Résultat du test :
Auteur : Stephan H
Date : 11 juin15, 10:45
Message : La théorie du Logos fut développée en premier par les philosophes stoïciens afin de sauver le paganisme. Le Logos est le dieu suprême au sens grec, au-delà de Zeus (quoi qu'ils soient parfois identifiés). Le Logos est un dieu absent, il ne fait rien, il est d'une transcendance absolue par rapport au monde. Le monde est gouverné par une pluralité de logoï (pluriel de logos) qui sont identifiés aux dieux du paganisme.
Les stoïciens accusaient les Juifs d'adorer un faux dieu suprême parce qu'YHWH n'était pas transcendant (YHWH intervient dans la vie de l'univers)
Philon (–15 à 50) est un philosophe juif de langue grec séparera Dieu (YHWH) de Son LOGOS. Le logos de Philon est tout simplement l'activité divine (je résume fortement). La conceptualisation de ce Logos permettait de répondre philosophiquement aux stoïciens. YHWH est absolument transcendant, mais le LOGOS Elohim intervient dans l'univers.
Les anciens hébreux n'avaient aucune idée de ce qu'était un dieu transcendant ou immanent, et même de ce qu'était le libre-arbitre. Pourtant ces concepts sont largement passés dans le christianisme pour qui la transcendance de dieu est fondamentale, tout autant que le libre arbitre. Si les concepts furent populaires, ils sont finalement, pour moi, étrangers à la Bible, au sens d'Ancien Testament...
Auteur : résident temporaire
Date : 11 juin15, 19:55
Message : Logos est avant tout un terme grec, mais l'usage que tu en fais n'implique pas obligatoirement que tu te rattache à un mouvement de pensée grecque.
A+
Auteur : Ase
Date : 11 juin15, 23:34
Message : Quelle logorrhée ^^
Manque de définition claire à mon goût.
Il y a d'une part l'idée du logos au sens philosophique, le concept chrétien, le concept grec platonicien puis néo-platonicien, etc.
Auteur : medico
Date : 11 juin15, 23:51
Message : Jésus est le “ premier-né ” de Dieu (Col 1:15) parce qu’il est la première création de Dieu, appelée “ la Parole ” dans son existence préhumaine (Jn 1:1). Le mot “ commencement ” en Jean 1:1 ne peut désigner le “ commencement ” de Dieu le Créateur puisqu’Il est éternel et n’a pas eu de commencement (Ps 90:2). Il s’agit donc du commencement de la création, lorsque la Parole, son Fils premier-né, a été produite par Dieu. Le terme “ commencement ” est utilisé dans d’autres textes de la même façon pour parler du début d’une période, d’une carrière ou d’une façon de se conduire, tels le “ commencement ” de la vie chrétienne de ceux à qui Jean adressa sa première lettre 1Jn 2:7 et 3:11
Auteur : Saint Glinglin
Date : 12 juin15, 03:56
Message : Stephan H a écrit :La théorie du Logos fut développée en premier par les philosophes stoïciens afin de sauver le paganisme.
Le paganisme n’a pas eu besoin d’être sauvé jusqu’à son assassinat par l’Eglise.
Et encore n’a-t-elle pu que le badigeonner en christianisme.
Le Logos est le dieu suprême au sens grec, au-delà de Zeus (quoi qu'ils soient parfois identifiés). Le Logos est un dieu absent, il ne fait rien, il est d'une transcendance absolue par rapport au monde. Le monde est gouverné par une pluralité de logoï (pluriel de logos) qui sont identifiés aux dieux du paganisme.
Le Logos est l’intermédiaire entre le dieu suprême et les hommes.
Il vient sûrement plus du Mésitès zoroastrien que de la Grèce.
Les stoïciens accusaient les Juifs d'adorer un faux dieu suprême parce qu'YHWH n'était pas transcendant (YHWH intervient dans la vie de l'univers)
Je demande à voir.
Le stoïcisme est une philosophie de l’homme seul qui est assez indifférente aux systèmes en place.
Auteur : Ase
Date : 12 juin15, 08:06
Message : A propos du livre "Du Logos de Plotin au Logos de Saint Jean" de Michel Fattal (
http://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Fattal) :
Cette étude interroge et mesure la pertinence de la solution apportée par Plotin au problème métaphysique de la séparation (chôrismos) hérité de Platon.
Les fonctions multiples attribuées par Plotin au Logos et aux logoi au sein de son système hiérarchisé, impliquant des niveaux différents de réalités, sont-elles en mesure de résoudre le problème de la séparation ontologique et cosmologique hérité du platonisme ? Ne peut-on pas adresser à Plotin le reproche qu’il fait à ses adversaires gnostiques qui multiplient inutilement les hypostases et les intermédiaires entre le monde intelligible et le monde sensible, et au sein même du monde intelligible ?
On se demandera également si la réduction de ces logoi multiples à un seul Logos n’apporterait pas une solution à ce problème de la séparation rencontré par Plotin ?
Le Christ-Médiateur, envisagé en tant que Logos par le Prologue de l’Évangile de Jean, n’est-il pas en d’autres termes en mesure de résoudre, à sa manière et différemment, ce problème de la séparation qui apparaît dans tout système philosophique et théologique induisant une forme de verticalité et de transcendance ? En quoi le recours au Logos du Prologue est-il légitime historiquement et philosophiquement pour apporter une solution au problème du chôrismos rencontré par Plotin ? Pourquoi Plotin ne fait-il pas mention du Logos johannique sachant que ce dernier offre pourtant des garanties d’unité et d’unicité, d’efficacité et de vitalité, de puissance de relation et de communication tant recherchée par le philosophe néoplatonicien ; et sachant que son disciple direct, Amélius, de l’école plotinienne à Rome, a lui-même eu le besoin de proposer une exégèse philosophique du Prologue ?
http://www.leseditionsdunet.com/spiritu ... 03114.html
Auteur : résident temporaire
Date : 13 juin15, 06:26
Message : Ase a écrit :Quelle logorrhée ^^
Manque de définition claire à mon goût.
Il y a d'une part l'idée du logos au sens philosophique, le concept chrétien, le concept grec platonicien puis néo-platonicien, etc.
L'apôtre Jean était-il un disciple de Platon et marchait-il dans la philsophie grecque ?
Auteur : Ase
Date : 13 juin15, 06:47
Message : L'apôtre Jean était-il un disciple de Platon et marchait-il dans la philsophie grecque ?
Non. Il y a juste, dans l'évangile de Jean une petite influence gnostique sans plus.
Au contraire, je pense pour ma part que Jean était l'un des disciples qui avait le mieux compris l'enseignement de
Rabbi Jésus.
Cordialement,
Ase
Auteur : Saint Glinglin
Date : 13 juin15, 06:56
Message : Un type qui se dit chrétien mais qui professe que Jésus était un rabbin, ça laisse rêveur...
Auteur : Stephan H
Date : 13 juin15, 07:18
Message : Saint Glinglin a écrit :Un type qui se dit chrétien mais qui professe que Jésus était un rabbin, ça laisse rêveur...
C'est à la mode... On ne se rend pas tellement compte qu'il existait d'innombrables écoles au sein du judaïsme...
Auteur : Ase
Date : 13 juin15, 07:44
Message : Saint Glin Glin tu es une fois de plus à côté.
Et de fait tu passes à côté.
Ses disciples l'appelaient rabbi, ce qui signifie maître spirituel.
Jésus était leur guru.
Auteur : Saint Glinglin
Date : 13 juin15, 07:54
Message : Les gourous ne font pas de miracles.
Auteur : Stephan H
Date : 13 juin15, 07:57
Message : Ase a écrit :Saint Glin Glin tu es une fois de plus à côté.
Et de fait tu passes à côté.
Ses disciples l'appelaient rabbi, ce qui signifie maître spirituel.
Jésus était leur guru.
Rabbi est un terme spécifiquement pharisien... ce titre a peu de chance d'avoir été porté par Jésus-Bannous...
En fait, j'en reviens aux étapes rédactionnelles des évangiles, on retrouve des traces d'un Jésus Qohen, et ensuite d'un Jésus Davidide par volonté de rivaliser avec le sanhédrin de Yavneh dont le moitié des membres prétendaient descendre du roi David. Notons que la plupart des grandes familles rabbiniques sont aujourd'hui Davidides ou lévites, ou Qohen...
Auteur : Saint Glinglin
Date : 13 juin15, 08:03
Message : Allez-vous nous trouver une étape sans miracles ?
Auteur : Stephan H
Date : 13 juin15, 08:15
Message : Saint Glinglin a écrit :Allez-vous nous trouver une étape sans miracles ?
Jésus-Bannous est essentiellement un exorciste... donc oui à une partie des exorcisme...
Dans les miracles, la résurrection du fils de Yaïr (je sais la fille de Yaïr, mais le fils de Yaïr était trop compromettant, le fils de Yaïr étant Éléazar le chef sicaire qui résista face aux Romains jusqu'en 74, et qui se suicida au moment où les Romains entrèrent...
Peut-être le miracle de l'hémoroïsse, à condition de remplacer «règles permanentes» par «incontinence»... je vois mal une foule ayant entendu qu'une femme en état d'impureté aurait touché Jésus et que cela aurait laissé la foule indifférente, elle se serait faite lapidée...
la plupart des autres miracles de Jésus sont faits pendant le sabbat, il s'agit donc de simples justifications pour abolir le sabbat...
La multiplication des pains et la transformation de l'eau en vin sont des allégories fortement teintée d'hermétisme...
Jésus marchant sur les eaux pourrait être une réminiscence de Genèse: et l'esprit de Dieu planait sur les eaux, même si j'ai tendance à situer ce miracle ainsi que celui relatif à la tempête apaisée, à des description de pratiques spirituelles secrètes qui n'intéressent pas les pastafariens... sur ce je vais manger mon plat de spaghetti (votre dieu en quelque sorte)...

Auteur : Ase
Date : 13 juin15, 10:12
Message : Rabbi est un terme spécifiquement pharisien... ce titre a peu de chance d'avoir été porté par Jésus-Bannous
Pourtant ses disciples l'appellent bien ainsi.
Ça à le même sens que guru en Inde ce qui renvoi à la figure du Maitre spirituel, qu'il y ait miracle(s) ou pas.
La Source Q abonde dans ce sens également.
Auteur : Saint Glinglin
Date : 13 juin15, 10:59
Message : Stephan H a écrit :Jésus-Bannous est essentiellement un exorciste... donc oui à une partie des exorcisme...
Croyez-vous vraiment que le premier miracle de Marc est un exorcisme ? Moi j'en lis un avant.
Dans les miracles, la résurrection du fils de Yaïr (je sais la fille de Yaïr, mais le fils de Yaïr était trop compromettant, le fils de Yaïr étant Éléazar le chef sicaire qui résista face aux Romains jusqu'en 74, et qui se suicida au moment où les Romains entrèrent...
Les prénoms hébreux ne sont pas très nombreux. Et donc la plupart des personnages des Evangiles ont forcément un écho ailleurs.
Mais il est moins périlleux de faire un parallèle entre Judas qui livra le Christ et Juda qui vendit Joseph que d'aller en chercher un dans les sicaires du temps.
Pour Jaïre, c'est pareil. Mais je ne me suis pas penché sur le choix de ce nom.
Peut-être le miracle de l'hémoroïsse, à condition de remplacer «règles permanentes» par «incontinence»... je vois mal une foule ayant entendu qu'une femme en état d'impureté aurait touché Jésus et que cela aurait laissé la foule indifférente, elle se serait faite lapidée...
Mais justement, dans cette scène, tout le monde est indifférent à la Loi, à commencer par le chef de synagogue qui accepte de laisser rentrer chez lui et de toucher sa fille un Jésus rendu impur jusqu'au soi par ce contact.
Il s'agit donc d'une attaque contre la Loi.
Et vous pouvez laisser les règles et lire que Jésus a stérilisé la femme, ce qui est cohérent avec le prêche de se faire eunuque en vue du royaume des cieux.
Après tout, l'enfantement est une malédiction :
Gn 3.15 Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité: celle-ci t'écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon.
3.16 Il dit à la femme: J'augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur, et tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi.
la plupart des autres miracles de Jésus sont faits pendant le sabbat, il s'agit donc de simples justifications pour abolir le sabbat...
Uniquement un exorcisme et une guérison pour les Synoptiques. Deux guérisons chez Jean.
La multiplication des pains et la transformation de l'eau en vin sont des allégories fortement teintée d'hermétisme
Voici pour le pain :
23.1 Cantique de David. L'Éternel est mon berger : je ne manquerai de rien.
23.2 Il me fait reposer dans de verts pâturages, Il me dirige près des eaux paisibles.
23.3 Il restaure mon âme, Il me conduit dans les sentiers de la justice, A cause de son nom.
23.4 Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort, Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi:
Ta houlette et ton bâton me rassurent.
23.5 Tu dresses devant moi une table, En face de mes adversaires; Tu oins d'huile ma tête, Et ma coupe déborde.
23.6 Oui, le bonheur et la grâce m'accompagneront Tous les jours de ma vie, Et j'habiterai dans la maison de l'Éternel Jusqu'à la fin de mes jours.
Et ce n'est pas hermétique du tout : le vin des noces de Cana est celui de la Nouvelle Alliance qui remplace l'eau de l'Ancienne Alliance.
Jésus marchant sur les eaux pourrait être une réminiscence de Genèse: et l'esprit de Dieu planait sur les eaux, même si j'ai tendance à situer ce miracle ainsi que celui relatif à la tempête apaisée, à des description de pratiques spirituelles secrètes qui n'intéressent pas les pastafariens... sur ce je vais manger mon plat de spaghetti (votre dieu en quelque sorte)...

Ps 107.25 Il dit, et il fit souffler la tempête, Qui souleva les flots de la mer.
107.26 Ils montaient vers les cieux, ils descendaient dans l'abîme; Leur âme était éperdue en face du danger;
107.27 Saisis de vertige, ils chancelaient comme un homme ivre, Et toute leur habileté était anéantie.
107.28 Dans leur détresse, ils crièrent à l'Éternel, Et il les délivra de leurs angoisses;
107.29 Il arrêta la tempête, ramena le calme, Et les ondes se turent.
107.30 Ils se réjouirent de ce qu'elles s'étaient apaisées, Et l'Éternel les conduisit au port désiré.
Job 9.8 Seul, il étend les cieux, Il marche sur les hauteurs de la mer.
Auteur : Stephan H
Date : 13 juin15, 11:37
Message : Saint Glinglin a écrit :Les prénoms hébreux ne sont pas très nombreux. Et donc la plupart des personnages des Evangiles ont forcément un écho ailleurs.
C'est techniquement pas faux... mais j'admets que ma propre interprétation est hypothétique. On découvre néanmoins plusieurs similitude entre des noms des évangiles ou des Actes et les ouvrages de Flavius Josèphe
Saint Glinglin a écrit :Mais il est moins périlleux de faire un parallèle entre Judas qui livra le Christ et Juda qui vendit Joseph que d'aller en chercher un dans les sicaires du temps.
Le Judas qui livre Jésus est JUDAS ISCARIOTE... Alors que Judas soit une réminiscence des Judas qui vendit Joseph, pourquoi pas... Mais iscariote est trop proche de sicaire d'autant plus qu'il est le fils de Simon le Sicaire. Or, d'après l'œuvre de Flavius Josèphe, Simon le Sicaire a bien existé, il s'agit d'un fils de Judas le Galiléen (auteur de la révolution du recensement de 6) et qui fut crucifié par ordre de Tibère Alexandre vers 47–48. Notons d'ailleurs l'anachronisme qui m'a amené à situer Judas le Sicaire comme un personnage devant innocenter Bannous de l'accusation de sicarisme auprès de son lectorat romain. Bannous est mort, à mon sens, en 62, à la place de Jacques...
Saint Glinglin a écrit :Mais justement, dans cette scène, tout le monde est indifférent à la Loi, à commencer par le chef de synagogue qui accepte de laisser rentrer chez lui et de toucher sa fille un Jésus rendu impur jusqu'au soi par ce contact. Il s'agit donc d'une attaque contre la Loi.
Là je suis d'accord... Néanmoins l'allusion très curieuse des tsitsit et forcément du talith me semble justifier qu'on pourrait conserver le miracle, en changeant la narration en «incontinence»... J'aurai tendance à dire que si les narration avait voulu absolument montrer l'abolition de la loi, on aurait plutôt eu une narration genre, et quelques juifs murmuraient, mais Jésus répliqua, etc... Or ici, la non-réaction des Juifs montre bien que la Loi n'a pas d'importance, mais c'est subtil, peu de gens s'en rendent compte...
Saint Glinglin a écrit :Uniquement un exorcisme et une guérison pour les Synoptiques. Deux guérisons chez Jean.
à vérifier, je m'en occuperai dans les jours suivants...
Saint Glinglin a écrit :
Voici pour le pain :
23.1 Cantique de David. L'Éternel est mon berger : je ne manquerai de rien.
23.2 Il me fait reposer dans de verts pâturages, Il me dirige près des eaux paisibles.
23.3 Il restaure mon âme, Il me conduit dans les sentiers de la justice, A cause de son nom.
23.4 Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort, Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi:
Ta houlette et ton bâton me rassurent.
23.5 Tu dresses devant moi une table, En face de mes adversaires; Tu oins d'huile ma tête, Et ma coupe déborde.
23.6 Oui, le bonheur et la grâce m'accompagneront Tous les jours de ma vie, Et j'habiterai dans la maison de l'Éternel Jusqu'à la fin de mes jours.
Pas convaincu...
Saint Glinglin a écrit :Et ce n'est pas hermétique du tout : le vin des noces de Cana est celui de la Nouvelle Alliance qui remplace l'eau de l'Ancienne Alliance.
Spéculation, mais vous direz la même chose pour moi...
Certaines prières hermétiques servent à consacrer la nourriture...
Jésus marchant sur les eaux pourrait être une réminiscence de Genèse: et l'esprit de Dieu planait sur les eaux, même si j'ai tendance à situer ce miracle ainsi que celui relatif à la tempête apaisée, à des description de pratiques spirituelles secrètes qui n'intéressent pas les pastafariens... sur ce je vais manger mon plat de spaghetti (votre dieu en quelque sorte)...

Simple humour que vous ne semblez pas goûter, peut-être me suspecteriez vous d'avoir profané votre Dieu en le mangeant???
Saint Glinglin a écrit :Ps 107.25 Il dit, et il fit souffler la tempête, Qui souleva les flots de la mer.
107.26 Ils montaient vers les cieux, ils descendaient dans l'abîme; Leur âme était éperdue en face du danger;
107.27 Saisis de vertige, ils chancelaient comme un homme ivre, Et toute leur habileté était anéantie.
107.28 Dans leur détresse, ils crièrent à l'Éternel, Et il les délivra de leurs angoisses;
107.29 Il arrêta la tempête, ramena le calme, Et les ondes se turent.
107.30 Ils se réjouirent de ce qu'elles s'étaient apaisées, Et l'Éternel les conduisit au port désiré.
Job 9.8 Seul, il étend les cieux, Il marche sur les hauteurs de la mer.
Bien vu, j'avais raté le passage, mais cela ne change rien sur les pratiques secrètes du ruach...
Ma thèse est simple, les religions sont à leurs origines des pratiques spirituelles elles dégénèrent en religion avec le temps...
Auteur : Saint Glinglin
Date : 13 juin15, 14:16
Message : Stephan H a écrit :Le Judas qui livre Jésus est JUDAS ISCARIOTE... Alors que Judas soit une réminiscence des Judas qui vendit Joseph, pourquoi pas... Mais iscariote est trop proche de sicaire d'autant plus qu'il est le fils de Simon le Sicaire. Or, d'après l'œuvre de Flavius Josèphe, Simon le Sicaire a bien existé, il s'agit d'un fils de Judas le Galiléen (auteur de la révolution du recensement de 6) et qui fut crucifié par ordre de Tibère Alexandre vers 47–48. Notons d'ailleurs l'anachronisme qui m'a amené à situer Judas le Sicaire comme un personnage devant innocenter Bannous de l'accusation de sicarisme auprès de son lectorat romain. Bannous est mort, à mon sens, en 62, à la place de Jacques...
Mais "sicaire" vient du latin "sica", poignard. Judas Iscariote, c'est l'hébreu "sakar", livrer.
Là je suis d'accord... Néanmoins l'allusion très curieuse des tsitsit et forcément du talith me semble justifier qu'on pourrait conserver le miracle, en changeant la narration en «incontinence»... J'aurai tendance à dire que si les narration avait voulu absolument montrer l'abolition de la loi, on aurait plutôt eu une narration genre, et quelques juifs murmuraient, mais Jésus répliqua, etc... Or ici, la non-réaction des Juifs montre bien que la Loi n'a pas d'importance, mais c'est subtil, peu de gens s'en rendent compte...
L'Evangile montre un peuple prêt à écouter Jésus plutôt que ses docteurs. Donc la Loi en prend un coup tout au long du récit.
Pas convaincu...
23.2 Il me fait reposer dans de verts pâturages, Il me dirige près des eaux paisibles.
Mc 6.39 Alors il leur commanda de les faire tous asseoir par groupes sur l'herbe verte,
Mt 14.19 Il fit asseoir la foule sur l'herbe, prit les cinq pains et les deux poissons
Spéculation, mais vous direz la même chose pour moi...
Certaines prières hermétiques servent à consacrer la nourriture...
Le pays de Canaan est devenu le pays d'Israël avec l'arrivée de l'Ancienne Alliance.
Avec la Nouvelle Alliance, il redevient Cana.
Auteur : Ase
Date : 17 juin15, 04:41
Message : Ma thèse est simple, les religions sont à leurs origines des pratiques spirituelles elles dégénèrent en religion avec le temps
Si ce n'était que ça je serais d'accord, comme l'atteste certains travaux en neurothéologie.
Mais vous allez bien plus loin dans vos hypothèses et là c'est plus problèmatique.
Mais "sicaire" vient du latin "sica", poignard. Judas Iscariote, c'est l'hébreu "sakar", livrer.
Et alors ? Par là tu doutes que Judas était un sicaire ?
L'Evangile montre un peuple prêt à écouter Jésus plutôt que ses docteurs. Donc la Loi en prend un coup tout au long du récit.
Je ne suis pas d'accord.
Au contraire, jésus réhabilite la Loi en lui donnant tout son sens, un sens perdu par la prêche de jadis.
cela ne change rien sur les pratiques secrètes du ruach
Et qui sont ???
La multiplication des pains et la transformation de l'eau en vin sont des allégories fortement teintée d'hermétisme
Comment ça ?
Auteur : Stephan H
Date : 18 juin15, 02:40
Message : Ase a écrit :
cela ne change rien sur les pratiques secrètes du ruach
Et qui sont ???
il faut poser la question autrement:
les religions enseignent-elles une voie pour être sauvé après la mort ou pour communier avec Dieu dès son vivant...
Si tu réponds que les religions permettent d'être sauvés après la mort, alors tu estimes que les religions sont des religions
si tu estimes que les religions enseignent des méthodes pour communier avec Dieu, alors les religions sont des voies spirituelles, et le salut post mortem une plaisanterie...
toute pratique spirituelle est à un moment donné basé sur la respiration, les récitations, dont l'utilisation consciente des souffles... c'est cette utilisation consciente qui mène à l'émergence des énergies réellement spirituelles...
Ase a écrit :La multiplication des pains et la transformation de l'eau en vin sont des allégories fortement teintée d'hermétisme
Comment ça ?[/quote]
je prépare une réponse mais elle sera assez longue... et je la mettrai dans un article spécial...
Auteur : clovis
Date : 20 juin15, 08:03
Message : Le logos est un concept de l'Ancien Testament. C'est le "debar Yahweh", la parole de Jéhovah qui créé et qui révèle. Jean utilise un terme bien connu des grecs et des juifs pour faire ressortir l'importance du Christ. Le logos que les philosophes grecs et les rabbins juifs cherchent, Jean le leur révèle.
Auteur : Stephan H
Date : 20 juin15, 11:12
Message : clovis a écrit :Le logos est un concept de l'Ancien Testament. C'est le "debar Yahweh", la parole de Jéhovah qui créé et qui révèle. Jean utilise un terme bien connu des grecs et des juifs pour faire ressortir l'importance du Christ. Le logos que les philosophes grecs et les rabbins juifs cherchent, Jean le leur révèle.
C'est pas juste, le Logos du NT s'apparente au logos de Philon d'Alexandrie... le LOGOS de dieu chez Philon est l'activité divine, cela inclu la parole créatrice...
Auteur : clovis
Date : 20 juin15, 15:41
Message : Stephan H a écrit :C'est pas juste, le Logos du NT s'apparente au logos de Philon d'Alexandrie... le LOGOS de dieu chez Philon est l'activité divine, cela inclu la parole créatrice...
Philon était juif. Son Logos est un hybride entre les conceptions grecque et hébraïque. Si le Logos de Jean s'apparente à celui de Philon, c'est tout simplement parce que celui de Philon s'apparente au "debar Yahweh" de l'AT. Il n'y a pas de filiation de Philon à Jean. Les deux conceptions dérivent d'une source commune, l'AT.
L'idée grecque du Logos remonte à Héraclite (VIe siècle avant JC) et il se pourrait bien qu'il ait eu vent de la métaphysique hébraïque. En effet, s'il prend la peine de préciser que cet Univers-ci ce n'est pas un quelconque dieu qui l'a fait, c'est peut-être parce qu'il avait entendu certains prétendre le contraire (cf Tresmontant, "Les métaphysiques principales", p. 19). Ce n'est qu'une supposition évidemment, mais le concept du Logos est-il né aussi en Grèce ou bien y a-t-il été importé ?
Auteur : Ase
Date : 20 juin15, 18:18
Message : il faut poser la question autrement:
les religions enseignent-elles une voie pour être sauvé après la mort ou pour communier avec Dieu dès son vivant...
Si tu réponds que les religions permettent d'être sauvés après la mort, alors tu estimes que les religions sont des religions
si tu estimes que les religions enseignent des méthodes pour communier avec Dieu, alors les religions sont des voies spirituelles, et le salut post mortem une plaisanterie...
toute pratique spirituelle est à un moment donné basé sur la respiration, les récitations, dont l'utilisation consciente des souffles... c'est cette utilisation consciente qui mène à l'émergence des énergies réellement spirituelles...
Je te donnes ma réponse qui ne s'inscrit pas du tout dans tes propos : je fais une nette distinction entre vie spirituelle et vie religieuse, mais en même temps je considère au même niveau l'importance du sacré et du salut (approche religieuse) tout autant que celui de la vigilance sur le chemin et l'être-là dans le ici et maintenant (approche spirituelle).
je prépare une réponse mais elle sera assez longue... et je la mettrai dans un article spécial.
Euh si tu veux...
Hâte de la lire.
Le logos du NT s'apparente au logos de Philon d'Alexandrie... le LOGOS de dieu chez Philon est l'activité divine, cela inclu la parole créatrice.
Le logos n'est-il pas un ajout tardif au texte de jean ? N'est-ce pas un concept gnostique ?
Sait-on avec précision à quoi il renvoi ce logos dans la pensée johannique gnostique ?
Auteur : Saint Glinglin
Date : 20 juin15, 23:17
Message : clovis a écrit :L'idée grecque du Logos remonte à Héraclite (VIe siècle avant JC) et il se pourrait bien qu'il ait eu vent de la métaphysique hébraïque. En effet, s'il prend la peine de préciser que cet Univers-ci ce n'est pas un quelconque dieu qui l'a fait, c'est peut-être parce qu'il avait entendu certains prétendre le contraire (cf Tresmontant, "Les métaphysiques principales", p. 19). Ce n'est qu'une supposition évidemment, mais le concept du Logos est-il né aussi en Grèce ou bien y a-t-il été importé ?
Les Grecs ont découvert les Hébreux avec Alexandre le Grand.
Auteur : clovis
Date : 21 juin15, 01:01
Message : Saint Glinglin a écrit :Les Grecs ont découvert les Hébreux avec Alexandre le Grand.
C'est totalement faux. De nombreux grecs et de nombreux juifs vivaient dans l'empire perse. Ils se sont certainement rencontrés. Leurs contacts sont probablement antérieurs car la navigation sur la Méditerranée est très ancienne.
Auteur : Saint Glinglin
Date : 21 juin15, 01:32
Message : Hérodote n'a jamais entendu parler d'un royaume de Judée entre l'Egypte et la Phénicie.
Auteur : clovis
Date : 21 juin15, 10:06
Message : Saint Glinglin a écrit :Hérodote n'a jamais entendu parler d'un royaume de Judée entre l'Egypte et la Phénicie.
Je parlais de la diaspora juive qui non seulement existait dans l'empire perse mais aussi sur la quasi totalité du pourtour méditerranéen. Cette diaspora s'est formée à partir de la chute de Samarie en l'an 721 avant JC. Les grecs aussi voyageaient beaucoup. On peut donc affirmer que les deux peuples eurent des contacts bien avant la conquête d'Alexandre.
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