Résultat du test :

Auteur : nomade53
Date : 17 avr.09, 10:30
Message : 1. Les questions fondamentales
Imaginez que vous dormiez lors d'un voyage en train...
Que se passe-t-il en vous lorsque vous vous réveillez et reprenez progressivement vos esprits?
Naturellement, une succession de questions s'imposent très rapidement. Ces interrogations sont semblables aux suivantes :
« d'où je viens, pourquoi je suis venu et où je vais ? ».
En y réfléchissant, que vous soyez en voyage ou non, après un sommeil ou pleinement éveillé, ces questions vous ont déjà interpellé de nombreuses fois au cours de votre existence. Elles ont même eut une portée beaucoup plus large en englobant le « voyage » de toute votre vie. Si avec détermination vous faites un effort pour tenter d'y voir clair, alors s'ouvrent à vos yeux une série de questions déstabilisantes liées aux précédentes. Vous vous demandez par exemple : qu'est ce que j'étais avant de voir le jour dans cette vie ? D'où vient cet Univers dans lequel je suis en transit ? Qu'est-ce qui assure sa pérennité ? Qu'est-ce qui m'attend une fois mort ? Le Néant ? Une autre vie ? S'il y a une autre vie, comment se présente-t-elle ? etc.
Que faire face à ces questions qui, si elles ne sont pas élucidées, restent angoissantes ? Avant tout, voyons s'il est important de leur trouver des réponses. Naturellement, nous donnons la priorité à un problème sur un autre en fonction de l'ampleur et des répercussions de chacun.
Ainsi, nous jugerons qu'il est plus important d'être en bonne santé pendant des années que ne l'être qu'un seul jour. Réciproquement l'élève considérera qu'il est moins grave d'échouer à l'examen d'une seule matière qu'échouer à toutes les matières. Apporter la réponse juste à ces questions est-ce moins ou plus important que de réussir à un examen, est-ce moins ou plus important que d'avoir une bonne santé toute la vie ? Autrement dit, quels sont le poids et les répercussions de ces trois questionnements de base ? Examinons ensemble ce qu'implique une réponse à chacune de ces questions.
Si je sais d'où je viens, j'en déduis qu'il me faut soit remercier toute ma vie une entité à laquelle je dois mon existence, soit vivre avec l'idée que mon origine n'a pas d'explication rationnelle. Ces deux conceptions fondamentales conduisent à des systèmes de vie radicalement différents ! Si je sais d'où je viens, je connaîtrais aussi l'origine du monde qui m'entoure car il s'agit d'une question rattachée. En conséquence, je saisis fondamentalement ce qui me lie et ce qui me différencie des autres êtres humains, des animaux, de la Terre...
Mon comportement vis-à-vis de tout ce que je côtoie sera profondément affecté par la réponse. Si je sais où je vais en franchissant l'éternité de temps après ma mort, et si de plus je sais pourquoi j'existe alors je serais en mesure de décider si l'après-vie doit se préparer ou s'il convient de l'ignorer. En répondant à ces questions c'est la direction de toute ma vie que je peux choisir dans la plus grande lucidité. Nous apportons ainsi des réponses globales qui serviront de repères pour dénouer la multitude de problèmes de détails qui se bousculent au quotidien. Autrement dit, répondre à ces questions premières c'est :

- ancrer des idées de base sur lesquels je pourrais poser fermement mes pieds et apprécier lucidement les événements de tous les jours.
- déterminer une jauge pour mesurer les actes et les classer entre ceux qui sont conforme à ma vision globale de la vie et ceux qui ne le sont pas,
- distinguer entre ce qui est prioritaire dans la vie et ce qui est secondaire
- établir rationnellement les valeurs de ma vie,
Une fois saisies toutes les implications de ces problèmes fondamentaux, peut-on encore suggérer qu'il reste quelque chose de plus important dans notre vie que de les résoudre !?
Certainement non ! Quelle que soit la « gravité » des problèmes de la présente vie, ils resteront secondaires en considération de l'origine de mon existence dans sa globalité, de ma place dans ce monde et de mon sort après la mort.
Répondre aux questions fondamentales n'est pas chose simple. Il suffit de comparer toutes les divergences qui existent autour de nous pour s'en rendre compte. A problème complexe il faut des moyens conséquents. Nous allons donc d'abord nous concentrer sur la validité de nos réflexions et la qualité de notre étude. Ce sera l'objet du prochain chapitre qui se chargera d'établir les préliminaires avant d'entrer dans le vif du sujet : la solution tranchée aux questions fondamentales.
Auteur : nomade53
Date : 17 avr.09, 10:31
Message : Comment répondre aux questions fondamentales ?

Le vrai et le faux

Pour les problèmes mineurs, comme pour les problèmes fondamentaux, notre plus grand allié réside dans nos facultés de réflexion. C'est en réfléchissant que l'on progresse dans la vie, résolvant les innombrables problèmes quotidiens et aspirant ainsi au mieux-être. C'est la réflexion qui permet de ne pas se lancer dans des projets sans issue. Alors, mettons à contribution toutes nos capacités de réflexion pour résoudre les problèmes fondamentaux, une fois pour toutes, et ainsi vivre l'esprit serein à l'évocation de la mort. Accéder à la vérité passe par des faits vérifiés et vérifiables faisant partie du monde sensible, ce qui est très différent de l'imagination ou des "intuitions" que certains considèrent comme des moyens de recherche de la vérité.
Commençons par rappeler clairement des définitions élémentaires que beaucoup finissent par oublier dans leur égarement. Nous recherchons la vérité et rejetons les idées fausses ? Alors n'oublions pas que dans tous les domaines ce qui distingue une idée vraie d'une idée fausse, c'est que la vérité est déterminée par le monde sensible dans lequel nous baignons, tandis que ce qui est faux n'est pas conforme à la réalité de ce monde. Un exemple simple : l'affirmation "le bois flotte sur l'eau" est une idée c'est-à-dire un jugement porté sur la réalité. Pour classer cette affirmation dans la catégorie des idées justes ou celle des idées fausses, il suffit d'opérer une confrontation de cette idée avec la réalité. Chacun peut constater que cette idée est vraie en posant un morceau de bois dans l'eau. Par contre l'idée "l'eau bout à 40°C" est fausse. En introduisant un thermomètre dans une casserole d'eau en ébullition on pourra lire 100°C. Il en va de même des vérités de nature économiques, historiques ou politiques.
Quant à l'imagination, elle consiste à se représenter, à l'aide d'éléments existant, des scènes qui sont elles possible ou impossible. On peut imaginer une hirondelle voler haut dans le ciel :
cela est possible. On peut imaginer cette hirondelle voltiger au-delà de l'atmosphère terrestre ou à 500 mètres sous l'eau : ce qui est impossible. Contrairement à ce que beaucoup de paresseux intellectuels prétendent, l'imagination ou les intuitions ne conduisent pas à la vérité.
Des idées fausses s'introduisent facilement dans l'imaginaire, sapant par la suite toutes les autres idées déduites de ces idées premières.
Les sentiments ne doivent pas perturber non plus notre recherche de la vérité. On peut aimer une idée fausse comme croire que l'on ne va pas vieillir. On peut également être répugné par une idée vraie comme le fait qu'un de ses proches tombe gravement malade. Les émotions ne doivent en aucun cas prendre le dessus au point de nier une vérité attestée !
Un autre facteur peut être un obstacle à la quête de la vérité : l'environnement. Il peut s'agir de l'entourage proche qui, portant des idées fausses sur tel ou tel sujet, refuse que vous émettiez une opinion différente, même si elle s'avère juste. La société dans son ensemble tente elle aussi d'influencer l'individu afin qu'il adopte ses conceptions, qu'elles soient justes ou non.
Bref, de nombreux écueils sont jetés devant ceux qui recherchent la vérité. A nous de les éviter par notre rigueur dans la réflexion.
Etant donné la gravité des questions fondamentales, nous devons mener une réflexion de haut niveau. Dans ce but, pour déceler et remédier aux défaillances voire aux impasses de l'activité cérébrale, nous allons définir la pensée dans ses composantes essentielles et son déroulement.
Ainsi, nous pourrons nous assurer de rester strictement dans le cadre d'une pensée effective et éviter toute pseudo-pensée. Puis, nous distinguerons les différents niveaux de pensée, afin de bénéficier de son plus haut degré. Commençons par rappeler le rôle central de la pensée dans la vie de l'homme.
Auteur : nomade53
Date : 17 avr.09, 10:32
Message : L'importance capitale de la pensée dans la vie de l'homme

L'être humain surpasse les animaux, végétaux et matière inerte uniquement par sa faculté de réflexion. Par l'usage de la raison l'homme gère sa vie et progresse. Il façonne son avenir, dans une certaine mesure, en repoussant ce que sa raison lui aura désigné comme de mauvais choix et en s'attachant à ceux qu'il aura jugés bons. D'autre part, l'histoire, l'architecture, les mathématiques, la mécanique, l'électronique, la biologie, la médecine, etc. sont autant de disciplines aux bienfaits multiples issues d'une activité cérébrale poussée. C'est donc à juste titre que l'homme se valorise par de tels fruits de sa réflexion. Un simple tour d'horizon de la vie humaine suffit pour confirmer que la pensée fertile joue un rôle de premier plan, dans la vie de l'individu comme celle de toute l'humanité.
D'une manière générale, en raison de cette place prépondérante de la pensée dans la vie de l'homme, s'intéresser au phénomène de l'activité cérébrale, pour en avoir une compréhension plus claire, n'est pas une préoccupation superflue mais bel et bien un impératif. De la compréhension du déroulement de la pensée, de ses critères d'existence, de ses différents niveaux et formes, de son étendue, de sa fiabilité et de ses impasses, dépendent notre rigueur dans la recherche de la vérité ou des opinions les mieux fondées face aux multiples problèmes de la vie.

Pour commencer, définissons clairement le processus de réflexion dans son essence même ou autrement dit répondons à la question « que s'est-il passé en moi entre le moment où je m'apprête à porter un jugement sur un sujet quelconque et le moment où le jugement est effectivement émis ? ». En fait, en décortiquant la pensée en ses composantes élémentaires on constate qu'elles sont au nombre de quatre. Nous allons décrire ces composantes dans la section suivante.
Auteur : nomade53
Date : 17 avr.09, 10:32
Message : Le processus de réflexion

Pour se faire une idée aussi claire que possible du processus de réflexion nous allons illustrer notre propos d'un exemple élémentaire de la vie quotidienne. Supposons que quelqu'un nous présente un champignon et nous demande s'il peut le cuisiner. Nous lui répondons qu'il s'agit d'une amanite phalloïde et que c'est un champignon mortel ! Que s'est-il passé en nous avant que nous puissions répondre ?
Avant tout, une personne nous pose une question en nous montrant un champignon, végétal issu du monde réel et donc vérité tangible. Plus généralement, le point de départ de toute réflexion repose dans une réalité, c'est-à-dire :
Soit un élément sensible de notre monde matériel.
Soit un élément non perceptible mais dont l'existence se manifeste indirectement dans le monde sensible (c'est le cas de la raison).
L'absence de réalité interdit toute réflexion mais pas toute activité cérébrale. Cette activité cérébrale rentrera alors dans le champ de l'imagination, du rêve ou de la spéculation car coupée du monde réel. Comment pouvons-nous répondre de manière sensée à la question « qu'est-ce que c'est ? » si notre interlocuteur ne nous désigne rien ? Dans notre exemple la réalité est un champignon de telle couleur, telle forme...
Dans une seconde étape, nous observons et nous touchons le champignon en question. D'une manière générale, viens alors la seconde composante de toute réflexion : la perception de la réalité par une combinaison des cinq sens. Sans perception, la réflexion ne peut se poursuivre.
Comment pouvons-nous identifier le champignon s'il est enveloppé de papier ?
Ensuite, je juge que l'objet qui m'est présenté est un champignon nommé amanite phalloïde en me remémorant les formes, les couleurs, les odeurs et la sensation au toucher des amanites phalloïdes que j'associe naturellement à l'objet non encore identifié. Ainsi, les informations sur la réalité à juger parviennent au cerveau qui se charge de lier les éléments nouveaux avec les connaissances pré-acquises. Pour que cette étape aboutisse cela suppose que le cerveau est en mesure de lier correctement les informations et les connaissances. Autrement dit, nous parlons ici du cerveau d'un être humain sain d'esprit. En effet, à la différence du cerveau humain, le cerveau animal n'est pas capable d'établir des rapports. Ce qui oriente l'animal, lorsque plusieurs possibilités se présentent à lui, c'est une distinction purement instinctive, et nullement un choix conscient par une réflexion effective comme chez l'homme. Quant au cerveau du malade mentale, son aptitude défaillante à établir des rapports l'empêche de produire des jugements sensés, de réfléchir. Le cerveau ordinaire établit donc des rapports entre la réalité nouvellement perçue et les connaissances présentes en mémoire. Ces connaissances constituent la dernière composante de toute pensée. Ce que nous avons appris par le passé sert de support pour comprendre la situation présente. Dans l'exemple du champignon, la définition de ce qu'est un champignon et les caractéristiques des amanites phalloïdes forment les connaissances, qui nous ont permis de porter le jugement.
En résumé, toute pensée, aussi complexe soit-elle comporte quatre composantes : une réalité
- une perception de cette réalité
- un cerveau qui établit des liens
- des connaissances en rapport avec cette réalité
Si une seule de ces composantes fait défaut la pensée ne peut se dérouler. Et si une pensée conduit à une conclusion aberrante, il faut rechercher la défaillance dans une ou plusieurs de ces composantes. Par la pratique, cette description de la pensée s'avère extrêmement bénéfique. En effet, grâce à cette définition nous saisissons déjà mieux les embûches de la pensée. Combien d'individus portent des idées fausses voire absurdes parce qu'ils forment leurs opinions à partir d'activités cérébrales sur des sujets irréels, ou parce qu'ils perçoivent mal l'objet de leur étude, ou parce que les rapports qu'ils établissent sont douteux, ou parce que leurs connaissances sur le sujet en question sont insuffisantes ! ?
Après avoir examiné les conditions d'existence de la pensée, penchons-nous maintenant sur ses différents niveaux.
Auteur : nomade53
Date : 17 avr.09, 10:33
Message : Les pensées superficielle, profonde ou éclairée

L'analyse qui suit recouvre toutes les branches de la pensée. Mais, notre discussion sera axée sur un exemple pour mieux cerner les idées exprimées. Supposons que nous voulons acheter une table. Quels sont les différents niveaux de réflexion sur lesquels nous pouvons nous appuyer avant de conclure l'achat ?
Une première manière d'opérer serait de flâner dans un magasin et sur un simple coup d'oeil repérer une table dont la couleur nous plaît, et sans se poser plus de questions décider d'acheter la table. En ce cas, notre pensée aura été superficielle. La pensée superficielle se borne à observer un objet et à s'en faire une idée sans le comprendre. La principale et grande faiblesse de ce type de pensée vient de ce qu'un jugement qui se limite aux apparences induit souvent en erreur. Il se peut que derrière les apparences - la couleur qui nous a plu dans notre exemple - se cachent une multitude de défauts.
Pour un choix plus judicieux nous pouvons nous poser quelques questions au préalable : en quel bois est cette table ? Quel est son degré de solidité ? Est-elle bien protégée contre l'humidité ? Comporte-elle des roulettes ? Est-elle démontable ? etc. Les réponses à ces questions nous conduisent à approfondir la compréhension de l'objet de notre réflexion : la table. En d'autres termes nous sommes passé de la pensée superficielle à la pensée profonde.
D'une manière générale, la pensée profonde consiste à examiner un objet, à l'étudier à fond puis à émettre un jugement à son sujet. Malgré sa supériorité indéniable sur la pensée superficielle, la pensée profonde peut s'avérer dans bien des cas insuffisante. Il se peut que nous connaissions chacune des caractéristiques de la table, que nous l'achetions, et qu'en voulant l'installer à la maison nous soyons déçus. Ce sera le cas par exemple si nous nous rendons compte que la table est trop grande et que nous ne pouvons la disposer nul part. Nous pourrions aussi nous rendre compte que la couleur ou la forme de la table, n'est pas du tout en harmonie avec les autres meubles déjà présents. Nous pouvons également regretter d'avoir consacré trop d'argent sur cette table par rapport à notre budget et penser que la somme méritait d'être utilisé sur autre chose plus prioritaire etc.
Si en plus d'une inspection complète des caractéristiques de la table, notre choix est de surcroît dicté par une prise en considération claire de la façon dont cette table pourra être utilisée, il n'en sera que plus sûr. Ces considérations pourraient être du type suivant :
Quel est l'usage attribué à ce meuble, est-ce une table décorative ou une table pour les repas ?
Quelles sont ses dimensions ? Les dimensions du local auquel nous la destinons sont-elles
suffisantes ?
Est-ce que des tiroirs seront utiles ou non ?
Sera-t-elle en harmonie avec tous les autres éléments de la pièce ?
Cet élargissement de notre pensée d'un sujet restreint, en l'occurrence la table, à son contexte améliore encore notre compréhension et rend plus judicieux notre choix. Ainsi, nous sommes passé de la pensée profonde à la pensée éclairée. La pensée éclairée consiste à examiner un objet, à l'étudier à fond, à considérer les éléments qui l'entourent et ceux qui s'y rapportent puis à former un jugement à son sujet ; il s'agit en d'autres termes d'éclairer suffisamment l'objet de l'étude. Ces trois niveaux englobent toutes nos pensées, chacune peut être classée dans l'une de ces catégories.
En considération de cette classification, certains pourront répliquer : « Bien sûr la pensée éclairée est préférable à la pensée profonde, qui elle-même est préférable à la pensée superficielle. Mais la pensée éclairée requière aussi plus d'efforts intellectuels que les deux autres pensées. Est-il vraiment important d'être plus proche de la vérité au prix d'un effort intellectuel plus conséquent ? Si je m'expose à mille raisons de me tromper en achetant une table, parce que je me serais contenté d'une pensée superficielle, après tout, les conséquences ne seront pas catastrophiques ». Nous répondrons que pour le cas de la table, c'est vrai, il n'est que préférable de faire usage de la pensée la plus fiable, la pensée éclairée. On s'épargnera ainsi tous les risques du choix hâtif et superficiel. Mais, les conséquences d'un mauvais choix, très souvent imputable à une pensée superficielle, ne serait que relativement minimes en considération de notre vie dans sa globalité. Par contre, il est des sujets où la pensée éclairée devient absolument nécessaire. Ceci parce que les conclusions de certaines réflexions sont de nature à provoquer de grandes répercussions sur nos centres d'intérêt et priorités dans la vie, notre emploi du temps quotidien, nos projets...
Quand nous évoquons les grands choix de la vie, nous pensons souvent, à juste titre, au choix des études, ou à la profession, ou au conjoint avec lequel on va partager sa vie... Mais, il y a des questions encore plus importantes, plus conséquentes sur notre recherche de bonheur, qui, si elles ne sont pas rigoureusement résolues, nous laissent dans l'insatisfaction et la gêne lorsqu'elles sont évoquées. Il s'agit bien entendu des questions fondamentales, sur les réponses desquelles s'édifie toute notre vie. Comme nous l'avons déjà dit, elles se résument en ces simples termes : "D'où je viens, pourquoi je suis venu et où je vais?". C'est face à ces trois questions, et en prenant des réalités aussi globales que l'homme, l'univers et la vie, que la pensée éclairée a un grand rôle à jouer.
Auteur : nomade53
Date : 17 avr.09, 10:34
Message : Certitudes et relativité

Nombreux sont ceux qui lorsqu'ils sont devant une vérité éclatante qu'ils ne veulent pas admettre, trouvent un échappatoire en affirmant, sous une formulation catégorique et absolue (!), que "toute vérité est relative". Ils laissent ainsi entendre que telle idée leur semble vraie mais l'idée opposée pourrait tout aussi bien être correcte. Pour justifier cette position, ils prennent volontiers exemple dans les sciences où beaucoup de principes considérés faux hier sont admis aujourd'hui et inversement. Cette opinion aberrante est portée par de nombreuses personnes qui ont adopté la règle de la solution médiane pour résoudre n'importe quel problème humain. Par solution médiane il faut comprendre un compromis entre plusieurs idées qui peuvent être complètement divergentes. Or, la recherche sincère de la vérité n'admet pas de compromis : affirmer "j'existe" comme une vérité puis le contraire "je n'existe pas" comme une vérité aussi est inacceptable. On ne peut trouver de solution médiane entre "j'existe" et "je n'existe pas". L'une de ces idées est absolument fausse, devinez laquelle !
Bref, les exemples sont innombrables pour prouver que toutes les idées ne sont pas relatives, sujettes à compromis et à nuances. "J'existe", "l'univers existe", "le soleil apporte de la chaleur", "le vent met en mouvement les nuages", "l'homme est mortel", "les hommes se nourrissent" etc. sont toutes des vérités absolues qui ne laissent pas l'ombre d'un doute sur la fausseté de leur idée opposée.
Quant à l'opinion que toutes les idées ne peuvent être de l'ordre de la certitude, elle est assurément vraie. Cependant cela mérite d'y regarder de plus près, pour classifier les catégories d'idées. Le type d'idées qui est toujours de l'ordre de la certitude concerne l'existence de la chose ou du phénomène dont on perçoit des signes. Quant à la nature exacte de cette chose ou de ce phénomène le doute peut s'insérer. Prenons l'exemple de quelqu'un qui frappe à la porte de chez vous. Le simple bruit répétitif sur la porte vous permet d'avoir la certitude qu'il y a une source ou une cause à ce bruit. Vous êtes donc certain de l'existence du phénomène qui produit ce bruit. Ce dont vous n'êtes pas certain, à priori, c'est la nature ou l'essence de cette source : est-ce qu'il s'agit de votre ami, du facteur, d'un inconnu etc. Cette importante remarque doit être présente à l'esprit lorsque nous étudions n'importe quel phénomène. L'étude peut aboutir à la certitude de l'existence de ce phénomène tout en conservant un doute sur sa nature ou son essence. Ceci ne doit nous causer aucune gêne parce que ce n'est nullement contradictoire, et de surcroît il s'agit d'un cas de figure aussi banal qu'un choc répétitif contre une porte.

La matière et l'ordre


Maintenant que nous avons formulé ces quelques mises en garde, concentrons nos facultés de réflexion pour venir à bout des questions fondamentales. Par où commencer ? Par un constat élémentaire d'une grande évidence : nous vivons dans un univers d'ordre. Depuis que nous avons vu le jour nous observons un monde subissant une innombrable quantité de lois naturelles. Nous même subissons une multitude de contraintes qui génèrent en nous un sentiment de faiblesse. Il ne s'agit pas que d'un sentiment. Dans les faits, cet ordre inscrit définitivement en nous un caractère d'être faible et tout ce qui nous entoure n'échappe pas à ce caractère. L'ordre se perçoit dans la matière, dont nous faisons partie. Elle subit par exemple la loi de l'attraction gravitationnelle. Parmi les nombreux effets de cette loi nous observons que l'homme, les animaux, l'eau, les métaux, etc. sont attirés vers le centre de la Terre. D'un autre côté, cette loi produit une interaction entre Terre et lune qui se manifeste, entre autres, par une rotation de la lune sur elle-même et une autre autour de la Terre ; l'attraction qu'exerce la lune sur la Terre entretient le phénomène des marées. D'autre part, l'interaction entre la Terre et le soleil met en rotation la Terre sur elle-même, donnant lieu à la succession des jours et des nuits, et la Terre autour du soleil. Ces mécanismes se reproduisent à la perfection, selon des données très précises : la Terre tourne autour de son axe en 23 heures 56 minutes et 4 secondes définissant le jour, et elle tourne autour du soleil en 365,2422 jours définissant l'année. Les astronomes s'accordent à dire que le moindre écart par rapport à ces données précises produirait une réaction en chaîne changeant la structure du système solaire au point où la vie deviendrait impossible. Si l'on porte les yeux sur des éléments de cet univers de moindre taille, c'est la même omniprésence et harmonie des lois qui s'impose. Les êtres vivants, végétaux, animaux et hommes ont besoins de se nourrir. Des mécanismes cycliques complexes et grandioses leur assurent leur subsistance au travers de l'eau et de la terre. L'eau est acheminée, après évaporation, sous forme de nuages puis est redistribuée sur la surface terrestre sous forme de pluie ou de neige. Cette eau, véhicule les aliments essentiels à la croissance des plantes. Les plantes peuvent être mangées par des herbivores, qui eux-mêmes peuvent être dévorés à leur tour par les carnivores, complétant ainsi la chaîne alimentaire. Si nous étudions notre propre personne, nous verrons qu'elle subit la loi de la vie et de la mort.
Aucun d'entre nous n'a exprimé le voeu d'exister. Pourtant nous sommes nés et nous évoluons dans cette vie auquel nous nous attachons ; d'un autre côté, personne ne peut empêcher sa mort à venir. Notre corps est passé du stade fragile du bébé à celui d'adulte relativement plus vigoureux, puis le corps redevient très faible lors de la vieillesse, tout ceci hors de notre volonté. Nous souffrons lorsqu'il fait très froid ou très chaud, nous sommes atteints de maladies indésirables, nous éprouvons de la fatigue après des efforts : encore des lois qui sont autant de limites et de dépendance vis-à-vis de notre environnement. Ce que nous venons d'évoquer ne sont que des exemples, nous pourrions citer encore d'innombrables autres exemples qui convergent tous pour attester cette vérité : tout ce qui nous entoure et nous mêmes subissons un ordre ou système composé d'une infinité de lois.
Notons que notre cheminement actuel est effectivement basé sur la pensée éclairée. Ceci en ne limitant pas notre réflexion à un élément du monde, mais en dirigeant notre regard sur plusieurs sujets qui s'éclairent mutuellement
Quelle est donc la cause de cet ordre à la fois complexe, harmonieux et merveilleux ? Nous allons répondre à cette question de manière méthodique dans le chapitre suivant.
Auteur : nomade53
Date : 17 avr.09, 10:34
Message : L'existence de Dieu

En considération de cet ordre une question vient naturellement à l'esprit : est-ce qu'il émane d'une volonté ou non ? Cette question attend une réponse binaire et tranchée : oui ou non. Ces deux réponses sont incompatibles : l'une des deux est certainement juste et l'autre certainement fausse. Il nous suffit donc d'étudier l'une des hypothèses : en montrant que c'est l'hypothèse juste ou fausse avec certitude, nous serons fixés en même temps sur la véracité ou non de la seconde hypothèse.
La première hypothèse affirme que l'ordre que nous connaissons n'est pas le résultat d'une volonté, qu'il existe sous cette forme déterminée sans aucun choix préalable. Autrement dit l'ordre serait le fruit du hasard.
L'autre hypothèse soutient que s'il y a un ordre c'est qu'il y a une volonté pour choisir ses infinis détails et pour le conserver dans la forme qu'on lui connaît.

Examinons la première hypothèse en la soumettant au filtre de la réalité. Le hasard, par définition, se compose d'événements imprévisibles. Nombreux pensent que l'homme, l'univers et la vie sont le résultat d'une évolution imprévisible. Ils soutiennent cette idée après avoir extrapolé sur des événements qui ne sont pas au niveau de la connaissance humaine prévisible, comme le chiffre qui apparaît lors d'un jet de dé. Seulement, une réflexion un peu plus poussée sur la question ridiculise cette hypothèse. S'il est vrai que certains phénomènes complexes nous dépassent et sont imprévisibles à notre niveau d'être humain dont la science est limitée, cela ne remet nullement en cause qu'une multitude d'autres phénomènes sont prévisibles. Et c'est parce qu'il existe ces innombrables phénomènes prévisibles que toutes les sciences expérimentales existent : la biologie, la chimie, la mécanique, l'optique, la thermodynamique etc. Lorsque je lâche un stylo, je sais avec certitude qu'il va tomber à terre sous l'effet de l'attraction gravitationnelle. Cette prévision est possible parce qu'il existe une loi immuable qui impose le déroulement de l'événement. Or, la prévision d'un seul événement suffit à exclure avec certitude l'existence même du hasard dans l'absolu. Si le hasard existait, il devrait avoir emprise sur les moindres événements qui nous entourent. Ce qui est vrai, ce qui existe à l'instant présent n'aurait aucune raison d'exister à l'instant suivant. Si le hasard existait aucune loi ne pourrait se maintenir, chaque fraction de seconde verrait un monde complètement différent du précèdent ! Ce serait le chaos absolu !
Donc, du fait que ces lois se maintiennent avec le temps, le hasard ne peut certainement pas être à leur origine. La première hypothèse s'avère fausse. En conséquence, la seconde hypothèse est indubitablement vraie. Autrement dit, il existe, avec certitude, à l'opposé du hasard, une volonté pour donner naissance et assurer la subsistance non seulement de ces lois mais des éléments sur lesquelles elles s'appliquent : l'homme, l'univers et la vie.
A ce stade de la réflexion, vient spontanément après la précédente conclusion une question : « d'où provient cette volonté responsable de l'existence de l'homme, l'univers et la vie ? »
Là aussi, nous pouvons classer l'ensemble des réponses possibles à cette question en deux grandes hypothèses opposées. La première est que l'ordre que subit le monde sensible provient du monde sensible lui-même ou de l'un de ses éléments. La seconde hypothèse est que l'ordre provient d'une volonté étrangère au monde sensible. Seule l'une de ces hypothèses est absolument vraie.
Examinons la première hypothèse à la lumière de la réalité dans laquelle nous vivons. Au préalable, décrivons notre monde sensible, de manière globale, sous un point de vue qui met en relief les préoccupations de l'homme. Dans la réalité, le monde se décrit précisément par l'expression « l'homme vit dans l'univers ». D'où la décomposions du monde sensible en ses parties essentielles l'homme, l'univers et la vie. Le terme vie étant compris ici dans son sens biologique et individuel. Quant à l'univers, il englobe tout ce qui est perceptible, excepté l'homme et la vie déjà pris en compte. Certaines visions du monde attribuent à l'homme, à l'univers ou à la vie le pouvoir de se créer et d'assurer leur pérennité. Ceci est faux car en complète contradiction avec la nature même de ces éléments. En effet, l'homme, l'univers et la vie sont faibles par essence, faibles parce qu'ils sont limités et dépendants. L'homme est faible parce qu'il est pourvu de limites et qu'il dépend de son environnement. L'homme est limité dans son poids, sa vitesse lorsqu'il court, ses facultés de réflexion etc. La nourriture qu'il a besoin de manger pour se maintenir en vie et l'air qu'il doit respirer sont des exemples prouvant que l'homme dépend de ce qui l'entoure. La vie est également faible parce qu'elle est limitée dans sa durée et dépend d'une matière organique qui lui fournit les conditions d'existence. Quant à l'univers, composé d'éléments limités, il est également faible. Cela se constate en examinant n'importe lequel de ses composants pour en déduire qu'il est évidemment faible. Par exemple, le soleil est faible car ses dimensions, malgré leur immensité, sont limitées : elles ne dépassent pas une certaine valeur. Un autre aspect de son caractère faible sont ces lois qui le régissent en le rendant dépendant des astres qui l'entourent.
Son mouvement dépend du mouvement des planètes, des autres étoiles, des galaxies.
D'ailleurs, n'importe quel astre est limité dans son étendue. En raisonnant par l’absurde, s'il existait un astre (ou une substance) sensible de dimension infinie, elle devrait occuper le moindre espace qui nous entoure ! Evidemment, tel n’est pas le cas, les substances qui nous entourent et nous-même sommes de natures variées. L'univers composé d'éléments tous faibles, aussi nombreux soient-ils, est par conséquent faible dans sa globalité. Donc, un simple tour d'horizon sur ce qui nous entoure et nous-mêmes démontre que l'homme, l'univers et la vie sont faibles. Formulé autrement, tout ce qui appartient à notre monde sensible et familier est faible. Or être faible signifie que l'on subit des états et des actions, que l'on n'est pas autosuffisant et que l'on doit avoir recours à une volonté extérieure. Les êtres faibles ne peuvent absolument pas être à l'origine de l'homme, l'univers et la vie, comme ils ne peuvent leur garantir pérennité et subsistance. Donc, cette volonté suprême ; qui est seule à l'origine des limites et des dépendances, est extérieure au monde sensible. Si tel n'était pas le cas et que l'être faible était souverain sur ce qui est à l'origine de ses limites et dépendances, alors pourquoi ne peut-il pas s'en affranchir ?
Pour résumer, l'homme, l'univers et la vie, tous également faibles, procèdent d'une volonté externe qui les a extrait du Néant : elle les a crées. D'autre part, elle leur assure pérennité et subsistance.
Cette volonté supérieure est connue selon des noms différents suivant les langues : ALLAH, DIEU, GOD, YAHVE. Ces noms différents font référence à une même réalité, celle du Créateur Eternel.
On pourrait se poser la question pourquoi un seul Créateur et pas des nombreux, chacun responsable d'une part de la création. Une divinité qui aurait créé le vent, une autre l'eau, une autre encore le feu etc. La réponse est encore une fois inscrite dans le monde sensible luimême.
La matière qui nous entoure subit un système de loi d'une harmonie parfaite. Les lois sont toutes en parfaite concordance. L'être humain est complètement dépendant de l'oxygène comme les plantes ne peuvent vivre sans dioxyde de carbone. Or, une loi permet à l'homme et aux animaux de produire le dioxyde de carbone nécessaire aux plantes, tandis que parallèlement les plantes produisent à leur tour l'oxygène qu'utilise l'homme, selon une seconde loi. S'il y avait plusieurs volontés responsables de l'existence et de la pérennité de ce monde nous verrions nécessairement les traces de contradictions dans la création. Une divinité souhaiterait des êtres humains, une autre non. Une divinité souhaiterait des hommes avec deux têtes et un seul bras, une autre des hommes sans bras etc. Le monde serait invivable !
Une autre question revient fréquemment : et le Créateur du monde, qui l'a créé ? Il suffit de réfléchir à la nature du Créateur pour conclure que cette question n'a pas lieu d'être. Le Créateur est par définition l'être Tout-Puissant (à l'opposé des créatures faibles), à qui toutes les créatures ont recours, et qui lui n'a recours à nulle entité. Or, supposer que le Tout-Puissant soit créé signifie qu'il aurait dû avoir recours à autrui, ce qui est inconcevable. Et même si on faisait cette supposition, les conclusions qu'on en tirerait montreraient sa fausseté.
Si celui que l'on croit être le Créateur a été créé par autrui, il n'est pas le Créateur mais une créature, et c'est cet autrui qui est le véritable Créateur. Comme le Créateur ne peut s'être créé lui-même - c'est absurde, pour pouvoir se créer il faut d'abord exister - il n'y a qu'une opinion valide sur le Créateur vis-à-vis du temps : il est éternel. Il n'a ni début ni fin. Il existait avant que ce monde n'existe et il existera à sa disparition.

Un attribut essentiel de Dieu se déduit de ce monde sensible : l'omniscience. Dieu sait Tout, rien n'échappe à son savoir. L'infini précision avec laquelle ont été créés les rouages de notre univers, laisse révérencieux. Le savoir de celui qui a créé des choses si complexes, mariant le fonctionnel à l'esthétique, est sans commune mesure avec la savoir limité des hommes.
Maintenant, que nous avons répondu à la question « d'où je viens ? », en démontrant de manière tranchée l'existence de Dieu et certains de ses attributs, fixons-nous sur les deux autres questions fondamentales qui viennent dans l'ordre chronologique : « pourquoi je suis venu et où je vais ? »
Auteur : patlek
Date : 17 avr.09, 10:36
Message : hopolà!, noyé par le texte!

çà va pas etre facile de répondre a un pavé pareil (et qui sent le copié/collé)
Auteur : nomade53
Date : 17 avr.09, 10:37
Message : La nécessité des Messagers

Le but de la vie et notre sort après elle sont des préoccupations de première importance.
Cependant, ces questions nous mettent dans l'impuissance si nous cherchons à puiser les réponses directement dans l'homme, l'univers et la vie. En effet, toute la matière qui nous entoure avec ses multiples caractéristiques, ne nous renseigne nullement sur le pourquoi de cette existence et sur ce qui peut nous attendre après cette vie. Cette impuissance à répondre nous conduit à nous en remettre à celui à qui rien n'échappe, le passé comme l'avenir, le sens de la vie comme celui de la mort. C'est vers Dieu que nous devons chercher ces réponses. Or, l'histoire et l'expérience de chacun montrent que Dieu ne s'adresse pas directement à chaque homme, mais à des êtres élus, qui auront pour tâche de communiquer le message à leurs semblables. Ces hommes, les Messagers, sont nécessaires de ce point de vue.
D'autre part, pour évoluer dans la vie l'homme doit faire face à de nombreux problèmes et leur apporter des solutions pratiques qu'il mettra en oeuvre. Beaucoup de ces problèmes seront analysés différemment suivant la vision du monde que l'individu aura adopté. Les solutions choisies seront souvent contradictoires. S'il y a tant de divergences, l'explication est à rechercher dans la nature même de l'homme. L'homme est doué de raison et d'une énergie vitale qui est en quelque sorte un moteur qui le pousse à s'activer. Cette énergie vitale se décompose elle-même en besoins et instincts. Les besoins et les instincts sont des actes que l'on tend naturellement à accomplir. Si un besoin n'est pas satisfait l'homme s'expose à la mort. Cela est vrai pour les besoins organiques que sont l'alimentation, la respiration, le sommeil. D'un autre côté, l'insatisfaction des instincts produit un sentiment de déséquilibre et de gêne, mais ne conduit pas à la mort. Les instincts sont de trois types et trois seulement :
l'instinct de conservation de l'individu, l'instinct de conservation de l'espèce et l'instinct d'adoration. L'instinct de conservation de l'individu est cette tendance qu'a l'homme à préserver sa vie, à fuir la mort. Parmi ses manifestations les plus courantes nous décèlerons les réflexes face à un objet qui vient violemment vous heurter, la tendance à s'attacher au confort qui fait oublier les choses désagréables comme la mort, le goût du pouvoir qui tend à donner l'illusion de ne pas être vulnérable à la mort. L'instinct de conservation de l'espèce pousse l'individu à rechercher la vie en société avec tout ce que cela comporte. Cet instinct se manifeste, par exemple, par les valeurs morales ou humanitaires, par les sentiments amoureux, la procréation, l'attachement à ses proches. Le dernier instinct, qui est inné chez l'homme à l'exclusivité des animaux, est l'instinct d'adoration. Il s'agit de cette tendance qu'a l'homme à rechercher une entité qu'il juge supérieure à lui-même. Cet instinct prend son origine dans le sentiment de faiblesse que tout être humain a de lui-même. La mort, les maladies, les défaites, la fatigue sont toujours là pour stimuler ce sentiment. L'histoire et l'actualité démontrent qu'il s'agit d'une loi s'appliquant à tout être humain. Tous - sans exception - sont poussés à rechercher l'être ou la chose pour lesquels ils vont vouer une adoration. Cette adoration peut prendre la forme de prosternations et de sacrifices d'animaux à l'adresse d'un Totem. Cela peut être aussi un attachement excessif à un chanteur ou une actrice, au point d'accomplir des sacrifices pour se sentir plus proches de son idole. Cet
instinct d'adoration peut aussi s'orienter vers un amour et une vénération sans bornes de l'argent ou d'une collection de tableaux.
Face à ces besoins et ces instincts nous ne pouvons pas, comme l'animal, leur donner libre court sans faire intervenir notre raison pour choisir pleinement comment les satisfaire. Le sort de ceux qui laissent leurs humeurs les conduire, dans le combat quotidien pour satisfaire les besoins et les instincts, est visible devant nous : des comportements extrémistes contre nature.
L'alcoolisme et la consommation de la drogue sont des exemples en matière de satisfaction des besoins. L'homosexualité, la pédophilie sont des exemples pour l'instinct de conservation de l'espèce. Pour ce qui concerne la satisfaction de l'instinct de conservation de l'individu, nous verrons des situations extrêmes dues à une satisfaction de cet instinct visiblement inappropriée. Par exemple, l'homme peut être dominé par les valeurs matérielles excluant les autres valeurs essentielles pour l'équilibre de l'être humain : les valeurs spirituelles, morales et humanitaires. Plus particulièrement, ce déséquilibre induit l'individualisme, la justification de tous les moyens, par exemple en écrasant les faibles, dans le but de s'enrichir. L'instinct d'adoration peut être également dévié en dépréciant la position de l'adorateur si l'objet d'adoration devient une célébrité quelconque.
Ces comportements dégradants et courants ne sont en fait que le résultat de l'illusion que l'homme peut définir lui-même le bien et le mal en toute situation. La racine du problème c'est qu'à la différence du goût sucré que nous pouvons distinguer du goût salé, parce que tous deux perceptibles par nos sens gustatifs, le bien et le mal sortent du champ de la perception.
Comme nous l'avons déjà vu dans le chapitre sur la pensée, lorsqu'on décrit une entité extérieure au monde sensible, sans se baser sur des données tangibles, il est inévitable de tomber dans l'imagination et l'erreur. Toutes les raisons humaines ne peuvent tomber en accord pour soutenir que la peine de mort doit être appliquée pour les criminels, et qu'une telle sanction est bonne. Par contre, ils se retrouvent pour assurer que les poires ont une saveur sucrée et que l'herbe est de couleur verte. C'est pourquoi, dans notre vie quotidienne, nous constatons que ce que nous jugions bien hier, devient mal aujourd'hui et inversement. Ce qui est accepté ici, est répréhensible là-bas. Le jugement humain du bien et du mal est vraiment peu fiable. Comment satisfaire correctement ses besoins et ses instincts si l'homme est incapable de distinguer ce qui lui convient au fond et ce qui lui est nuisible ? Puisque nous sommes manifestement dans l'incapacité de répondre de manière adéquate à nos instincts et à nos besoins, il n'y a qu'une seule voie digne de confiance : se soumettre à notre Créateur.
Notre Créateur nous connaît parfaitement et sait ce qui est bon pour nous et ce qui ne l'est pas.
Ceci constitue l'une des raisons essentielles pour que l'on recherche, comme le plus grand des trésors, la parole divine apporté par des Messagers.
Cependant, nombreux sont les individus qui prétendent apporter un message de Dieu. Qui dit vrai et qui ment ? Pour ne pas tomber dans l'égarement, il convient d'apporter une attention toute particulière à l'étude des textes attribués à Dieu. Le travail consiste à distinguer ce qui vient du Créateur de ce qui n'est qu'une production humaine. Ce qui vient de Dieu sera marqué par son omniscience, sa perfection. A l'opposée, l'écriture humaine est entachée de ses caractères d'être faible, incapable de tout saisir et prévoir. Ainsi, dans les ouvrages humains immanquablement les traces de l'imperfection se décèlent : erreurs et contradictions sont le propre de l'homme. Voilà donc le critère pour reconnaître la parole divine : elle ne doit comporter aucun signe de faiblesse.
Le Coran déclare être la parole de Dieu indispensable à la créature humaine. Examinons ce célèbre livre et ses arguments pour déterminer si effectivement il reflète les caractères divins.
Auteur : nomade53
Date : 17 avr.09, 10:37
Message : Le Coran : la parole de Dieu

Pour prouver sa bonne foi, tout homme qui se prétend prophète doit être en mesure de fournir une preuve que Dieu le supporte. Il doit être en mesure de présenter un phénomène qui défit les lois de la nature. En un mot, il doit être capable de produire un miracle. Pour Dieu qui a créé ces lois il suffit qu'émane de lui une volonté pour qu'elle soit réalisée, sans peine aucune.
Tous les messagers et prophètes se sont appuyés sur des miracles. Ibrahim (AS), a annoncé à son peuple que Dieu l'avait chargé de transmettre son message. Comme preuve de sa sincérité, les gens ont pu voir qu'Ibrahim était accompagné de plusieurs miracles. L'un de ces miracles est apparu lorsque le roi Nemroud, rejetant le message divin, ordonna qu'Ibrahim soit brûlé vif sur un bûcher. L'intervention divine fit que les flammes ne brûlèrent pas le corps d'Ibrahim.
Mais, il perçut une simple sensation de fraîcheur. Pour les spectateurs de ce miracle, le doute en la véracité du message qu'amenait Ibrahim n'avait plus lieu d'être. La preuve est indéniable.
Il en est ainsi de Moussa (AS) qui était en mesure de présenter plusieurs miracles. Lorsqu'il quitta l'Egypte, avec son peuple, Moussa dû traverser la mer morte. Par le pouvoir que Dieu a mis dans son bâton, Moussa pu produire une ouverture dans la mer et la traverser à pieds.
Aïssa (AS) a produit également des miracles pour attester de l'authenticité de son message.
Par le simple toucher de sa main il guérissait les malades.
Ces miracles sont des preuves indiscutables pour ceux qui les voient. Mais, tous ces miracles ne sont plus visibles avec la disparition de leurs auteurs. Comment chaque homme, de tout temps, peut-il également avoir accès à un message divin accompagné de son miracle ? Le Coran répond à cette question. Mohammed (SAAWS), le dernier des prophètes, transmit le message de Dieu, matérialisé par le Coran, à l'adresse de toute l'humanité, valable jusqu'à la fin du monde. Quel est le miracle de Mohammed ? Il s'agit d'un défi qui réside dans le Coran lui-même. Pour prouver à l'humanité que ce livre est bien la parole de Dieu, le Coran défie quiconque, à toute époque, de produire un texte semblable dans son style, dans sa force d'expression, ne serait-ce qu'à un seul de ses plus courts chapitres.
Dans le Coran, nous pouvons lire (traduction du sens) :
« Dis : "Si les hommes et les djinns s'unissaient pour produire une oeuvre semblable à ce Coran, ils ne sauraient y parvenir, dussent-ils y aller de tous leurs efforts réunis" » (S17:V88)
« Diront-ils : "Cet homme l'a inventé." Dis-leur : "Produisez donc un seul chapitre de même tenue ; recourez pour ce faire, à tout ce que vous pourrez d'auxiliaires, en dehors de Dieu, si vous croyez tenir la vérité !" » (S10:V38)
Pour saisir la force avec laquelle le Coran a rendu à l'impuissance les premiers hommes qui ont pris connaissance du défi, il convient de présenter brièvement dans quel contexte le Coran à été révélé. C'est dans l'actuelle Arabie Saoudite, en 610 de l'ère chrétienne, que le Prophète Mohammed (SAAWS) débuta sa mission. Les habitants de la péninsule arabique, les Arabes, vivaient dans une ignorance peu enviable. Leur histoire était chargée de guerres tribales incessantes, déclenchées pour des prétextes minimes. Comparée aux puissances politiques de l'époque, Byzance et La Perse, leur production artisanale était dérisoire. Quant à leurs croyances et moeurs elles étaient aberrantes : ils étaient pour la grande majorité païens et adoraient plus de trois cents idoles. La dureté de leurs coutumes, leur mépris pour les filles, dont beaucoup étaient tuées à la naissance, sont des signes de leur degré de déchéance. Au milieu de toutes ces habitudes, peu flatteuses, rayonnait une valeur qui faisait la fierté des Arabes : leur langue. Cette langue était parlée, et assez souvent écrite, à un haut niveau par le moindre habitant du désert. Les poètes étaient nombreux et leurs discours étaient très appréciées au sein de leur société. Des compétitions étaient organisées à l'occasion du pèlerinage des païens à la Mecque. Le vainqueur de cette compétition obtenait le grand privilège de voir son oeuvre cousue en lettres d'or et exposé dans la Kaaba parmi les idoles intensément vénérées. On imagine donc à quel point la langue arabe était au centre de la vie des Mecquois et de l'ensemble des Arabes. C'est dans ce contexte que le Coran a défié les Arabes dans ce qu'ils maîtrisaient le mieux.
L'origine du Coran peut s'envisager selon trois hypothèses. A priori, le Coran peut être attribué à Mohammed (SAAWS), aux Arabes ou à Dieu. Voyons si les deux premières possibilités sont convaincantes. Lorsque le défi de produire un texte semblable au Coran a été lancé, l'Islam naissant commençait à conquérir les esprits et les coeurs à la Mecque, à un tel niveau qu'il devenait gênant pour les détenteurs du pouvoir dans la cité. Ceci parce que l'Islam s'opposaient aux conceptions polythéistes de la société mecquoise, qu'il dénonçait les valeurs dégradantes de cette société. Par exemple, la croyance que les idoles pourraient apporter quelques biens ou malheurs est ridiculisée. Des conceptions telles que la prévalence des êtres humains sur des critères raciaux ou d'appartenance à un groupe social sont fustigées. Des pratiques comme la fraude ou le meurtre des bébés de sexe féminin sont sévèrement condamnées. Beaucoup se convertirent à l'Islam à la simple lecture du Coran au style et à l'éloquence incomparables. D'autres se firent les ennemis de l'Islam par peur de perdre quelques avantages terrestres. Les Arabes qui combattirent l'Islam naissant auraient certainement répondu au défi s'ils en étaient capables. Tout le monde aurait alors été à même de se rendre compte qu'un homme était en mesure d'écrire des passages aussi forts que le Coran ; et que finalement le Coran n’aurait été qu'une production humaine. Or, au lieu de cela, ils firent usage de la violence physique et psychique pour tenter d'étouffer la religion naissante. Cette attitude prouve leur impuissance à s'opposer à l'Islam par la plume, ce qui aurait été tellement plus facile, dans la supposition que le Coran serait la production d'un des Arabes à qui le défi s'adressait en premier lieu. Il est donc clair qu'on ne peut attribuer le Coran aux Arabes. La seconde hypothèse insinue que le Coran aurait été l'oeuvre de Mohammed (SAAWS), qui serait en fait un génie. Expliquer la mise en échec des lettrés en langue arabe devant le Coran en qualifiant Mohammed de génie n'est pas convaincant.
L'histoire nous donne de nombreux exemples de génies de sorte que nous sommes en mesure de donner une définition précise de ce terme. Le point commun de tous les génies c'est qu'en plus d'être doués dans leur discipline, ils font preuve d'une vivacité d'esprit beaucoup plus importante que la moyenne. Cet avantage leur permet d'exceller dans un domaine. Pour un physicien comme Einstein, cet avantage lui permet de formuler avant les autres sa fameuse théorie de la relativité et d'introduire des concepts nouveaux pour rendre compte de certains phénomènes physiques. Mais, la célébrité d'Einstein et de ses travaux ne doivent pas nous faire oublier qu'à son époque de nombreux savants de première envergure participaient fructueusement aux progrès scientifiques. Dans la discipline de la mécanique quantique des chercheurs contemporains d'Einstein comme Fermi, Bohr, Schrödinger laissèrent également leurs traces dans l'histoire. Ces savants étaient capables de comprendre les travaux d'Einstein à un degré suffisant pour être en mesure de les reproduire et même de formuler des critiques concernant ses résultats. Et ceci revêt un caractère général : lorsqu'un génie se distingue dans une société, nous trouverons au sein de cette même société d'autres hommes qui seront en mesure de rivaliser avec lui. Un génie ne met jamais en échec tout homme, en tout lieu, et tout temps de produire des résultats de même niveau que ses travaux. En définitive, un génie reste avant tout un homme limité dans ses capacités physiques et cérébrales. S'il est capable d'une prouesse, d'autres seront en mesure de l'égaler ou même de le dépasser. Ce n'est souvent qu'une question de temps. Or le Coran met en échec l'humanité entière depuis 14 siècles, à commencer par ceux qui maîtrisaient la langue arabe à un degré bien supérieur à la plupart des arabophones de notre époque. Nous insistons ici sur un point : le défi du Coran s'adresse aux arabophones aussi bien qu'à l'homme ne connaissant pas le moindre mot en arabe.

Comment percevoir la force du Coran si on ne sait pas lire l'arabe, pourrait-on avancer ? Il suffit d'observer l'attitude des arabophones les plus doués face au défi et d'en tirer les conclusions qui s'imposent. Si on n'est pas soit même un athlète, mais si par contre on suit l'actualité de l'athlétisme, on peut affirmer facilement que parcourir le 100 mètres en 10 secondes est à la portée des athlètes les plus rapides. Par contre, si un individu vient défier quiconque de courir aussi vite que lui le 100 mètres en 1 seconde, et que vous savez que les hommes les plus rapides s'avouent vaincus ne pouvant même pas rêver d'approcher la performance de cet homme, vous ne verrez d'autre explication que l'intervention divine en safaveur. De même, l'observation de l'attitude des arabophones les plus fins réduis à l'échec face au défi du Coran amène une conclusion évidente : la forme littéraire du Coran n'est pas à la portée des hommes, c'est le Créateur des êtres humains et de la faculté de parler qui en est à l'origine. Donc, on ne peut soutenir d'une manière échappatoire que Mohammed (SAAWS) est un génie. A-t-on jamais connu, de mémoire humaine, qu'un génie ait mis dans l'impuissance son peuple, ainsi que toute l'humanité, de produire un texte semblable ne seraitce qu'à une toute petite partie de son oeuvre ? Non, il est impensable d'attribuer le Coran à Mohammed ibn Abdallah (SAAWS). Il ne reste qu'à s'incliner devant la seule explication possible : le Coran est sans aucun doute la parole de notre Créateur suprême. Ceci est une certitude absolue, et l'homme qui veut fermement le bonheur, doit accorder une intense attention à ce livre dont les paroles valent plus que toutes les richesses de cette vie.
Auteur : nomade53
Date : 17 avr.09, 10:38
Message : Pourquoi j'existe ?

Avant de clore cet aperçu des preuves des conceptions fondamentales de la foi islamique, rappelons le cheminement suivi et les conclusions acquises. En premier lieu, nous avons formulé les questions fondamentales sous la simple et représentative expression « d'où je viens, pourquoi je suis venu et où je vais? ». Nous avons ensuite mis l'accent sur l'importance capitale de répondre rigoureusement à ces questions. La recherche scrupuleuse qui doit s'engager suppose que l'ont ait clairement à l'esprit la définition de la vérité : une idée est vraie seulement si elle est conforme à la réalité. Puis, nous avons indiqué quelques voies sans issues récurrentes, qui détournent celui qui cherche la vérité du but visé : l'imagination et les intuitions, les sentiments, l'environnement. La réponse absolument fiable aux questions fondamentales passe par la pensée éclairée. D'où une section sur la définition du processus de réflexion dans ses composantes élémentaires, puis de la pensée éclairée et de ce qui la distingue des autres niveaux de pensée. Ensuite, une clarification sur le thème des certitudes et de la relativité s'imposait, car ces idées sont sources de confusions fréquentes chez beaucoup de personnes. Ce travail préliminaire étant achevé, nous sommes rentrés dans le vif du sujet. Le point de départ de notre démonstration est cet ordre régissant la matière, à la fois indéfiniment complexe et merveilleux. Nul ne peut dénier son existence, il est présent à tous les niveaux conditionnant cet homme qui vit dans l'univers. Après avoir montré l'absurdité d'attribuer l'ordre à un hypothétique hasard, nous sommes conduit à conclure qu'il émane d'une volonté à l'intelligence suprême. Il s'est posé alors la question de l'identité de cette volonté suprême. L'homme, l'univers et la vie étant par essence faibles, ils ne peuvent absolument pas ni être à l'origine de leur propre existence ni des lois qui les régissent. Au contraire, ils ne peuvent que subir les lois universelles générées par une volonté sans aucun doute extérieure au monde sensible. La réalité est chargée de signes qui nous décrivent cette volonté. Il s'agit du Créateur unique, éternel et omniscient. Lorsque viennent les questions du but de la vie et de notre devenir après la mort, nous nous trouvons dans l'impuissance d'extraire des réponses tranchées par une réflexion restreinte au monde sensible. La seule issue possible est que Dieu nous éclaire par l'intervention de ses Messagers. D'où leur nécessité de ce point de vue. D'un autre côté, Dieu, celui qui connaît parfaitement l'homme dans ses moindres éléments constitutifs, est seul en mesure de lui fournir la méthode correcte pour satisfaire l'ensemble de ses instincts et besoins. C'est là la seconde raison qui rend les
Messagers nécessaires. Il restait à reconnaître le message authentique du Créateur. Le Coran, ayant mis en échec les arabophones les plus doués de produire une oeuvre de même niveau, est certainement intégralement miraculeux dans sa forme littéraire, et donc la parole du Créateur.
Maintenant que nous avons prouvé, de manière tranchée, que le Coran est la parole de Dieu, ce livre doit devenir une référence pour compléter les réponses à nos questions fondamentales d'une part et pour organiser la vie autour de ces réponses d'autre part. Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser s'écouler la courte vie qui nous est attribuée, sans accorder suffisamment d'attention à des questions qui sont extrêmement importantes. Nous ne pouvons pas non plus nous permettre de satisfaire nos instincts de manière anarchique selon nos humeurs, nous irions alors à notre perte. Dès aujourd'hui et jusqu'à notre mort le but de notre existence doit être toujours présent à notre esprit. Le but de notre existence n'est pas la recherche du maximum de plaisirs physiques dans cette vie, comme se l'imaginent beaucoup. Mais, ce but se résume dans la parole de Dieu suivante :
« Nous n'avons créé les djinns et les hommes que pour qu'ils m'adorent » (S51:V56)
Ce verset capital exprime clairement que le seul but pour lequel nous avons été crée est l'adoration de Dieu. Certainement, dans cette adoration est le bonheur absolu, la satisfaction et l'apaisement perpétuel. Néanmoins, ce verset pris isolément nous laisse dans l'interrogation sur la signification exacte de cette adoration. Est-ce que l'adoration signifie ici des prosternations sans cesse renouvelées ? Est-ce que cela consiste plutôt à adopter des hautes qualités morales, ou alors adorer réside dans la consécration de ses ressources aux oeuvres de bienfaisance ? Un adorateur doit-il s'isoler du monde? Le seul en mesure de nous répondre à ces questions, et à beaucoup d'autres encore du même ordre, est Dieu Le Très-Haut. En nous révélant que le seul objet de notre existence est son adoration exclusive, le Tout-Puissant nous détaille la méthode pour que cette adoration soit agréée. Cette adoration pratiquée à tous les instants répond donc à la question « pourquoi je suis venu ? ». Quant à la dernière question fondamentale énoncée « où je vais ? » Dieu nous révèle également sa réponse. La tendance à l'adoration est non seulement une prédisposition pour tous les êtres humains, mais de plus, le Coran nous stipule qu'elle constitue une longue épreuve au court de notre vie. Dieu récompensera par le bonheur absolu et éternel dans le paradis ceux qui l'adorent, selon la méthode que l'Omniscient a spécifié. Tandis que ceux qui se détournent des signes et des messages de leur Créateur, vivront éternellement malheureux dans les souffrances de l'enfer.
Si nous voulons donc fermement le bonheur ici-bas et dans la vie éternelle nous devons étudier les préceptes divins et nous y conformer.
A.S. : Alahi Salam. (que le salut soit sur lui) - S.A.A.W.S. : Salla Allah Alahi Wa Salam (que Dieu le bénisse et le salue).
Auteur : Fyne
Date : 17 avr.09, 10:39
Message : un copier coller aussi gros? moi j'appelle au boycotte !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Auteur : nomade53
Date : 17 avr.09, 10:40
Message : Enchanté patlek,

effectivement c'est un sujet qui a été préalablement rédigé.
Auteur : nomade53
Date : 17 avr.09, 10:41
Message : Courage pour la lecture,

je sais que c'est un peu long mais ça vaut la peine,

j'attend vivement vos avis.
Auteur : tguiot
Date : 17 avr.09, 10:42
Message : T'es sûr que tu veux dialoguer, nomade53?

Quand on fait 10 tartines comme ça en 10 minutes, j'appelle ça du flood.

Et la réaction à adopter, j'appelle ça du boycott, d'accord avec toi Fyne.
Auteur : Fyne
Date : 17 avr.09, 10:43
Message : décortique en sous partis pour que ce soit plus digeste , par ce que la franchement répondre au bloque en entier demande au moins deux jours...
Auteur : nomade53
Date : 17 avr.09, 10:47
Message : Prenez tout votre temps pour la lecture,

il faut qu'il soit dans un premier temps bien compris,

on pourra débattre de cela demain ou après demain c'est sans important,

l'important c'est que le débat soit strictement intellectuel en faisant abstraction des préjugés et en évitant de rendre la question personnelle.
Auteur : Fyne
Date : 17 avr.09, 10:48
Message : bon dans ce cas je ne prendrais pas la peinne de lire , il est clair que tu cherche simplement a faire du prosélytisme et non a débattre cordialement
Auteur : nomade53
Date : 17 avr.09, 10:49
Message : Fyne tu as raison c'est ce que j'aurais sans doute dû faire,

mais bon prenez votre temps et rendez vous dans les jours qui viennent. Merci d'avance pour le temps que vous allez consacrer dans la lecture de ce sujet.
Auteur : nomade53
Date : 17 avr.09, 10:50
Message : prosélytisme, tu me juge déjà?
Auteur : nomade53
Date : 17 avr.09, 10:52
Message : D'ailleurs rien ne nous empêche de débattre du sujet partie par partie.
Auteur : nomade53
Date : 17 avr.09, 10:53
Message : Cela dis, à demain.
Auteur : patlek
Date : 17 avr.09, 10:59
Message : Ouais, c' est çà... je répondrais peut etre par un copié collé de 3 pages.
Auteur : Fyne
Date : 17 avr.09, 11:00
Message :
prosélytisme, tu me juge déjà?
tu va me dire que tu ne veux pas étendre ta religion peut être?

si non oui je juge les gents , tu l'apprendra bien vite , et tu apprendra aussi que cela ne me pose absolument aucun problème
Auteur : patlek
Date : 17 avr.09, 11:07
Message : çà provient de là; tout le texte:

http://albadil.edaama.org/pdf/premierspas.pdf

(je m' en va copier coller 3 ou 4 page d' athéisme.org; ou athéisme.free ici.)
Auteur : Fyne
Date : 17 avr.09, 11:11
Message : je m'en occupe , ça fera monter mon nombre de messages ^^


Le Coran

Le Coran est un recueil des enseignements de Mahomet dispensés au début du 7ème siècle et il lui a été directement dicté par Dieu lui-même. L'identité du narrateur alterne entre Dieu et le prophète. Le Coran ne brille ni par sa profondeur philosophique, ni par son humanisme. Je développe ici les divers points qui détachent ses propos haineux à l'encontre des incroyants, la violence physique qu'il prône à leur égard ainsi que le traitement humiliant réservé aux femmes. L'Ancien Testament trace, dans la plupart des domaines, la voie suivie par le Coran. La structure du texte n'est qu'une litanie de menaces, de répétitions et d'injonctions, vouée à marteler et soumettre le croyant à une morale guerrière et discriminatoire. Un Coran qui serait une référence visionnaire et poétique n'est que pure imagination.

Les références indiquées dans ce commentaire personnel du Coran sont extraites de l'édition publiée par GF-Flammarion en format poche (1970, numéro 237). La traduction de l'arabe a été effectuée par Kasimirski.
La guerre sainte
La guerre sainte si souvent invoquée et mise en pratique actuellement ne trouve pas son origine dans la folie de certains cerveaux mais dans le texte fondateur de la religion musulmane. Dès la sourate II, verset 186, l'appel à la guerre exhorte le croyant à l'action: "Combattez dans la voie de Dieu contre ceux qui vous feront la guerre.". Afin d'éviter une trop grande latitude d'interprétation du mot "combattez", le verset suivant se montre très explicite: "Tuez-les partout où vous les trouverez, et chassez-les d'où ils vous auront chassés. La tentation à l'idolâtrie est pire que le carnage à la guerre.". Le combat vise à l'imposition de la foi par la force (II,189): "Combattez-les jusqu'à ce que vous n'ayez point à craindre la tentation, et que tout culte soit celui du Dieu unique.". Le Coran ne se manifeste pas par un style particulièrement métaphorique mais montre beaucoup de clarté dans ses intentions (II, 190): "Quiconque agira violemment contre vous, agissez de même à son égard ". La justification du meurtre de l'infidèle revient plus loin (II, 214): "La tentation à l'idolâtrie est pire que le carnage ". Enfin, la sourate II se termine sur un cri patriotique (II, 286): "Donne nous la victoire sur les infidèles ".

Habilement, le rédacteur résout le cas des croyants morts au combat en leur délivrant un billet direct pour le paradis (III, 151): "Si vous mourrez ou si vous êtes tués en combattant dans le sentier de Dieu, l'indulgence et la miséricorde de Dieu vous attendent.", et, plus explicitement, (III,163): "Ne croyez pas que ceux qui ont succombé en combattant dans le sentier de Dieu soient morts: ils vivent près de Dieu, et reçoivent de lui leur nourriture ". Ces deux versets faisaient probablement partie du bagage religieux inculqué à ces gamins iraniens envoyés à la boucherie lors de la guerre Iran Irak dans les années 1980. La sourate suivante insiste encore sur ce sens du sacrifice à la gloire de ce Dieu bourreau (IV, 76): "Que ceux qui sacrifient la vie d'ici-bas à la vie future combattent dans la voie de Dieu; qu'ils succombent ou qu'ils soient vainqueurs, nous leur donnerons une récompense généreuse." . Mais avant de mourir, le combattant aura eu l'assurance des faveurs privilégiées dont il bénéficiera par rapport au croyant resté au foyer (IV, 97): "il [Dieu] a destiné aux combattants une récompense plus grande qu'à ceux qui restent dans leurs foyers.".

Comme dans tout système autoritaire où l'obéissance aveugle prime sur le jugement personnel, le croyant doit se soumettre aux ordres, le temps employé dans le Coran étant systématiquement l'impératif (IV, 86): "Combats dans le sentier de Dieu et n'impose des charges difficiles qu'à toi-même. Excite les croyants au combat.". La bestialité coranique répand sa haine sans interruption (IV, 93): "S'ils [les infidèles] ne se mettent pas à l'écart, s'ils ne vous offrent pas la paix et ne s'abstiennent pas de vous combattre, saisissez-les et mettez-les à mort partout où vous les trouverez. ". Le Coran n'est pas avare de termes pour désigner les légions de Dieu en parlant de milice (V, 61): "Ceux qui prennent pour protecteur Dieu, son apôtre, et les croyants sont comme la milice de Dieu; la victoire est à eux." . Aucune accalmie dans la violence des propos répandus, l'issue de la guerre est claire (VIII, 7): "Le Seigneur cependant a voulu prouver la vérité de ses paroles et exterminer jusqu'au dernier des infidèles.". Le mode d'exécution est précisé peu après (VIII, 12): "Abattez leurs têtes et frappez les extrémités de leurs doigts.", avec, plus loin, un autre moyen d'en finir (VIII, 52): "Quel spectacle, lorsque les anges ôtent la vie aux infidèles! ils frappent leurs visages et leurs reins, et leur crient: Allez goûter la peine du feu.". Toutefois, la justification mystique vient pour raffermir le croyant (VIII, 17): "Ce n'est pas vous qui les tuez, c'est Dieu.".

Le discours typiquement militaire de l'exaltation de l'armée à propos de sa supériorité apparaît immanquablement dans cet ouvrage rompu au maniement des masses (VIII, 66): "O prophète! excite les croyants au combat. Vingt braves d'entre eux terrasseront deux cents infidèles. Cent en mettront mille en fuite, parce que les infidèles n'ont point de sagesse.", mais le verset suivant corrige les estimations à des performances plus modestes (VIII, 67): "Dieu veut alléger votre tâche, car il connaît votre faiblesse. Cent braves d'entre vous vaincront deux cents ennemis, et mille triompheront de deux mille par la permission de Dieu qui est avec les intrépides.". La stratégie d'attaque reste néanmoins assez simple (IX, 5): "Les mois sacrés expirés, tuez les idolâtres partout où vous les trouverez, faites-les prisonniers, assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade. ". Une fois encore le croyant est rappelé à la déraison (IX,29): "Faites la guerre à ceux qui ne croient point en Dieu ni au jour dernier, qui ne regardent point comme défendu ce que Dieu et son apôtre ont défendu, et à ceux d'entre les hommes qui ne professent pas la vraie religion.".

Le Coran n'échappe pas à des considérations plus économiques (IX,34): "Annonce un châtiment douloureux à ceux qui amassent l'or et l'argent, et ne le dépensent point dans le sentier de Dieu.", mais le croyant n'a pas à craindre le combat gratuit (XXIX, 5): "Quiconque combat pour la foi combat pour son propre avantage.". Au fur et à mesure de la lecture de l'ouvrage, les sourates passent mais la barbarie reste identique (XLVII, 4): "Quand vous rencontrerez les infidèles, tuez-les jusqu'à en faire un grand carnage, et serrez les entraves des captifs que vous aurez faits.". La fin du texte approchant, le général félicite ses soldats (LXI, 4): "Il [Dieu] aime ceux qui combattent en ordre dans son sentier, et qui sont fermes comme un édifice solide". Il rappelle le patriotisme religieux (LXI, 11): "Croyez en Dieu et en son apôtre, combattez dans le sentier de Dieu, faites le sacrifice de vos biens et de vos personnes; cela vous sera plus avantageux si vous le comprenez.", ou encore, finalement, (LXVI, 9): "O Prophète! fais la guerre aux infidèles et aux hypocrites, sois sévère à leur égard. La géhenne [le feu] sera leur demeure. Quel affreux séjour.".

Le Coran n'est donc qu'un mélange désordonné de haine, de violence, d'appel au meurtre. La structure du texte n'est qu'une inlassable répétition, un déchaînement autoritaire et coléreux où la guerre est définitivement sainte.
La femme objet
La condition féminine fait partie des plus grands scandales générés par le Coran. La hiérarchie entre femmes et hommes doit obéir à la règle machiste fort répandue (II, 228): "Les maris sont supérieurs à leurs femmes". La femme idéale est plus proche de l'esclave soumis que d'une personne apte à décider de sa vie (IV, 38): "Les hommes sont supérieurs aux femmes à cause des qualités par lesquelles Dieu a élevé ceux-là au dessus de celles-ci, et parce que les hommes emploient leurs biens pour doter les femmes. Les femmes vertueuses sont obéissantes et soumises.". Ou encore, sur la servitude à laquelle la femme est assignée (VII, 188): "C'est lui qui vous a créés tous d'un seul homme, qui en a produit son épouse afin qu'il habitât avec elle, elle porta d'abord un fardeau léger et marchait sans peine.".

La femme est une possession du mâle dont il peut disposer comme bon lui semble, tant en ce qui concerne l'épouse (II, 223): "Les femmes sont votre champ. Cultivez-le de la manière que vous l'entendrez, ayant fait auparavant quelque acte de piété.", que les filles (II, 220): "Ne donnez point vos filles aux idolâtres tant qu'ils n'auront pas cru.". Et comme tout bien de consommation est jeté lorsqu'il n'a plus les faveurs de l'utilisateur, la femme peut être répudiée avec facilité et la procédure est précisée en (II, 229 à 233) et (LXV, 1 à 4). Le mépris dans lequel sont tenues les femmes éclate dans l'équivalence "1 homme = 2 femmes" lors du besoin de témoins dans le règlement d'un litige en (II, 282): "Appelez deux témoins choisis parmi vous; si vous ne trouvez pas deux hommes, appelez-en un seul et deux femmes parmi les personnes habiles à témoigner; afin que, si l'une oublie, l'autre puisse rappeler le fait.". Cette même inégalité de traitement prévaut aussi dans les droits de succession (IV, 12): "Dieu vous commande, dans le partage de vos biens entre vos enfants, de donner au fils mâle la portion de deux filles; s'il n'y a que des filles, et qu'elles soient plus de deux, elles auront les deux tiers de la succession; s'il n'y en a qu'une seule, elle recevra la moitié.", ainsi que (IV, 175). La primauté de l'homme provient de son apparition première (III, 193): "Les femmes sont issues des hommes.", et (IV, 1): "O hommes! craignez votre seigneur qui vous a créés tous d'un seul homme; de l'homme il forma sa compagne.". La polygamie est officiellement acceptée en (IV, 3): "Si vous craignez d'être injustes envers les orphelins, n'épousez que peu de femmes, deux, trois ou quatre parmi celles qui vous auront plu.", et Mahomet montre l'exemple (XXXIII, 6): "Le prophète aime les croyants plus qu'ils ne s'aiment eux-mêmes; ses femmes sont leurs mères." et (XXXIII, 27) ainsi que (XXXIII, 47): "O prophète! il t'est permis d'épouser les femmes que tu auras dotées, les captives que Dieu a fait tomber entre tes mains, les filles de tes oncles et de tes tantes maternels et paternels qui ont pris la fuite avec toi, et toute femme fidèle qui livrera son cœur au Prophète, si le Prophète veut l'épouser.".

Le machisme musulman ne se limite pas à établir une supériorité homme - femme mais prévoit aussi la réprimande violente et l'exprime avec la plus grande clarté (IV, 38): "Vous [les hommes] réprimanderez celles dont vous avez à craindre l'inobéissance; vous les relèguerez dans des lits à part, vous les battrez; mais aussitôt qu'elles vous obéissent, ne leur cherchez point querelle. Dieu est élevé et grand.". Le Coran montre ici son vrai visage de religion rétrograde et agressive, qui ne survit que par la terreur qu'il inspire aux unes et par l'attribution d'une supériorité factice à des hommes dépourvus de raison. De même en (IV, 19): "Si vos femmes commettent l'action infâme (l'adultère), appelez quatre témoins. Si leurs témoignages se réunissent contre elles, enfermez-les dans des maisons jusqu'à ce que la mort les visite ou que Dieu leur procure un moyen de salut.". La mort pour les femmes adultères, seul remède pour un islam brutal qui, par contre, n'envisage pas le cas de l'homme adultère. Autre exemple d'infidélité conjugale à la charge des épouses en (LXVI, 10), avec toujours la mort comme issue pour une religion de la domination masculine. Appeler à la mort de l'autre, de celui qui est différent, n'est pas la marque d'une réflexion particulièrement élaborée comme voudraient nous en persuader les théologiens.

La psychose musulmane sur la nocivité de toute forme de coquetterie féminine trouve son origine en (XXIV, 31) et a, depuis, donné lieu à une généralisation délirante. Le point culminant en est le port du voile, prescrit dans le cas d'une conversation avec les femmes de Mahomet (XXXIII, 51): "Si vous avez quelque demande à faire à ses femmes, faites-la à travers un voile; c'est ainsi que vos cœurs et les leurs se conserveront en pureté.". De même en (XXXIII, 57): "O prophète! prescris à tes épouses, à tes filles et aux femmes des croyants, d'abaisser un voile sur leur visage. Il sera la marque de leur vertu et un frein contre les propos des hommes.". Remarquer que le port du voile par les hommes aurait le même effet "protecteur", mais cette suggestion n'est probablement que blasphème. La femme soumise et devant fuir les regards masculins n'a pas à espérer d'émancipation au paradis (XXXVII, 52): "Auprès d'eux [les justes au paradis] seront des femmes au regard modeste, et leurs égales en âge.". Enfin, les femmes ne sont que marchandise dont la valeur dépend de leur soumission à l'islam (LX, 10).

Le Coran réduit donc la femme au rang de spectatrice et domestique de l'homme. Elle peut être échangée ou rejetée comme pour tout produit de consommation courante, elle est à la charge du mari au même titre que le bétail. Le maître peut disposer d'elle comme il l'entend et user de la force à son encontre. L'adultère semble être une exclusivité féminine, le mâle n'étant pas redevable envers son sujet. Parler ici de misogynie est trop faible pour exprimer le mépris et la soumission dont les femmes sont l'objet. On ne peut que constater que le monde musulman actuel est resté fidèle à ces préceptes préhistoriques. L'Iran l'a rappelé en 1995 à la conférence de Pékin sur la condition féminine (même attitude inacceptable de la part du Vatican). Le port du voile, commandé par le Coran, est adopté à des degrés divers: foulard qui se limite à la couverture de la chevelure, tissu qui ne laisse que les yeux comme unique appel au secours, grilles infligées par les Talibans, ou encore couverture complète du visage. Officiellement un rempart contre les regards masculins déplacés, ce voile protège plus efficacement les sociétés musulmanes contre leur propre barbarie en soumettant au silence la moitié de leur population.

Les interdits du Coran
Afin de mieux asseoir leur autorité en la stigmatisant sur les comportements quotidiens, les religions brandissent toutes le fléau des interdits jouant sur l'équilibre malsain sanction - récompense.

Le Coran n'échappe pas à la règle et, dès la 2ème sourate, il est ordonné (II, 168): "Il vous est interdit de manger les animaux morts, le sang, la chair du porc et tout animal sur lequel on aura invoqué un autre nom que celui de Dieu.". La période de jeûne du ramadan est définie un peu plus loin (II, 181): "La lune de Ramadan dans laquelle le Coran est descendu d'en haut pour servir de direction aux hommes, pour leur en donner une explication claire, et de distinction entre le bien et le mal, c'est le temps destiné à l'abstinence. Quiconque aura aperçu cette lune se disposera aussitôt à jeûner. Celui qui sera malade ou en voyage jeûnera dans la suite un nombre de jours égal.". Le pèlerinage à la Mecque est sévèrement régenté et n'a rien d'un chemin spirituel répondant aux seules angoisses métaphysiques du croyant. Les versets 192 et 193 de la sourate II en donnent le menu et on retiendra surtout que le pèlerin empêché est tenu d'y faire apporter une offrande, en échange de quoi il lui sera interdit de se raser pendant quelque temps, pratique que les "barbus" ont généralisé.

Le vin et le jeu n'ont pas la faveur de l'islam (II, 216): "Ils t'interrogeront sur le vin et le jeu. Dis leur: l'un et l'autre sont un mal. Les hommes y cherchent des avantages mais le mal est plus grave que l'avantage n'est grand.", et (V, 92). Curieusement, la consommation d'alcool ne semble plus l'action de Satan lorsqu'elle a lieu au paradis (LVI, 18): "[les enfants du paradis] Qui leur [les justes] présenteront des gobelets, des aiguières et des coupes remplies de vin exquis." et (LXXVI, 5):"Les justes boiront des coupes où Kafour sera mêlé au vin". La sourate V donne de plus amples précisions sur les aliments impropres à la consommation (V, 4): "Les animaux morts, le sang, la chair du porc, tout ce qui a été tué sous l'invocation d'un autre nom que celui de Dieu, les animaux suffoqués, assommés, tués par quelque chute ou d'un coup de corne; ceux qui ont été entamés par une bête féroce à moins que vous ne les ayez purifiés par une saignée; ce qui a été immolé aux autels des idoles; tout cela vous est défendu.", que l'on retrouve aussi en (VI, 146 et 147) et en (XVI, 117).

Littérature et poésie n'ont guère les faveurs du Coran suite aux mises en garde (XXXI, 5) et (XXXVI, 69). On comprend mieux le recours à l'autodafé en terre musulmane.

Quand l'interdit devient discrimination et racisme, le Coran répond naturellement présent (III, 27): "Que les croyants ne prennent point pour alliés des infidèles plutôt que des croyants.", et (III, 114): "O croyants! ne formez de liaisons intimes qu'entre vous, les infidèles ne manqueraient pas de vous corrompre.". Et pour que le message passe sans ambiguïtés, les répétitions sont là pour marteler le cerveau soumis du croyant (IV, 143): "O croyants! ne prenez point d'amis parmi les infidèles plutôt que parmi les croyants.", (V, 56): "O croyants! ne prenez point pour amis les juifs et les chrétiens, ils sont amis les uns des autres.", ainsi que (LX, 1 et 9).

A défaut de convaincre par des arguments réfléchis, le Coran assène ses interdits.

La crainte de Dieu, garante de la véritable foi
Que justifie la croyance en un (des) dieu(x)? Le Coran apporte une réponse simple, fidèle à son habitude, en mettant en garde contre l'attitude contraire: ne pas croire entraîne les pires maux à l'infidèle.

Plus aisé que de justifier l'injustifiable, l'islam menace et ordonne. La croyance en Dieu repose sur la soumission entière de l'individu à son mythe et doit être entretenue par la crainte constante de l'autorité suprême. Le mot "islam" étant d'ailleurs l'expression parfaite de cette dépendance puisqu'il signifie soumission à la volonté de Dieu. L'éloge de la souffrance et de la privation se substituent alors à l'aspiration au bonheur de tout individu. Endurer la souffrance devient une des qualités premières du croyant (II, 150): "Nous vous éprouverons par la peur et la faim, par les pertes dans vos biens et dans vos hommes, par les dégâts dans vos récoltes. Annonce des nouvelles heureuses à ceux qui souffriront patiemment.", sacrifice inutile et humiliant aussi prôné par la Bible. De même, en parlant des humbles (XXII, 36): "Dont le cœur est saisi de frayeur quand ils entendent prononcer le nom de Dieu, qui supportent avec patience les maux qui les visitent, qui observent la prière et font l'aumône des biens que nous leur avons départis.". Ne pouvant apporter le bonheur sur Terre, les religions en exploitent le malheur et le désespoir.

L'acte de croire est un rapport de maître à esclave, celui-ci doit être imprégné d'une crainte absolue vis à vis de son dieu. La crainte de Dieu est incessante dans le Coran où le croyant est constamment rappelé à cette peur. Un exemple parmi les centaines rencontrés (II, 190): "Craignez le Seigneur et apprenez qu'il est avec ceux qui craignent.". L'endoctrinement par la répétition abrutissante d'expressions du style "Craignez Dieu" s'affiche comme le seul moyen de persuasion du peuple et ne fait que révéler la pauvreté des arguments philosophiques. A titre d'exemples (III, 70): "Celui qui rempli ses engagements et craint Dieu saura que Dieu aime ceux qui le craignent.", et (III, 97): "O croyants! craignez Dieu comme il mérite d'être craint, et ne mourrez pas sans vous être soumis à sa volonté.". De même, tout est soumis à Dieu (XIII, 17): "Quel est le souverain des cieux et de la terre? Réponds: C'est Dieu.", l'imposition directe de la réponse ne laissant, là encore, aucune réflexion ou alternative possible au croyant. Dieu est arrogant et répressif (XVI, 52): "Tous craignent Dieu de peur qu'il ne fonde d'en haut sur leur têtes, et ils exécutent ses ordres.", et ne connaît pas l'acte gratuit, le don (XVI, 81): "Dieu vous fait sortir des entrailles de vos mères, privés de toute connaissance; puis il vous donne l'ouïe, la vue et l'intelligence, afin que vous soyez reconnaissants.", et (XVI, 84): "c'est ainsi qu'il vous comble de ses bienfaits, afin que vous vous résigniez à sa volonté.". La sourate XX débute en rassurant le lecteur (XX, 1): "Tâ Hâ Nous ne t'avons pas envoyé le Coran pour te rendre malheureux,", mais le second verset met fin à l'illusion, très éphémère, d'un islam bienfaiteur: "Mais pour servir d'admonition à celui qui craint Dieu.". La menace et le despotisme ne laissent aucun doute lorsque Dieu annonce le rôle officiel de Mahomet (XXV, 58): "Nous ne t'avons envoyé que pour annoncer et pour menacer.".

Le Coran s'affiche donc, non seulement, comme un instrument d'oppression envers les non-musulmans, mais aussi, paradoxalement, comme une machine répressive à l'encontre de ses propres adeptes. Un gourou peut, en effet, captiver les fidèles en les éblouissant de promesses sucrées, mais aussi en les abreuvant de menaces apocalyptiques s'ils adoptent une autre voie. Le Coran, comme la Bible, choisit la voie guerrière, seul refuge de thèses absurdes.

L'existence des infidèles, un problème théologique insoluble
Ce concept appelé "Dieu" étant révéré comme le maître d'un univers qu'il a lui-même agencé, l'explication du mal reste un problème théologique insurmontable pour toutes les religions. Malgré quelques replâtrages maladroits faisant appel au diable ou au libre arbitre, l'incohérence de ce Dieu tout puissant reste éclatante.

Le Coran avoue cette faille divine dès la 2ème sourate, l'une des plus riches. Les infidèles s'avèrent apparemment hors d'atteinte des volontés divines (II, 5): "Pour les infidèles il leur est égal que tu les avertisses ou non: ils ne croiront pas.", mais le rédacteur se rattrape immédiatement en affirmant que cette incrédulité est le propre désir de Dieu (II, 6): "Dieu a apposé un sceau sur leurs cœurs et sur leurs oreilles; leurs yeux sont couverts d'un bandeau, et le châtiment cruel les attend.". Pourtant, l'action de Dieu semble sans limite (L, 37): "Nous avons créé les cieux et la terre, et tout l'espace qui les sépare, en six jours. La fatigue n'a pas eu de prise sur nous.". Cette rhétorique s'apparente plus à un rattrapage désespéré d'une situation absurde qu'à une vision cohérente du monde. Dieu ayant "apposé un sceau sur leurs cœurs", il est légitime de s'attendre à le voir les libérer de cette cécité mais la bonté divine s'exprime par une autre voie (II, 9): "Une infirmité siège dans leurs cœurs et Dieu ne fera que l'accroître; un châtiment douloureux leur est réservé, parce qu'ils ont traité les prophètes de menteurs.", et (II, 14): "Dieu se rira d'eux; ils les fera persister longtemps dans leur rébellion, errant incertains ça et là.". Laisser pérenniser une situation établie n'est pas la preuve d'une puissance particulière. Dieu, malgré son universalité, n'est pas non plus le seul acteur dans cette farce mais doit affronter (ou éviter) Satan. Chacun prêchant pour sa paroisse, ce Dieu factice tente vainement de réunir ses brebis (III, 169): "Souvent Satan intimide ses adhérents; ne le craignez point, mais craignez moi, si vous êtes fidèles.". Pour un Dieu origine de toute chose, Satan ne peut être que sa créature la plus achevée. A défaut de rendre le monde bon, le Coran s'essaie pitoyablement à justifier l'état de la situation présente, une attitude typiquement a posteriori (V, 17): "Nous avons suscité au milieu d'eux l'inimitié et la haine qui doivent durer jusqu'au jour de la résurrection.", et l'injonction de (V, 44) ne convainc pas plus: "Ignores-tu que Dieu est le souverain des cieux et de la terre? il punit qui il veut et pardonne qui il veut; il est tout puissant.".

L'argument précédent se soldant par un trop faible pouvoir de persuasion, l'endoctrinement par le martèlement vient à l'aide (VI, 150): "Dis: A Dieu seul appartient l'argument démonstratif. S'il avait voulu, il vous aurait dirigé tous dans le chemin droit.". L'absurdité est à son comble lorsqu'on apprend que Dieu a aussi souhaité l'incrédulité face aux miracles (VII, 98): "Nous allons te raconter quelques histoires de ces villes. Des prophètes s'y élevèrent et firent voir des miracles; mais ces peuples ne croyaient point à ce qu'ils avaient précédemment taxé de mensonge. C'est ainsi que Dieu imprime le sceau sur les cœurs des incrédules.". Est-ce là une théologie solide ou n'est ce pas plutôt une récupération de tout et son contraire avec une maladresse extrême à des fins d'embrigadement? De même, plus loin (VII, 176): "Celui que Dieu dirige est bien dirigé, celui que Dieu égare est perdu.". Plutôt que de soumettre l'incroyant à des faits miraculeux qui confondraient son scepticisme, le Coran lui assène des menaces prédicatrices jamais vérifiées (XIII, 30): "Quand le Coran ferait mouvoir les montagnes, quand il partagerait la terre en deux et ferait parler les morts, il ne croiraient pas; mais Dieu commande à tout. Les croyants ignorent-ils que Dieu pourrait diriger dans la droite voie tous les hommes, s'il le voulait?". La question entraîne donc que Dieu ne veut pas d'une humanité entière adhérant à l'islam. Echappatoire facile pour cacher que l'humanité ne souhaite pas cet islam rétrograde et intolérant. De la même manière (XVI, 96): "Si Dieu avait voulu, il aurait fait de vous un seul peuple, mais il égare celui qu'il veut et dirige celui qu'il veut; un jour on vous demandera compte de vos actions.". La compétition Dieu-Satan, signe de l'impuissance divine, reprend en (XIX, 86): "Ne vois-tu pas que nous avons envoyé les démons pour exciter les infidèles au mal?". Le croyant se perd dans ce dédale incompréhensible où les incroyants sont autant qu'eux les créatures de Dieu. La puissance du despote ne peut se manifester que par la destruction (XXXVI, 33): "Que la terre morte de sécheresse leur serve de signe de notre puissance. Nous lui rendons la vie, et nous en faisons sortir des grains dont ils se nourrissent.", ce qui renvoie au thème de l'eau.

L'incohérence de la théologie musulmane est ainsi flagrante par les contradictions dans les desseins divins opposés à Dieu lui-même. Un tel endoctrinement ne peut s'abattre que sur des cerveaux malléables en quête d'une autorité qui les rassure et leur confère une suprématie compensatrice. Si le Coran ne brille pas par la pédagogie de ses enseignements, il a le mérite, et ne se prive pas de s'en vanter, de la clarté de ses intentions. Une doctrine limpidement exposée avec des assertions aussi infantiles n'en est que plus aisément contestable. L'existence du mal (et des athées) est le principal, et suffisant, écueil aux religions et à la notion salvatrice d'un Dieu bon et ordonnateur de l'univers. Se réfugier derrière le "mystère de Dieu" qui nous est inaccessible par définition, "Satan" ou le "libre arbitre", n'est qu'une abdication des religions devant leur incapacité à fournir une vision cohérente du monde puisque telle est leur prétention. Conscient de cet obstacle, le Coran adopte une stratégie d'attaque où le croyant doit être maintenu dans le giron de la religion par la crainte, la menace et l'endoctrinement via la litanie des injonctions. Sans aucun appel à une réflexion plus large, la prière conformiste et routinière reste le meilleur moyen d'afficher l'affiliation de chacun à l'islam.

Le sort réservé aux infidèles
Principale cible du volumineux ouvrage, l'infidèle recèle tous les vices habituellement attribués à l'ennemi: il est faux, sournois, moqueur, méprisant, agressif et guerrier, et naturellement adhère à d'autres mythes ou à aucun, c'est à dire qu'il n'admet pas l'autorité d'Allah. Accablé de tant de maux, la mort par voie divine ou de la main des musulmans apparaît comme une issue plus sûre que la conversion qui peut n'être qu'une simulation tant l'incroyant est habile à la trahison. Le terme d'infidèle désigne tous les non musulmans, qu'ils soient juifs, chrétiens, polythéistes ou non croyants. Et la méfiance est requise envers les convertis.

La sourate II est un flot de haine qui se déverse sur les infidèles, annonçant leur noyade et submergeant leurs cités. L'incroyance est un handicap (II, 9): "Une infirmité siège dans leurs cœurs, et Dieu ne fera que l'accroître; un châtiment douloureux leur est réservé, parce qu'ils ont traité les prophètes de menteurs.", et il se soigne par le feu (II, 22): "redoutez le feu préparé pour les infidèles, le feu dont les hommes et les pierres seront l'aliment.", et (II, 37): "Mais ceux qui ne croiront pas, qui traiteront nos signes de mensonge, seront livrés au feu éternel.". Voir aussi les versets 83 et 84. La conversion de l'infidèle n'est pas une priorité, son salut est inutile aux yeux de Dieu (II, 92): "Celui qui sera l'ennemi du Seigneur, de ses anges, de ses envoyés, de Gabriel et de Michel, aura Dieu pour ennemi, car Dieu hait les infidèles.", et toute intention salvatrice de Dieu n'est que stratagème morbide (II, 120): "Alors Abraham dit à Dieu: Seigneur, accorde à cette contrée la sécurité et la nourriture de tes fruits à ceux qui croiront en Dieu et au jour dernier. Je l'accorderai aux infidèles aussi, mais ils n'en jouiront qu'un espace de temps borné ensuite je les refoulerai vers le châtiment du feu. Quelle affreuse route que la leur!". On notera que ce Dieu présente la même fausseté que celle affublée aux incroyants desquels il est supposé se distinguer. Le Coran n'en est pas a une contradiction près. Les fidèles sont appelés à joindre leur malédiction des incroyants à celle de leur Dieu (II, 154): "Que ceux qui dérobent à la connaissance des autres les miracles et la vraie direction après que nous les avons fait connaître dans le livre (le Pentateuque) soient maudits de Dieu et de tous ceux qui savent maudire.", et (II, 156): "Ceux qui mourront infidèles seront frappés de la malédiction de Dieu, des anges et de tous les hommes.". Et pour que les choses soient claires (II, 255): "Les infidèles sont les méchants". La haine divine est rappelée un peu plus loin (II, 277): "Dieu hait tout homme infidèle et pervers.". Si Dieu déverse sa haine, la sentence peut et doit être appliquée par les fidèles eux-mêmes (V, 37): "vous les mettrez à mort ou vous leur ferez subir le supplice de la croix; vous leur couperez les mains et les pieds alternés; ils seront chassés de leur pays.". Autre supplice en (X, 4): "Ceux qui ne croient pas auront pour breuvage l'eau bouillante et un châtiment douloureux pour prix de leur incrédulité.".

La cécité du traducteur se heurte au bon sens issu de la simple lecture du Coran en (X, 28): "Ceux qui feront le mal, leur rétribution sera pareille mal; l'ignominie les couvrira (et il n'y aura point de protecteur contre Dieu), et leurs visages seront noirs comme un lambeau de nuit épaisse. Ils habiteront le feu et y demeureront éternellement.". Le traducteur, Kasimirski, y voit le signe de la bonté coranique dans une note de bas de page (page 170): "Ce n'est pas le seul passage du Coran où pour mettre en relief la bonté de Dieu, les récompenses des justes seront plus généreuses que ne seront sévères les châtiments des méchants.". Devant un tel détournement du sens du texte, les extrémistes voient leurs agissements justifiés par cette caution littéraire. Cette même bonté divine dispose de moyens d'expressions variés tels que l'engloutissement, la tempête de sable et le vent, comme il est rappelé en (XVII, 70 et 71). Mais les supplices plus classiques restent d'usage (XVIII, 28): "Quant à nous, nous avons préparé pour les impies le feu, qui les entourera de ses parois. Quand ils imploreront du secours, on leur donnera de l'eau ardente comme le métal fondu, qui leur brûlera la figure.", et (XXII, 20): "les vêtements des infidèles seront taillés de feu, et l'eau bouillante sera versée sur leur têtes.", ou encore (XXIII, 105): "Le feu consumera leurs visages, et ils tordront leurs lèvres.", ainsi que (XLIV, 47 et 48). L'incroyance est une maladie comme il est précisé en (XVIII, 79): "Quant au jeune homme, ses parents étaient croyants, et nous avons craint qu'il ne les infectât de sa perversité et de son incrédulité.". Cette infection ne peut être guérie que par la menace de malheurs plus grands encore (XXXIV, 9): "Si nous voulions, nous pourrions les faire engloutir par la terre entrouverte, ou faire tomber sur leur têtes un fragment du ciel. Dans ceci il y a un signe pour tout serviteur capable de se convertir.", et de même en (XXXIX, 18): "Au-dessus de leur têtes brûlera une masse de feu, et une masse de feu sous leur pieds. Voici de quoi Dieu intimide ses serviteurs: Croyez-moi donc, ô mes serviteurs!". Une tare accusée en outre d'agressivité (XLIII, 79): "Si les infidèles tendent des pièges, nous leur en tendront aussi.".

L'absurdité de la doctrine musulmane est manifeste lorsque le constat d'échec est dressé par le Coran lui-même en (XXXVI, 6 à 9): "Peu leur importe si tu les avertis ou non; ils ne croiront pas.". Le Coran gratifie le lecteur du déversement de sa haine viscérale pour l'incroyant en (LVI, 40 à 61) s'enfonçant encore un peu plus dans la boue de sa morale discriminatrice. Une idéologie qui se résume dans une compilation de menaces, interdictions, discriminations, accompagnée de la surveillance inquisitoriale de ses propres adeptes, signe là sa propre défaite, son inaptitude à proposer une philosophie cohérente et porteuse d'espoir. Le bétail difficile à garder dans les cloîtres de la foi voit la moindre incartade immanquablement punie (LIX, 4): "Le Seigneur punit sévèrement ceux qui s'écartent de sa religion.", pour maintenir le croyant dans le droit chemin de la prière (LXXI, 29): "Seigneur, pardonne-moi, ainsi qu'à mes enfants, aux fidèles qui entreront dans ma maison, aux hommes, aux femmes qui croient, et extermine les méchants.".

La violence et l'intimidation ne sont pas les seuls moyens de soumettre ou punir l'incroyant, le Coran adopte aussi celui de la mise en scène de l'infidèle face à sa propre mort en pronostiquant son repentir. Stratégie facile qui ne repose, comme toujours, que sur un fictif jugement dernier, partie de l'imaginaire populaire. Ainsi (II, 160): "Oh! que les impies reconnaîtront au moment du châtiment qu'il n'y a d'autre puissance que celle de Dieu.", et (II, 162): "C'est ainsi que Dieu les fera voir leurs œuvres. Ils pousseront des soupirs de regrets, mais ils ne sortiront point du feu.". De façon plus directe, et pour éviter de laborieuses réflexions, (XV, 2): "Le jour viendra où les infidèles préfèreraient avoir été musulmans.". Le Coran choisit aussi, contrairement à son habitude, de donner la parole à l'accusé, (XXIII, 100): "L'impie, au moment de la mort, s'écrie: Seigneur, fais-moi retourner sur la terre.", ainsi que (XXV, 29 et 30): "Alors le méchant mordra le revers de sa main et dira: Plût à Dieu que j'eusse suivi le sentier avec l'Apôtre. Malheur à moi! Plût à Dieu que je n'eusse pas pris un tel pour patron!". Pour une fiction plus convaincante, le Coran glisse vers le drame qui rive le spectateur sur son siège (XXXV, 34): "Ils [les incroyants] crieront du fond de l'enfer: Seigneur! fais-nous sortir d'ici; nous pratiqueront la vertu autrement que nous ne l'avions fait auparavant.", mais la sanction divine tombe, impitoyable, (XXXV, 35): "Subissez donc votre peine; il n'y a point de protecteur pour les méchants.". Et les repentances de dernière minute ne seront d'aucune utilité à l'incroyant (XL, 84 et 85): "Quand ils [les infidèles] virent nos vengeances, ils s'écrièrent: Voici, nous avons cru en Dieu, et nous ne croyons plus aux divinités que nous lui associions. Mais la croyance ne leur servit plus à rien au moment où ils voyaient s'accomplir notre vengeance. C'est la coutume de Dieu qui s'était déjà autrefois exercée contre ses serviteurs, et les infidèles périrent.".
La concurrence des autres mythes
Toute entreprise le sait, lorsque le marché est encombré, il faut jouer des coudes pour éliminer la concurrence. L'islam, à son entrée en scène au 7ème siècle, a dû conquérir sa part du marché en l'arrachant aux mythologies déjà présentes, christianisme, judaïsme et autres fantaisies polythéistes.

Curieusement pour une religion, l'islam cherche à affirmer sa supériorité en arguant de l'absence de preuves pour les mythes concurrents. Ce comportement de type rationaliste ne manquera pas de faire sourire. Ainsi en (II, 105): "Ils disent: Les juifs ou les chrétiens seuls entreront dans le paradis. C'est une de leurs assertions mensonges. Dis-leur: Où sont vos preuves? apportez-les si vous êtes sincères.". Le Coran brandit la menace que ces dieux ne seront d'aucun secours lors de la mort de l'infidèle et, là encore, offre encore des arguments bien faibles sur le plan théologique (VII, 35): "Qui est plus impie que celui qui forge des mensonges sur le compte de Dieu ou qui traite ses enseignements d'imposture? A ces hommes une part des biens de ce monde, conformément au livre éternel, sera accordée jusqu'au moment où nos envoyés, en leur ôtant la vie, leur demanderont: Où sont les idoles que vous invoquiez à l'exclusion de Dieu? Ils répondront: Elles ont disparues; et ils témoigneront ainsi eux-mêmes qu'ils étaient infidèles.". L'infidèle, devant sa fin assurée, ne pourra que constater l'inexistence de ses idoles (VII, 51): "Ne trouverons-nous pas quelque intercesseur qui intercède pour nous, afin que nous puissions retourner sur la terre et que nous agissions autrement que nous ne l'avons fait? Mais alors ils seront déjà perdus sans retour, et les divinités qu'ils avaient inventées auront disparu.". Le manque d'effets divins concrets est aussi utilisé en (X, 19) pour, par défaut, justifier l'islam: "Ils adorent à l'exclusion de Dieu des divinités qui ne les servent ni ne les nuisent.".

Le Coran, en contrepoint, répond à un objectif extrêmement précis (XVIII, 3 et 4), les musulmans possédant ces preuves magiques du droit chemin qui guide leur croyance (XL, 68). On en reçoit une preuve admirable en (XXIII, 92): "Dieu n'a point de fils, et il n'y a point d'autre Dieu à côté de lui; autrement, chaque dieu s'emparerait de sa création, et les uns seraient plus élevés que les autres.", le Coran atteint ici les sommets. L'absence de preuves chez la concurrence est clamée de nouveau (XXV, 3 et 4): "Les idolâtres ont pris d'autres dieux que lui, dieux qui n'ont rien créés et qui ont été créés eux-mêmes, qui ne peuvent faire ni aucun bien ni aucun mal, qui ne disposent ni de la vie, ni de la mort, ni de la résurrection. ". Il est révélateur que le fait qu'une divinité soit incapable de faire le mal soit le signe de son inexistence. Voir aussi (XXXIX, 39). Le même argument est repris en (XXVI, 73 et 74) , en parlant de ces divinités: "Vous servent-elles à quelque chose? peuvent-elles vous faire quelque mal? Non, dirent-ils; mais c'est ainsi que nous avons vu faire à nos pères.". On remarque que le traditionalisme propre à toute religion n'est pas chose nouvelle, la croyance est héréditaire; un conformisme qui se retrouve en (XLIII, 21 et 22). Dieu lui-même se prête au jeu en appelant toutes ces divinités à la barre d'accusation (XXVIII, 62): "Au jour où Dieu leur criera: Où sont mes compagnons, ces dieux imaginaires que vous adoriez?". En (XXXI, 10), après l'exposé du dur labeur initial, le palmarès des autres divinités est requis pour la poursuite du procès "C'est la création de Dieu; maintenant faites-moi voir ce qu'ont fait d'autres que Dieu.". Mais le verdict final scelle la vérité (XXXI, 29): "C'est parce que Dieu est la vérité même, et que les divinités que vous invoquez en dehors de lui ne sont que vanité.". Les appels répétés aux preuves et aux manifestations tangibles des divinités des équipes adverses font du Coran une litanie de supplications, témoins de son combat peu fructueux de conversion des foules. Ainsi (XXXV, 38): "Vous avez considéré ces divinités que vous invoquez à l'exclusion de Dieu; faites-moi voir quelle portion de la terre elles ont créée; ont-ils leur part dans la création des cieux? ", et (XLVI, 3 et 4). Ou encore (XXXVII, 25): "Pourquoi ne vous prêtez-vous pas secours (vous et vos dieux)? ". Question universelle qui met toutes les religions en défaut du fait de l'existence du mal contre lequel les dieux ne peuvent rien. Mais peut-être n'est-ce pas là leur objectif... Le Coran se sent habilité à exiger des preuves mais une attitude similaire des infidèles à l'égard de l'islam ne recueille que le mépris (XLIV, 35): "Faites donc revenir nos pères, si ce que vous dites est vrai, disent les incrédules.".

Le principal litige entre islam et christianisme tient dans la nature de l'hypothétique Jésus. Celui-ci est de nature divine pour les chrétiens alors qu'il n'est qu'un prophète parmi d'autres pour les musulmans. Dieu ne peut pas avoir d'enfants (II, 110): "Ils disent: Dieu a des enfants. Loin de lui ce blasphème!". Et JC ne peut en aucun cas être l'objet d'un culte (II, 160): "Il est des hommes qui placent à côté de Dieu des compagnons qu'ils aiment à l'égal de Dieu; mais ceux qui croient aiment Dieu par dessus tout.". Cette non-unicité de Dieu comme objet de prières concerne aussi les polythéistes qui sont rangés parmi les idolâtres (III, 144). Mais les chrétiens ne sont pas mieux considérés (V, 19): "Ceux qui disent que Dieu c'est le Messie, fils de Marie, sont des infidèles.", et (V, 76): "Infidèle est celui qui dit: Dieu c'est le Messie, fils de Marie.".

L'intimidation est un autre moyen de pression pour amener à l'islam les brebis égarées dans les méandres de la Bible (II, 114). Hors de l'islam, point de salut (III, 79). Mahomet se lance à son tour dans une déclaration qui se veut solennelle et affermit l'action de son Dieu en le faisant meurtrier (X, 104): "Dis leur: O hommes! si vous êtes dans le doute relativement à ma religion je vous déclare que je n'adore point ceux que vous adorez à côté de Dieu; j'adore ce Dieu qui vous fera mourir. Il m'a été ordonné d'être croyant.". Même fin funeste en (XIV, 35): "Ils donnent des égaux à Dieu pour égarer les hommes de la voix du Seigneur. Dis-leur: Jouissez, jouissez, votre réceptacle sera le feu.".
Les références à l'Ancien Testament
Pour l'islam, Mahomet s'inscrit dans la lignée des prophètes de l'Ancien Testament et de celui du Nouveau Testament, JC. Les références à l'Ancien Testament sont innombrables et le Coran y accroche les racines de sa morale guerrière: le châtiment des infidèles et les visions apocalyptiques. Moïse, Abraham, Noé, ... sont les maîtres exemplaires d'un Coran qui cherche à s'ancrer à la foi judéo-chrétienne et à la détourner vers son propre commerce. Les mythes nouveaux n'ont toujours été qu'un réarrangement de mythes plus anciens. Le Coran, dans ses références à l'Ancien Testament, refait parfois l'histoire, ce qui ne saurait surprendre pour un texte moins empreint de rigueur que du souci d'inspirer la crainte. La timidité avec laquelle le traducteur se dispense de relever les contradictions avec l'Ancien Testament (voir page 45) est elle aussi évocatrice de la gène des théologiens lorsque les textes dits "sacrés" sont soumis à l'examen critique.

Un exemple représentatif des sources spirituelles qui inspirent le Coran est donné en (II, 120), verset déjà cité, où les infidèles ne sont que les jouets d'un Dieu criminel. Les sourates VII et XI sont des monuments de haine où le Coran rappelle la puissance de destruction de ce Dieu sensé apporter paix et amour. La liste est longue: versets 60 à 100 pour la sourate VII. Les compétences divines sont multiples: noyade (VII, 62): "Mais ces hommes le [Noé] traitèrent d'imposteur. Nous avons sauvé lui et ceux qui l'ont suivi dans son vaisseau, et nous avons noyé ceux qui ont traité nos signes de mensonge." (voir aussi XI, 45 et XXV, 39), commotion (VII, 76): "Alors une commotion violente les surprit, et le lendemain les trouva morts et gisant dans leurs maisons. ", pluie diluvienne (VII, 81): "Nous fîmes pleuvoir sur eux une pluie... Regarde quelle a été la fin des coupables.", tremblement de terre (VII, 88): "Un tremblement de terre violent les surprit, et le lendemain on les trouva morts, gisants dans leur maisons.", tempête (XI, 70): "Une tempête violente surprit les méchants; le lendemain ils furent trouvés gisants morts dans leurs habitations.", ainsi que (XI, 97), et enfin le feu, supplice de prédilection (XI, 108): "Les réprouvés seront précipités dans le feu.". Les destructions divines ne souffrent aucun amateurisme, elles sont complètes (XXV, 38): "Nous leur dîmes: Allez vers le peuple qui traite nos miracles de mensonges. Nous détruisîmes ce peuple d'une destruction complète.", ainsi que (XXV, 41): "A chacun de ces peuples nous proposions des paraboles d'avertissement, et nous les exterminâmes entièrement.", et sélectives (XXVIII, 59): "Nous n'avons exterminé que les villes dont les habitants étaient impies.". Moïse présente le même tempérament coléreux que JC contre les marchands du temple (VII, 148): "Moïse revenu au milieu de son peuple, rempli de colère et de dépit, s'écria: Détestable action que celle que vous avez commise pendant mon absence! Voulez-vous hâter la vengeance de Dieu? Il jeta les tables, saisit son frère par la tête et l'attira vers lui.". Et, plus loin, (II, 153): "Moïse prit dans le peuple soixante et dix hommes pour les faire comparaître devant nous. Un violent tremblement de terre les frappa et les engloutit.".

En voulant se rattacher à son illustre prédécesseur, dont l'efficacité à regrouper les croyants sous la bannière d'une même religion est avérée, le Coran ne fait qu'insister sur ses fondements haineux. Les mythes principaux tels que Moïse, Abraham et Noé sont ressassés infatigablement jusqu'à saturer le lecteur de contes emplis de cités détruites et de peuples exterminés. Un bel exemple d'œcuménisme judéo-christiano-musulman.
Un islam peu populaire
L'hypothétique Jésus ne fut pas très chanceux dans son entreprise de conversion des foules, les Evangiles soulignent maintes fois le faible nombre des convertis. Mahomet n'eut pas plus de succès, le Coran ne cesse de le déplorer. Ainsi, le prophète ne subi que moqueries dans ses prêches (IV, 139): "On vous a déjà révélé dans le Coran que lorsque vous êtes là pour écouter les signes de Dieu, on n'y croit pas, on les prend en dérision". Les incroyants sont sourds à toute parole, à tout miracle (X, 97): "Quand même tous les miracles seraient faits, ils ne croiront pas, jusqu'à ce qu'ils éprouvent le châtiment terrible ". Mais Dieu l'affirme lui-même (XI, 20): "Ne conserve aucun doute sur ce livre: il est la vérité même; mais la plupart des hommes n'y croient pas" ainsi que dans (XVI, 26): "Quand on leur demande: Qu'est ce que Dieu vous a envoyé d'en haut? ils disent: Ce sont les fables de l'antiquité", et (XXXVII, 14 et 15): "S'ils voient un signe d'avertissement, ils s'en rient. C'est de la magie pure, disent-ils.", et les incroyants ont tout à craindre (XIII, 32): "Avant toi, mes ministres furent les objets de la raillerie; j'ai accordé un répit aux infidèles, puis je les ai châtiés; et quels furent mes châtiments!".

L'enseignement du Coran a, paradoxalement, l'effet contraire de celui prévu (XVII, 43): "Nous avons répandu des enseignements dans ce Coran, afin que les hommes réfléchissent; mais il n'a fait qu'augmenter votre éloignement.". Les hommes restent désespérément insensibles à tout message subliminal (XXVI, 7): "Il y a des signes dans ceci mais la plupart des hommes ne croient pas.". On assiste alors en (XLIII, 88) au compte rendu de Mahomet à son supérieur sur son œuvre infructueuse: "Dieu a entendu ces paroles de Muhammad: Seigneur, le peuple ne croit pas".

Enfin, l'infidèle apparaît, dans la sourate LV, comme un esprit borné à la négation systématique où chaque verset est suivi de "Lequel des bienfaits de Dieu nierez-vous?", un procédé adroit pour assimiler l'incroyant à un personnage obtus et inguérissable.

L'eau divine
L'art de la météorologie est un des nombreux attributs de Dieu et les musulmans ne se privent pas d'avoir recours à ce grand maître pour invoquer des changements climatiques. Le Coran affirme de façon répétée que Dieu a droit de vie et de mort sur la Terre entière et, en particulier, qu'il gère lui-même l'approvisionnement en eau. Pourquoi la plupart des pays musulmans restent-ils désespérément secs n'est probablement qu'une interrogation déplacée.

Ainsi, le Coran s'affirme comme un vrai précis de météorologie (VII, 55): "C'est lui qui envoie les vents avant-coureurs de sa grâce. Nous leur faisons porter les nuages gros de pluie et nous les poussons vers le pays mort de sécheresse; nous en faisons descendre l'eau, et par elle, nous faisons sortir tous les fruits.", voir aussi (XV, 22) et (XXIV, 43). L'ultime demeure des croyants fait miroiter une hydrographie bucolique (XIII, 35): "Voici quel sera le jardin promis à ceux qui craignent: le jardin où coulent les fleuves, il leur fournira une nourriture et une ombre inépuisables. ". Dieu étant à l'origine de toutes choses, il s'est chargé du dur labeur initial (XXI, 31): "Les infidèles ne voient-ils pas que les cieux et la terre forment une masse compacte, et que nous les avons séparés, et qu'au moyen de l'eau nous donnons la vie à toutes choses?". Dieu créateur, mais aussi Dieu agronome (XXII, 5): "Tu as vu tantôt la terre séchée; mais que nous y fassions descendre de l'eau, la voilà qui s'ébranle, se gonfle et fait germer toute espèce de végétaux luxuriants.", voir aussi (XXII, 62), (XXV, 50 et 51) et (XXXV, 10 et 25). Les prières pour la pluie sont naturellement bien fondées puisque (XLII, 27): "Quand ils désespèrent de la pluie, c'est lui qui la leur envoie par averses.", et (LXXI, 9 et 10): "Je leur disais: Implorez le pardon du Seigneur; il est très enclin à pardonner. Il vous enverra des pluies abondantes du ciel.". Et pour faire taire les sceptiques, rien de mieux que de les soumettre à la question (LVI, 68): "Est-ce vous qui la [l'eau] faites descendre des nuages ou bien nous?".

Croyances obsolètes que cette responsabilité divine dans les précipitations? Les Talibans d'Afghanistan ne l'entendent pas ainsi. En janvier 1999, leur chef suprême a appelé des milliers d'afghans à prier pour la venue de la pluie. La scène s'est déroulée dans le désert de Bagrami, aux abords de Kaboul. Qui parle de frontière entre superstitions et religions? La femme objet
La condition féminine fait partie des plus grands scandales générés par le Coran. La hiérarchie entre femmes et hommes doit obéir à la règle machiste fort répandue (II, 228): "Les maris sont supérieurs à leurs femmes". La femme idéale est plus proche de l'esclave soumis que d'une personne apte à décider de sa vie (IV, 38): "Les hommes sont supérieurs aux femmes à cause des qualités par lesquelles Dieu a élevé ceux-là au dessus de celles-ci, et parce que les hommes emploient leurs biens pour doter les femmes. Les femmes vertueuses sont obéissantes et soumises.". Ou encore, sur la servitude à laquelle la femme est assignée (VII, 188): "C'est lui qui vous a créés tous d'un seul homme, qui en a produit son épouse afin qu'il habitât avec elle, elle porta d'abord un fardeau léger et marchait sans peine.".

La femme est une possession du mâle dont il peut disposer comme bon lui semble, tant en ce qui concerne l'épouse (II, 223): "Les femmes sont votre champ. Cultivez-le de la manière que vous l'entendrez, ayant fait auparavant quelque acte de piété.", que les filles (II, 220): "Ne donnez point vos filles aux idolâtres tant qu'ils n'auront pas cru.". Et comme tout bien de consommation est jeté lorsqu'il n'a plus les faveurs de l'utilisateur, la femme peut être répudiée avec facilité et la procédure est précisée en (II, 229 à 233) et (LXV, 1 à 4). Le mépris dans lequel sont tenues les femmes éclate dans l'équivalence "1 homme = 2 femmes" lors du besoin de témoins dans le règlement d'un litige en (II, 282): "Appelez deux témoins choisis parmi vous; si vous ne trouvez pas deux hommes, appelez-en un seul et deux femmes parmi les personnes habiles à témoigner; afin que, si l'une oublie, l'autre puisse rappeler le fait.". Cette même inégalité de traitement prévaut aussi dans les droits de succession (IV, 12): "Dieu vous commande, dans le partage de vos biens entre vos enfants, de donner au fils mâle la portion de deux filles; s'il n'y a que des filles, et qu'elles soient plus de deux, elles auront les deux tiers de la succession; s'il n'y en a qu'une seule, elle recevra la moitié.", ainsi que (IV, 175). La primauté de l'homme provient de son apparition première (III, 193): "Les femmes sont issues des hommes.", et (IV, 1): "O hommes! craignez votre seigneur qui vous a créés tous d'un seul homme; de l'homme il forma sa compagne.". La polygamie est officiellement acceptée en (IV, 3): "Si vous craignez d'être injustes envers les orphelins, n'épousez que peu de femmes, deux, trois ou quatre parmi celles qui vous auront plu.", et Mahomet montre l'exemple (XXXIII, 6): "Le prophète aime les croyants plus qu'ils ne s'aiment eux-mêmes; ses femmes sont leurs mères." et (XXXIII, 27) ainsi que (XXXIII, 47): "O prophète! il t'est permis d'épouser les femmes que tu auras dotées, les captives que Dieu a fait tomber entre tes mains, les filles de tes oncles et de tes tantes maternels et paternels qui ont pris la fuite avec toi, et toute femme fidèle qui livrera son cœur au Prophète, si le Prophète veut l'épouser.".

Le machisme musulman ne se limite pas à établir une supériorité homme - femme mais prévoit aussi la réprimande violente et l'exprime avec la plus grande clarté (IV, 38): "Vous [les hommes] réprimanderez celles dont vous avez à craindre l'inobéissance; vous les relèguerez dans des lits à part, vous les battrez; mais aussitôt qu'elles vous obéissent, ne leur cherchez point querelle. Dieu est élevé et grand.". Le Coran montre ici son vrai visage de religion rétrograde et agressive, qui ne survit que par la terreur qu'il inspire aux unes et par l'attribution d'une supériorité factice à des hommes dépourvus de raison. De même en (IV, 19): "Si vos femmes commettent l'action infâme (l'adultère), appelez quatre témoins. Si leurs témoignages se réunissent contre elles, enfermez-les dans des maisons jusqu'à ce que la mort les visite ou que Dieu leur procure un moyen de salut.". La mort pour les femmes adultères, seul remède pour un islam brutal qui, par contre, n'envisage pas le cas de l'homme adultère. Autre exemple d'infidélité conjugale à la charge des épouses en (LXVI, 10), avec toujours la mort comme issue pour une religion de la domination masculine. Appeler à la mort de l'autre, de celui qui est différent, n'est pas la marque d'une réflexion particulièrement élaborée comme voudraient nous en persuader les théologiens.

La psychose musulmane sur la nocivité de toute forme de coquetterie féminine trouve son origine en (XXIV, 31) et a, depuis, donné lieu à une généralisation délirante. Le point culminant en est le port du voile, prescrit dans le cas d'une conversation avec les femmes de Mahomet (XXXIII, 51): "Si vous avez quelque demande à faire à ses femmes, faites-la à travers un voile; c'est ainsi que vos cœurs et les leurs se conserveront en pureté.". De même en (XXXIII, 57): "O prophète! prescris à tes épouses, à tes filles et aux femmes des croyants, d'abaisser un voile sur leur visage. Il sera la marque de leur vertu et un frein contre les propos des hommes.". Remarquer que le port du voile par les hommes aurait le même effet "protecteur", mais cette suggestion n'est probablement que blasphème. La femme soumise et devant fuir les regards masculins n'a pas à espérer d'émancipation au paradis (XXXVII, 52): "Auprès d'eux [les justes au paradis] seront des femmes au regard modeste, et leurs égales en âge.". Enfin, les femmes ne sont que marchandise dont la valeur dépend de leur soumission à l'islam (LX, 10).

Le Coran réduit donc la femme au rang de spectatrice et domestique de l'homme. Elle peut être échangée ou rejetée comme pour tout produit de consommation courante, elle est à la charge du mari au même titre que le bétail. Le maître peut disposer d'elle comme il l'entend et user de la force à son encontre. L'adultère semble être une exclusivité féminine, le mâle n'étant pas redevable envers son sujet. Parler ici de misogynie est trop faible pour exprimer le mépris et la soumission dont les femmes sont l'objet. On ne peut que constater que le monde musulman actuel est resté fidèle à ces préceptes préhistoriques. L'Iran l'a rappelé en 1995 à la conférence de Pékin sur la condition féminine (même attitude inacceptable de la part du Vatican). Le port du voile, commandé par le Coran, est adopté à des degrés divers: foulard qui se limite à la couverture de la chevelure, tissu qui ne laisse que les yeux comme unique appel au secours, grilles infligées par les Talibans, ou encore couverture complète du visage. Officiellement un rempart contre les regards masculins déplacés, ce voile protège plus efficacement les sociétés musulmanes contre leur propre barbarie en soumettant au silence la moitié de leur population.

Les interdits du Coran
Afin de mieux asseoir leur autorité en la stigmatisant sur les comportements quotidiens, les religions brandissent toutes le fléau des interdits jouant sur l'équilibre malsain sanction - récompense.

Le Coran n'échappe pas à la règle et, dès la 2ème sourate, il est ordonné (II, 168): "Il vous est interdit de manger les animaux morts, le sang, la chair du porc et tout animal sur lequel on aura invoqué un autre nom que celui de Dieu.". La période de jeûne du ramadan est définie un peu plus loin (II, 181): "La lune de Ramadan dans laquelle le Coran est descendu d'en haut pour servir de direction aux hommes, pour leur en donner une explication claire, et de distinction entre le bien et le mal, c'est le temps destiné à l'abstinence. Quiconque aura aperçu cette lune se disposera aussitôt à jeûner. Celui qui sera malade ou en voyage jeûnera dans la suite un nombre de jours égal.". Le pèlerinage à la Mecque est sévèrement régenté et n'a rien d'un chemin spirituel répondant aux seules angoisses métaphysiques du croyant. Les versets 192 et 193 de la sourate II en donnent le menu et on retiendra surtout que le pèlerin empêché est tenu d'y faire apporter une offrande, en échange de quoi il lui sera interdit de se raser pendant quelque temps, pratique que les "barbus" ont généralisé.

Le vin et le jeu n'ont pas la faveur de l'islam (II, 216): "Ils t'interrogeront sur le vin et le jeu. Dis leur: l'un et l'autre sont un mal. Les hommes y cherchent des avantages mais le mal est plus grave que l'avantage n'est grand.", et (V, 92). Curieusement, la consommation d'alcool ne semble plus l'action de Satan lorsqu'elle a lieu au paradis (LVI, 18): "[les enfants du paradis] Qui leur [les justes] présenteront des gobelets, des aiguières et des coupes remplies de vin exquis." et (LXXVI, 5):"Les justes boiront des coupes où Kafour sera mêlé au vin". La sourate V donne de plus amples précisions sur les aliments impropres à la consommation (V, 4): "Les animaux morts, le sang, la chair du porc, tout ce qui a été tué sous l'invocation d'un autre nom que celui de Dieu, les animaux suffoqués, assommés, tués par quelque chute ou d'un coup de corne; ceux qui ont été entamés par une bête féroce à moins que vous ne les ayez purifiés par une saignée; ce qui a été immolé aux autels des idoles; tout cela vous est défendu.", que l'on retrouve aussi en (VI, 146 et 147) et en (XVI, 117).

Littérature et poésie n'ont guère les faveurs du Coran suite aux mises en garde (XXXI, 5) et (XXXVI, 69). On comprend mieux le recours à l'autodafé en terre musulmane.

Quand l'interdit devient discrimination et racisme, le Coran répond naturellement présent (III, 27): "Que les croyants ne prennent point pour alliés des infidèles plutôt que des croyants.", et (III, 114): "O croyants! ne formez de liaisons intimes qu'entre vous, les infidèles ne manqueraient pas de vous corrompre.". Et pour que le message passe sans ambiguïtés, les répétitions sont là pour marteler le cerveau soumis du croyant (IV, 143): "O croyants! ne prenez point d'amis parmi les infidèles plutôt que parmi les croyants.", (V, 56): "O croyants! ne prenez point pour amis les juifs et les chrétiens, ils sont amis les uns des autres.", ainsi que (LX, 1 et 9).

A défaut de convaincre par des arguments réfléchis, le Coran assène ses interdits.

La crainte de Dieu, garante de la véritable foi
Que justifie la croyance en un (des) dieu(x)? Le Coran apporte une réponse simple, fidèle à son habitude, en mettant en garde contre l'attitude contraire: ne pas croire entraîne les pires maux à l'infidèle.

Plus aisé que de justifier l'injustifiable, l'islam menace et ordonne. La croyance en Dieu repose sur la soumission entière de l'individu à son mythe et doit être entretenue par la crainte constante de l'autorité suprême. Le mot "islam" étant d'ailleurs l'expression parfaite de cette dépendance puisqu'il signifie soumission à la volonté de Dieu. L'éloge de la souffrance et de la privation se substituent alors à l'aspiration au bonheur de tout individu. Endurer la souffrance devient une des qualités premières du croyant (II, 150): "Nous vous éprouverons par la peur et la faim, par les pertes dans vos biens et dans vos hommes, par les dégâts dans vos récoltes. Annonce des nouvelles heureuses à ceux qui souffriront patiemment.", sacrifice inutile et humiliant aussi prôné par la Bible. De même, en parlant des humbles (XXII, 36): "Dont le cœur est saisi de frayeur quand ils entendent prononcer le nom de Dieu, qui supportent avec patience les maux qui les visitent, qui observent la prière et font l'aumône des biens que nous leur avons départis.". Ne pouvant apporter le bonheur sur Terre, les religions en exploitent le malheur et le désespoir.

L'acte de croire est un rapport de maître à esclave, celui-ci doit être imprégné d'une crainte absolue vis à vis de son dieu. La crainte de Dieu est incessante dans le Coran où le croyant est constamment rappelé à cette peur. Un exemple parmi les centaines rencontrés (II, 190): "Craignez le Seigneur et apprenez qu'il est avec ceux qui craignent.". L'endoctrinement par la répétition abrutissante d'expressions du style "Craignez Dieu" s'affiche comme le seul moyen de persuasion du peuple et ne fait que révéler la pauvreté des arguments philosophiques. A titre d'exemples (III, 70): "Celui qui rempli ses engagements et craint Dieu saura que Dieu aime ceux qui le craignent.", et (III, 97): "O croyants! craignez Dieu comme il mérite d'être craint, et ne mourrez pas sans vous être soumis à sa volonté.". De même, tout est soumis à Dieu (XIII, 17): "Quel est le souverain des cieux et de la terre? Réponds: C'est Dieu.", l'imposition directe de la réponse ne laissant, là encore, aucune réflexion ou alternative possible au croyant. Dieu est arrogant et répressif (XVI, 52): "Tous craignent Dieu de peur qu'il ne fonde d'en haut sur leur
Auteur : Fyne
Date : 17 avr.09, 11:13
Message : source : http://www.atheisme.org/coran.html
Auteur : nomade53
Date : 17 avr.09, 21:42
Message : la question n'est pas seulement de faire un copier coller,

la question est de faire un copier coller d'un sujet que vous avez vous même préparer ou un sujet qui réponde au sujet que j'ai présenté.

On ressent vraiment votre mépris à l'égard de l'islam et des musulmans pourquoi essayez vous de rendre la question personnelle lisez et répondons débatons intellectuellement. Le texte que j'ai mis n'est franchement pas énorme pour des gens qui ont l'habitude de lire.

Si vous ne voulez pas débattre sur le sujet, dites le tout simplement et on le supprimeras.

En ce qui concerne l'Islam vous êtes mal placé pour le présenter comme il est par contre le présente à votre manière afin qu'il puisse paraître comme décadent ça oui en récoltant des infos qui arrange vos préjugés à gauche et à droite,

Je suis persuadé que vous allez opté pour que le sujet soit effacé car vous n'avez aucun contre argument rationnelle à présenter sinon vous l'auriez déjà fait.
Auteur : nomade53
Date : 17 avr.09, 21:46
Message : Bon,

Vu la haine qui règne ici, je pense que ça ne servira à rien de continuer vous avez déjà un avis préalable sur l'islam à laquelle vous vous accrochez et vous n'accepterez jamais de la remettre en question sauf si l'autocritique fait partie de vos principes, j'en doute fort vu la mauvaise volonté que vous manifestez.
Auteur : sofasurfer
Date : 17 avr.09, 21:58
Message : Bonjour

C'est risible de voir des gens vanter la rationalité de leur religion, tout en cherchant à nous abreuver de copiés collés imbuvables...

Comment peut on prouver la rationalités sans faire soi même une analyse personnelle démontrant cette rationalité?
Auteur : sofasurfer
Date : 17 avr.09, 22:06
Message :
nomade53 a écrit :Bon,

Vu la haine qui règne ici, je pense que ça ne servira à rien de continuer vous avez déjà un avis préalable sur l'islam à laquelle vous vous accrochez et vous n'accepterez jamais de la remettre en question sauf si l'autocritique fait partie de vos principes, j'en doute fort vu la mauvaise volonté que vous manifestez.
Bonjour

Oui, la victimisation a outrance doit faire aussi partie de ta méthode d'approche...

TU balances des copies collés indigestes, puis ensuite tu t"offusques que les autres ne te répondent pas...

Ton but , en fait, consiste a chercher des prétextes pour pouvoir te plaindre et gémir de "l'islamophobie" ambiante...

Pour des gens comme toi, ta religion n'existe qu'à travers la victimisation...
Auteur : Wooden Ali
Date : 17 avr.09, 22:08
Message : nomade53 a écrit :
Vue la haine qui règne ici, je pense que ça ne servira à rien de continuer vous avez déjà un avis préalable sur l'islam à laquelle vous vous accrochez et vous n'accepterez jamais de la remettre en question sauf si l'autocritique fait partie de vos principes, j'en doute fort vu la mauvaise volonté que vous manifestez.
On pourrait te répliquer ceci :
Vu la haine qui règne ici, je pense que ça ne servira à rien de continuer vous avez déjà un avis préalable sur l'athéisme à laquelle vous vous accrochez et vous n'accepterez jamais de le remettre en question sauf si l'autocritique fait partie de vos principes, j'en doute fort vu la mauvaise volonté que vous manifestez.

Mais tu le balayeras d'une chiquenaude puisque tu as la Vérité et nous le mensonge. N'est-ce pas ?
Ton livre incite-t-il à l'autocritique ? Envers les athées ?
Comme d'habitude, les croyants dont tu fais partie exigent des incroyants la soumission à leurs fantasmes qu'ils estiment vrais, justes et bons.
Si tu t'engageais à faire honnêtement ce que tu exiges de nous, on pourrait effectivement commencer un dialogue. Pas avant !
Auteur : nomade53
Date : 17 avr.09, 22:08
Message : ce texte justement démontre que l'islam repose sur une doctrine rationnelle, lis ensuite juge contre argumente, développe...

C'est fou la manière dont vous vous comportez,

depuis le début vous êtes figé sur le copier coller tout en déballant vos préjugés. Contentez vous de juger le sujet en lui même, est ce que la lecture est si épprouvant pour vous?

Dans le sujet , y a t'il une idée qui est non conforme à la réalité?
Auteur : IIuowolus
Date : 17 avr.09, 22:15
Message : Où se trouve la part de rationalité dans la croyance ???
Auteur : nomade53
Date : 17 avr.09, 22:17
Message : Encore des préjugés,

Je n'ai manifesté aucun mépris à votre égard,

j'ai mis un sujet et je voulais votre avis, je ne suis pas venu avec des argumentation provenant du coran ou de l'Islam,

je suis venu avec un sujet qui argumente avec un dénominateur commun qui sont les évidences rationnelles,

maintenant, entre vous et moi le débat doit être purement rationnelle l'Islam repose t'il sur une doctrine rationnelle oui ou non, moi je dis oui quelles sont tes arguments rationnelles voici mes arguments, sont ils convainquants sont ils non conforme à la réalité si non alors démontrez le,

vous me considérez inférieurs au niveau intellectuelle c'est naturelle car vous pensez que l'Islam c'est du n'importe quoi, c'est votre avis c'est naturelle. De ma part, je pense également que vos idées ne sont pas assez profondes et je trouve que votre doctrine est inférieurement rationnelle que la doctrine rationnelle. C'est naturelle, vous êtes athées et je suis musulman, toutefois cela ne veut pas dire qu'on doit essayer de se blesser, avoir du mépris.

Contentons nous de débattre les idées que j'ai présenté analyser voir s'il elles sont effectivement conforme à la réalité, assez juste ou bien le contraire, qu'elles ne tiennent pas la route tout cela dans une ambiance de cordialité.

Est ce que c'est si difficile pour vous?
Auteur : nomade53
Date : 17 avr.09, 22:36
Message : Pour répondre à la question de IIuowolus,

on parle ici de croyance parce que le Créateur n'est pas perceptible on ignore sa nature, on sait seulement qu'il existe à travers les traces de la création et de l'organisation minutieuse de tout ce qui nous entourent ,

illustrons cela à titre d'exemple, tu es à la maison avec ta famille et soudain vous entendez un bruit à l'extérieur, la chose dont vous êtes sûr c'est qu'il ya un bruit qui s'est produit mais c'était le bruit de quoi là vous allez peut être diverger, c'est un coup de fusil, c'est un pétard c'est une explosion, ou que sais je?

ou lorsque tu vois des traces sur la neige, tu es convaincu que quelqu'un ou un animal est passé par là malgré que tu n'as pas vu directement la personne ou l'animal mais les traces indirectement t'ont permis de déduire de manière catégorique que quelqu'un ou quelque chose est passé.
Auteur : patlek
Date : 17 avr.09, 23:33
Message :
nomade53 a écrit :ce texte justement démontre que l'islam repose sur une doctrine rationnelle, lis ensuite juge contre argumente, développe...

C'est fou la manière dont vous vous comportez,

depuis le début vous êtes figé sur le copier coller tout en déballant vos préjugés. Contentez vous de juger le sujet en lui même, est ce que la lecture est si épprouvant pour vous?

Dans le sujet , y a t'il une idée qui est non conforme à la réalité?
Soit, tu as compris le texte, et tu peux le résumer et en faire une sybthèse et nous proposer ses principaux arguments, et on pourrat débattre argument par argument. Soit tu n' as rien compris au texte, mais il a de la gueule eet il en jette, mais tu ne peux que le copier coller, et là, je ne pense pas qu' il y ait de débat possible.
Auteur : Mereck
Date : 17 avr.09, 23:36
Message :
nomade53 a écrit :ce texte justement démontre que l'islam repose sur une doctrine rationnelle, lis ensuite juge contre argumente, développe...

C'est fou la manière dont vous vous comportez,

depuis le début vous êtes figé sur le copier coller tout en déballant vos préjugés. Contentez vous de juger le sujet en lui même, est ce que la lecture est si épprouvant pour vous?

Dans le sujet , y a t'il une idée qui est non conforme à la réalité?
Un tel copier-coller ne mérite qu'une paire de claques !


Imagine-toi lors d'un débat quelconque et tu as le premier intervenant qui fait un discours de 6 heures et tout le monde s'endort ou s'en va.
Surtout si c'est d'une voix monocorde avec les yeux à 2 centimètres du papier qu'il tient en main...

tu appelles ça un débat ?

Non !
Bah c'est pareil ici avec de tels copier-coller.


Fais un court résumé, mets-le (dans un autre sujet), post ton lien si tu veux en indiquant "pour ceux qui sont intéressé".

Ce sera bien mieux et tu ne te prendras pas une volée de bois vert comme tu es en train de t'en prendre une fameuse et bien méritée !


http://www.ordp.vsnet.ch/fr/resonance/2 ... l/Bain.htm

(note que tu as de la chance qu'il n'y a pas encore de modo pour l'instant, car le topic aurait déjà été supprimé ou tout du mieux fermé directement)
Auteur : nomade53
Date : 18 avr.09, 03:16
Message : si vous n'êtes même pas capable de lire un sujet d'une demi heure de lecture franchement vous me décevez.

patlek,

si j'ai mis ce sujet c'est justement parce que je le maitrise et que je porte les idées qui s'y trouve, lisez une partie par jour si c'est si dure de se concentrer environ une demi heure.
Auteur : nomade53
Date : 18 avr.09, 03:19
Message : Mereck,

je suis entrain de rien prendre du tout, je suis tout à fait conscient que sur internet il est très facile d'écrire, par contre lorsque je me retrouve face à des personnes et que je discute de ce genre de sujet crois moi que ça se passe différemment.

Je suis aussi très capable de vexer et faire du mal dans mes propos, mes ce n'est pas dans mes moeurs.
Auteur : sofasurfer
Date : 18 avr.09, 05:13
Message :
nomade53 a écrit :si vous n'êtes même pas capable de lire un sujet d'une demi heure de lecture franchement vous me décevez.

patlek,

si j'ai mis ce sujet c'est justement parce que je le maitrise et que je porte les idées qui s'y trouve, lisez une partie par jour si c'est si dure de se concentrer environ une demi heure.
Salut

Lire un long sujet n'est pas ennuyeux, c'est le fait de lire toujours les mêmes choses sur différents forums qui m'insupporte...

C'est mieux quand il s'agit de textes d'auteurs, notamment de celui qui poste...

Ou bien tu prend des exemples et tu met ton opinion dessus, au minimum...
Auteur : IIuowolus
Date : 18 avr.09, 06:20
Message :
nomade53 a écrit :Pour répondre à la question de IIuowolus,

on parle ici de croyance parce que le Créateur n'est pas perceptible on ignore sa nature, on sait seulement qu'il existe à travers les traces de la création et de l'organisation minutieuse de tout ce qui nous entourent ,

illustrons cela à titre d'exemple, tu es à la maison avec ta famille et soudain vous entendez un bruit à l'extérieur, la chose dont vous êtes sûr c'est qu'il ya un bruit qui s'est produit mais c'était le bruit de quoi là vous allez peut être diverger, c'est un coup de fusil, c'est un pétard c'est une explosion, ou que sais je?

ou lorsque tu vois des traces sur la neige, tu es convaincu que quelqu'un ou un animal est passé par là malgré que tu n'as pas vu directement la personne ou l'animal mais les traces indirectement t'ont permis de déduire de manière catégorique que quelqu'un ou quelque chose est passé.
Et la rationalité dans tout ça ? On en a mis au lithium pour moins que ça.

Le rationel fait la part des choses, réponds à des questions et cherche la vérité.

le dico dit:
- Qui appartient à la raison, relève de la raison.
- Conforme à la raison, à la logique, au bon sens
- Qui est fondé sur une analyse, une méthode, des données scientifiques.
- oppos. à révélé, sensible, surnaturel, magique, divin, supertition, expérimental.
Étymol. et Hist. 1. a) 1re moit. du XIIe s. ratïonel « doué de raison (en parlant de l'âme) »

il me semble que c'est claire non ?

Ce qui n'est pas perceptible directement (par les traces) ou indirectement (par sa nature), indépendament de la sensibilité ou les experience d'une personne n'est pas rationelle.

La seul chose qu'il y a de rationel, c'est que tu es rationel dans ta passion et ta croyance, mais elle est limité au monde merveilleux de nomade53.
Puisque la passion et la croyance ne sont pas rationel, mais relativiste.
Auteur : maddiganed
Date : 18 avr.09, 08:16
Message : Discutons alors !
Désolé, je ne vais pas tout commenter...
nomade53 a écrit :L'existence de Dieu

En considération de cet ordre une question vient naturellement à l'esprit : est-ce qu'il émane d'une volonté ou non ? Cette question attend une réponse binaire et tranchée : oui ou non. Ces deux réponses sont incompatibles : l'une des deux est certainement juste et l'autre certainement fausse. Il nous suffit donc d'étudier l'une des hypothèses : en montrant que c'est l'hypothèse juste ou fausse avec certitude, nous serons fixés en même temps sur la véracité ou non de la seconde hypothèse.
Faux, tu as oublié le "on en sait rien" qui ne fait référence, ni au oui, et ni au non.
La première hypothèse affirme que l'ordre que nous connaissons n'est pas le résultat d'une volonté, qu'il existe sous cette forme déterminée sans aucun choix préalable. Autrement dit l'ordre serait le fruit du hasard.
L'autre hypothèse soutient que s'il y a un ordre c'est qu'il y a une volonté pour choisir ses infinis détails et pour le conserver dans la forme qu'on lui connaît.
Le hasard est un mot dont le sens est trop souvent rapporté à chance ou aléatoire... Ce n'est nullement le cas, tout ce qui est arrivé est arrivé par un concours de circonstances.
Si je jette des dés, le résultat est hasardeux, mais l'apparition de la vie, des planetes, des systemes solaires n'est que le fruit de milliards d'années et de lois de la physique aussi betes que la gravitation et l'électromagnétisme...
Le fait que nous soyons tels que nous ressemblons actuellement ressemble à du hasard, mais nous sommes le résultat logique de milliards d'années d'évolution.
Examinons la première hypothèse en la soumettant au filtre de la réalité. Le hasard, par définition, se compose d'événements imprévisibles. Nombreux pensent que l'homme, l'univers et la vie sont le résultat d'une évolution imprévisible. Ils soutiennent cette idée après avoir extrapolé sur des événements qui ne sont pas au niveau de la connaissance humaine prévisible, comme le chiffre qui apparaît lors d'un jet de dé. Seulement, une réflexion un peu plus poussée sur la question ridiculise cette hypothèse. S'il est vrai que certains phénomènes complexes nous dépassent et sont imprévisibles à notre niveau d'être humain dont la science est limitée, cela ne remet nullement en cause qu'une multitude d'autres phénomènes sont prévisibles. Et c'est parce qu'il existe ces innombrables phénomènes prévisibles que toutes les sciences expérimentales existent : la biologie, la chimie, la mécanique, l'optique, la thermodynamique etc. Lorsque je lâche un stylo, je sais avec certitude qu'il va tomber à terre sous l'effet de l'attraction gravitationnelle. Cette prévision est possible parce qu'il existe une loi immuable qui impose le déroulement de l'événement. Or, la prévision d'un seul événement suffit à exclure avec certitude l'existence même du hasard dans l'absolu. Si le hasard existait, il devrait avoir emprise sur les moindres événements qui nous entourent. Ce qui est vrai, ce qui existe à l'instant présent n'aurait aucune raison d'exister à l'instant suivant. Si le hasard existait aucune loi ne pourrait se maintenir, chaque fraction de seconde verrait un monde complètement différent du précèdent ! Ce serait le chaos absolu !
Donc, du fait que ces lois se maintiennent avec le temps, le hasard ne peut certainement pas être à leur origine. La première hypothèse s'avère fausse. En conséquence, la seconde hypothèse est indubitablement vraie. Autrement dit, il existe, avec certitude, à l'opposé du hasard, une volonté pour donner naissance et assurer la subsistance non seulement de ces lois mais des éléments sur lesquelles elles s'appliquent : l'homme, l'univers et la vie.
A ce stade de la réflexion, vient spontanément après la précédente conclusion une question : « d'où provient cette volonté responsable de l'existence de l'homme, l'univers et la vie ? »
Toute ta réfutation de l'athéisme reposerait sur le caractère non hasardeux de l'apparition de la vie? Encore une fois, arrêtez d'utiliser le mot hasard comme on l'utiliserait pour quelqu'un qui gagnerait la loterie nationale...
Là aussi, nous pouvons classer l'ensemble des réponses possibles à cette question en deux grandes hypothèses opposées. La première est que l'ordre que subit le monde sensible provient du monde sensible lui-même ou de l'un de ses éléments. La seconde hypothèse est que l'ordre provient d'une volonté étrangère au monde sensible. Seule l'une de ces hypothèses est absolument vraie.
Examinons la première hypothèse à la lumière de la réalité dans laquelle nous vivons. Au préalable, décrivons notre monde sensible, de manière globale, sous un point de vue qui met en relief les préoccupations de l'homme. Dans la réalité, le monde se décrit précisément par l'expression « l'homme vit dans l'univers ». D'où la décomposions du monde sensible en ses parties essentielles l'homme, l'univers et la vie. Le terme vie étant compris ici dans son sens biologique et individuel. Quant à l'univers, il englobe tout ce qui est perceptible, excepté l'homme et la vie déjà pris en compte. Certaines visions du monde attribuent à l'homme, à l'univers ou à la vie le pouvoir de se créer et d'assurer leur pérennité. Ceci est faux car en complète contradiction avec la nature même de ces éléments. En effet, l'homme, l'univers et la vie sont faibles par essence, faibles parce qu'ils sont limités et dépendants. L'homme est faible parce qu'il est pourvu de limites et qu'il dépend de son environnement.
Pur anthropocentrisme (pas sur de l'orthographe)... et franchement réducteur... La science n'en est qu'à ses balbutiements et tu veux tout catégoriser en 3 éléments? Et pourquoi l'homme en serait un? Egoisme typique des hommes...
L'homme est limité dans son poids, sa vitesse lorsqu'il court, ses facultés de réflexion etc. La nourriture qu'il a besoin de manger pour se maintenir en vie et l'air qu'il doit respirer sont des exemples prouvant que l'homme dépend de ce qui l'entoure. La vie est également faible parce qu'elle est limitée dans sa durée et dépend d'une matière organique qui lui fournit les conditions d'existence. Quant à l'univers, composé d'éléments limités, il est également faible. Cela se constate en examinant n'importe lequel de ses composants pour en déduire qu'il est évidemment faible. Par exemple, le soleil est faible car ses dimensions, malgré leur immensité, sont limitées : elles ne dépassent pas une certaine valeur. Un autre aspect de son caractère faible sont ces lois qui le régissent en le rendant dépendant des astres qui l'entourent.
Son mouvement dépend du mouvement des planètes, des autres étoiles, des galaxies.
D'ailleurs, n'importe quel astre est limité dans son étendue. En raisonnant par l’absurde, s'il existait un astre (ou une substance) sensible de dimension infinie, elle devrait occuper le moindre espace qui nous entoure ! Evidemment, tel n’est pas le cas, les substances qui nous entourent et nous-même sommes de natures variées. L'univers composé d'éléments tous faibles, aussi nombreux soient-ils, est par conséquent faible dans sa globalité. Donc, un simple tour d'horizon sur ce qui nous entoure et nous-mêmes démontre que l'homme, l'univers et la vie sont faibles. Formulé autrement, tout ce qui appartient à notre monde sensible et familier est faible. Or être faible signifie que l'on subit des états et des actions, que l'on n'est pas autosuffisant et que l'on doit avoir recours à une volonté extérieure. Les êtres faibles ne peuvent absolument pas être à l'origine de l'homme, l'univers et la vie, comme ils ne peuvent leur garantir pérennité et subsistance. Donc, cette volonté suprême ; qui est seule à l'origine des limites et des dépendances, est extérieure au monde sensible. Si tel n'était pas le cas et que l'être faible était souverain sur ce qui est à l'origine de ses limites et dépendances, alors pourquoi ne peut-il pas s'en affranchir ?
savais-tu que la force la plus forte dans l'univers est celle qui relie 2 atomes entre eux? On appelle ça l'électromagnétisme fort... D'ailleurs, C'est grâce à cette force que nous ne sommes pas écrasés sous notre poids et à cause de la gravitation. Un exemple : quand tu jettes une pierre à terre, traverse-t-elle toutes les couches de la terre pour atterrir au milieu de celle ci? Non, parce qu'une force encore plus grande lie les éléments entre eux, les empêchant de s'effondrer sur eux même.
Les éléments les plus petits sont les plus forts... et plus on creuse dans l'infiniment petit, plus on a du mal à faire plier les forces en présence pour voir ce qui s'y cache, notamment le boson de higgs qui serait responsable de la masse des particules. Je ne me souviens pas de la 3ème grande force de l'univers, mes connaissances sont limitées là dessus, mais je me souviens très bien que la force universelle la plus faible est la gravitation...
Alors notre univers est loin d'être régi par des composants faibles :) Et, la force est loins d'être indétectable ;)
Et au fait, quand on n'apporte aucune preuve, on évite d'utilisez des 'donc' pour appuyer son raisonnement faussement logique.
Pour résumer, l'homme, l'univers et la vie, tous également faibles, procèdent d'une volonté externe qui les a extrait du Néant : elle les a crées. D'autre part, elle leur assure pérennité et subsistance.
Cette volonté supérieure est connue selon des noms différents suivant les langues : ALLAH, DIEU, GOD, YAHVE. Ces noms différents font référence à une même réalité, celle du Créateur Eternel.
Le prosélytisme commence ici...
Déjà, t'as oublié la Licorne Rose Invisible, ce qui est impardonnable !
Et... pourquoi tu le définis de suite comme "créateur éternel"?
Et... pourquoi ne pas lancer l'hypothèse de gentils aliens faisant une expérience à grande échelle en utilisant les hommes comme cobayes?
On pourrait se poser la question pourquoi un seul Créateur et pas des nombreux, chacun responsable d'une part de la création. Une divinité qui aurait créé le vent, une autre l'eau, une autre encore le feu etc. La réponse est encore une fois inscrite dans le monde sensible luimême.
La matière qui nous entoure subit un système de loi d'une harmonie parfaite. Les lois sont toutes en parfaite concordance. L'être humain est complètement dépendant de l'oxygène comme les plantes ne peuvent vivre sans dioxyde de carbone. Or, une loi permet à l'homme et aux animaux de produire le dioxyde de carbone nécessaire aux plantes, tandis que parallèlement les plantes produisent à leur tour l'oxygène qu'utilise l'homme, selon une seconde loi. S'il y avait plusieurs volontés responsables de l'existence et de la pérennité de ce monde nous verrions nécessairement les traces de contradictions dans la création. Une divinité souhaiterait des êtres humains, une autre non. Une divinité souhaiterait des hommes avec deux têtes et un seul bras, une autre des hommes sans bras etc. Le monde serait invivable !
On frise le ridicule du concordisme !
1- On a pas encore découvert d'autres planètes abritant la vie, comment peux-tu dire que la vie n'existe pas ailleurs sous une autre forme...
2- La vie sur terre a subi des milliards d'années d'évolution, et c'est l''évolution qui nous fait ressembler tels que nous sommes.
3- Même sur terre, il existe des animaux étranges... Exemple, les insectes ont 6 pattes, alors que les araignées en ont 8 et certaines espèces en ont plus de 100 !!! Il existe également des organismes n'ayant pas besoin d'ovygène pour vivre...

Une autre question revient fréquemment : et le Créateur du monde, qui l'a créé ? Il suffit de réfléchir à la nature du Créateur pour conclure que cette question n'a pas lieu d'être. Le Créateur est par définition l'être Tout-Puissant (à l'opposé des créatures faibles), à qui toutes les créatures ont recours, et qui lui n'a recours à nulle entité. Or, supposer que le Tout-Puissant soit créé signifie qu'il aurait dû avoir recours à autrui, ce qui est inconcevable. Et même si on faisait cette supposition, les conclusions qu'on en tirerait montreraient sa fausseté.
Si celui que l'on croit être le Créateur a été créé par autrui, il n'est pas le Créateur mais une créature, et c'est cet autrui qui est le véritable Créateur. Comme le Créateur ne peut s'être créé lui-même - c'est absurde, pour pouvoir se créer il faut d'abord exister - il n'y a qu'une opinion valide sur le Créateur vis-à-vis du temps : il est éternel. Il n'a ni début ni fin. Il existait avant que ce monde n'existe et il existera à sa disparition.
Il faut une sacrée dose de foi pour croire ce dernier paragraphe...
- tout-puissant? faut voir....
- intemporel? prouve le
- fort? mouais...
Un attribut essentiel de Dieu se déduit de ce monde sensible : l'omniscience. Dieu sait Tout, rien n'échappe à son savoir. L'infini précision avec laquelle ont été créés les rouages de notre univers, laisse révérencieux. Le savoir de celui qui a créé des choses si complexes, mariant le fonctionnel à l'esthétique, est sans commune mesure avec la savoir limité des hommes.
Maintenant, que nous avons répondu à la question « d'où je viens ? », en démontrant de manière tranchée l'existence de Dieu et certains de ses attributs, fixons-nous sur les deux autres questions fondamentales qui viennent dans l'ordre chronologique : « pourquoi je suis venu et où je vais ? »
Je peux y répondre pour toi...
Tu es venu parce que tes 2 parents ont fait crac-crac
Ou tu vas? Ton but sur terre est la procréation... le but de toute vie est de vivre suffisamment longtemps pour transmettre ses caractéristiques génétiques à sa descendance. C'est le fait que nous en ayons conscience qui fait de nous les êtres dominants sur cette planète (en tout cas pour l'instant :) )
Auteur : nomade53
Date : 18 avr.09, 10:38
Message : je laisse tomber non par manque d'argument (je sais que ça ferais fantasmer beaucoup d'entre vous) mais plutôt parce que vous en vallez pas la peine, franchement qui parle de prosélytisme.

vos réactions sont si médiocres.

J'ai testé les forums, franchement c'est nul les gens se permettent d'écrit tout ce qu'il leur passe par la tête. Je préfère les rencontres dans les cafés philo et ailleurs et croyer moi ça se passe vraiment différemment :lol:
Auteur : marcel
Date : 18 avr.09, 12:22
Message : D'abord un rappel :

Le mot hasard est employé quand un système devient trop complexe pour nos capacités de prédiction :
Si on constate un effet dont on ne connait pas la cause, on emploie ce mot.
Mais attention : la cause existe !
Le mot hasard signifie: " il existe une cause inconnue ", ni plus ni moins.
( Le "Hasard" n'est pas la cause commune de tous les phénomènes imprévisibles ! )

Voici maintenant la phrase centrale de ce post de 4 pages :
Or, la prévision d'un seul événement suffit à exclure avec certitude l'existence même du hasard dans l'absolu.

Donc la phrase citée signifie :
"Si on peut prédire un seul évènement, alors on peut les prédire tous."

Autrement dit :
" Il n'existe pas de système trop complexe pour nos capacités de prédiction. "

C'est bien évidemment absurde.

Alors pourquoi s'appuyer sur un tel argument pour "prouver" l'existence de dieu ?
À cause d'une confusion sur le sens du concept de hasard :
Personnifier le ‘ hasard ’ comme s’il s’agissait d’un agent causal, fait remarquer le biophysicien Donald MacKay, c’est opérer un glissement illégitime d’un concept scientifique vers un concept mythologique quasi religieux. ” De même, Robert Sproul écrit : “ Cela fait si longtemps que l’on appelle ‘ hasard ’ la cause inconnue que les gens commencent à oublier qu’il y a eu substitution. [...] Dans l’esprit de beaucoup, la proposition ‘ hasard égale cause inconnue ’ est devenue ‘ hasard égale cause ’. ”
Cette erreur se produit dans la phrase d'après :
Si le hasard existait, il devrait avoir emprise sur les moindres événements qui nous entourent
A la lumière des explications plus haut, on voit bien que le hasard ne peut "avoir d'emprise" sur rien. ( Donc cette phrase ne prouve pas du tout l'inexistence du hasard au sens plus haut. )

Et il est évident que la phrase d'après est absurde :
Si le hasard existait aucune loi ne pourrait se maintenir, chaque fraction de seconde verrait un monde complètement différent du précèdent ! Ce serait le chaos absolu !
Puisque certains évènements de cause inconnue existent ( donc le hasard aussi ), et que le monde n'est pas un chaos absolu.

Je ne sais pas si toutes ces confusions sont volontaires , mais ça fait beaucoup.
Auteur : Wooden Ali
Date : 18 avr.09, 12:56
Message : Tu as raison, Marcel. Il semble que les croyants ont un mal fou à ne pas personnifier tout concept abstrait et complexe. C'est le hasard ici dont nomade53 fait une espèce de divinité qu'il s'applique ensuite à "démontrer" absurde dans une explosion de sophismes étincelants pour, croit-il, mieux valoriser la sienne.
Encore une tentative puérile pour se créer un ennemi à la mesure de sa force.

Pas bien loin d'ici, XYZ fait de même avec la sélection naturelle dont il fait une entité capable de décider.
C'est à croire qu'ils sont plus à l'aise dans le surnaturel que dans le naturel.

C'est comme si ils affirmaient que c'est la pente qui décide que l'eau coulera vers le bas !
C'est ainsi que devait raisonner nos ancêtres des âges farouches en se grattant les genoux sans se baisser.
Saisissant raccourci historique que ce forum !
Auteur : IIuowolus
Date : 18 avr.09, 21:52
Message :
nomade53 a écrit : vos réactions sont si médiocres.

J'ai testé les forums, franchement c'est nul les gens se permettent d'écrit tout ce qu'il leur passe par la tête. Je préfère les rencontres dans les cafés philo et ailleurs et croyer moi ça se passe vraiment différemment :lol:
Médiocre ou francs ?

C'est bien les café philosophique t'es sur que tu rencontras personne qui
va s'oppose de manière véhemente à toi...
te gueuler dessus, te traité de co..., te sauter à la gorge etc...

Hé oui c'est le genre de comportement qui ne passe pas en société.
Alors finalement, tu te retrouve dans un cercle ou tout le monde pense la même chose par condescendance ou par gloussement (un peu comme ici) ainsi la différence prononcée n'as plus de place (contrairement à ici)
ou tu trouve des extrémistes de tout bords qui confronte leur théorie.

Ce qui à mon avis t'apprends la diplomatie et l'emploie des bons mots à la bonne place des qualités bien plus utilile pour avancé dans la vie que de savoir fermé sa gueule ou de tourner les talons.
Auteur : nomade53
Date : 18 avr.09, 22:12
Message : Apparement, j'ai à faire des gens ici qui se croivent intellectuellement supérieure, pour celui qui désire discuter de manière profonde et sincère (ne vous inquiètez pas je parle de sincèrité mutuelle) ça serait avec plaisir mais sur msn pour que la discussion soit plus rapide.

Avec vos idées conçus superficiellement sur l'Islam, à chaque fois que vous rencontrez un musulman ou tout simplement une personne qui porte des idées totalement contradictoire vous le cataloguer directement en jugeant ses intentions et en vous focalisant sur la personne plutôt que sur l'idée. A titre d'exemple, l'être se pose la question sur d'où je viens, et comment est ce que l'un d'entre vous comprend la question? Il est tellement superficiel qu'il répond du ventre de ma maman, je préfère discuter avec des personnes qui ne jugent pas avant même de juger la réalité qui se présente devant lui, qui accepte le débat constructif et rationnel sans juger l'autre mais plutôt juger les idées qu'il porte et qui ne se voit pas comme étant le socrate ou ne nietsche de sans époque. Pour celui qui accepte qu'il me fasse signe, je lui enverrai mon adresse msn avec un grand plaisir et j'accepterai aussi de se rencontrer, je pense que ça serait encore mieux.

Franchement d'autres croivent que je joue la petite victime, d'autres encore me demande de me la fermer.

J'ai discuté avec des athées tout comme vous, j'ai également assisté et participé a des débats organisé dans des cafés philo, et jamais personne ne m'a insulté ou sauté à la gorge. Mais sur internet je suis tout à fait conscient que derrière son écran on peut facilement se permettre d'être insolent, irrespectueux, juger à la va vite, ainsi que cette intention de vouloir ridiculiser et rabaisser pour confirmer que Je suis un intellectuel supérieur, grand penseur, se valoriser...

Je ne vise que ceux qui se sentent concerné.

Cela dis je ne donnerais plus suite a ce débat infructueux et malsain, par contre celui pour celui qui désire prendre contact et accepterai ma propositon qu'il m'envoie un message privé.
Auteur : Fyne
Date : 18 avr.09, 22:23
Message : une discutions scincére et profonde avec toi sur msn? très peut pour moi , je redoute d'ici les 3 pages de copier-coller en préambule ! ^^

pourtant , face a ton comportement pour le moins agaçant , deux membre ont fais l'effort de réponde a un texte qui n'étais même pas le tiens , et que voyons-nous en retour? tu prend la fuite ! aurait- tu peur de contre argumenter? le peu tu seulement?

comme si cela ne suffisait pas tu lance de vilain "superficiel !" a tous ceux qui te rétorque par une simple vérité , quoi ça blesse ton égo? tu pensais que tu étais le fruit d'une explosion méga giga super forte après le combat de zortag contre Patate ? on est pas dans un dessin animé mon petit !

bon vent !

ps : en plus du rôle de victime il te manque la menace de mort que tout bon islamiste se doit de proférer avant de partir...
Auteur : IIuowolus
Date : 18 avr.09, 22:38
Message :
nomade53 a écrit :Apparement, j'ai à faire des gens ici qui se croivent intellectuellement supérieure, pour celui qui désire discuter de manière profonde et sincère (ne vous inquiètez pas je parle de sincèrité mutuelle) ça serait avec plaisir mais sur msn pour que la discussion soit plus rapide.
Bâh la supériorité des personnes procédent du faits quels pensent être les seules à détenir un secret ou la vérité.
Donc tu tombe dans cette catégorie, et le faite de te comporter en censeur moraliste ne plaide pas en faveur de l'ouverture d'esprit que tu possederais et que nous ne posséderions pas.
Criez au loup ne tue pas le loup !
Avec vos idées conçus superficiellement sur l'Islam, à chaque fois que vous rencontrez un musulman ou tout simplement une personne qui porte des idées totalement contradictoire vous le cataloguer directement en jugeant ses intentions et en vous focalisant sur la personne plutôt que sur l'idée.
C'est en partie vrai et en partie faux.
c'est vrai car on ne peux pas écrire et lire la bibliographie de chacun qui l'as conduit aux expérience qui on renforcer sa croyance.
Mais c'est aussi faux car ce dernier argument et aussi valable pour les autres, les gens qui change de religion l'on fait en connaissance de cause c'est un choix et plus la doctrine et ouverte plus la connaissance des dogme est grandes.
A titre d'exemple, l'être se pose la question sur d'où je viens, et comment est ce que l'un d'entre vous comprend la question? Il est tellement superficiel qu'il répond du ventre de ma maman, je préfère discuter avec des personnes qui ne jugent pas avant même de juger la réalité qui se présente devant lui, qui accepte le débat constructif et rationnel sans juger l'autre mais plutôt juger les idées qu'il porte et qui ne se voit pas comme étant le socrate ou ne nietsche de sans époque.

ça dépends toujours sur qui tu tombes, personnellement on sors du ventre de notre mère, chercher autres choses n'est que spéculation et masturbation cerébrale, c'est bon pour devenir un homme, mais ça sert à plus rien quand nos interlocuteurs se sont posée les mêmes questions.
Car les échanges qui en découle sont plus proche de la schisophrénie que d'un échange verbalement construit.
On échange des mots, mais on ne peux pas échanger des émotions
et c'est le propre du croyant donner "du bonheur"
Pour celui qui accepte qu'il me fasse signe, je lui enverrai mon adresse msn avec un grand plaisir et j'accepterai aussi de se rencontrer, je pense que ça serait encore mieux.
Personellement, je ne participe plus au chat et à msn parce que justement se genre de rapport ne se passe pas mieux c'est pire.
En plus ça démontre d'un besoin d'exclusivité fusionelle propre au gourou
alors que la phylosophie et la religion sont des biens communautaires.
Mais bon faut que tu fasses tes propres expériences.
alors va sur le chat du forum et essai.
Franchement d'autres croivent que je joue la petite victime, d'autres encore me demande de me la fermer.
Ben t'est pas aller à l'école ? En quoi tu croyais que la vie hors-école
étaient plus simple que celle ou les individus n'on aucune retenue par manque de maturité !
J'ai discuté avec des athées tout comme vous, j'ai également assisté et participé a des débats organisé dans des cafés philo, et jamais personne ne m'a insulté ou sauté à la gorge. Mais sur internet je suis tout à fait conscient que derrière son écran on peut facilement se permettre d'être insolent, irrespectueux, juger à la va vite, ainsi que cette intention de vouloir ridiculiser et rabaisser pour confirmer que Je suis un intellectuel supérieur, grand penseur, se valoriser...
L'inverse est aussi sidérant, tu prône un contrôle de soi et tu es incapable de saisir et relativiser l'immense distance entre ton écran et tes interlocuteurs et tu te laisse emporté comme s'ils étaient des amis de longues dates ou des êtres inférieurs.
Je ne vise que ceux qui se sentent concerné.

Pas mal... lol
Cela dis je ne donnerais plus suite a ce débat infructueux et malsain, par contre celui pour celui qui désire prendre contact et accepterai ma propositon qu'il m'envoie un message privé.
voilà qui est dit, un homme avertis en vaux deux !

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