Résultat du test :

Auteur : xav
Date : 27 nov.06, 02:29
Message : Bhoaaaa, ça fait froid dans le dos...
Ceci dit comme le dit l'article c'est une suite logique...
Des gynécologues britanniques demandent de supprimer les nouveaux-nés porteurs de handicap
Réaction d’un pédiatre italien

ROME, Mercredi 15 novembre 2006 (ZENIT.org) – Le 5 novembre dernier, le Sunday Times annonçait que le Royal College of Obstetricians and Gynaecologists (RCOG) avait envoyé un document au Nuffield Council on Bioethics dans lequel il demandait « la possibilité d’éliminer les nouveaux-nés porteurs de handicap ».

Dans le document cité, le RCOG demande l’ouverture d’un débat sur l’euthanasie active des enfants porteurs de handicap, affirmant que l’on épargnerait ainsi aux familles le poids émotionnel ainsi que le poids économique des soins nécessaires pour un enfant porteur de handicap lourd.

L’association des gynécologues britanniques affirme que l’autorisation de pratiquer l’euthanasie active limiterait le recours à l’avortement tardif parce que dans l’hypothèse d’un handicap lourd du fœtus, les parents pourraient porter à terme la grossesse, puis une fois l’enfant né, prendre la décision de le garder ou de le supprimer.

Face à une demande aussi aberrante, les voix opposées du British Council of Disabled people se sont levées en Grande-Bretagne.

Pour chercher à comprendre les raisons d’une telle proposition et connaître les réactions des gynécologues et pédiatres italiens, Zenit a interviewé le pédiatre Carlo Valerio Bellieni, chef du département de Thérapie intensive néonatale de la Polyclinique universitaire « Le Scotte » de Sienne :

Zenit : Que pensez-vous de la requête du Royal College of Obstetricians and Gynaecologists ?

C. V. Bellieni : La demande de supprimer les nouveaux-nés porteurs d’un grave handicap ne laisse aucun pédiatre insensible, c’est-à-dire ceux qui, demain seront appelés à accomplir les « éliminations », mais cela n’est pas nouveau :

Déjà en 2002, Michael Gross écrivait dans Bioethics, qu’il existe « un consensus général quant au meurtre de nouveaux-nés selon l’avis des parents sur l’intérêt du nouveau-né défini de manière large aux vues aussi bien des dommages physiques que sociaux, psychologiques et financiers à l’égard de tiers », et il est toujours de l’intérêt des tiers, dont il faut partir pour comprendre ce qui peut se cacher derrière la piétiste tentative de « mettre fin aux souffrances de l’enfant ».

Zenit : Quels sont les aspects les plus inquiétants de la proposition anglaise ?

C. V. Bellieni : Trois choses inquiètent les pédiatres :

1. Devoir devenir les exécuteurs d’une condamnation à mort : ce n’est pas pour cela que nous sommes médecins, surtout à une époque où la condamnation à mort est dénoncée par un nombre d’Etats toujours plus grand.

2. Ne pas considérer ses propres patients comme des personnes : il existe des auteurs qui soutiennent que les nouveaux-nés ne sont pas des personnes parce qu’ils n’ont pas encore conscience d’eux-mêmes (et c’est une conséquence logique de qui ne considère pas comme personne le fœtus et l’embryon pour la même raison) ; et de là, ils arrivent à dire que les nouveaux-nés ne sont pas plus en mesure de ressentir la douleur, la conscience de soi étant précisément la condition de cette sensation : affirmations amplement démenties par la physiologie et l’expérience.

3. Considérer le handicap comme une vie à ne pas secourir et respecter, mais comme une attitude phobique, comme une vie de série B.

Zenit : Certains médecins britanniques ont affirmé qu’il ne faut pas se scandaliser vu que l’avortement tardif est équivalent à l’euthanasie active. Quel est votre avis sur ce point ?

C. V. Bellieni : En lisant cette nouvelle je n’ai pas été surpris. Je comprends l’horreur, mais je ne comprends pas l’étonnement : qui a étudié l’anatomie et la biologie, qui est expert en physiologie humaine sait bien qu’il n’existe pas de différence substantielle entre le fœtus et le nouveau-né, mis à part de petites modifications dans le système sanguin ; ainsi on ne comprend pas pourquoi le fait de tuer un nouveau-né fait horreur, et tuer un fœtus ne fait pas horreur. Sauf si l’on croit que l’entrée d’air dans les poumons a un effet « magique », au point de transformer l’ADN ou la conscience de l’individu !

La photo du fœtus mort chez une mère assassinée, publiée il y a quelques mois dans un quotidien italien a choqué non pas parce que l’on faisait voir un cadavre (malheureusement nous avons vu récemment à la TV et dans les journaux de nombreux d’enfants morts à la guerre et personne n’a protesté), mais parce que l’on faisait voir la réalité : qu’un foetus n’est autre qu’un enfant qui n’a pas encore goûté l’air extérieur. Et cela chaque mère sait que c’est vrai ; comme le sait quiconque soigne les petits fœtus sortis précocement de l’utérus de leur mère, appelés « enfants prématurés » ; comme le savent les chirurgiens qui opèrent les fœtus encore dans l’utérus (intra-utérin).

Je le répète : le drame est que cela nous étonne, alors qu’il faut entamer un travail culturel fait de recherche et de vulgarisation sérieuse et non plus seulement de « réactions » (à la dernière « transgression », à la dernière horreur). Le véritable effort bioéthique d’aujourd’hui n’est pas celui d’affirmer un vague sens de miséricorde envers le prochain (même les programmes de TV sont marqués par les pleurs…), mais d’être des « fans » de l’évidence, de la réalité, d’affirmer qu’un embryon est un embryon et non une cellule quelconque ; qu’un foetus de quelques centaines de grammes ressent de la douleur ; que l’ADN montre que la vie commence dès la conception. C’est comme devoir démontrer qu’une fleur est une fleur et non un verre !
ZF06111506

Auteur : nuage
Date : 27 nov.06, 05:03
Message : :shock: :cry: (censored)
Auteur : Açoka
Date : 27 nov.06, 06:49
Message : L'argument des frais de soins pour la famille ne va même pas. L'Etat peut très bien prendre en charge les frais pour aider ces familles. Je suis pour l'avortement car il s'agit de tuer le foetus avant qu'il soit un individu, mais une fois que c'est un individu ont s'arrête là. Et après, on justifierait quoi ? Que la couleur de peau par exemple, pouvant entrainer des hostilités à cause de l'existence des racistes, ils seraient mieux de ne pas naître noir, jaune... ? Ou que sais-je encore ?
Et puis, mince, on a affaire à un individu tout de même. Il est là, ce n'est pas comme avec l'avortement où l'individu n'est pas encore là justement.

C'est effrayant ce que certains voudraient faire au nom d'une logique trop mal placé :shock:
Auteur : xav
Date : 27 nov.06, 22:31
Message :
Açoka a écrit :L'argument des frais de soins pour la famille ne va même pas. L'Etat peut très bien prendre en charge les frais pour aider ces familles. Je suis pour l'avortement car il s'agit de tuer le foetus avant qu'il soit un individu, mais une fois que c'est un individu ont s'arrête là. Et après, on justifierait quoi ? Que la couleur de peau par exemple, pouvant entrainer des hostilités à cause de l'existence des racistes, ils seraient mieux de ne pas naître noir, jaune... ? Ou que sais-je encore ?
Et puis, mince, on a affaire à un individu tout de même. Il est là, ce n'est pas comme avec l'avortement où l'individu n'est pas encore là justement.

C'est effrayant ce que certains voudraient faire au nom d'une logique trop mal placé :shock:
Ce que je voulais aussi souligner dans cette article, c'est qu'un argument fort des gens qui sont pour l'avortement, c'est de dire que la personne n'a pas encore de conscience. En réalité un bébé n'a pas plus conscience qu'un foetus qu'il est. Donc pour moi cette demande de gynécologues n'est que la suite logique d'un processus. De plus qu'est-ce qui fait qu'un foetus ne peut-être considéré comme un individu et du jour il est considéré comme tel. Ma question, dans le font ces règles qui encadre les avortements sont fondées sur quoi... Quand on y réfléchit profondément, on se rend compte que tout cela est arbitraire.

D'un côté dans la société on essaye de faire plus de place au handicapé et de l'autre on fait tout pour les dépister et les tuer... Où est la logique.

voilà plusieurs question qui méritent réponses. Car si nous continuons à trouver l'avortement comme normal, nous nous dirigeons tout droit vers un nouvel eugénisme (il a d'ailleurs recommencé). Oui, le nazisme et la pensée d'Hitler reviennent sous des costumes plutôt inattendus... !!!
Auteur : Filter Flash
Date : 28 nov.06, 12:42
Message : Tuer un enfant qui vient de naître est barbare c'est clair.

Mais pour moi il est possible de légiférer sur l'avortement, en décidant par exemple d'une phase de développement limite pour le pratiquer.

Je rappelle que toute loi est arbitraire xav... et la loi de Dieu l'est tout autant et même plus puisqu'elle ne repose sur rien sinon sur les écrits de quelque personne obscure ou inconnue de l'histoire mouvementée du christiannisme...

Et c'est pareil pour les Hadiths et autres "recommandations" des "sages" musulmans.

De quel droit des gens soits-disants illuminés peuvent décider du mode de vie des hommes ???

C'est là l'avis d'un athée libre penseur.

Dans ce cas précis le droit à la vie me fait bien rire parfois. Je crois que l'individu ne doit pas être fondu dans la "masse des fidèles aux bonnes moeurs judéo-chrétiennes" !!!

Si une fille se fait violer, c'est son droit de décider si elle garde l'enfant ou non ! Lui imposer de le garder est presque autant barbare que le viol en lui-même !

Mais ça "gentils catholiques pétris de bonnes intentions" vous préférez ne pas le voir.

De même, quand une fille de 17 ans tombe enceinte sans le vouloir alors qu'elle est encore au collège et qu'elle a toute la vie devant elle c'est tout à fait humain de lui laisser le libre choix de garder l'enfant ou pas.
On vit au 21e siècle... pas au moyen-age...

Mais ça quant on est formé à penser selon une morale religieuse, le bon sens nous apparaît de moins en moins souvent...

A bon entendeur...
Auteur : IIuowolus
Date : 29 nov.06, 00:49
Message : Voilà ça arrive, pourtant quand j'ai dit que le niveau de la médécine était au delà de son temps et que ça crée le fossé des caisse d'assurance.
On m'as traité de barbare.
Mais faudrais bien qu'un jour on donne des limite à la sacro-sainte
religion médical.
Alors qu'il connaisse bien le principe d'intégrité quand il s'agit de sauvetage...
Auteur : xav
Date : 29 nov.06, 03:32
Message : Ici on mélange plusieurs cas de figures. Le débat parle des handicapés.

Pour ce qui est des viols et des filles tombant enceinte en bas âge, vous le savez bien qu'il ne s'agit pas de la majorité des cas. Il ne faut pas faire d’exceptions, des généralités. D’ailleurs si vous étiez un peu au courant de la morale Kto, vous sauriez qu’il y a des nuances par rapport à ces cas extrêmes. Les catholiques, pas plus que les autres humains, ne prennent pas plaisir aux souffrances. La souffrance n’est pas un but et encore moins un idéal. Elle est absurde, c’est d’ailleurs pour cela qu’elle n’a pas d’explication en soi. Ceci dit pour un chrétien, la souffrance peut avoir un sens, mais seulement si nous voulons lui en donner un. C’est à dire que d’une situation de souffrance nous pouvons en tirer un bien. Ce bien dans beaucoup de cas peut même être, par la suite, supérieur au dommage causé. Mais soyons cependant bien d’accord, cela n’enlève pas au mal d’être absurde et d’être combattu par tout les moyens respectant la loi morale elle-même.

Autre remarque, si on éduquait les gens à une sexualité responsable, on ferait encore plus d'économie, non seulement financières, mais surtout morales et humaines. Moins il y a d'avortement moins ça coûte aussi. Et surtout moins il y aura d’avortement moins il y aura de traumatismes psychologiques dont souffre la personne et son entourage.

Pour ce qui des lois, elles ne sont pas si arbitraire que cela, sinon notre vocabulaire ne contiendrait pas des mots comme bien et mal, barbare, meurtrier, bienfaiteur, bonté...

Certaines lois sont effectivement purement formelles, la décision de rouler à gauche ou à droite, change selon les pays, ce sont donc des conventions, rien avoir avec la morale d’ailleurs. Mais lorsque les conventions ainsi décidées ne sont pas respectées (tout le monde en connaît les conséquences dramatiques), il se pose un problème d’ordre moral. Le non respect de ces conventions peut avoir des conséquences morales catastrophiques. Lorsqu’on vous arrête pour avoir dépassé la vitesse autorisé, vous êtes en faute non parce que vous avez purement et simplement dépassé la vitesse autorisée, mais parce que vous avez potentiellement porté atteinte à la vie des gens (nuance très importante)

Il est d'autres lois qui sont fondées sur des principes naturels intrinsèques à la nature humaine. Condamner le meurtre, le viol, le vol,..., par des lois n'est en fait que traduire en texte juridique une loi inscrite en nous. Le fait que le meurtre soit punissable ce n'est pas parce que la loi le dit, mais parce que une loi naturelle en nous, nous y contraint. Ne pas reconnaître un meurtre, un viol,…, comme un acte prohibé est tout simplement un affront à notre conscience. Bref il est des actes qui sont intrinsèquement (en soi) mauvais, c'est à dire mauvais à 100 %.

Quant à la morale chrétienne, si vous y regardez bien d’un peu plus près, elle n'a pas son fondement premier dans la parole de Dieu. Non, elle est tout simplement humaine, c’est pourquoi nous parlons de loi naturelle. Cette affirmation est capitale, ça veut dire que la morale concerne bien tout sujet humain doué de la capacité de répondre de ses actes (donc, au passage, la loi ne s'adresse pas aux animaux). La MORALE N'A DONC PAS ETE INVENTEE PAR LES CHRETIENS, bien qu'elle s'imposent à eux, elle ne leur appartient pas.

Maintenant, il est des domaines de la loi morale (et naturelle, c’est à dire : « loi naturelle » qui fait partie de la nature de l’homme tout comme le fait d’avoir de la culture est dans la nature de l’homme) qui, il est clair, suivant les cultures et les éclairages différents va avoir des applications différentes. Mais si vous observez bien, le fond reste le même.


Alors revenons à nos moutons, ce qui est dénoncé dans l’article premier c’est qu’une certaine logique de l’avortement, certains arguments développés en faveur de la l’avortement mènent tout droit, par la force des choses, à l’eugénisme et toute les dérives dont il est capable.

Ce fameux argument, qui n’en est pas un, c’est la conscience. Pour rappel la conscience, le fait d’être conscient de soi, c’est quand on peut dire je. (« Je pense donc je suis comme », dirait Descartes) Mais, pourtant, je ne trouve pas que je ne suis pas moins moi quand je dors. Si nous ne sommes que quand nous sommes conscient, hé bien cela pose problème, car on pourrait éliminer un enfant jusqu’à l’âge de trois ans voir quatre. Hé oui, la conscience du je arrive bien tard.

Alors, effectivement, les lois avortement sont arbitraires. Ceci, tout en étant contre, j’estime qu’heureusement que cet acte est encadré de loi…

(Purée, j'en ai mis tu temps à écrire ce truc)
Auteur : l'espoir
Date : 29 nov.06, 04:14
Message : vraiment xav tu m'impressionne! :D
j'ai jamais respecté un chrétien autant que toi.
comme on dit, ton cerveau pese tout un pays. (y)
Auteur : Simplement moi
Date : 29 nov.06, 06:52
Message :
l'espoir a écrit :vraiment xav tu m'impressionne! :D
j'ai jamais respecté un chrétien autant que toi.
comme on dit, ton cerveau pese tout un pays. (y)
Image

:D
Auteur : IIuowolus
Date : 29 nov.06, 06:58
Message : mais ça se fait déjà dans le cas des enfants trisomiques.
c'est la famille qui décide si elle veux le garder et je trouve c'est
un bon compromis, maitenant si c'est obligatoire c'est de l'eugénisme.
Auteur : xav
Date : 29 nov.06, 12:21
Message : De le tuer lorsqu'il est né, non je ne crois pas. La famille décide si elle veut le garder chez elle, sinon il doit être adopté. Enfin je crois. Il faut que je me renseigne.

En tout cas, que nous soyons pour ou contre l'avortement, il est des dérives qu'il faut surveiller, car ça peut mener très loin.
Auteur : IIuowolus
Date : 29 nov.06, 23:41
Message : De tout façon vous croyez un peu au père Noël ça fait longtemps que Gattaca à commencer...

En chine on castre chimiquement les femmes, comme on le fessait dans les années 60 avec les roms un peu comme l'empire germanique et français interdisait au alccolique pauvre de se reproduire au XIX.

Deplus aujourd'hui tout le monde peux commendez du sperme et des ovule et les choix ne se porte pas en fonction de la médiocrité.
Auteur : xav
Date : 30 nov.06, 01:12
Message : Même si la bataille semble perdue, la conscience ne peut capituler. C'est une question de vie ou de mort éthique.
Auteur : xav
Date : 30 nov.06, 02:39
Message :
l'espoir a écrit :vraiment xav tu m'impressionne! :D
j'ai jamais respecté un chrétien autant que toi.
comme on dit, ton cerveau pese tout un pays. (y)

Heu faut pas exagéré. Tu sais des gens bien il y en a tout plein dans tous les pays dans toutes les communauté et dans toutes les religions. Le seul truc c'est qu'ils sont plus discret et en général ils ne se prennent pas la tête. De mon côté, j'essaye de faire ce que je peuxn j'essaye d'imiter le Christ. Ca marche pas toujours, mais ce qui est sur c'est que de plus en plus, je remarque que c'est le Christ lui même qui me configure à lui, de tel sorte que je n'en retire aucune gloire, car le mérite ne vient pas de moi. Je dois tout au Christ, sans lui je ne suis rien.
Auteur : IIuowolus
Date : 30 nov.06, 02:42
Message :
xav a écrit :Même si la bataille semble perdue, la conscience ne peut capituler. C'est une question de vie ou de mort éthique.
Ha parce que faire de bon mort comme jésus et plus important que de faire des beau bêbe comme jésus ?

l'éthique c'est la religion qui la commande et c'est sur elle que la justice fait ses lois...
Auteur : septour
Date : 30 nov.06, 02:48
Message : A cause des frais enormes engendres par les soins medicaux, il faudra un jour ou l'autre decider de la vie ou de la mort d'un enfant ou d'un vieillard ou encore d'une personne atteinte d'une maladie incurable.
cela se pratique deja un peu partout dans les pays dits civilises.bien souvent les assurances ne couvrent plus des assures apres un certain nombre d'annees.
beaucoup se souviendront du cas de cette jeune femme aux etats unis(floride)dont le cerveau disait on ne fonctionnait plus et qui etait dans un vegetatif irreversible, savez vous que les frais journaliers se montaient a plusieurs milliers de $!!! quelle famille assez fortunee est en mesure de faire face a de tels couts,quelle assurance couvrira ces frais pendant plusieurs annees? :(
Auteur : IIuowolus
Date : 30 nov.06, 02:52
Message : 7 net...
Auteur : xav
Date : 30 nov.06, 03:50
Message :
IIuowolus a écrit : Ha parce que faire de bon mort comme jésus et plus important que de faire des beau bêbe comme jésus ?

l'éthique c'est la religion qui la commande et c'est sur elle que la justice fait ses lois...
Non, si tu as bien lu mon long message plus haut, tu comprendrais que l'éthique est entérieur à la religion. La morale peut-être vécue indépendament de la religion. La preuve un parfait athée a des principes moraux. De plus, si quelqu'un veut vivre on n'a pas le droit de lui dire tu coutes trop cher. Moi, c'est ça qui m'inquiète, aujourd'hui des petits vieux on la pression de la famille pour se faire authanasié. C'est pas de la blague. Des gens pour avoir l'héritage plus vite feraient nimporte quoi.

@Septour, je comprends tout à fait qu'avec ta théorie tu ne vois aucun mal à l'eugénisme, à l'euthanasie prosélyte et même forcée... Oui, c'est avec des idéologies pareils que le nazisme a vu le jour, excuse-moi d'avoir des mots si dur, mais pour le moment je suis en Allemagne, ici les gens on compris la leçon, apparement les francophones pas assez.
Auteur : IIuowolus
Date : 30 nov.06, 04:10
Message : tu parle de ça:
Lorsqu’on vous arrête pour avoir dépassé la vitesse autorisé, vous êtes en faute non parce que vous avez purement et simplement dépassé la vitesse autorisée, mais parce que vous avez potentiellement porté atteinte à la vie des gens (nuance très importante)
Ce qui est totalement à l'encontre du principe d'innocence et de la preuve,
donc injuste et immoral. En plus c'est pas un questions de moral mais de devoir civique c'est pour ça que c'est pas bien, des lois logistiques qui évoluer avec les mentalités et les infrastructures.
Il est d'autres lois qui sont fondées sur des principes naturels intrinsèques à la nature humaine. Condamner le meurtre, le viol, le vol,..., par des lois n'est en fait que traduire en texte juridique une loi inscrite en nous. Le fait que le meurtre soit punissable ce n'est pas parce que la loi le dit, mais parce que une loi naturelle en nous, nous y contraint. Ne pas reconnaître un meurtre, un viol,…, comme un acte prohibé est tout simplement un affront à notre conscience. Bref il est des actes qui sont intrinsèquement (en soi) mauvais, c'est à dire mauvais à 100 %.
C'est beau tu continue...
la seul loi intrinséque c'est la survie et pour ça l'humain est capable de tuer, c'est pour ça que tout les enfants avant d'être éduquer sont des psychopathe en puissance qui veulent aller dans un coin tranquille avec leur copine et qui buterais tout les camarades qui tenterais de si opposer.
C'est plus tards que l'empathie et la peur d'être victime qui déclenche des idées altruistes, toujours au cours d'expérience malheureuse et pas après mure morale enfantine qui n'existe pas puisque c'est celle de ses parents.
Quant à la morale chrétienne, si vous y regardez bien d’un peu plus près, elle n'a pas son fondement premier dans la parole de Dieu. Non, elle est tout simplement humaine, c’est pourquoi nous parlons de loi naturelle. Cette affirmation est capitale, ça veut dire que la morale concerne bien tout sujet humain doué de la capacité de répondre de ses actes (donc, au passage, la loi ne s'adresse pas aux animaux). La MORALE N'A DONC PAS ETE INVENTEE PAR LES CHRETIENS, bien qu'elle s'imposent à eux, elle ne leur appartient pas.
Encore tu persiste et tu signes, tu veux qu'on te mettent en Amazonie pour voir s'il ont des insctints naturelle qui leur remplisse l'estomac pour voir s'il évite de te bouffer.
car on pourrait éliminer un enfant jusqu’à l’âge de trois ans voir quatre. Hé oui, la conscience du je arrive bien tard.
Toi t'as pas d'enfant ou alors t'es trop vieux pour te rapeller.

Bon alors c'est ou que tu dis que:
l'éthique est entérieur à la religion.
Parce que c'est interessant, puisque l'on connait pas de société antique qui ne vivait pas sans doctrine anémiste, paeinene ou religieuse...
Auteur : septour
Date : 30 nov.06, 05:41
Message : xav
tu derailles, tu me pretes des intentions et me compares a un nazi,tu ferais bien de mesurer tes paroles!
tu ne vois les choses que sous un jour philisophique, tu es loin du quotidien de biens des gens.redescends sur terre! :(
Auteur : xav
Date : 30 nov.06, 11:36
Message : En ce qui concerne l'enfant qui dit je pense, je crois que j'ai suffisament de frère et soeur pour m'en être apperçu. La conscience de soi arrive fort tard.

Ensuite, l'éducation fait partie de la nature humaine aussi. Quand on dit loi naturel, c'est bien un truc qui fait partie de notre nature, qui tôt où tard se développe. Il est clair que certaine société "primitive" l'on développé autrement. C'est bien ce que je disais suivant ls endroit tout cela c'est développé autrement. Mais, dans tout les peuples y compris les plus barbares, il y a une recherche éthique. Cette recherche étique en se développant, forme ce que nous pouvons appelé la conscience collective.

Je ne pense pas que je déraille, je constate, je ne pense pas que je plane, je cottoie assez la souffrance pour être les deux pieds sur terre.

Moi je crois que c'est ceux qui relativise trop la morale ou qui disent que tout bien ou mal dépant de l'individu et de nos choix qui ne se rendent pas compte à quel point il mettent en danger la société et les individus qui la compose.

Pour terminer, même si la morale et l'éthique est liée à l'éducation, elle reste intrinsèque à la nature humaine. Car une morale intégrée, c'est "Je" qui prend conscience de la morale inscrite en lui. L'altruisme et le vivre ensemble même s'il n'est pas le premier réflexe de l'enfant, finit par le devenir car l'homme n'est pas fait pour vivre seul.
Auteur : Filter Flash
Date : 30 nov.06, 12:19
Message :
Pour ce qui est des viols et des filles tombant enceinte en bas âge, vous le savez bien qu'il ne s'agit pas de la majorité des cas. Il ne faut pas faire d’exceptions, des généralités.
Excuse moi mais dans quel cas pratique-t-on l'avortement sinon surtout dans ces cas là?? jeunes filles violées ou n'ayant pas désiré l'enfant sont LES cas exemplaires par excellence...
Pour ce qui des lois, elles ne sont pas si arbitraire que cela, sinon notre vocabulaire ne contiendrait pas des mots comme bien et mal, barbare, meurtrier, bienfaiteur, bonté...
Par arbitraire je veux dire qu'"on" a décidé à un moment d'appliquer pour le bien de la société... cependant ça n'exclue pas qu'une loi fasse du "mal" à une partie de cette société...
Bref il est des actes qui sont intrinsèquement (en soi) mauvais, c'est à dire mauvais à 100 %.
Affirmation typiquement chrétienne, je n'y crois pas trop mais si tu veux...
La MORALE N'A DONC PAS ETE INVENTEE PAR LES CHRETIENS, bien qu'elle s'imposent à eux, elle ne leur appartient pas.
Evidemment que la morale n'a pas été inventée par les chrétiens !!, on parlait de "morale chrétienne" notamment au sens de...

voir mon sujet sur la critique de la morale par F.Nietzsche... (hyper intéressant)
Auteur : xav
Date : 30 nov.06, 12:37
Message : Handiphobie ou "handiphil"
Quand le téléthon aide les handicapé et fait tout en même temps pour qu'il ne naisse pas ???? Cherchez l'erreur...
Soit, article qui va avec le sujet.
ZF06113007

2006-11-30

L’AFM appelée à « renoncer à financer la recherche sur l'embryon »

Téléthon en France : « les dessous de la polémique »

ROME, Jeudi 30 novembre 2006 (ZENIT.org) – Dans son dossier consacré au « Téléthon », l’hebdomadaire français « La Vie » suggère à l'Association française contre les myopathies (AFM) « un geste courageux : renoncer à financer la recherche sur l'embryon », … qui détruit les embryons humains.

Après différentes interventions des évêques* de France à propos des « dérives eugénistes » de certaines recherches financées par le Téléthon, les responsables de l’AFM se disent inquiets de cette « vague d'opposition inédite » qui leur fait craindre des répercussions négatives sur la campagne d'appels aux dons, indique la synthèse de presse de la Fondation Jérôme Lejeune (www.genethique.org).

C’est pourquoi ils ont décidé de ne plus s'exprimer publiquement sur ces questions. Laurence Tiennot-Herment, présidente de l'AFM, a cependant déclaré le 29 novembre à la radio France-Info qu'elle était « choquée et outrée ». « Ces recherches sur l'embryon ne concernent qu'un seul des 440 projets que défend l'Association, soit 1,5 million d'euros sur les 110 millions dépensés », a-t-elle précisé. Et ces recherches sont essentiellement menées par le Pr Marc Peschanski qui dirige au sein du Généthon le premier laboratoire en France autorisé à faire de la recherche sur les embryons.

Mgr Michel Aupetit, vicaire général du diocèse de Paris chargé des questions de bioéthique, explique : « Nous souhaitons simplement éclairer les consciences de ceux qui voudront bien nous écouter et demander aux responsables de l'AFM d'assumer les conséquences de leurs choix ». Il s'agit, ajoute-t-il, de « la simple défense d'une éthique humaniste qui promeut la valeur de toute vie humaine » et ajoute à l'adresse de Laurence Tiennot-Herment : « l'Église n'a pas besoin du Téléthon pour passer un message et elle ne l'a pas attendu pour le faire ».

Il s’agit en particulier des voix de Mgr Aupetit vicaire général de Paris, Mgr Cattenoz archevêque d'Avignon, Mgr de Germiny évêque de Blois, Mgr di Falco évêque de Gap, Mgr Dubost évêque d'Evry, Mgr Guyard évêque du Havre et président du comité épiscopal pour la santé, Mgr Perrier archevêque de Tarbes et Lourdes, Mgr Ponthier archevêque de Marseille, Mgr Rey évêque de Fréjus-Toulon, Mgr Vingt-trois archevêque de Paris, ... (cf. revue de presse Genethique).

Les évêques de France, rappelle Mgr Aupetit, avaient déjà exprimé leur « opposition à la recherche sur l'embryon » lors de la révision des lois de bioéthique, par exemple, ou lors des premières autorisations de recherche sur l'embryon délivrées par l'Agence de biomédecine (cf. revue de presse du 21/06/06). Mgr Aupetit précise : « ce qui est légal n'est pas toujours moral. Et le progrès technique n'est pas toujours un progrès humain ».

Le magazine « La Vie » consacre son dossier au Téléthon : « Téléthon, les dessous de la polémique. Faut-il financer la recherche sur l'embryon ? ». Jean-Pierre Denis, directeur de la publication, commente la réponse d'une « étonnante intransigeance » de Laurence Tiennot-Herment et reprend son double argumentaire : 1) le Téléthon n'agit que dans le cadre des lois. 2) le Téléthon se place sur le terrain de la laïcité.

Pour le directeur de publication de La Vie, « un organisme caritatif ne peut se contenter d'invoquer la légalité, il doit aussi prouver (...) la justesse éthique de son projet ». Il s'étonne de cette « logique du donnez et taisez-vous » qui selon lui, « ne peut tenir lieu de réponse ». Or la réponse serait simple, estime Jean-Pierre Denis : « le Téléthon affirme consacrer à peine 1,5% des fonds collectés à l'expérimentation sur l'embryon. Si cette activité est marginale, y renoncer ne demande aucun effort, seulement du bon sens ». La recherche sur l'embryon est « sérieusement contestée » pour des raisons morales mais aussi scientifiques (les cellules souches obtenues à partir des embryons seraient cancérigènes : cet argument est actuellement soulevé en Italie, ndlr).

Interviewé par La Vie et repris dans Le Figaro, Jean-Christophe Parisot, président du Collectif des démocrates handicapés, lui-même myopathe, propose que l'AFM prévoie des dons « affectés » : pour les familles ou pour la recherche.

Dans ses interviews à La Vie et au Pélerin, Laurence Tiennot-Herment explique que la mise en place des dons « affectés » « n'est pas un choix de l'association ». « Donner au Téléthon, c'est être en accord avec nos missions et nos valeurs ». On pourrait aussi dire aux français « qu'ils ont droit de ne pas payer une partie de leurs impôts puisque les travaux sur l'embryon sont aussi financés par l'argent public », estime-t-elle.

Jean-Pierre Denis considère que si les responsables de l'AFM refusent le système d'affectation des dons, ils seront « donc amenés à faire le seul geste possible, un geste courageux : renoncer à financer la recherche sur l'embryon. Nous attendons qu'ils sautent le pas ».

Mgr Dominique Rey, évêque de Toulon, interviewé dans La Vie, rappelle que le Téléthon « n'est pas un prélèvement obligatoire, même si certains voudraient le transformer en impôt moral ». Il déplore cette « forme d'impératif moral et culpabilisateur ». Il rappelle que l'on peut donner à des organismes d'aide aux malades tout en restant fidèle à ses convictions.

Il est également reproché à l'AFM d'avoir milité « en faveur de la légalisation du Diagnostic préimplantatoire (DPI) », autorisé par décret en 1999. Depuis, l'AFM a plusieurs fois présenté la naissance de « bébéthons » comme « un succès thérapeutique ». En réalité, l'enfant conçu n'a jamais été malade puisque la technique du DPI consiste à sélectionner parmi les embryons créés in vitro celui qui est sain et qui sera implanté dans l'utérus maternel. Les embryons porteurs de la maladie sont détruits.

Mgr Georges Ponthier, archevêque de Marseille et vice-président de la Conférence des évêques de France, a déclaré dans Le Pèlerin (repris dans Le Figaro) : « peut-on d'un côté montrer la grandeur des enfants myopathes, mettre en avant leur courage et par ailleurs tout faire pour qu'ils ne naissent pas ? ». Dans ce contexte, l'Agence de la biomédecine a rappelé dans un communiqué l'ensemble des dispositions législatives et réglementaires concernant le diagnostic préimplantatoire (DPI).

Selon La Vie, les 104 millions d'euros rapportés par le Téléthon 2005 ont été répartis de la façon suivante : 19% de frais de collecte et de gestion, 81 % répartis selon trois missions : 63,5 % pour « guérir, recherche et thérapies » (soit 53,5 millions d'euros), 33,6 % pour « aider les familles » (soit 28,3 millions d'euros), 2,9 pour « communiquer » (soit 2,42 millions d'euros).

© genethique.org
Chaque article présenté dans Gènéthique est une synthèse des articles de bioéthique parus dans la presse et dont les sources sont indiquées ci-dessous. Les opinions exprimées ne sont pas toujours cautionnées par la rédaction.

Sources : Le Figaro, 30/11/06 - Le Monde, 30/11/06 - La Vie, 30/11/06 – Libération, 30/11/06 - Le Pèlerin, 30/11/06

Auteur : xav
Date : 30 nov.06, 12:47
Message :
Filter Flash a écrit : Evidemment que la morale n'a pas été inventée par les chrétiens !!, on parlait de "morale chrétienne" notamment au sens de...

voir mon sujet sur la critique de la morale par F.Nietzsche... (hyper intéressant)
Au fait j'ai fortement insisté sur ça, car j'ai régulièrement entendu de parents : " Je mets mon enfant au caté pour qu'il apprenne un peu de moral". :shock: :shock: :shock: :shock:

Ce genre d'affirmation est grave, très grave. Pourquoi, premièrement, cela voudrait dire que les parents ne sont pas ou plus capable de donner de repère moraux :!: :shock: Deusio, cela voudrait dire qu'être moral, c'est être Kto. H" bien, bonjour les dégâts. Oui, parce que l'enfant en s'il rejette la foi plus tard, bien souvent il rejette aussi la morale.

De plus présenté la foi comme une morale, rien de plus chiant, je comprends pourquoi certains ne veulent pas être croyant.

En tout cas, Dieu soit béni, j'ai toujours bien fait la distinction entre les deux.

Pour moi c'est clair, être chrétien c'est avoir une relation personnelle avec le Christ. De cette relation petit à petit découle une morale qui elle même découle de la foi reçue. En quelque sorte être croyant c'est pas s'encombrer d'un carcans législatif et ensuite on est chrétien, non, c'est l'inverse. Etre chrétien c'est entrer dans un mouvement de libération un chemin qui se fait jour après jour avec l'aide de l'Esprit, cet Esprit-Saint qui nous fait rentrer dans la liberté des enfants de Dieu.
Auteur : Filter Flash
Date : 30 nov.06, 12:48
Message : Léo Ferré disait : "Ce qui a d'emmerdant avec la morale, c'est que c'est toujours la morale des autres..."
Auteur : Filter Flash
Date : 30 nov.06, 15:38
Message : Tu es un chrétien ouvert et intelligent xav, au moins on peut avoir des discussions constructives avec toi...
Auteur : mickael__keul
Date : 30 nov.06, 23:35
Message : Il faut aussi savoir que de tels agissements sont aussi encouragés par les sociétés de mutuelle .
Qu'est ce qui coute le moins cher ? un avortement ou entretenir un handicapé toute sa vie ?? Pour eux, le calcul est vite fait !

Mon exemple personnel - suite a mon accident de moto, j'ai des douleurs "fantômes" dans un bras - La clinique de la douleur me prescrit un médicament "détourné de sa fonction première" cout +/- 250€ par mois - remboursement refusé - médicament de "confort" - par contre , si je prends des anti douleurs tres forts, a forte dose, au point que je ne puis plus rien faire, alors là, ils remboursent - ces analgésoiques couteraient +/- 200E - cherchez la logique !!
Auteur : IIuowolus
Date : 01 déc.06, 00:22
Message : A ce prix là il te faut commencer à t'interesse à la beuh et au schit.
Auteur : septour
Date : 01 déc.06, 00:43
Message : xav
la morale comme l'education sont des choses RECUES et pas naturelles du tout, la morale comme l'education changent suivant le siecle et le lieu.l'etre humain est une pate modelable que justement l'education et la morale vont fasconner a souhaits(p0ur qui?).tu en est un exemple parmi tant d'autres, tu crois dur comme fer a ce que tu as recu et ne regardes pas plus loin que le bout de ton nez. :D
Auteur : IIuowolus
Date : 01 déc.06, 01:00
Message : ouais je suis d'accords avec toi Xav à une vision de la moral qui ne tiens pas compte de la culture et de l'éducation de même qu'il a jamais vu de mioches capable d'altuisme...
Auteur : xav
Date : 01 déc.06, 10:14
Message : Bon les gars, vous absolutisez toujours une partie de la discussion.

@septour, écoute, si tu regarde l'histoire des peuples, il y a une constante, et ce même en période de crise. C'est dans cette constante qu'on se rend compte qu'il y a une loi qui s'impose à l'homme. Nous pouvons aussi observer que quand l'homme fait trop d'entorse à cette loi, il court toujours à la cata. Il suffit de voir comment naissent les révolutions. Et croyez-moi, ce n'est pas toujours une question de bouffe.
Auteur : xav
Date : 01 déc.06, 10:32
Message : Je voudrais par le message suivante snthétiser plusieurs de mes idées, afin d'être compris. Vous l'aurez compris, je suis un catho, vraiment catho. Sur ça pas de doute. Je suis contre l'avortement, contre l'authanasie, la peine de mort, le divorce, la pillule... Disons que, d'une manière plus positive, je suis pour la vie point.

D'un autre côté, je ne suis pas pour imposer ma religion et ses principes à tous le monde, je revendique la liberté absolue en ce domaine, non pas pour ma propre protection, mais simplement que ça me dérangerait de vivre avec des gens qui auraient été converti de force. De plus c'est complètement en contradiction avec la conscience droite, qui oblige toujours.

En ce qui concerne tout ce pourquoi je suis contre, je trouve cependant que l'état fait bien d'encadrer juridiquement un avortement... pour autant qu'il ne contraind pas les gens à être pour se genre de pratique.

Je sais quen disant ça je me trouve sur un terrain miné de tout côté, mais pour moi, c'est le chemin resseré qu'il faut tenir.

En ce qui concerne la morale et ses sources je crois que je me suis suffisament exprimer pour que vous compreniez ma pensée la dessus.


VOILA
Auteur : septour
Date : 01 déc.06, 10:57
Message : XAV
TU ES POUR ce que tu as recu et tu ne fais pas l'effort personnel d'examiner ce que tu as recu OR tout cette "reception" est ARTIFICIELLE et n'est absolument pas en phase avec la realite.la preuve la plus flagrante est la pente que prend notre societe,CE N'EST PAS par manque de morale et par manque d'education qu'elle est ce qu'elle est, mais bien parceque l'educ. et la morale
(en autres) sont contre nos inclinations naturelles. :D
Auteur : xav
Date : 04 déc.06, 23:08
Message :
septour a écrit :XAV
TU ES POUR ce que tu as recu et tu ne fais pas l'effort personnel d'examiner ce que tu as recu OR tout cette "reception" est ARTIFICIELLE et n'est absolument pas en phase avec la realite.la preuve la plus flagrante est la pente que prend notre societe,CE N'EST PAS par manque de morale et par manque d'education qu'elle est ce qu'elle est, mais bien parceque l'educ. et la morale
(en autres) sont contre nos inclinations naturelles. :D
J'ai vraiment raison de m'inquiéter en te lisant. Ce genre de propos cautionne n'importe quel criminel, pédophile...

Je crois que notre société est sur un pente morale justement parce qu'elle ne suis que ses instinct. Ce qui fait la grandeur de l'homme c'est de pouvoir dire non à son instinct, non à ses pulsions...

Mais je comprends où tu veux en venir supprimons la morale et l'éducation ainsi le mal n'existant plus il n'y a plus de problème moral.

Tes propos sont vraiment grave mon gars, pourvu que tu ne deviennes pas ministre de l'éducation.
Auteur : xav
Date : 04 déc.06, 23:13
Message : Mon cher Septour, en boutade voilà ce que je voudrai te dire : "TU ES POUR CE QUE TU T'ES FABRIQUE, TA PENSEE EST TOUT AUTANT ARTIFICIELLE. IL Y A LONGTEMPS QUE ARISTOTE A ELUDE LES SOPHISMES DE TON GENRE. Malheureusement je remarque que ça fait toujours recette. Dommage.
Auteur : IIuowolus
Date : 05 déc.06, 00:04
Message :
xav a écrit :Ce qui fait la grandeur de l'homme c'est de pouvoir dire non à son instinct, non à ses pulsions...
lol...
Comme ça tu remets à la charge de ta croyances, tes instincts, tes pulsions, tes remords et tes regrets...

Pis un jour, quand le corps est bien dérégler, ta un vie de merde, tu dévellope un cancers ou tu exploses...

C'est comme ça que l'on fait des pédophile et autre dérangé c'est en noyant dans le flot de ses pensées des pulsions et des instincts refoulés
par un moral civique ou religieuse...

les hommes qui on une grandeurs s'accepte et s'il ne sont pas d'accords avec leur pulsions, il vont chez le psy...
Auteur : septour
Date : 05 déc.06, 00:27
Message : bravo IIUOWOLUS
Auteur : IIuowolus
Date : 05 déc.06, 00:34
Message :
septour a écrit :bravo IIUOWOLUS
Merci, mais c'est quand même la base de la connaissance de soi, donc j'ai aucun mérite, j'aimerais plutôt qu'on puisse aller plus loin dans se genre de raisonnement comme ça on pourrais comment à aider des gens comme Jésus le fessait....
Auteur : xav
Date : 05 déc.06, 00:39
Message :
IIuowolus a écrit : lol...
Comme ça tu remets à la charge de ta croyances, tes instincts, tes pulsions, tes remords et tes regrets...

Pis un jour, quand le corps est bien dérégler, ta un vie de merde, tu dévellope un cancers ou tu exploses...

C'est comme ça que l'on fait des pédophile et autre dérangé c'est en noyant dans le flot de ses pensées des pulsions et des instincts refoulés
par un moral civique ou religieuse...

les hommes qui on une grandeurs s'accepte et s'il ne sont pas d'accords avec leur pulsions, il vont chez le psy...
Faut-il encore faire la différence entre dire non à ses pulsions / instincts et la frustration.

Il ne s'agit pas de refouler, mais de faire un travail avec sa conscience sur la maîtrise de soi. Dire non en connaissance de cause se n'est pas se frustrer. Le propre de la frustration c'est que c'est inconscient. Le frustré n'a pas dit non consciemment.

Pour moi le pédophile c'est par excellence la personne qui est dominée par ses instinct. Chaque homme doit posséder une maîtrise de soi, et cette maîtrise elle ne passe que par l'exercice de notre liberté en connaissance de cause. Et cette liberté pose des choix par des ouis et des nons, jamais par des peut-être.

En psychologie de l'enfant, on sait qu'il a franchit un cap quand il peut die NON, JE.

Chez Freud
les pulsions c'est le CA
soi-même c'est le MOI
et l'éducation des parents et autre c'est le SURMOI

Le MOI est donc coincé entre le CA et le SURMOI, il doit petit à petit tout en intégrant sans frustration le SURMOI (rejetant et acceptant ce qu'il juge en conscience bon), gérer le MOI qui est pulsion en même temps de et de mort.
Auteur : septour
Date : 05 déc.06, 00:59
Message : XAV
decidement tu ne (veux)comprends rien!pq me pretes tu des intentions alors que je ne fais qu'une analyse de ce que nous sommes, nous humains et de notre creature :LA societe.
tu juges encore et tjrs au travers DE CE QUE TU AS RECU ET QUE TU CONSIDERES COMME UNE VERITE ABSOLUE.
morale et education sont artificielles,l'une et l'autre sont le resultat d'une lecture inexacte de la vie.ex:la sexualite doit etre bridee parceque pas bonne(dixit la Rreligion)resultat,des etres frustres, maladifs et deviants.ex:la societe doit etre menee par une elite et non par une pluralite,resultat, la societe ressemble a une pyramide, beaucoup de gens en bas sans pouvoirs, et qq uns en haut, au sommet qui font pratiquement ce que bon leur semble.resultat,desinteret ,frustrations,agitation sociale,violence de la part de ceux que personne n'ecoute.etc,etc,tous les volets de la vie forces d'entrer dans le corset social pourraient y passer.si tu trouves tout ceci parfait, tu me fais vraiment peur.
Auteur : IIuowolus
Date : 05 déc.06, 01:16
Message :
xav a écrit :Faut-il encore faire la différence entre dire non à ses pulsions / instincts et la frustration.
mais les frustration naissent des pulsion et des instinct refouler.
Donc y'as pas vraiment un grandes différences à part quand tu doit les exprimé à quelqu'un c'est là qu'il te faut des mots...
Il ne s'agit pas de refouler, mais de faire un travail avec sa conscience sur la maîtrise de soi. Dire non en connaissance de cause se n'est pas se frustrer. Le propre de la frustration c'est que c'est inconscient. Le frustré n'a pas dit non consciemment.
Ouais ça c'est la première étape d'abords on éduque, mais aprés
on casse cette éducation parce qu'elle n'est jamais parfaites...

Prends la sagesse asiatique, d'abords t'apprends un art martiaux pendant des années, jusqu'à qu'il deviennent parfait et après si tu veux continuer à avancé sur la maitrise de soi, tu apprends la danse de l'homme bourré,
l'art martials le plus puissant qui soit, mais pour ça tu doit apprendre à te laisser aller, c'est pour ça qu'aprés des années de maitrise de soi, y'as qu'en bourrant la gueule de l'initié qu'on peut lui faire prendre conscience de l'important de la fluidité, un terme aussi repris et utilisé comme la buts et idéale en psychologie....

Pour moi le pédophile c'est par excellence la personne qui est dominée par ses instinct. Chaque homme doit posséder une maîtrise de soi, et cette maîtrise elle ne passe que par l'exercice de notre liberté en connaissance de cause.
Ouais mais tu prends le cas extrêmes pour lui c'est déjà trop tard ça fait des années qu'il refoule ses insctints
le plus souvent du à son propre viol, donc c'est pas qu'il est incapable de gérée c'est instinct c'est qu'à force des les refouler il le domine.
Donc on retourne sur l'idée qu'il aurait du d'instinct sortie la haine de son agresseur plutôt que de le faire 30 ans plus tards sur un divan de psy dans un univers cacérales...
Et cette liberté pose des choix par des ouis et des nons, jamais par des peut-être.
Non ça c'est l'instinct de tout vouloir contrôler dans la vie c'est toujours peux-être rien n'est défini de manière certain à l'avance, c'est pour ça que les gens reste scotcher derrière la TV alors qu'eux mêm consisdère les programmes comme de la merde...

En psychologie de l'enfant, on sait qu'il a franchit un cap quand il peut die NON, JE.
Ouais mais on a vu que tu places cette notion trés tards alors qu'en psychologie on la place dans la première années qui suit ça naissance
Chez Freud
les pulsions c'est le CA
soi-même c'est le MOI
et l'éducation des parents et autre c'est le SURMOI
T'as un vision trés simpliste de la pensée de freud, qui lui passait tout sa thérorie sur les mot d'esprit "witz" lapsus et les réves qui sont tous des pulsion et qui ne parle pas au surmoi pour pour atteindre le Moi.
(dans ta théorie des hypestructures)
Le MOI est donc coincé entre le CA et le SURMOI, il doit petit à petit tout en intégrant sans frustration le SURMOI (rejetant et acceptant ce qu'il juge en conscience bon), gérer le MOI qui est pulsion en même temps de et de mort.
Bon je te suis plus, j'ai pas lu les même bouquin sur l'analyse que toi,
mais je te ferrais quand même remarque que d'abords tu place les pulsion dans le ça et maintenantn tu les place dans le moi...
Faudrais savoir... lol...;-)
Auteur : xav
Date : 05 déc.06, 11:05
Message : Je me suis trompé, le dernier MOI devrait être un CA comme tu l'as remarqué toi même.
Auteur : IIuowolus
Date : 05 déc.06, 11:20
Message : oui c'est celà...
Auteur : mickael__keul
Date : 05 déc.06, 23:26
Message : xav, je ne comprends pas bien ta position - lors de la chute de Cheausescu , as tu vu ces mouroirs ou s'entassaient des enfants handicapés et ,çà parce qu'ils ne pourraient jamais être productifs

Entends moi bien, je ne suis pour aucune sélection mais j'ai des amis qui ont un fils autiste profond - Cela a brisé leur couple et maintenant, il a des explosions de colère et a déjà envoyé 2 fois sa mère a l'hopital.
Elle doit avoir une 60aine maintenant et son fils 3à ans , voilà 30 ans que cette femme vit un calvaire, ne voit plus personne, fait ses courses lorsque son fils dort - Heureusement qu'ils avaient un peu d'argent de coté - sinon qu'aurait elle fait ??

Voilà, sans aucune contrainte d'ordre moral, si on avait pu, il y a 30 ans détecter, avant sa naissance, que cet enfant serait autiste profond , je veux dire en être certain a 100% , en ton âme et conscience, n'aurait il pas mieux valu avorter de cet enfant ??
Auteur : xav
Date : 05 déc.06, 23:36
Message : L'avortement est donc bien une solution de facilité.
Je comprends bien que c'est une souffrance, mais il n'y a rien à faire, je ne peux être d'accord avec ses pratiques.

A part ça, avez vous entendu parler du Téléthon en France. Il y a beaucoup de quetions éthiques pour le moment. Voici un article qui fait le point sur la situation. Si c'est trop confus pour vous j'agrémenterai cet article d'autres articles histoire que vous puissiez recituer l'histoire dans son contexte.
France : « Téléthon » et expérience sur les embryons, suite du dialogue
Une synthèse de presse de la fondation Lejeune
ROME, Mardi 5 décembre 2006 (ZENIT.org) – La synthèse de presse de la fondation Jérôme Lejeune (www.genethique.org) fait le point sur les derniers débats suscités autour de l’utilisation des fonds du « Téléthon » pour financer la recherche sur les embryons humains.

Le quotidien français « La Croix » consacre son cahier central "Science & Ethique" au « Téléthon », programmée pour les 8 et 9 décembre, et au débat qu'il suscite autour des expériences sur l'embryon et de la pratique du diagnostic préimplantatoire.

Dans une interview avec l'Association française contre les myopathies (AFM), La Croix revient sur la répartition des dons récoltés par le Téléthon, sur les avancées scientifiques détaillées dans un encadré par le Prof. Axel Kahn, sur le choix de l'AFM de financer la recherche sur l'embryon .

La question du diagnostic préimplantatoire est abordée à travers le témoignage d'une famille qui a fait ce choix. Un choix présenté comme non eugénique puisque c'est celui d'une famille, confrontée au handicap, qui se bat pour "donner la vie". Ainsi naîtra Joséphine "en pleine santé", commente le journal.

Sous le titre, "les catholiques n'appellent pas au boycott", le journal cite les prises de position des uns et des autres et met en exergue la phrase de Jean-Christophe Parisot : "Notre Seigneur nous demande du concret, un verre d'eau, une visite, un fauteuil électrique, et non des envolées lyrico-moralisantes"...

Hier soir, Jacques Chirac a estimé "compréhensible qu'il y ait des débats" et a rappelé que les recherches financées par le Téléthon étaient légales. Cette intervention du président de la République était prévue depuis quelques semaines à l'occasion des 20 ans du Téléthon.

"Téléthon, piège à dons" a titré pour sa part el quotidien « Libération ». Il dénonce vivement l'incontournable rendez-vous annuel qui "fait pleurer dans les chaumières et en profite pour nous faire les poches en loucedé".

Analyste des médias à l'université de Louvain (Belgique), Marc Lits regrette que le Téléthon "joue sur l'exhibition des enfants malades". Atteint de la polio et en fauteuil depuis 43 ans, André Jas s'insurge contre cette pratique : "mettre les handicapés sous un compteur à fric, ça nous ôte toute dignité, on passe pour des mendiants. Dès que ça s'arrête de monter, on fait venir les petits myopathes". Bien que Laurence Tiennot-Herment, présidente de l'Association française contre les myopathies (AFM), s'en défende : "on ne fait pas de misérabilisme", pour Libération : "le Téléthon et les émissions caritatives en général tirent sur la corde sensible, avec force émouvants défilés d'enfants malades". Et les journalistes de conclure : "le Téléthon c'est avant tout de la télé qui se barde de bons sentiments pour faire avaler la pire daube en boîte".

Pour sa part, Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune, se félicite du "vrai débat", qualifié d'"essentiel" par Mgr di Falco, évêque de Gap, suscité par la polémique sur le Téléthon et rendu possible par les médias.

D'aucuns diront que le débat n'a pas lieu d'être puisque, votée en 2004, la loi de bioéthique l'a clos. Pour Jean-Marie Le Méné, non seulement le débat n'a jamais eu lieu car la loi de 2004 a été votée "dans un silence assourdissant" comme le regrettait Mgr Barbarin, mais aussi, "il n'est pas interdit de penser que ce que la loi autorise n'est pas parfait". L'archevêque de Lyon l'a répété sur les ondes d'Europe 1, "ce n'est pas parce que c'est légal que c'est moral".

En soulignant "la grande et légitime diversité des prises de position", Jean-Marie Le Méné note que chacun reconnaît le problème éthique posé par certaines recherches financées par le Téléthon. Ainsi, même Didier Sicard, président du Comité consultatif national d'éthique (CCNE), veut prévenir des risques de "l'excès des promesses thérapeutiques, de l'avenir des recherches en cours financées par les dons, du développement du diagnostic préimplantatoire (DPI) et de l'instrumentalisation de l'embryon humain". L'hebdomadaire La Vie en dénonçant la logique du "donnez et taisez-vous", juge dangereux de "renvoyer les convictions au placard".

Pour le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, "se battre pour le soin et la guérison, c'est pas tout à fait pareil que se mettre à trier les embryons, à les détruire et les utiliser comme si c'étaient des choses". Dans Valeurs Actuelles, une lectrice s'interroge : "Pour moi, ancienne pupille de la nation (mon père étant décédé des suites de déportation), certaines recherches sont tout aussi inacceptables que les expérimentations humaines entreprises dans les camps par des médecins. (...) Pourquoi ne fait-on pas savoir que les cellules souches du cordon sont tout aussi intéressantes pour la recherche que les cellules des embryons (...) ? Si les embryons humains n'ont pas droit au même respect qu'un être humain déjà né, comment peut-on s'étonner que certains adultes ne respectent plus la vie d'un jeune enfant ? (...) Comment voulez-vous que les enfants soient bien dans leur peau quand ils découvrent que seul "un projet parental" donne le statut de futur être humain ? (...) Si nous perdons de vue qu'un enfant a droit à avoir des parents (...), mais qu'aucun adulte n'a de droit à l'enfant, nous abandonnons notre spécificité d'êtres pensants".

Pour sortir de la crise, des voix se sont élevées comme celles de Jean-Christophe Parisot qui propose un "fléchage des dons" ou Mgr Dubost, évêque d'Evry, qui appelle au dialogue ou encore La Vie qui demande de renoncer à financer la recherche sur l'embryon. Paul, ancien organisateur du Téléthon en province, a lui finalement renoncé à y participer.

© genethique.org
ZF06120510

Auteur : xav
Date : 05 déc.06, 23:37
Message : L'avortement est donc bien une solution de facilité.
Je comprends bien que c'est une souffrance, mais il n'y a rien à faire, je ne peux être d'accord avec ses pratiques.

A part ça, avez vous entendu parler du Téléthon en France. Il y a beaucoup de quetions éthiques pour le moment. Voici un article qui fait le point sur la situation. Si c'est trop confus pour vous j'agrémenterai cet article d'autres articles histoire que vous puissiez recituer l'histoire dans son contexte.
France : « Téléthon » et expérience sur les embryons, suite du dialogue
Une synthèse de presse de la fondation Lejeune
ROME, Mardi 5 décembre 2006 (ZENIT.org) – La synthèse de presse de la fondation Jérôme Lejeune (www.genethique.org) fait le point sur les derniers débats suscités autour de l’utilisation des fonds du « Téléthon » pour financer la recherche sur les embryons humains.

Le quotidien français « La Croix » consacre son cahier central "Science & Ethique" au « Téléthon », programmée pour les 8 et 9 décembre, et au débat qu'il suscite autour des expériences sur l'embryon et de la pratique du diagnostic préimplantatoire.

Dans une interview avec l'Association française contre les myopathies (AFM), La Croix revient sur la répartition des dons récoltés par le Téléthon, sur les avancées scientifiques détaillées dans un encadré par le Prof. Axel Kahn, sur le choix de l'AFM de financer la recherche sur l'embryon .

La question du diagnostic préimplantatoire est abordée à travers le témoignage d'une famille qui a fait ce choix. Un choix présenté comme non eugénique puisque c'est celui d'une famille, confrontée au handicap, qui se bat pour "donner la vie". Ainsi naîtra Joséphine "en pleine santé", commente le journal.

Sous le titre, "les catholiques n'appellent pas au boycott", le journal cite les prises de position des uns et des autres et met en exergue la phrase de Jean-Christophe Parisot : "Notre Seigneur nous demande du concret, un verre d'eau, une visite, un fauteuil électrique, et non des envolées lyrico-moralisantes"...

Hier soir, Jacques Chirac a estimé "compréhensible qu'il y ait des débats" et a rappelé que les recherches financées par le Téléthon étaient légales. Cette intervention du président de la République était prévue depuis quelques semaines à l'occasion des 20 ans du Téléthon.

"Téléthon, piège à dons" a titré pour sa part el quotidien « Libération ». Il dénonce vivement l'incontournable rendez-vous annuel qui "fait pleurer dans les chaumières et en profite pour nous faire les poches en loucedé".

Analyste des médias à l'université de Louvain (Belgique), Marc Lits regrette que le Téléthon "joue sur l'exhibition des enfants malades". Atteint de la polio et en fauteuil depuis 43 ans, André Jas s'insurge contre cette pratique : "mettre les handicapés sous un compteur à fric, ça nous ôte toute dignité, on passe pour des mendiants. Dès que ça s'arrête de monter, on fait venir les petits myopathes". Bien que Laurence Tiennot-Herment, présidente de l'Association française contre les myopathies (AFM), s'en défende : "on ne fait pas de misérabilisme", pour Libération : "le Téléthon et les émissions caritatives en général tirent sur la corde sensible, avec force émouvants défilés d'enfants malades". Et les journalistes de conclure : "le Téléthon c'est avant tout de la télé qui se barde de bons sentiments pour faire avaler la pire daube en boîte".

Pour sa part, Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune, se félicite du "vrai débat", qualifié d'"essentiel" par Mgr di Falco, évêque de Gap, suscité par la polémique sur le Téléthon et rendu possible par les médias.

D'aucuns diront que le débat n'a pas lieu d'être puisque, votée en 2004, la loi de bioéthique l'a clos. Pour Jean-Marie Le Méné, non seulement le débat n'a jamais eu lieu car la loi de 2004 a été votée "dans un silence assourdissant" comme le regrettait Mgr Barbarin, mais aussi, "il n'est pas interdit de penser que ce que la loi autorise n'est pas parfait". L'archevêque de Lyon l'a répété sur les ondes d'Europe 1, "ce n'est pas parce que c'est légal que c'est moral".

En soulignant "la grande et légitime diversité des prises de position", Jean-Marie Le Méné note que chacun reconnaît le problème éthique posé par certaines recherches financées par le Téléthon. Ainsi, même Didier Sicard, président du Comité consultatif national d'éthique (CCNE), veut prévenir des risques de "l'excès des promesses thérapeutiques, de l'avenir des recherches en cours financées par les dons, du développement du diagnostic préimplantatoire (DPI) et de l'instrumentalisation de l'embryon humain". L'hebdomadaire La Vie en dénonçant la logique du "donnez et taisez-vous", juge dangereux de "renvoyer les convictions au placard".

Pour le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, "se battre pour le soin et la guérison, c'est pas tout à fait pareil que se mettre à trier les embryons, à les détruire et les utiliser comme si c'étaient des choses". Dans Valeurs Actuelles, une lectrice s'interroge : "Pour moi, ancienne pupille de la nation (mon père étant décédé des suites de déportation), certaines recherches sont tout aussi inacceptables que les expérimentations humaines entreprises dans les camps par des médecins. (...) Pourquoi ne fait-on pas savoir que les cellules souches du cordon sont tout aussi intéressantes pour la recherche que les cellules des embryons (...) ? Si les embryons humains n'ont pas droit au même respect qu'un être humain déjà né, comment peut-on s'étonner que certains adultes ne respectent plus la vie d'un jeune enfant ? (...) Comment voulez-vous que les enfants soient bien dans leur peau quand ils découvrent que seul "un projet parental" donne le statut de futur être humain ? (...) Si nous perdons de vue qu'un enfant a droit à avoir des parents (...), mais qu'aucun adulte n'a de droit à l'enfant, nous abandonnons notre spécificité d'êtres pensants".

Pour sortir de la crise, des voix se sont élevées comme celles de Jean-Christophe Parisot qui propose un "fléchage des dons" ou Mgr Dubost, évêque d'Evry, qui appelle au dialogue ou encore La Vie qui demande de renoncer à financer la recherche sur l'embryon. Paul, ancien organisateur du Téléthon en province, a lui finalement renoncé à y participer.

© genethique.org
ZF06120510

Auteur : mickael__keul
Date : 06 déc.06, 02:48
Message : donc, mettre au monde un "etre", pace que je ne peux pas appeller ca un humain" qui porte toujopurs des couches a 30 ans, qui tape sa mère, qui ne peut pas se laver ni se nourrir seul qui a le mental d'un bébé d'un an

Son père st parti , sa mère a vieilli de ressemble a une petite vieille de 80 ans alors qu'elle en a 20 de moins
Deux vies foutues - tu trouves que ca vaut le coup ??
C'est ca la charité chrétienne ??
Auteur : Simplement moi
Date : 06 déc.06, 03:38
Message :
mickael__keul a écrit : C'est ca la charité chrétienne ??
La charité bien entendue... commence par soi même.
2267 L’enseignement traditionnel de l’Eglise n’exclut pas, quand l’identité et la responsabilité du coupable sont pleinement vérifiées, le recours à la peine de mort, si celle-ci est l’unique moyen praticable pour protéger efficacement de l’injuste agresseur la vie d’êtres humains.
Double language ?

http://www.vatican.va/archive/FRA0013/_P7U.HTM#LF

La peine de mort est abolie en France pourtant...
Auteur : xav
Date : 06 déc.06, 11:51
Message :
Simplement moi a écrit : La charité bien entendue... commence par soi même.
Double language ?

http://www.vatican.va/archive/FRA0013/_P7U.HTM#LF

La peine de mort est abolie en France pourtant...
Et comme aujourd'hui nous possédons d'autres moyens que la peie de mort, elle est devenue désuette. Il n'y a pas de double langage. Le texte est clair. Les USA sont donc en contradiction avec le CEC sur ce point.
Auteur : Simplement moi
Date : 06 déc.06, 12:03
Message :
xav a écrit :
Et comme aujourd'hui nous possédons d'autres moyens que la peie de mort, elle est devenue désuette. Il n'y a pas de double langage. Le texte est clair. Les USA sont donc en contradiction avec le CEC sur ce point.
Eh bien comme aujourd'hui nous avons d'autres moyens pour ne pas mettre au monde des bébés malheureux, c'est tout aussi désuet que de critiquer le préservatif, l'IVG et la pilulle.

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