Résultat du test :
Auteur : Yvon
Date : 10 nov.20, 12:10
Message : "Le bouddhisme mahayana est-il une authentique expression de l'enseignement d'origine du Bouddha ?
Quatre cents ans au moins séparent la vie du Bouddha Shakyamuni de l'apparition des plus anciens sutras mahayanas. Pourtant, ces sutras décrivent Shakyamuni et d'autres personnes qui lui sont associées, Ananda et Shariputra par exemple, comme étant des participants actifs. Shakyamuni est souvent l'orateur principal, parlant dans le Sutra du Lotus des innombrables bouddhas résidant dans l'Espace, ou décrivant encore les merveilles de la Terre Pure d'Arnitabha dans les Sutras de la Béatitude suprême et de la Terre Pure. Mais comment un moine écrivant en l'an 100. aurait-il pu décrire avec précision ce qui se produisit, du moins le croit-on, cinq siècles auparavant ? Certains affirment que le moine a dû tout simplement inventer ces histoires, c'est-à-dire qu'il a dû écrire ses propres idées et en attribuer la paternité au Bouddha. Pour les gens qui adhèrent à ce point de vue, et ils sont nombreux, les sutras mahayanas sont des faux. Pieux certes, mais des faux quand même.
Les discours rapportés dans le canon pali du bouddhisme theravada font l'objet du même examen critique. Eux aussi furent écrits plusieurs siècles après les événements qu'ils décrivent. Mais dans leur cas, on accepte généralement que ces sutras (pour utiliser l'orthographe palie) furent transmis oralement pendant des siècles par des moines après que les premiers d'entre eux les eurent entendus du Bouddha lui-même.
Donc bien que certains changements dus à leur longueur et à la langue se soient produits à travers les âges, il est assez plausible que les écritures theravada reflètent de façon authentique ce que le Bouddha a vraiment dit.
Pourrait-on en dire autant des sutras du Mahayana, dont les descriptions fantastiques et le style fleuri sont si différents de ceux des sutras du Theravada, plus sobres et terre-à-terre ?
Et si les sutras mahayanas rendaient vraiment avec précision ce que le Bouddha a enseigné, pourquoi les écritures theravada ne mentionnent-elles aucun des événements décrits dans les sutras du Grand Véhicule ?
Il n'est pas facile d'apporter des réponses à ces questions, et les lecteurs les plus modernes accueilleraient probablement avec scepticisme certaines des réponses traditionnellement apportées par les tenants du Mahayana. Par exemple, certaines sources mahayanas affirment que tandis que le premier concile était organisé à Rajagaha, un rassemblement séparé et bien plus important était tenu sur un autre site, où les grands bodhisattvas qui étaient présents auraient récité et authentifié l'enseignement mahayana du Bouddha.
Alors, comme cet enseignement était trop profond pour être compris correctement par la plupart des disciples, les bodhisattvas les dissimulèrent jusqu'à ce que l'heure soit venue de les révéler, comme lorsque Nagarjuna rapporta du pays des Nages les Sutras de la Perfection de la sagesse.
Même si les détails de cette légende sont difficiles à avaler; l'idée de départ n'est pas si invraisemblable. Le Bouddha a certainement pu penser qu'il était nécessaire que plusieurs siècles s'écoulent avant que les gens ne soient prêts à se consacrer au mode de vie du bodhisattva, et il est possible qu'il n'ait révélé les préceptes mahayanas qu'à ceux qui étaient prêts à les recevoir, avec l'avertissement de ne les transmettre qu'à un petit nombre de disciples sélectionnés.
Plus tard, lorsque l'heure serait venue, un génie spirituel comme Nagarjuna ou Asanga pourrait alors diffuser cette partie de l'enseignement.
Le dalaï-lama (dont il est difficile de contester l'autorité, ne trouvez-vous pas ?
) a même affirmé qu'il n'était pas nécessaire que le Bouddha ait donné l'un de ses enseignements durant sa vie parmi les hommes pour que cet enseignement soit authentique ! Ce que veut dire le dalaï-lama, c'est qu'un être éveillé ne disparaît jamais réellement ; son inspiration est toujours accessible à ceux qui sont prêts à la recevoir.
Vous pouvez aussi aborder cette question de l'authenticité d'une autre manière.
Le Dharma du Bouddha n'est pas une chose statique. Comme un grand arbre, il pousse et fleurit avec le temps. Ce que le Bouddha a enseigné il y a 2 500 ans, c'est comme la graine d'un arbre, et les différentes traditions (y compris la tradition mahayana) sont les fleurs et les fruits qu'il porte. Sous cet angle,
il importe peu que Shakyamuni ait ou non prononcé les paroles qu'un sutra particulier lui attribue. Au lieu de vous en préoccuper, il vaut mieux chercher si les leçons de ce sutra, si on les met en pratique, sont cohérentes avec les objectifs du reste de l'enseignement. Si elles mènent à la cessation de la souffrance, l'ouverture de votre coeur aux autres, et la réalisation de votre vraie nature, vous pouvez alors avec assurance considérer qu'il s'agit d'Une leçon du Bouddha plein de compassion." Auteur : Disciple Laïc
Date : 10 nov.20, 12:15
Message : Source précise du texte ? C'est pas évident au premier coup d'oeil.
Le Dalaï Lama parle pour le Véhicule de Diamant et quand on lui demande quelle est sa religion, il répond : la bonté.
Et il a reconnu publiquement qu'il pouvait parfaitement se tromper, ce qui prouvait bien qu'il n'était pas parfait !
Il a aussi reconnu dans un documentaire sur le Sutra du Coeur (un sutra du Grand Véhicule), que parfois il avait l'impression de faire des progrès, alors il relisait se Sutra, et se rendait compte qu'il n'en était rien et que même il avait régressé ! Ce qui le fait rire.
C'est curieux, pourquoi se servir du Vénérable Dalaï Lama, plutôt que de Nichiren ?
Auteur : Yvon
Date : 10 nov.20, 13:14
Message : C'est vrai même shakyamuni se trompait nottament sur les femmes . Mais comme tout pratiquant il fit sa propre "révolution humaine "
Source Le Bouddhisme pour les Nuls Editions First page 113 .

Auteur : Disciple Laïc
Date : 10 nov.20, 19:58
Message : En l’occurrence il a été démontré par des historiens/chercheurs et historienne/chercheuses (je peux fournir un texte explicatif très clair sur le sujet), que le contenu en apparence "sexiste" ou misogyne du Canon Pali fut rajouté après le mort du Bouddha par des moines peu inspirés sans doute, trop imprégnés des préjugés sexistes de leur société et pas assez du Dharma.
Donc si même le Canon Pali peu montrer parfois des failles et erreurs que dire d'un texte à l'origine précise inconnue apparue plusieurs siècles après la mort du Bouddha ?
Donc estimer que le Bouddha a pu se "tromper" concernant les femmes est probablement calomnieux. Par ignorance ou malveillance. J'ai noté que de son vivant Nichiren était excessivement critique vis à vis de tous les autres courants bouddhistes autour de lui. Et évidemment en toute logique cela lui attira beaucoup d'ennui. C'est ce qui se passe quand on a des propos non mesuré et qu'on ne se soucis pas du mal qu'on peut faire à ses interlocuteur, du fait qu'on peut les blesser. On en paye le prix tôt ou tard, de manière on ne peut plus juste. Les membres de la Soka Gakkaï, à l'image de leur maître originel, Nichiren, sont réputés pour la véhémence de leurs propos (a tort ou a raison je ne sais pas). Et ici cela se voit un peu. C'est malheureux. Cela ne peut mener qu'a plus de souffrances. Pour tout le monde. Ce n'est pas la voie du Bouddha.
Par contre il est vrai que le Bouddha était un pragmatique, au tout début ou il était seul et avait seulement une poignée de disciples, il édictait des règles seul, puis a mesure qu'il eu une communauté de moine avancés, il a élaboré des règles de manière collégiale, par consensus, après discussions, au cas par cas des situations rencontrées au fur et a mesure, et parfois quand certaines règles donnaient de mauvais résultats, elles étaient modifiées.
C'est d'ailleurs sur des questions de règles plus ou moins strictes que Devadatta se confronta au Bouddha. Il voulait des règles plus strictes et absolues, rigide, ce que le Bouddha ne voulait pas. Il y eu schisme.
Au passage en faisant des recherches (grâce à vous indirectement) j'ai trouvé les paroles du Bouddha concernant la consommation de viande dans sa communauté. Pas encore lu, je posterais bientôt, nous verrons bien. J'ai aussi retrouvé par un heureux hasard un texte ou le Bouddha explique comment reconnaît un Arahant. Un autre ou le Bouddha critique l'hédonisme. Un autre ou Ananda (le très proche "secrétaire", celui a la mémoire stupéfiante qui mémorisait toutes les paroles du Bouddha dont il était témoin) du Bouddha explique comment conserver la discipline et l'unité après la mort du Bouddha. J'en ai un aussi ou le Bouddha explique que son enseignement ne marche pas forcément pour tout le monde. Ce qui ne fait que confirmé qu'il est absurde de vouloir imposer à la planète entière une seule religion qui se prétende en plus en lien avec l'enseignement du Bouddha.
Faut dormir la nuit

Poster à plus d'une heure du matin... A moins que vous ne viviez pas en France ? Horaires différents ?
Auteur : Yvon
Date : 10 nov.20, 22:10
Message : Soit voyons comment Bouddha considérés les femmes dans les Sûtras
"Quant aux textes bouddhiques, on lit dans le Sutra Kegon*, premier enseignement important exposé par le Bouddha après son Éveil : "Les femmes sont des messagers de l'enfer, capables de détruire les graines de la bodhéité. Elles peuvent prendre l'apparence de bodhisattva, mais, dans leur coeur, elles sont comme des démons yaksha." Et dans le Sutra du Nirvana, le dernier enseignement du Bouddha qu'il exposa dans le bosquet de shala, il est dit : "Tous les fleuves et les ruisseaux sont inévitablement sinueux et tortueux et toutes les femmes sont inévitablement inconstantes et fourbes." Il y est dit encore : "Les désirs et les illusions de tous les hommes d'un kalpa majeur ne pèsent pas plus lourd que l'entrave karmique d'une seule femme."
Quand on lit dans le Sutra Kegon* que les femmes sont "capables de détruire la graine de la bodhéité", cela veut dire qu'elles dessèchent et brûlent les graines qui pourraient leur permettre d'atteindre la bodhéité. Quand des nuages s'amoncellent dans le ciel, après une période de grande sécheresse et qu'une forte pluie tombe sur le sol, partout, d'innombrables plantes et arbres assoiffés vont bourgeonner et donner des fruits. Mais cela n'est pas vrai des graines que l'on a brûlées. Elles ne germeront jamais. Au contraire, une pluie abondante les fera pourrir. Le Bouddha est comparé à l'amoncellement des nuages, ses enseignements, aux pluies abondantes, et les plantes et arbres assoiffés, à tous les êtres vivants. Quand ces derniers sont arrosés par la pluie des enseignements bouddhiques et quand ils observent les cinq préceptes, les dix préceptes de bien, et les pratiques de méditation, ce qui est source de bienfaits, ils fleurissent et portent des fruits. Mais les graines brûlées ne germeront jamais, même si elles sont exposées à la pluie. Au contraire, elles pourriront. Les femmes sont comparées à ces graines. Même après avoir rencontré les enseignements bouddhiques, elles ne parviennent pas à se libérer des souffrances de la naissance et de la mort et, tournant le dos à la vérité bouddhique, elles tombent dans les Voies mauvaises. Voilà ce que veut dire "capables de détruire la graine de la bodhéité".
Ce passage du Sutra du Nirvana dit que, de même que toutes les rivières et les ruisseaux font des détours, toutes les femmes sont tortueuses et retorses. Parce que l'eau est liquide, lorsqu'un objet solide comme un roc ou une montagne lui barre la route, elle se divise en deux bras, passant tantôt ici, tantôt là. Le sutra dit qu' il en va de même des femmes, et les compare à l'eau. Leur esprit est malléable et indécis. Même lorsqu'elles croient qu'un certain cours est juste, si elles butent sur l'opposition déterminée d'un homme, comme l'eau bloquée par un barrage, elles prennent une direction différente.
Des dessins faits sur l'eau, il ne subsiste pas trace. L'inconstance est une donnée fondamentale de la nature des femmes. Elles pensent d'une certaine manière à un moment donné, quitte à être plus tard d'un avis entièrement différent. Or, la caractéristique principale du Bouddha est l'honnêteté et la droiture. Des femmes au comportement tortueux ne pourront donc jamais devenir bouddha.
Les femmes sont gênées par les cinq entraves et soumises aux trois types d'obéissance. C'est pourquoi il est dit dans le Sutra Gonjikinyo : "Même si les yeux de tous les bouddhas du passé, du présent et du futur devaient tomber à terre, une femme ne pourrait toujours pas devenir bouddha." Et on lit dans le Daichido Ron* : "Il est plus facile d'attraper le vent que de saisir l'esprit d'une femme."
Auteur : Disciple Laïc
Date : 10 nov.20, 23:11
Message : Hors sujet.
Auteur : vic
Date : 11 nov.20, 00:22
Message : Si Bouddha pensait que les femmes étaient incapables de parvenir à l'éveil , alors il n'aurait pas créer un communauté de nonnes pour y parvenir .
a écrit :Yvon a dit : Au lieu de vous en préoccuper, il vaut mieux chercher si les leçons de ce sutra, si on les met en pratique, sont cohérentes avec les objectifs du reste de l'enseignement
Et comment votre école soka gakkaï pourrait elle constater cette cohérence avec les autres soutras , vu qu'elle n' enseigne qu'un seul soutra , le soutra du lotus ? Votre gourou Nichiren affirme que tous les autres soutras sont caduques ? Vous êtes juste entrain d'admettre que l'enseignement du bouddha ne prend sa cohérence que dans un ensemble , de l'ensemble des soutras et que le soutra du lotus ne se suffit pas à lui tout seul . Bref, vous êtes en parfaite contradiction avec votre gourou Nichiren .
Mais en fait le soutra du lotus tout seul n'est cohérent avec rien du tout , il en devient incohérent . OU on pourrait dire qu'il en devient irrationnel , ésotérique , sans qu'on y trouve plus de cohérence que ça autre que dans les nuages .Pourquoi parlez vous de cohérence ? Sur quelle base ? Auteur : Disciple Laïc
Date : 11 nov.20, 00:59
Message : Prétendre que le Bouddha estimait que les femmes étaient incapables d'attendre la Libération est purement et simplement Faux et Calomnieux.
Un article a été partagé qui explique clairement (notamment par des auteurs féminines) que les passages sexistes et discriminant sur les femmes dans les textes anciens ont été ajouté après la mort du Bouddha. Si on prend la peine de lire l'article en entier on l'apprend, on le sait, on le comprend et on arrête de dire des choses fausses.
Auteur : vic
Date : 11 nov.20, 01:06
Message : a écrit :Yvon a dit : Le dalaï-lama (dont il est difficile de contester l'autorité, ne trouvez-vous pas ?

) a même affirmé qu'il n'était pas nécessaire que le Bouddha ait donné l'un de ses enseignements durant sa vie parmi les hommes pour que cet enseignement soit authentique ! Ce que veut dire le dalaï-lama, c'est qu'un être éveillé ne disparaît jamais réellement ; son inspiration est toujours accessible à ceux qui sont prêts à la recevoir.
Le dalaÎ lama n'enseigne pas que le soutra du lotus , mais aussi bien d'autres soutras . En outre , il pratique la méditation samatha et vipassyana . Ce qui va à l'encontre de l'enseignement de la soka gakkaï qui prétend que la méditation samatha et vipassyana sont caduques et qu'on ne doit pratiquer que des incantations avec un mantra sans pratiquer les techniques majeures de méditation et sans abstenir .
Il donc fort étonnant que vous preniez comme exemple le dalaï lama sans contester par ailleurs l'enseignement de votre moine Nichiren .
Auteur : Disciple Laïc
Date : 11 nov.20, 01:18
Message : vic a écrit : 11 nov.20, 01:06
Le dalaÎ lama n'enseigne pas que le soutra du lotus , mais aussi bien d'autres soutras . En outre , il pratique la méditation samatha et vipassyana . Ce qui va à l'encontre de l'enseignement de la soka gakkaï qui prétend que la méditation samatha et vipassyana sont caduques et qu'on ne doit pratiquer que des incantations avec un mantra sans pratiquer les techniques majeures de méditation et sans abstenir .
Il donc fort étonnant que vous preniez comme exemple le dalaï lama sans contester par ailleurs l'enseignement de votre moine Nichiren .
Bien vu. Charité bien ordonnée doit commencer par soi-même.
Auteur : Yvon
Date : 11 nov.20, 02:53
Message : Messieurs inutile d'être dans le déni , j'ai cités les Sûtra dans lequel Shakyamuni parlaient des femmes .
Plusieurs femmes demandèrent au Bouddha de rentrer dans la communauté bouddhique comme nonnes. Shakyamuni refusa .
Alors elles allèrent trouver Ananda un des disciples de Bouddha pour plaider leur cause . Il reitéra la demande 3 fois , le bouddha refusa 3 fois . A la quatrième il accepta en donnant des régles de vie trés stricte au femmes désirant être nonne . Celle ci accéptèrent .
Auteur : vic
Date : 11 nov.20, 03:12
Message : Yvon a écrit : 11 nov.20, 02:53
Messieurs inutile d'être dans le déni , j'ai cités les Sûtra dans lequel Shakyamuni parlaient des femmes .
Plusieurs femmes demandèrent au Bouddha de rentrer dans la communauté bouddhique comme nonnes. Shakyamuni refusa .
Alors elles allèrent trouver Ananda un des disciples de Bouddha pour plaider leur cause . Il reitéra la demande 3 fois , le bouddha refusa 3 fois . A la quatrième il accepta en donnant des régles de vie trés stricte au femmes désirant être nonne . Celle ci accéptèrent .
Oui ,mais ce que vous ne dites pas c'est comment Ananda s'y est pris pour qu'elles soient acceptées . Il demanda à Bouddha si une femme pouvait atteindre le nibbana . Et Bouddha n'a pu répondre que oui . Et c'est pour cette raison qu'il n'a pu s'y opposer .
A mon avis , Bouddha a refusé les femmes pour la raison qu'elles auraient par leur nature d'attirance sexuelle perturbé la sangha faite d'hommes . Et puis il s'est ravisé ensuite , sur l'insistance d'ananda .
« Seul importe le Véhicule. / Qu’on soit homme ou femme / Quiconque prend le Véhicule / atteint le nirvâna ». [Samyutta Nikaya, I, 5, 6] »
Auteur : Yvon
Date : 11 nov.20, 03:16
Message : Oui c'est en autre pour ces raisons . Il ne faux oublier non plus la condition trés basse des femmes à cet époque .
Auteur : Disciple Laïc
Date : 11 nov.20, 03:19
Message : VOUS êtes dans le déni. J'ai proposer un article complet. Lisez. Si vous ne lisez pas c'est que vous êtes un ignorant volontaire.
Parce que l'autre option c'est de dire que le Bouddha était misogyne et que les femmes ne peuvent pas être nonne. Faudra dans ce cas expliquer POURQUOI le Bouddha a ordonné plusieurs membres de sa propre famille dont sa mère adoptive. Tout est expliqué dans l'article proposé. Donc certaines auteurs sont elles même des femmes !
Soit vous lisez les informations qu'on vous donne issues de sources autrement plus compétentes et érudites et fiables que vous ou moi, soit vous faites silence. Calomnier autrui est un acte karmiquement défavorable et certains diraient que c'est encore pire si c'est le Bouddha qu'on calomnie même si lui-même n'a jamais interdit qu'on le fasse et est resté impassible face à l'offense.
Vous êtes mal guidé, par des gens eux-mêmes mal guidés, il y a pléthore d'arguments pour démontrer de manière flagrante que l'enseignement de Nichiren n'est pas conforme à l'enseignement du Bouddha et que la Soka Gakkaï n'est pas conforme ni dans ses méthodes ni dans ses buts avec les enseignements du Bouddha. Tout a déjà été donné.
Maintenant vous êtes averti : on vous trompe et vous trompez autrui (peut être de bonne foi) parce qu'on vous a inculqué (comme dans tout mouvement sectaire) de n'avoir confiance en personne en dehors de ce qui est dit par les vôtres. Rien que cela est en contradiction flagrante avec l'enseignement du Bouddha. Le Bouddha cherche a rendre les gens apaisés et confiants, tolérants, maîtres de leur parole et de le mental, sans discrimination. L'on vous inculque le contraire.
Maintenant soit vous allez consulter les sources correctes, vous utilisez votre tête, vous réfléchissez, soit vous continuez de raconter des choses fausses sur le Bouddha et le Dharma. Sachant qu'il est très facile comme je l'ai déjà fait de nombreuses fois de montrer les erreurs.
Si vous voulez être mal guidé volontaire, c'est bien triste pour vous. Mais vous devez cessez d'induire les autres en erreur. Ni Vic qui n'est pas bouddhiste que je sache, ni moi qui m'efforce de pratiquer correctement, ne sommes dupes.
Et je le répète, ce qui est à mettre à votre crédit c'est que vous m'apprenez ou est le danger et ce qu'il ne faut surtout pas faire. Je n'avais pas trop d'a priori contre la Soka Gakkaï jusque là, maintenant je sais à quoi m'en tenir. C'est donc exactement le contraire que vous avez obtenu. Rien que le fait d'avoir obtenu un résultat inverse a celui souhaiter devrait vous faire vous poser des questions.
Je vous plains sincèrement. On vous induit en erreur et vous induisez d'autres en erreur. Vous en êtes averti et si vous persister, karmiquement ce sera très douloureux pour vous. Donc par compassion pour vous même et les autres, méditez vraiment, faites le calme dans votre esprit suivez les conseils du Bouddha tel qu'ils sont dans les textes les plus fiables a disposition.
Et moi je n'ai rien à gagner à perdre une énergie et un temps fou à écrire tout cela. Cela m'est coûteux mais je n'en attend rien. Je n'attend pas être récompensé par quiconque. Tout ce que je sais, ce que le Bouddha n'a demandé qu'une chose à ses disciples : transmettre un Dharma correct.
@Vic : lisez l'article que j'ai posté sur les femmes dans le bouddhisme ancien, vous comprendrez.
Auteur : Yvon
Date : 11 nov.20, 03:51
Message : rappel :
Soit voyons comment Bouddha considérés les femmes dans les Sûtras
"Quant aux textes bouddhiques, on lit dans le Sutra Kegon*, premier enseignement important exposé par le Bouddha après son Éveil : "Les femmes sont des messagers de l'enfer, capables de détruire les graines de la bodhéité. Elles peuvent prendre l'apparence de bodhisattva, mais, dans leur coeur, elles sont comme des démons yaksha." Et dans le Sutra du Nirvana, le dernier enseignement du Bouddha qu'il exposa dans le bosquet de shala, il est dit : "Tous les fleuves et les ruisseaux sont inévitablement sinueux et tortueux et toutes les femmes sont inévitablement inconstantes et fourbes." Il y est dit encore : "Les désirs et les illusions de tous les hommes d'un kalpa majeur ne pèsent pas plus lourd que l'entrave karmique d'une seule femme."
Quand on lit dans le Sutra Kegon* que les femmes sont "capables de détruire la graine de la bodhéité", cela veut dire qu'elles dessèchent et brûlent les graines qui pourraient leur permettre d'atteindre la bodhéité. Quand des nuages s'amoncellent dans le ciel, après une période de grande sécheresse et qu'une forte pluie tombe sur le sol, partout, d'innombrables plantes et arbres assoiffés vont bourgeonner et donner des fruits. Mais cela n'est pas vrai des graines que l'on a brûlées. Elles ne germeront jamais. Au contraire, une pluie abondante les fera pourrir. Le Bouddha est comparé à l'amoncellement des nuages, ses enseignements, aux pluies abondantes, et les plantes et arbres assoiffés, à tous les êtres vivants. Quand ces derniers sont arrosés par la pluie des enseignements bouddhiques et quand ils observent les cinq préceptes, les dix préceptes de bien, et les pratiques de méditation, ce qui est source de bienfaits, ils fleurissent et portent des fruits. Mais les graines brûlées ne germeront jamais, même si elles sont exposées à la pluie. Au contraire, elles pourriront. Les femmes sont comparées à ces graines. Même après avoir rencontré les enseignements bouddhiques, elles ne parviennent pas à se libérer des souffrances de la naissance et de la mort et, tournant le dos à la vérité bouddhique, elles tombent dans les Voies mauvaises. Voilà ce que veut dire "capables de détruire la graine de la bodhéité".
Ce passage du Sutra du Nirvana dit que, de même que toutes les rivières et les ruisseaux font des détours, toutes les femmes sont tortueuses et retorses. Parce que l'eau est liquide, lorsqu'un objet solide comme un roc ou une montagne lui barre la route, elle se divise en deux bras, passant tantôt ici, tantôt là. Le sutra dit qu' il en va de même des femmes, et les compare à l'eau. Leur esprit est malléable et indécis. Même lorsqu'elles croient qu'un certain cours est juste, si elles butent sur l'opposition déterminée d'un homme, comme l'eau bloquée par un barrage, elles prennent une direction différente.
Des dessins faits sur l'eau, il ne subsiste pas trace. L'inconstance est une donnée fondamentale de la nature des femmes. Elles pensent d'une certaine manière à un moment donné, quitte à être plus tard d'un avis entièrement différent. Or, la caractéristique principale du Bouddha est l'honnêteté et la droiture. Des femmes au comportement tortueux ne pourront donc jamais devenir bouddha.
Les femmes sont gênées par les cinq entraves et soumises aux trois types d'obéissance. C'est pourquoi il est dit dans le Sutra Gonjikinyo : "Même si les yeux de tous les bouddhas du passé, du présent et du futur devaient tomber à terre, une femme ne pourrait toujours pas devenir bouddha." Et on lit dans le Daichido Ron* : "Il est plus facile d'attraper le vent que de saisir l'esprit d'une femme."
Auteur : Disciple Laïc
Date : 11 nov.20, 05:25
Message : Encore un partage dans un autre fil qui démontre de manière éclatante que :
1) le canon pali admet des femmes comme moniales sans restriction.
2) qu'elles peuvent atteindre l'état d'Arhat.
3) qu'elles peuvent vaincre Mara quand il se présent.
4) que le sexe ne fait aucun différence quand on recherche la Voie.
Et donc que les propos discriminatoires que l'on attribut au Bouddha ne collent pas. Qu'ils sont donc comme cela a été démontré, des ajouts ultérieurs qui ne sont pas le reflet de sa pensée.
Ce sont des éléments de preuves, factuels. Qui sont incontestables chez toute personne honnête, de bonne foi et sachant admettre le "vrai" quand elle le croise.
Auteur : Yvon
Date : 11 nov.20, 05:50
Message : 
Auteur : vic
Date : 11 nov.20, 05:59
Message : Personnellement , ça n'est pas renfermer le bouddhisme dans ce qui est vrai ou faux qui m'intéresse , mais plutôt l'ouverture que ça m'a apporté et je n'arrive pas à le décrire par les mots . Je pense que chacun va défendre sa chapelle , mais c'est plus vraiment mon truc .
je vous souhaite bon vent !
Auteur : Disciple Laïc
Date : 11 nov.20, 06:50
Message : Tant mieux si cela vous a apporté quelque chose de positif.
Il s'agit juste de rappeler ce qu'est l'enseignement du Bouddha et ce qui n'est pas l'enseignement du Bouddha. Le Bouddha a donner un Dhamma bien particulier, avec des concepts, principes, une démarche et on voit objectivement ce qui y est conforme et ce qui n'y est pas conforme. C'est tout.
Bon vent à vous aussi.

Auteur : Disciple Laïc
Date : 12 nov.20, 12:01
Message : Yvon a écrit : 11 nov.20, 05:50
"Le bouddhisme mahayana est-il une authentique expression de l'enseignement d'origine du Bouddha ?....
Le Mahayana est une chose. La Soka Gakkaï une autre.
Allez voir le post suivant : Canon Pali : comment reconnaître l'enseignement du Bouddha.
C'est le Bouddha qui explique à sa mère nourricière comment reconnaître son enseignement. Ce qui l'est et ce qui ne l'est pas.
Et ensuite osez encore me dire que la Soka Gakkaï permet d'être en conformité avec les critères du Bouddha lui-même.
Si vous avez un tant soi peut d'honnêteté vous serez obligé de reconnaître que non.
Si vous ne le faites pas, vous vous mentirez à vous même. C'est tout.
Je souhaite que vous ayez la lucidité, l'honnêteté et le courage suffisant. Dans votre intérêt.
Faire de vous un adepte du Theravada ne m'intéresse pas et ne me rapporte rien.
Vous faire comprendre que vous êtes objectivement dans une voie malsaine pour vous, si.
Et si vous n'avez même pas le courage ou la curiosité d'aller lire quelques malheureuses lignes c'est que vous avez peur. Et la peur est très mauvaise conseillère. Si vous n'osez même pas lire quelques lignes c'est que votre Foi en la Soka Gakkaï n'est guère solide.
Bon courage.
Auteur : Yvon
Date : 12 nov.20, 13:26
Message : Hors Sujet
Auteur : Disciple Laïc
Date : 12 nov.20, 19:50
Message : Yvon a écrit : 12 nov.20, 13:26Hors Sujet
Au contraire en plein dedans : Un sutra du Bouddha ou celui ci dit comment reconnaître son enseignement
EST précisément un moyen idéal pour juger de l'authenticité des enseignements.
Que cette évidence vous échappe est stupéfiant.
C'est comme dire qu'il n'y a aucun rapport entre de l'eau bouillante et le fait d'élever de l'eau à une température d’ébullition.
Donc soit vous êtes allé lire, soit vous n'y êtes pas allé. Si vous refusez de répondre simplement par "Oui j'ai lu" ou "Non je n'ai pas lu", alors on peut en déduire que la réponse est non.
Ce qui est logique puisqu'on vous affirme de manière catégorique dans la SGI que tout est dans le Sutra du Lotus n'est ce pas ? Un moyen idéal d'empêcher ses membres d'aller mettre le nez dans d'autres textes à l'origine moins incertaines qui pourraient de manière évidente, questionner cette dévotion absolue à un seul texte et à son interprétation par un seul point de vue, celui du fondateur de la SGI.
Servez vous de votre tête, de votre intelligence, de votre esprit critique, vous en avez, ils servent a quelque chose, vous êtes doué de raison, et l'existence humaine est une renaissance rare et précieuse, qui donne les conditions idéales pour comprendre et pratique le Dharma du Bouddha. Et je dis bien celui du Bouddha.
Auteur : Yvon
Date : 13 nov.20, 01:24
Message : 
Auteur : Disciple Laïc
Date : 13 nov.20, 01:33
Message : Vous ne faites que répéter sans réfléchir et nier l'évidence. Comme le dit Vic il y a un coté "aliénant", on vous pousse à ne plus penser, c'est affligeant. Désolant. Vous répéter bêtement.
Ce n'est pas ce que le Bouddha Shakyamuni, le Bouddha Historique a prêché et demandé, surtout pas. Si vous vous informiez un peu vous le sauriez. Mais visiblement on vous lave bien le cerveau. Surtout ne pas penser, ne pas réfléchir, répéter et répéter sans même vérifier si c'est correct ou pas.
Voila a quoi mène une organisation qui n'est même plus guidée par des monastiques.

Auteur : Yvon
Date : 13 nov.20, 01:37
Message : 
Auteur : vic
Date : 13 nov.20, 04:53
Message : Ok , donc votre logique c'est que le bouddhisme étant perdu , on peut inventer n'importe quoi pour le vendre comme du bouddhisme . Inventons n'importe quoi , vive le Nichirénisme !
Ben si le Bouddhisme est perdu , mieux vaut ne rien en dire et faire autre chose , c'est plus objectif .
Votre logique au contraire ne justifie en rien le Nichirénisme , mais au contraire le discrédite encore d'avantage .
Auteur : Yvon
Date : 13 nov.20, 04:54
Message : Dites donc ça aux auteurs

Auteur : vic
Date : 13 nov.20, 04:59
Message : Personnellement j'ai résolu la question , je ne suis plus Bouddhiste . Mais ça ne m'empêche pas de prendre certaines idées qui me semblent très logiques dans ce qu'on nomme bouddhisme Théravada . En gros c'est la cohérence d'ensemble qui me guide .
Quand au Nichirénisme , il n'y a plus aucun socle logique ni de cohérence d'ensemble entre la pratique et l'enseignement , c'est complètement irrationnel . je n'y vois plus de différences sur le plan logique entre la soka gakkaï et les témoins de jéovah .
Auteur : Yvon
Date : 13 nov.20, 05:01
Message : Hors Sujet , rien à voir avec la choucroute

Auteur : vic
Date : 13 nov.20, 05:04
Message : Yvon a écrit : 13 nov.20, 05:01
Hors Sujet , rien à voir avec la choucroute
La soka gakkaï n'a aucune cohérence d'ensemble dans son enseignement . On ne voit par exemple aucun rapport cohérent entre la philosophie et la pratique proposée . Pour le théravada , c'est le contraire .
Hors c'est justement qu'un enseignement soit fortement cohérent qui m'intéresse . Si c'est pour faire de l'irrationnel , autant s'inscrire chez les témoins de jéovah .
Auteur : Yvon
Date : 13 nov.20, 05:06
Message : "
Le bouddhisme mahayana est-il une authentique expression de l'enseignement d'origine du Bouddha ?
Quatre cents ans au moins séparent la vie du Bouddha Shakyamuni de l'apparition des plus anciens sutras mahayanas. Pourtant, ces sutras décrivent Shakyamuni et d'autres personnes qui lui sont associées, Ananda et Shariputra par exemple, comme étant des participants actifs. Shakyamuni est souvent l'orateur principal, parlant dans le Sutra du Lotus des innombrables bouddhas résidant dans l'Espace, ou décrivant encore les merveilles de la Terre Pure d'Arnitabha dans les Sutras de la Béatitude suprême et de la Terre Pure. Mais comment un moine écrivant en l'an 100. aurait-il pu décrire avec précision ce qui se produisit, du moins le croit-on, cinq siècles auparavant ? Certains affirment que le moine a dû tout simplement inventer ces histoires, c'est-à-dire qu'il a dû écrire ses propres idées et en attribuer la paternité au Bouddha. Pour les gens qui adhèrent à ce point de vue, et ils sont nombreux, les sutras mahayanas sont des faux. Pieux certes, mais des faux quand même.
Les discours rapportés dans le canon pali du bouddhisme theravada font l'objet du même examen critique. Eux aussi furent écrits plusieurs siècles après les événements qu'ils décrivent. Mais dans leur cas, on accepte généralement que ces sutras (pour utiliser l'orthographe palie) furent transmis oralement pendant des siècles par des moines après que les premiers d'entre eux les eurent entendus du Bouddha lui-même.
Donc bien que certains changements dus à leur longueur et à la langue se soient produits à travers les âges, il est assez plausible que les écritures theravada reflètent de façon authentique ce que le Bouddha a vraiment dit.
Pourrait-on en dire autant des sutras du Mahayana, dont les descriptions fantastiques et le style fleuri sont si différents de ceux des sutras du Theravada, plus sobres et terre-à-terre ?
Et si les sutras mahayanas rendaient vraiment avec précision ce que le Bouddha a enseigné, pourquoi les écritures theravada ne mentionnent-elles aucun des événements décrits dans les sutras du Grand Véhicule ?
Il n'est pas facile d'apporter des réponses à ces questions, et les lecteurs les plus modernes accueilleraient probablement avec scepticisme certaines des réponses traditionnellement apportées par les tenants du Mahayana. Par exemple, certaines sources mahayanas affirment que tandis que le premier concile était organisé à Rajagaha, un rassemblement séparé et bien plus important était tenu sur un autre site, où les grands bodhisattvas qui étaient présents auraient récité et authentifié l'enseignement mahayana du Bouddha.
Alors, comme cet enseignement était trop profond pour être compris correctement par la plupart des disciples, les bodhisattvas les dissimulèrent jusqu'à ce que l'heure soit venue de les révéler, comme lorsque Nagarjuna rapporta du pays des Nages les Sutras de la Perfection de la sagesse.
Même si les détails de cette légende sont difficiles à avaler; l'idée de départ n'est pas si invraisemblable. Le Bouddha a certainement pu penser qu'il était nécessaire que plusieurs siècles s'écoulent avant que les gens ne soient prêts à se consacrer au mode de vie du bodhisattva, et il est possible qu'il n'ait révélé les préceptes mahayanas qu'à ceux qui étaient prêts à les recevoir, avec l'avertissement de ne les transmettre qu'à un petit nombre de disciples sélectionnés.
Plus tard, lorsque l'heure serait venue, un génie spirituel comme Nagarjuna ou Asanga pourrait alors diffuser cette partie de l'enseignement.
Le dalaï-lama (dont il est difficile de contester l'autorité, ne trouvez-vous pas ?

) a même affirmé qu'il n'était pas nécessaire que le Bouddha ait donné l'un de ses enseignements durant sa vie parmi les hommes pour que cet enseignement soit authentique ! Ce que veut dire le dalaï-lama, c'est qu'un être éveillé ne disparaît jamais réellement ; son inspiration est toujours accessible à ceux qui sont prêts à la recevoir.
Vous pouvez aussi aborder cette question de l'authenticité d'une autre manière.
Le Dharma du Bouddha n'est pas une chose statique. Comme un grand arbre, il pousse et fleurit avec le temps. Ce que le Bouddha a enseigné il y a 2 500 ans, c'est comme la graine d'un arbre, et les différentes traditions (y compris la tradition mahayana) sont les fleurs et les fruits qu'il porte. Sous cet angle, il importe peu que Shakyamuni ait ou non prononcé les paroles qu'un sutra particulier lui attribue. Au lieu de vous en préoccuper, il vaut mieux chercher si les leçons de ce sutra, si on les met en pratique, sont cohérentes avec les objectifs du reste de l'enseignement. Si elles mènent à la cessation de la souffrance, l'ouverture de votre coeur aux autres, et la réalisation de votre vraie nature, vous pouvez alors avec assurance considérer qu'il s'agit d'Une leçon du Bouddha plein de compassion."
Auteur : vic
Date : 13 nov.20, 05:09
Message : En fait vous êtes une usine à copier collé , ça fait 10 fois que vous nous faites le même copier collé .
A force de réciter des mantras en boucle vous ne savez plus ce que vous avez déjà dit avant ?
On dirait que vous n'êtes pas humain , que vous êtes un automate .
En fait la soka gakkaï emploie des machines pour faire sa propagande maintenant , elle informatise ses réponses automatiques par des automates ?
Auteur : Yvon
Date : 13 nov.20, 05:11
Message : Dans quelle mesure le "bouddhisme d'origine" est il vraiment d'origine ?
Certains adeptes de la tradition theravada se plaisent à parler de cette tradition comme du « bouddhisme d'origine », ce qui implique qu'elle est exempte d'additions ultérieures (et donc de possibles distorsions) qui affectent d'autres traditions (en particulier la tradition mahayana). Personne ne peut nier Le fait que le canon pali que suivent les adeptes du Theravada est la version écrite la plus ancienne au monde de l'enseignement du Bouddha.
Et même les bouddhistes des diverses traditions du Mahayana reconnaissent que ces écritures en pali constituent une réflexion précise de ce que le Bouddha pensait. — souvenez-vous tout de même que le Bouddha ne parlait en fait pas en pali -
Est-ce que cela signifie pour autant que le canon pali est tout ce que le Bouddha eut à dire ?
Souvenez-vous que le Bouddha enseigna durant quarante-cinq ans une très grande diversité de disciples, et que ses discours furent mémorisés et transmis sous forme orale uniquement pendant plusieurs centaines d'années. Au vu de ces facteurs complexes, certains érudits se sont demandés si l'on peut véritablement être certain de ce que le Bouddha a enseigné. Des désaccords et une polémique semblables font encore rage au sujet de l'enseignement du Christ.
Mais attendez, ce n'est pas tout. Le Theravada n'est qu'une des dix-huit écoles au moins qui ont transmis leur version des enseignements du Bouddha pendant de nombreux siècles, Faites la somme de tous ces facteurs, et vous verrez qu'il est improbable qu'aucune des traditions bouddhiques, aussi ancienne soit-elle, puisse avoir réussi à conserver et à préserver l'ensemble de l'enseignement original de Shakyamuni.
À titre de comparaison, prenez de nouveau la tradition chrétienne : bien que toutes les confessions chrétiennes s'accordent sur le contenu du Nouveau Testament, chacune d'elles a ses propres traductions préférées en français de certains passages et ses propres interprétations du sens véritable du texte. Mais à moins d'être partisan, il est difficile de considérer une interprétation donnée comme le seul évangile tel que Jésus lui-même l'a prêché.
Auteur : vic
Date : 13 nov.20, 05:14
Message : Stop aux machines .
On n'est pas des machines .
Auteur : Yvon
Date : 13 nov.20, 05:23
Message : Enfin raisonnable ?

Auteur : Disciple Laïc
Date : 13 nov.20, 05:54
Message : vic a écrit : 13 nov.20, 05:14
Stop aux machines .
On n'est pas des machines .
Si c'est ce que vous appelez le coté "aliénant" plus je vois les réponses d'Yvon plus je suis d'accord, je lui en est déjà fait la remarque. Yvon a cessé de penser, de réfléchir, il recrache en mode automatique un "prêt à penser" spirituel sans le moindre discernement ni esprit critique, tout le contraire de ce que le Bouddha voulait qu'on fasse de sa parole comme il l'explique dans le Sutra aux Kalamas.
Mais je sais grès, et le lui ai dit, à Yvon, de m'avoir montrer ce qu'il ne faut surtout pas devenir et la dangerosité de la Soka Gakkaï. Maintenant je suis averti.
D'autant plus qu'au début j'étais plutôt adepte du Grand Véhicule et que je glisse sensiblement vers le Petit.
Auteur : Yvon
Date : 13 nov.20, 06:41
Message : Décidement ça vous travaille la SG
C'est évident , vu vos propos dogmatiques et inquisiteurs que vous êtes versé dans le Petit Véhicule.
Auteur : vic
Date : 12 févr.22, 23:11
Message : Si effectivement on ne sait pas grand chose sur l'enseignement authentique de bouddha , vu les transformations au cours du temps , il vaut mieux faire comme Bouddha , refuser toute religion et refuser d'adhérer à toutes ces religions qui sont humaines et douteuses. Le mieux c'est de faire son propre chemin , sa propre trace , libre comme l'air .
Je ne vois pas pourquoi tu essais à partir d'un flou dans la recherche des traces des origines des textes pour nous faire la propagande de ta propre secte qui supplanterait celle des autres . Elle résulte de techniques d'hypnose collective avec la récitation d'un mantra aliénant .
Si le Bouddhisme avait survécu , les gens n'auraient pas suivi leur propre chemin , mais auraient essayé de s'attacher à suivre les traces d'un autre . A ce titre , les religions sont plutôt un enfermement qu'une réelle capacité à éveiller les consciences . L'impermanence des phénomènes , fait qu'il n'existe pas une voie universelle pour tous et permanente , et qu'il faut simplement écouter en soi le monde , soi relativement au monde , et s'adapter au fur et à mesure , plutôt que de tenter une méthode figée et puérile universelle pour tous .
Comprendre l'impermanence en adoptant un véhicule figé et permanent et unique pour tous c'est ne pas comprendre ce qu'est l'impermanence .Mon avis est que le bouddhisme n'existe pas en tant que phénomène qu'on peut se représenter, du reste cette vacuité , les écoles bouddhiques n'ont cessé de se disputer pour tenter d'en expliquer son sens véritable . Le problème c'est la saisie , l'attachement que comporte toutes ses techniques et qui produisent de l'aliénation et tout le contraire de ce qu'elles pensaient produire au départ .
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