comparé la transe (conscience) et la dissociation
le sujet sur la theorie de la dissociation integration structurel sont passionant mais sont il fiable ? :
En psychologie, la dissociation est une « séparation fonctionnelle entre des éléments psychiques ou mentaux qui sont habituellement réunis1 ».
Ainsi, la prise en compte de la réalité et du vécu est inhibée (pensée, jugement, sentiment), de façon temporaire ou durable, pour supporter un traumatisme psychique.
On oppose la dissociation à la psychose qui est une perte de contact avec la réalité,
et on distingue plusieurs niveaux de dissociation :
La dissociation primaire isole l’expérience, c'est la situation de stress post-traumatique ; La dissociation secondaire est une désintégration de l’expérience, avec un «Moi observant» et «Moi expérimentant» ; La dissociation tertiaire est la genèse d'États du Moi indépendant (voir Trouble dissociatif de l'identité).
Mais on distingue aussi différents types de dissociations, notamment relativement à :
la raison : « Le schizophrène voit ou sent des choses dans une zone psychique inaccessible à sa raison » ; la mémoire, c'est l'amnésie post-traumatique ; la personnalité, dans le cas du trouble dissociatif de l'identité.
Le DSM V ajoute encore la fugue dissociative et le trouble dissociatif non spécifié, mais il existe en fait une grande diversité de dissociations, qui forment un continuum2, depuis le simple détachement de l'environnement immédiat à un refoulement des ressentis physiques et émotionnels3.
Dans les cas les plus bénins, la dissociation peut être vue comme un mécanisme de défense qui apparaît en cherchant à maîtriser, minimiser ou supporter un stress, y compris l'ennui ou le conflit. À l'opposé dans ce continuum, on trouve la rêverie et enfin les états modifiés de conscience.
Certaines incapacités dissociatives impliquent l'amnésie, tandis que d'autres ne l'impliquent pas4. On distingue les cas de syndrome dissociatif (schizophrénie) et les troubles dissociatifs (amnésie, dépersonnalisation, déréalisation, trouble dissociatif de l'identité).
Auteur : enso Date : 13 janv.22, 02:04 Message : ce qui modifie notre perception au travers notre attention :
la recherche d'un objet le sens donnée ou projeté ...
l'organisation de l'information ex produit en rayon... tableau etc ...
Quelle est la différence entre les yeux qui ont un regard et les yeux qui n'en ont pas ?
Cette différence a un nom : c'est la vie. La vie commence là où commence le regard.
Le regard est un choix. Celui qui regarde décide de se fixer sur telle chose et donc forcément d'exclure de son attention le reste de son champ de vision. C'est en quoi le regard, qui est l'essence de la vie, est d'abord un refus.
Vivre signifie refuser. Celui qui accepte tout ne vit pas plus que l'orifice du lavabo. Pour vivre, il faut être capable de ne plus mettre sur le même plan, au-dessus de soi la maman et le plafond. Il faut refuser l'un des deux pour choisir de s'intéresser soi à la maman soit au plafond. Le seul mauvais choix est l'absence de choix.
La vie c'est ce que tu vois : de la membrane, de la tripe, un trou sans fond qui exige d'être rempli. La vie est ce tuyau qui avale et qui reste vide.
Dieu était l'absolue satisfaction. Il ne voulait rien, n'attendait rien, ne percevait rien, ne refusait rien et ne s'intéressait à rien. La vie était à ce point plénitude qu'elle n'était pas la vie. Dieu ne vivait pas, il existait.
En vérité, Dieu était l’incarnation de la force d’inertie – la plus forte des forces. La plus paradoxale des forces, aussi : quoi de plus bizarre que cet implacable pouvoir qui émane de ce qui ne bouge pas ? La force d’inertie, c’est la puissance du larvaire. Quand un peuple refuse un progrès facile à mettre en œuvre, quand un véhicule poussé par dix hommes reste sur place, quand un enfant s’avachit devant la télévision pendant des heures, quand une idée dont on a prouvé l’inanité continue à nuire, on découvre, médusé, l’effroyable emprise de l’immobile.
Le temps est une invention du mouvement. Celui qui ne bouge pas ne voit pas le temps passer.
J'avais déjà donné leur nom à quatre personnes ; à chaque fois, cela les rendait si heureuses que je ne doutais plus de l'importance de la parole : elle prouvait aux individus qu'ils étaient là. J'en conclus qu'ils n'en étaient pas sûrs. Ils avaient besoin de moi pour le savoir.
Auteur : enso Date : 10 mars22, 03:45 Message : Les obsessions apparaissent le plus souvent au sujet comme un phénomène pathologique,
émanant de sa propre activité psychique, et dont il ne peut se débarrasser.
Elles sont plus souvent contraires à ses propres valeurs et croyance (obsessions « égodystoniques »),
parfois en accord (obsessions « égosyntoniques »)33.
Digression VII : De la différence entre un idiot et un ange Modifier
Cette digression met en évidence le passage, avec Dostoïevski et Nietzsche, du génie comme ange au génie comme idiot, c'est-à-dire du génie envisagé comme une simple créature humaine, sans dimension contraignante mais comme condition de possibilité d'une authentique rencontre, d'une véritable proximité, comme ange sans message.
Chapitre VII : Le stade des sirènes Modifier
Ce chapitre est sous-titré : De la première alliance ionosphérique.
Ce chapitre s'intéresse à la relation primordiale entre la mère et le fœtus sous l'angle de la communication acoustique. C'est d'abord l'épisode des sirènes dans L'Odyssée d'Homère qui est relu pour mettre en évidence que le pouvoir d'attraction des sirènes, c'est le fait qu'elles disent ce que le visiteur désire le plus entendre. De là, la réflexion s'appuie sur les travaux de Tomatis en psychologie acoustique de la période intra-utérine pour mettre en lumière que la première bulle d'intimité est celle qui allie l'écoute active du fœtus et l'invitation bienveillante de la mère, bulle qui devient alors la condition de toute vie sociale future.
Digression IX : Le point à partir duquel Lacan se trompe Modifier
Sloterdijk fait ici une critique sévère de la théorie du stade du miroir dans la constitution du Moi, proposée par Lacan, selon laquelle le reflet dans le miroir est la première perception unifiée du nourrisson qui se perçoit d'abord comme fragmenté. Selon Sloterdijk, la perception première est auditive, tactile, émotionnelle, c'est elle qui fonde l'unité de l'être. La théorie de Lacan est une parodie de la théorie gnostique de la libération par la connaissance de soi et découle sans doute de son auto-analyse.