Résultat du test :
Auteur : Saint Glinglin
Date : 10 avr.23, 19:16
Message : 
Auteur : InfoHay1915
Date : 10 avr.23, 22:04
Message : Les Mille et Une Nuits publiés en français par Antoine Galland sont traduits et publiés en arménien. Nous pouvons en informer aussi les Instituts islamiques, musulmans ou araboculturels de France listés à ce message :
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viewtopic.php?p=875629#p875629

. En voici une publication de 31 pages (au format de 23 cm) originaire de Bucarest en 1935
--avec des gravures aux pages : p.4 -- p.7 -- p.11 -- p.15 -- p.17 -- p.22 -- p.22.
-- des gravures que l'on peut copier et présenter-convertir en beaux JPGs coloriés.
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https://haygirk.nla.am/upload/1512-1940 ... r_1935.pdf
InfoHay1915
#75
Auteur : InfoHay1915
Date : 19 avr.23, 05:13
Message :
Les cités littéraires de l’Institut de France
~ Le 17 avril, dans le cadre du cycle Les cités littéraires de l’Institut de France, Jean-Pierre Mahé a présenté Venise, Constantinople et Tiflis : trois cités littéraires arméniennes.
Après une introduction sur la création de l’alphabet arménien par Mesrop Machtodz puis son rôle dans la transmission de la Bible et des textes ecclésiastiques, le Professeur Mahé a longuement évoqué les liens entre les Arméniens et Venise. Déjà au 12è s., le Royaume de Cilicie et la Sérénissime entretenaient d’étroites relations, qui ne feront que s’amplifier au cours du temps.
Le tournant a eu lieu au 16è s., avec les premières impressions de livres en arménien, non sans mal toutefois : l’Eglise Apostolique étant perçue comme schismatique voire hérétique par la Papauté, beaucoup d’ouvrages ont ainsi été imprimés à Amsterdam, terre protestante.
En faisant reconnaître sa congrégation en tant qu’ordre, le moine catholique Mekhitar Sebastatsi n’a pas tardé à obtenir des privilèges et notamment plus de latitude pour les impressions. Installés dans l’île San Lazzaro, les moines ont commencé à référencer les œuvres, arméniennes ou traduites. Leur travail a permis de sauvegarder de nombreux manuscrits de toutes origines, dont une bonne partie est conservée au Matenadaran à Erevan.
Les foyers de la littérature arménienne se sont déplacés vers l’est au 19è s.
A Constantinople pour l’arménien occidental, avec plusieurs volumes de traditions orales publiés par le moine Gareguine, en réaction contre l’influence prépondérante de la littérature occidentale. L’écrivain Hagop Oshagan ira jusqu’à affirmer que la littérature arménienne reste inachevée.
A Tiflis pour l’arménien oriental, où le poète Khatchatour Abovian lui insuffle un élan nouveau, tout en se désolant que ses élèves du Gymnase ne lisent que des romans étrangers. Son œuvre a été un temps censurée par la police tsariste.
Après le génocide, de nouveaux foyers de littératures arméniennes fleurissent, notamment ce que l’on a appelé l’Ecole de Paris : Zareh Vorpouni, Nicolas Sarafian, Chahan Chahnour, Armen Lubin ... en sont d’éminents représentants.
Lena Ichkhan
Une captation de la conférence sera bientôt disponible sur la chaîne de l’Institut :
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https://m.youtube.com/channel/UCw9evldF_qm7hW3BuU7sfAg
InfoHay1915
#371
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