Résultat du test :
Auteur : medico
Date : 28 mai09, 02:35
Message : La Bible de Genève, une traduction tombée dans l’oubli
POSSÉDEZ-VOUS une édition de la Bible compacte, très maniable et dont la police de caractères facilite la lecture ? Sa présentation vous permet-elle de trouver rapidement les renseignements que vous cherchez ? Lors de sa parution, en 1560, la Bible de Genève (en anglais) offrait déjà ces aspects bien pratiques, encore très exceptionnels à l’époque.
Peu de gens la connaissent aujourd’hui. Pourtant, à son époque, cette traduction remarquable figurait au palmarès des meilleures ventes. Sa réputation d’exactitude ainsi que sa présentation novatrice lui valurent la faveur des lecteurs, jusqu’aux dramaturges anglais Shakespeare et Marlowe, qui en tirèrent leurs citations bibliques.
Comment se fait-il que cette édition anglaise du XVIe siècle ait vu le jour à Genève, ville francophone située en Suisse ? Qu’est-ce qui la différenciait des autres versions de la Bible ? Comment expliquer qu’elle ait sombré dans l’oubli ? Enfin, quel héritage précieux nous a-t-elle laissé ?
Une bible d’un genre nouveau
La Bible de Genève est l’œuvre d’un groupe d’exilés qui ont fui la persécution religieuse et le risque d’une exécution lorsque Marie Tudor est arrivée au pouvoir en Angleterre, en 1553. Ces hommes lettrés furent bien accueillis par la communauté protestante de Genève, lieu où la traduction et la diffusion de la Bible étaient alors en plein essor.
La Bible de Genève, fruit du travail de William Whittingham et de ses assistants, parut en 1560. Peu de temps après, on la lisait avec passion en Angleterre. Plus facile à parcourir que les versions qui l’avaient précédée, cette bible en anglais était la première à être divisée en versets numérotés, un système aujourd’hui universellement adopté. Elle présentait également des hauts de pages — quelques mots-clés en haut de chaque page, pour aider les lecteurs à retrouver un passage précis dans le texte figurant au-dessous. Enfin, au caractère gothique, épais, inspiré de l’écriture manuscrite, ses auteurs avaient préféré une police de caractères plus nette, semblable à celle qui prévaut dans les bibles anglo-saxonnes d’aujourd’hui.
Jusque-là, les bibles étaient conçues pour reposer sur un lutrin d’église et n’existaient que dans le format folio, plutôt encombrant. La Bible de Genève, dont le format était moitié moindre, était non seulement plus pratique pour la lecture et l’étude individuelles, mais aussi d’un prix nettement plus abordable.
Auteur : Indo-Européen
Date : 28 mai09, 04:20
Message : Quel est l'intérêt de traduire la Bible?
Auteur : Le Béréen
Date : 28 mai09, 05:50
Message : Salut medico,
Pour info, je possède la Bible de Genève dont tu parles (la version de 16..).
Je l'ai sur CD (toutes les pages sont scannés).
Si tu veux, je peux te l'envoyer par Email.
Auteur : medico
Date : 28 mai09, 05:55
Message : Indo-Européen a écrit :Quel est l'intérêt de traduire la Bible?
le message de la bible est universel donc tout le monde doit pouvoir la lire dans sa propre langue.
Auteur : Indo-Européen
Date : 28 mai09, 06:04
Message : medico a écrit :
le message de la bible est universel donc tout le monde doit pouvoir la lire dans sa propre langue.
Traduire c'est donner la possibilité à des incapables d'interpréter la Bible à leur manière.
L'avantage lorsqu'elle n'était qu'en Latin, c'est que seul l'élite qui parlait cette langue pouvait y accéder. Le rôle de cette caste spirituelle était après avoir interprété la Bible, d'enseigner aux masses les conclusions qu'ils en avait tiré.
On peut voir chez la branche protestante à quel point le libre-accès de la Bible a fait du mal. Tout le monde maintenant possède sa propre interprétation. Il n'y a pas d'église protestante, il n'y a une infinités d'églises.
Tout le monde ne peut pas être médecin ou physicien ou philosophe, de même tout le monde n'est pas capable de comprendre la Bible.
Lorsque Jésus (psl) parlait à la foule, la foule ne comprenait pas le sens des paroles, mais Jésus (psl) donnait l'explication qu'à ses apôtres (la future élite).
La volonté de rendre accessible aux masses la Bible est un symptôme du monde moderne dégénéré qui a commencé avec les protestants, il consiste à croire que les Hommes sont égaux, ce qui n'est pas le cas.
Auteur : medico
Date : 29 mai09, 02:02
Message : LES incapables ont fait des études de grec et de l'hebreu et ceux qui traduisent le coran tu les appel comment ?.
Auteur : Le Béréen
Date : 29 mai09, 05:38
Message : Indo-Européen dit :
Traduire c'est donner la possibilité à des incapables d'interpréter la Bible à leur manière.
L'avantage lorsqu'elle n'était qu'en Latin, c'est que seul l'élite qui parlait cette langue pouvait y accéder
Pour info, avant d'être en latin, les textes bibliques étaient en hébreu, en araméen, et en grec... Donc ils ont bien du être traduit pour être en latin !
Auteur : Indo-Européen
Date : 29 mai09, 07:56
Message : medico a écrit :LES incapables ont fait des études de grec et de l'hebreu et ceux qui traduisent le coran tu les appel comment ?.
Je n'ai pas dit que les incapables sont ceux qui ont traduit, mais les masses qui liront la traduction.
Ceux qui ont traduit la Bible sont soit mal-intentionné , soit dans l'erreur mais honnête.
Et de toute façon, ce n'est pas parce que quelqu'un fait des études, qu'il sait interpréter la Bible de même que ce n'est pas parce qu'on est physicien, qu'on sait fabriquer un meuble.
Auteur : Indo-Européen
Date : 29 mai09, 07:59
Message : Le Béréen a écrit :Indo-Européen dit :
Pour info, avant d'être en latin, les textes bibliques étaient en hébreu, en araméen, et en grec... Donc ils ont bien du être traduit pour être en latin !
C'est pas ça l'importance. Ce qui compte, c'est que seul les gens qui SAVENT puissent lire la Bible pour l'interpréter, donc le mieux serait que la langue soit une langue d'élite (le Latin est la langue d'élite du Moyen-Age).
Le rôle de ceux qui SAVENT étant ensuite d'enseigner aux masses.
Auteur : medico
Date : 31 mai09, 06:29
Message : je n'est pas ouvert se sujet pour discuté de la bible mais pour faire connaître cette traduction.
Auteur : medico
Date : 31 mai09, 06:34
Message : L’intégrité du texte avant tout
Les traducteurs de la Bible de Genève se sont particulièrement efforcés de conserver la saveur et le sens de l’original hébreu. Le nom de Dieu, Jéhovah, figure en quelques endroits, parmi lesquels Exode 6:3 ; 17:5 et Psaume 83:18. Les mots que les traducteurs ont jugé nécessaire d’ajouter apparaissent en italique, tandis que le texte inséré dans un souci de clarté grammaticale figure entre crochets.
La Bible de Genève ne tarda pas à être adoptée comme traduction officielle en Écosse. Elle était aussi d’un usage répandu en Angleterre et l’on pense que c’est cette traduction que les Pères pèlerins emportèrent en 1620, lors de leur voyage vers ce qui deviendrait les États-Unis. La Bible de Genève gagna les autres colonies britanniques — y compris la plus éloignée, la Nouvelle-Zélande, où en 1845 un exemplaire vint étoffer la collection du gouverneur, sir George Grey.
Des notes marginales controversées
Les nombreuses annotations contenues dans la Bible de Genève lui assurèrent un succès durable auprès des lecteurs. Les traducteurs les avaient ajoutées parce qu’ils s’étaient aperçus que la Bible comportait des ‘ passages ardus ’, difficiles à comprendre. Ce genre de notes marginales n’avait rien de nouveau. Tyndale lui-même en avait inséré dans son “ Nouveau Testament ” de 1534. Par ailleurs, la Bible de Genève contenait des illustrations, des remarques introductives et des cartes — toutes destinées à en faciliter la compréhension. En fin d’ouvrage figuraient des tables généalogiques, des résumés, et même une partie encourageant à lire la Bible chaque jour.
Tout en reconnaissant en privé l’excellence de la traduction, les hauts dignitaires de l’Église d’Angleterre la critiquaient en public, parce qu’ils trouvaient le ton des notes marginales trop révolutionnaire. Matthew Parker, alors archevêque de Cantorbéry, en parlait comme de “ diverses notes préjudiciables ”. Le roi Jacques Ier estimait que ces notes étaient “ très partisanes, mensongères, séditieuses ”. Qui s’en étonnera, puisque certaines notes contestaient le “ droit divin ” de la monarchie !
Auteur : Le Béréen
Date : 02 juin09, 00:57
Message : Le Béréen a écrit :Salut medico,
Pour info, je possède la Bible de Genève dont tu parles (la version de 16..).
Je l'ai sur CD (toutes les pages sont scannés).
Si tu veux, je peux te l'envoyer par Email.
Auteur : medico
Date : 02 juin09, 01:16
Message : Le Béréen a écrit :
ENVOIS MOI S T P genése 22:14
Auteur : Le Béréen
Date : 02 juin09, 01:25
Message : Ok, je vais te l'envoyer demain, car je n'ai pas ma 2ème clé USB avec moi, mais tu seras déçu, car ayant vérifié ce verset avant toi, je peux te dire que l'auteur n'emploie pas là, le nom de Jéhovah !
Auteur : medico
Date : 02 juin09, 01:34
Message : Le Béréen a écrit :Ok, je vais te l'envoyer demain, car je n'ai pas ma 2ème clé USB avec moi, mais tu seras déçu, car ayant vérifié ce verset avant toi, je peux te dire que l'auteur n'emploie pas là, le nom de Jéhovah !
alors envois moi l'édition anglaise .
Auteur : Le Béréen
Date : 02 juin09, 01:51
Message : Je ne l'ai qu'en français, désolé !
Auteur : medico
Date : 02 juin09, 02:28
Message : Le Béréen a écrit :Je ne l'ai qu'en français, désolé !
pas grave en fait il a été fait comme pour la SEGOND car l'édition de 1910 disait JEHOVAH et la nouvelle le nom a été remplacé par l'ETERNEL.
Auteur : medico
Date : 02 juin09, 02:54
Message : La Bible de Genève reléguée aux oubliettes
En 1604, le roi Jacques autorisa la publication d’une nouvelle traduction qui, espérait-il, bouterait définitivement hors d’Angleterre la Bible de Genève. L’historien et théologien Alister McGrath raconte que “ l’obstacle majeur auquel la Bible du roi Jacques dut faire face tandis qu’elle cherchait à gagner la faveur du public au XVIIe siècle, ce fut le succès persistant de la Bible de Genève ”. De nombreuses années durant, le public préféra la Bible de Genève, laquelle demeurait la bible officielle en Écosse. Jusqu’en 1644 on continua d’en publier de nouvelles éditions.
La Société biblique britannique et étrangère a fait remarquer qu’un “ examen de la Bible du roi Jacques de 1611 révèle que ses traducteurs [...] étaient bien plus influencés par la Bible de Genève que par toute autre version anglaise ”. De nombreuses innovations de la Bible de Genève en matière de présentation et de traduction ont été reprises dans la Bible du roi Jacques.
Auteur : Le Béréen
Date : 02 juin09, 02:55
Message : il a été fait comme pour la SEGOND car l'édition de 1910 disait JEHOVAH et la nouvelle le nom a été remplacé par l'ETERNEL.
Dans l'une des dernière édition de la Bible Segond (la NBS), les traducteur ont traduit le tétragramme par "l'Eternel", mais on mis entre parenthèse à plusieur endroit, les 4 lettres "YHWH" !
Auteur : medico
Date : 03 juin09, 02:23
Message : Une influence durable
Bien qu’elle ait fini par être supplantée par la Version autorisée, ou Bible du roi Jacques, la Bible de Genève occupe une place importante dans l’histoire littéraire. Non seulement elle a innové en matière de traduction et de présentation, mais elle demeure un chaînon essentiel dans l’œuvre de révision des bibles en langue anglaise au cours des années. Elle a favorisé la lecture et l’étude de la Bible chez toute une partie de la population qui, autrement, n’y aurait pas eu accès.
En frayant la voie à la Bible du roi Jacques, la Bible de Genève a permis à certaines expressions bibliques d’entrer dans la littérature et dans la langue anglaise. Ainsi, bien que tombée dans l’oubli, la Bible de Genève a assurément laissé son empreinte.
Auteur : Adventiste
Date : 10 juil.09, 10:52
Message : Indo-Européen a écrit :
Traduire c'est donner la possibilité à des incapables d'interpréter la Bible à leur manière.
L'avantage lorsqu'elle n'était qu'en Latin, c'est que seul l'élite qui parlait cette langue pouvait y accéder. Le rôle de cette caste spirituelle était après avoir interprété la Bible, d'enseigner aux masses les conclusions qu'ils en avait tiré.
On peut voir chez la branche protestante à quel point le libre-accès de la Bible a fait du mal. Tout le monde maintenant possède sa propre interprétation. Il n'y a pas d'église protestante, il n'y a une infinités d'églises.
Tout le monde ne peut pas être médecin ou physicien ou philosophe, de même tout le monde n'est pas capable de comprendre la Bible.
Lorsque Jésus (psl) parlait à la foule, la foule ne comprenait pas le sens des paroles, mais Jésus (psl) donnait l'explication qu'à ses apôtres (la future élite).
La volonté de rendre accessible aux masses la Bible est un symptôme du monde moderne dégénéré qui a commencé avec les protestants, il consiste à croire que les Hommes sont égaux, ce qui n'est pas le cas.
Dieu dans son infinie sagesse peut donner l'intelligence à ceux qui le damande pour traduire fidèlement sa parole moi-même j'utilise plusieurs versions de la bible et toute ces versions proclament le même message. Peu importe la bible utilisée il est possible d'arriver au même but. Il est vrai que certaines versions ont été traduite et que certains versets portent la marque des croyances de ceux qui l'ont traduit. Mais quant on connait le véritable, la vérité est visible dans toute les versions.
Auteur : medico
Date : 20 mai10, 02:24
Message : Adventiste
Traduire c'est donner la possibilité à des incapables d'interpréter la Bible à leur manière.
L'avantage lorsqu'elle n'était qu'en Latin, c'est que seul l'élite qui parlait cette langue pouvait y accéder. Le rôle de cette caste spirituelle était après avoir interprété la Bible, d'enseigner aux masses les conclusions qu'ils en avait tiré.
Dieu dans son infinie sagesse peut donner l'intelligence à ceux qui le damande pour traduire fidèlement sa parole moi-même j'utilise plusieurs versions de la bible et toute ces versions proclament le même message. Peu importe la bible utilisée il est possible d'arriver au même but. Il est vrai que certaines versions ont été traduite et que certains versets portent la marque des croyances de ceux qui l'ont traduit. Mais quant on connait le véritable, la vérité est visible dans toute les versions.
il ne faut pas oublier que la langue évolue et qu'il y des mots qui ne sont plus usités
Nombre de messages affichés : 22