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Auteur : Nickie
Date : 10 avr.04, 17:54
Message : Humanae Vitae
ENCYCLIQUE DE
PAUL VI
SUR LA RÉGULATION DES NAISSANCES
I. ASPECTS NOUVEAUX DU PROBLÈME ET COMPÉTENCE DU MAGISTÈRE
1. La transmission de la vie
Le très grave devoir de transmettre la vie humaine, qui fait des époux les libres et responsables collaborateurs du Créateur, a toujours été pour ceux-ci source de grandes joies, accompagnées cependant parfois de bien des difficultés et des peines.
En tout temps, l'accomplissement de ce devoir a posé à la conscience des époux de sérieux problèmes; mais l'évolution récente de la société a entraîné des mutations telles, que de nouvelles questions se sont posées: questions que l'Église ne pouvait ignorer, en un domaine qui touche de si près à la vie et au bonheur des hommes.
2. Nouvelles données du problème
Les changements survenus sont effectivement notables et de plusieurs sortes. Il s'agit tout d'abord du rapide développement démographique. Beaucoup manifestent la crainte que la population mondiale n'augmente plus vite que les ressources à sa disposition; il s'ensuit une inquiétude croissante pour bien des familles et pour des peuples en voie de développement, et grande est la tentation pour les autorités d'opposer à ce péril des mesures radicales. En outre, les conditions de travail et de logement, comme aussi les exigences accrues, dans le domaine
économique et dans celui de l'éducation, rendent souvent difficile aujourd'hui la tâche d'élever convenablement un grand nombre d'enfants.
On assiste aussi à un changement, tant dans la façon de considérer la personne de la femme et sa place dans la société, que dans la valeur à attribuer à l'amour conjugal dans le mariage, comme aussi dans la manière d'apprécier la signification des actes conjugaux par rapport à cet amour.
Enfin et surtout, l'homme a accompli d'étonnants progrès dans la maîtrise et l'organisation rationnelle des forces de la nature, au point qu'il tend à étendre cette maîtrise à son être lui-même pris dans son ensemble, au corps, à la vie physique, à la vie sociale et jusqu'aux lois qui règlent la transmission de la vie.
Un tel état de choses fait naître de nouvelles questions. Étant données les conditions de la vie moderne, étant donnée la signification des relations conjugales pour l'harmonie entre les époux et pour leur fidélité mutuelle, n'y aurait-il pas lieu de réviser les règles morales jusqu'ici en vigueur, surtout si l'on considère qu'elles ne peuvent être observées sans des sacrifices parfois héroïques ?
Étendant à ce domaine l'application du principe dit "de totalité", ne pourrait-on admettre que l'intention d'une fécondité moins abondante, mais plus rationalisée, transforme l'intervention matériellement stérilisante en un licite et sage contrôle des naissances ? Ne pourrait-on admettre, en d'autres termes, que la finalité de procréation concerne l'ensemble de la vie conjugale, plutôt que chacun de ses actes ?
On demande encore si, étant donné le sens accru de responsabilité de l'homme moderne, le moment n'est pas venu pour lui de confier à sa raison et à sa volonté, plutôt qu'aux rythmes biologiques de son organisme, le soin de régler la natalité.
3. Compétence du magistère
De telles questions exigeaient du magistère de l'Église une réflexion nouvelle et approfondie sur les principes de la doctrine morale du mariage: doctrine fondée sur la loi naturelle, éclairée et enrichie par la révélation divine.
Aucun fidèle ne voudra nier qu'il appartient au magistère de l'Église d'interpréter aussi la loi morale naturelle. Il est incontestable, en effet, comme l'ont plusieurs fois déclaré Nos Prédécesseurs (1), que Jésus Christ, en communiquant à Pierre et aux apôtres sa divine autorité, et en les envoyant enseigner ses commandements à toutes les nations (2), les constituait gardiens et interprètes authentiques de toute la loi morale: non seulement de la loi évangélique, mais encore de la loi naturelle, expression elle aussi de la volonté de Dieu, et dont l'observation fidèle est également nécessaire au salut (3).
Conformément à cette mission qui est la sienne, l'Église a toujours donné -- et avec plus d'ampleur à l'époque récente -- un enseignement cohérent, tant sur la nature du mariage que sur le juste usage des droits conjugaux et sur les devoirs des époux (4).
4. Études spéciales
La conscience de cette même mission Nous amena à confirmer et à élargir la commission d'étude que Notre Prédécesseur Jean XXIII, de vénérée mémoire, avait instituée en mars 1963. Cette commission qui comprenait, outre plusieurs spécialistes des différentes disciplines concernées, également des couples, avait pour but de recueillir des avis sur les nouvelles questions relatives à la vie conjugale, et en particulier celle de la régulation de la natalité, et de fournir d'opportuns éléments d'information, pour que le magistère pût donner, à l'attente non
seulement des fidèles, mais de l'opinion publique mondiale, une réponse adéquate (5).
Les travaux de ces experts, complétés par les jugements et conseils que Nous fournirent, soit spontanément, soit sur demande expresse, bon nombre de Nos frères dans l'épiscopat, Nous ont permis de mieux mesurer tous les aspects de cette question complexe. Aussi exprimons-Nous à tous de grand cœur Notre vive gratitude.
5. La réponse du magistère
Les conclusions auxquelles était parvenue la commission ne pouvaient toutefois être considérées par Nous comme définitives, ni Nous dispenser d'examiner personnellement ce grave problème, entre autres parce que le plein accord n'avait pas été réalisé au sein de la commission sur les règles morales à proposer; et surtout parce qu'étaient apparus certains critères de solutions qui s'écartaient de la doctrine morale sur le mariage proposée avec une constante fermeté par le magistère de l'Église.
C'est pourquoi, ayant attentivement examiné la documentation qui Nous a été soumise, après de mûres réflexions et des prières assidues, Nous allons maintenant, en vertu du mandat que le Christ Nous a confié, donner notre réponse à ces graves questions.
II. PRINCIPES DOCTRINAUX
6. Une vision globale de l'homme
Comme tout autre problème concernant la vie humaine, le problème de la natalité doit être considéré, au-delà des perspectives partielles -- qu'elles soient d'ordre biologique ou psychologique, démographique ou sociologique -- dans la lumière d'une vision intégrale de l'homme et de sa vocation, non seulement naturelle et terrestre, mais aussi surnaturelle et éternelle. Et puisque, dans leur tentative de justifier les méthodes artificielles de contrôle des naissances, beaucoup ont fait appel aux exigences soit de l'amour conjugal, soit d'une "paternité responsable", il convient de bien préciser la vraie conception de ces deux grandes réalités de la vie matrimoniale, en Nous référant principalement à ce qui a été récemment exposé à ce sujet, d'une manière hautement autorisée, par le Deuxième Concile du Vatican, dans la Constitution pastorale Gaudium et Spes.
7. L'amour conjugal
L'amour conjugal révèle sa vraie nature et sa vraie noblesse quand on le considère dans sa source suprême, Dieu, qui est Amour (6), "le Père de qui toute paternité tire son nom, au ciel et sur la terre (7)".
Le mariage n'est donc pas l'effet du hasard ou un produit de l'évolution de forces naturelles inconscientes: c'est une sage institution du Créateur pour réaliser dans l'humanité son dessein d'amour. Par le moyen de la donation personnelle réciproque, qui leur est propre et exclusive, les époux tendent à la communion de leurs êtres en vue d'un mutuel perfectionnement personnel pour collaborer avec Dieu à la génération et à l'éducation de nouvelles vies.
De plus, pour les baptisés, le mariage revêt la dignité de signe sacramentel de la grâce, en tant qu'il représente. l'union du Christ et de l'Église.
8. Ses caractéristiques
Dans cette lumière apparaissent clairement les notes et les exigences caractéristiques de l'amour conjugal, dont il est souverainement important d'avoir une idée exacte.
C'est avant tout un amour pleinement humain, c'est-à-dire à la fois sensible et spirituel. Ce n'est donc pas un simple transport d'instinct et de sentiment, mais aussi et surtout un acte de la volonté libre, destiné à se maintenir et à grandir à travers les joies et les douleurs de la vie quotidienne, de sorte que les époux deviennent un seul cœur et une seule âme et atteignent ensemble leur perfection humaine.
C'est ensuite un amour total, c'est-à-dire une forme toute spéciale d'amitié personnelle, par laquelle les époux partagent généreusement toutes choses, sans réserves indues ni calculs égoïstes. Qui aime vraiment son conjoint ne l'aime pas seulement pour ce qu'il reçoit de lui, mais pour lui-même, heureux de pouvoir l'enrichir du don de soi.
C'est encore un amour fidèle et exclusif jusqu'à la mort. C'est bien ainsi, en effet, que le conçoivent l'époux et l'épouse le jour où ils assument librement et en pleine conscience l'engagement du lien matrimonial. Fidélité qui peut parfois être difficile, mais qui est toujours possible et toujours noble et méritoire, nul ne peut le nier. L'exemple de tant d'époux à travers les siècles prouve non seulement qu'elle est conforme à la nature du mariage, mais encore qu'elle est source de bonheur profond et durable.
C'est enfin un amour fécond, qui ne s'épuise pas dans la communion entre époux, mais qui est destiné à se continuer en suscitant de nouvelles vies. "Le mariage et l'amour conjugal sont ordonnés par leur nature à la procréation et à l'éducation des enfants. De fait les enfants sont le don le plus excellent du mariage et ils contribuent grandement au bien des parents eux-mêmes (8)".
9. La paternité responsable
L'amour conjugal exige donc des époux une conscience de leur mission de "paternité responsable", sur laquelle, à bon droit, on insiste tant aujourd'hui, et qui doit, elle aussi, être exactement comprise. Elle est à considérer sous divers aspects légitimes et liés entre eux.
Par rapport aux processus biologiques, la paternité responsable signifie connaissance et respect de leurs fonctions: l'intelligence découvre, dans le pouvoir de donner la vie, des lois biologiques qui font partie de la personne humaine (9).
Par rapport aux tendances de l'instinct et des passions, la paternité responsable signifie la nécessaire maîtrise que la raison et la volonté doivent exercer sur elles.
Par rapport aux conditions physiques, économiques, psychologiques et sociales, la paternité responsable s'exerce soit par la détermination réfléchie et généreuse de faire grandir une famille nombreuse, soit par la décision, prise pour de graves motifs et dans le respect de la loi morale, d'éviter temporairement ou même pour un temps indéterminé une nouvelle naissance.
La paternité responsable comporte encore et surtout un plus profond rapport avec l'ordre moral objectif, établi par Dieu, et dont la conscience droite est la fidèle interprète. L'exercice responsable de la paternité implique donc que les conjoints reconnaissent pleinement leurs devoirs envers Dieu, envers eux-mêmes, envers la famille et envers la société, dans une juste hiérarchie des valeurs. Dans la tâche de transmettre la vie, ils ne sont par conséquent pas libres de procéder à leur guise, comme s'ils pouvaient déterminer de façon entièrement autonome les voies honnêtes à suivre, mais ils doivent conformer leur conduite à l'intention créatrice de Dieu, exprimée dans la nature même du mariage et de ses actes, et manifestée par l'enseignement constant de l'Église (10).
10. Respecter la nature et les finalités de l'acte matrimonial
Ces actes, par lesquels les époux s'unissent dans une chaste intimité, et par le moyen desquels se transmet la vie humaine, sont, comme l'a rappelé le Concile, "honnêtes et dignes (11)", et ils ne cessent pas d'être légitimes si, pour des causes indépendantes de la volonté des conjoints, on prévoit qu'ils seront inféconds: ils restent en effet ordonnés à exprimer et à consolider leur union. De fait, comme l'expérience l'atteste, chaque rencontre conjugale n'engendre pas une nouvelle vie. Dieu a sagement fixé des lois et des rythmes naturels de fécondité, qui espacent déjà eux-mêmes la succession des naissances. Mais l'Église, rappelant les hommes à l'observation de la loi naturelle, interprétée par sa constante doctrine, enseigne que tout acte matrimonial doit rester ouvert à la transmission de la vie (12).
11. Deux aspects indissociables: union et procréation
Cette doctrine, plusieurs fois exposée par le magistère, est fondée sur le lien indissoluble, que Dieu a voulu et que l'homme ne peut rompre de son initiative, entre les deux significations de l'acte conjugal: union et procréation. En effet, par sa structure intime, l'acte conjugal, en même temps qu'il unit profondément les époux, les rend aptes à la génération de nouvelles vies, selon des lois inscrites dans l'être même de l'homme et de la femme. C'est en sauvegardant ces deux aspects essentiels, union et procréation, que l'acte conjugal conserve intégralement le sens mutuel et véritable amour et son ordination à la très haute vocation de l'homme à la paternité. Nous pensons que les hommes de notre temps sont particulièrement en mesure de comprendre le caractère profondément raisonnable et humain de ce principe fondamental.
12. Fidélité au dessein de Dieu
On remarque justement, en effet, qu'un acte conjugal imposé au conjoint sans égard à ses conditions et à ses légitimes désirs, n'est pas un véritable acte d'amour et contredit par conséquent une exigence de bon ordre moral dans les rapports entre époux. De même, qui réfléchit bien devra reconnaître aussi qu'un acte d'amour mutuel qui porterait atteinte à la disponibilité à transmettre la vie, que le Créateur a attachée à cet acte selon des lois particulières, est en contradiction avec le dessein constitutif du mariage et avec la volonté de l'Auteur de la vie. User de ce don en détruisant, fût-ce partiellement, sa signification et sa finalité, c'est contredire à la nature de l'homme comme à celle de la femme et de leur rapport le plus intime, c'est donc contredire aussi au plan de Dieu et à sa volonté. Au contraire, user du don de l'amour conjugal en respectant les lois du processus de la génération, c'est reconnaître que nous ne sommes pas les maîtres des sources de la vie humaine, mais plutôt les ministres du dessein établi par le Créateur. De même, en effet, que l'homme n'a pas sur son corps en général un pouvoir illimité, de même il ne l'a pas, pour une raison particulière, sur ses facultés de génération en tant que telles, à cause de leur ordination intrinsèque à susciter la vie dont Dieu est le principe. "La vie humaine est sacrée, rappelait Jean XXIII; dès son origine, elle engage directement l'action créatrice de Dieu (13)."
13. Moyens illicites de régulation des naissances
En conformité avec ces points fondamentaux de la conception humaine et chrétienne du mariage, Nous devons encore une fois déclarer qu'est absolument à exclure, comme moyen licite de régulation des naissances, l'interruption directe du processus de génération déjà engagé, et surtout l'avortement directement voulu et procuré, même pour des raisons thérapeutiques (14).
Est pareillement à exclure, comme le magistère de l'Église l'a plusieurs fois déclaré, la stérilisation directe, qu'elle soit perpétuelle ou temporaire, tant chez l'homme que chez la femme (15).
Est exclue également toute action qui, soit en prévision de l'acte conjugal, soit dans son déroulement, soit dans le développement de ses conséquences naturelles, se proposerait comme but ou comme moyen de rendre impossible la procréation (16).
Et on ne peut invoquer comme raisons valables, pour justifier des actes conjugaux rendus intentionnellement inféconds, le moindre mal ou le fait que ces actes constitueraient un tout avec les actes féconds qui ont précédé ou qui suivront, et dont ils partageraient l'unique et identique bonté morale. En vérité, s'il est parfois licite de tolérer un moindre mal moral afin d'éviter un mal plus grand ou de promouvoir un bien plus grand (17), il n'est pas permis, même pour de très graves raisons, de faire le mal afin qu'il en résulte un bien (18), c'est-à-dire de prendre comme objet d'un acte positif de volonté ce qui est intrinsèquement un désordre et par conséquent une chose indigne de la personne humaine, même avec l'intention de sauvegarder ou de promouvoir des biens individuels, familiaux ou sociaux. C'est donc une erreur de penser qu'un acte conjugal rendu volontairement infécond, et par conséquent intrinsèquement déshonnête, puisse être rendu honnête par l'ensemble d'une vie conjugale féconde.
14. Licéité des moyens thérapeutiques
L'Église, en revanche, n'estime nullement illicite l'usage des moyens thérapeutiques vraiment nécessaires pour soigner les maladies de l'organisme, même si l'on prévoit qu'il résultera un empêchement à la procréation, pourvu que cet empêchement ne soit pas, pour quelque motif que ce soit, directement voulu (19).
15. Licéité du recours aux périodes infécondes
À cet enseignement de l'Église sur la morale conjugale, on objecte aujourd'hui, comme Nous l'observions plus haut, que c'est la prérogative de l'intelligence humaine de maîtriser les énergies offertes par la nature irrationnelle et de les orienter vers un but conforme au bien de l'homme. Or certains se demandent: dans le cas présent, n'est-il pas raisonnable, en bien des circonstances, de recourir au contrôle artificiel des naissances, si on obtient par là l'harmonie et la tranquillité du foyer et de meilleurs conditions pour l'éducation des enfants déjà nés ?
À cette question il faut répondre avec clarté: l'Église est la première à louer et à recommander l'intervention de l'intelligence dans une œuvre qui associe de si près la créature raisonnable à son Créateur, mais elle affirme que cela doit se faire dans le respect de l'ordre établi par Dieu. Si donc il existe, pour espacer les naissances, de sérieux motifs dus soit aux conditions physiques ou psychologiques des conjoints, soit à des circonstances extérieures, l'Église enseigne qu'il est alors permis de tenir compte des rythmes naturels, inhérents aux fonctions de la génération, pour user du mariage dans les seules périodes infécondes et régler ainsi la natalité sans porter atteinte aux principes moraux que Nous venons de rappeler (20).
L'Église est conséquente avec elle-même quand elle estime licite le recours aux périodes infécondes, alors qu'elle condamne comme toujours illicite l'usage des moyens directement contraires à la fécondation, même inspiré par des raisons qui peuvent paraître honnêtes et sérieuses. En réalité, il existe entre les deux cas une différence essentielle: dans le premier cas, les conjoints usent légitimement d'une disposition naturelle; dans l'autre cas ils empêchent le déroulement des processus naturels. Il est vrai que, dans l'un et l'autre cas, les conjoints s'accordent dans la volonté positive d'éviter l'enfant pour des raisons plausibles, en cherchant à avoir l'assurance qu'il ne viendra pas; mais il est vrai aussi que dans le premier cas seulement ils savent renoncer à l'usage du mariage dans les périodes fécondes quand, pour de justes motifs, la procréation n'est pas désirable, et en user dans les périodes agénésiques, comme manifestation d'affection et sauvegarde de mutuelle fidélité. Ce faisant, ils donnent la preuve d'un amour vraiment et intégralement honnête.
16. Graves conséquences des méthodes de régulation artificielle de la natalité
Les hommes droits pourront encore mieux se convaincre du bien-fondé de la doctrine de l'Église en ce domaine, s'ils veulent bien réfléchir aux conséquences des méthodes de régulation artificielle de la natalité.
Qu'ils considèrent d'abord quelle voie large et facile ils ouvriraient ainsi à l'infidélité conjugale et à l'abaissement général de la moralité. Il n'est pas besoin de beaucoup d'expérience pour connaître la faiblesse humaine et pour comprendre que les hommes -- les jeunes, en particulier, si vulnérables sur ce point -- ont besoin d'encouragement à être fidèles à la loi morale, et qu'il ne faut pas leur offrir quelque moyen facile pour en éluder l'observance. On peut craindre aussi que l'homme, en s'habituant à l'usage des pratiques anticonceptionnelles, ne finisse par perdre le respect de la femme et, sans plus se soucier de l'équilibre physique et psychologique de celle-ci, n'en vienne à la considérer comme un simple instrument de jouissance égoïste, et non plus comme sa compagne respectée et aimée.
Qu'on réfléchisse aussi à l'arme dangereuse que l'on viendrait à mettre ainsi aux mains d'autorités publiques peu soucieuses des exigences morales. Qui pourra reprocher à un gouvernement d'appliquer à la solution des problèmes de la collectivité ce qui serait reconnu permis aux conjoints pour la solution d'un problème familial ? Qui empêchera les gouvernants de favoriser et même d'imposer à leurs peuples, s'ils le jugeaient nécessaire, la méthode de contraception estimée par eux la plus efficace? Et ainsi les hommes, en voulant éviter les difficultés individuelles, familiales ou sociales que l'on rencontre dans l'observation de la loi divine, en arriveraient à laisser à la merci de l'intervention des autorités publiques le secteur le plus personnel et le plus réservé de l'intimité conjugale.
Si donc on ne veut pas abandonner à l'arbitraire des hommes la mission d'engendrer la vie, il faut nécessairement reconnaître les limites infranchissables au pouvoir de l'homme sur son corps et sur ses fonctions; limites que nul homme, qu'il soit simple particulier ou revêtu d'autorité, n'a le droit d'enfreindre. Et ces limites ne peuvent être déterminées que par le respect qui est dû à l'intégrité de l'organisme humain et de ses fonctions, selon les principes rappelés ci-dessus et selon la juste intelligence du "principe de totalité" exposé par Notre Prédécesseur Pie XII (21).
17. L'Église garante des authentiques valeurs humaines
On peut prévoir que cet enseignement ne sera peut-être pas facilement accueilli par tout le monde: trop de voix -- amplifiées par les moyens modernes de propagande --s'opposent à la voix de l'Église. Celle-ci, à vrai dire, ne s'étonne pas d'être, à la ressemblance de son divin Fondateur, un "signe de contradiction (22)" mais elle ne cesse pas pour autant de proclamer, avec une humble fermeté, toute la loi morale, tant naturelle qu'évangélique. Ce n'est pas elle qui a créé cette loi, elle ne saurait donc en être l'arbitre; elle en est seulement la dépositaire et l'interprète, sans pouvoir jamais déclarer licite une chose qui ne l'est pas à cause de son intime et immuable opposition au vrai bien de l'homme.
En défendant la morale conjugale dans son intégralité, l'Église sait qu'elle contribue à l'instauration d'une civilisation vraiment humaine; elle engage l'homme à ne pas abdiquer sa responsabilité pour s'en remettre aux moyens techniques; elle défend par là même la dignité des époux. Fidèle à l'enseignement comme à l'exemple du Sauveur, elle se montre l'amie sincère et désintéressée des hommes, qu'elle veut aider, dès leur cheminement terrestre, "à participer en fils à la vie du Dieu vivant, Père de tous les hommes (23).
À suivre/...
Auteur : Nickie
Date : 10 avr.04, 17:58
Message : III. DIRECTIVES PASTORALES
18. L'Église "Mater et Magistra"
Notre parole ne serait pas l'expression adéquate de la pensée et de la sollicitude de l'Église, Mère et Maîtresse de toutes les nations, si, après avoir rappelé les hommes à l'observance et au respect de la loi divine au sujet du mariage, elle ne les encourageait pas dans la voie d'une honnête régulation de la natalité, même au milieu des difficiles conditions qu'éprouvent aujourd'hui les familles et les peuples. L'Église, en effet, ne peut avoir, vis-à-vis des hommes, une conduite différente de celle du Rédempteur: elle connaît leurs faiblesses, elle a compassion de la foule, elle accueille les pécheurs; mais elle ne peut renoncer à enseigner la loi, qui est en réalité celle d'une vie humaine rendue à sa vérité originelle et conduite par l'esprit de Dieu (24).
19. Possibilité de l'observance de la loi divine
La doctrine de l'Église sur la régulation des naissances, qui promulgue la loi divine, pourra apparaître à beaucoup difficile, pour ne pas dire impossible à mettre en pratique. Et certes, comme toutes les réalités grandes et bienfaisantes, cette loi requiert une sérieuse application et beaucoup d'efforts, individuels, familiaux et sociaux. On peut même dire qu'elle ne serait pas observable sans l'aide de Dieu, qui soutient et fortifie la bonne volonté des hommes. Mais si l'on réfléchit bien, on ne peut pas ne pas voir que ces efforts sont ennoblissants pour l'homme et bienfaisants pour la communauté humaine.
20. Maîtrise de soi
Une pratique honnête de régulation de la natalité exige avant tout des époux qu'ils acquièrent et possèdent de solides convictions sur les vraies valeurs de la vie et de la famille et qu'ils tendent à acquérir une parfaite possession d'eux-mêmes. La maîtrise de l'instinct par la raison et la libre volonté, impose sans nul doute une ascèse, pour que les manifestations affectives de la vie conjugale soient dûment réglées, en particulier pour l'observance de la continence périodique. Mais cette discipline, propre à la pureté des époux, bien loin de nuire à l'amour conjugal, lui confère au contraire une plus haute valeur humaine. Elle exige un effort continuel, mais grâce à son influence bienfaisante, les conjoints développent intégralement leur personnalité, en s'enrichissant de valeurs spirituelles; elle apporte à la vie familiale des fruits de sérénité et de paix, et elle facilite la solution d'autres problèmes; elle favorise l'attention à l'autre conjoint, aide les époux à bannir l'égoïsme, ennemi du véritable amour, et approfondit leur sens de responsabilité. Les parents acquièrent par là la capacité d'une influence plus profonde et plus efficace pour l'éducation des enfants; l'enfance et la jeunesse grandissent dans la juste estime des valeurs humaines et dans le développement serein et harmonieux de leurs facultés spirituelles et sensibles.
21. Créer un climat favorable à la chasteté
Nous voulons à cette occasion rappeler l'attention des éducateurs et de tous ceux qui ont des tâches de responsabilité pour le bien commun de la société, sur la nécessité de créer un climat favorable à l'éducation de la chasteté, c'est-à-dire au triomphe de la saine liberté sur la licence par le respect de l'ordre moral.
Tout ce qui, dans les moyens modernes de communication sociale, porte à l'excitation des sens, au dérèglement des mœurs, comme aussi toute forme de pornographie ou de spectacles licencieux, doit provoquer la franche et unanime réaction de toutes les personnes soucieuses du progrès de la civilisation et de la défense des biens suprêmes de l'esprit humain. Et c'est en vain qu'on chercherait à justifier ces dépravations par de prétendues exigences artistiques ou scientifiques (25), ou à tirer argument de la liberté laissée en ce domaine par les autorités publiques.
22. Appel aux pouvoirs publics
Aux gouvernants, qui sont les principaux responsables du bien commun et qui peuvent tant pour la sauvegarde des valeurs morales, Nous disons: ne laissez pas se dégrader la moralité de vos peuples; n'acceptez pas que s'introduisent, par voir légale, dans cette cellule fondamentale de la société qu'est la famille, des pratiques contraires à la loi naturelle et divine. Tout autre est la voie par laquelle les pouvoirs publics peuvent et doivent contribuer à la solution du problème démographique: c'est la voie d'une prévoyante politique familiale, d'une sage éducation des peuples, respectueuse de la loi morale et de la liberté des citoyens.
Nous sommes bien conscients des graves difficultés dans lesquelles se trouvent les pouvoirs publics à cet égard, spécialement dans les pays en voie de développement. À leurs légitimes préoccupations, Nous avons consacré Notre encyclique Populorum Progressio. Mais avec Notre Prédécesseur Jean XXIII Nous répétons: "Ces difficultés ne doivent pas être résolues par le recours à des méthodes et à des moyens qui sont indignes de l'homme, et qui ne trouvent leur explication que dans une conception purement matérialiste de l'homme lui-même et de sa vie. La vraie solution se trouve seulement dans le développement économique et dans le progrès social, qui respectent et promeuvent les vraies valeurs humaines, individuelles et sociales (26)." Et l'on ne saurait, sans une grave injustice, rendre la divine Providence responsable de ce qui dépendrait au contraire d'un défaut de sagesse de gouvernement, d'un sens insuffisant de la justice sociale, d'un accaparement égoïste, ou encore d'une blâmable indolence à affronter les efforts et les sacrifices nécessaires pour assurer l'élévation du niveau de vie d'un peuple et de tous ses enfants (27).
Que tous les pouvoirs responsables -- comme certains le font déjà si louablement -- renouvellent généreusement leurs efforts. Et que l'entraide ne cesse de s'amplifier entre tous les membres de la grande famille humaine: c'est un champ d'action presque illimité qui s'ouvre là à l'activité des grandes organisations internationales.
23. Aux hommes de science
Nous voulons maintenant exprimer Nos encouragements aux hommes de science, qui "peuvent beaucoup pour la cause du mariage et de la famille et pour la paix des consciences si, par l'apport convergent de leurs études, ils s'appliquent à tirer davantage au clair les diverses conditions favorisant une saine régulation de la procréation humaine (28)". Il est souhaitable, en particulier, que selon le vœu déjà formulé par Pie XII, la science médicale réussisse à donner une base suffisamment sûre à une régulation des naissances fondée sur l'observation des rythmes naturels (29). Ainsi les hommes de science, et en particulier les chercheurs catholiques, contribueront à démontrer par les faits que, comme l'Église l'enseigne, "il ne peut y avoir de véritable contradiction entre les lois divines qui règlent la transmission de la vie et celles qui favorisent un authentique amour conjugal (30)".
24. Aux époux chrétiens
Et maintenant Notre parole s'adresse plus directement à Nos fils, particulièrement à ceux que Dieu appelle à le servir dans le mariage. L'Église, en même temps qu'elle enseigne les exigences imprescriptibles de la loi divine, annonce le salut et ouvre par les sacrements les voies de la grâce, laquelle fait de l'homme une nouvelle créature, capable de répondre dans l'amour et dans la vraie liberté au dessein de son Créateur et Sauveur, et de trouver doux le joug du Christ (31).
Que les époux chrétiens, dociles à sa voix, se souviennent donc que leur vocation chrétienne, commencée au baptême, s'est ensuite spécifiée et confirmée par le sacrement du mariage. Par lui, les époux sont affermis et comme consacrés pour accomplir fidèlement leurs devoirs, pour réaliser leur vocation jusqu'à la perfection et pour rendre chrétiennement le témoignage qui leur est propre en face du monde (32). C'est à eux que le Seigneur confie la tâche de rendre visibles aux hommes la sainteté et la douceur de la loi qui unit l'amour mutuel des époux à leur coopération à l'amour de Dieu, auteur de la vie humaine.
Nous n'entendons aucunement dissimuler les difficultés, parfois graves, qui sont inhérentes à la vie des époux chrétiens: pour eux, comme pour chacun, "étroite est la porte et resserrée est la voie qui conduit à la vie (33)". Mais l'espérance de cette vie doit illuminer leur chemin, tandis qu'ils s'efforcent courageusement de vivre avec sagesse, justice et piété dans le temps présent (34), sachant que la figure de ce monde passe (35).
Que les époux affrontent donc les efforts nécessaires, soutenus par la foi et par l'espérance qui "ne trompe pas, car l'amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l'Esprit Saint qui nous a été donné (36)"; qu'ils implorent par une persévérante prière l'aide divine; qu'ils puisent surtout dans l'Eucharistie à la source de la grâce et de la charité. Et si le péché avait encore prise sur eux, qu'ils ne se découragent pas, mais qu'ils recourent avec une humble persévérance à la miséricorde de Dieu, qui est accordée dans le sacrement de la pénitence. Ils pourront de cette façon réaliser la plénitude de la vie conjugale décrite par l'Apôtre: "Maris, aimez vos femmes comme le Christ a aimé l'Église (...). Les maris doivent aimer leurs femmes comme leur propre corps. Aimer sa femme, n'est-ce pas s'aimer soi-même? Or personne n'a jamais haï sa propre chair; il la nourrit, au contraire, et l'entretient, comme le Christ le fait pour l'Église (...). Grand est ce mystère, je veux dire par rapport au Christ et à l'Église. Mais en celui qui vous concerne, que chacun aime son épouse comme lui-même et que l'épouse respecte son mari (37)".
25. Apostolat entre foyers
Parmi les fruits qui proviennent d'un généreux effort de fidélité à la loi divine, l'un des plus précieux est que les conjoints eux-mêmes éprouvent souvent le désir de communiquer à d'autres leur expérience. Ainsi vient s'insérer dans le vaste cadre de la vocation des laïcs une nouvelle et très remarquable forme de l'apostolat du semblable par le semblable: ce sont les foyers eux-mêmes qui se font apôtres et guides d'autres foyers. C'est là sans conteste, parmi tant de formes d'apostolat, une de celles qui apparaissent aujourd'hui les plus opportunes (38).
26. Aux médecins et au personnel sanitaire
Nous avons en très haute estime les médecins et les membres du personnel sanitaire, qui, dans l'exercice de leur profession ont à cœur, plus que tout intérêt humain, les exigences supérieures de leur vocation chrétienne. Qu'ils continuent à promouvoir en toute occasion les solutions inspirées par la foi et par la droite raison, et qu'ils s'efforcent d'en susciter la conviction et le respect dans leur milieu. Qu'ils considèrent aussi comme un devoir professionnel l'acquisition de toute la science nécessaire dans ce domaine délicat, afin de pouvoir donner aux époux qui les consultent les sages conseils et les saines directives que ceux-ci attendent d'eux à bon droit.
27. Aux prêtres
Chers fils prêtres, qui êtes par vocation les conseillers et les guides spirituels des personnes et des foyers, Nous Nous tournons maintenant vers vous avec confiance. Votre première tâche, spécialement pour ceux qui enseignent la théologie morale, est d'exposer sans ambiguïté l'enseignement de l'Église sur le mariage. Soyez les premiers à donner, dans l'exercice de votre ministère, l'exemple d'un assentiment loyal, interne et externe, au magistère de l'Église. Cet assentiment est dû, vous le savez, non pas tant à cause des motifs allégués que plutôt en raison de la lumière de l'Esprit Saint, dont les Pasteurs de l'Église bénéficient à un titre particulier pour exposer la vérité (39). Vous savez aussi qu'il est de souveraine importance, pour la paix des consciences et pour l'unité du peuple chrétien, que dans le domaine de la morale comme dans celui du dogme, tous s'en tiennent au magistère de l'Église et parlent un même langage. Aussi est-ce de toute Notre âme que Nous vous renouvelons l'appel angoissé du grand apôtre Paul: "Je vous en conjure, frères, par le nom de Notre Seigneur Jésus Christ, ayez tous un même sentiment; qu'il n'y ait point parmi vous de divisions, mais soyez tous unis dans le même esprit et dans la même pensée (40)".
Ne diminuer en rien la salutaire doctrine du Christ est une forme éminente de charité envers les âmes. Mais cela doit toujours être accompagné de la patience et de la bonté dont le Seigneur lui-même a donné l'exemple en traitant avec les hommes. Venu non pour juger, mais pour sauver (41), il fut certes intransigeant avec le mal, mais miséricordieux envers les personnes. Au milieu de leurs difficultés, que les époux retrouvent toujours, dans la parole et dans le cœur du prêtre, l'écho de la voix et de l'amour du Rédempteur.
Parlez avec confiance, chers fils, bien convaincus que l'Esprit de Dieu, en même temps qu'il assiste le magistère dans l'exposition de la doctrine, éclaire intérieurement les cœurs des fidèles, en les invitant à donner leur assentiment. Enseignez aux époux la voie nécessaire de la prière, préparez-les à recourir souvent et avec foi aux sacrements de l'Eucharistie et de la pénitence, sans jamais se laisser décourager par leur faiblesse.
28. Aux Évêques
Chers et vénérables frères dans l'épiscopat, avec qui Nous partageons de plus près le souci du bien spirituel du Peuple de Dieu, c'est à vous que va Notre pensée respectueuse et affectueuse au terme de cette encyclique. À tous Nous adressons une pressante invitation. À la tête des prêtres, vos coopérateurs, et de vos fidèles, travaillez avec ardeur et sans relâche à la sauvegarde et à la sainteté du mariage, pour qu'il soit toujours davantage vécu dans toute sa plénitude humaine et chrétienne. Considérez cette mission comme l'une de vos plus urgentes responsabilités dans le temps présent. Elle comporte, comme vous le savez, une action pastorale concertée dans tous les domaines de l'activité humaine, économique, culturelle et sociale: seule, en effet, l'amélioration simultanée dans ces différents secteurs permettra de rendre non seulement tolérable, mais plus facile et plus joyeuse la vie des parents et des enfants au sein des familles, plus fraternelle et plus pacifique la vie en commun dans la société humaine, dans la fidélité au dessein de Dieu sur le monde.
Auteur : Anonymous
Date : 25 août04, 20:45
Message : En France, un pretre pour 40 eglises. Moyenne d'age des pretres 58 ans. Dans les dix ans a venir, la moitie des pretres auront pris leur retraite et pas de releve.
Seule maniere de faire revivre les vocations
1. Admettre le marriage des pretres
2. Admettre les femmes a la pretrise
Seule maniere de remplir les eglises a nouveau
1. Humanae vitae a la poubelle
2. Accepter le divorce
Auteur : Michel-Ange
Date : 26 août04, 02:46
Message : Faux des catholiques il y en a de plus en plus ( en 60 ans de 600 millions à 1200,000,000 de catholiques)et dans le tiers monde les séminaires sont pleins à craquer , Ici en occident ausssitôt qu'il y aura reprise de la spiritualité ils deviendront missionnaires dans nos pays WALLMARDISÉS
Auteur : Michel-Ange
Date : 26 août04, 02:49
Message : Désert se dit encore catholique. J'espère que plus personne dans ce forum comme intervenant ou lecteur pense qu' il parle comme catholique comme il l'affiche mensongèrement.
Auteur : Anonymous
Date : 26 août04, 22:24
Message : Michel-Ange a écrit :Désert se dit encore catholique. J'espère que plus personne dans ce forum comme intervenant ou lecteur pense qu' il parle comme catholique comme il l'affiche mensongèrement.
Tu crois vraimant tes propres reves, M-A.
Mon epouse est Philipina, le pays probablement le plus chretien au monde, alors le christianisme de mission j'en connais un bout. C'est vrai que les seminaires sont plein, mais c'est aussi vrai que les gens se reveillent au sujet du controle des naissances et du divorce et si l'eglise ne se depeche pas elle va payer le prix. Le clerge local est tres au courant qu'ils sont assis sur une bombe a retardement et il y a une nuee de sectes qui attendent que la bombe explose.
Un paquet de seminaristes sont au seminaire parce que c'est la seule possibilite d'avoir une formation universitaire gratuite. Ils quittent juste avant l'ordination pour trouver du boulot dans la vie civile. Mon avocat est dans ce cas, c'est comme ca que je connais l'histoire.
En Afrique, il y a un paquet de pretres qui vivent avec des concubines au vu et au su de tout le monde.
Mais moi je parle de la France ou les eglises sont vides, je parle du Quebec ou les eglises sont vides, pas seulement par manque de pretres mais par manque de fideles..
Je te rappelle que les pretres etaient maries (Paul I Tim., iii, 2, 12, and Titus, i, 6) et p[endant des siecles, pretres, eveques et meme papes etaient maries
http://www.futurechurch.org/fpm/history.htm Auteur : Michel-Ange
Date : 27 août04, 03:31
Message : Près de 2 milliards d'avortements dans le monde depuis 60 ans et les problème conséquent vont commencés bientôt autant en Chine ayant tuée ses filles et au Québec ayant tué ses enfants .
Comparé aux massacres au temps du Pharaon et Moîse sauvé des eaux et au temps du Christ avec son exode en Égypte avec les massacres des saint innocents c'est évident que les anges déchus pro-mort et leurs adeptes terrestres ménent une véritable guerre à finir contre l'oeuvre de DIEU . Ils sont vraiment déchaînés ces démons et contrôle les égarés en les connduisant à une mort disparition certaine.
Auteur : Anonymous
Date : 27 août04, 20:18
Message : Un bon programme de controle des naissances et le probleme de l'avortement se reglera par lui-meme.
L'encyclique Humanaie vitaie est a l'origine d'un grand nombre d'avortements. Paul VI avait ete averti, il a prefere ignorer les conseils des experts. Pape ou pas, il en porte la responsabilite.
L'avortement est un pis aller qui est du la plupart du temps a l'ignorance.
Eduquer les enfants avant qu'ils ne soient en age de procreer, mettre les moyens anti conceptionnels adequat a la disposition de tout le monde sans distinction de classe, et en cinq ans l'avortement ne sera plus qu'une exception.
Auteur : Michel-Ange
Date : 28 août04, 03:14
Message : C'est écoeurant d'entendre de tels propos haineux et mensongers contre l'Église catholique il y a de quoi vomir devant unt tel menteur

Auteur : Anonymous
Date : 28 août04, 21:36
Message : Va faire un tour dans un bidon ville de Manille, du Caire ou de Bombay;
visiter des familles avec 10 enfants qui vivent dans une seule piece avec un dollar par jour et tu fermeras ta grande ***** s'il te reste un peu de coeur et d'humanite, ce dont je doute.
L'eglise ce sont des etres humains et non des textes.
C'est toi qui est a vomir, petit *** de dogmatique avec le *** dans l'eau benite, bien confortablement installe dans un pays ou il y a le BS et la carte soleil.
Auteur : Michel-Ange
Date : 29 août04, 03:20
Message : Et il se dit catholique cet assassin d'enfants . Vraiment dégeulasses ces crimninels ces lâches qui s'attaquent aux enfants naissants sous toutes sortes de raisons mensongères sataniques digne d'Hitler
Auteur : moodyman
Date : 29 août04, 03:57
Message : Evitez de vous voler dans les plumes et essayez d'user d'un language plus approprie...ou alors reglez vos contentieux par MP.
N'oubliez pas que des (jeunes) internautes visitent ce sous forum consacre a l'enseignement Catholique.
Tenez vous en au dogme.
Auteur : Anonymous
Date : 29 août04, 17:53
Message : OK, je retire "*************" que vous voudriez bien remplacer par "
Tu la fermera"
Et "
****************" que vous voudriez bien remplacer par "
petite grenouille de benitier"
Note: L'expression "grenouille de benitier" est une expression de la langue francaise
M-A.
Tes accusation sont gratuites, je te met au defit de prouver que j'ai fait l'apologie de l'avortment.
Par contre j'accuse Paul VI d'etre indirectement responsable d'avortments a cause de son interdiction du controle des naissances.
Paul VI a pris sa decision a l'encontre des conclusions du commite mis en place par Vatican II.
Moodyman
Le controle des naissances et l'avortment sont le sujet de ce fil et ce n'est pas un dogme. Si tu veux te meler de faire de la moderation sur le Forum catho (le loup dans la bergerie

) alors fait le convenablement et essaye d'etre un peu impartial.
Auteur : moodyman
Date : 29 août04, 19:29
Message : je ne fais que ca DD !!
J'admet m'etre trompe sur le cote dogmatique du debat.
Et puis cette remarque etait aussi destinee a M-A bien entendu.
Auteur : Anonymous
Date : 31 août04, 08:42
Message : Veillez a respecter la courtoisie nécessaire au bon déroulement des débats a defaut de vous entendre ou je me verrais dans l'obligation de vérrouiller le sujet.
Veuillez m'adresser toutes plaintes ou réclamations par MP.
En vous remerciant de votre comprehension.
Moderateur2
Auteur : Anonymous
Date : 01 sept.04, 19:46
Message : Moderateur-2 a écrit :Veillez a respecter la courtoisie nécessaire au bon déroulement des débats a defaut de vous entendre ou je me verrais dans l'obligation de vérrouiller le sujet.
Veuillez m'adresser toutes plaintes ou réclamations par MP.
En vous remerciant de votre comprehension.
Moderateur2
On ne punit pas toute la classe parce qu'il en a un qui n'est pas capable de se tenir.
Auteur : francis
Date : 08 sept.04, 09:50
Message : Je dis amen desertdweller !!
Je vois bien que le pauvre michel ange a des problemes avec les opinions personel des autres !!!
Jésus dit: Comment reconaitrez vous que vous être mes disciples à l`amour que vous avez les uns aux autres !!!
Desertdweller il a une bonne valeur et des opinions à lui michel ange je ne vois pas dans tes propos une gentilesse . Le respect tu devrais essayer de le même en oeuvre !
Avec amour Jésus t`aime michel ange :P !!!
Auteur : LumendeLumine
Date : 19 sept.04, 13:07
Message : desertdweller a écrit :Par contre j'accuse Paul VI d'etre indirectement responsable d'avortments a cause de son interdiction du controle des naissances.
Paul VI a pris sa decision a l'encontre des conclusions du commite mis en place par Vatican II.
Tu tends compte de ce que tu dis impliquerait pour être vrai? Il faudrait que quelqu'un désire respecter les enseignements sur la contraception mais non les enseignements concernant l'avortement! Il faudrait que cette personne ait un jugement particulièrement douteux...
Non sérieusement, si quelqu'un a assez de respect pour la procréation en général que pour suivre les enseignements de l'Église concernant la contraception à la lettre, il ne fait nul doute que cette personne concevra aussi l'avortement comme une abomination...
Et que si quelqu'un avait la cruauté de faire avorter son enfant, il est évident que c'est parce que cette personne
n'écoute pas assez ce que l'Église dit, et non pas le contraire!
Auteur : Anonymous
Date : 19 sept.04, 19:25
Message : Eh lumiere, ca ne te ferais rien de parler francais. J'ai du lire ton texte trois fois avant de penser que j'avais compris, et encore je ne suis pas sur.
L'avortement est utilise pour empecher une naissance non desiree. Vrai ou faux?
Si les partenaires avaient utilise une methode de contraception, il n'y aurait pas eu de conception, donc plus de necessite d'avortement. Vrai ou faux?
Tu essaye de dire que sur le plan moral contraception = avortement. Et ca c'est de l'obscurentisme a l'etat pur.
Auteur : LumendeLumine
Date : 26 sept.04, 08:13
Message : Bon, ce que je voulais dire en termes mieux structurés disons:
(mouche: )
Si une famille a un enfant "malgré" elle, parce qu'elle a décidé de suivre ce qu'a dit Paul VI concernant la contraception:(chameau: )
Et qu'elle décide de le faire avorter, allant ainsi complètement contre les enseignements de la même Église dans une matière beaucoup plus grave:
Cela s'appelle filtrer la mouche et avaler le chameau.
L'avortement est utilise pour empecher une naissance non desiree. Vrai ou faux?
Pardon: l'avortement est le meurtre d'un être humain dans les premiers neuf mois de sa vie, qu'il soit désiré ou non.
Si les partenaires avaient utilise une methode de contraception, il n'y aurait pas eu de conception, donc plus de necessite d'avortement. Vrai ou faux?
Si les partenaires avaient utilisé une méthode de contraception, il n'auraient pas pu tuer gratuitement. C'est vrai. Ce qui ne rend pas la contraception légitime...
Tu essaye de dire que sur le plan moral contraception = avortement. Et ca c'est de l'obscurentisme a l'etat pur.
Erreur n'est pas égal à obscurantisme. De toute façon je n'ai jamais dit ni pensé ça, et si tu as mal compris mon texte c'est peut-être un peu ma faute aussi, désolé.
Auteur : Anonymous
Date : 26 sept.04, 17:53
Message : Tu part de la premisse que les enseignements de Paul VI sont dans l'ordre de la nature. Je voudrais tout d'abord tuer cette idee.
Vatican II a institue une commission pour decider de l'orientation a suivre concernant la contraception, Le rapport qu'elle a rendu a ete rejete par Paul VI qui a decide de faire cavalier seul et suivre les idees des elements reactionnaires de l'Eglise.
Heureusement, Paul VI n'a pas utilise l'infailibilite pontificale dans son encyclique. Le seul mot qu'il utilise c'est "Intime conviction". C'est Paul VI qui parle et non l'Eglise et rien n'empeche un pape dans le futur de retourner l'ordonnance. Il suffit qu'il aille faire un tour dans les bidons villes des grandes villes du tier monde.
L'enseignement de Paul VI amene un element de risque innaceptable et, malgre que je suis catholique, je l'accuse d'avoir joue avec la vie des gens au nom de principes qui n'existent que dans l'immagination de quelques cardinaux reactionnaires. La contraception n'est pas dans les ecritures d'un maniere ou d'une autre.
Si un couple, suivant les enseignements de Paul VI, se retrouve a concevoir un enfant non desire et decide de proceder a l'avortement, le responsable en bout de ligne c'est Paul VI.
La nature est extremement cruelle et regle ses problemes a sa maniere, d'une maniere inexorable.
Si le couple decide de ne pas proceder a l'avortement, il va bien sur ajouter une vie de plus dans un environement qui ne peut pas l'accepter, et c'est cet environement qui va avorter d'une vie. Je te suggere de faire le pied de grue pres d'un cimetiere dans un bidon ville Asiatique et tu comprendra ce que je veux dire. La vie qui sera eliminee ne sera pas un foetus, mais un enfant entre 0 et 10 ans mort fautes de soins, suite a la mal nutrition et toute une serie de maux sociaux. Ce sera une mere morte en couche, etc, etc.
Au lieu d'un couple qui avorte, ce sera l'environment qui avortera.
Alors a toi de choisir: la pilule generalisee ou le remplissage des cimetieres?
Auteur : LumendeLumine
Date : 27 sept.04, 14:33
Message : Ah, toujours cet argument par le pire...
Bien oui, l'un est un plus grand mal que l'autre. Ce qui ne rend pas l'autre bon, ou acceptable par l'Église, je suis désolé. Qu'on ait recours au contraceptif artificiel dans des moments de besoin intense

est sûrement moralement moins grave que de concevoir une nouvelle vie irresponsablement.... Ce sont les contraceptifs artificiels que l'Église dénonce, mais il n'empêche pas moins qu'une femme n'est féconde qu'une petite durée du mois, et qu'il suffit de s'abstenir le temps durant... Ah, mais c'est tellement plus simple la pilule! Plus simple et tellement destructeur dans une société, aussi!
Si un couple, suivant les enseignements de Paul VI, se retrouve a concevoir un enfant non desire et decide de proceder a l'avortement, le responsable en bout de ligne c'est Paul VI.
Ce couple aurait un sérieux problème de jugeotte... Valoriser tant la transmission de la vie et sa place dans la relation sexuelle, et ensuite faire avorter son enfant!
Ce n'est pas à l'Église de modifier ses soi-disant "politiques", le problème est ailleurs, y aller par la pilule c'est faire du traitement de symptômes à court terme. Le problème est celui de la pauvreté, et c'est à nous chrétiens que l'Église somme de s'appliquer à résoudre.
De toute façon... "C'est Paul VI qui parle et non l'Église"... depuis quand l'Église est-elle une démocratie?

Paul VI était le Pape, non? Et Jean-Paul II en est le fervent défenseur. Ce ne sont pas les "politiques de Paul VI". Ce sont celles de l'Église. Il n'y a pas d'autre Église que celle rassemblée sous l'autorité papale. C'est à nous d'avoir suffisamment confiance en Dieu que de faire confiance à son Église.
Auteur : Anonymous
Date : 27 sept.04, 19:02
Message : A ton avis c'est la pauvrete qui genere la surpopulation ou le contraire?
La pauvrete a toujours existe et existera toujours. Donc d'apres toi les pauvres peuvent procreer comme des lapins.
La methode naturelle n'a pas ete appellee la roulette du vatican pour rien. Toutes les femmes ne sont pas regulieres.
Tu pontifie sur la base de theories faciles a voir quand on vit en occident., le ventre plein et un toit au dessus de sa tete. Tu devrais passer quelques semaines aux Indes ou aux Phillipines. Je ne suis pas sur que tes grands principes tiendraient longtemps.
Ce que tu appelle l'argument du pire, moi je l'appelle l'argument de la realite.
La nature qui avorte, c'est 2000 morts a Haiti lors du thyphon Jeanne, 1000 morts lors des dernieres innondations au Bengladesh.
Qu'est ce que tu prefere: avorter un featus ou laisser mourir un enfant de mal nutrition ou manque de soins, une mere d'epuisement laissant des orphelins derriere elle, toute famille a cause d'un glissement de terrain a cause de la deforestation.
Tu as le choix, c'est l'un ou l'autre et ne cherche pas, il n'y a pas de troisieme solution.
http://edition.cnn.com/2004/WORLD/asiap ... ines.fire/
http://www.findarticles.com/p/articles/ ... i_62795145
Voila matiere a reflection.
Auteur : LumendeLumine
Date : 28 sept.04, 14:54
Message : La nature qui avorte, c'est 2000 morts a Haiti lors du thyphon Jeanne, 1000 morts lors des dernieres innondations au Bengladesh.
Ne vas pas me parler de catastrophes naturelles, ça n'a rien à voir. Ici au Québec tout le monde est sur la pilule, mais si un ouragan nous tombe dessus, on va quand même mourir.
Qu'est ce que tu prefere: avorter un featus ou laisser mourir un enfant de mal nutrition ou manque de soins, une mere d'epuisement laissant des orphelins derriere elle, toute famille a cause d'un glissement de terrain a cause de la deforestation.
Tuer ou laisser mourir? La mort ou la mort? Ni l'un ni l'autre, ça revient au même, CE N'EST PAS RÉGLER LE PROBLÈME. C'est se conforter en se disant que de toute façon on tue les gens trop tôt pour qu'ils puisse avoir le temps de s'apercevoir que le monde est de la merde et d'en souffrir. Si la pauvreté entraîne des problèmes de planification familiale et tout, ce n'est pas le manque de contraceptif qui est en cause! C'est comme de dire: les palestiniens se font bombarder, achetons-leur des casques! Tu le dis toi-même: la mère laisse sa famille à cause du glissement de terrain, s'il n'y en avait pas eu elle n'aurait pas eu à laisser sa famille! C'est le manque d'éducation, les mauvaises conditions d'hygiène, la déforestation comme tu dis, la perte du sens de la famille lui-même, qui cause toutes ces pertes de vie. Il ne nous appartient que de protéger la vie à tout prix. Pas de décider de son sort lorsqu'elle n'a encore aucun moyen de parler pour elle-même.
Auteur : Anonymous
Date : 28 sept.04, 22:09
Message : Ah bon, tu as besoin d'un dessin.
Explosion demographique = deforestation.
Deforestation = glissement de terrain, inondations, etc
Tu en veux plus.
Explosion demographique = pauvrete
Pauvrete = bidons villes
bidons villes = fragilite contre les catastrophes naturelles.
Ton probleme cher ami c'est que tu vis dans un environnement qui te bouche les yeux, qui t'empeche de voir. Pour toi la pauvrete c'est un concept abstrait, quelque chose que tu vois a la TV mais ne te touche pas plus que ca
Tu es tres confortable dans ton appartement et ca te permet de philosopher. Moi la misere je l'ai vu de pres et je te jure que la perspective est differente.
Si un ouragan tombe sur le Quebec, il y aura des morts c'est sur, mais si on compare avec ce qui s'est passe en Floride, tres peu de morts et puis l'assurance va venir et payer les degats. Par contre aux Phillipines, Le meme ouragan va probablement causer une bonne centaine de morts et quelques dizaine de milliers de sans abris.
Si l'Eglise n'avait pas intervenu, la natalite moyenne ne serait pas de 8 enfant par famille. En 30 ans la natalite aurait ete jugulee et les effets d'ouragans auraient ete moins forts.
Tu devrais jetter un coup d'oeil sur les theories de Maslow sur les priorites humaines.
Auteur : sun
Date : 29 sept.04, 04:25
Message : Salut DD!
je partage ton point de vue...
On doit tenir compte de la réalité ,de l'environnement dans lequel nous vivons.
Et le problème démographique amène beaucoup de questions,il nous faut réagir en terme de priorité.
A savoir qu'est-ce qu'est le moins grave ?,qu'est-ce que le plus important ?...
Effectivement ,la contraception est un bon moyen , pour réguler les naissances et diminuer le taux de mortalité infantile dans les pays où le taux de pauvreté est élevé.
Maintenant Paul VI a-t-il eu tort ?je ne me pose pas cette question .
Mais il faut que nous réagissions maintenant,il faut que nous revoyons la régularisation des naissances du point de vue religieux,puisque du point de vue scientifique c'est fait.
Et je suis d'accord avec DD, quand il dit que cela risque à la longue de diminuer le nombre de catholiques,mais ça c'est pas mon problème .Ce qui m'importe c'est de réagir afin de diminuer la pauvreté ,la mortalité élevé dans les pays pauvres ainsi que l'avortement.
Auteur : septour
Date : 29 sept.04, 05:19
Message : SALUT SUN
ET D'AUTANT PLUS QUE SI L,AVORTEMENT EST POSSIBLE C'EST QUE DIEU L,A BIEN VOULU ,SINON...................ÇA N'EXISTERAIT PAS!!

SEPTOUR
Auteur : sun
Date : 29 sept.04, 09:10
Message : Je suis d'accord avec toi Septour...
Car si il n'y avait pas d'avortement,je ne pourrai pas affirmer qui je suis par rapport à ça...
Auteur : LumendeLumine
Date : 29 sept.04, 09:59
Message : ...Tu vas me dire que parce qu'il existe des catastrophes naturelles et qu'elles sont dangereuses, il vaut mieux qu'il y ait moins d'humains sur terre comme ça il y aura moins de morts?
Il y a des maux pires que les catastrophes naturelles. Il y a les épidémies, les crimes, les guerres, et j'ai à peine effleuré le sujet. La vie a-t-elle jamais abdiqué devant le mal, à part à notre lamentable époque? On réclame le droit à l'avortement, le droit de mourir... mais où allons-nous? Bien sûr, moins d'humains, moins de souffrances. Pas d'humain, pas de souffrances! Détruisons le monde!
Non ce n'est pas ça que tu veux dire, évidemment. Le problème n'est pas dans le nombre d'humains, il est dans la gestion et la pauvreté. Et là j'aimerais te faire remarquer quelque chose: si l'on procréé de façon irresponsable dans les pays pauvres, ce n'est pas parce qu'on est scrupuleux de suivre la doctrine de l'Église, non. C'est parce que les violeurs courent les ruelles, qu'on est mal éduqué, c'est parce que la pauvreté et le chaos règne. Les naissances non désirées sont CONSÉQUENCE de la pauvreté et des mauvaises conditions de vie, et non pas CAUSE. Elles peuvent empirer le problème, je ne dis pas. Mais le problème n'est pas là! Au Québec on avait des familles de 15 enfants il y a cent ans, et pourtant on vivait assez bien. Pourquoi? Question de ressources économiques, d'organisation sociale, de climat. Ce sont ces facteurs, et d'autres, qui sont à la racine du problème. Si tu voulais vraiment aider des peuples à se prémunir contre des catastrophes naturelles, c'est dans les causes de la pauvreté que tu irais sabrer, et pas dans les conséquences.
Introduire la pilule, ou pire, l'avortement dans des pays pauvres, c'est introduire un nouveau problème, et avec beaucoup de chance, diminuer légèrement un des effets de la pauvreté, à savoir les naissances non désirées.
Auteur : sun
Date : 29 sept.04, 12:02
Message : De quoi parlons nous ?je suis un peu perdu....
De contraception ou d'avortement ?
Si c'est de contraception ,j'ai déjà donné mon point de vue.
salut LumendeLumine,la pauvreté constitue un problème ,certes mais pourra-t-on un jour y mettre fin?
Nous seul pouvons en décider ,mais je crois qu'il va falloir beaucoup de "temps".Mais nous le pouvons ,c'est pas du domaine de l'impossible.
Mais la question est :la régulation des naissances peut-elle aider à mieux vivre ?ma réponse est oui.
Elle ne peut pas mettre fin à la pauvreté,mais elle peut l'atténuer ,c'est déjà pas mal non?
et c'est dans ce sens que de ne pas tenir compte de cela, c'est aggraver la situation.
et en plus on observe que là où il y a un taux de pauvreté élevé,il y a aussi un taux démographique élevé et inversement.
Donc tenons compte de cela.Mais ,si on parle de la pauvreté d'une manière générale ,le problème est évidemment très costaud.Et beaucoup de choses sont action....
Auteur : LumendeLumine
Date : 29 sept.04, 12:35
Message : De quoi parlons nous ?je suis un peu perdu....
De contraception ou d'avortement ?
À peu près des deux....
Elle ne peut pas mettre fin à la pauvreté,mais elle peut l'atténuer ,c'est déjà pas mal non?
Atténuer la pauvreté comme tel non, mais je sais que ce n'est pas ça que tu voulais dire. Tu veux dire atténuer les effets.
Le seul problème que la contracetion pourrait résoudre serait les naissances non désirées. Probablement pas l'expansion démographique parce que les gens des pays pauvres ont une mentalité beaucoup moins égocentrique que la nôtre, et valorisent bien plus que nous les grosses familles. Donnez-leur le contraceptif, ils continueront à avoir des familles de 8 enfants. Peut-être seulement 5 ou 6 à cause du manque de ressources. Mais croyez-moi, ils n'ont pas comme idéal d'avoir les deux parents avocats pour nourrir 2 enfants comme nous. Même dans les pays qui font toute la propagande pour la pilule et qui vendent ça comme des petits pains chauds, où il y a un centre d'avortement tous les coins de rue, (comme ici), les familles les mieux nanties ont généralement un ou deux enfants, rarement trois, alors que c'est dans les quartiers pauvres qu'on retrouve les familles nombreuses. Et ce ne sont pas des enfants "non-désirés" ou "jetables".
Vous voulez moins de gens dans les pays pauvres? Rendez-les riches, croyez-moi, il n'y a pas d'autre façon. Les naissances non désirées sont souvent le résultat d'un manque de communication entre les parents, de viols, de l'influence du milieu, surtout donc des conditions sociales. Et les conditions sociales sont mauvaises. Donnez-leur le contraceptif, les relations conjugales ne s'en trouveront pas mieux et même pire, les viols continueront et même en pire, l'expansion démographique continuera strictement au même rythme.
Et on a même pas parlé de la moralité du contraceptif et de l'avortement! Qu'on commence à montrer tout le mal insidieux que renferment ces pratique, et vous n'en parlerez plus comme d'une chose si simple et innocente.
Auteur : Anonymous
Date : 29 sept.04, 20:45
Message : Je ne veux pas etre offensif, mais je suis oblige de te traiter d'ignorant. Aussi longtemps que tu restera dans ton Quebec tu sera incapable de porter un jugement autrement qu'en te basant sur des concepts theorique
L'idee que les pays pauvres ont des grandes familles parce qu'ils ne sont pas egocentriques est tout simplement a cote de la plaque.
Dans un environement rural, les enfants c'est un actif. Plus de bras pour travailler la terre. Dans un environment urbain c'est un passif. Des bouches a nourrir qui ne peuvent pas etre productives. Or si tu suis les actualites tu verras qu'on va vers des megalopoles et les campagnes sont desertees.
Le contraceptif a prouve sa valeur dans des pays comme les Indes ou il a mis un frein a une demographie galopante. Les Hindous n'ont pas de problemes religieux avec la pilule.
Si tu te donnais la peine de te rensigner a pripos des avortements dans les pays ou la pilule est disponible, tu serais etonne des resultats.
La fille qui a peur de demander l'autorisation a sa mere pour avoir la pilule, tu as entendu parler? La fille qui n'est pas prete lors de son premiere rendez vous. Celle qui est violee, celle qui trop bu.
La femme qui utilise mal son pessaire, le preservatif qui brise, les relations sexuelles "juste au bord", les femmes qui ne peuvent pas prendre la pilule pour problemes de sante.
Tu te figure que ces femmes qui tombent enceinte l'ont fait consciement.
Quand quelqu'un a faim on lui donne a manger, on ne lui fait pas la morale. Il faut tout d'abord parrer au plus presse.
Aux Phillipines, la population est de 80 M. Si on ne fait rien, en 2050 elle sera de 160 M.
Deja 80 M est de loin superieur a ce que le pays peut absorber. 50% de la popuation vit sous le seuil de pauvrete absolue.
Ton idee de les rendre riche est tout simplement ridicule. A supposer que ce soit possible, ca va prendre des investissement immence et au moins 10 a 20 ans. D'ici la le mal sera fait.
Le gouvernement n'a pas les moyens de payer pour les contraceptifs et Georges Bush a coupe les budjets pour des raisons religieuses.
Ce qui me revolte, c'est que des gens qui comme toi ont le ventre plein, un toit au dessus de leur tete et la carte soleil pour les bobos, se donnent le droit de juger cex qui n'ont rien a bouffer, un toit en tole ondulee rouillee au dessus de leur tete et doivent payer de leur poche le docteur quand ils sont malades.
Auteur : sun
Date : 29 sept.04, 20:54
Message : Cher LumendeLumine ,
Tu as tendance a tout mélanger ,on parle de contraception...
Et non de viol ou je ne sais quoi.
Et de plus ton raisonnement à propos des mentalités des pays pauvres ,ne tient pas ,car ces pays justement n'adoptent pas la contraception dans leurs moeurs.
ET c'est ça justement le problème .ET tout ceci pour des raisons religieuses et culturels dans la plupart des cas.
D'abord tu dis toi même que cela peut régler le problème des naissances non désirées ,c'est déjà pas mal non? et quand dit la religion?
D'autres parts ,on doit tenir compte des statistiques démographique et des répercussions qu'on l'effet des naissances sur un pays à un certain revenu.
Auparavant les choses étaient assez équilibrés car il y avait une forte natalité et également une forte mortalité.
Mais nous vivons dans une époque où nous mourons moins ,on a un espèrance de vie bien meilleure qu'avant.Les paramètres ont changés.
C'est pourquoi ,nous devons tenir compte de ceci,d'ailleur je t'invite à lire Abraham maslow (DD te la même suggérer) ,ou henderson qui ont eu un impact sérieux ,sur ce qu'on appelle les besoins de l'homme.En effet car si ces besoins ne sont pas satisfait il en découle la violence ,le meurtre ,le viol dont tu parles et bien d'autres choses.Alors si pour un revenu ,des ressources donnés ,le taux de natalité augmentent plus que le taux de mortalité,qu'estce qui va se passer ?surtout quand ces mêmes gens voit à au cinéma,à la télé et les publicités le monde en rose( mondialisation,capitalisme) ?
la pauvreté d'un pays donné se distingue par des paramètres comme la criminalité,la natalité,la morbidité,PIB... et tout cela est inclu dans l'étude de ces phénomènes ,la démographie.
Et puis une simple observation te montre ,que là où il y a une forte pauvreté ,il y a une forte natalité et inversement.Donc les naissances ont un effet sur les besoins de l'homme.
Tu peux donner des raisons morales ,certes.
Mais scientifiquement c'est prouvé ,la démographie et le planning familiale(contraception et autres) ont fait ses preuves,c'est indéniable.
Si tu donnes,des raisons d'éthiques on peut en discuter .mais scientifiquement je ne crois pas que tu puisses tenir longtemps.Il te suffit juste de surfer sur internet et tu verras bien de quoi je parle.
Maintenant ;c'est clair que la mondialisation ,le capitalisme ne favorise pas l'affaire.
mais là où il ya forte natalité,il ya la pauvreté c'est indéniable.Les chiffres parlent et ne pas tenir compte de ceci est simplement de l'aveuglement.Mais ce qui est plus grave ,c'est que beaucoup de gens meurent du sida ou de maladies vénériennes dans ces pays ,et c'est vrai que l'impact de la religion (Islam, Catholicisme) a sa part dans tout ça .
Je ne voudrais pas soulever un autre problème ici,mais il se pourrait que les occidentaux laisse consciemment ou insidieusement l'Afrique mourir de sida ,afin que l'équilibre démographique du monde se porte mieux....C'est à voir.
La chine a réussi par des moyens souvent pas très élogieux a réguler ses naissances et maintenant ,elle se porte mieux.On va dire même très bien.
c'est indéniable ....Lumine.
Par contre ,nous devons pas procéder comme les chinois ,mais changer les mentalités surtout du point de vue religieux ,car tout ceci est très culturels....
Auteur : LumendeLumine
Date : 03 oct.04, 12:44
Message : Voici ce que l'Église catholique a à dire sur ce sujet, dans sa doctrine officielle:
2361 " La sexualité, par laquelle l’homme et la femme se donnent l’un à l’autre par les actes propres et exclusifs des époux, n’est pas quelque chose de purement biologique, mais concerne la personne humaine dans ce qu’elle a de plus intime. Elle ne se réalise de façon véritablement humaine que si elle est partie intégrante de l’amour dans lequel l’homme et la femme s’engagent entièrement l’un vis-à-vis de l’autre jusqu’à la mort "
2363 Par l’union des époux se réalise la double fin du mariage : le bien des époux eux-mêmes et la transmission de la vie. On ne peut séparer ces deux significations ou valeurs du mariage sans altérer la vie spirituelle du couple ni compromettre les biens du mariage et l’avenir de la famille.
Lorsqu’il s’agit de mettre en accord l’amour conjugal avec la transmission responsable de la vie, la moralité du comportement ne dépend pas de la seule sincérité de l’intention et de la seule appréciation des motifs ; mais elle doit être déterminée selon des critères objectifs, tirés de la nature même de la personne et de ses actes, critères qui respectent, dans un contexte d’amour véritable, la signification totale d’une donation réciproque et d’une procréation à la mesure de l’homme ; chose impossible si la vertu de chasteté conjugale n’est pas pratiquée d’un cœur loyal (GS 51, § 3).
... est intrinsèquement mauvaise " toute action qui, soit en prévision de l’acte conjugal, soit dans son déroulement, soit dans le développement de ses conséquences naturelles, se proposerait comme but ou comme moyen de rendre impossible la procréation
Au langage qui exprime naturellement la donation réciproque et totale des époux, la contraception oppose un langage objectivement contradictoire selon lequel il ne s’agit plus de se donner totalement l’un à l’autre. Il en découle non seulement le refus positif de l’ouverture à la vie, mais aussi une falsification de la vérité interne de l’amour conjugal, appelé à être un don de la personne tout entière. Cette différence anthropologique et morale entre la contraception et le recours aux rythmes périodiques implique deux conceptions de la personne et de la sexualité humaine irréductibles l’une à l’autre (FC 32).
2372 L’Etat est responsable du bien-être des citoyens. A ce titre, il est légitime qu’il intervienne pour orienter la croissance de la population. (...) Dans ce domaine il ne possède pas l’autorité d’intervenir par des moyens contraires à la loi morale.
Sun a écrit :Mais nous vivons dans une époque où nous mourons moins
Nous vivons surtout à une époque où nous disposons de moyens très drastiques pour "répondre à nos problèmes", et ils apparaissent souvent comme miraculeux, mais souvent après usage, traîtres. Ainsi des antibiotiques, des ogms, de l'énergie nucléaire, et je préfère rester sur mes gardes quant à la pilule, surtout vu la position de l'Église.
Auteur : sun
Date : 03 oct.04, 20:40
Message : Salut LumendeLumine !
Je me doutais bien que l'église catholique est contre la contraception.
Car d'après ce que je viens de lire ,on dirait que du point de vue religieux l'acte amoureux a pour but la procréation ,c'est ça?
ET là ,je tiens à dire que je ne vais pas dans ce sens,je pense que l'acte amoureux est d'abord un plaisir avant d'être pour la procréation.
Et de cette différence découle toutes les idées inhérentes à ça.car si les catho pensent que l'acte amoureux a pour but la procréation alors la contraception empêche cette procréation donc n'est pas "bien".
Alors que ,je pense que si s'était là juste pour la procréation ,tu peux croire que beaucoup de gens se détournerai de cet acte
C'est le plaisir ,découlant de l'énergie sexuelle qui pousse à l'acte sexuel afin de pouvoir se reproduire.
Et de ce point de vue ,la contraception ne dérange pas .
tu sait Lumine, en réalité la contraception est la réponse à un système social qui ne tient pas ,qui est très individualiste et c'est pour cela que la contraception apporte on va dire un calmant.
Comme tu le disait ,la pauvreté est un problème très complexe, il vient de notre système social qui est très individualiste.
C'est ça qu'il faut revoir ,en passant par l'éducation très profonde de nos enfants,les futurs citoyens de la société.
Mais ça ,il va falloir du temps .Pour l'instant tenons compte de l'impact qu'à la démographie sur les effets de la pauvreté...
En ce qui concerne les OGM,l'énergie nucléaire,antibiotique ... il n'y a rien de mauvais en soi dans ces pratiques ou remèdes ,c'est avant tout les raisons pour lesquelles ont fait ça et l'usage que l'on en fait.
Je pense que c'est dû à notre manque de maturité ,on a évolué "trop rapidement" dans le domaine scientifique ,technologique par rapport à notre conscience .
Imagine un enfant que tu met dans un avion portant une bombe atomique ,la suite des événements auront des allures apocalyptiques,tu n'en doute pas.
Nous ne sommes pas mûrs spirituellement ,c'est pour cela qu'on utilise mal ces outils .
la plupart du temps on l'utilise contre nous même ,inconsciemment et consciemment.
L'homme cherche Lumine, un jour il se rendra compte que le problème est bien plus loin ,mais pourtant plus simple...Mais entre temps il cherche à résoudre les problèmes.
Mais ce qui est dommage c'est qu'il tourne en rond ,cela vient du système éducatif et social .car on éduque nos enfants de la même manière que nos parents ,et les parents ne sont pas mûrs (car qu'est ce que l'expérience de la vie d'un être âgé de 20 ou 35 ans?) ainsi ,si on est dans l'erreur on reste dans l'erreur.
La religion a montré ses limites,car elle n'apporte aucune réponse ,elle sait seulement te dire de faire ceci ou de ne pas faire cela.
Et les gens face à la difficulté de la vie (qui est une conséquence de nos actions) se tournent petit à petit d'elle.
Tu as raison de te méfier de tout ça ,même moi d'ailleurs mais pour l'instant surtout en ce qui concerne la contraception ,il est important que nous en tenions compte .car ne pas le faire ,c'est encourager l'avortement et les effets de la misères.
Auteur : Anonymous
Date : 03 oct.04, 22:02
Message :
2372 L’Etat est responsable du bien-être des citoyens. A ce titre, il est légitime qu’il intervienne pour orienter la croissance de la population. (...) Dans ce domaine il ne possède pas l’autorité d’intervenir par des moyens contraires à la loi morale.
Un excelent exemple de deraillement de l'Eglise, le genre de deraillement qui amene a des schismes.
Les etats ou la natalite est hors controle se doivent, pour le bien etre de sa population, de reagir pour la remettre sous controle.
Celui qui a ecrit ca etait confortablement assis dans un bureau du Vatican et non dans une cabanne au toit rouille avec dix moutards affames autour de lui.
Auteur : LumendeLumine
Date : 04 oct.04, 12:10
Message : desertdweller a écrit :
Un excelent exemple de deraillement de l'Eglise, le genre de deraillement qui amene a des schismes.
Les etats ou la natalite est hors controle se doivent, pour le bien etre de sa population, de reagir pour la remettre sous controle. Celui qui a ecrit ca etait confortablement assis dans un bureau du Vatican et non dans une cabanne au toit rouille avec dix moutards affames autour de lui.
...sans commentaire
Auteur : LumendeLumine
Date : 04 oct.04, 12:39
Message : Cher Sun,
Si tu crois avoir compris que l'Église affirme que l'acte amoureux a pour but la procréation, c'est principalement à cause de tes préjugés. Sérieusement, si je fais table rase de tout ce que je connais et que je lis ce texte du catéchisme en toute objectivité, je ne vois pas comment je pourrais arriver à une telle conclusion.
Le texte dit très clairement:
Par l’union des époux se réalise la double fin du mariage : le bien des époux eux-mêmes et la transmission de la vie. Les deux fins sont placées égales, à part entières, inséparables. L'une n'est pas considérée plus importante que l'autre: les fautes consistant à produire une nouvelle vie sans qu'il y a ait de communion et d'échange amoureux entre les partenaires (ie: fécondation artificielle, clonage) sont tout autant dénigrées que celles tendant à exclure la fécondité de la nature du rapport sexuel. (contraceptifs artificiels)
Sun a écrit :C'est le plaisir ,découlant de l'énergie sexuelle qui pousse à l'acte sexuel afin de pouvoir se reproduire.
C'est d'ailleurs ici toi-même qui affirme que le plaisir est ordonné à la procréation: il est là pour pousser les humains à procréer. Mais l'Église le voit aussi comme un bien en soit, qui ne doit pas cependant être séparé de sa fin.
La religion a montré ses limites,car elle n'apporte aucune réponse ,elle sait seulement te dire de faire ceci ou de ne pas faire cela.
Des réponses à quoi? Aux problèmes dans le monde? La religion en explique l'origine, éclaire les voies de salut pour l'homme, le guide sur le chemin de la sainteté. C'est de la sainteté de l'individu, son dévouement, sa bonne volonté, que découlera la sainteté de nos sociétés.
Auteur : Anonymous
Date : 04 oct.04, 19:01
Message : LumendeLumine a écrit :
...sans commentaire
C'est l'Eglise qui s'est arroge le droit de definir la loi morale et d'imposer cette loi sur des pays ou elle a de l'influence politique.
Il y a un monde entre l'avortement obligatoire style Chine et la pilule gratuite.
L'acte amoureux est inscrit dans notre nature humaine.
C'est un instinct de base et non un acte cosmique, theologique tel que l'Eglise essaye de lui associer. Les religions montheistes ont ete de tout temps terriblement mal a l'aise avec la sexualite. Pourtant l'instinct sexuel n'est pas different de l'instinct qui nous force a nous nourrir: meme besoin, meme plaisir, meme satisfaction. L'eglise essaye de dire qu'on ne peut pas manger juste par plaisir, qu'on ne peut manger qu'avec le but ultime de se nourrir.
Auteur : LumendeLumine
Date : 05 oct.04, 12:06
Message : desertdweller a écrit :L'acte amoureux est inscrit dans notre nature humaine.
C'est un instinct de base et non un acte cosmique
Ni l'un ni l'autre. L'acte amoureux est réellement la rencontre parfaite et intime entre deux êtres qui s'aiment profondément, duquel surgit la vie: comme l'homme est fait à l'image de Dieu, sa signification est bien plus que biologique. La vie humaine ne doit venir que d'un véritable amour, elle doit être don de Dieu, union de l'homme avec Dieu... La portée de la sexualité humaine transcendée par Dieu et l'Église est difficilement exprimable en quelques phrases, mais elle est sublime. Elle n'est pas quelque chose d'embarassant ou de honteux. La pulsion animale n'est que son moyen. Affirmer qu'elle n'est qu'un instinct animal, c'est réduire l'homme à sa réalité matérielle, c'est lui enlever au moins 50% de ce qu'il est réellement.
Ce que tu crois affirmer à son propos ne montre que tu n'as pas vraiment compris l'enseignement de l'Église sur la sexualité.
Ne pas manger pour le plaisir est une pratique de mortification qui n'a aucun rapport.
Auteur : LumendeLumine
Date : 05 oct.04, 12:08
Message : desertdweller a écrit :L'acte amoureux est inscrit dans notre nature humaine.
C'est un instinct de base et non un acte cosmique
Ni l'un ni l'autre. L'acte amoureux est réellement la rencontre parfaite et intime entre deux êtres qui s'aiment profondément, duquel surgit la vie: comme l'homme est fait à l'image de Dieu, sa signification est bien plus que biologique. La vie humaine ne doit venir que d'un véritable amour, elle doit être don de Dieu, union de l'homme avec Dieu... La portée de la sexualité humaine transcendée par Dieu et l'Église est difficilement exprimable en quelques phrases, mais elle est sublime. Elle n'est pas quelque chose d'embarassant ou de honteux. La pulsion animale n'est que son moyen. Affirmer qu'elle n'est qu'un instinct animal, c'est réduire l'homme à sa réalité matérielle, c'est lui enlever au moins 50% de ce qu'il est réellement.
Ce que tu crois affirmer à son propos ne montre que tu n'as pas vraiment compris l'enseignement de l'Église sur la sexualité.
Ne pas manger pour le plaisir est une pratique de mortification qui n'a aucun rapport.
Auteur : septour
Date : 05 oct.04, 12:17
Message : SALUT
L,ACTE AMOUREUX EST INSTINCTIF,MAIS L'HOMME EST LE SEUL A LE SUBLIMER(?)D'AILLEURS SI CET ACTE NE MENAIT PAS A L'EXTASE ,LE PRATIQUERIONS NOUS AVEC AUTANT DE FRENÉSIE?
S'IL EST VRAI QUE C'EST LE PLUS BEAU CADEAU DE DIEU APRES LA VIE,IL N'EN EST PAS MOINS UN ACTE "ANIMAL"OU LA PREMIERE PENSÉE EST POUR LE PLAISIR,LOIN DERRIERE VIENT LE CADEAU DE LA VIE A UN AUTRE ETRE HUMAIN.

SEPTOUR
Auteur : Anonymous
Date : 05 oct.04, 18:57
Message : LumendeLumine a écrit :
Ni l'un ni l'autre. L'acte amoureux est réellement la rencontre parfaite et intime entre deux êtres qui s'aiment profondément, duquel surgit la vie: comme l'homme est fait à l'image de Dieu, sa signification est bien plus que biologique. La vie humaine ne doit venir que d'un véritable amour, elle doit être don de Dieu, union de l'homme avec Dieu... La portée de la sexualité humaine transcendée par Dieu et l'Église est difficilement exprimable en quelques phrases, mais elle est sublime. Elle n'est pas quelque chose d'embarassant ou de honteux. La pulsion animale n'est que son moyen. Affirmer qu'elle n'est qu'un instinct animal, c'est réduire l'homme à sa réalité matérielle, c'est lui enlever au moins 50% de ce qu'il est réellement.
Ce que tu crois affirmer à son propos ne montre que tu n'as pas vraiment compris l'enseignement de l'Église sur la sexualité.
Ne pas manger pour le plaisir est une pratique de mortification qui n'a aucun rapport.
Si tu avais raison, on trouverais cette "sublimation" en dehors des religions monotheistes, ce qui n'est pas le cas. Faire entrer l'interpretation de l'Eglise, c'est une manoeuvre maladroite pour ecarter la caractere humain de la sexualite.
Il n'y a pas si longtemps, la femme n'avait pas d'ame, dixit l'eglise, le plaisir sexuel etait diabolique, dixit l'Eglise, etc, etc. Maintenant l'Eglise est obligee d'accepter le cote ludique et generateur de plaisir de l'acte sexuel. L'eglise est obligee a contre coeur qu'une femme connaisse l'orgasme. Il a fallu Simone de Beauvoir, Masters and Johnson et toute une serie de scientifiques, sexologues et philosophes pour forcer l'Eglise a accepter une realite.
Juste pour ton information, dans les annees 60, "Le deuxieme Sexe" etait a l'index et la femme devait confesser son plaisir comme un peche. Ca t'epatte hein?
Tu devrais lire certains "manuels de la jeune fille chretienne" qui etaient publies a cette epoque. C'etait pas le Kama Soutra, mais alors pas du tout.
L'Eglise avec son discours esaye de reprendre le controle.
En ce qui concerne la nouriture, tu deforme ce que j'ai ecrit.
L'eglise essaye de dire qu'on ne peut pas manger juste par plaisir, qu'on ne peut manger qu'avec le but ultime de se nourrir.
Manger un gateau, juste par plaisir, sans aucune idee de se nourir et faire l'amour sans aucune idee de procreer, c'est la meme chose.
Un etre humain qui est oblige a la solitude et qui se masturbe en regardant des films porno ou paye une putain n'est pas un animal comme l'eglise essaye de le faire croire. Il n'y a rien de "sublime" a se masturber ou baiser une putte, et pourtant c'est la finalement la meme chose qu'un couple regulier.
Auteur : Anonymous
Date : 05 oct.04, 22:37
Message : J'ai fait un peu de recherche en dehors des religions monotheistes concernant l'aspect cosmique de l'acte sexuel.
J'ai trouve dans l'Hindouisme cette dimension cosmique, mais elle n'est pas associee avec la procreation, mais avec l'union entre le mental ou la pensee (Shiva) et la nature (Parvati). Ce n'est qu'incidement que la nature donne naissance a la conscience (Ganesha), mais Shiva n'a aucune responsabilite dans la creation. Elle est le fait de la nature uniquement.
L'acte cosmique, sexuel entre Shiva et Parvati est symbolise par le shiva linga, un des grands symbole religieux de l'Hindouisme.

Tel qu'on le trouve dans tous les bazards aux Indes

Le shiva Linga est la representation du penis (Linga) de Shiva dans le vagin (Yoni) de Parvati, reuni cette une union cosmique et eternelle de la nature avec du mental
Avant que tu ne commence a critiquer, sache que l'hindouisme de base n'est pas la panoplie de dieux bizares. L'hindouisme de base est une definition du cosmos et de la relation entre l'homme et le cosmos ou chaque concepts a pris une forme.
Auteur : LumendeLumine
Date : 06 oct.04, 10:59
Message : Cher DD,
Tu dis:
Il n'y a pas si longtemps, la femme n'avait pas d'ame, dixit l'eglise
Sornettes et balivernes. La légende est partie du Concile de Mâcon en 585, qui s'est demandé s'il fallait appeler l'homme "vir" ou "homo", vir excluant la femme. Il en a conclu qu'il fallait l'appeler homo. Une mauvaise interprétation peut laisser croire que dans les siècles précédents, on ne considérait pas la femme comme faisant partie de la race humaine, donc qu'elle était dénuée d'âme. Une telle affirmation est ridicule: on vénérait déjà les Saintes de ce temps et la Sainte Vierge: vénérait-on des êtres sans âme?
Il est dit dans la genèse: Dieu créa l'homme à son image, (terme générique), homme (mâle) et femme (femelle) il les créas. L'Homme est homme ET femme.
le plaisir sexuel etait diabolique
Que la femme devait confesser son plaisir, je savais, merci. L'homme aussi d'ailleurs. Maintenant il faut comprendre que cette mentalité n'était pas le fait de l'Église en particulier mais plutôt de l'époque, et il est déplorable que l'Église ait tenu un discours si faible, et qu'elle s'y soit si peu opposée. Elle ne doit pas reccommencer. Elle ne doit pas fléchir sous l'influence changeant du temps et des époques. Elle doit, au XXIième, tenir un message clair et sans faiblesse, sans fausse tolérance. Elle ne doit pas s' "adapter" à notre temps.
Les gens comme toi au 19ième étaient des puritains. Ils ont gagné leur petite bataille contre l'Église. Le résultat fut déplorable, comme tu l'as si éloquemment exposé. De nos jours, la tendance est à l'inverse, réactionnaire, comme d'habitude: à trop d'interdits, on propose un libéralisme effarant. Si l'Église cède, les gens seront contents pour quelques années, puis on se rendra compte de l'énormité de l'erreur, et dans 100 ans, on reviendra, réactionnaires, à un puritanisme inhumain. Et ainsi d'époque en époque, si l'Église s'adaptait aux courants de pensées, son message changerait sans cesse, d'une extrême à l'autre, d'une hérésie à l'autre, et perdrait toute sa valeur.
C'est la société qui a toujours eu du mal avec le plaisir sexuel féminin, et l'Église a toujours été plutôt modérée dans ce domaine, allant souvent À L'ENCONTRE des tendances de son époque quand celle-ci était trop "puritaine", ou à l'inverse quand celle-ci, comme de nos jours, est trop "libérale". Les interprétations changent, les mentalités changent, mais les fondements restent les mêmes: il est vrai que beaucoup de progrès a été fait avec Vatican II.
L'Église avec son discours essaye de reprendre le contrôle? Tu crois vraiment qu'en s'affirmer contre tout le monde, contre l'avortement et la contraception, l'Église essaye de reprendre le contrôle? L'Église n'agit pas pour sa popularité tu sais, et ça c'est un fait évident si on regarde toutes les critiques adressées contre elle, comme les tiennes d'ailleurs. L'Église essaye d'annoncer la vérité, peu importe qu'on soit d'accord ou non.
Un etre humain qui est oblige a la solitude et qui se masturbe en regardant des films porno ou paye une putain n'est pas un animal comme l'eglise essaye de le faire croire. Il n'y a rien de "sublime" a se masturber ou baiser une putte, et pourtant c'est la finalement la meme chose qu'un couple regulier.
Un être humain qui, pour combler le manque que lui cause la solitude, se complait dans ces illusions que sont la porno et toute cette merde, a des problèmes, c'est tout, on peut l'aider. Ça a beau être "naturel", tout ce qui est naturel n'est pas bien. Ainsi, il est tout à fait naturel d'attraper la grippe. Les catastrophes naturelles sont naturelles, mais on ne les loue pas pour autant. Il est naturel de ne pas savoir jouer du piano, ça s'apprend. Il est naturel d'avoir tendance à se masturber quand on est forcé à la solitude, mais ce n'est pas un bien, c'est quelque chose contre quoi on doit lutter.
C'est "finalement la même chose qu'un couple régulier"? C'est nier à l'humain sa capacité d'aimer! C'est réduire cet aspect de lui-même qui le pousse à se donner vraiment à son seul aspect matériel... Tu crois avoir une âme ou pas? Avoir des rapports sexuels qu'on a achetés, ça n'a rien à voir avec le don mutuel gratifiant d'où surgit la vie que Dieu a désiré pour l'homme. Je ne vois pas comment tu peux mettre les deux l'un à côté de l'autre sans avoir envie de vomir...
Je ne crois qu'en Jésus-Christ. Si les Hindous ont une autre vision, tant mieux pour eux. Enfin tu vois au moins qu'eux aussi ont une vision assez "sublimée" de la relation sexuelle, qu'ils ne la voient pas non plus comme une formalité animale comme manger... Ils n'ont pas de Dieu-gâteau

Auteur : Anonymous
Date : 06 oct.04, 18:16
Message : Parfois tu me fais douter de ton IQ, ou bien est ce le magistere qui t'empeche de reflechir.
L'eglise dans toute son histoire s'est trompee et a preche des erreurs. C'est pas nouveau et ca va continuer. Il n'y a pas si longtemps l'Eglise a annonce que les condoms etaient poreux et laissaient passer le sida. Bel essai de desinformation qui n'a fait que la ridiculiser
Il y a des saintes et il y a des femmes et c'est pas la meme chose.
Si on parlait de la virginite consideree comme une vertu. A part l'homme, la taupe est le seul animal ayant un hymen.
Les femmes ont ete longtemps consideree comme disciple du diable parce qu'elle provoquaient le desir sexuel chez l'homme, desir que l'homme n'est pas capable de refrener.
Ton allusion au concile de Macon c'est une tres faible explication. Les faits sont la.
Tu essaye de deculpabiliser l'eglise a propos du puritanisme. Essaye tu de dire que l'Eglise etait tellement influensable. Ca va pas la tete.
Il y a 50 ans faire l'amour avec plaisir etait un peche. Maintenant plus. Qu'est ce qui a change? L'homme? Non l'Eglise!
Et comme pour un paquet d'autre choses, l'Eglise va changer. Elle n'a pas le choix.
L'Eglise, tout comme l'Etat n'a rien a faire dans les chambres a coucher des gens.
Auteur : LumendeLumine
Date : 08 oct.04, 11:33
Message : Cher DD,
Parfois tu me fais douter de ton IQ, ou bien est ce le magistere qui t'empeche de reflechir. L'eglise dans toute son histoire s'est trompee et a preche des erreurs. C'est pas nouveau et ca va continuer.
C'est ce que j'ai dit non? Tu veux dire qu'en expliquant les circonstances sous lesquelles l'Église avait été trop puritaine au XIXième et début XXième, j'essayais de dire qu'elle ne faisait pas d'erreurs? C'est toi qui dérailles, pas moi. Tu es tellement convaincu que j'essaye uniquement de te contredire que tu vas jusqu'à déformer ce que je dis pour pouvoir y mieux rétorquer.
Les saintes sont des femmes. On ne pourrait vénérer des être sans âme et les appeller saintes.
Ton allusion au concile de Macon c'est une tres faible explication. Les faits sont la.
Les faits? Allez, trouve-moi où et quand l'Église a dit que la femme n'avait pas d'âme et je te vénérerai pour les siècles à venir. Non, je sais d'où la légende est partie, je n'ai pas à revenir là-dessus, c'est un fait, et si tu veux me contester, il faudrait démontrer l'inverse de ce que je dis, pas émettre des jugements de valeurs.
Je n'essaye pas de déculpabiliser l'Église, j'essaye de poser les faits tels qu'ils sont, pas selon le préjugé populaire. Le préjugé populaire selon lequel depuis l'obscurantisme du Moyen-Âge, en passant par la Renaissance et le siècle des Lumières pour aboutir à la révolution industrielle et la modernité, l'humanité avait petit à petit gagné sa libération sexuelle en se séparant des valeurs pudibondes et répressives de l'Église catholique,
est tout simplement contraire à la réalité, dès qu'on ouvre un livre d'histoire et qu'on prend le temps de considérer les faits réels. En fait, l'évolution, est, en général,
exactement contraire. Le Moyen-Âge n'était pas répressif en termes de sexualité: en fait l'Église eut surtout à s'opposer à manichéens, cathares et autres néo-encratistes qui voulaient faire du sexe un mal absolu.
C'est surtout avec la montée de la bourgeoisie en opposition à l'aristocratie débauchée qui déclencha toute la vague puritaine capitaliste qui finit par entraîner même le clergé. La médecine aida grandement: combien de dizaines de traités concernant les "graves maladies causées par la masturbation", écrits par des sommités médicales, souvent réédités jusqu'à nos jours!
C'est dire que le phénomène de répression sexuelle qui a caractérisé le XIXe en Europe et en Amérique du Nord, ainsi que le début XXe, n'est, à l'origine,
nullement un fait religieux. C'est un fait social lié au bouleversement des moeurs qui a caractérisé les siècles précédents. L'Église n'a fait qu'embarquer avec le mouvement populaire. Avait-elle tort? Bien, je vais vous faire plaisir, oui, évidemment, on ne cesse de se le faire redire: Église=puritanisme, Église=répression sexuelle! Ces slogans populaires ne montrent que la profonde ignorance de l'histoire, et surtout, un certain égocentrisme historique, comme si l'histoire mondiale se résumait aux derniers 100 ou 200 ans, une période plutôt courte.
L'Eglise, tout comme l'Etat n'a rien a faire dans les chambres a coucher des gens.
Tu ne fais que répéter de douteux slogans usés à la corde. Cette phrase que j'ai entendu je ne sais combien de fois m'écoeure profondément, parce qu'elle montre à quelle point notre génération ne comprend plus le sens du mot "moral", pas plus que "bien" ou "mal". Son idéal de liberté est celui d'une absence d'interdits: cependant elle est maniaque du respect de ses droits individuels et de la "sécurité".
Elle ne voit l'Église que comme une police, comme une menace à sa liberté. Que crois-tu qu'il va faire pour t'empêcher de sodomiser ton chien, [
ceci n'est pas une attaque personnelle] le prêtre? Pas grand-chose, à part de te dire que tu ne devrais pas. La liberté, on l'a sur un plateau d'argent, on peut cracher tant qu'on veut sur l'Église, tout le monde va applaudir.
L'Église n'a pas à s'assurer qu'il y ait des gardes de "sécurité" dans les chambres à coucher des gens, elle n'a jamais fait ou même pensé à faire une telle chose, c'est ridicule. Elle a simplement à affirmer haut et fort, la doctrine chrétienne dans son intégrité, sans rien en délaisser à cause des tendances populaires, ce qui n'est que trop souvent arrivé.
Il n'y a pas si longtemps l'Eglise a annonce que les condoms etaient poreux et laissaient passer le sida. Bel essai de desinformation qui n'a fait que la ridiculiser
Je doute que tu saches de quoi tu parles. Si tu avais lu cette lettre dont tu fais mention, tu éviterais d'aller répéter ce que des petits journalistes merdiques et pseudo-spécialistes ont pu inventer comme calomnie. Si tu veux la lire,
http://www.vatican.va/roman_curia/ponti ... lo_fr.html
Les femmes ont ete longtemps consideree comme disciple du diable parce qu'elle provoquaient le desir sexuel chez l'homme, desir que l'homme n'est pas capable de refrener.
Mentalité populaire n'est pas = à Théologie chrétienne. Grave confusion.
Si on parlait de la virginite consideree comme une vertu. A part l'homme, la taupe est le seul animal ayant un hymen.
Si tu LISAIS à propos de la virgnité considérée comme une vertu. Le traité sur la virginité de St Jean Chrysostome, docteur de l'Église, ça ne te dit rien? Probablement pas. On sait jamais:
http://www.jesusmarie.com/jean_chrysost ... inite.html
Essaye tu de dire que l'Eglise etait tellement influensable. Ca va pas la tete.
C'est toujours plus crédible comme thèse que les sornettes sur l'âme de la femme que tu m'as sorti l'autre fois. Et puis oui, l'Église fait avec son temps. Des fois elle fait TROP avec son temps, et elle se reprend un peu après. Le puritanisme du XIXe en est un exemple parfait.
Auteur : Anonymous
Date : 08 oct.04, 19:48
Message : OK, longues saintes vies au vierges, fiancees du seigneur, qui trouveront place a la droite de Dieu.
Je me rapelle la colere de ma mere quand une de ses cousines, une nonette, a dit qu'elle sera un jour une rose dans le jardin de Dieu.
"Et moi je suis un pissenlit?"
Tu viens de resumer ce que j'ai le plus en horreur dans la chretiente. Jesus a t'il parle de la viriginite? non!
Jesus a t'il parle de la relation sexuelle? non!
L'Eglise oublie qu'il y a eu une homme appele Freud qui a remis la sexualite a sa place et demoli toutes ces theories d'un predicateur Byzantin du 5ieme Siecle, probablement fatigue de parler du sexe des anges. L'epoque ou des ermites passaient leur vie sur une colonne etait certainement une epoque propice a l'etude de l'etre humain et de ses complexites.
Je connais le pamphlet sur le condom. On dirait du Bucaille. Plein de conditionels.
Ce pamphlet fait hurler la communaute scientifique. L'Eglise est en train de trahir son propre message dans Fides et Ratio : laisser la science aux scientifique.
Voila pourquoi je hais l'Eglise malgre que je suis un catholique. L'eglise est en train de refaire l'erreur de Galilee, mais au lieu des etoiles, ce sont les chambre a coucher.
Attacher un sens moral au sexe est une aberation. Le sexe c'est une chose entre deux personnes et ne doit pas sortir du cercle de ses deux personnes.
Et je vais te le prouver.
Il y a de par le monde des ethnies qui n'ont pas le sens moral que les religions mettent sur la sexualite. Ces ethnies survivent tres bien.
Par exemple, il y a en Asie centrale une ethnie ou la tradition veut que les femmes, meme mariees, s'offrent aux etrangers de passage pour qu'ils leur fasse l'amour. Ca ete rapporte par Marco Polo et j'ai vu un reportage sur National Geographic a ce sujet. La tribu existe toujours mais a cause des facilites d'acces a ete oblige de mettre des limites.
Resultat: Cette ethnie a parmis les plus beaux etres humains au monde.
De l'immoralite ou bien une comprehension des lois genetiques
Auteur : LumendeLumine
Date : 09 oct.04, 06:16
Message : Jesus a t'il parle de la viriginite? non!
Jesus a t'il parle de la relation sexuelle? non!
Jésus a dit: celui qui veut marcher à ma suite, qu'il renonce à lui-même, qu'il prenne sa croix, et qu'il me suive.
Si s'offrir complètement soi-même à Jésus n'inclut pas sa propre sexualité, il faudrait que tu m'explique pourquoi. Autrement, c'est sûr que la sexualité a un rôle à jouer dans le salut, comme toute dimension de la personne humaine.
...Ce n'est parce qu'on peut expliquer l'origine physiologique des comportements sexuels que ceux-ci perdent leur valeur morale. La sexualité est inscrite au coeur de la personne humaine, tant physique que spirituelle; elle est partie intégrante du dessein de Dieu sur l'homme; les actes que nous posons en rapport avec notre sexualité sont tout aussi moraux que les autres.
Tout acte humain est moral, c'est-à-dire qu'il est soit bien, soit mal. La personne peut être plus ou moins responsable de la moralité de ses actions selon qu'elle fait usage de son libre arbitre ou que l'acte lui est imposé malgré elle.
Je ne vois pas d'où tu tires que les actes en rapport avec la sexualité seraient exclus de cette règle... Ou si tu contestes la règle, pourquoi?
Ce qui concerne deux personnes est aussi moral que ce qui en concerne une ou 2 millions. S'il n'y a pas de moralité de l'individu, il n'y a pas de morale sociale non plus.
De dire que la sexualité, parce qu'elle peut être analysée scientifiquement, perd sa valeur morale, est ridicule.
Si un homme en frappe un autre, ce n'est pas parce que tu peux analyser scientifiquement la trajectoire de son poing et la force du choc, que l'homme n'est pas responsable de la moralité de son action.
Eh bien, même chose avec la sexualité. D'accord on comprend comment ça fonctionne, mais on n'en est pas moins moralement concernés et responsables.
À propos de ton ethnie: il est impensable qu'elle ait tiré ses traditions de l'étude de la génétique , donc ta conclusion
De l'immoralite ou bien une comprehension des lois genetiques
n'a aucun rapport. Deuxièmemt, elle a forcément elle aussi ses propres lois sur la sexualité. D'ailleurs l'exemple que tu m'as cité en est une. Toute civilisation a ses lois sur la sexualité.
Auteur : sun
Date : 09 oct.04, 16:05
Message : salut LumendeLumine!
Je pense que Desertweller résumé ma pensée sur l'église.
Elle a commis des erreurs et elle en commet encore...
Je pense que toi ,tu discutes pour imposer ta foi,peut-être ,que je me trompe?
La sexualité du point de vue de l'église a toujours été ,une "mauvaise" chose.
l'histoire parle pour nous.
Mais ,si tu considères que c'est "mauvais" ,c'est à dire hors du mariage ,alors vas-y ,crois le!
Seulement, en espèrant que ça ne soit pas ton cas,les gens qui adoptent souvent cette attitude tombent ,et alors on retrouve des pédophiles,adultères et je ne sais quoi....parcequ'ils ont luttés contre leur nature ,sans savoir manipuler cette énergie (sexuelle),qui est très puissante.
La force des choses va contraindre l'église comme dans le passé à revoir son point de vue sur la sexualité.Elle y sera contrainte,crois moi.Ce n'est qu'une question de temps...
Maintenant ,il y a un autre point ,il y a une différence entre l'amour et le mariage,2 êtres peuvent s'aimer sans se marier ,le mariage est culturel et religieux.je n'ai rien contre le mariage ,mais il est important de notifier ,cette différence.
Maintenant ,il ya aussi une différence entre l'amour et le sexe.
L'amour englobe tout.le sexe est un moyen ,comme la contemplation,se nourrir ,la méditation,sentir les parfums en fait,tes 5 sens et toute ta sensibilité te permettent de ressentir "l'amour" .D'ailleurs c'est pourquoi ,nous disons "faire l'amour" ,car nous fabriquons littéralement l'amour.
C'est d'ailleurs à mon sens l'acte qui nous rapproche le plus de notre caractéristique divine...
Bref, je fais partie de ceux qui pensent que le sexe est très beau dans le mariage ou pas.Et que ce qui est important c'est dans l'intention et l'état dans lequel tu le fais ,qui t'amène vers une expérience ou une autre de ton être.
Donc ,ceux qui veulent être vierge jusqu'au mariage allez-y,mais pas de frustrations je vous en prie... et surtout pas d'hypocrisie.
D'ailleurs ,on la connait bien celle là: C'est l'homme qui ayant été un grand "pécheur", se repenti et devient plus saint que les saints....
Donc ,que chacun assume ses actes sans frustrations ,sans hypocrisie et sans zèle.
Car quiconque fais cela , est conscient de ce qu'il fait et c'est déjà un stade pas mal de sa maturité spirituelle.
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