Résultat du test :

Auteur : samuell
Date : 27 janv.14, 07:05
Message : la LAÏCITÉ L'EMPORTE

Les dirigeants tunisiens ont signé la nouvelle Constitution

Le chef de l’Etat tunisien Moncef Marzouki, le Premier ministre sortant Ali Larayedh et le président de la Constituante, Mustapha Ben Jaafar ont signé lundi la nouvelle Constitution du pays, un évènement historique pour le berceau du Printemps arabe. Moncef Marzouki a été le premier à parapher le texte, adopté la veille plus de trois ans après la révolution, embrassant le document et brandissant les doigts en signe de victoire. La Constitution doit désormais être publiée au Journal officiel avant d’entrer en vigueur par étapes.

Dans un discours quelques minutes plutôt, Moncef Marzouki avait salué une «victoire contre la dictature», tout en jugeant encore «long» le chemin à parcourir pour enraciner les valeurs démocratiques, alors que des élections doivent se tenir en 2014. «Avec la naissance de ce texte, on entérine notre victoire contre la dictature», a-t-il déclaré, en référence au régime déchu de Zine El Abidine Ben Ali.

«Le chemin est encore long. Il reste un grand travail à faire pour que les valeurs de notre Constitution fassent partie de notre culture», a souligné le président tunisien. «C’est la poursuite de notre victoire sur le terrorisme, c’est une victoire pour nous tous», a ajouté le chef de l’Etat. «Vive la démocratie, vive la Tunisie», a-t-il lancé lors de ce discours devant l’Assemblée nationale constituante, avant de scander en guise de conclusion «Fidèles, fidèles au sang des martyrs de la révolution».

L'adoption de la nouvelle Constitution du pays dimanche constitue un moment historique pour le berceau du printemps arabe, auquel s’ajoute la formation d’un gouvernement appelé à sortir le pays d’une profonde crise politique et à organiser des élections dans l’année. L’Assemblée nationale constituante (ANC) a approuvé cette loi fondamentale à une majorité écrasante de 200 voix pour, 12 contre et 4 abstentions, dépassant largement la majorité nécessaire de 145 votes.

«L’Histoire retiendra avec beaucoup de fierté cette journée», avait proclamé juste avant le vote le président de l’Assemblée, Mustapha Ben Jaafar. Les élus ont célébré l’évènement en chantant l’hymne national brandissant des drapeaux tunisiens et les doigts en signe de victoire.

«Dans cette Constitution, tous les Tunisiens et Tunisiennes se retrouvent, cette Constitution préserve nos acquis et jette les fondements d’un Etat démocratique», a pour sa part déclaré Mustapha Ben Jaafar. L’adoption de ce texte a été saluée par le secrétaire-général des Nations unies, Ban Ki-moon, pour qui la Tunisie vient de vivre une «étape historique», offrant un «modèle pour les autres peuples aspirant à des réformes».

La nouvelle Constitution consacre un exécutif bicéphale et accorde une place réduite à l’islam. Elle introduit aussi pour la première fois dans le monde arabe un objectif de parité homme-femme dans les assemblées élues. Ce compromis vise à éviter une dérive autoritaire dans un pays qui a connu plus d’un demi-siècle de dictature, sous Habib Bourguiba, puis sous Ben Ali, mais aussi à rassurer ceux qui craignait que les islamistes n’imposent leurs positions dans un pays à forte tradition séculière.

L’Assemblée a été élue en octobre 2011 et devait à l’origine achever la loi fondamentale en un an, mais ses travaux ont pris un retard considérable en raison de crises à répétition opposant notamment les islamistes d’Ennahda majoritaires et leurs détracteurs. «Je me sens pour la première fois réconciliée avec cette assemblée», a déclaré Nadia Chaabane, député du parti Massar, opposée aux islamistes, en référence aux multiples controverses qui ont marqué les travaux de l’Assemblée constituante (ANC).

Un gouvernement apolitique pour aller aux élections

L’adoption du texte est intervenue quelques heures après l’annonce de la composition d’un gouvernement d’indépendants devant conduire la Tunisie vers des élections législatives et présidentielle en 2014. Les islamistes d’Ennahda ont en effet accepté de quitter le pouvoir pour laisser un cabinet politique sortir la Tunisie de la profonde crise déclenchée par l’assassinat, attribué à la mouvance jihadiste, du député d’opposition Mohamed Brahmi en juillet.

Le nouveau gouvernement, qui doit recevoir dans la semaine la confiance de la constituante, a été composé par le ministre de l’Industrie sortant, Mehdi Jomaâ. Choisi mi-décembre, la classe politique aura mis six semaines à s’accorder pour lui laisser les rênes. «J’ai formé ma liste sur la base de trois critères : la compétence, l’indépendance et l’intégrité», a-t-il dit, après avoir remis la liste des ministres au président Moncef Marzouki.

Ce cabinet est «une équipe extraordinaire qui a conscience des défis», a-t-il ajouté, «la mission n’est pas facile», la Tunisie étant sans cesse déstabilisée par l’essor de jihadistes, les batailles politiques et les conflits sociaux, déjà moteur du soulèvement de 2011.

Le gouvernement regroupe aussi bien des hauts fonctionnaires, des magistrats que des personnalités venues du privé. Le ministre de l’Intérieur Lotfi Ben Jeddou a par ailleurs été maintenu, bien que ses détracteurs aient lutté jusqu’au bout pour qu’il quitte ses fonctions. Mehdi Jomaâ a souligné enfin que «les élections représentent la priorité des priorités». A ce titre, les travaux de l’ANC ne sont d’ailleurs pas finis, une législation électorale devant encore être adoptée.

Par ailleurs, le gouvernement devra faire face à une situation économique très difficile, la croissance restant en berne et le chômage très élevé notamment en raison de l’incertitude et de l’instabilité dans le pays depuis 2011. Des vagues de violences, nourries par la misère, éclatent régulièrement. La Tunisie, berceau du Printemps arabe, a cependant réussi jusqu’à présent à ne pas basculer dans le chaos.
AFP
Auteur : rayaan
Date : 27 janv.14, 07:10
Message : Les pauvres. Tout ces morts pour revenir au même point qu'avant voir encore pire.
Auteur : samuell
Date : 27 janv.14, 08:05
Message : Pourquoi, c est injuste l'égalité femme.homme ?
Auteur : rayaan
Date : 27 janv.14, 08:08
Message : De 1 j'vois pas où j'ai parlé de ça.
De 2 Oui l'égalité parfaite entre les hommes et les femmes est injuste aussi bien pour les hommes que pour les femmes. Les hommes et les femmes sont différents et jouissent de caractéristiques qui leurs sont propre. Vouloir faire abstraction de cela et faire de l'homme et de la femme des être similaire en tout point mène à la destruction de la société.

Maintenant je n'ai pas envie de débattre 30 ans sur ce sujet si tu n'es pas ouvert à la discussion. Si tu veux en parler alors parlons en par MP ça nous évitera de vouloir nous engueuler et nous manquer de respect.
Auteur : Bragon
Date : 27 janv.14, 09:14
Message : Victoire partielle qui ne va pas tarder à être remise en cause, malheureusement.
Il ne faut jamais faire un travail à moitié. :o
En rédigeant une petite constitution les Tunisiens croient s’être débarrassés de leur Vermine verte. Or leurs islamistes, cette hydre immonde, ces infects barbus qui ont mis ces derniers temps la Tunisie sens dessus-dessous en assassinant, en brûlant, en agressant les gens dans les rues et dans les universités sont toujours là (il ne faut pas l’oublier). Dès qu’ils auront soufflé un peu, ces barbares vont revenir à la charge avec leur idéologie de la mort. Et il faudra alors à la Tunisie reprendre encore le combat contre ces zombies.
Il faut bien comprendre que les islamistes (je ne dis pas musulmans) salafistes ou autres n’abandonnent jamais leur projet funeste. Et il n’existe pas d’islamiste modéré ou pacifiste. Ce qu’il y a c’est ceci : ils créent un parti radical violent et un autre parti « modéré » pour faire de l’entrisme et se tailler une place dans les travées du pouvoir pour le pourrir de l’intérieur en attendant de prendre tout le pouvoir. C’est leur stratégie. Je les connais bien : il n’y a pas plus roublard qu’un islamiste, et il ne faut jamais leur faire la moindre concession, les croire, donner foi à leur parole ou leur faire confiance. En Algérie, malgré tout ils sont toujours là, un pied dans les partis dits « modérés », l’autre pied au maquis et ils continuent de tuer toujours et tous les jours.
Seul le général Sissi d’Egypte a compris, enfin il n’est pas le seul à avoir compris mais le seul à avoir eu le courage de prendre les décisions qui s’imposent pour sauver son pays.
Sissi a tiré des leçons du passé et de ce qui se passe aujourd’hui partout dans le monde et a pris les bonnes décisions :
1 / Il a écarté cette Vermine verte infecte
2/Il a fait preuve de lucidité en décrétant terroristes les islamistes et illégales leur organisations
3/ Puis, droit dans ses bottes, il déclare au peuple : n’ayez crainte, quiconque touche au peuple, je l’élimine. Et il élimine !!!
Il faut bien comprendre qu’à la limite il vaut mille fois mieux une dictature militaire que la dictature de ces bêtes immondes puant l’encens, le kohol aux yeux, l’ambre et le musc pourris. Une dictature militaire tu peux t’en débarrasser un jour, voire peut se muer d'elle-même en pouvoir civil, la dictature de la Peste verte, jamais ! Une fois au pouvoir, tu es mort, toi, tes enfants, ton passé et ton avenir.
Auteur : Bragon
Date : 27 janv.14, 09:17
Message :
Bragon a écrit :Victoire partielle qui ne va pas tarder à être remise en cause, malheureusement.
Il ne faut jamais faire un travail à moitié. :o
En rédigeant une petite constitution les Tunisiens croient s’être débarrassés de leur Vermine verte. Or leurs islamistes, cette hydre immonde, ces infects barbus qui ont mis ces derniers temps la Tunisie sens dessus-dessous en assassinant, en brûlant, en agressant les gens dans les rues et dans les universités sont toujours là (il ne faut pas l’oublier). Dès qu’ils auront soufflé un peu, ces barbares vont revenir à la charge avec leur idéologie de la mort. Et il faudra alors à la Tunisie reprendre encore le combat contre ces zombies.
Il faut bien comprendre que les islamistes (je ne dis pas musulmans) salafistes ou autres n’abandonnent jamais leur projet funeste. Et il n’existe pas d’islamiste modéré ou pacifiste. Ce qu’il y a c’est ceci : ils créent un parti radical violent et un autre parti « modéré » pour faire de l’entrisme et se tailler une place dans les travées du pouvoir pour le pourrir de l’intérieur en attendant de prendre tout le pouvoir. C’est leur stratégie. Je les connais bien : il n’y a pas plus roublard qu’un islamiste, et il ne faut jamais leur faire la moindre concession, les croire, donner foi à leur parole ou leur faire confiance. En Algérie, malgré tout ils sont toujours là, un pied dans les partis dits « modérés », l’autre pied au maquis et ils continuent de tuer toujours et tous les jours.
Seul le général Sissi d’Egypte a compris, enfin il n’est pas le seul à avoir compris mais le seul à avoir eu le courage de prendre les décisions qui s’imposent pour sauver son pays.
Sissi a tiré des leçons du passé et de ce qui se passe aujourd’hui partout dans le monde et a pris les bonnes décisions :
1 / Il a écarté cette Vermine verte infecte
2/Il a fait preuve de lucidité en décrétant terroristes les islamistes et illégales leur organisations
3/ Puis, droit dans ses bottes, il déclare au peuple : n’ayez crainte, quiconque touche au peuple, je l’élimine. Et il élimine !!!
Il faut bien comprendre qu’à la limite il vaut mille fois mieux une dictature militaire que la dictature de ces bêtes immondes puant l’encens, le kohol aux yeux, l’ambre et le musc pourris. Une dictature militaire tu peux t’en débarrasser un jour, voire peut se muer d'elle-même en pouvoir civil, la dictature de la Peste verte, jamais ! Une fois au pouvoir, tu es mort, toi, tes enfants, ton âme, ton âne, ton passé et ton avenir.

Auteur : rayaan
Date : 27 janv.14, 09:18
Message : Le modèle de Bragon : Un militaire dictateur assassinant sa population et semant le chaos sur son passage. J'ai nommé le grand Sissi roi d’Égypte, père de la junte militaire, gouverneur des laïques.
Quel contradiction ! Alors que vous glorifiez la démocratie vous haïssez celui élu par elle ( les frères musulmans ) et glorifier un Tyran militaire digne des pays africains les plus corrompus ( Sissi ).
Auteur : Boemboy
Date : 27 janv.14, 10:10
Message : Bragon, en quoi ton discours est-il différent de celui de Bachar Al Asad en Syrie ?
Auteur : Bragon
Date : 27 janv.14, 10:32
Message :
Boemboy a écrit :Bragon, en quoi ton discours est-il différent de celui de Bachar Al Asad en Syrie ?
Non, il n'est pas différent. Al Assad, saddam, Ben Ali, Khadafi, etc...savaient ce qu'ils faisaient. Ils savaient ce qui menaçaient leur société, ils savaient que l'hydre immonde étaient là aux aguets, prête à bondir.
Un mal dont ils mourraient tous!
Et ils savaient que la seule manière de s'en prémunir était de tenir la société de main ferme. Un moindre mal pour éviter la mort.
L'Occident aussi le savait, il n'est pas idiot. Et il a qualifié cette "main ferme" de dictature alors qu'il savait que la moindre ouverture allait permettre à ces hordes sauvages de s'y engouffrer et de semer mort et désolation, sang et larmes.
Et qu'a fait l'Occident ? Il est allé libérer ces monstres.
Vois toi-même le résultat !!!!
Regarde ce qui se passe en Irak, en Syrie, en Tunisie, en Libye et ailleurs, et ce n'est pas fini!!!!
La démocratie oui, mais pas avec ceux qui la renient et n'attendent que l'occasion de lui tordre le cou.
Il faut nettoyer !
Auteur : rayaan
Date : 27 janv.14, 10:39
Message : Lol tu es assez naïf pour croire que l'occident veut le bien des peuples musulmans ? Tu es assez naïf pour croire que les élites ne savent pas ce qu'elles font ? Ignare que tu es. Toutes ces révolutions n'ont servient qu'à semer le chaos dans les pays musulmans et à ainsi les affaiblir et ralentir leur développement.
Les musulmans souffrent dans tout les pays qui ont connu ce " printemps arabe ".

Si ils auraient suivient la voie de l'Islam ils auraient alors patienté et ne se seraient pas rebeller contre les tyrans laique.
Maintenant il est trop tard et l'empire sioniste et leurs alliés occidentaux assistent au spéctacle avec plaisir.



Question :



Quel est votre opinion sur ce qu'on appel en ce moment "le printemps arabe"?

Réponse de Cheikh Fawzan:



Par Allah on n'a pas vu de printemps... On n'a vu que de la tuerie et on n'a vu que des tribulations... on n'a pas vu... ce n'est pas un printemps ça!



C'est une calamité! Oui ceux qui appellent cela de cette façon ce sont les Kouffars...



Les Mouslims n'appellent pas cela un printemps, ils l'appellent cela tribulations et malheurs (Fitan wa Shourour). C'est vrai que pour les Kouffars c'est un printemps car ils font du tort aux Mouslims par cela et tout ce qui fait du tort aux Mouslims les réjouissent. C'est donc un printemps pour eux. Na'am!

Traduit par Abou Hammaad Al-Hayiti


Mardi 27 décembre 2011, Montréal, Québec.
Auteur : Bragon
Date : 27 janv.14, 11:02
Message :
rayaan a écrit :Lol tu es assez naïf pour croire que l'occident veut le bien des peuples musulmans ? Tu es assez naïf pour croire que les élites ne savent pas ce qu'elles font ? Ignare que tu es. Toutes ces révolutions n'ont servient qu'à semer le chaos dans les pays musulmans et à ainsi les affaiblir et ralentir leur développement.
Lis d'abord ce que j'écris, ça t'évitera de te ridiculiser et de nous infliger un long copié-collé inutile avec citations idiotes de tes Chéikh.
Allez relis, mon écriture est quand même plus claire que le style divin que vous prétendez comprendre.
Pourquoi tu retournes pas à la maternelle ? :lol:
Relis !!! :lol:
Décidément cette école française faut absolument que je me rende à son chevet. Y a quelque chose qui cloche dans ses intestins. :lol:
Auteur : rayaan
Date : 27 janv.14, 11:07
Message : [ATTENTION Censuré dsl] j'ai bien compris ce que t'as écris. Tu dis que l'occident est allez libéré les islamistes. L'occident a libéré wellou l'occident se joue des "islamistes" comme de vulgaires pantins.
Bref j'parle pas avec toi comme tu l'a dis tout à l'heure tu sent la merde.
Auteur : Bragon
Date : 27 janv.14, 11:26
Message :
rayaan a écrit :[ATTENTION Censuré dsl] j'ai bien compris ce que t'as écris. Tu dis que l'occident est allez libéré les islamistes. L'occident a libéré wellou l'occident se joue des "islamistes" comme de vulgaires pantins.
Bref j'parle pas avec toi comme tu l'a dis tout à l'heure tu sent la merde.
Ha, tu as relu et tu as enfin compris :lol: C'est bien ! :lol:
Ce n'est pas à moi que tu répondais, je le sais, tu répondais à mon cul et il sent la merde.
Ne t'ai-je pas dit ce matin même dans la section islam qu'il ne fallait pas tout le temps coller ton nez à mon cul.
Il sent la merde.
Auteur : samuell
Date : 27 janv.14, 20:27
Message : rayaan a écrit :
Lol tu es assez naïf pour croire que l'occident veut le bien des peuples musulmans ? Tu es assez naïf pour croire que les élites ne savent pas ce qu'elles font ? Ignare que tu es. Toutes ces révolutions n'ont servient qu'à semer le chaos dans les pays musulmans et à ainsi les affaiblir et ralentir leur développement.
aucun fondement !
de l'intox extrémiste .

là oui , l'occident déplore ce type de discours qui nuit à la Liberté des peuples ,

l'occident est pour la démocratie et donc la liberté de conscience et d'opinion ,

c'est un principe de respect d'autrui ,
c'est injuste ?

rayaan a écrit :
Oui l'égalité parfaite entre les hommes et les femmes est injuste aussi bien pour les hommes que pour les femmes. Les hommes et les femmes sont différents et jouissent de caractéristiques qui leurs sont propre. Vouloir faire abstraction de cela et faire de l'homme et de la femme des être similaire en tout point mène à la destruction de la société.
oups , ça existe encore ce type d'opinion sexiste ? :roll:
Auteur : yacoub
Date : 22 mars15, 04:54
Message : Massacre du Bardo : une conséquence du démantèlement de l'appareil sécuritaire tunisien
Auteur : marco ducercle
Date : 22 mars15, 07:24
Message :
yacoub a écrit :Massacre du Bardo : une conséquence du démantèlement de l'appareil sécuritaire tunisien
La faute au printemps arabe?
Auteur : yacoub
Date : 22 mars15, 08:06
Message : La faute en est à l'islam
Auteur : yacoub
Date : 02 juin16, 22:48
Message : Les islamistes tunisiens au sommet (sommeil ?) de la modernité

Image
Yamina Zoghlami

Yamina Zoghlami est contre l’égalité de l’héritage mais plaide pour une loi qui allonge le congé de maternité.

Pour être «au sommet de la modernité», les islamistes tunisiens se réapproprient des concepts et des mots, les subvertissent et les retournent contre ceux qui les ont forgés.

Par Monia Kallel *

La députée Yamina Zoghlami a opposé un non catégorique au projet de loi sur l’égalité de l’héritage. Et elle n’est pas la seule. Porte-voix de ses nombreux frères et sœurs (Nahdaouis et non Nahdaouis, j’allais dire «progressistes»), elle a investi toutes les chaînes télévisée et avancé l’argument passe-partout : «Ce n’est pas encore le moment !!!». Quelques jours après, elle juge, dans une autre annonce publique, que le moment est venu pour voter une loi qui allonge le congé de maternité, la Tunisienne aura droit à 4 mois au lieu de 2.

Les féministes en mode islamiste

L’idée paraît pertinente et utile, ce qui l’est moins c’est «l’esprit des lois» qui sont proposées et/ou rejetées par nos députés. Il y a d’abord le timing qui est loin d’être anodin. Il est clair que le 2e projet, le congé de maternité, est venu récupérer le premier, le refus de l’égalité, afin de montrer que Mme Zoghlami est «au sommet de la modernité». C’est ainsi qu’elle se définit dans une interview «accordée» à une chaîne de radio locale (le 31/6 :2016).

Grâce à un discours bien huilé et avec son habituelle éloquence, elle essaie d’expliquer que non seulement il n’y a ni contradiction, ni le moindre écart entre ses deux prises de positions, mais qu’elle se bat pour les droits de la Tunisienne qui souffre de l’injustice et assume presque seule les lourdes charges familiales. Elle précise qu’elle compte sur la coalition regroupant toutes les femmes parlementaires, même si, s’étonne-t-elle, les accords ne sont pas toujours possibles…

L’interviewée construit une argumentation en usant de procédés bien connus chez les «féministes» islamiques et/ou islamistes. Ce mouvement, en plein essor, est en passe de devenir un système bien structuré grâce à l’engagement de militantes-théoriciennes qui en fixent les principes fondateurs, les modalités d’action et la rhétorique. Il s’agit de se réapproprier des concepts et des mots, de les subvertir et de les retourner contre ceux qui les ont forgés.

Modernité, liberté, égalité, laïcité… reviennent fréquemment dans la bouche (et sous les plumes) de cette nouvelle génération de militantes qui se disent «au sommet de la modernité» tout en bafouant les principes inhérents à la modernité; qui se revendiquent «féministes» tout en s’écartant de la cause première : la déconstruction du patriarcat pour laquelle des femmes (et des hommes) se sont battues au risque de leur confort, de leur réputation et de leur vie.

Axé sur les rapports hiérarchiques (dominants/dominés), le système patriarcal s’est construit et s’est maintenu par la jonction du politique et du religieux, et par l’utilisation du «sexe faible» dont il a fait son pilier, sa victime et sa proie.

En ayant l’air de plaider la cause de leurs consoeurs, les féministes en mode islamiste ou islamique ne font que renforcer le système qui a écrasé et continue à écraser la femme. Être la fille de, l’épouse de, ou (plus gratifiant encore) la mère de… est le modèle sur lequel ont reposé tous les pouvoirs et qui a fonctionné dans toutes les sociétés traditionnelles (d’Orient et d’Occident), avant l’avènement de la modernité.

L’accord entre islamisme et modernité

La modernité s’est forgée à partir d’un ensemble de valeurs, liberté, égalité, laïcité, qui stipule nécessairement l’émancipation, c’est-à-dire la nette séparation de l’ancien système, l’individu se substitue à la communauté, le citoyen au sujet (ou au fidèle), la raison à la croyance, la loi à la foi qui relève, désormais, du domaine privé.

L’histoire universelle de la lutte contre le patriarcat – histoire qui est aussi vieille et aussi tenace que lui – révèle deux points cruciaux : l’autonomie mentale ou morale de la femme passe par son autonomie économique, et ses acquis, tout comme son statut social, sont d’une extrême fragilité. Ils sont difficiles à redresser, mais très faciles à dilapider…
Le projet de loi relatif au congé de maternité doit être pensé et discuté d’une manière rationnelle. Cette loi sert-elle vraiment la femme tunisienne, tant au niveau du recrutement qu’au niveau de sa promotion? Dans quelle mesure contribue-t-elle à l’équilibre de la famille, et de l’enfant? Va-t-elle dans le sens de l’égalité (que stipule la modernité) et du partage des tâches au sein du couple?

Dans les États modernes et les pays riches, les femmes qui choisissent de mettre au monde un enfant, dans ou hors mariage, bénéficient d’avantages (financiers) très nombreux qui sont appuyés par un long congé renouvelable (pouvant aller jusqu’à deux ans). Elles bénéficient également d’un cadre juridique propice, notamment le congé de paternité, qui les engage dans une société égalitaire où tous les individus ont les mêmes droits et les mêmes chances.

Dans la situation économique désastreuse de la Tunisie post-troïka, le projet de loi sur le congé de maternité, qui ne se comprend qu’en fonction du rejet de la loi sur l’égalité de l’héritage, s’inscrit dans le vaste programme de l’accord entre islamisme et modernité; un accord qui se pense, se structure et se diffuse à grande échelle (qui dépasse et inclut à la fois Madame la députée et ses frères islamistes) et par d’énormes moyens; le congrès d’Ennadha vient de le montrer.

Les médias constituent un support et un canal précieux pour les promoteurs du projet. L’idée de la fusion entre deux projets de société que tout sépare y passe avec une étonnante rapidité. Il suffit, pour se faire, d’ajouter aux mots larges, liberté, modernité, laïcité, des mots encore plus larges, identité, racines, particularité, culture…

C’est avec les mêmes procédés, la même logique et la même crispation identitaire que les rationalistes, les philosophes et les libres penseurs arabo-musulmans ont été jugés et condamnés : des môtazilites aux réformistes politiques en passant par Ibn-Rochd dont les livres et la lumineuse théorie de «l’intellect actif» ont migré vers l’Occident où ils ont semé la première graine de la modernité.

En terre d’islam l’orthodoxie politico-religieuse a toujours su /pu étouffer toutes les voix dissonantes. Mais la marche de la modernité est irrévocablement entamée; et l’histoire montre que la Tunisie, ce petit pays aux grands hommes, y a toujours pris une part active.
Auteur : Ken le survivant
Date : 02 juin16, 23:16
Message : Ne fait pas a autrui ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasses...espérons qu'un parti islamique arrive a prendre le pouvoir en France ,vive l'islam vive la France .... l'auteur de la rubrique sera surement tolérant avec mon texte ...lui qui voudrait que la démocratie s'exporte dans le monde islamique j'espère qu'il ne sera pas offenser si j'espère que l'Islam s'exporte au pouvoir en France
Auteur : yacoub
Date : 03 juin16, 02:30
Message :
Ken le survivant a écrit :Ne fait pas a autrui ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasses...espérons qu'un parti islamique arrive a prendre le pouvoir en France ,vive l'islam vive la France .... l'auteur de la rubrique sera surement tolérant avec mon texte ...lui qui voudrait que la démocratie s'exporte dans le monde islamique j'espère qu'il ne sera pas offenser si j'espère que l'Islam s'exporte au pouvoir en France
:sourcils:
Si l'islam s'installe en France, il faudrait dire adieu au français qui sera remplacé par la langue d'Allah, Puissant et Sage.
Toutes les françaises devraient porter le voile. Le métier de juge leur sera interdit car leur intelligence est faible. Le français peut se réjouir il aura droit à 4 femmes et même mineures s'il le veut car ne l'oublions pas, PBSL le Beau Modèle, a épousé à 49 ans la petite Aïcha âgée de 6 ans. Le halouf sera proscrit sur tout le territoire national ainsi que le vin. Les juifs et les chrétiens seront traités en dhimmis. Ils payeraient la jizya s'ils ne veulent pas être égorgés de façon halal
Auteur : Ken le survivant
Date : 03 juin16, 03:18
Message : Deux poids deux mesures? vous voulez que la démocratie triomphe au pouvoir au sein du monde musulman mais vous refuser que l'Islam triomphe au pouvoir en France? ...ensuite yacoub évite ta propagande grotesque ne sois pas excessif dans la désinformation car ton message devient peu crédible ......l'Islam au pouvoir c'est la fin de l'usure,la fin des spéculations financière,la fin de la corruption de notre classe politique,la fin de l'injustice ,les faibles seront soutenu ..les traditions familiale préserver ,interdiction de l'adultère ,de la pratique des peuples de sodome et gohmorre,de la fornication l'Islam encouragera le mariage ,interdiction des drogues ..etc etc le lobby sioniste allié de la franc maconnerie interdit ....l'Islam encouragera les enfants a prendre soin de leurs parents quand ses derniers arriveront a l'age de la vieillesse fini les maison de retraite !!! ...l'Islam interdira les programmes subversif du genre loft story et appellera a la décence et a la pudeur ..disons que sur certains point l'Islam ramènera notre France concernant la morale au 19 ème siécle ...cette France avait des valeurs morale ... l'Islam au pouvoir accordera aux femmes au foyer un salaire car s'occuper d'une famille c'est un travail a temps complet!..je pourrais continuer ainsi des heures ..donc yacoub niveau programme tu fais pas le poids ... c'est sur que l'oligarchie en France ne voudrait surtout pas qu'un parti Islamique interdise les pratiques usurière!!!! la France rembourse chaque année environ 50 milliards d'euros d'interets !!!! cela veut dire que notre dette ne sera jamais remboursé ont rembourse que les interets!!!! hallucinant comment un peuple peut accepter cela???

Les médias manipulent les masses si demain un parti islamique se présente ..la propagande va tourner sur nos écrans 24h24 pareillement pour un parti catholique car dans le catholicisme l'usure est proscrit ....

la royauté catholique n'a pas été renversé en 1789 par "hasard"......le libéralisme a prit le pouvoir
Auteur : Gaëlle
Date : 03 juin16, 04:01
Message : Moi c'est clair que je refuse catégoriquement que l'Islam prenne le pouvoir en France.
Ken le survivant a écrit :l'Islam au pouvoir c'est la fin de l'usure,la fin des spéculations financière,la fin de la corruption de notre classe politique,la fin de l'injustice ,les faibles seront soutenu
Tu parles, les banques ont de quoi faire plier les états, quels qu'ils soient (cf la mésaventure du Vatican).

A ce propos, la dette n'existe pas , je pense que tu le sais, mais c'est une info à donner et à partager sans modération (un peu trop long, c'est dommage, mais ça explique bien comment les banques fabriquent la dette) :

Ken le survivant a écrit :les traditions familiale préserver ,interdiction de l'adultère ,de la pratique des peuples de sodome et gohmorre,de la fornication l'Islam encouragera le mariage
Restriction des libertés individuelles, donc. :?
Ken le survivant a écrit :l'Islam interdira les programmes subversif du genre loft story
Là, j'avoue que je serai presque d'accord (face) ... si ce n'était pas encore totalitaire. Je préfèrerai que ces niaiseries soient reléguées à 23 h et remplacées par des émissions cultuRelles.
Ken le survivant a écrit :disons que sur certains point l'Islam ramènera notre France concernant la morale au 19 ème siécle
:pleurer:
Napoléon-islam, même combat ! :tap:
Auteur : yacoub
Date : 03 juin16, 04:09
Message : :sourcils:
Le peuple égyptien a choisi une coalition frères musulmans-salafistes et au bout d'un an, Morsi a été dégagé. Et l'Armée a pris le pouvoir. En Algérie, aussi, on a essayé la démocratie et ce sont les barbus qui ont été élus. L'Armée a fait un coup d’État à l'appel des intellectuels et des femmes qui ne voulaient pas de la prétendue Loi Divine. Partout où règne l'islam, c'est l'horreur qui apparait.

Il y a 57 pays islamiques, aucun n'est laïque ni démocratique ni respectueux des droits de l'homme. Ce qui explique la volonté des habitants de ces pays d'émigrer en Occident.
Auteur : Ken le survivant
Date : 03 juin16, 07:30
Message :
yacoub a écrit ::sourcils:
Le peuple égyptien a choisi une coalition frères musulmans-salafistes et au bout d'un an, Morsi a été dégagé. Et l'Armée a pris le pouvoir. En Algérie, aussi, on a essayé la démocratie et ce sont les barbus qui ont été élus. L'Armée a fait un coup d’État à l'appel des intellectuels et des femmes qui ne voulaient pas de la prétendue Loi Divine. Partout où règne l'islam, c'est l'horreur qui apparait.

Il y a 57 pays islamiques, aucun n'est laïque ni démocratique ni respectueux des droits de l'homme. Ce qui explique la volonté des habitants de ces pays d'émigrer en Occident.
Oui que faire face a des coups d'état soutenu par tes amis .....second point ta démocratie,ta laïcité et ta vision des droits de l'homme les pays islamique je parle des peuples ils n'en veulent pas ! .. comme si que etre laique ,démocrate et adhérer a tes droits de l'homme c'était le bien non merci ...nous avons un seul Dieu unique c'est le Dieu d'Abraham et de tout les prophètes ALLAH le seul patron c'est lui donc tu comprends que tes droits de l'homme et compagnie tu te les gardes chez toi amicalement
Auteur : Gaëlle
Date : 03 juin16, 07:36
Message : Mais oui, Ken, on va se les garder bien précieusement !
Auteur : Ken le survivant
Date : 03 juin16, 07:42
Message :
Gaëlle a écrit :Mais oui, Ken, on va se les garder bien précieusement !

C'est votre droit ! .......

Gaelle a écrit Restriction des libertés individuelles, donc. :?
Non la liberté absolu n'existe pas dans une société il y a des lois contraignante ...
gaelle a écrit Napoléon-islam, même combat !
Non rien n'avoir !

gaelle a écrit Moi c'est clair que je refuse catégoriquement que l'Islam prenne le pouvoir en France.
C'est ton droit comme il y a des musulmans qui refusent catégoriquement que la démocratie,la laicité ,les droits de l'homme made in France prennent le pouvoir en terre d'Islam


Concernant la dette elle existe réellement pour nous car ont n'en paye le prix chaque année ..j'ai compris ce que tu voulais dire concernant la manipulation des banques ,des financiers mais dans les faits le peuple de france paye cash chaque année
Auteur : Athanase
Date : 04 juin16, 04:24
Message : @Ken le survivant et aux partisans de la révolution islamique

L'islam au pouvoir c'est sur que ce sera l'insurrection; vous ne pouvez pas abolir les lois de la République par des lois divines par définition anti démocratiques. Pensant cela,vous êtes exactement comme les communistes qui pensaient et pour certains pensent encore qu'il suffit de décréter pour être obéis , qu'ils suffit de dire pour que cela devienne une vérité. le communiste c'est écroulé justement parce qu'il ignorait ou voulait ignorer la réalité humaine ... Lénine lui-même déclarait-il pas vouloir remplacer la vérité par le mensonge si le mensonge servait le communisme.
L'islam politique fait quelque chose de très approchant en déclarant être lui-même la vérité et, alors qu'il n'est, au même titre que le communisme, qu'un postulat se prétendant vérité, qui, regardons la réalité en face, ne passe pas pas l'épreuve du temps et du pouvoir
Quand l'islam arrivera au pouvoir en France il fera, en bonne idéologie totalitaire qu'il est comme dans tous les pays où il s'installe, il réduira progressivement les libertés individuelles, il instaurera l'inégalité entre les hommes et les femmes et réduira à néant la fraternité en proclamant les musulmans supérieurs à toutes les autres catégories de citoyens , si tant est que pour ces dernières on puissent encore parler de citoyenneté.
Ken le survivant, vous pouvez imaginer les démocraties faibles et prêtent à tomber comme un fruit mur dans les bras de vos camarades barbus. Cela nul ne peut vous en empêcher, mais rappelez vous quand même qu'en France il est interdit par la loi de renverser la république et même d'en exprimer le souhait et accessoirement de tenir des propos sexistes, homophobes, antisémites et tutti quanti...
ce que le coran et la charia expriment clairement.
Rappelez vous aussi qu'il y a un peu plus d'un an le 11janvier pour être précis, 4 millions de français , black blancs beurs et feujs ont défilé pour défendre ce modèle que vous considérez sans doute comme pervers et obsolète et que ces gens n'ont pas disparu, pas plus que leur motivation même si, de votre coté vous vous êtes empressé de les oublier... il est vrai que selon votre idéologie ils ne sont que quantité négligeable ne pouvant qu'avoir tort puisqu'ils n’adhèrent pas à votre vérité... mécréants athées ou égarés qu'ils vous semblent être selon votre terminologie qui découle de sa "révélation"
Sortez 2 secondes de votre paradigme vous verrez qu'il y a un monde au-delà de l'Islam.
Auteur : yacoub
Date : 04 juin16, 04:35
Message :
Oui que faire face a des coups d'état soutenu par tes amis .....second point ta démocratie,ta laïcité et ta vision des droits de l'homme les pays islamique je parle des peuples ils n'en veulent pas ! .. comme si que etre laique ,démocrate et adhérer a tes droits de l'homme c'était le bien non merci ...nous avons un seul Dieu unique c'est le Dieu d'Abraham et de tout les prophètes ALLAH le seul patron c'est lui donc tu comprends que tes droits de l'homme et compagnie tu te les gardes chez toi amicalement
PBSL a pris tout le pouvoir par la force et depuis ça n'a pas changé. Tous les pays d'islam(57 pays) sont des théocraties dictatoriales sans aucun respect pour les droits humains et surtout des femmes qui ne sont considérées que comme des bêtes de plaisir, des champs de labour qu'on peut battre.
Auteur : Ken le survivant
Date : 04 juin16, 05:23
Message :
Athanase a écrit :@Ken le survivant et aux partisans de la révolution islamique

L'islam au pouvoir c'est sur que ce sera l'insurrection; vous ne pouvez pas abolir les lois de la République par des lois divines par définition anti démocratiques. Pensant cela,vous êtes exactement comme les communistes qui pensaient et pour certains pensent encore qu'il suffit de décréter pour être obéis , qu'ils suffit de dire pour que cela devienne une vérité. le communiste c'est écroulé justement parce qu'il ignorait ou voulait ignorer la réalité humaine ... Lénine lui-même déclarait-il pas vouloir remplacer la vérité par le mensonge si le mensonge servait le communisme.
L'islam politique fait quelque chose de très approchant en déclarant être lui-même la vérité et, alors qu'il n'est, au même titre que le communisme, qu'un postulat se prétendant vérité, qui, regardons la réalité en face, ne passe pas pas l'épreuve du temps et du pouvoir
Quand l'islam arrivera au pouvoir en France il fera, en bonne idéologie totalitaire qu'il est comme dans tous les pays où il s'installe, il réduira progressivement les libertés individuelles, il instaurera l'inégalité entre les hommes et les femmes et réduira à néant la fraternité en proclamant les musulmans supérieurs à toutes les autres catégories de citoyens , si tant est que pour ces dernières on puissent encore parler de citoyenneté.
Ken le survivant, vous pouvez imaginer les démocraties faibles et prêtent à tomber comme un fruit mur dans les bras de vos camarades barbus. Cela nul ne peut vous en empêcher, mais rappelez vous quand même qu'en France il est interdit par la loi de renverser la république et même d'en exprimer le souhait et accessoirement de tenir des propos sexistes, homophobes, antisémites et tutti quanti...
ce que le coran et la charia expriment clairement.
Rappelez vous aussi qu'il y a un peu plus d'un an le 11janvier pour être précis, 4 millions de français , black blancs beurs et feujs ont défilé pour défendre ce modèle que vous considérez sans doute comme pervers et obsolète et que ces gens n'ont pas disparu, pas plus que leur motivation même si, de votre coté vous vous êtes empressé de les oublier... il est vrai que selon votre idéologie ils ne sont que quantité négligeable ne pouvant qu'avoir tort puisqu'ils n’adhèrent pas à votre vérité... mécréants athées ou égarés qu'ils vous semblent être selon votre terminologie qui découle de sa "révélation"
Sortez 2 secondes de votre paradigme vous verrez qu'il y a un monde au-delà de l'Islam.

Islam politique pléonasme .......le peuple de France choisit ce qu'il lui plait comme système politique si il choisit l'Islam c'est son problème vous voulez que le monde islamique adopte la démocratie j'ai le droit en retour de vouloir que la France adopte l'Islam ...c'est vous les provocateurs pas nous..."nous allons apporter la démocratie au monde " bla bla bla
Auteur : yacoub
Date : 04 juin16, 05:55
Message : La majorité des français ne sont pas des imbéciles et ils préfèreraient nettement même Marine Le Pen à Tarik Ramadan même s'il a un français policé et qu'il prône une charia modérée.
Auteur : Athanase
Date : 04 juin16, 07:51
Message : @Ken le survivant

Merci d'avoir botter en touche pour éviter de répondre à mes arguments, cela montre bien le niveau de votre jeu.
La démocratie, mais elle est inévitable, il faut vous faire à cette idée. D'ailleurs, c'est bien grâce à elle que vous vous exprimez à travers le net qui est son plus formidable outil de propagation; ce n'est pas un hasard si tous régimes autoritaires brident le net à commencer par vos confrères en dictature que sont en train de devenir les russes.
Mais on arrête pas les idées, avec des barrières ni avec des baïonnettes. Au mieux, vous serez réduit à accepter le débat d'idées et à ce jeu, à moyen terme, je vous sais perdant à 100%
la déclaration universelle des droits de l'homme(DUDH), ça vous dit quelque chose?.... oui , heureusement puisque la plupart des pays musulmans l'ont ratifiée à l'exception notable, et au combien révélatrice, de l'arabie saoudite.
Pourtant la charia est incompatible avec elle, si des lois sont écrites en conformité la (DUDH) dans les faits, ces lois sont encore loin être reçues dans les mentalités des peuples et des dirigeants.
Non, la démocratie n'est pas un tigre de papier, comme le disaient les chinois des américains, voyez-la plutôt comme la vague qui ronge la falaise. L'islam n'est pas armé pour en faire autant, la seule chose qu'il peut lui opposer, ce n'est pas la raison mais la coercition.
Auteur : Ken le survivant
Date : 04 juin16, 07:58
Message : et bah non je suis pas d'accord avec toi la démocratie est évitable ! et j'ai répondu a tes arguments.. ta déclaration universelle des droits de l'homme je la rejette c'est mon droit tu n'as pas a me l'imposer dans mon coeur....quand tu dis que votre vision des droits de l'homme est incompatible avec la charia c'est une fierté pour moi donc quand tu affirmes ne crois surtout pas que cela me blesse au contraire
Auteur : Athanase
Date : 04 juin16, 10:16
Message : Je ne cherche à blesser personne car ce n'est pour moi en aucun cas un conflit personnel avec qui que ce soit, homme, institution ou religion. mais comme vous le démontrez si bien et très islamiquement en inversant les rôles, c'est bien vous qui nous agresser et qui en même temps agresser l'humanité avec votre loi inique et donc immorale car votre conception de Dieu est perverse et vos textes sont immoraux. dans la mesure où sous des semblants de justices ils autorisent l'oppresion des peuples et des individus.
C'est un combat que l'islamisme a déclaré au monde, et si les démocraties commencent seulement à relever le gant, elles le font et le feront de plus en plus . Jusqu'ici les élites intellectuelles occidentales vous protégeaient sous couvert de mauvaise conscience, de fourvoiement idéologique et de manœuvres électoralistes mais ce temps est terminé. L'islamisme s'est lui-même, par ses actes explicites et ses chantres hypocrites , désigné comme ennemi non seulement comme le notre mais de l'humanité toute entière puisqu'il a de toute évidence rejoint la triste cohorte des totalitarismes à vocation hégémonique.
Auteur : yacoub
Date : 24 août16, 06:38
Message :
ultrafiltre2 a écrit :justement ce matin j'ai regardé un peu la situation politique en Tunisie et je t'avoue que je ne comprend rien (c'est très complexe)
en aparté pour les règles du football américain il existe un super beau pavé à télécharger là the rule book-c'est une vraie science (et pour certains une religion à part entière)- c'est très complexe aussi mais là pour la politique en Tunisie il n'y a pas de livres disponibles sur le net qui aident à comprendre quelque chose
Cher et Noble Ami, je te conseille de lire les livres de Marzouki

Arabes si vous parlez

Auteur : indian
Date : 24 août16, 06:42
Message :
Athanase a écrit :Je ne cherche à blesser personne car ce n'est pour moi en aucun cas un conflit personnel avec qui que ce soit, homme, institution ou religion. mais comme vous le démontrez si bien et très islamiquement en inversant les rôles, c'est bien vous qui nous agresser et qui en même temps agresser l'humanité avec votre loi inique et donc immorale car votre conception de Dieu est perverse et vos textes sont immoraux. dans la mesure où sous des semblants de justices ils autorisent l'oppresion des peuples et des individus.
C'est un combat que l'islamisme a déclaré au monde, et si les démocraties commencent seulement à relever le gant, elles le font et le feront de plus en plus . Jusqu'ici les élites intellectuelles occidentales vous protégeaient sous couvert de mauvaise conscience, de fourvoiement idéologique et de manœuvres électoralistes mais ce temps est terminé. L'islamisme s'est lui-même, par ses actes explicites et ses chantres hypocrites , désigné comme ennemi non seulement comme le notre mais de l'humanité toute entière puisqu'il a de toute évidence rejoint la triste cohorte des totalitarismes à vocation hégémonique.

Quand les musulmans découvriront le véritable Islam... le charte universelle des droits de l'homme leur fera plein de sens :hi:
Auteur : yacoub
Date : 04 sept.16, 07:26
Message : Vive la démocratie, vive la Tunisie
a déclaré François hollande qui s'est converti à l'islam en écoutant le Grand Savant de l'islam Omar13

Image
Auteur : Soultan
Date : 04 sept.16, 10:37
Message : La Démon cratie est la plus grande tromperie
le choix des gens, les élections, aprés ils diront aah c'est vous qui avez choisi, malheur à la démoncratie en cette heure et en toute heure

La délivrance d'Allah est proche = Imam mahdi (as) = le choix d'Allah
Auteur : yacoub
Date : 04 sept.16, 21:10
Message : La démocratie est le plus mauvais des régimes, rien ne vaut une bonne théocratie islamique où l'on gouverne selon la Loi Divine comme en Arabie ou en Iran.

https://youtu.be/bXBMu_6U7F8


Auteur : yacoub
Date : 13 sept.16, 02:10
Message : Image
Auteur : vic
Date : 13 sept.16, 02:56
Message : Un pays qui ne se base plus sur la science mais uniquement sur de la superstition n'est plus un pays en aptitude de faire des choix autres qu'infantiles . :stop:
C'est pourquoi la démocratie doit promouvoir le savoir scientifique à la place de la superstition et des grigris et doit placer la science comme une valeur importante et décisive dans une décision bien au delà des croyances .
je comprends bourguiba .

Pour moi les imams , les curés , c'est tout pareil , ce sont des gosses , si on les avait uniquement écouté, on vivrait toujours comme au moyen age .
Auteur : jipe
Date : 14 sept.16, 06:21
Message :
vic a écrit :Un pays qui ne se base plus sur la science mais uniquement sur de la superstition n'est plus un pays en aptitude de faire des choix autres qu'infantiles . :stop:
C'est pourquoi la démocratie doit promouvoir le savoir scientifique à la place de la superstition et des grigris et doit placer la science comme une valeur importante et décisive dans une décision bien au delà des croyances .
je comprends bourguiba .

Pour moi les imams , les curés , c'est tout pareil , ce sont des gosses , si on les avait uniquement écouté, on vivrait toujours comme au moyen age .
c'est bien pour cela que certaine confession religieuse explique que l'école n'est pas trop importante :tap: :tap:
Auteur : indian
Date : 14 sept.16, 06:34
Message :
jipe a écrit :
vic a écrit:
Un pays qui ne se base plus sur la science mais uniquement sur de la superstition n'est plus un pays en aptitude de faire des choix autres qu'infantiles . :stop:
C'est pourquoi la démocratie doit promouvoir le savoir scientifique à la place de la superstition et des grigris et doit placer la science comme une valeur importante et décisive dans une décision bien au delà des croyances .
je comprends bourguiba .

Pour moi les imams , les curés , c'est tout pareil , ce sont des gosses , si on les avait uniquement écouté, on vivrait toujours comme au moyen age .
c'est bien pour cela que certaine confession religieuse explique que l'école n'est pas trop importante :tap: :tap:[/quote]


Oui :tap: :tap: :tap:

mais par chez nous on enseigne la nécessité d' :

Un accès universel à la connaissance et à l’éducation

La foi bahá’íe soutient que l’éducation doit être accessible à tous, indépendamment du statut social ou du milieu d’origine.

La connaissance joue un rôle essentiel dans la vie des êtres humains. Accroître la connaissance et la mettre en pratique est à la base de la civilisation et du progrès de la société. Le manque d’éducation et l’ignorance sont les premiers responsables de la régression sociale et de la persistance des préjugés.

L’éducation doit s’intéresser aux dimensions matérielle, sociale et spirituelle du développement humain. Les processus éducatifs devraient favoriser à la fois la transformation individuelle et collective, et être conçus de façon à stimuler l’apprentissage et l’action. Préparer chacun à servir la collectivité devrait également constituer un élément essentiel de l’éducation.

http://www.ca.bahai.org/fr/les-enseigne ... %A1%C3%ADs
Auteur : yacoub
Date : 27 oct.16, 22:04
Message : Assassinat de Chokri Belaid : Les dessous d?un crime islamiste (4e partie)

Funérailles nationales pour le martyr Chokri Belaid, première victime des islamistes.
Le procès de l'assassinat de Chokri Belaïd s'ouvre de nouveau aujourd'hui à Tunis, l'occasion pour Kapitalis de poursuivre
dans cette 4e partie le récit de la reconstitution de ce crime politique.
Par
Abdellatif Ben Salem
Le 7 février 2013 : Une colère digne et contenue accueille la dépouille de Belaid
La dépouille mortelle de Chokri Belaid est rendue dans la matinée à sa famille : le fourgon mortuaire en provenance de l'hôpital
Charles-Nicolle se gare sur une placette à quelques rues de la maison familiale à Jebel Jeloud, bourg ouvrier de Tunis. Attendant
dans le silence depuis le point du jour, des membres de sa famille, des amis, des jeunes de quartier, quelques dirigeants du Watad et
des responsables de la société civile accueillent l'arrivée de la dépouille par des applaudissements nourris.
Quand la portière arrière s'entrouvre, un pan du drapeau national couvrant le cercueil glissa de côté. Le cercueil est retiré doucement,
le slogan «Yâ Belaid, Yâ shahîd ?ala-darbik lan nahîd» (Martyr Belaid, nous ne nous écarterons jamais de votre voie) s'élève avec
une colère digne et contenue.
Un petit cortège se forme et s'ébranle, s'étirant à mesure qu'il serpente à travers les ruelles étroites conduisant à la maison paternelle.
Enveloppé dans la bannière nationale, hissé sur les épaules des hommes, le cercueil donne l'impression de voguer sur une marée
humaine.
La marche s'immobilise au bout de la rue en face de l'entrée de la maison qui a vu naître Belaid. Des pleurs, des sanglots étouffés
montent d'un groupe de pleureuses massé à l'entrée. Soudain la stridence des «zaghârids» (you-yous) réservés aux héros déchire l'air
comme pour sublimer la scène.
Émotion sur émotion! Notre cher enfant est de retour à la maison, le front ceint de la gloire des martyrs de la liberté. Bienvenue !
Bienvenue ! Bienvenue ! Orphelin, sa mère ne portera pas son deuil. C'est la Tunisie tout entière qui le portera.
Toujours sur les épaules, le cercueil s'engouffre jusqu'à la chambre du fond, dans la douceur étrange d'une lumière rougeâtre qui
accentue l'intimité du foyer familial. Les hommes le posent à même le sol là où il passera la nuit, veillé jusqu'au lendemain matin par
les siens.

Arrivée du cercueil à la maison des parents de Belaid à Jebel Jeloud.
Vendredi 8 février : des funérailles nationales mémorables

On a appris que la veille tard dans la nuit que des inconnus s'étaient introduits dans le cimetière et démonté la plateforme et le
dispositif de sonorisation, installés autour du tombeau du martyr, pour la diffusion de la cérémonie d'hommage.
Répondant à l'appel de l'UGTT et des partis de l'opposition à une manifestation pacifique, des bus, des camions et des voitures
affrétés par les syndicats, les associations, les centres universitaires et les organisations de la société civile ont été mis à la
disposition des citoyens pour permettre à ceux qui n'ont pas les moyens d'accompagner le martyr à sa dernière demeure. De tous les
coins du pays accourent les gens, chacun veut être là, présent à cette journée historique pour exprimer sa répulsion et son indignité
face à la terreur répandue par les islamistes dans le pays.
Dès l'aube, les Tunisien-ne-s de tout âge et de toutes conditions se sont mis en marche convergeant vers les artères principales de la
capitale menant au cimetière d'Al-Jallaz. Vers dix heures, le ministère de l'Intérieur annonce les premières estimations : 1 million des
Tunisien-n-es attendent tout le long de l'itinéraire par lequel passera le véhicule militaire transportant le catafalque. En début
d'après-midi, la foule est estimée à un million et demi.
Dès l'annonce de la mort de Chokri Belaid, les réseaux sociaux nahdaouis et salafistes sont entrés dans une transe macabre. Une
campagne aux relents nauséeux est orchestrée, révélant la fange dans laquelle se vautrent les Nahdaouis. La vermine fasciste, se
proclamant de l'islam politique, s'en prend à la mémoire du martyr allant jusqu'à menacer de profaner sa tombe et de déterrer son
cadavre pour le livrer aux chiens. Son épouse est traitée de tous les noms. Des tentes de prédication sont dressées, çà et là, pour
rendre grâce à Dieu d'avoir débarrassé leur «oumma» du mécréant Belaid.
Un témoin m'a confié que, longtemps avant l'assassinat, des jeunes d'Ennahdha annonçaient, piaffant de joie, la fin prochaine du
«chalghami» (moustachu). Des témoignages, recueillis dans la région de Msaken et ailleurs, font état de réjouissance célébrées en
commun par des Nahdaouis et des salafistes, unis dans un même combat.(1)
Dans la matinée, la dépouille est transférée du domicile des Belaid à la maison de culture de Jebel Jeloud ? qui sera baptisée par la
suite de son nom ?, pour y recevoir les hommages des citoyen-n-es. Elle quitte peu avant midi la maison de la culture. A la sortie, un
détachement de l'armée nationale en tenue d'apparat rend les honneurs à son passage. Le cercueil est ensuite hissé sur la plateforme
d'un véhicule militaire, sur lequel avait pris place la fille cadette de Belaid, Nada (6 ans), Maya Jribi, secrétaire générale du Parti
Auteur : Ikarus
Date : 28 oct.16, 00:41
Message :
Préparer chacun à servir la collectivité devrait également constituer un élément essentiel de l’éducation.
Oh, ça, l'éducation le fait. Bon, c'est juste dommage qu'en France, l'idée de préparer a la collectivité se résume a la soumission a l'autorité, a l'enracinement de la mise en place et a l'adoption d'un monde en perpétuel compétition où il faut être le meilleur.

Apprendre a réfléchir par soit-même, c'est quelque chose de tabou par ici. Quand je vois le nombre de fois où j'ai eu une mauvaise note en philosophie parce que je ne partager pas l'avis de tel ou tel philosophe de la grec antique.
Auteur : yacoub
Date : 07 nov.16, 00:37
Message : Ridha le Tunisien, esclave sexuel des jihadistes en Syrie

03 Nov 2016 | 16:37 SOCIETE, Tunisie 24

Image

Photo d’archives.

Un Tunisien parti au jihad en Syrie s’est retrouvé esclave sexuel… des jihadistes. De retour en Tunisie, il tente de reprendre une vie normale. Récit…

Ridha M. (22 ans), originaire d’un village de Jendouba, a été embrigadé par des terroristes de sa région et a fini, comme des milliers d’autres Tunisiens, par se rendre en Syrie, en 2013, via la Libye. On avait fait croire à Ridha qu’il allait défendre l’islam et se battre contre les infidèles pour instaurer la charia d’Allah. En partant en Syrie, il se vouait au combat et était prêt à s’entraîner au maniement des armes et à participer au combat.

Mais une fois sur place, l’apprenti jihadiste, qui a la peau claire, les traits fins et les yeux bleus, a tapé dans l’œil d’un chef terroriste, qui l’a obligé à avoir une relation sexuelle avec lui… Peu à peu, on l’a transformé en esclave sexuel («ghoulam») de toute la cellule, composée essentiellement de Tunisiens.

Pour se débarrasser de Ridha, devenu inutile et encombrant, les jihadistes ont commencé à lui parler d’une opération kamikaze dont il serait l’auteur. On a commencé à le préparer. Sentant le piège se refermer, Ridha a commencé à préparer sa fuite du camp, et il a réussi à fausser la compagnie à ses «frères», dans le courant de 2015. Il n’a pas voulu préciser le chemin emprunté ni les personnes qui l’ont aidé à quitter la Syrie. Encore est-il qu’il a pu rentrer en Tunisie, en passant par l’Algérie.

A son retour, il s’est rendu de lui-même à la police, qui l’a incarcéré et l’a débriefé, avant de le libérer. Une fiche de suivi a cependant été établie.

Ridha n’était pas le seul esclave sexuel du groupe. Il y avait aussi beaucoup de jeunes tunisiennes, dont certaines amenées par leurs propres époux. Beaucoup ont réussi également à fuir. C’est, en tout cas, ce qu’il a raconté à la police.
Ridha tente de reprendre la vie normale d’un jeune sans problèmes et se reconstruire. Aux dernières nouvelles, il évite les extrémistes religieux comme la peste et il lui arrive de fréquenter les bars. Pour se distraire et oublier
Auteur : yacoub
Date : 13 déc.16, 22:34
Message : Image

Le laboratoire tunisien
Par Laurent Joffrin — 13 décembre 2016 à 17:06
Un livre d’entretiens, non dénué de certaines complaisances avec le président tunisien, Béji Caïd Essebsi, permet de mieux comprendre l’exception démocratique que constitue ce pays du Maghreb.

Le laboratoire tunisien

La Tunisie va-t-elle s’en sortir ? La seule des révolutions arabes à n’avoir pas débouché sur un bain de sang peut-elle survivre à la double épreuve du terrorisme et de la crise économique ? La question est cruciale pour l’avenir du monde musulman, et aussi pour l’Europe, dont les valeurs sont largement partagées en Tunisie, et qui subirait une défaite politique grave si ce pays, proche à tous égards, succombait à son tour à la théocratie islamiste ou bien, à l’inverse, se changeait en une dictature à l’égyptienne.

Pour éclairer cette situation dangereuse, on conseille la lecture du livre que publie le président tunisien, Béji Caïd Essebsi (et non «Ezzibi», comme l’a dit Manuel Valls lors de sa dernière visite, suscitant l’hilarité générale par cette involontaire allusion au sexe des hommes).

Ce long entretien avec Arlette Chabaud n’échappe pas à certains travers du genre : discours politique calibré, contournement de certaines questions gênantes, violon patriotique. Mais il livre aussi la vision d’un président habile et érudit, placé à l’épicentre géographique et politique des relations entre islam et démocratie.

Béji Caïd Essebsi, 90 ans, est un homme symbole. Collaborateur proche de Habib Bourguiba avant de prendre ses distances avec le vieux chef autoritaire, allié de Ben Ali avant de s’en détacher, retiré de la vie politique pendant une vingtaine d’années, il est réapparu soudain à la chute du dictateur pour présider à la transition démocratique. La victoire électorale du Parti islamiste Ennahdha l’a renvoyé à l’opposition. On pouvait penser sa carrière terminée. Son sens politique lui a permis de revenir au premier plan en lançant Nidaa Tounes («l’Appel de la Tunisie»), une vaste coalition de démocrates et d’anciens benalistes qui a fédéré toutes les forces hostiles à l’islamisme et qui a remporté les élections.

Béji Caïd Essebsi est un musulman revendiqué, assumé, placé dans la continuité de Habib Bourguiba, le père de l’indépendance, qui a modernisé son pays à marche forcée. C’est la partie la plus éloquente de son propos. L’islam tunisien, dont le centre culturel et spirituel se trouve depuis des siècles à la mosquée de Kairouan, a refusé dès l’origine les injonctions obscurantistes de l’islam intégriste. Il a d’emblée opposé une fin de non-recevoir aux exigences rétrogrades des wahhabites et des Frères musulmans.

Avec force citations du Coran, Béji Caïd Essebsi décrit son islam comme une religion égalitaire, ouverte, évolutive, acceptant la tolérance envers les autres communautés.

Il reste marqué par certains préjugés très dommageables, tels la pénalisation de l’homosexualité ou la primauté masculine dans les règles de l’héritage.

Mais il se réclame aussi du «bourguibisme» qui a conféré aux femmes tunisiennes un statut beaucoup plus avancé que dans le reste du monde musulman et a créé une distinction claire entre préceptes religieux et lois civiles.

Habib Bourguiba a accepté aussi la constitution d’une vaste coalition syndicale, l’UGTT, progressiste et laïque. Ces deux forces de la société civile, le mouvement ouvrier et les organisations de femmes, main dans la main avec les juristes et les organisations de droits de l’homme, ont joué un rôle décisif dans la mise à l’écart du gouvernement islamiste de Rached Ghannouchi et la négociation d’une Constitution démocratique dont Béji Caïd Essebsi est désormais la clé de voûte. Sous son autorité, la Tunisie devient une sorte de modèle alternatif aux régimes réactionnaires se réclamant du fondamentalisme, aussi bien qu’aux dictatures nationalistes dont Bachar al-Assad perpétue la sanglante tradition en massacrant son peuple.

Modèle menacé, cible privilégiée du terrorisme, la Tunisie d’Essebsi poursuit une route semée d’embûches. Les attentats ont chassé une grande partie des touristes et ont plongé l’économie dans la stagnation relative. Du coup le gouvernement de Tunis peine à satisfaire les revendications sociales qui furent à l’origine de la révolution de 2011. Associés au gouvernement, les islamistes d’Ennahdha restent en embuscade, même s’ils affirment désormais séparer mieux religion et politique. Quoique parfois soupçonné de vouloir instaurer un pouvoir dynastique - son fils a pris la tête de Nidaa Tounes, suscitant une crise au sein du parti -, Béji Caïd Essebsi assure qu’il est là pour pérenniser les institutions démocratiques. Les choses étant ce qu’elles sont, c’est sur les épaules de ce président de 90 ans que repose l’avenir de la Tunisie, laboratoire fragile de la démocratie en terre d’islam. Avec ses protestations de modernité et ses ambiguïtés, son témoignage n’en est que plus utile.
Laurent Joffrin
Auteur : yacoub
Date : 19 déc.16, 01:54
Message : Le Mossad accusé de meurtre en Tunisie

Une équipe de tueurs a abattu jeudi soir à Sfax un ingénieur aéronautique soupçonné d’avoir aidé le Hamas et le Hezbollah à se constituer des escadrilles de drones


4 minutes de lecture

Proche-Orient

Serge Dumont, Tel-Aviv
Publié dimanche 18 décembre 2016 à 18:35.

Qui a tué Mohamed Zaouari (49 ans) jeudi soir à Sfax, en Tunisie, alors qu’il venait de prendre place à bord de sa petite voiture noire? Pour les médias du monde arabe, il s’agit du Mossad, les services de renseignements extérieurs israéliens, puisque l’Etat hébreu était le seul pays à avoir des raisons objectives de le «liquider». C’est que, sous son apparence de père tranquille, cet ingénieur en aéronautique militait au sein des Frères musulmans et était en contact avec le Hezbollah ainsi qu’avec le Hamas de Gaza.

Selon ses proches, Mohamed Zaouari aurait aidé l’organisation chiite libanaise à constituer des escadrilles de drones d’attaque susceptibles de frapper au cœur d’Israël. De son côté, le Hamas a présenté cet ancien pilote, qui a vécu au Liban et en Syrie, comme l’un de ses membres, un cadre de l’extérieur qui s’est rendu à plusieurs reprises à Gaza de manière clandestine pour participer à ses activités.

«Le sang de notre frère n’aura pas été versé pour rien»

Lesquelles? Au lendemain de l’opération «Plomb durci» (la troisième guerre de Gaza à partir de la fin de 2008), l’ingénieur tunisien a mis son «know-how» à la disposition du Hamas afin de l’aider à organiser une «force aérienne» composée de drones. Deux de ces engins au moins ont été utilisés par le Hamas durant l’opération «Bordure protectrice», la guerre de cinquante jours entre Israël et les organisations palestiniennes de Gaza durant l’été 2014. Moins sophistiqués que ceux des Israéliens, ils ont cependant été rapidement abattus.

A Jérusalem, aucun porte-parole officiel ne commenter la mort de Mohamad Zaouari mais les médias laissent entendre que les services de leur pays y sont mêlés. Quant au Hamas de Gaza, il a d’ores et déjà promis que «le sang de notre frère n’aura pas été versé pour rien».

Une enquête qui n’est pas ordinaire

Les services tunisiens qui enquêtent sur cet étrange assassinat sont persuadés qu’ils ne se trouvent pas face à une enquête «ordinaire». En raison de la personnalité de la victime mais également du modus operandi des tueurs. Un camion a en effet bloqué la voiture de l’ingénieur au moment où elle démarrait, puis deux personnes de type européen s’en sont approchées et ont ouvert le feu. Vingt balles ont été tirées dont trois mortelles.

Le commando comptait au moins quatre personnes dont un Belge d’origine marocaine, ainsi qu’une mystérieuse «journaliste» hongroise qui a rencontré l’ingénieur la veille de son assassinat avant de disparaître aussi rapidement qu’elle était apparue.

La justice tunisienne désarmée

Pour l’heure, la justice tunisienne se retrouve désarmée. Elle a certes interpellé huit personnes soupçonnées d’avoir pu aider les tueurs volontairement ou non et retrouvé deux pistolets munis de silencieux ainsi que quatre voitures dont deux de location. Mais les exécuteurs sont sans doute déjà loin.

Les retrouver sera d’autant plus compliqué que peu après l’assassinat de Mohamad Zaouari, un ou des hackers ont pénétré dans le système informatique d’un restaurant situé à proximité afin d’effacer les données envoyées par les caméras de surveillance des alentours.

Le Mossad régulièrement accusé ces dernières années

«La seule chose dont on est sûr, c’est que l’opération de Sfax a été soigneusement organisée et qu’elle a nécessité du temps puisqu’il a fallu organiser des surveillances préalables, des repérages, etc.», affirme Yossi Melman, spécialiste israélien des questions de renseignements. «D’un côté l’«arrosage» de la cible tel qu’il a été effectué vendredi à Sfax ne correspond pas aux techniques habituellement utilisées par les agents du Mossad employés sur le terrain pour ce genre d’opération. Mais de l’autre, il est certain que l’ingénieur portait préjudice à Israël et que sa mort règle un problème.»

Ces dernières années, le Mossad a souvent été accusé d’avoir assassiné ceux que les dirigeants de l’Etat hébreu considéraient comme une «menace» pour leur pays. Les plus connus d’entre eux sont sans doute les nombreux scientifiques iraniens assassinés parce qu’ils participaient au programme nucléaire de leur pays. Soit par des tueurs circulant à moto, soit par l’explosion d’une bombe magnétique fixée sur leur véhicule.

La politique de la poigne de fer

Au début de 2010, Mahmoud Al Mahbouh, un cadre du Hamas chargé de la logistique, a été pisté puis étranglé dans un hôtel de Dubaï par un commando d’une douzaine d’hommes et de femmes opérant sous de fausses identités. Plus récemment, Hassan Lakis, le responsable du département du Hezbollah chargé de développer de nouvelles armes, a été abattu de plusieurs balles à Beyrouth.

De son entrée en fonction en 2002 jusqu’à son départ à la retraite en 2011, Meïr Dagan, un directeur général du Mossad présenté comme «légendaire», a beaucoup utilisé les «opérations spéciales». Surtout contre l’Iran. En revanche, son successeur Meïr Pardo préférait en limiter l’usage. Ce n’est pas le cas du nouveau patron du Mossad Yossi Cohen qui s’est, dès son entrée en fonction en janvier 2016, prononcé en faveur de la politique de la poigne de fer «envers tous ceux qui portent atteinte à la sécurité d’Israël».

Une équipe de tueurs a abattu jeudi soir à Sfax un ingénieur aéronautique soupçonné d’avoir aidé le Hamas et le Hezbollah à se constituer des escadrilles de drones
Auteur : yacoub
Date : 05 avr.17, 01:13
Message : Tunisie : un appel pour que les femmes puissent épouser des non-musulmans


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Une soixantaine d'associations tunisiennes demandent le retrait d'une circulaire interdisant le mariage entre une Tunisienne et un non-musulman.

Texte par FRANCE 24 Suivre france24_fr sur twitter

Dernière modification : 28/03/2017
Des associations tunisiennes ont appelé lundi au retrait d'une circulaire de 1973 interdisant le mariage des Tunisiennes musulmanes avec des non-musulmans, dénonçant une contradiction avec la Constitution de 2014.

Lundi 27 mars, une soixante d'associations tunisiennes ont signé un appel à retirer une circulaire du ministre de la Justice datée de 1973. Celle-ci empêche la célébration du mariage des Tunisiennes musulmanes avec des non-musulmans.

"Il est aujourd'hui inadmissible qu'une simple circulaire, de valeur juridique quasiment nulle (...), commande la vie de milliers" de Tunisiennes, a martelé lors d'une conférence de presse Sana Ben Achour, juriste et présidente de l'association Beity.

Aujourd'hui, un certificat de conversion du futur époux est exigé pour le mariage de toute Tunisienne considérée comme musulmane et désireuse d'épouser un non-musulman — généralement étranger. Et si une Tunisienne se marie à l'étranger avec un non-musulman sans ce papier, son mariage ne peut être enregistré en Tunisie. Les hommes tunisiens peuvent, eux, se marier avec une non-musulmane.

S'il n'existe pas de statistiques fiables et précises sur le sujet, le collectif déplore un texte qui "remet en cause un droit fondamental pour tout être humain : le choix libre du conjoint (...). Cette prohibition est une souffrance pour des milliers de Tunisiennes et leurs familles", qui sont "privées de leur droit fondamental à la sécurité juridique".

Un texte en contradiction avec la Constitution de 2014

Wahid Ferchichi, de l'Association tunisienne de défense des libertés individuelles (Adli), souligne que la circulaire est en contradiction avec la Constitution de 2014 qui prône la liberté de conscience et l'égalité entre les citoyens. Le collectif espère donc son retrait d'ici novembre 2017. Pour cela, il entend sensibiliser l'opinion publique et rencontrer les ministres de la Justice, de l'Intérieur ainsi que le chef du gouvernement. Un colloque est aussi prévu.

La Tunisie, considérée comme pionnière des droits des femmes dans le monde arabe, a adopté une nouvelle Constitution en 2014 après la révolution citoyenne de 2011. Elle affirme que "citoyens et citoyennes sont égaux en droits et devoirs". Mais les femmes restent discriminées dans plusieurs cas, notamment en matière d'héritage, et le Code du statut personnel (CSP) désigne toujours le mari comme chef de famille.
Auteur : indian1indian1
Date : 05 avr.17, 01:20
Message : Vive le monde libre
Auteur : Inti
Date : 08 avr.17, 00:18
Message :
indian1indian1 a écrit :Vive le monde libre
Pendant ce temps, au Québec, on met sur pied une coalition contre " le racisme systémique ". Un collectif réunissant aussi des intégristes religieux sûrement opposés ou réfractaires au mariage inter confessionnels. Une "bonne initiative de la gogoche" passé maître dans l'art de la contrition culturelle. :hi:

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