Résultat du test :

Auteur : Zouzouspetals
Date : 04 juin09, 07:00
Message : Genèse 9:3,4 : "Tout animal qui se meut [et] qui est vivant pourra vous servir de nourriture. Comme pour la végétation verte, oui je vous donne tout cela. Seulement la chair avec son âme — son sang — vous ne devez pas la manger."
Voici l'ordre divin donné à Noé après la sortie de l'arche : elle concerne la possibilité désormais offerte aux humains de tuer des animaux pour en consommer la chair, la seule restriction étant de ne pas manger le sang, symbole de vie, qu'elle contient.

Pour les Témoins de Jéhovah, cet ordre est respecté pour peu que la viande soit saignée, même s'ils reconnaissent (cf le fil "Les Témoins de Jéhovah et la viande rouge) qu'elle contient tout de même un peu de sang.
Ils ne font donc pas de ce commandement biblique une application au pied de la lettre... en tout cas tant que l'on se limite au cadre directement visé par ce texte, à savoir la consommation de la chair d'un animal tué.

En revanche, les Témoins de Jéhovah sont bien connus pour leur refus des transfusions sanguines, qu'ils justifient apparemment par le même texte biblique.
Or la transfusion est une thérapeutique moderne, qui s'apparente à une greffe d'organe et non à la consommation de nourriture ; elle ne concerne pas le sang d'un animal, et le donneur (un humain donc) n'est pas tué dans l'opération. Le rapport avec l'interdit fait à Noé semble donc des plus ténus.
Et pourtant, non seulement les Témoins de Jéhovah pensent devoir appliquer ce texte tiré d'un tout autre contexte au cas des transfusions sanguines, mais, en outre, ils croient que, dans cette situation pourtant non abordée par la Bible, ils doivent se montrer particulièrement rigoureux dans leur décision (alors même qu'ils se revendiquent bien plus modérés dans le cas de la consommation de viande, qui constitue pourtant une application directe du texte).

Pourquoi une telle inconséquence dans l'application du même interdit biblique ? Pourquoi se montrer modéré dans son application directe, et intransigeant dans son application extrapolée ?
Si les Témoins de Jéhovah acceptent de manger du sang dans leur viande saignée, comment peuvent-ils soutenir que Dieu condamne ceux qui ont recours à une transfusion sanguine ?
Auteur : Léonard
Date : 04 juin09, 07:15
Message : C'est un point de vue intéressant.
Il faudrait qu'un Témoin de Jéhovah qui participe au forum réponde à cette interrogation..

Personnellement, je connais un jeune ami, accidenté de la route, qui a reçu du sang d'un autre humain : il vit.. Sauver une vie, n'est-ce point une excellente chose ? Je sais que chacun a son idée là-dessus.
Personnellement, je suis pour.
Auteur : Zouzouspetals
Date : 04 juin09, 10:17
Message :
Léonard a écrit :C'est un point de vue intéressant.
Il faudrait qu'un Témoin de Jéhovah qui participe au forum réponde à cette interrogation..

Personnellement, je connais un jeune ami, accidenté de la route, qui a reçu du sang d'un autre humain : il vit.. Sauver une vie, n'est-ce point une excellente chose ? Je sais que chacun a son idée là-dessus.
Personnellement, je suis pour.
Je ne crois pas qu'il y ait sur ce forum un seul Témoin de Jéhovah capable de répondre à mon interrogation. Car cette question a d'abord été postée sur le forum dédié (Christianisme) et la seule conclusion obtenue, c'est la clôture du fil par le "modérateur" medico, sous prétexte de doublon avec un autre sujet "Les Témoins de Jéhovah et la viande rouge" qu'il s'entêtait à cantonner à la seule consommation de chair.
En clair, medico, se faisant porte-parole des TJ, considère que, du moment que la viande est saignée, même s'il reste du sang, le commandement biblique de ne pas manger de sang est respecté ; et il refuse d'élargir le sujet à la question des transfusions sanguines.
Or, si les Témoins de Jéhovah sont capables de suivre modérément un texte biblique lorsqu'il concerne directement la consommation de viande, sur quelle base se permettent-ils d'extrapoler avec la plus extrême rigueur le principe à une thérapeutique médicale qui n'a rien à voir avec la consommation de la chair d'un animal tué ? Et pourquoi, au nom d'un texte ne traitant que d'un interdit alimentaire, veulent-ils ostraciser ceux qui acceptent une transfusion ?
Ils se gardent bien de répondre, désarmés qu'ils sont face à cette inconséquence flagrante.
Ce qui, indirectement, témoigne de la fragilité de leur conception.
Auteur : Bernard
Date : 04 juin09, 18:18
Message :
Zouzouspetals a écrit :
Je ne crois pas qu'il y ait sur ce forum un seul Témoin de Jéhovah capable de répondre à mon interrogation.
Garde confiance, les TJ vont arrivés :lol:
Auteur : Zouzouspetals
Date : 04 juin09, 19:18
Message :
Bernard a écrit : Garde confiance, les TJ vont arrivés :lol:
J'en doute fort. Parce que, pour l'instant, aucun ne répond. :lol:
Et même si l'un d'entre eux pointait le bout de son nez, je ne crois pas qu'il serait capable de répondre clairement et honnêtement à ma question. Parce que j'ai déjà tenté l'expérience sur leur forum dédié, et cela s'est terminé par la clôture du fil, ce qui est généralement leur réponse à tout ce qui les embarrasse : la politique de l'autruche et l'abus de pouvoir.
Ce qui, encore une fois, dénote du bien mal fondé de leur point de vue.
Auteur : Adrien
Date : 04 juin09, 21:16
Message : Bonjour!

Voilà quelqu'un qui m'a l'air bien énervé contre les Témoins de Jéhovah. (Habituel...) Du fait je préfère préciser que je n'aime pas trop rentrer en conflit dans un débat sans fin. Le but de ma réponse sera uniquement d'apporter en partie la réponse que tu demandes, c'est a dire "Le point de vue des Témoins de Jéhovah sur l'usage du sang". Au passage rien ne sert de provoquer pour avoir ta réponse, il suffit de patienter un petit peu! :)

Est-ce que les Témoins de Jéhovah se montrent « modérés » par rapport à leur façon de consommer de la viande : oui, mais pas vis à vis du commandement biblique. Sur ce point elle est très claire. (Deutéronome 12:16) Seulement, le sang, vous ne devrez pas le manger. Tu le verseras à terre comme de l’eau.

Dieu était conscient qu’il restait des traces de sang dans la chair de l’animal mais l’important, on le verra, était de rendre à Dieu ce qui lui appartient : la vie. Donc je pense, rien à dire sur la nourriture.

Concernant les transfusions…

(Actes 15:28-29) Car l’esprit saint et nous-mêmes avons jugé bon de ne pas vous ajouter d’autre fardeau, si ce n’est ces choses-ci qui sont nécessaires : vous abstenir des choses qui ont été sacrifiées aux idoles, et du sang, et de ce qui est étouffé, et de la fornication. Si vous vous gardez soigneusement de ces choses, vous prospérerez. Portez-vous bien ! ”
(voir aussi Actes 15:19,20)

Le verbe “ s’abstenir ” est tout ce qu’il y a de plus clair. Si un médecin nous demandait de nous abstenir d’alcool, nous ne nous sentirions certainement pas autorisés à nous en injecter dans les veines.
Nous voyons que le principe sur le sang est tout de même large et dans les plus importants puisqu'il est cité avec l'idolâtrie et la fornication qui sont de graves péchés.

Mais surtout : Pourquoi Dieu veut ce commandement ?

Le sang symbolise l'âme, la vie. (Genèse 9 :4)
(Deutéronome 12:23) Toutefois, sois fermement résolu à ne pas manger le sang, car le sang, c’est l’âme, et tu ne devras pas manger l’âme avec la chair.
(Lévitique 17:14) Car l’âme de toute sorte de chair est son sang par l’âme [qui est] en lui. Voilà pourquoi j’ai dit aux fils d’Israël : “ Vous ne devez manger le sang d’aucune sorte de chair, car l’âme de toute sorte de chair est son sang. Quiconque le mangera sera retranché. ”

La vie, ou l’âme, appartient à Dieu.
(Ézékiel 18:4) Voyez ! Toutes les âmes — c’est à moi qu’elles appartiennent. Comme l’âme du père, ainsi également l’âme du fils — c’est à moi qu’elles appartiennent. L’âme qui pèche — c’est elle qui mourra.

Le fait de saigner une bête et de répandre son sang à terre est une marque de profond respect envers Dieu. Ceci pour 2 raisons : Comme on l’a déjà dit, la vie appartient à Dieu et lui seul la donne.
La Bible en dit davantage sur les raisons pour lesquelles le sang est si sacré. Le sang versé par Jésus Christ, qui représente sa vie humaine donnée en faveur de l’humanité, est la base de l’espérance chrétienne. Il signifie le pardon des péchés et l’espoir de la vie éternelle. En s’abstenant du sang, un chrétien manifeste en réalité sa foi, reconnaissant que seul le sang versé de Jésus Christ peut vraiment le racheter et lui sauver la vie.
(Éphésiens 1:7) Par son moyen nous avons la libération par rançon grâce au sang de celui-là, oui le pardon de [nos] fautes, selon la richesse de sa faveur imméritée.

Le sang a donc une valeur symbolique et sacrée. Dieu veut que l’on respecte ce principe ce qui n’est pas le cas quand on s’injecte du sang volontairement.

Voilà, désolé j’ai essayé de faire court. Il y aurait encore beaucoup de chose à dire mais j’ai été assez bavard alors je me contenterais de préciser qu’en aucune façon les Témoins de Jéhovah refusent de se faire soigner. Il considère que la vie est un précieux don de Dieu et font tout leur possible pour vivre en accord avec la Bible ; raison pour laquelle ils tiennent à recevoir des traitements de substitution non sanguins. Et, ce faisant, ils bénéficient souvent de soins de meilleure qualité.

Quelques citations pour finir :

“ Le sang est aux soins médicaux ce que le pétrole est au transport. ” — Arthur Caplan, directeur du centre de bioéthique de l’Université de Pennsylvanie.

Une circulaire d’information préparée conjointement par trois centres de collecte américains signale en première page : “ ATTENTION : Parce que le sang total et les composants sanguins proviennent du sang humain, ils peuvent comporter le risque de transmettre des agents infectieux, notamment des virus [...]. La sélection rigoureuse des donneurs et les tests disponibles en laboratoire n’éliminent pas ce risque. ”

“ Réfléchissez-y à deux fois, et même à trois fois, avant de transfuser. ” — Le professeur Ian Franklin.

“ Un nombre croissant d’hôpitaux proposent une autre solution : la chirurgie sans transfusion ”, signale le Wall Street Journal. “ D’abord mise au point pour répondre aux besoins des Témoins de Jéhovah, précise le journal, cette pratique est maintenant répandue ; beaucoup d’hôpitaux attirent l’attention du grand public sur leurs techniques de chirurgie sans transfusion. ” Des établissements hospitaliers du monde entier découvrent par l’expérience les nombreux avantages, surtout pour les patients, qu’offrent les stratégies visant à limiter le recours à la transfusion sanguine. Actuellement, des milliers de médecins traitent leurs patients sans transfusion.

Mais je déborde sur un autre sujet, si quelqu’un veut en savoir plus sur le point de vue scientifique ouvrez une autre fenêtre de discussion. Ou si quelqu’un désire parler d’un autre sujet biblique il peut laisser un message ou m’envoyer un email : em.is.me@hotmail.fr.

Bonne journée à tous (et merci de m’avoir lu…). :wink:
Auteur : Zouzouspetals
Date : 04 juin09, 22:23
Message : Qu'est-ce que je disais ! ;-)

Je demande une réponse claire et honnête à l'inconséquence d'appliquer fort différemment le commandement divin donné à Noé selon qu'il s'agit du cas directement visé par le texte (consommation de viande animale) ou d'une extrapolation à une technique médicale moderne complètement ignorée à l'époque de la rédaction biblique et qui de surcroît ne présente aucun rapport avec la situation évoquée.
Et j'obtiens un traitement séparé et juxtaposé des deux faces du problème, qui accentue d'autant la déconnexion entre l'interdit alimentaire (biblique) et le refus des transfusions sanguines (mythologie jéhoviste).
Avec, cerise sur le gâteau, une série de citations hétérogènes et hors contexte, soigneusement choisie pour faire accroire que la position extrémiste des Témoins de Jéhovah (notamment leur refus des transfusions en cas d'urgence) serait considérée comme raisonnable et même profitable.

Je sais bien que j'ai quelque peu provoqué cette réaction téméraire par mes commentaires délibérément appuyés (parce que, dans mon cas, le problème s'est déjà heurté, sur une autre partie du forum, à la volonté d'un "modérateur" de noyer le poisson, détourner le sujet et censurer le thème, ce qui a largement entamé ma patience).
Toutefois, si mon interlocuteur courageux (d'avoir osé répondre tout de même, quoique à côté de la plaque) souhaite sincèrement poursuivre le débat, je pense que nous pourrions reprendre du début, à savoir le commandement biblique donné à Noé en Genèse 9:3,4 :
"Tout animal qui se meut [et] qui est vivant pourra vous servir de nourriture. Comme pour la végétation verte, oui je vous donne tout cela. Seulement la chair avec son âme — son sang — vous ne devez pas la manger."
D'après vous, ce texte peut-il s'appliquer au cas des transfusions. Si oui, comment ? Si non, sur quoi fondez-vous votre refus des transfusions ? Sur les préceptes alimentaires de la loi mosaïque ? Ou uniquement sur un passage du livre des Actes exhortant à "s'abstenir du sang" ? Et, dans ce cas, qu'entendaient donc les apôtres et anciens par cette expression ? A quoi faisaient-ils donc référence ? A une transfusion sanguine, vraiment ?
Cela fait peut-être beaucoup de questions. Mais, sur un thème aux conséquences parfois si graves, je pense qu'il est normal et sain de s'interroger, de vérifier chaque chose pas à pas et de ne pas se contenter d'une explication plaquée, artificielle et par trop éloignée du texte, qui risquerait en outre d'être obsolète demain.
A bon entendeur, salut.
Auteur : SaN
Date : 05 juin09, 14:18
Message : D'après mes recherches perso, et les recherches d'autres personnes. Il est probable voir très probable que le récit de Noé, ne viennent pas du tout du peuple juif, mais de l'ancien peuple sumériens. Qui possède la même histoire que celle de Noé, en plus complète et d'une origine plus ancienne.
Le récit de Noé serait rentré, dans les récit juifs à un moment par assimilation culturelle.(pensez qu'a l'époque la culture était transmise majoritairement à l'oral.)
Il en serai de même pour le texte de la genèse. Lui aussi présent avec une origine plus anciennes, chez les sumériens.

Encore une fois j'ai envie de vous rappelez comme il faut prendre les Ecritures avec sagesse. Notamment en prenant compte sans cesse tout le contexte temporel. En d'autres mots, comprendre comment elles sont arrivés jusqu'à nous aujourd'hui et par quoi elles sont passées.
Auteur : Zouzouspetals
Date : 05 juin09, 21:59
Message :
SaN a écrit :D'après mes recherches perso, et les recherches d'autres personnes. Il est probable voir très probable que le récit de Noé, ne viennent pas du tout du peuple juif, mais de l'ancien peuple sumériens. Qui possède la même histoire que celle de Noé, en plus complète et d'une origine plus ancienne.
Le récit de Noé serait rentré, dans les récit juifs à un moment par assimilation culturelle.(pensez qu'a l'époque la culture était transmise majoritairement à l'oral.)
Il en serai de même pour le texte de la genèse. Lui aussi présent avec une origine plus anciennes, chez les sumériens.

Encore une fois j'ai envie de vous rappelez comme il faut prendre les Ecritures avec sagesse. Notamment en prenant compte sans cesse tout le contexte temporel. En d'autres mots, comprendre comment elles sont arrivés jusqu'à nous aujourd'hui et par quoi elles sont passées.
Merci pour ces précisions et conseils.

Il me semble que, quelles que soient l'origine et les sources du récit de la Genèse, le commandement formulé au chapitre 9, versets 3 et 4 constitue un interdit alimentaire qui n'a rien à voir avec les transfusions sanguines.
Or, les Témoins de Jéhovah, qui considèrent respecter ce principe pour peu qu'ils mangent une viande saignée, l'utilisent aussi pour clamer que les chrétiens doivent refuser strictement les transfusions sanguines (même en cas d'urgence) pour obéir à ce qu'ils pensent être la volonté de Dieu ainsi formulée concernant l'usage du sang.
Mais, encore une fois, si l'on tient compte du contexte, ce passage biblique ne peut pas s'appliquer aux transfusions sanguines : d'une part car telle ne pouvait évidemment pas être le sujet de ce texte antique, à moins de verser dans l'anachronisme le plus flagrant ; d'autre part, parce qu'une telle extrapolation large d'un interdit alimentaire sur la consommation de la chair d'un animal tué à une thérapeutique médicale à partir d'un donneur humain vivant semble difficilement soutenable.
Sans compter l'attitude jéhoviste de vouloir appliquer modérément le texte lorsqu'on se trouve dans le cas précisément concerné, et d'en faire une règle beaucoup plus intransigeante lorsqu'on le plaque à une situation autre.

Et peu importe d'ailleurs que l'on ait des motifs légitimes et/ou personnels de refuser les transfusions sanguines. Le fait est qu'aucun de ces motifs ne peut trouver son origine dans des versets bibliques. Pas plus que les questions que l'on peut se poser sur tout un ensemble de technologies modernes : "Comment se protéger des dangers liés à l’Internet ?" ; "La télévision : quelle influence a-t-elle sur votre vie ?" ; "Le téléphone portable, ami ou ennemi ?"...
Tout simplement parce que la Bible ne parle pas de cela.
C'est un peu comme si vous demandiez : comment dit-on ordinateur ou avion en sumérien ? Les seules réponses que vous pourriez proposer seront forcément des inventions modernes, introuvables dans les textes laissés par ce peuple ; et si, en remontant le temps, vous rencontriez un Sumérien, vous auriez beau lui poser la question, il vous regarderait sans doute avec des yeux ronds d'incompréhension.
De la même façon, si vous aviez la possibilité de croiser Noé, Moïse, Pierre, Jacques, Paul... pour leur demander que pense Dieu des transfusions sanguines, je doute fort qu'ils soient en mesure de vous répondre de façon aussi tranchée que les Témoins de Jéhovah d'aujourd'hui.

Alors, vous avez raison, ne faisons pas dire aux textes bibliques ce qu'ils ne peuvent manifester dire. Et reconnaissons modestement qu'il n'y a rien, dans la Bible, qui concerne directement les transfusions sanguines (sachant que tout principe indirect est issu, lui, d'une interprétation humaine faillible, donc sujette à caution et à remises en questions).
Auteur : jonsson
Date : 08 juin09, 21:37
Message : La WT prétend que puisque tous les humains descendent de Noé et de ses fils, ces commandements continuent de s'appliquer à tout le monde. Elle laisse entendre que les ordonnances de la loi Mosaïque concernant le sang ne doivent, par conséquent, être considérées que comme de simples répétitions et développements de cette loi fondamentale instaurée précédemment, et qu'ainsi elles sont toujours en vigueur.


Si cette affirmation est exacte, cela ne devrait-il pas être vrai aussi de l'autre commandement qui ordonne aux humains "d'être féconds et de devenir nombreux", et "de pulluler sur la terre et de devenir nombreux sur elle"? Et alors dans ce cas, comment la société Watch Tower peut-elle justifier le fait que, non seulement, elle encourage ceux des Témoins qui sont célibataires à préserver leur célibat, mais également ceux qui sont mariés à ne pas avoir d'enfants? Sous le titre "Les enfants aujourd'hui'; la Tour de garde du 1er mars 1988 (page 21) déclare qu'au regard du 'peu de temps qu'il reste" pour que soit effectuée l'oeuvre de prédication,"il convient que les chrétiens se demandent quelle conséquence le fait de se marier ou de mettre au monde des enfants, pourra avoir sur leur participation à cette oeuvre vitale." Le périodique reconnaît que la procréation est l'une des exigences que Dieu formula après le déluge, mais il déclare a la page 26 que: 'A proprement parler, la procréation ne fait pas partie de l'oeuvre que Jéhovah assigne aujourd'hui à son peuple----S'agissant donc d'une question personnelle, il appartient à chaque couple de décider s'il aura ou non des enfants en cette époque de la fin. Toutefois, puisque "le temps est court", les conjoints feraient bien de peser soigneusement, et dans la prière, les avantages et les inconvénients de la condition de parents à notre époque".

Si les paroles que Jéhovah adresse à Noé concernant la procréation et la fécondité peuvent être ainsi mises de côté, et Si l'on peut décréter qu'elles ne sont plus valables, comment peut-on inlassablement affirmer, par contre, que l'on doit considérer celles qui concernent le sang comme étant toujours en vigueur, et comment peut-on utiliser celles-ci comme support pour justifier, auprès des chrétiens d'aujourd'hui, la validité des ordonnances de la Loi Mosaïque à propos du sang?

Toutefois il y a plus grave encore, c'est le fait qu'on fasse dire à ce texte quelque chose de totalement différent de ce qu'il veut dire en réalité. Toute lecture de ce passage fait apparaître très clairement qu'ici, Dieu ne parle du sang que par rapport à l'abattage d'animaux et ensuite par rapport au meurtre d'êtres humains.
En ce qui concerne les animaux, leur sang devait être versé à terre afin d'indiquer ostensiblement que la vie qui était ainsi sacrifiée (à des fins alimentaires), ne pouvait l'être que grâce à une permission divine et non pas en vertu d'un droit naturel. Et pour ce qui est des humains, l'homme qui versait le sang de son semblable devait payer cet acte de sa vie, car la vie humaine étant un don de Dieu, personne n'avait le droit de disposer à volonté de la vie d'autrui. Le sang versé des animaux abattus ou des humains assassinés représentait la vie que ceux-ci avaient perdue. Cela est vrai aussi des textes de la Loi Mosaïque qui sont régulièrement cités et qui demandent que le sang soit "versé à terre." Dans tous les cas, ces versets font référence au sang d'animaux qui ont été abattus. Le sang représentait la vie qui avait été retranchée et pas la vie encore présente dans l'animal.
Les transfusions sanguines ne sont en aucun cas effectuées avec du sang provenant d'animaux abattus ou d'humains assassinés, le sang est issu d'un donneur vivant qui, ensuite, continue à vivre. Au lieu de signifier la mort de quelqu'un, un tel sang est destiné à une finalité diamétralement opposée, à savoir la préservation de la vie. Cela ne veut pas dire que la transfusion sanguine constitue une pratique médicale souhaitable ni qu'elle offre d'indéniables avantages, mais cela montre simplement qu'il n'existe aucun rapport réel ni aucun vrai parallèle entre le mandement de la Genèse concernant la mise à mort d'un animal et le fait que l'on ne devait pas manger son sang, et l'utilisation du sang lors d'une transfusion. Le paralléle n'existe tout simplement pas.
Auteur : VT61
Date : 09 juin09, 01:37
Message : En Belgique, il y a une loi qui permet au médecin de demander a un juge de déchoir provisoirement les parents de leur autorité parentale dans le cas ou un mineur doit subir une transfusion, sa vie étant en danger - dans les interventions, il y a par ex. l'accident de moto avec éclatement de la rate ou les reins qui saignent - Il existent des substituts mais qui malheureusement ne coagulent pas, donc rien ne remplace le sang
Auteur : SaN
Date : 09 juin09, 03:41
Message : Oui, je suis de ton avis Zouzous.
Rien dans les texte ne permet vraiment d'interdire de manière flagrante les transfusions sanguines.
Auteur : Rose
Date : 10 juin09, 00:03
Message :
VT61 a écrit :En Belgique, il y a une loi qui permet au médecin de demander a un juge de déchoir provisoirement les parents de leur autorité parentale dans le cas ou un mineur doit subir une transfusion, sa vie étant en danger - dans les interventions, il y a par ex. l'accident de moto avec éclatement de la rate ou les reins qui saignent - Il existent des substituts mais qui malheureusement ne coagulent pas, donc rien ne remplace le sang
Oui et en France aussi et heureusement pour ces pauvres gamins qui seraient sacrifiés sur l'autel de Jéhovah :?

Surtout qu'ils mangent du sang dans la viande rouge .... alors par piqûre ou dans la viande, je ne vois pas la différence ... a par une bonne dose d'hypocrisie :evil:
Auteur : Doulos
Date : 10 juin09, 11:43
Message : Bonjour à tous,

Après avoir lu les commentaires des uns et des autres sur la question, y compris l'unique intervention d'un TJ, je voudrais dire que, comme chacun de vous, je constate une fois de plus l'inconséquence et la mauvaise foi évidente des TJ.
D'un côté ils professent une vérité biblique et de l'autre exactement le contraire. Ils citent les bons textes mais ils les interprètent de façon orientée par rapport à leur propre doctrine.

Il est exact que la Bible déconseille de se nourrir de sang, ou de consomer du sang dans les aliments, personnellement je ne suis pas TJ mais je ne mange ni boudin ni viande en civet parce que sur un plan strictement diététique le sang n'a pas été désigné par Dieu comme étant un aliment consommable, si l'on se réfère aux lois alimentaires du lévitique et du deutéronome et que l'on considère que ce qui était mauvais à cette époque a vraiment bien peu de chance d'être devenu meilleur à la nôtre, puisqu'il y a bien plus de pollution aujourd'hui qu'en ce temps là...

D'un autre côté, il est par ailleurs vrai que les textes de Lévitique 17 et Actes 15 qui conseillent de s'abstenir du sang démontrent effectivement le rapport direct entre le sang et la vie, et là dessus le TJ Adrien a encore parfaitement raison. Mais où ça ne va plus c'est dans les déductions qu'il tire ensuite en utilisant ces textes pour justifier le refus des transfusions sanguines.


La Bible déclare en effet que la vie de toute chair ( son âme ) est dans son sang.
Tuer un animal ou une personne, faire couler son sang , c'est bien lui prendre sa vie, mais où retrouve t'on cela dans le fait de donner son sang à quelqu'un pour le sauver de la mort. Quand quelqu'un se rend au don du sang, à ce que je saches il repart bien vivant, les médecins ne le saignent pas à blanc...

Pour sa part, Le Christ a donné son sang, dans ce sens qu'il a donné sa vie pour le salut de tous les pécheurs, et là encore Adrien nous cite un bon texte, celui d'Ephésiens 1.7, mais une fois de plus il essaie d'utiliser ce texte pour justifier l'interdiction faite par les TJ en ce qui concerne les transfusions sanguines.

Quand au texte d'Actes 15, même si je pense personnellement que les lois alimentaires de l'ancien testament ont encore une certaine pertinence aujourd'hui, je crois qu'ici, lorsque l'auteur du livre des Actes préconise de s'abstenir du sang, il ne parle pas seulement d'une règle alimentaire connue , mais qu'il préconise plutôt de ne pas faire couler le sang d'autrui, en rapport avec le commandement " tu ne tueras pas".
Auteur : jonsson
Date : 10 juin09, 20:41
Message : Ainsi, la question essentielle qui se pose est celle-ci: peut-on démontrer que la transfusion sanguine est une manière de "manger" du sang comme le prétend l'organisation Watch Tower? Il n'existe, en réalité, aucune base solide permettant d'affirmer une telle chose.

Comme cela est bien connu du corps médical et comme l'a parfois admis la Société Watch Tower, une transfusion sanguine n'est pas une façon d'absorber de la nourriture par voie intraveineuse; elle n'est, en fait, qu'une transplantation (d'un tissu liquide) et pas l'injection d'un nutriment. Dans le cas d'une transplantation rénale, le rein n'est pas; utilisé comme nourriture par le corps qui le reçoit. Il continue d'être un rein et conserve la même forme et la même fonction. Cela est également vrai en ce qui concerne le sang.

Quand celui-ci est "transplanté" d'un corps à un autre, il n'est pas "mangé" comme le serait une nourriture. Il garde ses caractéristiques de tissu liquide avec la même forme et la même fonction. Les cellules du corps ne peuvent pas utiliser du sang transplanté comme nourriture. Pour que le sang devienne une nourriture, il faudrait d'abord qu'il passse par le système digestif et qu'il soit transformé de manière à ce que les cellules puissent l'assimiler --- ainsi donc, il faudrait qu'il soit effectivement et littéralement mangé pour pouvoir servir de nourriture.

"S'abstenir du sang"

La lettre qui fut rédigée par les apôtres et par les anciens de Jérusalem et que l'on trouve dans le chapitre 15 du livre des actes, utilise le terme "s'abstenir" à propos des choses sacrifiées aux idoles, du sang, de ce qui est étouffé et de la fornication. Le terme Grec qui est employé (apékhomai) signifie fondamentalement "se tenir à l'écart de." Les publications de la Watch Tower laissent entendre que, pour ce qui est du sang, ce terme est à prendre dans un sens absolu et qu'il englobe toutes les acceptions.

Que ce terme puisse ne pas s'appliquer de manière absolue mais de façon spécifique et bien définie, on peut le constater en examinant d'autres passages où il est également utilisé, par exemple en I Timothée 4:3. Ici, Paul avertit Timothée que certains enseignements pernicieux seraient introduits dans la congrégation par de prétendus chrétiens, ces derniers "interdisant de se marier et prescrivant de s'abstenir d'aliments que Dieu a créés pour être pris avec action de grâces."
De toute évidence, Paul ne voulait pas dire que ces hommes ordonneraient aux chrétiens de s'abstenir totalement, et de toutes les façons, de tous les aliments créés par Dieu. Cela aurait signifié une totale privation de nourriture avec la mort pour conséquence. Il est clair que Paul ne faisait allusion qu'aux aliments spécifiquess qui seraient proscrits par ces hommes, ces aliments étant manifestement ceux qui étaient interdits sous la loi Mosaïque.

De même, on trouve cette exhortation en I Pierre 2:11:

"Bien-aimés, je vous exhorte, comme des étrangers et des résidents temporaires, à continuer de vous abstenir des désirs charnels qui combattent contre' I'âme."

Si l'on devait prendre cette expression de manière littérale, dans un sens absolu, cela signifierait que l'on ne pourrait satisfaire aucun désir charnel, quel qu'il soit. Ce n'est assurément pas là, le sens des paroles de l'apôtre. Nous éprouvons tous de nombreux "désirs charnels", tel que le désir de manger, de respirer, de dormir, de se divertir, de même qu'une multitude d'autres désirs qui sont tous parfaitement convenables et légitimes. Ainsi, "s'abstenir des désirs charnels" doit être compris à la lumière du contexte qui entoure ces paroles, celui-ci ne faisant pas référence à tous les désirs charnels, mais seulement à ceux qui sont malfaisants et impurs et qui, effectivement, "combattent contre l'âme."
Auteur : jonsson
Date : 15 juin09, 00:42
Message : La question qui se pose est celle-ci: dans quel contexte, Jacques ainsi que le concile apostolique, utilisent-ils l'expression "s'abstenir du sang" ?

Le concile s'était tout spécialement réuni afin de statuer sur le problème posé par certains chrétiens juifs qui exigeaient des chrétiens Gentils, que non seulement ils se fassent circoncire mais qu'en plus "ils observent la loi de Moïse." C'est ce problème, celui de l'observance de la loi, que l'apôtre Pierre aborda devant l'assemblée quand il compara la loi à un "joug" pesant. Aprés que Jacques eut exposé, devant l'assemblée, ses recommandations à l'adresse des chrétiens Gentils, ces derniers étant exhortés à s'abstenir des choses contaminées par les idoles, de la fornication, de ce qui est étouffé, et du sang, il ajouta ceci:

"Car depuis les temps anciens, Moïse a de ville en ville ceux qui le prêchent, parce qu'on le lit à haute voix chaque sabbat, dans les synagogues."


De toute évidence, les recommandations de Jacques tenaient compte de ce que les gens entendaient quand "Moïse était lu" dans les synagogues. Jacques savait que par le passé il y avait eu des Gentils, "des gens des nations", qui avaient vécu sur la terre d'Israël, qui avaient résidé au sein de la communauté Juive. Quelles avaient été les contraintes imposées à ces gens par la loi Mosaïque ? Ils n'étaient pas obligés de se faire circoncire, mais ils étaient obligés de s'abstenir de certaines pratiques qui sont détaillées dans les chapitres 17 et 18 du livre du Lévitique. La loi spécifiait que, tout comme les Israélites, les "résidents étrangers" se trouvant parmi eux devaient s'abstenir de pratiquer des sacrifices idolâtres (Lévitique 17:7-9), de manger du sang, ce qui incluait le sang d'animaux étouffés non saignés (Lévitique 17:10-16), et de se livrer à des pratiques sexuelles déclarées immorales (ce qui incluait l'inceste et l'homosexualité). Lévitique 18:6-26.


Les premiers chrétiens eux-mêmes, qu'ils soient Juifs ou Gentils, continuaient de fréquenter les synagogues Juives, et nous savons même que Paul et que d'autres chrétiens prêchaient et enseignaient souvent en ces lieux. Le fait que Jacques mentionne l'habitude qu'avait les Juifs de lire Moïse dans leurs synagogues, donne une bonne raison de croire que lorsque, immédiatement auparavant, il avait énuméré les choses dont devraient s'abstenir les chrétiens Gentils, il avait alors à l'esprit les interdits que la loi Mosaïque imposait autrefois aux Gentils qui résidaient au sein de la communauté Juive. Non seulement, Jacques énumère très exactement les même choses que l'on trouve dans le livre du lévitique, mais de plus, le verset 29 reprend très précisément cette liste dans le même ordre que celui suivit par le lévitique, c'est à dire: s'abstenir des sacrifices idolâtres, du sang, de ce qui est étouffé (donc des animaux non saignés) et de l'immoralité sexuelle.

Jacques recommanda aux croyants Gentils d'observer ces mêmes interdictions, et il est évident que ces recommandations s'expliquent par les circonstances du moment, à savoir que les rassemblements chrétiens regroupaient un mélange de Juifs et de Gentils et que, de ce fait, il était nécessaire de veiller à préserver la paix et l'harmonie de la communauté. Quand les chrétiens Gentils furent exhortés à "s'abstenir du sang", il est clair que cette exhortation n'était pas à prendre dans un sens absolu, mais dans le sens bien spécifique de s'abstenir de manger du sang, cette pratique étant répugnante aux yeux des Juifs. Faire dire à ce texte davantage que ce qu'il dit, et s'efforcer de faire du sang lui-même une sorte de "tabou", revient à sortir ce passage de son contexte scriptural et historique, et équivaut également à lui attribuer d'autorité, un sens qu'en réalité il n'a aucunement.

Il est à noter que des choses telles que le meurtre ou le vol ne sont pas mentionnées parmi les interdictions énumérées par Jacques. Ces choses étaient déjà condamnées aussi bien par les Gentils en général que par les Juifs. Mais les Gentils toléraient effectivement l'idolâtrie, ils toléraient effectivement la pratique consistant à manger du sang ou des animaux non saignés, ils toléraient aussi l'immoralité sexuelle, et il existait même des "temples de prostitués" qui étaient associés à leurs lieux de culte. Ainsi donc, ces interdictions visaient directement certaines pratiques des Gentils qui, si elles avaient été introduites au sein de la communauté chrétienne, auraient sans nul doute gravement offensé les juifs, devenant ainsi une source de mésententes et de troubles. La loi Mosaïque n'avait pas exigé qu'afin de pouvoir vivre tranquillement parmi les Israélites, les résidents étrangers se fassent circoncire, et Jacques ne demanda pas cela non plus.

La lettre qui fut écrite après que Jacques ait formulé ses recommandations, s'adressait spécifiquement aux chrétiens Gentils les "gens des nations," ceux-ci résidaient à Antioche, en Syrie et en Cilicie (des territoires jouxtant le nord d'Israël) et, comme nous l'avons vu, cette lettre traitait du problème particulier que posait la tentative de certains d'exiger des croyants Gentils qu'ils "observent la loi de Moïse." Elle traitait des comportements qui, très probablement auraient généré des difficultés entre croyants Juifs et croyants Gentils. Comme je le démontrerai un peu plus loin, rien n'indique que cette lettre avait pour objectif d'être considérée comme une "loi," comme si les quatre interdictions formaient un "Quadri logue" remplaçant le "Décalogue" ou Dix commandements que l'on trouve dans la loi Mosaïque. Elle n'avait pour autre ambition que d'apporter une réponse spécifique à la situation spécifique qui prévalait à ce moment de l'Histoire.
Auteur : Zouzouspetals
Date : 15 juin09, 05:56
Message : Merci Jonsson pour ces excellentes contributions qui montrent clairement que le passage des Actes revendiqué par les Témoins de Jéhovah comme la preuve absolue que Dieu interdirait les transfusions sanguines doit être replacé dans son contexte : nulle question d'une thérapeutique moderne ici, mais uniquement d'un interdit alimentaire, conservé pour permettre la communion entre chrétiens, qu'ils soient d'origine juive ou gentile.
Je trouve particulièrement intéressant de comprendre que les exhortations données dans cette décision n'étaient pas les plus universelles qui soient (ne pas tuer, ne pas voler, aimer son prochain comme soi-même...) mais relatives au culte juif et à la façon dont il lui était permis d'accueillir des étrangers pour peu que ceux-ci respectent quelques règles de bonne cohabitation.
Autrement dit, le texte d'Actes 15 n'est pas un condensé des lois chrétiennes, le b a ba que tout aspirant chrétien devrait suivre quand et où qu'il vive ; mais c'est un témoignage de concertation, de conciliation et de modération, qui s'adapte aux circonstances de l'époque et du lieu.

Vraiment très instructif. Merci encore.
Auteur : Motiez
Date : 15 juin09, 08:55
Message : Merci Jonsson. C'est très clair et bien expliqué. Ton explication remet effectivement beaucoup de choses en question. :wink:
Auteur : jonsson
Date : 15 juin09, 23:07
Message : Merci à tous, mais je n'ai aucun mérite, c'est Raymond Frantz qu'il faut remercier.
Toutes les informations que je vous ai proposé sont issues de son livre " A la recherche de la liberté chrétienne" et notamment du chapitre qui s'intitule " Le sang et la vie, la loi et l'amour ".
Ce chapitre est disponible sur le net :

http://chretiens.libres.free.fr/sang%20et%20vie.html

Une lecture instructive, pertinente, implaccable et surtout biblique.

Bonne lecture.
Auteur : jonsson
Date : 22 juin09, 03:26
Message : En décembre 1981, un homme qui étudiait avec les Témoins de Jéhovah écrivit à la société Watch Tower afin de lui faire part des difficultés qu'il rencontrait pour harmoniser les prises de position de l'organisation avec les textes des Ecritures. Les remarques qu'il fait à propos de ces textes se révèlent comparables à celles que je viens de formuler:

"Ainsi, il me semble que les passages qui sont cités montrent que l'interdiction biblique de manger du sang ne fait référence qu'à une seule catégorie de situation, celle ou un homme tue un animal et fait usage de son sang en négligeant de faire retourner celui-ci à Dieu qui, seul, à le droit d'ôter la vie."

Néanmoins, je fus surtout frappé par ce passage qui se trouvait à la fin de sa lettre:

"Un autre point qui a trait à la même question et qui me pose problème, c'est que les Témoins de Jéhovah disent que Dieu interdit que l'on mange du sang parce que celui-ci symbolise la vie; ils expliquent que cette dernière est d'une grande valeur aux yeux de Dieu et qu'au travers de l'interdiction de manger du sang, Dieu désire que l'homme devienne pleinement conscient de la valeur de la vie. Et ceci me semble tout à fait juste. Toutefois j'ai du mal à comprendre comment le symbole pourrait avoir une plus grande valeur que la chose qu'il symbolise. Il est un fait que, dans la plupart des cas, les transfusions sanguines sont d'une utilité discutable et elles peuvent même se révéler dangereuses, cependant, dans un très petit pourcentage de cas, la transfusion est l'unique moyen qui permet de maintenir une personne en vie jusqu'à ce qu'un autre traitement lui soit administré; ceci est vrai, par exemple, lors d'une grave hémorragie interne qui ne peut être immédiatement stoppée. Il me semble qu'en de telles circonstances, laisser mourir une personne afin de préserver le symbole de la vie est une contradiction en soi, et équivaut à attribuer plus d'importance au symbole qu'à la chose qu'il symbolise. De même que les Témoins de Jéhovah, je suis pleinement convaincu qu'un vrai chrétien se doit d'être prêt à donner sa vie, si la situation l'exige. Mais donner sa vie alors que Dieu ne le demande pas ou ne le souhaite pas vraiment, ne me semble pas être un acte ayant une grande valeur."

En définitive, utiliser des lois qui ordonnent que le sang soit versé à terre afin de condamner le stockage du sang, c'est méconnaître le but déclaré de ces lois. Si l'on s'en tient au contexte, les Israélites avait l'ordre de verser à terre le sang des animaux abattus afin d'empêcher que celui-ci soit mangé et non afin d'empêcher qu'il soit stocké. La question du stockage n'est tout simplement pas ce qui était en cause. Faire usage de ces lois, de cette façon là, est non seulement illogique, mais cela s'avère être également une pure manipulation de l'évidence et une démonstration de la manière dont on peut tordre le sens des textes, ceci dans le but de leur faire dire ce qu'en aucun cas ils ne disent ni même ne sous-entendent.

Etant donné que les chrétiens ne sont pas tenus d'obéir à un code de lois, mais qu'ils sont soumis à la "loi royale de l'amour" et à la "loi de la foi", ces points méritent certainement qu'on les médite avec sérieux
Auteur : Adventiste
Date : 19 juil.09, 11:15
Message : Pour bien comprendre ce que Dieu veut démontrer dans cet ordonnance concernant le Sang nous devons toujours garder en mémoire que tout les sacrifices mené sur l'autel représentaient le sacrifice que Jésus allait accomplir sur la croix pour nos péchés. Gardez bien ceci en mémoire pour bien comprendre la suite.
Comme chaque sacrifice représentait Jésus, chaque animal devait être un mâle Sans défaut.
Lévitique 1:10  Si son offrande est un holocauste de menu bétail, d'agneaux ou de chèvres, il offrira un mâle sans défaut.

Comme la victime expiatoire représentait Jésus le Sang devait être exempt de souillure car Jésus était sans péché.
1 Pierre 1:18-19 sachant que ce n'est pas par des choses périssables, par de l'argent ou de l'or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d'un agneau sans défaut et sans tache,

Lors du sacrifice de la victime expiatoire les Israélites ont reçu le commandement suivant Nombres 9:12  Ils n'en laisseront rien jusqu'au matin, et ils n'en briseront aucun os. Ils la célébreront selon toutes les ordonnances de la Pâque.

Pourquoi ont-ils reçu ce commandement ? Parce que Jésus selon Jean 19:31-42 n'est pas resté jusqu'au matin sur la croix et que selon Jean 19:33 ...Ils ne lui rompirent pas les jambes afin que l'écriture fut accomplie Aucun de ses os ne sera brisé.

Lévitique 17:6  Le sacrificateur en répandra le sang sur l'autel de l'Éternel, à l'entrée de la tente d'assignation; et il brûlera la graisse, qui sera d'une agréable odeur à l'Éternel.
Lévitique 17:10  Si un homme de la maison d'Israël ou des étrangers qui séjournent au milieu d'eux mange du sang d'une espèce quelconque, je tournerai ma face contre celui qui mange le sang, et je le retrancherai du milieu de son peuple.
Lévitique 17:11  Car l'âme de la chair est dans le sang. Je vous l'ai donné sur l'autel, afin qu'il servît d'expiation pour vos âmes, car c'est par l'âme que le sang fait l'expiation.

Il y a donc une raison de profanation du sacré lorsqu'on mange du sang d'une victime expiatoire. Car ce faisant on souille le sang qui symbolise le sans pur et sang péchés du Christ.

En gros le Sang ne devait pas être mangé parce que ce sang représentait celui de Jésus qui ne devait pas être souillé. Mais outre Le sang des sacrifices lorsqu'une victime animale est tuée le sang est considéré comme quelque chose de souillé. Et Dieu veut que nous gardions pur notre corps qui est le temple du Saint Esprit. Actes 10:14  Mais Pierre dit: Non, Seigneur, car je n'ai jamais rien mangé de souillé ni d'impur.
Donc comme il y a déjà du sang dans nos veines qui coule pourquoi Dieu ne voudrait pas qu'on en ajoute d'autre pour une question de vie ou de mort ?
Il est clair que le sang ne devait pas être mangé soit pour une question d'impureté du corps ou pour la profanation d'un symbole sacré mais il est illogique de croire que ce commandement puisse être amené au niveau de la transfusion. Le symbole sacré du sang de L'agneau qui nous donne la vie reviens à donner aussi notre vie pour les autres. Le Sang Pur de Jésus nous a sauvé alors pourquoi notre sang ne pourrait pas sauver les autres ou pourquoi ne pourrions nous pas être sauvé par celui des autres ?
Que ce soit une question de profanation du sacré ou de l'impureté du corps il n'y a pas lieu de se sentir coupable d'accepter une transfusion sanguine.
Auteur : franjuant
Date : 20 juil.09, 09:47
Message : Une analyse très intéressante sur la question : http://www.brooklyntower.com/page7.htm
Auteur : medico
Date : 20 juil.09, 22:39
Message : et penses tu que cette analyse et objective quand elle donne des chifres qui passe du simple au triple ?
Auteur : franjuant
Date : 20 juil.09, 23:29
Message : C'est normale les tj ne tombe pas malade ou s'accidente de manière constante si tu veux faire la moyenne va s'y;
Si (bien evidemant) tu doute du support, c'est la source qui compte : Voir Blood Transfusion du Dr. Jerry Bergman, Witness Inc., page 3. Le Dr Jerry Bergman est un expert auprès des tribunaux des Etats-Unis pour les questions touchant les témoins de Jéhovah

De toute façon la réflexion de ce topik et de l'article du http://www.brooklyntower.com/page7.htm ne porte pas sur le chiffre (même s'il s'agissait d'une 10zaine de mort) mais sur la probabilité certaine d'une mauvaise interprétation.

voir plus particulièrement la partie "pourquoi les juifs aujourd'hui, encore soumis à la loi, acceptent-ils les transfusions"
Auteur : medico
Date : 21 juil.09, 00:01
Message : tu éludes ma question!
Auteur : jonsson
Date : 22 juil.09, 20:19
Message :
medico a écrit :tu éludes ma question!
En tant que TJ, Mr Medico, vous ne fournissez aucune réponse aux arguments avancés, uniquement des phrases lapidaires, réduite à la plus simple expression et sans réelle consistance.
Pourriez vous répondre à l'argumentation suivante S V P, sans langue de bois et avec pertinence. Merci !

"Comment le symbole pourrait avoir une plus grande valeur que la chose qu'il symbolise. Il est un fait que, dans la plupart des cas, les transfusions sanguines sont d'une utilité discutable et elles peuvent même se révéler dangereuses, cependant, dans un très petit pourcentage de cas, la transfusion est l'unique moyen qui permet de maintenir une personne en vie jusqu'à ce qu'un autre traitement lui soit administré; ceci est vrai, par exemple, lors d'une grave hémorragie interne qui ne peut être immédiatement stoppée. Il me semble qu'en de telles circonstances, laisser mourir une personne afin de préserver le symbole de la vie est une contradiction en soi, et équivaut à attribuer plus d'importance au symbole qu'à la chose qu'il symbolise"

Mathieu
12.10
Et voici, il s'y trouvait un homme qui avait la main sèche. Ils demandèrent à Jésus: Est-il permis de faire une guérison les jours de sabbat? C'était afin de pouvoir l'accuser.
12.11
Il leur répondit: Lequel d'entre vous, s'il n'a qu'une brebis et qu'elle tombe dans une fosse le jour du sabbat, ne la saisira pour l'en retirer?
12.12
Combien un homme ne vaut-il pas plus qu'une brebis! Il est donc permis de faire du bien les jours de sabbat.

12.3
Mais Jésus leur répondit: N'avez-vous pas lu ce que fit David, lorsqu'il eut faim, lui et ceux qui étaient avec lui;
12.4
comment il entra dans la maison de Dieu, et mangea les pains de proposition, qu'il ne lui était pas permis de manger, non plus qu'à ceux qui étaient avec lui, et qui étaient réservés aux sacrificateurs seuls?
12.5
Ou, n'avez-vous pas lu dans la loi que, les jours de sabbat, les sacrificateurs violent le sabbat dans le temple, sans se rendre coupables?

Quand bien même, la Bible pourrait eventuellment soutenir la comprehension de la WT, le principe qu'exprime JC resterait incontournable, la sauvegarde de la vie (sacrée) primerait sur le respect d'un commendement.
Auteur : franjuant
Date : 23 juil.09, 02:01
Message :
Quand bien même, la Bible pourrait eventuellment soutenir la comprehension de la WT, le principe qu'exprime JC resterait incontournable, la sauvegarde de la vie (sacrée) primerait sur le respect d'un commendement.
je suis de ton avis (y)

La question qu'on peut se poser est donc, si une transgression de la loi est autorisée pour des raisons urgentes ?
se qui esxpliquerai l'importance de l'Esprit par rapport à la Lettre que souligne plus particulièrement le nouveau testament (nouvelle alliance) une sorte d'équilibre entre l'étroitesse d'esprit et le "laxisme" (c pa le mot mais bon...)
Auteur : jonsson
Date : 07 oct.09, 01:11
Message : Les leucocytes, qui sont fréquemment appelés "globules blancs" sont également interdits Par la WT.

Toutefois, il faut savoir que même si, le plus souvent, l'on associe spontanément le terme "globules blancs" à la notion de sang, cela donne une idée plutôt inexacte de la réalité. Ceci parce que la grande majorité des leucocytes qui existent dans le corps humain se trouvent à l'extérieur du liquide sanguin. Le corps humain contient approximativement entre 2 et 3 kilos de leucocytes et seulement 2 à 3 pour cent, environ, d'entre eux se trouvent dans le sang lui-même. Les autres 97-98 pour cent sont disséminés dans les tissus du corps et constituent sa défense, son "système immunitaire"

Cela veut dire qu'une personne qui est l'objet d'une transplantation d'organe, recevra de ce fait, davantage de leucocytes étranger que si elle avait accepté une transfusion sanguine. Etant donné que l'organisation Watch Tower autorise maintenant les transplantations d'organes, sa prise de position inflexible contre les leucocytes, tout en autorisant d'autres composants sanguins, s'avère être dénuée de tout sens.
Cette position ne peut être défendue que par des raisonnements compliqués et assurément pas en faisant appel, ni à des critères moraux, ni à des arguments rationnels ou logiques. La séparation arbitraire du sang en deux catégories de composants, ceux dit "essentiels" et ceux dit "secondaires", ne repose également sur aucune base solide.

L'absence de base morale ou logique en faveur d'une telle prise de position transparaît aussi dans le fait que le lait humain contient des leucocytes, bien plus de leucocytes, en fait, que dans la même quantité de sang.
Le sang contient, à peu près, entre 4000 et 11000 leucocytes par millimètre cube, tandis que durant les premiers mois de lactation, le lait maternel peut contenir jusqu'à plus de 50.000 leucocytes par millimètre cube. Ce qui veut dire de cinq à douze fois plus que le même volume de sang!
Auteur : wina.d
Date : 26 oct.09, 23:45
Message : silence radio, ils sont où medico et ses fideles acolytes????
Auteur : hallelouyah
Date : 27 oct.09, 05:07
Message :
jonsson a écrit :Les leucocytes, qui sont fréquemment appelés "globules blancs" sont également interdits Par la WT.
Voulez-vous dire que la WT interdirait le lait maternel ? Et par conséquent l'allaitement naturel ?
Vous devriez mieux vous renseignez :D

Mais une chose m'intrigue, Dieu avait-il dès la création donner droit à l'homme d'user du sang animal ou le sien ? Car il me semble que vous partez sur cette base non ?
Auteur : Motiez
Date : 27 oct.09, 06:22
Message :
hallelouyah a écrit : Voulez-vous dire que la WT interdirait le lait maternel ? Et par conséquent l'allaitement naturel ?
Évidemment que ce n'est pas du tout ça qui est dit par Jonsson. Par contre, il est bien clair que si les leucocytes font partie des composants du sang interdits par la WT,
l'allaitement prouve que c'est une décision purement humaine et non divine, puisque par lui, on transmet bien plus de leucocytes à un autre corps que par la transfusion...... :(
A méditer!
Auteur : wina.d
Date : 27 oct.09, 07:12
Message : d'autant plus que le lait se consomme et et non la transfu.

A mediter!
Auteur : jonsson
Date : 27 oct.09, 22:32
Message :
hallelouyah a écrit : Voulez-vous dire que la WT interdirait le lait maternel ? Et par conséquent l'allaitement naturel ?
Vous devriez mieux vous renseignez :D

Mais une chose m'intrigue, Dieu avait-il dès la création donner droit à l'homme d'user du sang animal ou le sien ? Car il me semble que vous partez sur cette base non ?
Concernat le lait maternel la réponse vous a été fourni.

Un rappel,

La WT prétend que puisque tous les humains descendent de Noé et de ses fils, ces commandements continuent de s'appliquer à tout le monde. Elle laisse entendre que les ordonnances de la loi Mosaïque concernant le sang ne doivent, par conséquent, être considérées que comme de simples répétitions et développements de cette loi fondamentale instaurée précédemment, et qu'ainsi elles sont toujours en vigueur.


Si cette affirmation est exacte, cela ne devrait-il pas être vrai aussi de l'autre commandement qui ordonne aux humains "d'être féconds et de devenir nombreux", et "de pulluler sur la terre et de devenir nombreux sur elle"? Et alors dans ce cas, comment la société Watch Tower peut-elle justifier le fait que, non seulement, elle encourage ceux des Témoins qui sont célibataires à préserver leur célibat, mais également ceux qui sont mariés à ne pas avoir d'enfants?

Sous le titre "Les enfants aujourd'hui'; la Tour de garde du 1er mars 1988 (page 21) déclare qu'au regard du 'peu de temps qu'il reste" pour que soit effectuée l'oeuvre de prédication,"il convient que les chrétiens se demandent quelle conséquence le fait de se marier ou de mettre au monde des enfants, pourra avoir sur leur participation à cette oeuvre vitale." Le périodique reconnaît que la procréation est l'une des exigences que Dieu formula après le déluge, mais il déclare a la page 26 que: 'A proprement parler, la procréation ne fait pas partie de l'oeuvre que Jéhovah assigne aujourd'hui à son peuple----S'agissant donc d'une question personnelle, il appartient à chaque couple de décider s'il aura ou non des enfants en cette époque de la fin. Toutefois, puisque "le temps est court", les conjoints feraient bien de peser soigneusement, et dans la prière, les avantages et les inconvénients de la condition de parents à notre époque".

Si les paroles que Jéhovah adresse à Noé concernant la procréation et la fécondité peuvent être ainsi mises de côté, et Si l'on peut décréter qu'elles ne sont plus valables, comment peut-on inlassablement affirmer, par contre, que l'on doit considérer celles qui concernent le sang comme étant toujours en vigueur, et comment peut-on utiliser celles-ci comme support pour justifier, auprès des chrétiens d'aujourd'hui, la validité des ordonnances de la Loi Mosaïque à propos du sang ?

Toutefois il y a plus grave encore, c'est le fait qu'on fasse dire à ce texte quelque chose de totalement différent de ce qu'il veut dire en réalité. Toute lecture de ce passage fait apparaître très clairement qu'ici, Dieu ne parle du sang que par rapport à l'abattage d'animaux et ensuite par rapport au meurtre d'êtres humains.

En ce qui concerne les animaux, leur sang devait être versé à terre afin d'indiquer ostensiblement que la vie qui était ainsi sacrifiée (à des fins alimentaires), ne pouvait l'être que grâce à une permission divine et non pas en vertu d'un droit naturel. Et pour ce qui est des humains, l'homme qui versait le sang de son semblable devait payer cet acte de sa vie, car la vie humaine étant un don de Dieu, personne n'avait le droit de disposer à volonté de la vie d'autrui. Le sang versé des animaux abattus ou des humains assassinés représentait la vie que ceux-ci avaient perdue. Cela est vrai aussi des textes de la Loi Mosaïque qui sont régulièrement cités et qui demandent que le sang soit "versé à terre." Dans tous les cas, ces versets font référence au sang d'animaux qui ont été abattus. Le sang représentait la vie qui avait été retranchée et pas la vie encore présente dans l'animal.
Les transfusions sanguines ne sont en aucun cas effectuées avec du sang provenant d'animaux abattus ou d'humains assassinés, le sang est issu d'un donneur vivant qui, ensuite, continue à vivre. Au lieu de signifier la mort de quelqu'un, un tel sang est destiné à une finalité diamétralement opposée, à savoir la préservation de la vie. Cela ne veut pas dire que la transfusion sanguine constitue une pratique médicale souhaitable ni qu'elle offre d'indéniables avantages, mais cela montre simplement qu'il n'existe aucun rapport réel ni aucun vrai parallèle entre le mandement de la Genèse concernant la mise à mort d'un animal et le fait que l'on ne devait pas manger son sang, et l'utilisation du sang lors d'une transfusion. Le paralléle n'existe tout simplement pas.
Auteur : wina.d
Date : 27 oct.09, 23:22
Message : Verser le sang de l"animal autrement dit le sacrifice stipule la mise a mort. Si le "sacrifié" est vivant la valeur de la vie n'y est pas.

ce qui n'est pas le cas de la transfusion qui n'est ni un sacrifice ni une consommation.

ce site l'explique bien : http://www.brooklyntower.com/page7.htm
Dans le judaïsme la question du sang s'inscrit dans une logique de vie et non dans une logique de mort

Lorsque l'israëlite amenait un animal en vue du sacrifice, ce dernier était égorgé et le sang était répandu par le prêtre sur l'autel, le sang représentant la vie de l'animal.

Néanmoins il est important de comprendre que le sang représentait la vie de l'animal à qui on avait ôté la vie.

Imaginons que si un israélite était venu avec son animal, lui ait entaillé la patte pour récolter du sang dans un bol, le laissant vivant avec un bandage et que le sang soit ensuite aspergé sur l'autel, le sang de cet animal n'aurait pu représenter la vie!!!

Il fallait donc lui ôter la vie pour que son sang représente sa vie.

C'est exactement ce qui se produit lors d'une transfusion, si un individu donne de son sang, il ne donne pas sa vie pour autant, et par conséquent son sang ne peut représenter sa vie

Ainsi, même en étant soumis à la loi mosaïque il est possible d'accepter les transfusions de sang.

Il y a aussi une logique du sang dans la loi mosaïque.

Si le peuple juif et les rabbins avaient compris qu'il fallait refuser les transfusions de sang, il auraient été les premiers à le faire.

Auteur : hallelouyah
Date : 28 oct.09, 02:48
Message :
Motiez a écrit : l'allaitement prouve que c'est une décision purement humaine et non divine, puisque par lui, on transmet bien plus de leucocytes à un autre corps que par la transfusion...... :(
A méditer!
Quel rapport l'allaitement a avec la transfusion :?: Dieu a crée l'allaitement pour nourrir le tout petit, ça aussi c'est à méditer :D

Mais ma question n'était pas sur l'allaitement :

Dieu avait-il dès la création donné droit à l'homme d'user du sang animal ou le sien ?
Quel est la position de Dieu sur le sang vis à vis de l'homme dès l'origine ?

Avant que Dieu mette son souffle de vie dans l'homme, celui-ci était un corps de chair sans vie. Genèse 9:3-6 et Lévitique 17:11 expliquent que le sang est la vie de la chair de l'âme vivante, l'âme de la chair est son sang par l'âme(la vie) qui est en lui.
Avant que Dieu ne mette son souffle de vie dans l'homme, et que son esprit agisse en lui, puisque l'homme n'était pas encore devenu une âme vivante, le sang n'était pas la vie de la chair. Comme la bible lie le sang et la vie dans le sang de l'âme vivante, il parait raisonnable d'en déduire là que la production des hématies et globules n'existait pas.

Par conséquent quand Dieu mit son souffle de vie dans l'homme, l'esprit de Dieu se mit à agir. Selon lévitique 17:10, la vie devint dans le fluide qui est appelé sang et le sang devint la vie de la chair. C'est à dire que la vie de la chair qui est dans le sang est la conséquence directe de l'action du souffle de Dieu, de la force de vie en action dans l'homme. L'homme passa alors au stade de corps sans vie à celui d'âme vivante (Genèse 2:7).

La bible rappelle que toutes les âmes appartiennent à Jéhovah(Ezékiel 18:3) ainsi que la force de vie en action qui est en elles(Genèse 6:17). Donc, le sang appartient à Dieu parce que il procède de sa force de vie, celle qu'il a mis dans l'homme.

Puisque Dieu a crée l'homme pour qu'il vive éternellement, ne devait jamais mourir, et bénéficier de la direction divine. Le sang humain n'avait aucun usage prévu et autorisé pour l'homme. Puisque l'homme était végétarien à sa création, le sang animal ne lui était pas non plus donné.

Dieu étant le même, la rebellion de l'homme n'a pas changé pour autant le point de vue de Dieu sur le sang.
Auteur : jonsson
Date : 28 oct.09, 03:47
Message :
hallelouyah a écrit : Quel rapport l'allaitement a avec la transfusion :?: Dieu a crée l'allaitement pour nourrir le tout petit, ça aussi c'est à méditer :D

Mais ma question n'était pas sur l'allaitement :

Dieu avait-il dès la création donné droit à l'homme d'user du sang animal ou le sien ?
Quel est la position de Dieu sur le sang vis à vis de l'homme dès l'origine ?

Avant que Dieu mette son souffle de vie dans l'homme, celui-ci était un corps de chair sans vie. Genèse 9:3-6 et Lévitique 17:11 expliquent que le sang est la vie de la chair de l'âme vivante, l'âme de la chair est son sang par l'âme(la vie) qui est en lui.
Avant que Dieu ne mette son souffle de vie dans l'homme, et que son esprit agisse en lui, puisque l'homme n'était pas encore devenu une âme vivante, le sang n'était pas la vie de la chair. Comme la bible lie le sang et la vie dans le sang de l'âme vivante, il parait raisonnable d'en déduire là que la production des hématies et globules n'existait pas.

Par conséquent quand Dieu mit son souffle de vie dans l'homme, l'esprit de Dieu se mit à agir. Selon lévitique 17:10, la vie devint dans le fluide qui est appelé sang et le sang devint la vie de la chair. C'est à dire que la vie de la chair qui est dans le sang est la conséquence directe de l'action du souffle de Dieu, de la force de vie en action dans l'homme. L'homme passa alors au stade de corps sans vie à celui d'âme vivante (Genèse 2:7).

La bible rappelle que toutes les âmes appartiennent à Jéhovah(Ezékiel 18:3) ainsi que la force de vie en action qui est en elles(Genèse 6:17). Donc, le sang appartient à Dieu parce que il procède de sa force de vie, celle qu'il a mis dans l'homme.

Puisque Dieu a crée l'homme pour qu'il vive éternellement, ne devait jamais mourir, et bénéficier de la direction divine. Le sang humain n'avait aucun usage prévu et autorisé pour l'homme. Puisque l'homme était végétarien à sa création, le sang animal ne lui était pas non plus donné.

Dieu étant le même, la rebellion de l'homme n'a pas changé pour autant le point de vue de Dieu sur le sang.

Relisez tout le fil et vous aurez la réponse à votre question.


Toutefois il y a plus grave encore, c'est le fait qu'on fasse dire à ce texte quelque chose de totalement différent de ce qu'il veut dire en réalité. Toute lecture de ce passage fait apparaître très clairement qu'ici, Dieu ne parle du sang que par rapport à l'abattage d'animaux et ensuite par rapport au meurtre d'êtres humains.


Actuellement l'organisation WT sépare les différents composants sanguins en deux catégories: les composants "essentiels"
(Le sang total, Le plasma, Les globules blancs "leucocytes", Les plaquettes)et les composants "secondaires" ( L'albumine, Les immunoglobines, Les préparations pour hemophiles (facteur VIII et IX)).

Ce classement par catégories illustre en lui-même la nature arbitraire et l'incohérence de telles normes.

Comment Dieu a-t-il accordé aux hommes le droit d'opérer une telle séparation ?

Sur quelle base opérent-ils cette séparation est-ce simplement sur la base du pourcentage de chacun des composants par rapport au sang total, et s'il en est ainsi, à quel niveau de pourcentage se situe la ligne de partage entre la catégorie "essentielle" et la catégorie "secondaire" ?

Ou bien procédent-ils à cette séparation en définissant dans quelle mesure est vital le rôle que joue chaque composant ?
S'il en est ainsi, comment évaluent-ils et déterminent-ils l'importance toute relative de ce rôle ?
Auteur : jusmon de M. & K.
Date : 28 oct.09, 04:28
Message : Les transfusions s'apparentent à une transplantation; l'intention est prioritaire pour Dieu, il sait très bien que les transfusés ne sont pas des vampires.

Si vous vous arrêtez sur chaque bizzarerie à dormir debout de chaque religion, vous ne ferez que perdre votre temps.
Auteur : hallelouyah
Date : 28 oct.09, 04:43
Message :
jonsson a écrit : Toutefois il y a plus grave encore, c'est le fait qu'on fasse dire à ce texte quelque chose de totalement différent de ce qu'il veut dire en réalité. Toute lecture de ce passage fait apparaître très clairement qu'ici, Dieu ne parle du sang que par rapport à l'abattage d'animaux et ensuite par rapport au meurtre d'êtres humains.
Il convenait de bien comprendre si le sang était à l'origine prévu. Donc jusqu'à Noé le sang animal ou humain et son usage n'était pas autorisé par Dieu. Le commandement donné à Noé allait-il changé cela ?
Auteur : hallelouyah
Date : 28 oct.09, 04:49
Message :
wina.d a écrit :d'autant plus que le lait se consomme et et non la transfu.

A mediter!
La médecine nourrit bien des gens au moyen de solutions intraveineuses.
Auteur : wina.d
Date : 28 oct.09, 07:07
Message :
hallelouyah a écrit : La médecine nourrit bien des gens au moyen de solutions intraveineuses.
c'est pas moi qui interdit les leucocytes alors écrit un courrier pour leur dire

tu es d'accord qu'on interdise les leucocyte?
Auteur : Zouzouspetals
Date : 28 oct.09, 14:00
Message :
hallelouyah a écrit : La médecine nourrit bien des gens au moyen de solutions intraveineuses.
Mais la transfusion sanguine ne sert pas à nourrir.

"Lorsqu’on transplante un cœur, un foie, ou tout autre organe, il se peut que le système immunitaire du receveur détecte le tissu étranger et qu’un phénomène de rejet se produise. Or, il faut savoir que la transfusion est une transplantation de tissu à part entière."

Pensez-vous qu'une transplantation de coeur, foie ou autre revienne, pour le patient, à se nourrir de tels organes, à les manger ? Associez-vous le transplanté à un cannibale (celui qui mange de la chair humaine) ?
Pourquoi la transfusion, "transplantation de tissu à part entière", constituerait-elle, à vos yeux, une nourriture ?
Auteur : jonsson
Date : 28 oct.09, 21:18
Message :
hallelouyah a écrit : La médecine nourrit bien des gens au moyen de solutions intraveineuses.

Peut-on démontrer que la transfusion sanguine est une manière de "manger" du sang comme le prétend l'organisation Watch Tower ?

Une transfusion sanguine n'est pas une façon d'absorber de la nourriture par voie intraveineuse; elle n'est, en fait, qu'une transplantation (d'un tissu liquide) et pas l'injection d'un nutriment. Dans le cas d'une transplantation rénale, le rein n'est pas; utilisé comme nourriture par le corps qui le reçoit. Il continue d'être un rein et conserve la même forme et la même fonction. Cela est également vrai en ce qui concerne le sang.

Quand celui-ci est "transplanté" d'un corps à un autre, il n'est pas "mangé" comme le serait une nourriture. Il garde ses caractéristiques de tissu liquide avec la même forme et la même fonction.
Les cellules du corps ne peuvent pas utiliser du sang transplanté comme nourriture. Pour que le sang devienne une nourriture, il faudrait d'abord qu'il passse par le système digestif et qu'il soit transformé de manière à ce que les cellules puissent l'assimiler --- ainsi donc, il faudrait qu'il soit effectivement et littéralement mangé pour pouvoir servir de nourriture.

Quand des médecins pensent qu'il est nécessaire de procéder à une transfusion sanguine, ce n'est pas parce que le patient est sou alimenté Dans la plupart des cas, c'est parce que la personne manque, non pas de nourriture mais d'oxygène, ce déficit provenant d'une insuffisance du nombre des vecteurs qui ont pour fonction de transporter l'oxygène, à savoir les globules rouges. Il arrive aussi qu'on administre du sang afin d'apporter à l'organisme d'autres éléments tels que les facteurs de coagulation (comme les plaquettes), tels que les immunoglobulines contenant des anticorps, ou bien d'autres éléments encore, mais une fois de plus il faut répéter que cela ne constitue pas un moyen de "nourrir" quelqu'un.
Auteur : Léonard
Date : 28 oct.09, 21:47
Message : En France, après un procès retentissant, on s'aperçoit que le vrai dieu des TJ est le fric...
Ils peuvent continuer à professer leur foi, mais ils vont être surveillés de près... Ils vont perdre des adeptes..
Quand j'organisais des voyages avec des adolescents, étaient retirés systématiquement de la liste les pauvres gamins dont les parents avaient refusé de signer l'autorisation de faire pratiquer par la médecine tout acte nécessaire à la survie y compris la transfusion sanguine en cas d'urgence.. Pauvres mômes ! Il y en a qui n'ont pas de chance..
Auteur : Asarha
Date : 28 oct.09, 22:25
Message : Je ne connais pas la justification des témoins de jéohva mais je suppose qu'elle est à peu près la même qui leur fera refuser le don d'organe (que je suppose refusé chez eux). Esotériquement, le sang est la vie, et faire passer la vie d'une personne à une autre lie les deux personnes de manière définitive. Esotériquement encore, cela n'est ni bien ni mal, ça peut être les deux. Mais on peut facilement supposer qu'un tel lien, une telle union soit mal vu car elle induit une énergie de l'un chez l'autre & réciproquement, et ainsi fait une sorte d'acte sexuel interdit. Maintenant, cela est sans doute le fond qui se trouve derrière cet interdit, mais quant à savoir par quel moyen il est justifié je ne pourrais aider;
Auteur : Zouzouspetals
Date : 28 oct.09, 23:20
Message :
Asarha a écrit :Je ne connais pas la justification des témoins de jéohva mais je suppose qu'elle est à peu près la même qui leur fera refuser le don d'organe (que je suppose refusé chez eux). Esotériquement, le sang est la vie, et faire passer la vie d'une personne à une autre lie les deux personnes de manière définitive. Esotériquement encore, cela n'est ni bien ni mal, ça peut être les deux. Mais on peut facilement supposer qu'un tel lien, une telle union soit mal vu car elle induit une énergie de l'un chez l'autre & réciproquement, et ainsi fait une sorte d'acte sexuel interdit. Maintenant, cela est sans doute le fond qui se trouve derrière cet interdit, mais quant à savoir par quel moyen il est justifié je ne pourrais aider;
Les Témoins de Jéhovah ne refusent plus les transplantations d'organe depuis plus d'un quart de siècle maintenant, à l'exception notable de la transfusion sanguine, qu'ils considèrent encore comme une absorption alimentaire proscrite.

Par le passé, les Témoins de Jéhovah refusaient les greffes d'organe, non au motif qu'elles auraient constitué "une sorte d'acte sexuel interdit", mais parce qu'ils y voyaient une forme de cannibalisme.
Et même s'ils n'appliquent pas ce terme de cannibalisme aux transfusions sanguines, ils persistent à vouloir les confondre avec une absorption de nourriture prohibée.
Alors même que, par ailleurs, leurs propres écrits définissent la transfusion comme "une transplantation de tissu à part entière."

Je ne crois pas, Asarha, que quiconque soit vraiment en mesure de justifier raisonnablement un tel refus de la transfusion, d'autant qu'il se double aujourd'hui d'une interdiction sélective de certaines fractions sanguines et pas d'autres, ce qu'ils ne peuvent certainement pas fonder sur des passages de la Bible qui, elle, au contraire de la médecine moderne, ne parle que de sang total.

On a là un exemple flagrant de ce qu'il advient lorsque l'on s'aventure "au-delà de ce qui est écrit" et que l'on utilise un texte antique comme prétexte à d'actuelles pratiques : on nage en pleine interprétation anachronique.
Auteur : hallelouyah
Date : 29 oct.09, 02:45
Message : Manger c'est reprendre des forces, la bible montre que l'esprit (la force vitale) revient ou est retrouvée par la nourriture.
Quand tu perds du sang tu perds des forces . Par analogie la transfusion revient à "manger" au même titre qu'une perf alimentaire puisque tu recouvres des forces.

jonsson a écrit :Quand celui-ci est "transplanté" d'un corps à un autre, il n'est pas "mangé" comme le serait une nourriture. Il garde ses caractéristiques de tissu liquide avec la même forme et la même fonction.

Prend un organe, ou même un bout du tissu cellulaire de cet organe, et met le dans l'eau. Fais de même avec un peu de sang.
Qu'observes-tu ?

Le sang s'est dilué, sa fonction ne peut plus être remplie
L'organe ou le morceau de tissu cellulaire n'a pas subi la dilution, forme et fonction sont restés.

Qu'en conclure ? le sang n'est pas un tissu, ni un organe et et la transfusion encore moins un acte de transplantation.

Maintenant retour à la bible. :D

Le commandement donné à Noé allait-il changer la position de Dieu sur le sang tel qu'il l'avait prévu ?


SI on y réfléchit quelques instants, ce commandement émet une autorisation alimentaire, car Dieu va introduire une alimentation nouvelle pour l'homme : la chair d'âmes vivantes.

Et Dieu dit encore : “ Voici que je vous ai donné toute végétation portant semence, qui est à la surface de toute la terre, et tout arbre dans lequel il y a du fruit d’arbre portant semence. Que cela vous serve de nourriture. (Genèse 1:29)

Ils sont maintenant livrés en votre main. Tout animal qui se meut [et] qui est vivant pourra vous servir de nourriture. Comme pour la végétation verte, oui je vous donne tout cela. (Genèse 9:2,3)

Dieu va autoriser l'homme a tué tout animal vivant pour pouvoir en consommer la chair, du moment que cet animal a du sang et qu'il peut être séparé de la chair, il est compté parmis les âmes vivantes permises. Toutefois Dieu ne donnera pas le droit à l'homme du sang de ces âmes. Pourquoi ?
En faisant cela, Dieu édicte une vérité universelle qu'il établi comme loi :l'âme de la chair est son sang et rappelle à l'homme que la vie de la chair ne lui appartient pas et par conséqent iil ne reçoit pas l'autorisation d'un usage du sang . Toute personne comprend que le sang est la vie du corps de chair de toutes sortes d'âme vivantes.(l'âme vivante est un corps de chair dans lequel la force de vie est en action et produit le sang).

Cette loi est si importante que Dieu dira "D’autre part, votre sang de vos âmes, je le redemanderai. De la main de toute créature vivante, je le redemanderai ; et, de la main de l’homme, de la main de chacun qui est son frère, je redemanderai l’âme de l’homme."(Genèse 9:5)

Mais pourquoi plus loin Dieu dit-il "à l’image de Dieu il a fait l’homme" ?

Parce que l'animal comme l'homme sont des âmes vivantes, tous les deux sont des créatures de chair dont le sang est la vie de leur chair. En raison de cela, Jéhovah va rappeler qu'il existe une distinction entre l'âme vivante qu'est l'homme et l'âme vivante qu'est l'animal.
Mais par ce rappel Dieu explique en même temps que l'interdit valable pour les animaux s'applique à l'homme.
Dieu va interdire à l'homme de verser le sang de l'homme, mais il ne s'agit pas ici de la stricte définition du meurtre car celui-ci sera défini plus tard dans la Loi de Moïse (tu ne dois pas assasiner).

Ainsi Dieu interdisait la chair humaine, mais il interdisait aussi de verser le sang d'un homme vivant.
En raison de la loi universelle énoncé à Noé, l'homme ne pouvait disposer du sang de l'homme vivant ou mort, ni de l'animal vivant ou mort.

Ainsi le point de vue de Dieu sur le sang dès le commencement n'était pas modifié. Cela allait-il changé avec la Loi mosaïque ?
Auteur : jonsson
Date : 29 oct.09, 04:06
Message :
hallelouyah a écrit :Manger c'est reprendre des forces, la bible montre que l'esprit (la force vitale) revient ou est retrouvée par la nourriture.
Quand tu perds du sang tu perds des forces . Par analogie la transfusion revient à "manger" au même titre qu'une perf alimentaire puisque tu recouvres des forces.


Prend un organe, ou même un bout du tissu cellulaire de cet organe, et met le dans l'eau. Fais de même avec un peu de sang.
Qu'observes-tu ?

Le sang s'est dilué, sa fonction ne peut plus être remplie
L'organe ou le morceau de tissu cellulaire n'a pas subi la dilution, forme et fonction sont restés.

Qu'en conclure ? le sang n'est pas un tissu, ni un organe et et la transfusion encore moins un acte de transplantation.

Maintenant retour à la bible. :D
?
Votre conclusion correspond-t-elle à celle des medecins ou bien est ce uniquement un moyen de defendre le point de vue de la WT ???
Votre analyse, je dirai même votre experience, est amusante, est-elle de votre cru ???
A en juger l'exposé de votre experience, dois-je conclure que vous avez une formation médicale très poussée ???

Considérer deux patients qui sont incapables de manger et sont admis à l’hôpital. On donne à l’un une transfusion sanguin et à l’autre une alimentation par intraveineuse, lequel des deux reçoit vraiment de la nourriture et survivra ?
Clairement, les docteurs ne prescrivent pas de transfusions sanguines pour traiter la sous-alimentation, mais plutôt pour remplacer quelque chose que votre corps a perdu, le plus souvent les globules rouges dont on a besoin pour transporter l'oxygène et rester en vie.
Aucun médecin ou scientifique actuel ne déclarerait qu'une transfusion sanguine revient à manger du sang, ou équivaut à se nourrir de sang, mais plutôt dirait que cela correspond à une greffe d’organe ou de tissu liquide comme la Wt le reconnait maintenant.
Awake! 10/22/90, p. 9 édition en anglais


@ Concernant Noé, au lieu de nous rabacher l'analyse de la WT, prenez le temps de lire attentivement les posts precedents concernant le sujet et repondez point par point aux arguments, autrement nous tombons dans un discours de sourds.
Vous dites :
"Mais par ce rappel Dieu explique en même temps que l'interdit valable pour les animaux s'applique à l'homme."
Conclusion arbitraire, artificielle et sans fondement, en un mot c'est prendre ses désirs pour des réalités ou faire dire à la bible ce qu'elle ne dit pas.

La loi du levitique et les instructions données à Noé ne parle du sang que par rapport à l'abattage d'animaux et ensuite par rapport au meurtre d'êtres humains.
En ce qui concerne les animaux, leur sang devait être versé à terre afin d'indiquer ostensiblement que la vie qui était ainsi sacrifiée (à des fins alimentaires), ne pouvait l'être que grâce à une permission divine et non pas en vertu d'un droit naturel.
Et pour ce qui est des humains, l'homme qui versait le sang de son semblable devait payer cet acte de sa vie, car la vie humaine étant un don de Dieu, personne n'avait le droit de disposer à volonté de la vie d'autrui.
Le sang versé des animaux abattus ou des humains assassinés représentait la vie que ceux-ci avaient perdue. Cela est vrai aussi des textes de la Loi Mosaïque qui sont régulièrement cités et qui demandent que le sang soit "versé à terre." Dans tous les cas, ces versets font référence au sang d'animaux qui ont été abattu
Le sang représentait la vie qui avait été retranchée et pas la vie encore présente dans l'animal.
Les transfusions sanguines ne sont en aucun cas effectuées avec du sang provenant d'animaux abattus ou d'humains assassinés, le sang est issu d'un donneur vivant qui, ensuite, continue à vivre. Au lieu de signifier la mort de quelqu'un, un tel sang est destiné à une finalité diamétralement opposée, à savoir la préservation de la vie.

Le Docteur Machin a publié un article intitulé "le placenta des jumeaux monochorioniques in vivo n'est pas une boîte noire" dans l'édition de Janvier 2001 Ultrasound in Obstetrics and Gynecology, Volume 17, publication 1, pages 4-6 ('Annexe 3).

Le Docteur Machin fait clairement référence aux connexions vasculaires du placenta lors des grossesses monochorioniques. Ces connexions vasculaires unissent les systèmes sanguins des deux foetus dans le placenta. Il y a trois manières différentes pour que les systèmes sanguins des foetus soient connectés. D'artère à artère "A-A", veine à veine (V-V) ou artère à veine (A-V). La deuxième Phrase du paragraphe 5 de l'article de docteur Machin déclare :

"La majorité des jumeaux MC placentae ont des connexions A-V, ainsi il y a couramment des transfusions interjumeau ."

La recherche médicale a démontré que deux individus (des foetus) se transfèrent naturellement du sang dans sa totalité. Il n'y a rien de nouveau à celà commele démontre la bibliographie de l'article du docteur Machin. Clairement, la bibliographie montre qu'énormément de recherches avaient été faites dans ce domaine dans les années 1980 et 1990.

La recherche médicale, a démontré que Jéhovah Dieu tient en réalité compte du transfert naturel de sang totale entre deux personnes distinctes. Les chercheurs l'ont clairement expliqués et en ont même fourni les images montrant les phénoménes existant lors de leurs études des grossesses monochorioniques.
Auteur : wina.d
Date : 29 oct.09, 05:29
Message :
jonsson a écrit : Votre conclusion correspond-t-elle à celle des medecins ou bien est ce uniquement un moyen de defendre le point de vue de la WT ???
Votre analyse, je dirai même votre experience, est amusante, est-elle de votre cru ???
A en juger l'exposé de votre experience, dois-je conclure que vous avez une formation médicale très poussée ???...
C'est un mécanisme de défense psychologique qui se met en place (homer)
Auteur : hallelouyah
Date : 29 oct.09, 05:41
Message :
jonsson a écrit :
Considérer deux patients qui sont incapables de manger et sont admis à l’hôpital. On donne à l’un une transfusion sanguin et à l’autre une alimentation par intraveineuse, lequel des deux reçoit vraiment de la nourriture et survivra ?
Clairement, les docteurs ne prescrivent pas de transfusions sanguines pour traiter la sous-alimentation, mais plutôt pour remplacer quelque chose que votre corps a perdu, le plus souvent les globules rouges dont on a besoin pour transporter l'oxygène et rester en vie.
Aucun médecin ou scientifique actuel ne déclarerait qu'une transfusion sanguine revient à manger du sang, ou équivaut à se nourrir de sang, mais plutôt dirait que cela correspond à une greffe d’organe ou de tissu liquide comme la Wt le reconnait maintenant.
Awake! 10/22/90, p. 9 édition en anglais

J'avais parlé d'analogie mais que voulez-vous, 2Corinthiens 4:4. Sinon est-ce là un extrait ou les parties en rouges sont-elles seulement ce qui est cité de Awake ?

jonsson a écrit : concernant Noé, au lieu de nous rabacher l'analyse de la WT, prenez le temps de lire attentivement les posts precedents concernant le sujet et repondez point par point aux arguments, autrement nous tombons dans un discours de sourds.
Je n'ai rien lu sur Noé dans les précédents posts qui soit pertinent.
jonsson a écrit : Conclusion arbitraire, artificielle et sans fondement, en un mot c'est prendre ses désirs pour des réalités ou faire dire à la bible ce qu'elle ne dit pas.
Si vous n'avez rien à dire alors ne dites rien.
jonsson a écrit : En ce qui concerne les animaux, leur sang devait être versé à terre afin d'indiquer ostensiblement que la vie qui était ainsi sacrifiée (à des fins alimentaires), ne pouvait l'être que grâce à une permission divine et non pas en vertu d'un droit naturel.
Le commandement donné çà Noé n'a rien à voir avec le sacrifice. Dieu n'a jamais ordonné de sacrifier à des fins alimentaires.
Les animaux pour le sacrifice (c'est la Loi de Moïse) devaient être comptés parmi les animaux purs, de certains espèces, et sans défaut.
Concernant la parole de Jéhovah dite à Noé, Il s'agissait de toutes sortes d'âmes vivantes pures ou impures, de toutes espèces, avec ou sans défaut du moment qu'elles avaient du sang et que celui-ci pouvait être séparé.

La notion de sacrifice venant de Dieu est toujours en relation avec ce qui est pur.
jonsson a écrit :La recherche médicale, a démontré que Jéhovah Dieu tient en réalité compte du transfert naturel de sang totale entre deux personnes distinctes. Les chercheurs l'ont clairement expliqués et en ont même fourni les images montrant les phénoménes existant lors de leurs études des grossesses monochorioniques.
Vous transfusez avec des foetus vous ? Vous vous prenez pour un foetus ou quoi ? :D
Vous dites Jéhovah Dieu tient en réalité compte du transfert naturel de sang totale entre deux personnes distinctes. Cela explique l'existence des groupes sanguins et du résus et autres. 2 Corinthiens 4:4
Auteur : Zouzouspetals
Date : 29 oct.09, 06:04
Message :
hallelouyah a écrit :Manger c'est reprendre des forces, la bible montre que l'esprit (la force vitale) revient ou est retrouvée par la nourriture.
Quand tu perds du sang tu perds des forces . Par analogie la transfusion revient à "manger" au même titre qu'une perf alimentaire puisque tu recouvres des forces.
Vous avez une curieuse définition de "manger", bien trop vague. Par exemple, dormir, c'est aussi reprendre des forces. Diriez-vous alors, selon votre logique, que par analogie, la transfusion revient à "dormir" au même titre qu'une bonne nuit de sommeil ? En ce cas, croyez-vous que Dieu interdise aux hommes cette façon de "reprendre des forces" ?

Ne vous en déplaise, la transfusion sanguine n'est pas absorption de nourriture ; c'est une transplantation de tissu.
"Lorsqu’on transplante un cœur, un foie, ou tout autre organe, il se peut que le système immunitaire du receveur détecte le tissu étranger et qu’un phénomène de rejet se produise. Or, il faut savoir que la transfusion est une transplantation de tissu à part entière." (la mise en italique est dans le texte)

Vous n'êtes pas d'accord avec cette affirmation, pourtant elle est plus juste que votre définition selon laquelle la transfusion reviendrait à manger pour reprendre des forces.
D'ailleurs, vous n'avez pas répondu à ma question : pensez-vous qu'une personne transfusée se livre au cannibalisme ?

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