Auteur : vic
Date : 22 janv.16, 03:18
Message : angell a écrit :Tu parles à plusieurs reprises du "sado masochisme" mais c'est seulement le masochisme qui est concerné ici, et encore, le masochisme va bien au-delà de la douleur physique.
Oui c'est exact , mais c'est plus illustratif que masochiste , parce que ça nous parle plus par l'image , même si on n'a pas de fouet ou ce genre de chose , ça fait plus bd , pour moi c'est plus parlant .
J'attend juste que kaboo nous mette une photo illustrative .
Mais contempler le plaisir potentiel qu'il y a dans la souffrance sans excès , j'ai appelé ça masochisme modéré mais je ne suis pas sûr que ce soit le terme approprié .
Tant pis je continue avec cette image qui vaut ce qu'elle vaut (encore mon coté maso) .
Le masochisme est comme tous les poisons qu'on peut utiliser comme médicament , les médicaments sont tous du poison ,si tu prends un médicament en surdosage tu te retrouves parfois à l'hopital , on fait un sérum de guérison avec du poison .
Ce qui fait le médicament c'est le dosage et le problème est que les sados masos ne savent pas doser , ils veulent toujours plus de plaisir , plus de plaisir que de souffrance, là où le sage lui comprend que l'équilibre se trouve entre le plaisir et la souffrance ( voie médiane , modération ) qui est le dosage idéal morphinique du corps .
Ce que j'essais d'expliquer ici , c'est l'idée de réversibilité , comme un manteau reversible , la souffrance nous apparait d'un coté souffrance et le plaisir nous apparait d'un coté plaisir , hors cela est une forme d'excès que de penser comme cela .
D'un autre coté , comme nous refusons une part de masochisme très modéré , qui est de contempler la part de plaisir qui existe potentiellement dans la souffrance nous bloquons les possibilité naturelle du corps ou de la morphine du corps dans son action alors que son but en cas de douleur et de nous envoyer du plaisir dans la souffrance pour la contrecarrer . Hors comme dans notre esprit , plaisir et soouffrance ne peuvent pas se rencontrer , à cause de notre refus tabou d'un masochisme modéré cette morphine en cas de douleur est excessivement bloquée dans sa production et nous souffrons .
Hors ce masochisme modéré est naturel , lorsque nous faisons du sport nous nous faisons mal , mais comme nous nous disons que cela va nous faire du bien de faire du sport alors nous secrétons des endorphines qui peuvent se libérer .
Mais tout le temps dans la vie on est plus ou moins maso , le sport en est un exemple parmi d'autres , mais certains tabous religieux ont crée plus de souffrance en nous parce que nous avons inhibé par du tabou et de la peur certains de nos mécanismes naturels du corps en cas de souffrance ou de blessure , donc nous allons chercher des antidouleurs , de la morphine synthétique de médicaments , alors que tous ces mécanismes sont naturellement déjà en nous .
Ce que j'explique c'est que nous ne sommes pas fait pour souffrir , nous avons tout ce qu'il faut en nous pour ne pas excessivement souffrir et quand bouddha disait que la souffrance et le plaisir ont la même racine ou lorsqu'il parlait de voie médiane, ou de se libérer de la souffrance , bouddha avait bien évidemment compris ce mécanisme .
Mais à l'époque de bouddha on ne parlait pas de morphine du corps ou se sérotonine , parce que la science n'en était pas là pour pourvoir illustrer des propos .
J'essais de faire comprendre la méditation et les mécanisme de la souffrance qu'expliquait bouddha d'une autre façon en language actuel .