Résultat du test :

Auteur : Recherches22
Date : 07 juin16, 20:31
Message : Question de Ponce Pilate au Christ : Qu’est-ce que la vérité ? (Jean 18 : 38)

Bonjour à tous,

Une question de connaissance ne remettant pas en cause des dogmes…

Ma question n’est pas : qu’est-ce que la vérité ?
Mais : Qu’est-ce qu’a répondu Jésus à la question de Ponce Pilate « qu’est-ce que la vérité ? », et POURQUOI ?
J’aimerai connaître vos raisonnements, s’ils sont appuyés sur des passages précis de la bible ou des documents autres…encore mieux…
Merci,

Recherches22
Auteur : medico
Date : 07 juin16, 20:38
Message : « QU’EST-CE que la vérité ? » Telle est la question que Ponce Pilate, gouverneur romain de Judée au Ier siècle, a posée à Jésus qui passait en jugement devant lui (Jean 18:38). Mais Pilate ne cherchait pas vraiment la vérité. Sa question révélait plutôt son scepticisme. Pour lui, la vérité, c’était ce qu’une personne a décidé de croire par suite de son éducation ou par choix personnel ; il n’existait aucun moyen véritable de savoir ce qu’est la vérité.
Auteur : Recherches22
Date : 08 juin16, 00:19
Message : Merci médico pour ta réponse qui me paraît tout à fait logique. En effet, il est écrit en Jean 18 : 38 Version Louis Second : « Après avoir dit cela, il sortit de nouveau… ». Donc, on peut effectivement, supposer que Ponce Pilate n’attendait pas de réponse, puisque son action de sortir semble avoir été immédiate.

Cependant, je me demande si Jésus n’aurai pas tout de même répondu à la question de Pilate, peut-être pas à ce moment-là d’accord ! Quoique ce raisonnement se base seulement sur une phrase « Après avoir dit cela, il sortit de nouveau… », à moins qu’il y ait d’autres éléments allant dans ce sens ? Les interprétations diverses étant basées sur des traductions des Ecritures, je me demande dans quelle mesure on peut s’y référer ? Bref, je me demande si l’on peut baser tous nos raisonnements sur des traductions de phrases ou de mots isolés? Mais bon, c’est une question qui n’a pas sa place ici (…).

Ma réflexion est la suivante :

1. Qui était Ponce Pilate ?

Gouverneur romain de la Judée, ayant été bercé dans la connaissance érudite de son époque. Il dit en effet à Jésus lors de cet entretien :

« Tes paroles sont celles d’un sage. Je ne sais pas si tu as lu Socrate ou Platon, mais ce que je sais, c’est qu’il y a dans tes discours une simplicité majestueuse qui t’élèves fort au-dessus de ces philosophes » (Source : Rapport de Ponce Pilate à l’empereur Tibère César).

Donc Ponce Pilate connaissait très certainement le mythe de la caverne de Platon entre autre, sur la condition de l’homme face à l’ignorance. Et ce qui ne fait aucun doute, était qu’il était très impressionné par la personne de Jésus car il écrivit lui-même dans ce même rapport :

« J’écrivis à Jésus lui demandant un entretien au prétoire et il vint. Tu sais que du sang espagnol mêlé de sang romain coule dans mes veines et que je suis incapable de toute crainte ou de toute émotion puérile. Lorsque le Nazaréen fit son apparition, je me promenais dans ma cour. Mes pieds semblèrent fixés au pavé de marbres comme par une main de fer ; je tremblais sur mes membres comme un accusé coupable, bien que le Nazaréen fût calme, calme comme l’innocence. Il s’approcha de moi, puis s’arrêta et, par un signe, il sembla me dire : « Me voici ». Je contemplai un moment avec admiration et respect cet extraordinaire type d’homme. Un type d’homme inconnu de nos nombreux peintres qui ont donné forme et figure à tous les dieux et héros ». (Source : Rapport de Ponce Pilate à l’empereur Tibère César).

Donc de par, son éducation Ponce Pilate n’allait évidemment pas poser cette question à Jésus, comme l’aurait fait un paysan analphabète ? Dans sa question, il y a forcement l’influence du scepticisme des philosophes de son époque. Que dirait aujourd’hui un chrétien à la question d’un non croyant ayant fait des études, qui lui réplique : qu’est-ce que la vérité ? N’importe quel athée qui cogite un peu sortira ce qu’a expliqué Absentéiste dans la rubrique Athéisme et Religion – la vérité, un truc super méga perché du style : cette table n’existe que parce que je crois qu’elle existe, mais peut-être qu’elle n’existe pas en réalité, parce que la réalité… blablabla… ;) et alors ? Est-ce un prétexte pour stigmatiser la personne en pensant que son cœur n’est pas disposé à vouloir savoir ce qu’est la Vérité ? Le Christ sait très bien comment fonctionne l’être humain et qu’il est influencé (ou formaté ;) ) par son milieu. De plus, s’il était capable comme l’a fait remarquer Ponce Pilate «d’une simplicité majestueuse » pour expliquer des concepts complexes. Alors, pourquoi n’aurait-il pas répondu ? Parce que la question de Ponce Pilate était rhétorique et que les réflexions philosophiques ne correspondent pas avec la catégorie de personnes qu’il veut voir dans le paradis ? Bah…dans ce cas on est mal barré ? Et cela voudrait dire que ce que veut le Christ ce serait un troupeau de gens d’un cœur bien disposé mais « simple d’esprit » au premier sens su terme… Même sans « lire dans le cœur », je ne crois pas que Ponce Pilate était une personne fermée (on peut faire la psychanalyse d’un mec qui est mort y il a plus de 2000 ans !? ;)).

Je l’aime bien moi ce Ponce Pilate… ;)

D’ailleurs, le fait que Ponce Pilate est laissé Jésus se faire sacrifier, crucifier ce que vous voulez… à oui…Pourquoi Ponce Pilate a permis que Jésus se fasse tuer ? Cela renvoie à une autre question concernant l’accomplissement des prophéties (de même que la trahison de Judas Iscariote qui avait été prédite (…) mais qui n’est pas non plus le sujet ici). Si Ponce Pilate n’a rien fait pour empêcher la mort de Jésus c’est parce qu’il avait la trouille. C’est ce qui ressort de la lecture de Jean 19 : 4-8 :

« Et Pilate sortit de nouveau dehors et leur dit : “ Écoutez ! Je vous l’amène dehors, afin que vous sachiez que je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. ” 5 Jésus sortit donc dehors, portant la couronne d’épines et le vêtement de dessus pourpre. Et [Pilate] leur dit : “ Regardez ! L’homme! ” 6 Cependant, lorsque les prêtres en chef et les agents le virent, ils crièrent en disant : “ Attache[-le] sur un poteau! Attache[-le] sur un poteau ! ” Pilate leur dit : “ Prenez-le vous-mêmes et attachez-le sur un poteau, car moi, je ne trouve pas de motif de condamnation en lui. ” 7 Les Juifs lui répondirent : “ Nous avons une loi, et d’après la loi il doit mourir, parce qu’il s’est fait fils de Dieu. ”8 Quand donc Pilate entendit cette parole, il eut encore plus PEUR ; 9 et il entra de nouveau dans le palais du gouverneur… »

Donc la pression de la foule a peut-être été facteur à ce qu’il sorte immédiatement après avoir posé la question, car il était dans une situation délicate et oppressante pour lui. Il n'a dû faire que rentrer et sortir ce jour là... ce qui est certain c'est qu'il accordait de l’importance aux philosophes de son époque, et il transparaît comme mentionné dans le rapport cité ci-dessus qu’il tenait Jésus en plus haute estime encore. Donc, raison de plus pour l’écouter, il me semble.

J’espère juste que le Christ ait répondu à Pilate, même si sa question était rhétorique et que réfléchir ne soit pas synonyme de désobéir...

Bref, « Qu’est-ce qu’a répondu Jésus à la question de Ponce Pilate « qu’est-ce que la vérité ? », et POURQUOI ? », question sans intérêt alors mais dont la question perdure: "Qu’est-ce que la Vérité ?" Etant en quête de vérité, je constate seulement que le seul à répondre pour le moment à une simple question biblique est un témoin de Jéhovah… Les évangéliques (dont j’apprécie les réflexions déroutantes) ont-ils une opinion sur la question où bien celle-ci vous semble-t-elle idiote ou peut-être encore non intéressante de par la ‘non remise en cause’ de croyances (ce qui serait le cas pour un athée) ?
Auteur : Saint Glinglin
Date : 08 juin16, 07:08
Message :
Recherches22 a écrit :« Tes paroles sont celles d’un sage. Je ne sais pas si tu as lu Socrate ou Platon, mais ce que je sais, c’est qu’il y a dans tes discours une simplicité majestueuse qui t’élèves fort au-dessus de ces philosophes » (Source : Rapport de Ponce Pilate à l’empereur Tibère César).
Il ne suffit pas qu'un bouquin soit décrété apocryphe pour qu'il soit dénué de fondement mais il ne faut pas non plus être crédule en sens inverse...
Auteur : claudem
Date : 08 juin16, 08:02
Message : @recherches22: Ce que dit le Livre d'Urantia sur Pilate et le procès:


1. Ponce Pilate

185:1.1 (1987.5) Si Ponce Pilate n’avait pas été un gouverneur acceptable des provinces mineures, Tibère n’aurait guère supporté qu’il restât procurateur de Judée pendant dix ans. Bien que Pilate fût un assez bon administrateur, moralement c’était un lâche. Il n’avait pas l’envergure voulue pour comprendre la nature de sa tâche en tant que gouverneur des Juifs. Il ne comprit pas le fait que ces Hébreux avaient une religion réelle, une foi pour laquelle ils étaient prêts à mourir, et que des millions et des millions d’entre eux, éparpillés çà et là dans l’empire, considéraient Jérusalem comme le haut lieu de leur foi et respectaient le sanhédrin comme le plus haut tribunal de la terre.
...
185:3.3 (1991.3) Jésus dit alors à Pilate : « Ne perçois-tu pas que mon royaume n’est pas de ce monde ? S’il était de ce monde, mes disciples se battraient surement pour que je ne sois pas livré aux mains des Juifs. Ma présence ici, devant toi et dans ces liens, suffit pour montrer à tous les hommes que mon royaume est une domination spirituelle, la fraternité même des hommes qui sont devenus fils de Dieu par la foi et par amour. Ce salut est offert aussi bien aux Gentils qu’aux Juifs. »

185:3.4 (1991.4) « Alors, après tout, tu es un roi ? » dit Pilate. Et Jésus répondit : « Oui, je suis un roi de ce genre, et mon royaume est la famille de ceux qui, par la foi, sont fils de mon Père qui est aux cieux. Je suis né à dessein dans ce monde pour révéler mon Père à tous les hommes et témoigner de la vérité de Dieu. Même maintenant, je te déclare que quiconque aime la vérité entend ma voix. »

185:3.5 (1991.5) Alors, Pilate dit à moitié ironiquement et à moitié sincèrement : « La vérité, qu’est-ce que la vérité ? – qui la connait ? »

185:3.6 (1991.6) Pilate n’était capable ni de sonder la profondeur des paroles de Jésus ni de comprendre la nature de son royaume spirituel, mais il était désormais certain que le prisonnier n’avait rien fait qui méritât la mort. Un seul regard jeté sur Jésus face à face suffisait pour convaincre même Pilate que cet homme débonnaire et fatigué, mais intègre et majestueux, n’était pas un sauvage et dangereux révolutionnaire aspirant à s’établir sur le trône temporel d’Israël. Pilate croyait comprendre quelque chose de ce que Jésus avait voulu dire en se qualifiant de roi, car il connaissait les enseignements des stoïciens qui proclamaient que « l’homme sage est un roi ». Pilate fut entièrement convaincu qu’au lieu d’être un dangereux fauteur de sédition, Jésus n’était ni plus ni moins qu’un visionnaire inoffensif, un fanatique innocent.
...
Lire en entier ici:
http://www.urantia.org/fr/le-livre-d-ur ... ant-pilate
Auteur : Recherches22
Date : 08 juin16, 08:43
Message : Merci claudem pour ta réponse, je ne connais pas le livre d’Urantia.
Je vais prendre le temps de lire tout cela, si j’ai des questions je te fais signes ;)
Merci,
Auteur : Saint Glinglin
Date : 08 juin16, 09:13
Message : Mais comment peut-on croire un bouquin aussi mal écrit ?
Auteur : Recherches22
Date : 08 juin16, 10:15
Message : A Sain glinglin

Ce que tu penses :

« Il ne suffit pas qu’un bouquin soit décrété apocryphe pour qu’il soit dénué de fondement mais il ne faut pas non plus être crédule en sens inverse… » ; « Mais comment peut-on croire un bouquin aussi mal écrit ?»

Ce que je pense :

Libre à toi de penser qu’il est mal écrit. Il s’agit ici d’un avis subjectif qui ne repose sur aucune argumentation. Donc, cela ne m’intéresse pas. Je respect que tu trouves qu’il soit pourrit et pour ma part je m’en fou. Sauf, si tu ajoutes une réflexion quant au style de l’écriture qui serait incompatible avec celle de Ponce Pilate, reposant sur je ne sais qu’elle preuve…

Ensuite, tu parles de crédulité et tu me dis « je ne comprends pas que l’on puisse croire… ». Je n’ai pas dit que j’y croyais… et je pense que ton raisonnement est juste, il ne faut pas être crédule quant à l’origine des sources. Ce document a été retrouvé au Vatican. D’ailleurs, la source où j’ai trouvé cette dite lettre va dans ton sens en précisant honnêtement:

« Ceux qui ont procuré cette traduction nous sont inconnus, mais les circonstances ne permettent pas de discuter les faits. Quant à savoir si, oui ou non, le manuscrit du Vatican est ce qu’il prétend être, chacun en jugera pour lui-même ».

Je ne sais donc pas si ce document est fiable ou pas. Il peut être vrai comme il peut être faux. J’ai juste constaté qu’il ne contredit pas les évangiles, mais au contraire, apporte des détails corroborant ce qui est rapporté dans la Bible.

Je ressens juste le besoin d'aller au bout des raisonnements pour voir s’ils sont plausibles ou pas. Je crois qu’il faut savoir démonter ses propres arguments pour savoir ce qu’ils valent. Et quant à la lettre de Ponce Pilate à Tibère César, elle ne me choque pas plus que cela. Après si tu as des arguments autres que « c’est mal écrit », je t’écoute avec plaisir.
Auteur : Saint Glinglin
Date : 08 juin16, 11:14
Message : Quand je parlais d'un bouquin mal écrit, je parlais du Livre d'Urantia.

Quant aux Actes de Pilate, ils datent du IVème siècle.
Auteur : kaboo
Date : 08 juin16, 12:19
Message : Bonjour.

Je pense que Pilate selon le verset concerné se réfère à ça.
Gnothi seauton
Gnothi seauton (en grec ancien Γνῶθι σεαυτόν / Gnỗthi seautόn, API : [ˈgnɔːˌ.tʰi se.au.ˈton], traduit par Nosce te ipsum en latin) est une expression en grec ancien, signifiant : « Connais-toi toi-même. »

C’est, selon le Charmide de Platon, le plus ancien des trois préceptes qui furent gravés à l'entrée du temple de Delphes. La Description de Delphes par Pausanias le Périégète en confirme l'existence.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gnothi_seauton

Image
http://melzchanz.blogspot.fr/2010/12/la ... i-toi.html

@+ :Bye:
Auteur : claudem
Date : 10 juin16, 00:44
Message :
Saint Glinglin a écrit :Mais comment peut-on croire un bouquin aussi mal écrit ?
Que veux tu dire mal écrit?
Auteur : Saint Glinglin
Date : 10 juin16, 01:52
Message : Exemple :

185:1.1 (1987.5) Si Ponce Pilate n’avait pas été un gouverneur acceptable des provinces mineures, Tibère n’aurait guère supporté qu’il restât procurateur de Judée pendant dix ans. Bien que Pilate fût un assez bon administrateur, moralement c’était un lâche. Il n’avait pas l’envergure voulue pour comprendre la nature de sa tâche en tant que gouverneur des Juifs. Il ne comprit pas le fait que ces Hébreux avaient une religion réelle, une foi pour laquelle ils étaient prêts à mourir, et que des millions et des millions d’entre eux, éparpillés çà et là dans l’empire, considéraient Jérusalem comme le haut lieu de leur foi et respectaient le sanhédrin comme le plus haut tribunal de la terre.

1 - Le ton n'a rien d'un livre sacré.
2 - La Judée est une province stratégique et non mineure.
3 - Pilate n'était pas procurateur mais préfet.
4 - Il n'était nullement un lâche mais un gouverneur à poigne.
5 - Le concept de "religion réelle" est idiot : qui donc était athée en ce temps-là sinon une poignée d'épicuriens ?
6 - C'était un gouverneur militaire qui ne se mêlait pas des querelles des Juifs.

D'ailleurs les Evangiles se fichent de ces considérations : Pilate y participe à un drame sacré et le personnage d'origine devait être un prêtre.
Auteur : claudem
Date : 10 juin16, 02:12
Message :
Saint Glinglin a écrit :Exemple :

185:1.1 (1987.5) Si Ponce Pilate n’avait pas été un gouverneur acceptable des provinces mineures, Tibère n’aurait guère supporté qu’il restât procurateur de Judée pendant dix ans. Bien que Pilate fût un assez bon administrateur, moralement c’était un lâche. Il n’avait pas l’envergure voulue pour comprendre la nature de sa tâche en tant que gouverneur des Juifs. Il ne comprit pas le fait que ces Hébreux avaient une religion réelle, une foi pour laquelle ils étaient prêts à mourir, et que des millions et des millions d’entre eux, éparpillés çà et là dans l’empire, considéraient Jérusalem comme le haut lieu de leur foi et respectaient le sanhédrin comme le plus haut tribunal de la terre.

1 - Le ton n'a rien d'un livre sacré.
C'est écrit en langage moderne et ce livre est fait pour être utilisé pendant 1,000 ans.
2 - La Judée est une province stratégique et non mineure.
Il ne dit pas que la Judée est une province mineure
3 - Pilate n'était pas procurateur mais préfet.
Je ne sais pas
4 - Il n'était nullement un lâche mais un gouverneur à poigne.
5 - Le concept de "religion réelle" est idiot : qui donc était athée en ce temps-là sinon une poignée d'épicuriens ?
6 - C'était un gouverneur militaire qui ne se mêlait pas des querelles des Juifs.

D'ailleurs les Evangiles se fichent de ces considérations : Pilate y participe à un drame sacré et le personnage d'origine devait être un prêtre.
Sur la même page: 185:1.6 (1988.5) Il est significatif de constater que d’une part ce chef romain hésitant sacrifia Jésus par peur des Juifs et pour sauvegarder sa situation personnelle, et que d’autre part il fut finalement révoqué pour avoir inutilement massacré des Samaritains à propos d’un faux Messie qui conduisit des troupes au mont Garizim, où il prétendait que les vases du temple avaient été enterrés ; de féroces émeutes éclatèrent quand celui-ci ne réussit pas à révéler la cachette des vases sacrés comme il l’avait promis.

À la suite de cet épisode, le légat de Syrie ordonna à Pilate de se rendre à Rome. Tibère mourut pendant que Pilate était en route pour Rome, et le mandat de Pilate comme procurateur de la Judée ne fut pas renouvelé. Il ne se remit jamais complètement de la regrettable condamnation par laquelle il consentit à la crucifixion de Jésus. Ne trouvant pas faveur aux yeux du nouvel empereur, il se retira dans la province de Lausanne, où il finit par se suicider.

Ce informations sont elles confirmées par d'autres écrits?
Auteur : Saint Glinglin
Date : 11 juin16, 01:31
Message :
claudem a écrit :1 - Le ton n'a rien d'un livre sacré.
C'est écrit en langage moderne et ce livre est fait pour être utilisé pendant 1,000 ans.
Pour pouvoir être utilisée pendant mille ans, une langue ne doit pas bouger.
C’est pour cela que les livres saints ont une prédilection pour les langues mortes.
Le livre saint devient même la référence de la langue quand on ne dispose que d’une faible quantité de littérature profane à côté.
2 - La Judée est une province stratégique et non mineure.
Il ne dit pas que la Judée est une province mineure
« Si Ponce Pilate n’avait pas été un gouverneur acceptable des provinces mineures, Tibère n’aurait guère supporté qu’il restât procurateur de Judée pendant dix ans. »
Alors qu’est-ce que ça veut dire ? Que Pilate a gouverné d’autres provinces ? Lesquelles ?
Et puis le cursus honorum ne prévoit pas plusieurs attributions de postes de gouverneur pour une même personne.
3 - Pilate n'était pas procurateur mais préfet.
Je ne sais pas
C’est connu. De plus le terme utilisé par Matthieu et Luc est « gouverneur » (ἡγεμόν)
Marc et Jean ne disent pas qui il est. Ceci est intéressant.
Sur la même page: 185:1.6 (1988.5) Il est significatif de constater que d’une part ce chef romain hésitant sacrifia Jésus par peur des Juifs
D’où sort cette interprétation ?
et pour sauvegarder sa situation personnelle, et que d’autre part il fut finalement révoqué pour avoir inutilement massacré des Samaritains à propos d’un faux Messie qui conduisit des troupes au mont Garizim, où il prétendait que les vases du temple avaient été enterrés ; de féroces émeutes éclatèrent quand celui-ci ne réussit pas à révéler la cachette des vases sacrés comme il l’avait promis.
Une noix d’information pour une louche d’invention :

Les Samaritains ne manquèrent pas non plus de troubles, car ils étaient excités par un homme qui ne considérait pas comme grave de mentir et qui combinait tout pour plaire au peuple. II leur ordonna de monter avec lui sur le mont Garizim, qu'ils jugent la plus sainte des montagnes, leur assurant avec force qu'une fois parvenus là il leur montrerait, des vases sacrés enfouis par Moïse, qui les y avait mis en dépôt. Eux, croyant ses paroles véridiques, prirent les armes, et, s'étant installés dans un village nommé Tirathana, s'adjoignirent tous les gens qu'ils purent encore ramasser, de telle sorte qu'ils firent en foule l'ascension de la montagne. Mais Pilate se hâta d'occuper d'avance la route où ils devaient monter en y envoyant des cavaliers et des fantassins, et ceux-ci, fondant, sur les gens qui s'étaient rassemblés dans le village, tuèrent les uns dans la mêlée, mirent les autres en fuite et en emmenèrent en captivité beaucoup, dont les principaux furent, mis à mort par Pilate, ainsi que les plus influents d'entre les fuyards.
http://remacle.org/bloodwolf/historiens ... juda18.htm
À la suite de cet épisode, le légat de Syrie ordonna à Pilate de se rendre à Rome. Tibère mourut pendant que Pilate était en route pour Rome, et le mandat de Pilate comme procurateur de la Judée ne fut pas renouvelé.
Mais qu’est-ce que ça veut dire ? L’auteur croit-il que Pilate aurait pu rempiler en Judée après avoir fait un crochet par Rome ?
Il ne se remit jamais complètement de la regrettable condamnation par laquelle il consentit à la crucifixion de Jésus. Ne trouvant pas faveur aux yeux du nouvel empereur, il se retira dans la province de Lausanne, où il finit par se suicider.
Je viens de retrouver ce Pilate de Lausanne que je ne connaissais pas.
https://books.google.fr/books?id=a9LOcf ... &q&f=false
Cette histoire a été inventée pour expliquer le nom d’une montagne locale.
Le nom de la dune du Pilat dans les Landes vient du gascon « pilot » signifiant « tas ».
L’étymologie de la montagne suisse doit être du même ordre.
Et voici que je découvre un mont Pilatus déplacé de Lausanne à Lucerne :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pilatus_(montagne)
https://books.google.fr/books?id=xvMIAA ... te&f=false
Auteur : Loup Ecossais
Date : 11 juin16, 03:45
Message : Pilate n'a jamais posé cette question à Jésus. Pilate, doit porter le chapeau de procurateur, ayant fait exécuter Jésus. En réalité, c'est le Sanhédrin, les "juifs", les usurpateurs du trône de Pharaon, qui l'ont fait condamner et exécuter. Mais, c'est tellement plus simple, d'accuser Pilate (même si ce dernier était loin d'être un enfant de choeur...
Auteur : Recherches22
Date : 12 juin16, 09:46
Message : Salut le loup, :hi:

Pilate n'a jamais posé cette question à Jésus. Ok pas de problème. Alors, peux-tu expliquer pourquoi sa question apparaît dans la bible en jean 18:38 ?

"36 Mon royaume n'est pas de ce monde, répondit Jésus. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi afin que je ne fusse pas livré aux Juifs; mais maintenant mon royaume n'est point d'ici-bas. 37 Pilate lui dit: Tu es donc roi? Jésus répondit: Tu le dis, je suis roi. Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix. 38 Pilate lui dit: Qu'est-ce que la vérité? Après avoir dit cela, il sortit de nouveau pour aller vers les Juifs, et il leur dit: Je ne trouve aucun crime en lui"

a +
Auteur : Saint Glinglin
Date : 12 juin16, 11:33
Message : Et ce jour-là Je relèverai le tabernacle de David, qui était tombé ;
J'en réparerai les brèches, J'en réédifierai les ruines,
et Je le restaurerai comme il était dans les anciens jours,
afin que le reste des hommes et tous les gentils,
par qui Mon Nom a été invoqué, Me cherchent,
dit le Seigneur, qui fera toutes ces choses.

Amos 9.11-12

Pilate est un représentant des Gentils et en demandant ce qu'est la vérité,
il cherche le Seigneur puisque le Seigneur en question a dit "Je suis la vérité."

Mais comme la prophétie parle de chercher et non de trouver Jésus ne répond pas.
Auteur : Recherches22
Date : 12 juin16, 22:28
Message : Slaut Sain glinglin

"Mais comme la prophétie parle de chercher et non de trouver Jésus ne répond pas". :hum: :hum:

tu peux expliciter...?
Auteur : omar13
Date : 13 juin16, 01:07
Message : bonjour,

Jean 18
…36 Mon royaume n'est pas de ce monde, répondit Jésus. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi afin que je ne fusse pas livré aux Juifs; mais maintenant mon royaume n'est point d'ici-bas. 37 Pilate lui dit: Tu es donc roi? Jésus répondit: Tu le dis, je suis roi. Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix. 38 Pilate lui dit: Qu'est-ce que la vérité? Après avoir dit cela, il sortit de nouveau pour aller vers les Juifs, et il leur dit: Je ne trouve aucun crime en lui.…



Cette information témoigne qu'il s'agissait de son unique mission, celle de préparer les juifs a l Islam

Complémentarité avec le Coran

Coran 17/81
« Et dis : "La Vérité (l'Islam) est venue et l'Erreur a disparu. Car l'Erreur est destinée à disparaître. »
Auteur : Saint Glinglin
Date : 13 juin16, 01:58
Message :
Recherches22 a écrit :Slaut Sain glinglin

"Mais comme la prophétie parle de chercher et non de trouver Jésus ne répond pas". :hum: :hum:

tu peux expliciter...?
En fait, c'est compliqué : si Jésus répond à Pilate "Je suis la Vérité", Pilate est obligé de répondre à une telle parole.

S'il accepte que Jésus soit la Vérité, il se convertit de fait et ne peut plus livrer Jésus à la foule.
S'il refuse, il explique pourquoi et on se demande bien ce qu'il aurait dit.

Pour comparer, prenons Marc :

15.1 Dès le matin, les principaux sacrificateurs tinrent conseil avec les anciens et les scribes, et tout le sanhédrin. Après avoir lié Jésus, ils l'emmenèrent, et le livrèrent à Pilate.
15.2 Pilate l'interrogea : Es-tu le roi des Juifs ? Jésus lui répondit : Tu le dis.
15.3 Les principaux sacrificateurs portaient contre lui plusieurs accusations.
15.4 Pilate l'interrogea de nouveau : Ne réponds-tu rien ? Vois de combien de choses ils t'accusent.
15.5 Et Jésus ne fit plus aucune réponse, ce qui étonna Pilate.

Le silence de Jésus vient d'ici :

Is 53:7 Maltraité, il s'humiliait, il n'ouvrait pas la bouche, comme l'agneau qui se laisse mener à l'abattoir, comme devant les tondeurs une brebis muette, il n'ouvrait pas la bouche.
Is 53:8 Par contrainte et jugement il a été saisi. Parmi ses contemporains, qui s'est inquiété qu'il ait été retranché de la terre des vivants, qu'il ait été frappé pour le crime de son peuple ?
Is 53:9 On lui a donné un sépulcre avec les impies et sa tombe est avec le riche, bien qu'il n'ait pas commis de violence et qu'il n'y ait pas eu de tromperie dans sa bouche.

On peut s'étonner du verset 15.2 qui n'émeut guère Pilate.

Ce verset doit venir de Jean où le dialogue est beaucoup plus fourni.
Mais Jean n'indique pas comment une telle question est venue à l'idée de Pilate.
Auteur : Recherches22
Date : 13 juin16, 02:53
Message : Merci saint glinglin :mains:
je comprends mieux, je ne mettais pas posé cette question de comment aurait pu répondre Pilate à la réponse de Jésus… et je n’avais pas fait le lien avec Isaïe non plus… ce qui explique le silence de Jésus.
Merci
Auteur : omar13
Date : 22 déc.18, 03:57
Message :
Recherches22 a écrit : 12 juin16, 09:46 Salut le loup, :hi:

Pilate n'a jamais posé cette question à Jésus. Ok pas de problème. Alors, peux-tu expliquer pourquoi sa question apparaît dans la bible en jean 18:38 ?

"36 Mon royaume n'est pas de ce monde, répondit Jésus. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi afin que je ne fusse pas livré aux Juifs; mais maintenant mon royaume n'est point d'ici-bas. 37 Pilate lui dit: Tu es donc roi? Jésus répondit: Tu le dis, je suis roi. Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix. 38 Pilate lui dit: Qu'est-ce que la vérité? Après avoir dit cela, il sortit de nouveau pour aller vers les Juifs, et il leur dit: Je ne trouve aucun crime en lui"

a +

En réalité, la seule mission de Jésus était:

Jean 18/37 ( Jésus dit )
« … Je ne suis né et je ne suis venu dans le monde que pour rendre témoignage a la vérité »

Cette information témoigne qu'il s'agissait de son unique mission

Complémentarité avec le Coran

Coran 17/81
« Et dis : "La Vérité (l'Islam) est venue et l'Erreur a disparu. Car l'Erreur est destinée à disparaître. »

l'erreur, c'est le christianisme: viewtopic.php?f=46&t=55617
Auteur : Héléna
Date : 24 juil.21, 01:15
Message : Pilate était gouverneur de César sur Israël.

Sa fonction était celle d'un préfet. Son rôle était de maintenir l'ordre dans la province que les Romains occupaient et de l'administrer sur le plan judiciaire et économique, alors que le rôle d'Hérode se situait uniquement dans la province de la Judée et de la Galilée, soit un cinquième du territoire.

Pilate prélevait les tributs ainsi que les impôts pour subvenir aux besoins de la province occupée ainsi qu'à ceux de Rome.

L'exercice quotidien de la justice était du ressort des cours juives, mais lorsqu'une affaire dépassait leurs cadres, alors c'était le gouverneur, donc Pilate qui détenait l'autorité judiciaire suprême et cela au nom de César.

Voilà pour la présentation de l'homme Pilate dans sa fonction de préfet.

Frères et sœurs, quelle était donc la principale fonction de Pilate ? Eh bien elle était de maintenir l'ordre dans la province occupée, et de prélever les tributs ainsi que les impôts sur le peuple occupé et de les envoyer à Rome.

Sachant maintenant cela, je vous propose d'aller voir ce qui est écrit dans la première lettre de Luc au chapitre 23 :

1 Ils se levèrent tous (Sacrificateurs et anciens), et ils conduisirent Jésus devant Pilate.
2 Ils se mirent à l'accuser, disant : Nous avons trouvé cet homme excitant notre nation à la révolte, empêchant de payer le tribut à César, et se disant lui-même Christ, roi.
3 Pilate l'interrogea, en ces termes : Es-tu le roi des Juifs ? Jésus lui répondit : Tu le dis.
4 Pilate dit aux principaux sacrificateurs et à la foule : Je ne trouve rien de coupable en cet homme.

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Nous sommes bien d'accord que dans Jean 18 au verset 33, Pilate demande à Jésus s'il est le roi des Juifs et nous retrouvons ces mêmes paroles dans Luc 23 au verset 3.

Nous sommes donc bien dans le même moment, sauf que Luc qui a fait de très nombreuses recherches concernant les faits, apporte une petite touche supplémentaire qui n'est pas notée dans Jean.

Voici ce qui est écrit dans Luc et qui n'est pas dans Jean :
Ils (Sacrificateurs et anciens) se mirent à l'accuser (Jésus), disant : Nous avons trouvé cet homme excitant notre nation à la révolte, empêchant de payer le tribut à César, et se disant lui-même Christ, roi.

Alors que Jésus est censé avoir excité le peuple à la révolte et aussi l'avoir empêché de payer le tribut à César, voilà ce que Pilate leur répond :
Je ne trouve rien de coupable en cet homme.*

Extraordinaire quand même cette réponse de Pilate face aux accusations des Juifs envers Jésus, alors que la fonction de cet homme mis en place par César était de maintenir l'ordre dans le pays, et de prélever le tribut et les impôts sur le peuple.

Si on voit bien la scène, Pilate ne répond rien aux accusations des religieux mais il s'adresse à Jésus pour lui poser cette seule question : "Es-tu le roi des Juifs ?".

Suite à cette question à laquelle Jésus répond "Tu le dis", Pilate se retourne vers tous ceux qui accusaient Jésus, et leur fait cette magistrale déclaration : Je ne trouve rien de coupable en cet homme.

Si donc je prends en considération ce que Pilate vient de dire, je ne peux que conclure qu'il serait d'accord avec ce que Jésus aurait "soi disant fait en tant que roi", sachant pour notre part que les sacrificateurs et la foule mentent, puisque Jésus disait le contraire savoir : "Rendez à César ce qui appartient à César." (Marc 2 v 17)

Donc pour Pilate qui demandait à Jésus s'il était le roi des Juifs, chose à laquelle il ne lui fut pas répondu de manière directe mais lui l'ayant compris de cette manière, il ne considéra pas qu'un roi qui ne veuille pas payer un tribut à celui qui était venu pour s'emparer de son pays, fut une chose condamnable.

Donc pour Pilate, Jésus, en tant que roi, aurait eu tout à fait raison d'agir de la façon dont les Juifs l'accusaient, chose que Jésus n'a pourtant jamais fait et pour cause ; Il ne faisait pas partie d'un quelconque royaume d'en bas.

Lorsque je pense qu'on attribue à Pilate le fait d'avoir livré Jésus pour qu'on le crucifie, mais qu'on ne pose pas la question au principal intéressé, savoir ce que Jésus pense de Pilate, cela me fait du mal car après avoir relu tous les textes concernés à plusieurs reprises, j'ai vu que Pilate n'avait de cesse de vouloir relâcher Jésus et même Jésus ira jusqu'à dire : Celui qui me livre à toi commet un bien plus grand péché.

- Qui a livré Jésus à Pilate ? Ne sont-ce pas les Juifs sous loi ?

- Qui voulaient relâcher Jésus ? N'est-ce pas Pilate ?

- Qui a fait pression sur Pilate en disant qu'il s'opposait à César s'il relâchait Jésus ? Ne sont-ce pas les Juifs ?

- Qui est donc Celui qui par l'intermédiaire des religieux sous loi, a livré Jésus ?

Eh bien c'est le Diable, car c'est bien lui qui est appelé accusateur des frères, n'est-ce pas ?
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Donc après avoir fait cette réponse aux religieux qu'il ne trouvait rien de coupable en Jésus, Pilate entra dans le prétoire et demanda à Jésus de le suivre. Là, les deux allaient enfin se retrouver seuls en tête à tête.

Petite information. A cette époque-là le prétoire c'était l'équivalent du quartier général de la légion Romaine où se trouvait également la demeure du gouverneur.

Voilà pourquoi les Juifs ne voulurent pas y entrer pour ne pas se souiller, vu que c'était la pâque et aussi que là se trouvaient des païens, donc des impurs pour les Juifs sous loi.

Pilate va maintenant droit au but en disant en somme ceci : Bon Jésus je viens d'entendre beaucoup de choses sur toi mais je voudrais entendre ta version : Qui es-tu ? Es-tu vraiment le roi des Juifs ?

En effet avant d'être amené devant Pilate, le souverain sacrificateur avait demandé à Jésus s'il était le Christ le Fils du Dieu béni, ce à quoi Il avait répondu : [Je le suis/color].

C'est donc bien par rapport à la réponse de Jésus en tant que roi des Juifs que les religieux avaient livré Jésus à Pilate, et qui est confirmé dans Luc 23 v 2 : Nous avons trouvé cet homme excitant notre nation à la révolte, empêchant de payer le tribut à César, et se disant lui-même Christ, roi.

Si donc Pilate a posé cette question à Jésus, c'est encore suite à une fausse déclaration des Juifs, car ce n'est pas de lui-même que Jésus s'est déclaré Christ roi, mais cette parole faisait suite à une question, ce qui n'est pas du tout pareil.

C'est écrit dans Luc 22 :
66 Quand le jour fut venu, le collège des anciens du peuple, les principaux sacrificateurs et les scribes, s'assemblèrent, et firent amener Jésus dans leur sanhédrin. Ils dirent :
67 Si tu es le Christ, dis-le nous. Jésus leur répondit : Si je vous le dis, vous ne le croirez pas ; 68 et, si je vous interroge, vous ne répondrez pas.
69 Désormais le Fils de l'homme sera assis à la droite de la puissance de Dieu.
70 Tous dirent : Tu es donc le Fils de Dieu ? Et il leur répondit : Vous le dites, je le suis.

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Reprenons :

33 Pilate rentra dans le prétoire, appela Jésus, et lui dit : Es-tu le roi des Juifs ?
Jésus répond : Est-ce de toi-même que tu dis cela, ou d'autres te l'ont-ils dit de moi ?


J'ai trouvé très édifiant de faire ce document, car comme beaucoup d'autres fois dans les Ecritures, je me suis aperçue qu'ici Jésus n'a pas répondu de façon directe à Pilate, mais Il fait toujours en sorte de ramener la question à celui qui l'a posée.

Dit autrement, Jésus fait en sorte que ce soit Pilate qui se pose la question à lui-même.
Cela me montre une chose : Que Jésus n'impose jamais rien à quiconque ; Il nous invite seulement à nous poser les bonnes questions et pour ce faire, Il nous conduit toujours à l'endroit où se trouve le but à atteindre.

En agissant de cette manière, Jésus cherche toujours à créer quelque chose qui n'existait pas avant, dans la personne à qui Il s'adresse.

Donc si cette question m'était adressée à moi, de manière personnelle, qu'est ce que je répondrais ? Que Jésus est le roi des Juifs, ou bien je dirais juste qu'il est roi sans ajouter autre chose à la suite ? Mais alors dans ce cas où je n'ajoute rien, cela montrerait que je le considère comme étant roi sur tout et sur tous, car un roi sans royaume ça n'existe pas .
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Pilate répondit : Moi, suis-je Juif ? Ta nation et les principaux sacrificateurs t'ont livré à moi : Qu'as-tu fait ?


Ce à quoi Jésus aurait pu répondre : Pilate, tu me demandes ce que j'ai fait, mais tu as pourtant entendu qu'on m'accusait de vouloir soulever le peuple et de l'empêcher de payer le tribut et les impôts, et tu as pris ma défense sur ce point précis.

Et lorsque tu dis que ceux de ma nation m'ont livré à toi tu fais erreur ; oui Pilate, là tu fais erreur car je ne suis ni juif, ni de cette nation, car mon royaume n'est pas de ce monde.

Il faut aussi que tu saches que personne ne m'a livré à toi, mais c'est moi-même qui me suis laissé livrer car il faut que s'accomplisse ce qui est écrit sur moi :
7 Il a été maltraité et opprimé, et il n'a point ouvert la bouche, semblable à un agneau qu'on mène à la boucherie, à une brebis muette devant ceux qui la tondent ; il n'a point ouvert la bouche. (Esaïe 53)

Mais si tu veux me dire que je suis roi, alors là oui je te réponds par l'affirmative car je suis roi d'un royaume spirituel qui ne se voit pas, et qui dépasse le cadre des frontières du pays que vous occupez en ce moment.

Pilate, je vais maintenant te redire ce que j'ai déjà dit aux miens, ceux qui n'ont pas voulu écouter lorsque je leur ai annoncé le pourquoi de ma venue dans ce monde, et que je leur disais de la part de mon Père qui est dans le ciel :
Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité.

Quiconque est de la vérité écoute ma voix.

Oui Pilate le "quiconque" c'est tous sans exception, c'est-à-dire le monde dont toi aussi tu fais partie qui est appelé à voir et à entendre le témoignage de La Vérité, et par Elle être sauvé.

N'est-ce pas là le but que mon Père cherche à atteindre : Sauver le monde par le moyen de la Parole de Vérité.

Oui c'est ça que j'ai dit aux miens et parce qu'ils ont refusé de prendre en compte ce que je leur ai dit, c'est maintenant à toi Pilate qui est le symbole et l'image des nations, que je redis cette chose, et ce sera par vous, les nations, que la Vérité parviendra à tous.

Voilà ce que j'ai dit aux miens en tant que témoignage à la vérité mais qu'ils ont refusé d'entendre.


Voilà donc en langage caché ce que Jésus était en train de dire à Pilate, mais le problème était que Pilate était un des nations, et que tant que Jésus n'était pas passé par la mort et ensuite la résurrection, il était empêché de connaitre ce qu'était la "vérité" car les nations n'avaient ni la loi, ni les psaumes, ni les prophètes, donc pas de témoignage concernant la vérité.

La seule chose qui était devant les yeux de Pilate, c'était Jésus, oui mais Jésus en chair uniquement. Comment dans ce cas-là faire un quelconque lien avec la Vérité ?

C'est vrai aussi que par rapport à ce qu'on connaît de Jésus et de l'humilité qui était la sienne, Lui qui n'avait ni beauté ni éclat qui puisse attirer le regard (Esaïe 53 v 2), il y avait de quoi déstabiliser Pilate sur la position de roi de Jésus en comparaison de César, de son mode de vie, de ses vêtements d'apparats au milieu de toutes ses richesses, d'où sa question à Jésus : Es-tu le roi des Juifs ?

Alors que se passa-t-il ? Eh bien il se passa que, suite à cette déclaration de Jésus à Pilate qui était :
36 Mon royaume n'est pas de ce monde. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi afin que je ne fusse pas livré aux Juifs ; mais maintenant mon royaume n'est point d'ici-bas.

37 Pilate lui dit : Tu es donc roi ? Jésus répondit : Tu le dis, je suis roi.
Jésus rajouta ceci : Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix.


Par ces quelques petits mots, Jésus désirait emmener Pilate avec Lui dans l'ailleurs divin, là où tout ce qui est du domaine du visible disparaît pour ne laisser place qu'à une Parole qui est appelée à atteindre le cœur de l'homme.

Cette dernière parole de Jésus permit donc qu'une fois de plus, Pilate entre en lui-même et se pose cette question à lui-même : Qu'est ce que la vérité ?

Oui c'est ainsi que j'ai compris la chose et la suite me prouve que je n'ai pas tort. En fait ce n'était pas une question que Pilate venait de poser à Jésus, mais en s'adressant à Jésus Pilate se posait la question à lui-même.

Oui à ce moment précis où Jésus venait de dire qu'Il était venu dans ce monde pour rendre témoignage à la vérité, Pilate était troublé en lui-même et cela venait du fait qu'entre Jésus et tous ceux qui étaient dans le camp des sacrificateurs et des anciens des Juifs, Pilate entendait deux voix, il voyait deux voies, il voyait la manifestation de deux lois pratiquées et vécues de manière fondamentalement opposée l'une de l'Autre.

Qui d'entre nous, s'il s'était trouvé à la place de Pilate, n'aurait pas été troublé par ce qu'il voyait et entendait de chacune des parties en présence, et ne se serait pas posé cette même question ?

Je voudrais mettre une petite note ici : Après avoir consulté plusieurs autres versions et traductions bibliques, j'ai vu que la question de Pilate était la même partout ainsi que les quelques mots qui s'en sont suivis et qui sont : Après avoir dit cela, il sortit de nouveau pour aller vers les Juifs, et il leur dit : Je ne trouve aucun crime en lui.

- Je pose une question : S'il advenait qu'en posant une question à une personne vous attendiez d'elle une réponse, tourneriez-vous de suite les talons de devant elle, avant de l'obtenir ?
Non n'est-ce pas, mais au contraire vous attendriez la réponse ?

- Autre question : S'il advenait encore qu'en posant cette même question à cette personne, vous sachiez d'avance qu'elle va vous répondre selon ce que vous attendez d'elle, est-ce que l'auteur de l'écrit aurait présenté la chose de cette manière : Après avoir posé cette question, il sortit… ?

Mais dans ce cas-là que vient donc faire le "je ne trouve aucun crime en lui" ici ?
Vous voyez bien qu'il y a une anomalie dans ce texte et qui est aussi dans toutes les autres versions que j'ai consultées.

Alors je dirais qu'effectivement ce n'est pas à Jésus que Pilate a posé cette question sur ce qu'était la vérité, mais c'était à lui-même et cette question est venue au même moment où Jésus disait : Quiconque est de la vérité écoute ma voix.

Pourquoi est-ce que ce n'est pas à Jésus que Pilate a posé cette question mais à lui même ? Eh bien parce que cette vérité là était en rapport avec les choses d'en haut, celles dont Jésus venait de faire mention.

Concernant la vérité sur les choses d'en bas, Pilate n'avait pas besoin d'être instruit sur elle, car il en avait un petit aperçu devant ses yeux, déjà par les Juifs religieux qui rendaient de faux témoignages sur Jésus et dont il (Pilate) était parfaitement au courant.

Pilate savait très bien que dans ce monde, la Vérité, la vraie, ne règne pas et ce qui est écrit dans Matthieu 27 est sans ambigüité en ce qui le concernait :

17 Comme ils étaient assemblés, Pilate leur dit : Lequel voulez-vous que je vous relâche, Barabbas, ou Jésus, qu'on appelle Christ ?
18 Car "il savait que c'était par envie qu'ils avaient livré Jésus".


Donc Pilate savait très bien que tout ce qu'il avait entendu sur Jésus était faux et que c'était par envie et par jalousie qu'on lui livrait Jésus, d'où aussi son silence lorsque les Juifs avaient dit que Jésus empêchait les juifs de payer le tribut à César.

Franchement, pensez-vous que Pilate dont la fonction était aussi de faire régner l'ordre dans le pays occupé, n'était pas au courant de tout ce qui se passait en Israël concernant les foules qui se déplaçaient pour aller écouter Jésus ou se faire guérir par Lui ?

Ne savait-il pas que Jésus ne savait que dispenser du bien autour de Lui ? Mais bien sûr que oui, surtout que dans cette foule, il y avait aussi des soldats Romains et des centeniers.

Pour preuve les soldats qui allaient à Jean Baptiste pour demander ce qu'ils devaient faire, lorsque celui-ci baptisait, et aussi le centenier Romain qui a envoyé vers Jésus pour qu'Il guérisse son serviteur malade.

Donc il ne faut surtout pas penser que Pilate était seul dans son petit coin, et qu'il n'était pas au courant de ce qui se passait dans la province que César occupait, mais de part sa fonction il en savait peut-être plus que tout le monde.

Oui Pilate était parfaitement au courant de ce qui se disait sur Jésus soit en tant que mensonge, soit en tant que vérité. Il n'avait donc pas besoin de se poser de question sur ce sujet en tant que vérité sur la terre.

Mais est-ce que c'est parce qu'on a l'exemple parfait devant nos yeux qu'on peut dire que là est l'exacte vérité ? Non n'est-ce pas, car il y a toujours eu dans ce monde des hommes presque parfaits dans leur genre, mais ce n'était quand même que des hommes ayant le péché en eux, même si celui-ci n'était pas manifesté de manière visible.

Donc comment reconnaître en Jésus Christ Celui qui est l'Unique Vérité, venu de Dieu ? C'est impossible à cause de la chair dans laquelle Il était.

Voilà pourquoi lorsque Jésus parla à Pilate concernant la Vérité, la seule chose qu'il put dire c'était : Quiconque est de la vérité écoute ma voix.
Voilà ! Là, il n'est plus question de voir, on n'est plus dans le principe de la matière, mais il est question de revenir dans la position où Abraham, l'homme issu des nations, se trouvait lorsque l'Eternel lui parlait par Voix, c'est-à-dire par le moyen de la foi.

Donc la seule chose que Jésus propose ici, c'est de marcher uniquement par Parole intérieure, c'est-à-dire dépasser le cadre de Jésus dans la chair. Ici c'est au Fils de Dieu que nous avons affaire et c'est celui ou celle qui est en capacité d'entendre Jésus lui parler par Parole donc par voix, qui peut être assuré qu'il est aussi de la Vérité car les deux ne font qu'un dans ce cas-là.

- Lorsque Dieu dit qu'Il a donné son Fils son unique afin que quiconque croit en Lui, ne périsse point mais qu'il ait la vie éternelle, est-ce oui ou non La Vérité ?
Sommes-nous capables de nous emparer de cette Parole de Vérité et d'y vivre maintenant à l'Intérieur ?

- Lorsque par Jésus, Dieu dit que nos péchés passés, présents et à venir nous ont été remis, croyons-nous à ces paroles qui viennent de la bouche de Celui qui est Vérité ?

- Lorsque par Jésus, Dieu nous dit que c'est par la foi au Nom de Jésus que nous avons reçu la justification parce que c'est Lui qui a été fait justification pour nous et à notre place croyons-nous à cette Parole qui vient de la bouche de Celui qui est Vérité ?

Donc oui, La Parole de La Vérité est avant tout spirituelle. Elle est du ciel et ne peut donc pas se voir, et c'est pour cela que le Fils est venu sur cette terre des hommes afin de la montrer et nous faire voir que nous vivons dans un monde de mensonge, où ici bas, rien n'est de Lui.

Mais pour ce qui était de Pilate ce n'était pas encore le temps car Jésus n'était pas encore passé par la croix et il n'y a que par l'Esprit de résurrection que le chrétien peut marcher en union d'esprit avec son Seigneur.

Si donc Pilate était parfaitement au fait quand à l'esprit qui règne dans ce monde, lui-même en faisant partie, alors il devient évident que cette question est par rapport à une Vérité qui n'est pas de ce monde ; Vérité sur laquelle Jésus venait justement de lui dire qu'Il était venu dans ce monde pour lui rendre témoignage.

Pilate était donc maintenant arrivé à l'endroit où Jésus l'attendait, savoir qu'il se pose lui-même la question de savoir ce qu'était cette vérité dont Jésus venait de faire mention.

Oui c'était le moment où Jésus désirait lever le voile sur La Vérité, Celle qui servira plus tard à la conversion de Pilate.

Oui c'est plus tard que Pilate pourra faire le lien avec ce que Jésus ne pouvait pas lui dire de manière claire sur le moment, et cela à cause du corps de chair de Jésus qui empêchait que le message spirituel issu de l'Esprit, lui parvienne.

Je remets donc les paroles de Jésus, celles qui ont provoquées le questionnement intérieur de Pilate sur ce qu'est "la Vérité", celle qui est d'en haut.

36 Mon royaume n'est pas de ce monde. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi afin que je ne fusse pas livré aux Juifs ; mais maintenant mon royaume n'est point d'ici-bas.

37 Pilate lui dit : Tu es donc roi ? Jésus répondit : Tu le dis, je suis roi.

Jésus rajouta ceci : Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix.


Voilà, ce n'est pas grand-chose dira-t-on, mais il y a dans la voix de Jésus comme une force qui passe et qui vient pénétrer le cœur de celui qui est justement dans l'attente d'entendre cette voix venue d'en haut ; et c'était le cas de Pilate, même si pour le moment il n'en mesurait pas l'ampleur, car en effet, dans quelques minutes, après avoir entendu des Juifs dire que Jésus s'est fait fils de Dieu, il va lui demander "d'où Il est".

(Jean 19)7 Les Juifs lui répondirent : Nous avons une loi ; et, selon notre loi, il doit mourir, parce qu'il s'est fait Fils de Dieu.
8 Quand Pilate entendit cette parole, sa frayeur augmenta.
9 Il rentra dans le prétoire, et il dit à Jésus : D'où es-tu ? Mais Jésus ne lui donna point de réponse.

Si donc à ce moment-là qui est le moment où Jésus allait partir en direction de la croix, Jésus ne donna plus de réponse à Pilate, c'est que celui-ci "avait déjà reçu tout ce qui lui fallait" pour les temps qui allaient suivre.

Alors que Jésus avait dit qu'il était roi d'un royaume qui n'était pas de ce monde, quelques moments plus tard, Pilate lui demanda d'où Il est, c'est-à-dire : Où se trouve ce royaume qui n'est pas de ce monde ?

N'oublions pas que Pilate était un Païen, et que de ce temps-là les Païens n'avaient pas les écrits de Moïse, ni les psaumes, ni les écrits des prophètes. Pilate était donc empêché de voir le Sauveur du monde et aussi empêché pour l'instant d'accéder à la Vérité.

En clair, les Païens ne connaissaient pas l'Eternel, le Dieu des Juifs. Comment donc dans ce cas-là faire parvenir la Vérité qui est d'en haut à ceux qui sont en bas ?
Eh bien déjà en écoutant les paroles de Jésus comme s'Il est en train d'en faire la proposition à Pilate, un peu en ces termes :

"Pilate, toi aussi comme les Juifs, tu as dans ton être intérieur une conscience et c'est elle qui te fait aller à droite ou à gauche. Tu sais très bien en toi-même que vous adorez des dieux qui n'en sont pas, comme par exemple le soleil que vous vénérez.
Cette adoration du soleil comble-t-elle ton être intérieur ?


Non Pilate, étant des nations tu ne connais pas ce Dieu que les Juifs présentent bien mal à travers leurs rites, leurs traditions et des lois bien spécifiques à leur nation, mais je te promets que lorsque je serais ressuscité, alors tu me connaitras de manière véritable."
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Jésus est là devant Pilate. Sa présence le trouble parce qu'il y a en Lui quelque chose qu'il n'a pas trouvée ailleurs, pas plus que dans cette loi qui dit que si un homme blasphème il doit mourir, alors qu'ailleurs elle dit que l'homme ne peut pas donner la mort.

Oui Pilate sait cette chose maintenant, puisque c'est sous ce mauvais prétexte que les Juifs sont venus lui livrer Jésus pour qu'Il meure.

N'est-ce pas honteux de se servir de la loi pour faire pécher un homme, ici Pilate en l'occurrence. Et après on ose dire que le responsable de la mort de Jésus, c'est lui !
Alors quoi ! Cette loi des Juifs est-elle oui ou non une loi de vérité ?

Et pour ce qui concerne Jésus : Est-ce que Lui n'a pas montré le côté magnifique de la loi en ne cessant d'avoir les intérêts de Dieu et des hommes, à cœur ?
Ne l'a-t-il pas amené à la perfection cette Loi, puisqu'il est justement question de Lui à l'intérieur ?

Alors pourquoi aujourd'hui le monde religieux part dans tous les sens, cherchant chacun leur propre vérité, alors qu'elle ne se trouve qu'en Jésus Seul et que c'est écrit noir sur blanc, Lui-même l'ayant déclaré : Je suis la Vérité, c'est-à-dire que hors de moi, il n'y en a pas d'autres.

Est-ce que par hasard, chaque religion aurait sa propre vérité, c'est-à-dire son propre Jésus, celui qu'elle se serait formé elle-même et qui correspondrait exactement à l'attente de cette religion ?

Ici justement, dans les textes que nous sommes en train de voir, Pilate n'est-il pas l'image et la représentation de toutes ces personnes qui sont dans le monde et qui ne savent plus qui croire ? D'un côté ils entendent un langage qui veut les mettre sous une loi comme une loi de Juif, et d'un autre côté ce qu'ils entrevoient de Jésus dans les Ecritures contredit ce message de loi qui est maintenant dispensé dans le monde entier.

L'apôtre Paul, lui aussi, n'a t-il pas évoqué le fait que l'homme se laisse facilement fasciner et séduire par tout ce qui est agréable à l'œil ?

Pourquoi à de multiples reprises dans les évangiles, Jésus a-t-il été comme obligé de dire "Je vous le dis en vérité " comme s'Il suppliait ceux qui l'écoutaient de croire à ses paroles, et cela à cause de la loi qui n'était pas prêché comme elle aurait dû, c'est-à-dire "en grâce" et non pas en obligation de devoir faire ?


Pour croire en Jésus/Sauveur, il est nécessaire d'apprendre à aller au-delà du voile de sa chair et de voir qui Il est quant à l'Esprit. C'est la seule solution pour que par la foi, l'homme croit.

Quel trouble dans le cœur de Pilate. Tout en lui est attiré par Jésus et il n'est pas capable d'en donner la raison.

Et même dans Jean 19 v 8, il est dit de Pilate qu'après avoir entendu parler les juifs que Jésus s'était fait Fils de Dieu, sa frayeur augmenta. Cela veut donc bien dire qu'il était déjà dans un état intérieur de frayeur, fortement troublé par rapport à ce qui se passait et qu'il entendait sur Jésus et de Jésus.

Voyons par exemple ce qu'il pouvait se dire en lui-même cet homme, et même ce qui pouvait se passer en Esprit :

Et si ce Jésus était vraiment le Fils d'un Dieu dont la connaissance ne m'est pas parvenue ? Il y a quelques instants, Jésus ne m'a-t-Il pas fait savoir qu'Il était venu dans ce monde pour rendre témoignage à la vérité, et c'est justement cette vérité que je cherche à connaître depuis longtemps, justement par rapport à ce que je vois de religieux dans ce pays et qui est très trompeur ?

Oui je me dis "Qu'est-ce que la vérité ?", mais le peu que j'ai entendu de la part de ce Jésus m'attire à tel point que je ne cesse de prendre sa défense. A aucun endroit je ne le vois coupable de quoi que ce soit, mais au-delà de ça, quelle preuve puis-je avoir qu'Il est "La Vérité" puisqu'il me dit qu'il est venu dans le monde pour lui rendre témoignage. Je n'arrive pas à comprendre !

Il dit qu'il n'est pas de ce monde, oui mais moi, ce que je vois, c'est un homme dans une même chair que la mienne qui est là devant moi.


Alors Jésus, c'est quoi la Vérité, la vraie ? Comment puis-je la reconnaître puisque de par la situation que je suis en train de traverser, tu es venu éveiller ce qui dormait en moi à ce sujet ?

Cette recherche de la vérité est venue de ma rencontre avec toi Jésus, moi qui suis pourtant un Païen des nations, moi qui n'aie aucune base qui me permette de la connaître, hormis ce qui est dans mon être intérieur, là où ma conscience me convainc que là est l'erreur et là est la vérité.


(Ce à quoi Jésus pourrait répondre :)


artielle peut être très trompeuse si on se confie en elle selon la chair.
Tu vois par exemple en me voyant et en m'admirant dans mes œuvres, eh bien il est possible qu'un jour tu sois tenté de m'imiter, tu sois tenté de me prendre comme un exemple à suivre, ce qui ferait que tu perdrais tout le crédit de ce que je Suis en réalité, c'est-à-dire le Fils du Dieu vivant et vrai qu'il n'est pas possible d'imiter tellement il est grand et parfait.

Vois-tu Pilate tout ce dont je viens de te parler vient du royaume d'en haut. Ici il est question de principes divins qui sortent directement du cœur de Dieu : Ils sont en rapport avec l'Esprit de mon Père, Celui que je n'ai jamais cessé de présenter au monde et que je te propose aussi de recevoir.

C'est à toi, en tant qu'image des nations, que la Vérité va parvenir et cela parce que les miens l'ont refusée.

Toi le Païen, un de ceux des nations, alors que tu ne me connais pas encore en tant que le "Je Suis", tu as toujours pris ma défense ; or celui qui n'est pas contre moi est pour moi, et c'est ça que j'ai vu en toi, Pilate, comme je l'avais dit :

30 Celui qui n'est pas avec moi est contre moi, et celui qui n'assemble pas avec moi disperse. (Matthieu 12)

Pilate je sais très bien que c'est parce que tu vas me livrer aux soldats que je vais mourir, mais en ce qui me concerne, saches je ne te tiens pas coupable de cet acte, car si ça n'avait pas été toi, ça aurait été par la main d'un autre, car il faut que ce qui va arriver, arrive par la main des Païens, afin que devant Dieu, personne, autant Juifs que Païens, ne puisse dire qu'il est sans péché et ainsi se glorifier.

(Ceci est une grande leçon pour les Païens religieux, qui disent que les coupables d'avoir fait mourir Jésus, ce sont les Juifs.)

C'est pourquoi j'ai toujours affirmé que "Personne ne m'ôte la vie, mais je la donne de moi-même; j'ai le pouvoir de la donner, et j'ai le pouvoir de la reprendre : tel est l'ordre que j'ai reçu de mon Père.

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Donc pour Pilate, même s'il avait entendu des choses magnifiques concernant Jésus, pour lui, il lui était encore impossible de faire le lien avec le Fils de Dieu. Pour Pilate, Jésus était un Juif qui ne vivait pas sur les mêmes principes que ceux de la nation Juive certes, mais il était quand même un Juif.

Donc pour croire en Jésus, il est nécessaire d'apprendre à aller au-delà du voile de sa chair et de voir qui Il est quant à l'Esprit. C'est la seule solution pour que l'homme qui croit à l'existence de Jésus en vienne à avoir foi EN Lui.

Dites-moi, dans les derniers temps que nous vivons n'y a-t-il pas de quoi jeter un grand trouble dans le cœur des gens, à tel point que maintenant personne ne fait plus confiance à personne, sauf ceux qui ont vraiment besoin de s'accrocher à une branche, d'où qu'elle vienne ?

Je pense que c'est lorsque Jésus a dit qu'effectivement Il était roi (et non pas roi des Juifs) que Pilate a compris que Jésus était le roi de cette Vérité qui vient du ciel et que c'est pour ça qu'il put dire qu'il ne trouvait en lui aucun crime. Non pas crime en tant qu'acte physique mais crime par rapport à tous les principes divins qui sont en tout homme, convertis ou non.
Qui est l'homme qui peut résister à Celui qui vient du ciel si ce n'est celui qui a les principes de la terre en lui, l'homme qui est charnel et qui ne peut que refuser de voir et d'entendre les choses qui viennent de l'Esprit ?

Est-ce que ce n'est pas de cette manière que les Juifs et les juifs religieux agissaient envers Jésus, refusant de le reconnaître comme étant Celui qui est venu du ciel ?
C'est grave pour quiconque ne vit pas "en Jésus" car alors il est "hors de lui", et dans ce cas-là, cette personne est susceptible d'être captivée par de fausses doctrines issues de fausses vérités.

Or vous le savez comme moi, le Diable n'est pas appelé le Malin pour rien, et lui, il va faire en sorte de faire délivrer un faux message, mais qui sera très, très près de la Vérité, afin que celui qui n'a pas encore les yeux bien ouverts sur les réalités célestes tombent dans son piège.

Comment dans un tel cas aller chercher la Vérité ailleurs que dans Jésus, Lui qui nous a donné l'Esprit qui est en premier l'Esprit de Vérité (Jean14)
C'est cette Vérité associée à l'Esprit qui est appelée à toucher le cœur de l'homme au plus profond de lui-même, et c'est cette Vérité là que Pilate attendait de recevoir.

Héléna

edelpomerolo@gmail.com
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Auteur : Héléna
Date : 14 sept.21, 03:43
Message : Dans la première lettre de Luc au chapitre 23 il est écrit ceci :
1 Ils se levèrent tous (Sacrificateurs et anciens), et ils conduisirent Jésus devant Pilate.
2 Ils se mirent à l'accuser, disant : Nous avons trouvé cet homme excitant notre nation à la révolte, empêchant de payer le tribut à César, et se disant lui-même Christ, roi.
3 Pilate l'interrogea, en ces termes : Es-tu le roi des Juifs ? Jésus lui répondit : Tu le dis.
4 Pilate dit aux principaux sacrificateurs et à la foule : Je ne trouve rien de coupable en cet homme.

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Dans Jean 18 au verset 33, Pilate demande à Jésus s'il est le roi des Juifs et nous retrouvons ces mêmes paroles dans Luc 23 au verset 3.
Nous sommes donc bien dans le même moment, sauf que Luc qui a fait de très nombreuses recherches concernant les faits, apporte une petite touche supplémentaire qui n'est pas notée dans Jean.

Voici ce qui est écrit dans Luc et qui n'est pas dans Jean :
Ils (Sacrificateurs et anciens) se mirent à l'accuser (Jésus), disant : Nous avons trouvé cet homme excitant notre nation à la révolte, empêchant de payer le tribut à César, et se disant lui-même Christ, roi.

Alors que Jésus est censé avoir excité le peuple à la révolte et aussi l'avoir empêché de payer le tribut à César, voilà ce que Pilate leur répond :
Je ne trouve rien de coupable en cet homme.

Extraordinaire quand même cette réponse de Pilate face aux accusations des Juifs envers Jésus, alors que la fonction de cet homme mis en place par César était de maintenir l'ordre dans le pays, et de prélever le tribut et les impôts sur le peuple.

Si on voit bien la scène, Pilate ne répond rien aux accusations des religieux mais il s'adresse à Jésus pour lui poser cette seule question : "Es-tu le roi des Juifs ?".

Suite à cette question à laquelle Jésus répond "Tu le dis", Pilate se retourne vers tous ceux qui accusaient Jésus, et leur fait cette magistrale déclaration : Je ne trouve rien de coupable en cet homme.

Si donc je prends en considération ce que Pilate vient de dire, je ne peux que conclure qu'il serait d'accord avec ce que Jésus aurait "soi disant fait en tant que roi", sachant pour notre part que les sacrificateurs et la foule mentent, puisque Jésus disait le contraire savoir : "Rendez à César ce qui appartient à César." (Marc 2 v 17)

Donc pour Pilate qui demandait à Jésus s'il était le roi des Juifs, chose à laquelle il ne lui fut pas répondu de manière directe mais lui l'ayant compris de cette manière, il ne considéra pas qu'un roi qui ne veuille pas payer un tribut à celui qui était venu pour s'emparer de son pays, fut une chose condamnable.

Donc pour Pilate, Jésus, en tant que roi, aurait eu tout à fait raison d'agir de la façon dont les Juifs l'accusaient, chose que Jésus n'a pourtant jamais fait et pour cause ; Il ne faisait pas partie d'un quelconque royaume d'en bas.

Lorsque je pense qu'on attribue à Pilate le fait d'avoir livré Jésus pour qu'on le crucifie, mais qu'on ne pose pas la question au principal intéressé, savoir ce que Jésus pense de Pilate, cela me fait du mal car après avoir relu tous les textes concernés à plusieurs reprises, j'ai vu que Pilate n'avait de cesse de vouloir relâcher Jésus et même Jésus ira jusqu'à dire : Celui qui me livre à toi commet un bien plus grand péché.

- Qui a livré Jésus à Pilate ? Ne sont-ce pas les Juifs sous loi ?
- Qui voulaient relâcher Jésus ? N'est-ce pas Pilate ?
- Qui a fait pression sur Pilate en disant qu'il s'opposait à César s'il relâchait Jésus ? Ne sont-ce pas les Juifs ?


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Donc après avoir fait cette réponse aux religieux qu'il ne trouvait rien de coupable en Jésus, Pilate entra dans le prétoire et demanda à Jésus de le suivre. Là, les deux allaient enfin se retrouver seuls en tête à tête.
Petite information. A cette époque-là le prétoire c'était l'équivalent du quartier général de la légion Romaine où se trouvait également la demeure du gouverneur.

Voilà pourquoi les Juifs ne voulurent pas y entrer pour ne pas se souiller, vu que c'était la pâque et aussi que là se trouvaient des païens, donc des impurs pour les Juifs sous loi.

Pilate va maintenant droit au but en disant en somme ceci : Bon Jésus je viens d'entendre beaucoup de choses sur toi mais je voudrais entendre ta version : Qui es-tu ? Es-tu vraiment le roi des Juifs ?

En effet avant d'être amené devant Pilate, le souverain sacrificateur avait demandé à Jésus s'il était le Christ le Fils du Dieu béni, ce à quoi Il avait répondu : Je le suis.

C'est donc bien par rapport à la réponse de Jésus en tant que roi des Juifs que les religieux avaient livré Jésus à Pilate, et qui est confirmé dans Luc 23 v 2 : Nous avons trouvé cet homme excitant notre nation à la révolte, empêchant de payer le tribut à César, et se disant lui-même Christ, roi.

Si donc Pilate a posé cette question à Jésus, c'est encore suite à une fausse déclaration des Juifs, car ce n'est pas de lui-même que Jésus s'est déclaré Christ roi, mais cette parole faisait suite à une question, ce qui n'est pas du tout pareil. C'est écrit dans Luc 22 :
66 Quand le jour fut venu, le collège des anciens du peuple, les principaux sacrificateurs et les scribes, s'assemblèrent, et firent amener Jésus dans leur sanhédrin. Ils dirent :
67 Si tu es le Christ, dis-le nous. Jésus leur répondit : Si je vous le dis, vous ne le croirez pas ; 68 et, si je vous interroge, vous ne répondrez pas.
69 Désormais le Fils de l'homme sera assis à la droite de la puissance de Dieu.
70 Tous dirent : Tu es donc le Fils de Dieu ? Et il leur répondit : Vous le dites, je le suis.

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Reprenons :
33 Pilate rentra dans le prétoire, appela Jésus, et lui dit : Es-tu le roi des Juifs ?
Jésus répond : Est-ce de toi-même que tu dis cela, ou d'autres te l'ont-ils dit de moi ?


J'ai trouvé très édifiant de faire ce document, car comme beaucoup d'autres fois dans les Ecritures, je me suis aperçue qu'ici Jésus n'a pas répondu de façon directe à Pilate, mais Il fait toujours en sorte de ramener la question à celui qui l'a posée. Dit autrement, Jésus fait en sorte que ce soit Pilate qui se pose la question à lui-même.

Cela me montre une chose : Que Jésus n'impose jamais rien à quiconque ; Il nous invite seulement à nous poser les bonnes questions et pour ce faire, Il nous conduit toujours à l'endroit où se trouve le but à atteindre.
En agissant de cette manière, Jésus cherche toujours à créer quelque chose qui n'existait pas avant, dans la personne à qui Il s'adresse.

Donc si cette question m'était adressée à moi, de manière personnelle, qu'est ce que je répondrais ? Que Jésus est le roi des Juifs, ou bien je dirais juste qu'il est roi sans ajouter autre chose à la suite ? Mais alors dans ce cas où je n'ajoute rien, cela montrerait que je le considère comme étant roi sur tout et sur tous, car un roi sans royaume ça n'existe pas .

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Pilate répondit : Moi, suis-je Juif ? Ta nation et les principaux sacrificateurs t'ont livré à moi : Qu'as-tu fait ?

Ce à quoi Jésus aurait pu répondre : Pilate, tu me demandes ce que j'ai fait, mais tu as pourtant entendu qu'on m'accusait de vouloir soulever le peuple et de l'empêcher de payer le tribut et les impôts, et tu as pris ma défense sur ce point précis.
Et lorsque tu dis que ceux de ma nation m'ont livré à toi tu fais erreur ; oui Pilate, là tu fais erreur car je ne suis ni juif, ni de cette nation, car mon royaume n'est pas de ce monde.
Il faut aussi que tu saches que personne ne m'a livré à toi, mais c'est moi-même qui me suis laissé livrer car il faut que s'accomplisse ce qui est écrit sur moi :


7 Il a été maltraité et opprimé, et il n'a point ouvert la bouche, semblable à un agneau qu'on mène à la boucherie, à une brebis muette devant ceux qui la tondent ; il n'a point ouvert la bouche. (Esaïe 53)

Mais si tu veux me dire que je suis roi, alors là oui je te réponds par l'affirmative car je suis roi d'un royaume spirituel qui ne se voit pas, et qui dépasse le cadre des frontières du pays que vous occupez en ce moment.

Pilate, je vais maintenant te redire ce que j'ai déjà dit aux miens, ceux qui n'ont pas voulu écouter lorsque je leur ai annoncé le pourquoi de ma venue dans ce monde, et que je leur disais de la part de mon Père qui est dans le ciel :
Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix.

Oui Pilate le "quiconque" c'est tous sans exception, c'est-à-dire le monde dont toi aussi tu fais partie qui est appelé à voir et à entendre le témoignage de La Vérité, et par Elle être sauvé.

N'est-ce pas là le but que mon Père cherche à atteindre : Sauver le monde par le moyen de la Parole de Vérité.

Oui c'est ça que j'ai dit aux miens et parce qu'ils ont refusé de prendre en compte ce que je leur ai dit, c'est maintenant à toi Pilate qui est le symbole et l'image des nations, que je redis cette chose, et ce sera par vous, les nations, que la Vérité parviendra à tous.
Voilà ce que j'ai dit aux miens en tant que témoignage à la vérité mais qu'ils ont refusé d'entendre.


33 Vous avez envoyé vers Jean, et il a rendu témoignage à la vérité.
34 Pour moi ce n'est pas d'un homme que je reçois le témoignage ; mais je dis ceci, afin que vous soyez sauvés.
35 Jean était la lampe qui brûle et qui luit, et vous avez voulu vous réjouir une heure à sa lumière.
36 Moi, j'ai un témoignage plus grand que celui de Jean ; car les œuvres que le Père m'a donné d'accomplir, ces œuvres mêmes que je fais, témoignent de moi que c'est le Père qui m'a envoyé.
37 Et le Père qui m'a envoyé a rendu lui-même témoignage de moi. Vous n'avez jamais entendu sa voix, vous n'avez point vu sa face, 38 et sa parole ne demeure point en vous, parce que vous ne croyez pas à celui qu'il a envoyé.
(Jean 5)

Voilà donc en langage caché ce que Jésus était en train de dire à Pilate, mais le problème était que Pilate était un des nations, et que tant que Jésus n'était pas passé par la mort et ensuite la résurrection, il était empêché de connaitre ce qu'était la "vérité" car les nations n'avaient ni la loi, ni les psaumes, ni les prophètes, donc pas de témoignage concernant la vérité.

La seule chose qui était devant les yeux de Pilate, c'était Jésus, oui mais Jésus en chair uniquement. Comment dans ce cas-là faire un quelconque lien avec la Vérité ?

C'est vrai aussi que par rapport à ce qu'on connaît de Jésus et de l'humilité qui était la sienne, Lui qui n'avait ni beauté ni éclat qui puisse attirer le regard (Esaïe 53 v 2), il y avait de quoi déstabiliser Pilate sur la position de roi de Jésus en comparaison de César, de son mode de vie, de ses vêtements d'apparats au milieu de toutes ses richesses, d'où sa question à Jésus : Es-tu le roi des Juifs ?

Alors que se passa-t-il ? Eh bien il se passa que, suite à cette déclaration de Jésus à Pilate qui était :
36 Mon royaume n'est pas de ce monde. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi afin que je ne fusse pas livré aux Juifs ; mais maintenant mon royaume n'est point d'ici-bas.
37 Pilate lui dit : Tu es donc roi ? Jésus répondit : Tu le dis, je suis roi.
Jésus rajouta ceci : Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix.


Par ces quelques petits mots, Jésus désirait emmener Pilate avec Lui dans l'ailleurs divin, là où tout ce qui est du domaine du visible disparaît pour ne laisser place qu'à une Parole qui est appelée à atteindre le cœur de l'homme.

Cette dernière parole de Jésus permit donc qu'une fois de plus, Pilate entre en lui-même et se pose cette question à lui-même : Qu'est ce que la vérité ?

Oui c'est ainsi que j'ai compris la chose et la suite me prouve que je n'ai pas tort. En fait ce n'était pas une question que Pilate venait de poser à Jésus, mais en s'adressant à Jésus Pilate se posait la question à lui-même.

Oui à ce moment précis où Jésus venait de dire qu'Il était venu dans ce monde pour rendre témoignage à la vérité, Pilate était troublé en lui-même et cela venait du fait qu'entre Jésus et tous ceux qui étaient dans le camp des sacrificateurs et des anciens des Juifs, Pilate entendait deux voix, il voyait deux voies, il voyait la manifestation de deux lois pratiquées et vécues de manière fondamentalement opposée l'une de l'Autre.

Qui d'entre nous, s'il s'était trouvé à la place de Pilate, n'aurait pas été troublé par ce qu'il voyait et entendait de chacune des parties en présence, et ne se serait pas posé cette même question ?
Je voudrais mettre une petite note ici : Après avoir consulté plusieurs autres versions et traductions bibliques, j'ai vu que la question de Pilate était la même partout ainsi que les quelques mots qui s'en sont suivis et qui sont : Après avoir dit cela, il sortit de nouveau pour aller vers les Juifs, et il leur dit : Je ne trouve aucun crime en lui.

- Je pose une question : S'il advenait qu'en posant une question à une personne vous attendiez d'elle une réponse, tourneriez-vous de suite les talons de devant elle, avant de l'obtenir ?

Non n'est-ce pas, mais au contraire vous attendriez la réponse ?

- Autre question : S'il advenait encore qu'en posant cette même question à cette personne, vous sachiez d'avance qu'elle va vous répondre selon ce que vous attendez d'elle, est-ce que l'auteur de l'écrit aurait présenté la chose de cette manière : Après avoir posé cette question, il sortit… ?
i
Mais dans ce cas-là que vient donc faire le "je ne trouve aucun crime en lui" ici
?

Vous voyez bien qu'il y a une anomalie dans ce texte et qui est aussi dans toutes les autres versions que j'ai consultées.
Alors je dirais qu'effectivement ce n'est pas à Jésus que Pilate a posé cette question sur ce qu'était la vérité, mais c'était à lui-même et cette question est venue au même moment où Jésus disait : Quiconque est de la vérité écoute ma voix.

Pourquoi est-ce que ce n'est pas à Jésus que Pilate a posé cette question mais à lui même ? Eh bien parce que cette vérité là était en rapport avec les choses d'en haut, celles dont Jésus venait de faire mention.

Concernant la vérité sur les choses d'en bas, Pilate n'avait pas besoin d'être instruit sur elle, car il en avait un petit aperçu devant ses yeux, déjà par les Juifs religieux qui rendaient de faux témoignages sur Jésus et dont il (Pilate) était parfaitement au courant.

Pilate savait très bien que dans ce monde, la Vérité, la vraie, ne règne pas et ce qui est écrit dans Matthieu 27 est sans ambigüité en ce qui le concernait :

17 Comme ils étaient assemblés, Pilate leur dit : Lequel voulez-vous que je vous relâche, Barabbas, ou Jésus, qu'on appelle Christ ?
18 Car "il savait que c'était par envie qu'ils avaient livré Jésus".


Donc Pilate savait très bien que tout ce qu'il avait entendu sur Jésus était faux et que c'était par envie et par jalousie qu'on lui livrait Jésus, d'où aussi son silence lorsque les Juifs avaient dit que Jésus empêchait les juifs de payer le tribut à César.
Franchement, pensez-vous que Pilate dont la fonction était aussi de faire régner l'ordre dans le pays occupé, n'était pas au courant de tout ce qui se passait en Israël concernant les foules qui se déplaçaient pour aller écouter Jésus ou se faire guérir par Lui ?

Ne savait-il pas que Jésus ne savait que dispenser du bien autour de Lui ? Mais bien sûr que oui, surtout que dans cette foule, il y avait aussi des soldats Romains et des centeniers.

Pour preuve les soldats qui allaient à Jean Baptiste pour demander ce qu'ils devaient faire, lorsque celui-ci baptisait, et aussi le centenier Romain qui a envoyé vers Jésus pour qu'Il guérisse son serviteur malade.

Donc il ne faut surtout pas penser que Pilate était seul dans son petit coin, et qu'il n'était pas au courant de ce qui se passait dans la province que César occupait, mais de part sa fonction il en savait peut-être plus que tout le monde.
Oui Pilate était parfaitement au courant de ce qui se disait sur Jésus soit en tant que mensonge, soit en tant que vérité. Il n'avait donc pas besoin de se poser de question sur ce sujet en tant que vérité sur la terre.

Mais est-ce que c'est parce qu'on a l'exemple parfait devant nos yeux qu'on peut dire que là est l'exacte vérité ? Non n'est-ce pas, car il y a toujours eu dans ce monde des hommes presque parfaits dans leur genre, mais ce n'était quand même que des hommes ayant le péché en eux, même si celui-ci n'était pas manifesté de manière visible.

Donc comment reconnaître en Jésus Christ Celui qui est l'Unique Vérité, venu de Dieu ? C'est impossible à cause de la chair dans laquelle Il était.
Voilà pourquoi lorsque Jésus parla à Pilate concernant la Vérité, la seule chose qu'il put dire c'était : Quiconque est de la vérité écoute ma voix.

Voilà ! Là, il n'est plus question de voir, on n'est plus dans le principe de la matière, mais il est question de revenir dans la position où Abraham, l'homme issu des nations, se trouvait lorsque l'Eternel lui parlait par Voix, c'est-à-dire par le moyen de la foi.
Donc la seule chose que Jésus propose ici, c'est de marcher uniquement par Parole intérieure, c'est-à-dire dépasser le cadre de Jésus dans la chair. Ici c'est au Fils de Dieu que nous avons affaire et c'est celui ou celle qui est en capacité d'entendre Jésus lui parler par Parole donc par voix, qui peut être assuré qu'il est aussi de la Vérité car les deux ne font qu'un dans ce cas-là.

- Lorsque Dieu dit qu'Il a donné son Fils son unique afin que quiconque croit en Lui, ne périsse point mais qu'il ait la vie éternelle, est-ce oui ou non La Vérité ?
Sommes-nous capables de nous emparer de cette Parole de Vérité et d'y vivre maintenant à l'Intérieur ?

- Lorsque par Jésus, Dieu dit que nos péchés passés, présents et à venir nous ont été remis, croyons-nous à ces paroles qui viennent de la bouche de Celui qui est Vérité ?

- Lorsque par Jésus, Dieu nous dit que c'est par la foi au Nom de Jésus que nous avons reçu la justification parce que c'est Lui qui a été fait justification pour nous et à notre place croyons-nous à cette Parole qui vient de la bouche de Celui qui est Vérité ?

Donc oui, La Parole de La Vérité est avant tout spirituelle. Elle est du ciel et ne peut donc pas se voir, et c'est pour cela que le Fils est venu sur cette terre des hommes afin de la montrer et nous faire voir que nous vivons dans un monde de mensonge, où ici bas, rien n'est de Lui.

Mais pour ce qui était de Pilate ce n'était pas encore le temps car Jésus n'était pas encore passé par la croix et il n'y a que par l'Esprit de résurrection que le chrétien peut marcher en union d'esprit avec son Seigneur.

Si donc Pilate était parfaitement au fait quand à l'esprit qui règne dans ce monde, lui-même en faisant partie, alors il devient évident que cette question est par rapport à une Vérité qui n'est pas de ce monde ; Vérité sur laquelle Jésus venait justement de lui dire qu'Il était venu dans ce monde pour lui rendre témoignage.

Pilate était donc maintenant arrivé à l'endroit où Jésus l'attendait, savoir qu'il se pose lui-même la question de savoir ce qu'était cette vérité dont Jésus venait de faire mention.
Oui c'était le moment où Jésus désirait lever le voile sur La Vérité, Celle qui servira plus tard à la conversion de Pilate.
Oui c'est plus tard que Pilate pourra faire le lien avec ce que Jésus ne pouvait pas lui dire de manière claire sur le moment, et cela à cause du corps de chair de Jésus qui empêchait que le message spirituel issu de l'Esprit, lui parvienne.

Je remets donc les paroles de Jésus, celles qui ont provoquées le questionnement intérieur de Pilate sur ce qu'est "la Vérité", celle qui est d'en haut.

36 Mon royaume n'est pas de ce monde. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi afin que je ne fusse pas livré aux Juifs ; mais maintenant mon royaume n'est point d'ici-bas.
37 Pilate lui dit : Tu es donc roi ? Jésus répondit : Tu le dis, je suis roi.
Jésus rajouta ceci : Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix.


Voilà, ce n'est pas grand-chose dira-t-on, mais il y a dans la voix de Jésus comme une force qui passe et qui vient pénétrer le cœur de celui qui est justement dans l'attente d'entendre cette voix venue d'en haut ; et c'était le cas de Pilate, même si pour le moment il n'en mesurait pas l'ampleur, car en effet, dans quelques minutes, après avoir entendu des Juifs dire que Jésus s'est fait fils de Dieu, il va lui demander "d'où Il est".

7 Les Juifs lui répondirent : Nous avons une loi ; et, selon notre loi, il doit mourir, parce qu'il s'est fait Fils de Dieu.
8 Quand Pilate entendit cette parole, sa frayeur augmenta.
9 Il rentra dans le prétoire, et il dit à Jésus : D'où es-tu ? Mais Jésus ne lui donna point de réponse.
(Jean 19)

Si donc à ce moment-là qui est le moment où Jésus allait partir en direction de la croix, Jésus ne donna plus de réponse à Pilate, c'est que celui-ci "avait déjà reçu tout ce qui lui fallait" pour les temps qui allaient suivre.

Alors que Jésus avait dit qu'il était roi d'un royaume qui n'était pas de ce monde, quelques moments plus tard, Pilate lui demanda d'où Il est, c'est-à-dire : Où se trouve ce royaume qui n'est pas de ce monde ?

N'oublions pas que Pilate était un Païen, et que de ce temps-là les Païens n'avaient pas les écrits de Moïse, ni les psaumes, ni les écrits des prophètes. Pilate était donc empêché de voir le Sauveur du monde et aussi empêché pour l'instant d'accéder à la Vérité.

En clair, les Païens ne connaissaient pas l'Eternel, le Dieu des Juifs. Comment donc dans ce cas-là faire parvenir la Vérité qui est d'en haut à ceux qui sont en bas ?
Eh bien déjà en écoutant les paroles de Jésus comme s'Il est en train d'en faire la proposition à Pilate, un peu en ces termes :
"Pilate, toi aussi comme les Juifs, tu as dans ton être intérieur une conscience et c'est elle qui te fait aller à droite ou à gauche. Tu sais très bien en toi-même que vous adorez des dieux qui n'en sont pas, comme par exemple le soleil que vous vénérez.
Cette adoration du soleil comble-t-elle ton être intérieur ?
Non Pilate, étant des nations tu ne connais pas ce Dieu que les Juifs présentent bien mal à travers leurs rites, leurs traditions et des lois bien spécifiques à leur nation, mais je te promets que lorsque je serais ressuscité, alors tu me connaitras de manière véritable."

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Jésus est là devant Pilate. Sa présence le trouble parce qu'il y a en Lui quelque chose qu'il n'a pas trouvée ailleurs, pas plus que dans cette loi qui dit que si un homme blasphème il doit mourir, alors qu'ailleurs elle dit que l'homme ne peut pas donner la mort.

Oui Pilate sait cette chose maintenant, puisque c'est sous ce mauvais prétexte que les Juifs sont venus lui livrer Jésus pour qu'Il meure.

N'est-ce pas honteux de se servir de la loi pour faire pécher un homme, ici Pilate en l'occurrence. Et après on ose dire que le responsable de la mort de Jésus, c'est lui !
Alors quoi ! Cette loi des Juifs est-elle oui ou non une loi de vérité ?

Et pour ce qui concerne Jésus : Est-ce que Lui n'a pas montré le côté magnifique de la loi en ne cessant d'avoir les intérêts de Dieu et des hommes, à cœur ?

Ne l'a-t-il pas amené à la perfection cette Loi, puisqu'il est justement question de Lui à l'intérieur ?

Alors pourquoi aujourd'hui le monde religieux part dans tous les sens, cherchant chacun leur propre vérité, alors qu'elle ne se trouve qu'en Jésus Seul et que c'est écrit noir sur blanc, Lui-même l'ayant déclaré : Je suis la Vérité, c'est-à-dire que hors de moi, il n'y en a pas d'autres.

Est-ce que par hasard, chaque religion aurait sa propre vérité, c'est-à-dire son propre Jésus, celui qu'elle se serait formé elle-même et qui correspondrait exactement à l'attente de cette religion ?
Ici justement, dans les textes que nous sommes en train de voir, Pilate n'est-il pas l'image et la représentation de toutes ces personnes qui sont dans le monde et qui ne savent plus qui croire ? D'un côté ils entendent un langage qui veut les mettre sous une loi comme une loi de Juif, et d'un autre côté ce qu'ils entrevoient de Jésus dans les Ecritures contredit ce message de loi qui est maintenant dispensé dans le monde entier.

L'apôtre Paul, lui aussi, n'a t-il pas évoqué le fait que l'homme se laisse facilement fasciner et séduire par tout ce qui est agréable à l'œil ?
Pourquoi à de multiples reprises dans les évangiles, Jésus a-t-il été comme obligé de dire "Je vous le dis en vérité " comme s'Il suppliait ceux qui l'écoutaient de croire à ses paroles, et cela à cause de la loi qui n'était pas prêché comme elle aurait dû, c'est-à-dire "en grâce" et non pas en obligation de devoir faire ?

Je n'avais pas fait attention à cela avant d'écrire ce document, mais je peux vous assurer que ça fait beaucoup de mal de voir que Jésus est comme obligé de se justifier de devoir parler "en Vérité". Et s'Il parlait ainsi, c'était à cause du mensonge qui était semé dans les cœurs par rapport à ces choses que Lui, rétablissait dans leur vraie sens, celui de la Vérité.

Et c'est par rapport à toutes ces faussetés qui étaient dispensées en Israël, que même Pilate ne savait plus où se trouvait la vérité, même étant un Païen.
Oui, bien que l'homme de la terre dise que Dieu est méchant et injuste, il sait très bien au fond de lui, que cette pensée n'est pas normale.
Ce qui veut dire qu'on ne peut pas reprocher à l'homme de prendre telle ou telle décision, tant qu'il n'a pas eu devant ses yeux les deux parties sur lesquelles il pourra porter son choix.
Voilà le pourquoi de la venue de Jésus sur terre.

Pour croire en Jésus/Sauveur, il est nécessaire d'apprendre à aller au-delà du voile de sa chair et de voir qui Il est quant à l'Esprit. C'est la seule solution pour que par la foi, l'homme croit.

Quel trouble dans le cœur de Pilate. Tout en lui est attiré par Jésus et il n'est pas capable d'en donner la raison.
Et même dans Jean 19 v 8, il est dit de Pilate qu'après avoir entendu parler les juifs que Jésus s'était fait Fils de Dieu, sa frayeur augmenta. Cela veut donc bien dire qu'il était déjà dans un état intérieur de frayeur, fortement troublé par rapport à ce qui se passait et qu'il entendait sur Jésus et de Jésus.

Voyons par exemple ce qu'il pouvait se dire en lui-même cet homme, et même ce qui pouvait se passer en Esprit :
Et si ce Jésus était vraiment le Fils d'un Dieu dont la connaissance ne m'est pas parvenue ? Il y a quelques instants, Jésus ne m'a-t-Il pas fait savoir qu'Il était venu dans ce monde pour rendre témoignage à la vérité, et c'est justement cette vérité que je cherche à connaître depuis longtemps, justement par rapport à ce que je vois de religieux dans ce pays et qui est très trompeur ?

Oui je me dis "Qu'est-ce que la vérité ?", mais le peu que j'ai entendu de la part de ce Jésus m'attire à tel point que je ne cesse de prendre sa défense. A aucun endroit je ne le vois coupable de quoi que ce soit, mais au-delà de ça, quelle preuve puis-je avoir qu'Il est "La Vérité" puisqu'il me dit qu'il est venu dans le monde pour lui rendre témoignage. Je n'arrive pas à comprendre !

Il dit qu'il n'est pas de ce monde, oui mais moi, ce que je vois, c'est un homme dans une même chair que la mienne qui est là devant moi.
Alors Jésus, c'est quoi la Vérité, la vraie ? Comment puis-je la reconnaître puisque de par la situation que je suis en train de traverser, tu es venu éveiller ce qui dormait en moi à ce sujet ?
Cette recherche de la vérité est venue de ma rencontre avec toi Jésus, moi qui suis pourtant un Païen des nations, moi qui n'aie aucune base qui me permette de la connaître, hormis ce qui est dans mon être intérieur, là où ma conscience me convainc que là est l'erreur et là est la vérité.

(Ce à quoi Jésus pourrait répondre :)
Oui Pilate sur ce point tu as raison. La Vérité n'est pas sur la terre puisque celui qui y règne, c'est le père du mensonge, "le Diable". A cause de lui, il m'est impossible en tant que véritable Vérité de me révéler pleinement à toi, mais d'ici peu de temps le Diable sera vaincu et ses œuvres détruites, alors tu pourras enfin me voir et me connaître en tant que le "Je Suis", je Suis l'Eternel éternel, et tu comprendras.

Jésus, lorsque je serais enfin rendu capable de te voir en tant que Celui qui est, cela veut dire que je pourrais alors retransmettre à d'autres ce que tu m'as fais connaître de toi ?
Si c'est le cas, alors je te prie de me montrer les deux facettes de toi. Je voudrais te connaître en tant que Fils de l'homme mais j'ai aussi besoin de te connaître en tant que Fils de Dieu, c'est-à-dire Un Esprit qui a pris un corps d'homme et qui a fait connaître aux hommes le cœur du Père qui est Esprit.

Jésus, je sais qu'en passant par toi, je ne serais jamais trompé. J'ai bien entendu de ta bouche que tous ceux qui écoutent ta voix sont de la Vérité, donc de toi : Je veux être de ceux-là.


Je t'ai entendu Pilate, mais il faut d'abord que tu saches que cette Vérité qui vient d'en haut ne te sera accessible que dans 40 jours.
Au moment où je te parle, il n'est pas encore possible que tu vois et que tu découvres ce qu'est la Vérité car elle est Esprit, elle n'est pas matière.
La Vérité ne se montre pas, elle se démontre puis elle se découvre.

Bientôt tu vas savoir que la Vérité ne se manifeste pas de la manière dont on le pense communément.
Lorsque je serai sur la croix, tu vas voir qu'à un certain moment des ténèbres vont envahir toute la terre, tu vas entendre les montagnes s'ébranler et tu vas entendre dire que des morts sont sortis de leur sépulcre.

Oui à ce moment-là tu vas comprendre que quelque chose de pas normal est en train d'arriver et que toutes ces choses je les avais annoncées à mes disciples, tu pourras leur demander si tu ne me crois pas.
Il y aura aussi un centenier qui viendra te rendre témoignage de ce qui s'est passé et qui a reconnu en moi Le Fils de Dieu, Celui que tous les Juifs qui sont venus te voir pour me livrer à toi, ont renié.

Pilate, sache que pour connaître ce qu'est la Vérité, il te faudra attendre que le Père me ressuscite et ensuite seulement l'Esprit sera donné à ceux qui croient en moi et aux paroles que j'ai dites et annoncées par avance.

En fait, La Vérité est un Esprit et c'est pour ça que je t'ai dis que j'étais roi d'un royaume qui n'est pas de ce monde. Je suis Roi d'un royaume spirituel, roi d'un royaume dans lequel c'est l'Esprit qui règne ; et ce royaume n'est pas accessible à l'homme qui vit selon les principes du royaume de ce monde d'en bas.

Tu m'as vu Pilate, tu m'as connu à travers mes silences que tu ne comprenais pas, face aux accusations de ceux qui me condamnaient devant toi.
Tu m'as vu Pilate en tant que Celui qui est l'Agneau de Dieu qui se laisse tondre et qui n'impute pas aux hommes leurs offenses.

M'as-tu entendu émettre des critiques sur l'un ou sur l'autre, m'as-tu entendu me justifier devant eux alors que je n'étais coupable de rien ? Non rien de tout cela, n'est-ce pas.
Eh bien Pilate, je peux te dire que de me voir sous cet angle-là uniquement, bien que toutes ces choses soient des manifestations de la vérité qui avait été annoncé à l'avance par les prophètes, sache que ce n'est pas suffisant, car ce n'est qu'une partie de la vérité et pas le tout, et dans ce cas cette vérité partielle peut être très trompeuse si on se confie en elle selon la chair.

Tu vois par exemple en me voyant et en m'admirant dans mes œuvres, eh bien il est possible qu'un jour tu sois tenté de m'imiter, tu sois tenté de me prendre comme un exemple à suivre, ce qui ferait que tu perdrais tout le crédit de ce que je Suis en réalité, c'est-à-dire le Fils du Dieu vivant et vrai qu'il n'est pas possible d'imiter tellement il est grand et parfait.

Vois-tu Pilate tout ce dont je viens de te parler vient du royaume d'en haut. Ici il est question de principes divins qui sortent directement du cœur de Dieu : Ils sont en rapport avec l'Esprit de mon Père, Celui que je n'ai jamais cessé de présenter au monde et que je te propose aussi de recevoir.

C'est à toi, en tant qu'image des nations, que la Vérité va parvenir et cela parce que les miens l'ont refusée.
Toi le Païen, un de ceux des nations, alors que tu ne me connais pas encore en tant que le "Je Suis", tu as toujours pris ma défense ; or celui qui n'est pas contre moi est pour moi, et c'est ça que j'ai vu en toi, Pilate, comme je l'avais dit :
30 Celui qui n'est pas avec moi est contre moi, et celui qui n'assemble pas avec moi disperse. (Matthieu 12)

Pilate je sais très bien que c'est parce que tu vas me livrer aux soldats que je vais mourir, mais en ce qui me concerne, saches je ne te tiens pas coupable de cet acte, car si ça n'avait pas été toi, ça aurait été par la main d'un autre, car il faut que ce qui va arriver, arrive par la main des Païens, afin que devant Dieu, personne, autant Juifs que Païens, ne puisse dire qu'il est sans péché et ainsi se glorifier.

(Ceci est une grande leçon pour les Païens religieux, qui disent que les coupables d'avoir fait mourir Jésus, ce sont les Juifs.)
C'est pourquoi j'ai toujours affirmé que "Personne ne m'ôte la vie, mais je la donne de moi-même; j'ai le pouvoir de la donner, et j'ai le pouvoir de la reprendre : tel est l'ordre que j'ai reçu de mon Père.
---
Donc pour Pilate, même s'il avait entendu des choses magnifiques concernant Jésus, pour lui, il lui était encore impossible de faire le lien avec le Fils de Dieu. Pour Pilate, Jésus était un Juif qui ne vivait pas sur les mêmes principes que ceux de la nation Juive certes, mais il était quand même un Juif.


Je pense que c'est lorsque Jésus a dit qu'effectivement Il était roi (et non pas roi des Juifs) que Pilate a compris que Jésus était le roi de cette Vérité qui vient du ciel et que c'est pour ça qu'il put dire qu'il ne trouvait en lui aucun crime. Non pas crime en tant qu'acte physique mais crime par rapport à tous les principes divins qui sont en tout homme, convertis ou non.

Qui est l'homme qui peut résister à Celui qui vient du ciel si ce n'est celui qui a les principes de la terre en lui, l'homme qui est charnel et qui ne peut que refuser de voir et d'entendre les choses qui viennent de l'Esprit ?

Est-ce que ce n'est pas de cette manière que les Juifs et les juifs religieux agissaient envers Jésus, refusant de le reconnaître comme étant Celui qui est venu du ciel ?
C'est grave pour quiconque ne vit pas "en Jésus" car alors il est "hors de lui", et dans ce cas-là, cette personne est susceptible d'être captivée par de fausses doctrines issues de fausses vérités.

Or vous le savez comme moi, le Diable n'est pas appelé le Malin pour rien, et lui, il va faire en sorte de faire délivrer un faux message, mais qui sera très, très près de la Vérité, afin que celui qui n'a pas encore les yeux bien ouverts sur les réalités célestes tombent dans son piège.

Comment dans un tel cas aller chercher la Vérité ailleurs que dans Jésus, Lui qui nous a donné l'Esprit qui est en premier l'Esprit de Vérité (Jean14)
C'est cette Vérité associée à l'Esprit qui est appelée à toucher le cœur de l'homme au plus profond de lui-même, et c'est cette Vérité là que Pilate attendait de recevoir.

Héléna
edelpomerolo@gmail.com

Auteur : Arké
Date : 01 nov.21, 04:50
Message : Merci Héléna,
j'ai beaucoup aimé ce voyage dans le temps et je voyais la scène comme un film sur un écran, ressentant à la fois l'étonnement, la crainte et l'incompréhension de Mr Pilate.

Je ne m'étais pas imaginé le questionnement intérieur de Pilate mais en effet il devait être dans une position vraiment inconfortable car on lui demandait de condamner un homme qui n'avait entravé aucune loi romaine.
Un homme faiseur de miracles, un potentiel fils d'un Dieu.

Cependant, Jésus s'étant déclaré roi dans le royaume de César....la loi romaine devait évincer le second.
Mais il est évident que Pilate ne voulait pas que Jésus soit crucifié, une simple (mais douloureuse) sanction au fouet l'aurait bien arrangé !
Mais les juifs voulaient à tout prix la peau de Jésus et ils ont même déclaré :

Matthieu 27:25 Et tout le peuple répondit: Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants !

Alors certes Jésus n'est pas allé sur la croix par la volonté des juifs, qui pourtant le souhaitaient, mais de Sa propre Volonté afin de racheter, par son sang, les péchés de son peuple premièrement et du monde ensuite.

Ainsi le Coran a raison de dire que les juifs ne l'ont ni crucifié (c'était les romains) ni tué (c'est Lui qui a donné sa vie).
Amis et frères musulmans, si vous me lisez, puissiez-vous comprendre cette Vérité.

Fraternellement.
Auteur : Kar Anetasaur
Date : 01 nov.21, 06:58
Message : Jésus voulait mourir.. C'est pourquoi lorsqu'ils sont venus le chercher et que ses apôtres ont dégainé l'épée il aurait répondu
"qui prend l'épée périra par l'épée"
et parce qu'il prêchait l'amour et la paix, ne voulant pas être un chef de guerre; il ne voulait pas du pouvoir (("mon royaume n'est pas de ce monde"))
il se réfugia sur la montagne d'après mes souvenirs lorsqu'on lui proposa

connaissant Jésus il devait souvent dire à Dieu qu'il voulait le rejoindre, par compassion car ce monde n'est pas le notre et est remplit d'injustices de guerres et de souffrances. "Il expira son dernier souffle" on sent que Jésus souffrait (dans sa vie), il avait prit le parti des pauvres, des gueux; il est écrit qu'il fréquentait des gens qui étaient mal vus. JC était pauvre dans un monde ou tout pour l'or la gloire la puissance (il a prit le chemin de la honte)), et lorsque les gens virent qu'il faisait des miracles et que sa réputation grandit; ils mirent leurs espoirs en lui ((mais il dit "mon royaume n'est pas de ce monde"))
Les gens crurent qu'il était le démon ou un moins que rien ((qui se prend pour Dieu)) et le crucifièrent en lui crachant dessus

il ressuscitait plusieurs fois en tendant la deuxième joue et il devait mourir et le demandait lui-même; Juda son acolyte était son ami
cet homme innocent s'est fait humilié par le monde qui l'a traité comme un criminel
mais il sauve le monde et pardonne ((il paraît qu'il est allé en enfer sauver tout le monde))

il était Dieu, et disait "ces choses là vous les ferez aussi", parce qu'il était à moitié animiste, il savait la vérité
Auteur : Arké
Date : 02 nov.21, 10:19
Message : Bonjour Detox,

je ne sais pas si tu as exposé uniquement ton ressenti sur Jésus mais cela ne correspond pas vraiment à ce que décrivent les apôtres !
a écrit :Jésus voulait mourir.. C'est pourquoi lorsqu'ils sont venus le chercher et que ses apôtres ont dégainé l'épée il aurait répondu
"qui prend l'épée périra par l'épée"
Je ne vois aucun rapport entre un suicidaire et cette déclaration ! "Laissez-moi mourir" aurait été plus approprié, non ?
a écrit :et parce qu'il prêchait l'amour et la paix, ne voulant pas être un chef de guerre; il ne voulait pas du pouvoir (("mon royaume n'est pas de ce monde"))
il se réfugia sur la montagne d'après mes souvenirs lorsqu'on lui proposa
Il voulait être le roi des juifs et un roi saint, mais les juifs l'ont rejeté ! C'est pourquoi certaines prophéties sur le Messie ne se sont pas réalisées à cette époque. Le rassemblement des juifs et le renouveau de la puissance d'Israël n'a pas eu lieu à cause de ce rejet.
a écrit : "Il expira son dernier souffle"
Ça vient d'où cette phrase ? De Star wars ?
a écrit :on sent que Jésus souffrait (dans sa vie)
Ben là le passage en question est sur la croix et c'est certain qu'il a souffert, les Psaumes 22 en témoignent.
a écrit :il ressuscitait plusieurs fois en tendant la deuxième joue et il devait mourir et le demandait lui-même; Juda son acolyte était son ami
Ben dis donc tu en racontes des conneriies !:
Jean 6:70
a écrit :Jésus leur répondit: N'est-ce pas moi qui vous ai choisis, vous les douze ? Et l'un de vous est un démon !
Je crois qu'une relecture complète du nouveau testament s'impose si tu veux vraiment progresser dans la vraie foi.
Je dis cela avec bienveillance.
Auteur : Héléna
Date : 27 nov.21, 06:02
Message : Bonjour Arké

Je sais que pour ce qui concerne les apocryphes, il y a pas mal de pour et de contre.

Pour ce qui me concerne j'en ai lu pas mal, et l'Esprit en moi savait très bien me montrer par rapport aux Ecritures et à la connaissance de Christ que j'ai acquis le temps de ma longue vie, ceux qui disaient vrai et ceux qui disaient faux.

Je ne sais pas si vous êtes au courant de cela, mais pour ce qui concerne Nicodème le docteur de la loi de Jean 3, il est devenu un disciple de Jésus Christ, comme c'est marqué dans Jean 19

38 Après cela, Joseph d'Arimathée, qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda à Pilate la permission de prendre le corps de Jésus. Et Pilate le permit. Il vint donc, et prit le corps de Jésus.
39 Nicodème, qui auparavant était allé de nuit vers Jésus, vint aussi, apportant un mélange d'environ cent livres de myrrhe et d'aloès.
40 Ils prirent donc le corps de Jésus, et l'enveloppèrent de bandes, avec les aromates, comme c'est la coutume d'ensevelir chez les Juifs.


Eh bien ce même Nicodème a écrit un évangile et dans cet évangile, il est fait mention de Pilate et de sa conversion à Jésus Christ.

Si le document vous intéresse, je vous le ferais passer en mail privé.
Cordialement
Héléna

Ajouté 24 minutes 59 secondes après :
Détox a écrit :

on sent que Jésus souffrait (dans sa vie)

Combien vous avez raison de parler de cette manière Détox. Puis-je rajouter ceci:

En fait la croix de Jésus, n'était que le côté visible de sa souffrance. Dit autrement, le principe de la croix était planté en Lui, et cela parce que c'est un principe éternel et divin.

Dieu par Jésus Christ n'a jamais cessé de se donner à l'homme. Je ne sais pas si vous êtes un croyant, un chrétien, mais peu importe. Voici comment la chose se passe pour Jésus Christ.

Lorsqu'Il était dans son humanité et qu'il remettait leurs péchés aux hommes, où pensez-vous que ces péchés allaient ? Eh bien sur Lui, tout simplement il les prenait Sur Lui.

De Jésus encore le prophète Esaïe a écrit ça de Lui:

3 Méprisé et abandonné des hommes, homme de douleur et habitué à la souffrance, semblable à celui dont on détourne le visage, nous l'avons dédaigné, nous n'avons fait de lui aucun cas.

----
Bien sur tout un chacun pourra dire que ce passage concerne le moment où Jésus était sur la croix, mais si c'était le cas, pourquoi le prophète aurait dit "habitué à la souffrance.."

Pendant tout son pèlerinage terrestre que dire de tous ceux qui le poursuivaient pour l'humilier, lui dire qu'il avait des démons et qu'ils cherchaient par tous les moyens à le tuer.

Puis-je partager avec vous ce passage de Philippiens 2 et en particulier le verset 8 ? En avez-vous l'explication:

4 Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres.
5 Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ, 6 lequel, existant en forme de Dieu, n'a point regardé comme une proie à arracher d'être égal avec Dieu, 7 mais s'est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes ; 8 et ayant paru comme un simple homme, il s'est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix.

Se rendant obéissant jusqu'à la mort "même" jusqu'à la mort de la croix. N'est-il pas question de deux morts en "une" ici ? Oui!

Ce qui rejoint parfaitement ce que vous avez dit dans votre post qui est que toute la vie de Jésus n'a été faite que de souffrance, mais jamais au grand jamais, il ne l'a fait savoir aux hommes ce qui les auraient mis dans un état de culpabilité vis à vis de Lui et ça, Il ne le voulait surtout pas.

Jésus donne sa vie, car il a le pouvoir de la reprendre.

Donc oui vous avez raison, c'est bien une vie de souffrance que Jésus a passé étant dans son humanité, mais non seulement Lui, mais tous ceux aussi qui lui appartiennent et dont on lit leur témoignage à travers leur vie dans les Ecritures, et aussi tous ceux qui ont traversés les siècles jusqu'à nous et à qui on jette des pierres parce qu'ils rendent témoignage de Celui que leur coeur aime, car ils connaissent la Valeur du prix du rachat de leur âme.

Très cordialement à vous

Héléna
Auteur : Arké
Date : 28 nov.21, 20:34
Message :
Héléna a écrit :Si le document vous intéresse, je vous le ferais passer en mail privé.
Cordialement
Merci pour cette proposition Héléna mais je dois la décliner car j'ai remarqué qu'à force de lire des choses qui concernent la foi en Dieu, en dehors des Livres Saints, j'en arrive, par la suite, à me mélanger les pinceaux entre ce qui vient des Livres Saints et le reste !
Cela crée chez moi de la confusion et je finis par m'appuyer sur des récits non divins, ce qui m'éloigne de la vérité.

Il existe cependant des ouvrages dits "apocryphes" qui sont très intéressants comme le livre d'Hénoch, il contient certainement des vérités cachées par Dieu.
Mais si Dieu nous les avaient cachées, c'est qu'il devait y avoir une bonne raison.

Voila, merci pour la proposition et au plaisir d'échanger avec vous.

Fraternellement.
Auteur : Héléna
Date : 28 nov.21, 23:22
Message : Bonjour cher Arké

Pas de problème pour votre réponse.

Ce que j'écris en dessous, n'est pas du tout pour vous faire revenir sur votre décision que je respecte entièrement. C'est uniquement en tant que partage, sans dépasser la limite impartie par Dieu pour chacun de nous

Dans le livre du Deutéronome au chapitre 29, il est écrit ceci qui m'avait beaucoup touché lorsque je l'avais lu:

29 Les choses cachées sont à l'Eternel, notre Dieu ; les choses révélées sont à nous et à nos enfants, à perpétuité, afin que nous mettions en pratique toutes les paroles de cette loi.

Ce qui veut dire que s'il y a des documents qui circulent comme celui du livre d'Hénoch, c'est donc que la Parole de Dieu n'est pas tenu cachée, bien qu'elle le soit pourtant pour certains.

Je vous envoie toutes mes amitiés spirituelles en Jésus Christ

Héléna
Auteur : Arké
Date : 30 nov.21, 08:26
Message :
Héléna a écrit : 28 nov.21, 23:22 Bonjour cher Arké

Pas de problème pour votre réponse.

Ce que j'écris en dessous, n'est pas du tout pour vous faire revenir sur votre décision que je respecte entièrement. C'est uniquement en tant que partage, sans dépasser la limite impartie par Dieu pour chacun de nous

Dans le livre du Deutéronome au chapitre 29, il est écrit ceci qui m'avait beaucoup touché lorsque je l'avais lu:

29 Les choses cachées sont à l'Eternel, notre Dieu ; les choses révélées sont à nous et à nos enfants, à perpétuité, afin que nous mettions en pratique toutes les paroles de cette loi.

Ce qui veut dire que s'il y a des documents qui circulent comme celui du livre d'Hénoch, c'est donc que la Parole de Dieu n'est pas tenu cachée, bien qu'elle le soit pourtant pour certains.

Je vous envoie toutes mes amitiés spirituelles en Jésus Christ

Héléna
Bonjour Héléna,

Le livre d'Hénoc contient des choses très logiques mais ce livre ne vient pas de Dieu et invite beaucoup de personnes à rendre un culte aux anges!

Les démons n'ont qu'un objectif en vue : détourner les hommes de Dieu l'Unique Créateur.
Et pour ça ils sont très ingénieux.

Fraternellement.
Auteur : Héléna
Date : 01 déc.21, 13:42
Message : Bonsoir Arké

C'est vous qui précédemment avait parlé de livre d'Enoch car en ce qui me concerne je ne l'ai jamais lu.
Voyez par vous même ce que vous m'aviez écrit

Il existe cependant des ouvrages dits "apocryphes" qui sont très intéressants comme le livre d'Hénoch, il contient certainement des vérités cachées par Dieu.
Mais si Dieu nous les avaient cachées, c'est qu'il devait y avoir une bonne raison.


Ce à quoi je vous ai répondu:

Ce qui veut dire que s'il y a des documents qui circulent comme celui du livre d'Hénoch, c'est donc que la Parole de Dieu n'est pas tenu cachée, bien qu'elle le soit pourtant pour certains.

Je suppose donc qu'il y a un certain malentendu quelque part.

En fait le sujet était plutôt sur les choses cachées, et celles qui sont révélées à ceux qui aiment Dieu comme c'est écrit dans 1 Corinthiens 2, sinon l'apôtre Paul aurait écrit ceux "qu'Il aime".

6 Cependant, c'est une sagesse que nous prêchons parmi les parfaits, sagesse qui n'est pas de ce siècle, ni des chefs de ce siècle, qui vont être anéantis ;nous prêchons la sagesse de Dieu, mystérieuse et cachée, que Dieu, avant les siècles, avait destinée pour notre gloire, sagesse qu'aucun des chefs de ce siècle n'a connue, car, s'ils l'eussent connue, ils n'auraient pas crucifié le seigneur de gloire.

9 Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l'œil n'a point vues, que l'oreille n'a point entendues et qui ne sont point montées au cœur de l'homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l'aiment

-----

D'autre part dans Matthieu 10 Jésus a dit ses disciples:
26 Ne les craignez donc point ; car il n'y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni de secret qui ne doive être connu.
27 Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le en plein jour ; et ce qui vous est dit à l'oreille, prêchez-le sur les toits.

Il y a donc comme des secrets qui sont révélés à ceux qui aiment Dieu, et ce sont ces secret qui ne peuvent pas parvenir à ceux qui n'ont pas une foi pleine et entière dans l'oeuvre du Fils de Dieu.

Pour que Dieu révèle des secrets à des hommes, secrets que d'autres appellent des mystères parce qu'il n'y accède pas, il faut déjà un minimum d'intimité avec Dieu et son Fils.


Par exemple voici encore ce que Paul a écrit en Ephésiens 3

3 C'est par révélation que j'ai eu connaissance du mystère sur lequel je viens d'écrire en peu de mots.
4 En les lisant, vous pouvez vous représenter l'intelligence que j'ai du mystère de Christ.

5 Il n'a pas été manifesté aux fils des hommes dans les autres générations, comme il a été révélé maintenant par l'Esprit aux saints apôtres et prophètes de Christ.
6 Ce mystère, c'est que les païens sont cohéritiers, forment un même corps, et participent à la même promesse en Jésus-Christ par l'Evangile,7 dont j'ai été fait ministre selon le don de la grâce de Dieu, qui m'a été accordée par l'efficacité de sa puissance.

8 A moi, qui suis le moindre de tous les saints, cette grâce a été accordée d'annoncer aux païens les richesses incompréhensibles de Christ, 9 et de mettre en lumière quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu qui a créé toutes choses,10 afin que les dominations et les autorités dans les lieux célestes connaissent aujourd'hui par l'Eglise la sagesse infiniment variée de Dieu,11 selon le dessein éternel qu'il a mis à exécution par Jésus-Christ notre seigneur, 12 en qui nous avons, par la foi en lui, la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance.

Ces choses étant dites Arké, nous sommes entièrement d'accord que tout ne nous a pas été pleinement révélé, car nous ne pourrions pas supporter de connaitre la grandeur de ce Dieu que nous avons pour nous, à cause de la tare du péché qui habite dans nos membres et qui fait barrage à l'Esprit.

Fraternellement en Jésus

Héllanea

Auteur : Arké
Date : 01 déc.21, 23:43
Message : Bonjour Héléna,

peut-être ai-je été un peu flou dans mes explications, je vais donc tenter d'éclaircir mon point de vue.

Selon moi, Dieu nous parle ouvertement dans Ses Livres que sont la Bible et le Coran.
En dehors de cela, nous trouvons des ouvrages avec des parties de vérité disséminées autour d'un piège à croyants.

Le livre d'Hénoc est de ceux-là, on y apprend des choses intéressantes mais ces choses n'ont pas pour objectif de nous édifier, bien au contraire.
Au final c'est plutôt une invitation à plonger dans le culte des anges, chose que Dieu ne recommande pas du tout à ses fidèles.
On aura aussi différents ouvrages attrayants comme l'évangile de Thomas, de Judas, de Marie, de Marie de Magdala etc...
Et comme par hasard, ils révèleront au lecteur des choses qui mettront le doute sur les Evangiles canoniques.

C'est pourquoi le vrai croyant doit se contenter des paroles de Dieu contenues dans Ses Livres connus pour êtres authentiques depuis des lustres.

Les secrets cachés et révélés par Dieu à ceux qui l'aiment ne se trouvent pas dans d'autres livres, les secrets se révèlent par une lecture assidue des Livres Saints.

C'est un peu comme lorsque vous regardez un film, au premier visionnage vous comprenez grosso modo l'histoire.
Au second visionnage, vous découvrez des indices qui vous permettaient très tôt d'envisager la fin.
Au 3è visionnage, vous remarquez encore plus de choses, y compris les erreurs dans le montage.
Et si vous regardez 15 fois le film, vous en découvrez tous les défauts, tous les indices.

La parole de Dieu contient des secrets qui ne se voient pas au premier regard.
Ce n'est qu'à force de lire qu'on les découvre.

Fraternellement.
Auteur : ronronladouceur
Date : 02 déc.21, 07:05
Message :
Arké a écrit : 01 déc.21, 23:43 ... paroles de Dieu contenues dans Ses Livres connus pour êtres authentiques depuis des lustres.
Ainsi donc fut la réponse de Jésus à la question de Pilate : Qu'est-ce que la vérité?

En un mot, Jésus est venu pour rien, puisque tout écrit promulgué paroles de dieu était authentique depuis des lustres...
Auteur : Arké
Date : 02 déc.21, 10:30
Message :
ronronladouceur a écrit : 02 déc.21, 07:05 Ainsi donc fut la réponse de Jésus à la question de Pilate : Qu'est-ce que la vérité?

En un mot, Jésus est venu pour rien, puisque tout écrit promulgué paroles de dieu était authentique depuis des lustres...
Un agnostique est une personne qui n'a pas de connaissance.
Si donc tu es agnostique, commence par t'informer du contenu des Livres Saints et après tu pourras venir en débattre.
Mais là, parler à quelqu'un qui ne connait pas le sujet, c'est du temps perdu, tu ne penses pas ?
Auteur : ronronladouceur
Date : 02 déc.21, 11:11
Message :
Arké a écrit : 02 déc.21, 10:30 Un agnostique est une personne qui n'a pas de connaissance.
Si donc tu es agnostique, commence par t'informer du contenu des Livres Saints et après tu pourras venir en débattre.
Mais là, parler à quelqu'un qui ne connait pas le sujet, c'est du temps perdu, tu ne penses pas ?
Je suis agnostique ascendant ouvert, ce qui a pour avantage d'assouplir ma posture... Et tu ne sembles pas avoir suivi mon cheminement ici pour supposer que je ne suis pas informé du contenu des Livres Saints (du moins dans une certaine mesure)... Et puis pas informé? Suffisamment en tout cas pour en débattre et pour souligner des contradictions, incohérences, etc. Si toi-même, tes lectures se sont faites avec un certain recul, tu l'auras amplement constaté...

Je crois avoir bien défini mon agnosticisme... Et si tu fais un minimum de recherches sur le net, tu constateras que le concept est riche en nuances... À ce propos, je peux en effet ne retenir que quelques aspects de ce qu'on peut lire sur Wikipedia, mais le plus simple est encore de s'en tenir à la façon dont personnellement je le décris...

Ma vérité est donc que je ne sais avec certitude, ce qui ne m'empêche aucunement d'avoir une opinion, une compréhension, une pensée convergente, divergente, nuancée, etc.
Auteur : Arké
Date : 02 déc.21, 21:57
Message :
ronronladouceur a écrit : 02 déc.21, 11:11 Je suis agnostique ascendant ouvert, ce qui a pour avantage d'assouplir ma posture... Et tu ne sembles pas avoir suivi mon cheminement ici pour supposer que je ne suis pas informé du contenu des Livres Saints (du moins dans une certaine mesure)... Et puis pas informé? Suffisamment en tout cas pour en débattre et pour souligner des contradictions, incohérences, etc. Si toi-même, tes lectures se sont faites avec un certain recul, tu l'auras amplement constaté...

Je crois avoir bien défini mon agnosticisme... Et si tu fais un minimum de recherches sur le net, tu constateras que le concept est riche en nuances... À ce propos, je peux en effet ne retenir que quelques aspects de ce qu'on peut lire sur Wikipedia, mais le plus simple est encore de s'en tenir à la façon dont personnellement je le décris...

Ma vérité est donc que je ne sais avec certitude, ce qui ne m'empêche aucunement d'avoir une opinion, une compréhension, une pensée convergente, divergente, nuancée, etc.
Et oui que veux-tu, aujourd'hui on peut être d'extrême droite et inviter Mélanchon à son anniversaire !
On peut être de gauche et augmenter les moyens donnés à la répression.
On peut être prêtre et violer les enfants.
On peut être mère et devenir un homme.

On peut être agnostique et avaoir de la connaissance.
On peut être aveugle tout en voyant très bien se qui se trame dans le monde.

Bref, je vais changer mon titre car maintenant je suis un non croyant, car je ne crois plus aux mensonges.
Auteur : ronronladouceur
Date : 03 déc.21, 01:50
Message :
Arké a écrit : 02 déc.21, 21:57 Bref, je vais changer mon titre car maintenant je suis un non croyant, car je ne crois plus aux mensonges.
Effectivement, pour la vérité, ce serait bien...
Auteur : Arké
Date : 03 déc.21, 23:10
Message :
ronronladouceur a écrit : 03 déc.21, 01:50 Effectivement, pour la vérité, ce serait bien...
Profites-en pour rectifier le tien au passage : Agnostique ayant une bonne connaissance des saintes écritures :rolling-on-the-floor-laughing:
Auteur : medico
Date : 03 déc.21, 23:39
Message : les gens n'arrivent pas a suivre les écritures mais aiment les livres apocryphes.
Pourquoi ?
Auteur : Héléna
Date : 06 déc.21, 23:59
Message : Bonjour Médico

En quoi consiste le "suivre les Ecritures" pour vous ?

En quoi consiste le "lire les apocryphes" pour vous ?

Personnellement en tant que chrétienne, je ne comprends pas du tout le sens de cette phrase: Suivre les Ecritures.

Cordialement
Héléna
Auteur : Pollux
Date : 07 déc.21, 04:55
Message :
medico a écrit : 03 déc.21, 23:39 les gens n'arrivent pas a suivre les écritures mais aiment les livres apocryphes.
Pourquoi ?
Les livres apocryphes sont aussi des écritures.
Auteur : Héléna
Date : 07 déc.21, 06:20
Message : Bonjour Pollux.

Nous sommes bien d'accord que certains apocryphes, (mais pas tous) font partis des Ecritures, mais encore faut-il voir ce que l'Esprit veut nous montrer à travers eux.

Par exemple lorsqu'on prend ce qui est appelé communément "l'évangile de Thomas", car d'Evangile il n'y en a qu'il et il est de Dieu", eh bien on voit que toutes ses phrases sans exception commence par Jésus a dit

Mais en fait ma question était plutôt en direction de Medico qui lui parle de suivre les Ecritures.

Pour moi c'est une phrase incomplète, car vous avouerez que pour suivre des Ecritures ????

Moi quand je suis quelqu'un, c'est soit du regard, soit parce que je marche derrière elle.

Voilà, c'est juste pour savoir comment Medico, vous interprétez ce que vous avez posté.

Bien à vous.
Héléna
Auteur : medico
Date : 08 déc.21, 02:33
Message :
Pollux a écrit : 07 déc.21, 04:55 Les livres apocryphes sont aussi des écritures.
Pas su tout et ne font pas partie du canon et en plus les apôtres ne les citent pas.
Auteur : Pollux
Date : 08 déc.21, 02:45
Message :
medico a écrit : 08 déc.21, 02:33 Pas su tout et ne font pas partie du canon et en plus les apôtres ne les citent pas.
Le canon a été établi par des conciles catholiques et les textes jugés non conformes à la foi nicéenne ont été rejetés.

Certains textes du NT citent des apocryphes et même certaines paroles de Jésus sont inspirées du Livre d'Hénoch.
Auteur : Arké
Date : 08 déc.21, 03:17
Message :
Pollux a écrit : 08 déc.21, 02:45 Le canon a été établi par des conciles catholiques et les textes jugés non conformes à la foi nicéenne ont été rejetés.

Certains textes du NT citent des apocryphes et même certaines paroles de Jésus sont inspirées du Livre d'Hénoch.
Quand j'entend des gens, qui ne respectent pas les écrits bibliques, venir me faire la promotion d'autres livres comme étant aussi importants que ceux de la Bible, je comprends tout de suite que c'est une tentative de corruption.
Auteur : Héléna
Date : 08 déc.21, 04:28
Message : Médico, avec tout le respect que je vous dois, je vois que vous vous avancez beaucoup lorsque vous écrivez:

Pas du tout et ne font pas partie du canon et en plus les apôtres ne les citent pas.

Là nous sommes bien d'accord que vous faites mention des apocryphes n'est ce pas ?

Alors la question qui peut se poser Médico est de savoir comment les apôtres auraient-ils pu citer les apocryphes, puisque de ce temps-là, ils n'étaient pas encore écrit.

Du coup je ne sais pas si vous avez pensé que lorsque Jésus disait que les Ecritures parlait de Lui, c'était exclusivement en rapport avec la loi, les psaumes et les prophètes puisque le nouveau testament n'existait pas encore.

De même lorsqu'il s'agit des nations. On ne peut pas leur appliquer la loi de Moïse dans leur enseignement sur le royaume de Dieu, puisque les nations n'avaient pas accès à la thora.

Héléna
Auteur : Estrabolio
Date : 08 déc.21, 04:37
Message :
Héléna a écrit : 08 déc.21, 04:28Alors la question qui peut se poser Médico est de savoir comment les apôtres auraient-ils pu citer les apocryphes, puisque de ce temps-là, ils n'étaient pas encore écrit.
La conversation tournait autour des apocryphes pré-chrétiens puisqu'il était question du livre d'Enoch.

Dans le cas d'espèce d'ailleurs, le livre d'Enoch est justement un apocryphe cité directement par Jude et largement évoqué par Jésus dans sa parabole de l'homme riche et Lazare.
Auteur : Pollux
Date : 08 déc.21, 06:47
Message :
Arké a écrit : 08 déc.21, 03:17 Quand j'entend des gens, qui ne respectent pas les écrits bibliques, venir me faire la promotion d'autres livres comme étant aussi importants que ceux de la Bible, je comprends tout de suite que c'est une tentative de corruption.
Je ne fais pas de promotion. Je montre les choses telles qu'elles sont.
Auteur : Arké
Date : 08 déc.21, 23:44
Message :
Estrabolio a écrit : 08 déc.21, 04:37 La conversation tournait autour des apocryphes pré-chrétiens puisqu'il était question du livre d'Enoch.

Dans le cas d'espèce d'ailleurs, le livre d'Enoch est justement un apocryphe cité directement par Jude et largement évoqué par Jésus dans sa parabole de l'homme riche et Lazare.
Pourrais-tu me citer le passage concerné stp ?

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