Résultat du test :
Auteur : vic
Date : 10 août17, 02:06
Message : http://forum.doctissimo.fr/psychologie/ ... 344_33.htm
(Ce témoignage n'est pas de moi , il a été pris sur le net, lien ci dessus ) :
Il y a plusieurs mois de cela, j’ai rencontré un couple qui se présentait eux-mêmes comme étant “bouddhistes » . Je suis heureux d’être quelqu’un qui a étudié le bouddhisme, pratiqué le zen et le vipassana et s’intéresse aux spiritualités orientales.. J’habite aussi dans un partie très conservatrice et chrétienne de notre pays ou il y a peu, si ce n’est aucun bouddhiste. Je me renseignai sur le type de bouddhisme qu’ils pratiquaient et j’appris qu’il s’agissait du bouddhisme Nichiren en association avec la soka gakkai. Naturellement, j’étais extrêmement curieux ayant beaucoup lu sur le bouddhisme au cours des années et ayant suivi un cursus universitaire dessus. Ce qui m’intriguai le plus, c’est que dans toutes ces études je n’avais jamais été confronté au bouddhisme de Nichiren, pas plus que je n’avais entendu parler de la soka gakkai.
Ma première expérience avec la soka gakkai a été similaire à d’autres postées ici. J’ai été bombardé avec du "love bombing" et pensais que le groupe était chaleureux, ouvert et authentiquement bouddhiste. En dépit du fait que je ne pouvais dans un premier identifier précisément ce qui leur permettait de se dire bouddhiste. Au début, cela ne me semblait pas franchement important, étant transporté par l'idée d'être membre d'une communauté bouddhiste. Il ne me fallu cependant pas longtemps, pour me rendre compte que quelque chose n'allait pas.
Je suis désormais affilié à la SGI depuis 7 mois et j'ai l'intention d’en sortir. La lune de miel terminée, j'ai commencé à réaliser que quelque chose ne tournait pas rond. Les membres de la SGI ne pratiquent tout simplement pas le bouddhisme. En fait, il est tragique que la SGI s’appelle elle-même une organisation bouddhiste, tant la plupart de ses membres ne savent que très peu, voire rien du tout, sur le Bouddha ou ses enseignements. Au lieu de cela, ce qu’ils ingèrent est l’alimentation régulière d'écrits confus du président Ikeda qui disserte sur les écrits de Nichiren qui lui-même commente le Sutra du Lotus. Ces éléments sont tellement filtrés qu'ils éliminent pratiquement le Bouddha de leur bouddhisme.
Avec le recul, j'aurais dû savoir quelque chose n’allait pas à la première rencontre auquel j'ai assisté, lorsqu’un des dirigeants a indiqué que davantage de gens devaient devenir bouddhistes, car il n’y en avait que seulement 12 millions dans le monde (à l'époque je pensais que c'était une erreur involontaire, car ce n’est pas le cas. Depuis, j'ai réalisé ce qu'il voulait dire. Son idée était que les seul les membres de la SGI étaient d’authentiques bouddhistes – ce qui est absurde).
J'aurai aussi dû me douter que quelque chose n'allait pas lorsque les membres ont laissé entendre que le chant devant le Gohonzon (mandala) se traduirait par des avantages matériels et quand ils ont suggéré que je chante devant pour atteindre des objectifs personnels. Car ce n‘est décidément pas un enseignement ou une manière de penser bouddhiste. Parce que j'ai tendance à donner aux gens le bénéfice du doute, je supposai que ces membres se trompaient et allaient comprendre leur erreur au fur et à mesure que le temps passerait. (Après tout, pensais-je, le chant est une ancienne forme de méditation qui permet d’apaiser et de concentrer l’esprit). C’était surement ce que ces gens faisaient dans le but d’atteindre un état de conscience à partir duquel ils pourraient percevoir le vide, la non dualité, le non attachement, etc. Rétrospectivement, je ne pouvais me tromper plus).
Néanmoins, estimant qu'il devait y avoir plus dans la pratique SGI que ce que j’en percevais à première vue, j'ai commencé à assister à des réunions régulières et à chanter par moi-même (ce qui a eu un impact positif sur ma propre anxiété et était apparemment plus efficace pour calmer mon l'esprit que mes expériences passées de méditation). J'ai rapidement reçu un Gohonzon pour 30 $. Je n'étais pas vraiment pressé d’en acheter un, mais ils étaient très désireux que j’en possède un. Ce que je ne savais pas, c’est que le prix d'achat incluait un abonnement à deux publications SGI-USA.
Peu de temps après (un mois ou plus), j'ai commencé à remarquer que les membres de mon district ne connaissaient absolument rien au sujet du bouddha et du noyau des enseignements bouddhistes. Je me souviens d'un incident où notre groupe a discuté de la conversation qu'avait eu un membre avec un de ses collègues de travail lequel avait mentionné sa familiarité avec l'un des enseignements du Bouddha appelés les « Quatre Nobles Vérités. « Les membres ont éclaté de rire à l'idée que les Quatre Nobles Vérités étaient bouddhistes. L'un d'eux ajouta, « C’est quoi ces Quatre Nobles Vérités ? Ce n'est pas bouddhiste. Autrement, je devrais les connaître car je suis bouddhiste. « J'ai du intervenir et les informer sur ce sujet, oui, en effet, l'enseignement des Quatre Nobles Vérités est l'un des enseignements les plus anciens et les plus vénérés du Bouddha. Ils n'en avaient absolument aucune connaissance (et probablement ne l’ont toujours pas). Bien que cela m’ait choqué, je leur ai accordé de nouveau le bénéfice du doute, pensant que peut-être certains membres n'avaient pas la capacité ou le temps d'étudier les principes bouddhistes ou les enseignements du Bouddha. Et à coté de cela, les membres de la SGI étaient très gentils, apparemment sincères, et semblaient assez inoffensifs.
Puis j'ai commencé à lire les publications SGI qui ont commencé à arriver peu de temps après ma remise du Gohonzon (The World Tribune and Living Buddhism). Je me suis vite rendu compte de leur inutilité. Il n'y a littéralement aucun contenu. Elles sont au contraire, remplis de propagande sur la manière dont le président Ikeda est grand et servent à lui faire de la publicité pour ses innombrables livres. Même les articles qui auraient pu être intéressants, pourquoi les membres de la SGI pratiquaient ou des réflexions sur les principes bouddhistes de base comme l'impermanence, la vacuité, la non-dualité, etc n’expliquaient ou n’ étudiaient rien en profondeur. Au lieu de cela, tous étaient extrêmement vagues et répétitifs. Les articles faisaient aussi fréquemment recours à des référence à la loi mystique de Nam-Myho-Renge-Kyo chaque fois qu'un point important devait être aborder, sans pouvoir jamais expliquer ce que c’était, comme si cette seule mention devait satisfaire toute curiosité . D'un point de vue scientifique, je pense que les publications SGI sont pleines de non-sens et du charabia. C'est vraiment du vent pour moi et, je pense une vraie tragédie, car les publications de la SGI ont un énorme auditoire captif qui gagnerait à être initié ou introduit au bouddhisme authentique.
Ce qui m'amène à la fixation malsaine sur le président Ikeda. Parce que j'étais concentré à essayer de comprendre ce que ces gens croyaient et ce qu'ils pensaient qu'ils faisaient quand ils chantaient, pendant des mois, j'ai largement négligé le culte de la personnalité qui entoure le président Ikeda. Je ressens maintenant que la SGI est sa tirelire bancaire personnelle. Je ne suis pas au fait de l'ensemble du différend avec les prêtres, etc, mais je peux vous dire que Ikeda me semble l’individu le moins bouddhiste qui soit. L'accumulation de richesse, de prestige, et l’autoglorification incessante qu'il recherche ne sont pas des qualités que le Bouddha personnifiait et, ironiquement, semblent aller à l'encontre de l’octuple sentier). Quoi qu'il en soit, j'ai lu quelques livres d' Ikeda et je suis d'avis qu'ils sont au mieux médiocres en termes de message et ne contiennent pratiquement rien qui puisse instruire le lecteur sur les vérités les plus profondes que les enseignements bouddhistes ont à offrir. Je dois ajouter que les vidéos SGI montrant Ikeda sont tout à fait étranges. La première fois que je l'ai vu dans une de ces vidéos, je l'ai regarder passer environ 45 minutes à vanter ses diplômes honorifiques, etc.
J’en suis presque tombé de ma chaise. Plus tard, lors d'une réunion, quand j'ai parlé de mon sentiment que la SGI faisait une fixation malsaine sur Ikdea, une chef de groupe a commencé à pleurer et a dit, comment personnellement elle était reconnaissante d'avoir eu Sensei (Ikeda) comme son mentor et comment nous devions l'apprécier, aujourd'hui plus que jamais, car il est vieux et ne va peut pas rester avec nous encore longtemps. Qu'est-ce que le bouddhisme a à voir avec cela?
Je ne pense pas forcément que la SGI soit une secte, mais je pense que c'est juste un groupe qui se plait à se définir comme bouddhistes, mais qui n'a pas d’intérêt réel pour le travail et l'étude qui est nécessaire pour vraiment embrasser une pratique bouddhiste. Tout le monde peut chanter devant un parchemin pour des gains matériels. Il est beaucoup plus difficile de pratiquer le lâcher-prise des illusions qui colorent notre perception de la réalité.
Ken Wilber, un éminent spécialiste en psychologie trans-personnelle, a mis au point un système permettant de catégoriser les différents types de pratiques spirituelles/expériences qui je pense est utile pour comprendre ce qui se passe avec la SGI et pourquoi ils s’appellent à tort eux-mêmes bouddhistes. Dans l'un des modèles de Wilber, il place les expériences spirituelles d’un spectre de la conscience allant du pré-rationnel à une extrémité au trans-rationnel (au-delà du rationnel) à l'autre, avec le rationnel au milieu. Parce que ni les expériences pré-rationnelles, ni les trans-rationnelles ne sont rationnelles, il est souvent facile de les confondre. Par exemple, le bouddhisme dans sa forme pure est trans-rationnel, car il inclut la pensée rationnelle et le dialogue, mais invite ses disciples à les transcender. La Wicca, d'autre part, est pré-rationnelle, en raison de l'accent mis sur l'animisme et "Hocus Pocus" – ils ne sont clairement pas concernés par la rationalité.
Avec ce modèle à l'esprit, j'ai tendance à voir les SGI comme étant dans l' interprétation pré-rationnelle d'un système bouddhiste qui est fondamentalement trans-rationnel .... Ainsi, les membres de la SGI sont tombés dans ce que Wilber appelle le sophisme de pré/trans. En clair, chanter devant le parchemin pour un gain matériel est totalement et complètement irrationnel, et ne signifie pas avoir atteint un état transcendant mental (ce que croient les membres de la SGI). C’est une pensée magique pré-rationnelle. Trop de Hocus Pocus (formule magique), pas assez de rationalité ... et aucune atteinte de la transcendance.
Inutile de dire que j'ai l'intention d'en sortir rapidement à l’issue de cette de brève rencontre avec la SGI. En tant que personne éduquée et titulaire d'un doctorat, toute l'expérience a été plutôt embarrassante. J'essaie de me consoler avec le fait qu’avec la SGI, il est presque impossible de comprendre ce qui se passe réellement, ce qu'ils croient, pourquoi ils le croient, et en quoi tout cela est bouddhiste. Il m'a fallu 6 mois (5 mois trop long) pour trouver la réponse à ces questions.
Auteur : algol-x
Date : 10 août17, 02:25
Message : Mon trajet dans la Soka Gakkai:
J'ai adhéré à la Soka Gakkai fin 1982, nous avions reçus quelques mois auparavant ma compagne et moi même, une carte postale de sa sœur du "centre Bouddhique européen" à Trets où elle participait à un séminaire. Elle nous donna par la suite des explications au sujet de sa pratique et de la philosophie qu'elle sous-tendait, c'était passionnant. Nous commençâmes à réciter le mantra (nam myo ho rengue kyo appelé Daimoku: le grand titre) à faire Gongyo (réciter des extraits du sutra du lotus) à étudier des textes et à participer à des réunions. En décembre nous reçûmes les préceptes de cette école, la cérémonie était très belle, envoutante, de nature à induire des états de conscience modifiés (perception du temps, de l'espace, des couleurs des sons). Puis le bonze dans un discours fit référence à Gandhi. Une responsable nous offrit des recueils de directives d'Izumi et de Tsuji, deux VIP de la Soka Gakkai au Japon, l'enthousiasme amplifié par la dynamique de groupe altérait notre perception de cette littérature orientée matérialisme spirituel, nous l'accordions avec nos propres vues.
Nous nous rendions deux fois par mois en zadankai (réunions de discussions) à l'autre bout de Paris entre 19h et 21h. L'ambiance était chaleureuse (même un peu trop...) un texte était lu et commenté, puis des adeptes témoignaient de leurs "résultats" attribuées à la pratique: issues favorables de problèmes de santé, situations sociales qui s'amélioraient, à la fin de la réunion, les membres sortaient leurs agendas, afin de prendre des rendez-vous "pour pratiquer ensemble". Je fis un drôle de rêve: je me trouvais dans un monastère Tibétain, et le supérieur du lieu m'installait pour la nuit me désignant un coffre recouvert d'un mince matelas, ce lama avait un sourire étrange. J’eus un sommeil agité, dans la nuit j'ouvris le coffre qui me servait de lit, je découvris un corps momifié, les poignets et les chevilles entourés de lourds bracelets de métal sertis de pierres précieuses. Le lendemain matin, au lever, le lama vint me voir, me demandant si j'avais passé une bonne nuit...
En plus de la zadankai, les membres appartenaient à des département (hommes, femmes, jeunes hommes, jeunes femmes pour les principaux), lesquels avaient des réunions et des activités spécifiques. J'ai été la cible de quelques pressions, des réunion en petit comité afin de me persuader de rejoindre le département des jeunes hommes, n'étant pas en phase avec leur activisme, je ne donnais aucune suite. Quelque temps plus tard je fus invité à rencontrer un responsable. Ils étaient deux, après la récitation de Gongyo ils blâmèrent avec vigueur la tiédeur de mon engagement et m'admonestèrent afin que j'adopte "une attitude plus positive", je claquais la porte, sans renoncer toutefois à la pratique.
Quelque mois après, nous rencontrâmes par hasard une pratiquante, elle réussit à nous convaincre de revenir dans l'organisation, attribuant nos mésaventures à l'imperfection humaine. Les rapports au sein du groupe étaient amicaux, une ombre au tableau, certains membres me faisaient penser à des maoïstes avec Daisaku Ikeda à la place de Mao. On m'intégra finalement dans le département des hommes où on me fichait une paix relative. Sous influence et dans l'espoir de solutionner des problèmes de logement, j'entrepris la récitation d'un million de Daimoku en trois mois afin de "transformer" la situation, cela représentait trois heures par jour, plus trois quarts d'heure pour la récitation du sutra. A l'issue de cet épisode je ne dormais plus, j'étais épuisé. Je consultais un médecin qui me prescrit des anxiolytiques, une responsable japonaise aussi sympathique qu'endoctrinée me déconseilla de prendre ce traitement, "la pratique est le meilleur des médicament" cela me laissa un peu dubitatif.
J’ai eu pendant quelques années la pensée entravée par la crainte subliminale de formuler des critiques même en pensée (menaces de rétributions négatives) envers l'organisation et son leader. L'arrêt de la pratique était également susceptible de produire des effets redoutés. En 1991 éclata le conflit entre Soka Gakkai et la Nichiren Shoshu. La pression était forte, l'ambiance militante. Nous étions sollicités afin signer des pétitions contre les moines, à assister à des réunions ponctuées de propos agressifs à leur encontre, c'était décevant. Quelques mois plus tard j'ai été nommé responsable de la zadankai que je recevais depuis plusieurs années à mon domicile, mais la magie s'en était allée, ces évènements avaient réveillés certains questionnements. Progressivement, je prenais mes distances avec la Soka Gakkai. Les mêmes textes, les mêmes commentaires, les mêmes mots revenaient en boucle depuis des années...
Ma compagne connaissant mon intérêt pour le Bouddhisme au sens large m'offrit vers l'été 1998 un petit manuel de méditation de Thich Nhat Hanh, pendant des réunions, afin de tromper mon ennui, dans un état d'attention particulier, j'observais les expressions, gestes, regards, inflexions de voix des participants. Je ne récitais plus Gongyo et Daimoku qu'exceptionnellement. J'écourtais les communications téléphoniques avec les responsables, je n'avais plus rien à leur dire. L'ultime épisode eu lieu en automne 2000 lors d'une réunion de préparation de zadankai, un responsable avait apporté une vidéo censée être un reportage d'une journaliste Américaine sur la Soka Gakkai, en réalité un pseudo-reportage qui sentait la commande, une hagiographie à la gloire d'Ikeda, un film de propagande, ce fut la goutte d'eau...
Auteur : Yvon
Date : 09 sept.17, 04:11
Message : [Edit]
Auteur : algol-x
Date : 23 sept.17, 22:44
Message : J'ai été membre de la Soka Gakkai - Je déteste le dire - dix-huit ans. Au moment de mon arrivée, ma vie allait assez mal. Mon fiancé m'avait quitté et je venais aussi d'être renvoyé. Donc, inutile de dire que j'étais malheureuse et ne savait pas quoi faire. Ma meilleure amie, qui a eu aussi des problèmes avec les hommes, le travail et la famille, venait de rejoindre la SGI, et m'a encouragé à aller à des réunions avec elle. Les membres semblaient si gentils, positifs et enthousiastes. Ils ont beaucoup parlé à propos de l'amélioration de leur vie etde leur aide aux autres. Ils m'ont encouragé en me disant que si je pratiquais et participais à des activités de l'organisation, je pourrais changer mon mauvais karma et être heureuse aussi.
Je sentais que je n'avais plus rien à perdre, la vie pouvait elle être pire? Donc, je suis entrée et me suis jetée dans les activités, même celles que je croyais un peu artificielles. J'ai planifié des réunions, organisé des groupes d'études, gardé des enfants pour les membres potentiels afin qu'ils puissent aller à des réunions, nettoyé des toilettes au centre où nous tenions nos réunions. À l'époque, j'étais heureuse de le faire. J'ai aimé les membres, apprécié de nombreuses activités, et senti que je contribuais à « kosen rufu." (D'autant que du coup n’ayant pas de petit ami et pas de travail, j'aivais beaucoup de temps libre.) Nous étions tous censés travailler pour kosen rufu, un moment où nous aurions la paix mondiale, car un grand pourcentage de la population pratiquerait ce bouddhisme.
J'ai été gêné par la pression de faire "shakabuku », ou convertir tout le monde à notre forme de bouddhisme. A la fin des années 80, nous étions censés aller vers de parfaits étrangers et les inviter dans les maisons des membres pour les réunions bouddhistes. Cela me semblait dangereux ainsi que présomptueux .... J'avais des amis et de la famille qui étaient heureux en pratiquant d'autres religions. Qui étais-je pour dire qu’il serait mieux pour eux de pratiquer ce bouddhisme? Il y avait une telle pression intense pour faire de nouveaux convertis - si nos chiffres n'étaient pas assez élevés, nos dirigeants se mettaient en colère après nous. Oui, nous avions des quotas.
Dans la fin des années 80, l'organisation avait également un très grand nombre d'activités. Nous devions participer à cinq ou six réunions et activités par semaine, et étions accusés d'avoir peu de foi si nous ne le faisions pas. Au début, j'étais heureuse de le faire - puis j'ai commencé à retourner à l'école et à retravailler. Lorsque j'ai réduit le nombre des activités que je faisais, mes dirigeants m'ont fait des remarques sur ma « mauvaise attitude » et mon « manque de foi ». Ils m'ont dit que l'organisation était là pour moi quand j'en avais eu besoin - et maintenant il était temps pour moi de donner en retour. Pourquoi étais-je si égoïste que je ne voulais pas aider les autres comme je l'avais été moi-même?
Je devais mon bonheur et mon succès à la Soka Gakkai. Si je cessais de participer à l'organisation, je perdrais tout la bonne fortune que j'avais créé. Je devais à la SGI une « dette de gratitude!" Et apparemment, cette dette a un taux d'intérêt si élevé que vous n'arrivez jamais à la rembourser, peu importe la façon dont vous y travaillez.
Comme Sparky l’a dit, on nous disait que nous pouvions obtenir tout ce que l’on désirait, si nous avions assez pratiqué et travaillé pour la SGI. Lors de chaque réunion, les membres étaient invités à « donner une expérience" - si vous ne donniez pas d'expériences assez souvent, les dirigeants vous disaient que vous ne pratiquez pas assez dur!
Une expérience est une mini-histoire. Quelqu'un a un problème - travail, famille, relations, santé, cela pourrait être n'importe quoi. Il essaie de le résoudre, et il ne peut pas. Ils pratique à ce sujet. Habituellement, le problème reste le même, ou s'aggrave. Ils vont voir ensuite un leader pour une « guidance » Le chef leur dit alors à chanter plus et de travailler davantage pour l'organisation. La personne le fait, et résout finalement son problème - elle est tellement reconnaissante qu’elle s'engage à travailler de plus en plus pour l'organisation.
Les membres apprennent à recadrer leurs expériences. Si vous obtenez un bon travail, une nouvelle voiture, de bonnes notes, peu importe, c'est à cause de votre pratique et de votre participation à des activités SGI - pas parce que vous avez étudié, économisé de l'argent, ou passé beaucoup de temps en recherche d'emploi. De même, on vous dit si vous laissez l'organisation ou si vous la critiquez que de mauvaises choses vont vous arriver.
Pendant de nombreuses années, la Soka Gakkai faisait partie de la Nichiren Shoshu, une communauté bouddhiste japonaise. La Soka Gakkai en était une organisation de membres laïcs. Dans le début des années 1990, la Soka Gakkai et la Nichiren Shoshu se sont séparés très violemment. Les dirigeants nous ont dit pendant des années de soutenir les prêtres Nichiren Shoshu puis tout d'un coup on nous dit que ces prêtres étaient corrompus et mauvais. Et apparemment, les hauts dirigeants de la Soka Gakkai savaient cela depuis des années! Il n’y avait rien à ajouter.
Nos réunions positives se sont remplies de colère, de rodomontades sur la façon dont les prêtres étaient diaboliques. Si vous n'aviez pas la haine des prêtres Nichiren Shoshu et des membres laïcs qui étaient restés avec eux, vous n’étiez apparemment pas un bon bouddhiste. J'ai demandé une fois: « Si nous estimons que les prêtres pratiquent mal le bouddhisme - peut-on simplement le dire - et ensuite seulement se concentrer sur la pratique et sur nous-mêmes ?"
Apparemment, c'était une mauvaise attitude aussi. Le Grand Prêtre, Nikken Abe, devait venir à New York pour visiter le temple. On nous a dit que nous devions pratiquer pour que sa visite soit un échec. Apparemment, nous n'avons pas assez pratiqué car son avion ne s'est pas écrasé dans sa route vers New York. Un temple de Californie avait un repas improvisé pour ses membres. Certains membres de la Soka Gakkai Californie ont décidé de pratiquer pour que ce repas-partage soit un échec. Qu’est-ce qu’ils attendaient de cela ? Que tout le monde apporterait une mêlasse de moules de fruits en conserve? Je n’étais pas devenu une bouddhiste pour pratiquer pour l'échec du déjeuner de quelqu'un.
Quand j'ai essayé de discuter de mes questions et préoccupations avec mes chefs, je n'ai obtenu aucune réponse. Ils devenaient juste en colère après moi avec mes questions. L'un de nos hauts dirigeants, un homme japonais, m’a crié dessus et m'a dit, « les Américains poser trop de questions!" Et pourtant, dans le même temps, la SGI explique comment elle est « démocratique » et comment ils croient dans le « dialogue ». Oui, juste ne pas être en désaccord avec aucun des dirigeants ou aucune des politiques de l'organisation et vous pouvez avoir un dialogue génial!
A cette époque, l’adulation du président de SGI, Daisaku Ikeda, semblait augmenter. On nous a dit que nous devions le prendre comme notre mentor - un homme que la plupart d'entre nous n'avaient jamais rencontré. Les membres parlaient de l'aimer et de vouloir « remplir ses attentes », « être de bons disciples. On nous a dit que "Vous devez accepter le président Ikeda comme votre mentor. Sans un lien personnel avec lui, vous n’atteindrez pas l'illumination et vous tomberez dans l'enfer des souffrances incessantes. "
Whoa. Le Bouddha dit: "Suivez la loi et non la personne." Le SGI était en train de dire l'opposé ... suivez la personne et non la loi. Ce n'est pas le bouddhisme. La Soka Gakkai n'est plus la pratique du bouddhisme. Ils pratiquent l’ Ikedaisme. Les membres qui se posaient des questions sur cela se voyaient accuser de « rompre l'unité de l'organisation », ou de pécher et de se faire un mauvais karma.. À ce stade, je savais que je ne pouvais pas rester dans l'organisation plus longtemps. Je n'ai pu rester amie avec aucun des membres. Certains agissaient comme s'ils avaient peur de moi. Quand je les rencontre par hasard, ils semblent surpris que je sois en bonne santé, toujours dans mon job, et que je profite de la vie.
Comme quelques-uns des membres américains que j'ai rencontrés ne savent rien à ce sujet, je sens que je dois aussi mentionner le Nouveau Parti Komeito, . J'ai appris par des amis japonais qui ne sont pas membres de la SGI que la Soka Gakkai a son propre parti politique au Japon - le Nouveau Komeito. Les membres de la Soka Gakkai japonaises sont pressés à la fois de voter pour, et de passer beaucoup de temps à faire campagne pour ce parti au moment des élections. Dans le passé, j'avais donné de l'argent à la SGI - et je me demande maintenant si il aurait pu aller à ce parti. Mon chef m’a dit non, mais personne ne sait vraiment. Le SGI refuse de laisser les membres connaître ses affaires financières. Un groupe de membres américains, appelé l'IRG, ou groupe de réforme interne, a demandé à la direction de la SGI une plus grande transparence financière et que les membres en général aient plus à dire sur la politique organisationnelle. Pour leurs efforts, ils ont été stigmatisés et mis à la porte comme fauteurs de troubles.
Source:
http://forum.doctissimo.fr/psychologie/ ... tm#t199158 Auteur : Yvon
Date : 23 sept.17, 22:58
Message : vraiment rien de bien méchant et beaucoup de mauvaises interprétations . Exemples :
-la SG n'a jamais dit qu'il fallait suivre la personne et non la loi .
-Les moines ont, été protégés par la SG j'usqu'au jour où ils ont dépassés les bornes Lire : "La Nichiren Shoshue histoire d'une déviation "
- Pas besoin d'avoir le président Ikéda pour atteindre l'illumination , il suffit de lire les écrits de Nichiren pour le comprendre .
Etc...
De toute évidence comme Algol cette pratiquante , malgrés 18 ans de pratique à une vision trés superficielle du bouddhisme de Nichiren en général et de la Soka Gakkai en particulier . Algol et elle ont un manque certain d'étude , ce n'est ,donc pas étonnant qu'ils aient arrété de pratiquer .
Auteur : Coeur de Loi
Date : 23 sept.17, 23:07
Message : Si un bouddhiste vous dit qu'il ne connais pas le soutra du lotus, c'est comme un chrétien qui dirait qu'il ne connais pas l'évangile ou un musulman qui dirait qu'il ne connait pas le Coran.
C'est juste un non-bouddhiste du Mahayana.
Hors il n'y a que la SG qui est des rares groupes à faire connaitre ce soutra centrale et essentiel.
"Hommage au soutra du lotus" le roi des soutras du Bouddha
Auteur : Yvon
Date : 23 sept.17, 23:09
Message : Coeur de Loi t'es hors sujet .
Auteur : algol-x
Date : 23 sept.17, 23:34
Message : Yvon a écrit :De toute évidence comme Algol cette pratiquante , malgrés 18 ans de pratique à une vision trés superficielle du bouddhisme de Nichiren en général et de la Soka Gakkai en particulier . Algol et elle ont un manque certain d'étude , ce n'est ,donc pas étonnant qu'ils aient arrété de pratiquer .
vous avez une vision déformée au sujet du Bouddhisme en général et du Bouddhisme de Nichiren en particulier, dans la Soka gakkai par "étudier" il faut traduire "s'endoctriner" ce qui à votre niveau est visible dans votre manière de réagir...

Auteur : Coeur de Loi
Date : 23 sept.17, 23:35
Message : Oui un peu car je réagissait à ceux qui disaient que c'est pas du Bouddhisme, on dit secte quand il y a une arnaque, une fraude sur le plan financière ou criminel.
Hors je ne voit pas le délit de la SG, si on est pas d'accord avec son interprétation du Bouddhisme et bien c'est un autre débat mais pas une secte.
En quoi c'est une secte en terme de délit et crime ?
Auteur : algol-x
Date : 23 sept.17, 23:48
Message : J'étais membre depuis 1986 étant adolescent quand je suis entré. En regardant avec du recul j'ai rencontré quelques personnes formidables dans la SGI. Semblable à certains des postes ci-dessus, j'ai commencé à m'interroger sur le mouvement après le schisme avec la Nichiren Shoshu.
J'ai commencé à remettre en question l'interprétation des enseignements de Nichiren Shonin telle qu'elle est enseignée par la SGI / Nichiren shoshu et d'autre part j'ai eu mes réserves au sujet de l'organisation de la SGI en tant que telle.
La scission m'a amené à entreprendre mes propres recherches sur l'histoire du bouddhisme de Nichiren qui est plus diversifiée que ce que la SGI ou NST ont pu nous en dire. En particulier des questions concernant le Dai-Gohonzon, Nichiren comme le bouddha fondamental et la position du prêtre m'ont fait réfléchir. Les informations sur ces questions ont toujours été censurées par la SGI et aucun des points de vue différents n'ont jamais pu être exprimées. Au lieu de cela, des rumeurs étaient propagées par exemple au sujet de la Nichiren Shu (qui ne considèrent pas Nichiren comme un Bouddha et sont généralement considérés comme la plus ancienne école de Nichiren).
Une observation que j'ai faite est que à la fois la SGI et la Nichiren shoshu s'appuient sur un leader, une personne. Il ya la position du grand prêtre suprême dans la NS qui, après la scission a été remplacé par l'adulation sans limite de Daisaku Ikeda. Ce culte du chef ridiculise ce qu'on appelle la relation de maitre a disciple. Une relation qui est en effet importante dans le bouddhisme et devrait être un choix personnel. Pas une relation avec un homme vieillissant au Japon qui serait le seul maître digne d'intérêt dans le monde.
C'est pourquoi la SGI perd un grand nombre de membres pour le moment - quand je suis devenu membre de l'organisation, il n'y avait aucune référence au fait que je devais comprendre "le cœur de Sensei" (Ikeda est souvent désigné comme sensei, un terme que certains lecteurs pourraient assimiler à enseignant, par exemple). Si l'on critique la question de mentor / disciple telle qu'elle est enseignée par SGI on sera regardé avec consternation. Toute critique d' Ikeda ou de l'organisation en tant que telle est considérée comme de la diffamation, pas étonnant que personne ne s'exprime. Quand quelqu'un prend la parole, c'est qu'il va partir peu après. L'organisation est pour ainsi dire égale au dharma (la loi bouddhiste)La gouvernance de la SGI est douteuse en terme de structure et plus on monte dans le processus décisionnel et moins c'est transparent.
Et puis, il y a la pression des pairs. On est poussé à se battre, à lutter, à gagner afin de conduire le mouvement à se développer et voir ainsi la "preuve réelle". Organisation basée sur la foi, il y a peu de place pour l'échec, les choses habituelles qui forment la vie et dans laquelle les choses ne se passent pas toujours comme prévues ne font pas vraiment partie du concept. La Soka a également développé un langage qui semble parfois assez martiale et dramatique, la plupart du temps à un niveau maximal. Cela devint évident dans le conflit avec la prêtrise, des comparaisons étaient faites comme de parler de la SGI comme d'une « forteresse de la justice » comparant le sacerdoce de la prêtrise à un "cancer". Ils étaient / sont proches d'un vocabulaire fasciste.En fin de compte, cela à très peu à voir avec Nichiren, il s'agit de la Soka Gakkai et de Daisaku Ikeda, pas du bouddhisme.
Je souhaite que les officiels et les universités examinent de plus près à qui et à quoi ils ont à faire quand ils remettent des distinctions.
Je me vois toujours comme un bouddhiste Nichiren et fait des efforts pour rechercher des liens plus étroits avec la Nichiren Shu, ce qui est difficile quand on vient d'une organisation qui a dominé votre vie privée. En plus de cela la Nichiren Shu n'a pas d'organisation laïque. À certains égards, cela peut être bon car l'on est forcé de vraiment pratiquer le bouddhisme pour soi-même et non pour le bien d'une organisation.
Quitter la SGI est difficile, non pas que j'ai été contraint de rester, bien que beaucoup de gens qui avant s'en foutaient ont laissé des messages sur mon téléphone , mais c'est simplement que plus vous avez fait partie de celle-ci, plus celle-ci a dominé votre vie. Quand je suis parti, j'ai perdu la plupart de mes amis. Quand on participe à autant d' activités, il est naturel que cela impacte aussi sur le plan privé. Donc, il faut du temps pour voir de nouveau le monde avec ses propres yeux et j'encourage ceux qui le feront à porter un regard neuf sur le bouddhisme et sur Nichiren.
« La meilleure façon de faire de vos rêves une réalité, est de se réveiller." Paul Valéry
http://forum.doctissimo.fr/psychologie/ ... tm#t199196 Auteur : Coeur de Loi
Date : 23 sept.17, 23:54
Message : "Quitter la SGI est difficile, non pas que j'ai été contraint de rester,"
Donc ce n'est pas une secte, il a juste changé d'avis et il est parti de ce groupe.
Auteur : Yvon
Date : 24 sept.17, 00:02
Message : algol-x a écrit :J'étais membre depuis 1986 étant adolescent
Algol qui nous ressort ses vieilles casseroles d'un site à l'autre , il reproduit ses discours d'il y a 8 ans lol .
La traduction de cette expérience est pourrie, il n'y a pas de "chef" dans la SG.
c'est un détail parmis d'autres mais ca montre bien le degré de méconnaissance et des apprioris sur le fonctionnement de la SG et des rapports entre les membres dans la tête du traducteur.( Car c'est une traduction )
Quand aux responsables autoritaires j'en ai vu aussi et ils ont finit par quitter ou par changer d'hattitude ce n'est pas l'esprit de la SG.
Un responsable dans la SG s'engage à soutenir et aider les personnes qu'il rencontre. Il est au service des membres et non l'inverse.
Sinon pour ce témoignage c'est qu'une personne qui n'était plus en accord avec les les idéaux de la SG et le comportement imbécile de certaines personnes .
Et c'est son droit .
On retrouve ça partout dans n'importe quelle association des gens qui addhèrent et qui partent et des gens qui confondent responsabilité et autorité.
Encore une fois Y'a pas de quoi fouetter un chat. On est bien loin de la secte
Auteur : algol-x
Date : 24 sept.17, 03:45
Message : Ce témoignage rédigé avec humour décrit exactement le processus d'embrigadement "orwellien" - au nom d'idéaux généreux - dans l'Association Cultuelle Soka du Bouddhisme de Nichiren, de Patrick Durand7 un jeune homme sincère, ouvert d'esprit, confiant.
Initialement publié le 03/11/2004 :
https://groups.google.com/forum/#!msg/f ... 1fgV74QVQJ
Si ça vous amuse... Voilà mon "expérience":
Recherchant à pratiquer le bouddhisme, j'ai rencontré des gens qui m'ont fait entrer dans une secte japonaise "la Soka Gakkai"; je tiens à mettre en garde contre ce mouvement que j'ai quitté au bout de cinq ans, avec beaucoup de colère et d'amertume ; j'ai le sentiment d'avoir été abusé et détourné de ma recherche initiale...
Donc désirant pratiquer "le" bouddhisme, je contacte une personne qui pratique et me met en relation avec un "responsable" de manière sympa, au resto, discussion sympa, "amicale", puis quelques "témoignages" écrits sous forme de photocopies, puis invitation à venir voir comment ça marche .
Donc, invitation à une pratique en groupe chez l'un des pratiquants; un petit 1/4 d'heure de "méditation" (récitation d'un texte et répétition du mantra), puis discussion (apparemment libre) sur un sujet; mais d'abord chacun se présente façon "alcooliques anonymes" : "bonjour je m'appelle x ou y, je pratique depuis x années, je suis plombier etc.."; bon, sympa, donc comment ça marche : matin et soir on fait le 1/4 d'heure (ou plus, comme on veut) de méditation chez soi et deux fois par mois on le fait en groupe "pour s'entraîner" ; bon, sympa... Ah oui et puis aussi, les réunions il faut les "préparer", en faisant le bilan de la réunion précédente (et les Statistiques..!). (Statistiques où l'on doit noter le nombres de personnes ayant assister à la réunion, hommes, femmes, jeunes hommes, jeunes femmes, inscrits à la Soka Gakkai ou non). (Si,si , c'est vrai).
Donc, on "pratique" matin et soir (normal), et on se rencontre deux fois par mois, et deux fois supplémentaires pour ceux qui préparent, les "responsables". Les statistiques sont "transmises" au responsable du "chapitre" qui regroupe un certains nombres de groupes sur un secteur... Le thème de la réunion est choisi en réunion préparatoire et tout est méticuleusement encadré pour que les membres ressortent de la réunion "plein de joie et d'espoir"... Alors on cherche des expériences individuelles de préférence du genre "j'avais un cancer, j'ai pratiqué, j'ai guéri" (mais en plus subtil !!) (Encore que !!).
Et puis on fait la connaissance au passage, de "l'organisation" "la Soka Gakkai"... Et de son président "le président Ikeda" "sensei". Ahhhhhhhhhhhh !!!! (il est d'ailleurs en photo sur le mur ou à côté de l'autel bouddhique, seul ou avec sa femme). Donc, le "sensei" est vraiment quelqu'un d'extraordinaire, on a LA chance qu'il soit vivant, il faut en profiter !! Et puis pour mieux comprendre "le cœur de sensei" on peut s'abonner aux différentes revues et "s'imprégner" de ses discours... C'est un grand homme vous savez, il a rencontré Gorbatchev (il a même fait un livre avec lui), il a rencontré Mandela, il a rencontré Mitterand et bien d'autres...
Bien, mais le bouddhisme dans tout ça ? Ah oui, "nous" pratiquons LE vrai bouddhisme, le bouddhisme "Orthodoxe", celui de Nichiren Daishonin, Le Bouddha FONDAMENTAL... Tous les autres c'est "pipeau"... On a la preuve, c'est écrit, tu comprendras "au fur et à mesure"...
Ah bon... Moi je suis accommodant et puis je veux pas faire de vagues, tous ces gens sont charmants, je "comprendrai" plus tard, c'est normal, pour l'instant je suis novice en la matière... Donc si tu pratiques, tu auras des "bienfaits", et en plus si tu "transmets" tu auras encore plus de bienfaits, donc parles en autour de toi, à ta famille, à tes amis, à tes collègues, à tous les gens qui souffrent (c'est pas ce qui manque !), même si ils ne disent le mantra qu'une seule fois, ils sont "sauvés"... Ouah, mais c'est génial votre truc, je me sauve et je sauve les autres en même temps ! Ah ben oui, on est bouddhiste n'est ce pas ? Et un bouddhiste ça pense aux autres...
Ça y est, j'ai mon outil de travail sur moi et mon bâton de pèlerin, à moi le monde, l'éveil du Bouddha (fondamental...), la PAIX dans le MONDE... Tout ce dont je rêve quelque part...
Bon, je suis "novice en la matière", mais pas niais ni stupide, et puis j'ai Internet (même l'adsl !), je fais quelques recherche sur "Soka Gakkai" et que trouvai-je...? Ce serait une secte ? (Soit les sites sont des sites de la Soka Gakkai qui fait sa pub d'une manière ou d'une autre, soit les autres sites sont des sites anti-sectes) (et ce, en France comme ailleurs dans le monde...).
Euh, je sais pas comment vous le dire, mais j'ai entendu dire que la Soka Gakkai était une secte... Tsss-Tsss, tout ça c'est des ragots ! Les journalistes savent qu'ils peuvent faire du papier avec les soi-disant sectes ! Et puis il y a "Nikken" le moine "corrompu" qui veux la peau du président Ikeda (Ahhhhhhhhhhhh !)...
Euh, mais j'ai lu que la Soka Gakkai était répertoriée comme secte sur les différents rapports français (Gest-Guyard-Brard, etc.) Tsss-Tsss... Ça c'est seulement en France, d'ailleurs "on" est reconnu comme ONG (organisation non gouvernementale) à l'ONU, à l'UNESCO et tout et tout... "ON" est une association qui lutte pour "la paix - la culture - et l'éducation - en se basant sur le bouddhisme de Nichiren Daishonin"...
Ah bon ? Ça m'embête un peu quand même... Meuh non ! Pratique et tu verras ! Tu comprendras... Au fur et à mesure... ! C'est vrai, c'est peut-être des ragots et puis ils sont si sympathiques (enfin pas tous...), si dévoués... Et puis on peut obtenir tellement de bienfaits avec la pratique... Après tout y a pas grand chose à perdre, je suis libre de partir quand je veux, personne ne me retient...
On ne me demande pas d'argent non plus... Sauf au mois de juin, c'est "ZAÏMU" : le DON... On donne ce qu'on veut tu sais, on est pas obligé, mais bon, l'argent c'est le nerf de la guerre à notre époque ; et puis on a fait une réunion où on a bien expliqué "le sens du don dans la Soka Gakkaï" (tous les ans on fait cette réunion d'ailleurs, toujours au mois de mai, avant "ZAÏMU" )... Ce qui est important c'est de donner "avec le cœur", tu comprends ? C'est pas la quantité qui compte, c'est "le cœur"... Et puis aussi de donner un peu plus chaque année, de faire un petit effort supplémentaire pour les autres, mais en fait, tu verras... PLUS TU DONNES, PLUS TU REÇOIS... Tiens d'ailleurs j'ai "une expérience" à ce sujet (du genre j'avais pas un sou j'ai quand même donné 10 euros et paf ! Le lendemain je trouve 20 euros dans la rue) (variations à l'infini sur ce thème). Et puis, le don est déductible des impôts... Super... !
Tiens on va "se lancer" un défi, on va faire venir chez nous l'exposition "Gandhi-King-Ikeda Bâtisseurs de la Paix", pour faire connaître "sensei" (Ahhhhhhhhhh !) et la SGI autour de nous ; et puis tu sais, les "activités bouddhiques" ça rapporte plein de "bienfaits" (KUDOKU)... Et donc on fait circuler, l'air de rien cette fameuse exposition qui associe Mahatma Gandhi, Martin Lutherking et Daisaku Ikeda (Ahhhhhhhhh !) en France et dans le monde entier … Et ça paraît dans les journaux et sur le net et on parle de nous et de sensei (Ahhhhhhhhhhhh !)
Et donc il faut des réunions pour préparer cette expo, et puis des réunions pour préparer ces réunions... Sans compter bien sûr les réunions habituelles et les réunions pour préparer les réunions habituelles... !
Ah, puis aussi, maintenant que tu commences à connaître et à bien pratiquer tu pourrais "entraîner" x ou y... Il (ou elle) a des difficultés en ce moment (ou il ou elle commence la pratique) tu vois avec lui ou elle, vous pratiquez ensemble, n'oublie pas de lui lire quelques phrases d'encouragements de sensei (Ahhhhhhhhh !)... A suivre...
Tiens ce mois-ci il y a une réunion pour l'étude du "gosho"; c'est quoi le "gosho" ? Ce sont les écrits de "Nichiren Le Bouddha Fontamental"; il dit CLAIREMENT que les autres formes de bouddhisme sont "ERRONÉES" et que le seul vrai bouddhisme est le sien (donc le nôtre) ; pour comprendre cela il faut bien étudier ses textes – "goshos" - et aussi les enseignements du président Ikeda (Ahhhhhhhh !) Il dit aussi que les pratiquants seront PERSÉCUTÉS à cause de leur pratique, et que c'est LA PREUVE que cette pratique est la bonne !!! AH ouais ! Donc les journalistes, les histoires de secte, Nikken le moine corrompu et tout et tout, c'est des persécutions parce qu'on pratique correctement ! J'ai compris...
Super ! Tiens parlez moi un peu de "NIKKEN" c'est qui ? Lui c'est le grand patriarche de l'école religieuse (nous on est LAÏCS) Nichiren Shoshu ; mais il est corrompu (on a les preuves, il a été avec des geishas, entre autre...), alors il faut pratiquer pour qu'il parte !! Je te propose une heure par semaine le samedi de 9 à 10... Chez moi ou chez toi... Et plus on sera, mieux cela sera ! Banco... J'ai que ça à faire de toute façon, hein, je suis au chômage, ou alors le samedi ça tombe bien je ne travaille pas et puis il n'y a pas "d'activité bouddhique" ce jour-là (enfin il n'y en avais pas).
Tiens au fait, j'ai vu sur le net qu'il y avait d'autres écoles du bouddhisme de Nichiren ? Tsss-Tsss ce sont des écoles ERRONÉES, insignifiantes d'ailleurs, pratiquement en voie de disparition ; "NOUSLASOKAGAKKAI" on est 12 millions dans le monde entier et c'est le président Ikeda (Ahhhhhhhhh !) qui a fait connaître, grâce à ses efforts désintéressés, le VRAI BOUDDHISME au monde entier ! Il a d'ailleurs reçu plusieurs dizaines de prix et de diplômes de facultés et institutions à travers le monde ! Pour le remercier de ses actions en faveur de "la paix la culture et l'éducation" … Il donne de l'argent aussi ? Ah oui, mais non, tu vois ce qui compte c'est le cœur tu comprends ? Sinon tu comprendras plus tard, pratique encore pour comprendre le cœur de sensei !(Ahhhhhhhhhh !)
Donc ayant tout en main c'est à dire:
-ma pratique biquotidienne
-mes réunions bihebdomadaires (pratiquement)
-mes week-end bimensuels d'activités bouddhiques (en gros...)
-mon abonnement aux revues (hebdomadaires et mensuelles)
-mon Zaïmu annuel,
il est venu à mes oreilles (curieuses) qu'on pouvait aussi faire des séminaires...
Comme je ne fais pas les choses à moitié, hop un séminaire : trois jours de pratique et de convivialité "boy-scout" et un petit don au passage pour remercier (et puis le don, c'est source de BIENFAITS)... Un séminaire par an en moyenne...
Malgré toutes ces bonnes choses, des fois la vie est difficile ; alors quand ça ne va pas il faut pratiquer plus et puis aussi demander des DIRECTIVES à ses aînés dans la pratique...
Et pourquoi pas faire un séminaire pour se ressourcer...
Sans oublier de faire des activités et encore des activités car "les-activités-dans-la-soka-gakkai-sont-sources-de-bienfaits" !!!
Et ces activités c'est quoi ? "SHAKUBUKU" = "transmettre la loi" ce qui consiste à organiser n'importe quoi où on pourra inviter des gens et leur faire connaître la valeur de l'organisation et du président – sensei - Ikeda (Ahhhhhhhhhh !) Tout est possible: pique-nique, expo sur la paix, expo sur l'environnement, rallye campagnard, conférence sur la non-violence et j'en passe... Ne pas oublier de comptabiliser les invités pour les statistiques (!!!) et envoyer le compte-rendu à l'organisation qui fera passer le message à sensei (Ahhhhhhhhhh !)
Et si malgré tout ça ne va toujours pas dans ta vie, deux explications :
1/tu ne pratiques pas avec le cœur de sensei (Ahhhhhhhhh !)
2/ c'est la preuve que tu pratiques correctement car les "obstacles" apparaissent... ! Au choix...
J'allais oublié de parler du plus important... Le mandala, le fameux GOHONZON, l'objet de culte "suprême"... : on pratique ce bouddhisme matin et soir en récitant un mantra (quelques mots) devant un mandala (image, représentation du monde...); jusque là rien que du bien classique...; le problème c'est que le seul "bon" gohonzon c'est celui de la Soka Gakkai qui est en fait une copie d'un gohonzon du 17 ème siècle, d'un "patriarche" "orthodoxe" "Nichikan"... Tous les autres sont "erronés" (surtout celui de Nikken) (kss-kss) ; la théorie (héritée de la Nichiren Shoshu) c'est que :
1/ Nichiren est le bouddha FONDAMENTAL
2/ Ce sont eux qui représentent le seul le vrai bouddhisme celui de Nichiren Daishonin, le grand maître)
3/ Le Dai-gohonzon est le seul, le vrai, LE gohonzon
Or, suivez-moi bien, la Nichiren Shoshu (qui détient le Dai-gohonzon) s'est fâchée avec le président – sensei - Ikeda (Ahhhhhhhh !) en 1990, et donc la Soka Gakkai a du trouver une solution de secours et un nouveau gohonzon "qui marchait", qui lui fut généreusement offert par des moines "anti-Nikken"... Après un petit tour de passe-passe rhétorique le gohonzon de Nichikan est devenu le seul valable et distribué dans le monde entier (à 12 millions d'exemplaires) par la Soka Gakkai, et on vous explique indirectement, je dirais de manière "subliminale" que c'est un objet magique qui peut réaliser tous vos désirs et tous vos rêves...
Enfin bon , maintenant vous pouvez commencer à vous faire une petite idée de "comment ça marche " à la Soka Gakkai...
Enfin j'espère que vous ne vous laisserez pas avoir, ni par ceux-là, ni par d'autres escrocs du même acabit !
Salutations à tous
Patrick

Auteur : Yvon
Date : 24 sept.17, 03:54
Message : Ouai c'est amusant on est encore trés loin de la secte .
Auteur : vic
Date : 25 sept.17, 01:31
Message : Yvon a écrit :Ouai c'est amusant on est encore trés loin de la secte .
Commentaire hors sujet , c'est aux lecteurs du forum d'en juger .
Le sujet n'est pas " les avis des membres de la soka gakkaï sur les témoignages d'anciens adeptes" .
Si tu veux créer un autre sujet sur ça crée le , mais là tu es hors sujet Yvon .
Quand un mouvement cherche autant à contrôler l'avis des gens , leur opinion , on est en droit de s'interroger quelques peu .
A partir de là chacun se fera une opinion libre pour déterminer si ce sont des critères suffisants qui définissent une secte ou non et où se trouve la frontière dans ce domaine . Lâche prise , et laisse le lecteur lire sans influence de ta part et celle de ton mouvement pour un fois se faire une opinion libre , merci . Sinon ça poussera le lecteur à conclure que ton intervention va dans les sens de ce qu'en décrivent les anciens adeptes , c'est à dire une entreprise de Control de l'opinion d'autrui

Auteur : Yvon
Date : 25 sept.17, 02:16
Message : Une secte , ca coupe les gens de la société , ca vous lave le cerveau , ca vous prends votre argent , ca vous empêche d'en partir . La Soka gakkai c'est tout le contraire.
Auteur : vic
Date : 25 sept.17, 02:26
Message : Yvon a écrit :Une secte , ca coupe les gens de la société , ca vous lave le cerveau , ca vous prends votre argent , ca vous empêche d'en partir . La Soka gakkai c'est tout le contraire.
Hors sujet , pour éviter le hors sujet , j'ai crée un sujet ici pour répondre, afin que les membres de la soka gakkaï puissent répondre concernant le témoignage d'anciens adeptes :
http://www.forum-religion.org/bouddhism ... 57644.html
Merci de laisser ce sujet uniquement pour la compilation de témoignange d''anciens adeptes .
Auteur : Yvon
Date : 25 sept.17, 04:50
Message : Non ce n'est pas hors sujet je commente .
Auteur : vic
Date : 25 sept.17, 04:59
Message : Yvon a écrit :Non ce n'est pas hors sujet je commente .
Comme son titre l'indique le sujet est uniquement consacré aux témoignages d'anciens membres de la soka gakkaï Yvon .
C'est moi qui est ouvert ce sujet .
Auteur : Yvon
Date : 25 sept.17, 05:03
Message : Et alors du hors sujet tu en as fait en veux tu en voilà et maintenant tu viens faire la morale sur des commentaire de témoignages , désolé je suis bien dans le sujet . Vas jouer aux billes .
Auteur : vic
Date : 25 sept.17, 05:47
Message : Yvon a écrit :Et alors du hors sujet tu en as fait en veux tu en voilà et maintenant tu viens faire la morale sur des commentaire de témoignages , désolé je suis bien dans le sujet . Vas jouer aux billes .
je rappelle que je suis l'auteur du sujet , et que c'est moi qui fixe le sujet que j'ouvre et son cadre .
Auteur : Yvon
Date : 25 sept.17, 06:44
Message :

Auteur : Oiseau du paradis
Date : 25 sept.17, 08:55
Message : Voilà un 'tit présent, Vic. À toi de le faire valoir comme bon te semble.
http://www.religare.org/livre/bahai/ba-bah-vallees.pdf
Bonne fin de journée tt' el' mundo de la TB.
Auteur : vic
Date : 26 sept.17, 02:36
Message : Yvon a écrit :

Hors sujet , le sujet est consacré à des témoignages d'anciens adeptes de la soka gakkaï et pas à des adeptes qui y sont encore actuellement .
Je referais un autre sujet compilant l'ensemble des témoignages qu'on aura ici sur les témoignage d'anciens adeptes de la soka gakkaï puisqu'on ne peut pas faire autrement que d'être soumis à vos trollage intempestifs de ce sujet . J'attends qu'il y ait encore un certain nombre de témoignages pour le faire.

Auteur : Yvon
Date : 26 sept.17, 02:49
Message :

Auteur : vic
Date : 26 sept.17, 04:12
Message : Yvon a écrit :

POurquoi ne fais tu pas un sujet séparé sur les témoignages positifs d'adeptes manipulés par ta secte ailleurs , ouvre un autre sujet , le fait de troller ce sujet ne changera rien au final puisqu'on refera une compilation des sujets d'ex adeptes ailleurs quand on aura suffisamment d'élèments , donc tu perds ton temps . Profite en pour poster des témoignages positifs d'adeptes de la scientologie pendant que tu y es .
Comme si les témoignage d'un adepte manipulé avait une objectivité réelle .

Auteur : Yvon
Date : 26 sept.17, 04:15
Message : J'y ai pensait mais il y en aurait beaucoup trop .
Auteur : vic
Date : 26 sept.17, 04:17
Message : Yvon a écrit :J'y ai pensait mais il y en aurait beaucoup trop .
Il y a beaucoup de prosélytisme dans cette secte , comme expliqué dans les témoignage d'ex adeptes , on essait de bourrer le crâne de l'adepte afin qu'il fasse du recrutement pour la secte .
On lui explique ensuite qu'il aura des retombées karmiques positives et que si il ne le fait pas il lui arrivera souffrance .
C'est ce qu'on appelle de la manipulation mentale à outrance .

Auteur : Yvon
Date : 26 sept.17, 04:41
Message : vic a écrit :
Il y a beaucoup de prosélytisme dans cette secte , comme expliqué dans les témoignage d'ex adeptes , on essait de bourrer le crâne de l'adepte afin qu'il fasse du recrutement pour la secte .FAUX
On lui explique ensuite qu'il aura des retombées karmiques positives et que si il ne le fait pas il lui arrivera souffrance .Faux
:
Personne n'est obligé de faire du prosélitisme . Ensuite c'est pas parcequ'on parle du bouddhisme de Nichiren qu'on aura des retombés positives . T'as vu ça ou ?C'est n'importe quoi . De même ne pas en parler n'amène rien de négatif . Je comprends mieux au regard de ses interprétations absurdes pourquoi tu parles de superstition .
Si je te suis si j'arrrête de pratiquer je vai en enfer lol

Auteur : algol-x
Date : 29 sept.17, 07:46
Message : Le mot "SECTE" a eu une connotation alarmiste dès sa création. La plupart des gens pensent que les sectes sont sombres et sinistres. Nous ne nous attendons pas qu'une secte soit amicale et normale en apparence. Nous pensons que les recruteurs d'une secte utilisent la force ou des techniques diaboliques pour gagner des recrues. Nous ne nous attendons pas à être conquis, peu à peu, grâce à des attentions apparentes, en faisant appel à notre idéalisme ou à de "grands rêves" plutôt que d'être emmené à penser de façon critique sur le groupe.
Étant ouvert d'esprit, nous n'avons aucune raison de douter de ce que le groupe dit de lui-même, et nous sommes habituellement disposés à suspendre notre scepticisme par politesse si nous n'en avons aucune raison. Ce que les membres de la SGI disent sur leur groupe, toutefois, n'est pas toujours conforme à la réalité. La SGI affirme être une organisation de paix qui s'oppose à l'autoritarisme, accueille toutes les personnes et enseigne aux gens à pratiquer le bouddhisme afin qu'ils puissent devenir heureux.
Ils sont peu susceptibles de mentionner que la SGI est un organisation "religieuse" multi milliardaire qui refuse de divulguer ses rapports financiers, que ce soit aux membres ou aux bailleurs de fonds qui demandent des informations. Que les membres n'ont aucun droit de vote, aucune procédure de règlement interne des griefs, et aucun mot à dire sur la politique menée par leur propre organisation.
Les recrues potentielles et les nouveaux membres devraient savoir que la SGI a publiquement condamné et a calomnié des membres SGI qui ont exprimé des critiques constructives sur la SGI en organisant des discussions publique. Le "Groupe de Réexamen Indépendant” a été menacé d'une action judiciaire. La SGI a manifesté sa volonté et sa capacité d' écraser la contestation et les dissidences parmi ses membres. Quant aux non-membres ou aux anciens membres qui critiquent la SGI ceux ci sont stigmatisés comme des ennemis.
Le Bouddhisme de Nichiren est une religion ou il y a des douzaines de temples différents et d'organisations au sein desquelles des gens apprennent, enseignent et pratiquent. La Soka Gakkai, d'autre part, est une secte qui utilise cette religion comme une couverture et une justification pour accumuler richesse et pouvoir politique.
Les membres ne reçoivent rien en échange si ce n'est une vue dénaturée du Bouddhisme Nichiren, qui va de pair, avec de la manipulation émotionnelle, des peurs superstitieuses, et la conviction que leur adhésion à la SGI leur donne une mission spéciale dans la vie, ainsi que la croyance que tout ceux qui les critiquent sont des démons ennemis du bouddhisme.
source:
http://forum.doctissimo.fr/psy [...] 2202_1.htm
Auteur : algol-x
Date : 05 oct.17, 00:25
Message : La SGI vous pousse à penser que vous pouvez changer n'importe quoi dans votre vie par la puissance de votre pratique - peu importe qu'elle soit impossible. Cela semble encourageant et autonomisant dans un premier temps. Mais ensuite, après avoir pratiqué et encore pratiqué, recherché « les conseils » de vos dirigeants, travaillé dur pour l'organisation fait tout ce que vos dirigeants vous disent de faire et que vous n'avez toujours pas atteindre votre objectif, alors vous faites quoi?
Il y a de cela quelques années, j'ai été encouragé à « montrer ma foi, » et à pratiquer pour qu'un proche soit guéri du diabète de type I. Eh bien, j'ai pratiqué, pratiqué et encore pratiqué et devinez quoi, elle l'a encore. Alors on m'a dit que ma foi n'était pas assez forte, que j'avais chanté avec des doutes. Que j'avais tiré ma famille et ma communauté de foi vers le bas.
Puis j'ai réfléchi davantage. Les gens chantent et prient pour beaucoup de choses. La belle mère de Lotus pratiquait surement pour que son mari arrête de boire. Pendant la guerre, les gens des deux côtés chantent et prient pour la victoire. Il y a eu de nombreux dirigeants SGI gravement malades ainsi que des membres qui ont bénéficié de la pratique de nombreux autres membres et ces personnes sont toutes mortes ! Certaines choses sont tout simplement impossibles, peu importe comment vous chantez, priez ou souhaitez. Dire aux gens que leurs malheurs ne s'arrêtent pas parce que "vous n'avez pas assez pratiqué », ou « vous ne pratiquez pas avec la bonne attitude," est juste ignorant et cruel. Vous n'avez aucun moyen de savoir comment était leur attitude et combien d'heures de pratiques il faut pour guérir le diabète, l'alcoolisme ou le cancer? Vingt heures, une centaine d'heures, cinq cents heures?
Puisqu' Ikeda est, selon la SGI, le bouddhiste parfait, peut-être qu'il devrait publiquement pratiquer pour des choses impossibles, comme la phase terminale de maladies ou pour que le moyen orient soit en paix. Je veux dire, c'est le super Mentor ! Comment pourrait-il avoir une mauvaise attitude et pas assez de foi ? Et s'il réussit, pensez combien de nouveaux convertis la SGI obtiendrait, ainsi que le renforcement de la foi de ceux qui sont déjà membres ! Imaginez la publicité merveilleuse que cela ferait pour la SGI.
Concernant ma famille, l'attitude la plus réaliste, et la plus responsable est de dire que, oui ma fille a le diabète, c'est injuste, mais c'est comme ça. Vous ferez tout votre possible pour l'aider à gérer cette maladie, afin qu'elle puisse avoir une vie saine, active et productive. Vous vous tiendrez informés sur la maladie et les nouveaux progrès dans son traitement. Vous pourrez soutenir l'éducation et la recherche sur le diabète afin qu'un jour il puisse y avoir un remède ou du moins des avancées qui le rendent plus facile à vivre. Cela, pour moi, est beaucoup plus productif que d'encourager sa famille à ce fantasme que si nous pouvons simplement pratiquer assez (et avec la bonne attitude, bien sûr!), notre fille sera guérie comme par magie du diabète.
Quand je peux penser de cette façon, je me sens plus libre et en paix. Je ne me bas plus contre moi-même, parce que je ne peux pas réaliser l'impossible. Au lieu de cela, je me concentre sur la réalité et ce que je peux faire. Essayer de faire l'impossible est très stressant! Est ce qu'Ikeda et les autres dirigeants, s'inquiètent si vous êtes stressé, ou si vous vous sentez coupable, lorsque votre pratique pour des choses impossibles ne fonctionne pas ? Bien sûr que non le plus stressé vous serez, le plus vous pratiquerez, demanderez leur avis et travaillerez pour l'organisation. Dans une vaine tentative de soulager le stress dans lequel ils vous auront mis ! Quel cercle vicieux ! Comment n'ai-je pu ne pas voir cela avant ? Les gens peuvent courir et courir pendant des années, comme un hamster dans sa roue d'exercice. Courrir jusqu'au point d'épuisement et n'arrivez nulle part!
source:
http://forum.doctissimo.fr/psychologie/ ... 344_34.htm Auteur : Yvon
Date : 05 oct.17, 06:27
Message : Doctissimo une sacrée référence

Auteur : algol-x
Date : 06 oct.17, 01:39
Message : Effectivement, il n'y a aucune preuve que pratiquer permet de réaliser l'impossible. C'est comme la nouvelle pensée ça ne marche pas, c'est un piège. Comme ça ne marche pas, les gens continuent à venir pour recevoir une "guidance".
C'est un cercle vicieux qui aliène les gens à un groupe, parfois pour la vie. C'est par certain coté semblable à la christian science, par ce biais, vous devenez pris au piège mentalement .
Si vous réussissez, c'est du fait de votre pratique.
Si vous échouez, c'est que vous ne pratiquez pas assez dur. Vous n'avez qu'à pratiquer plus et plus durement !
(il s'agit d'une technique très courante, utilisée par de nombreux gourous)
Je peux vous garantir qu Ikeda connait 1000 fois cela mieux que vous ou moi, il revendique 13 millions de membres, ce qui est probablement exagéré, mais ils ont beaucoup de membres.
Ainsi, le contrôle des millions de personnes n'est pas facile, mais Ikeda sait comment le faire très bien.
Personne ne peut le prouver, mais vous pouvez parier votre dernier dollar que Ikeda ne pratique pas en privé. Il peut le faire en public, mais il n'y a aucune chance qu'il le fasse en privé. Il sait que pratiquer ne fait pas vraiment quoi que ce soit.
Ikeda est un homme d'action, c'est un combattant pour son groupe. Jules César pratiquait il ?
Honnêtement, c'est très clair, il utilise les idées bouddhistes comme un vernis, un moyen d'endormir et gérer ses millions d'adeptes. C'est comme ça que l'empereur romain Constantin utilisait le christianisme, n'oubliez pas l'« opium du peuple ». Les détenteurs du pouvoir au sommet connaissent tous ça. Le bouddhisme classique n'a rien à voir avec ce genre de choses.
La SGI est clairement une organisation internationale structurée pour gérer de grandes masses de gens. Devinez qui en est le pape empereur auto-proclamé ?
Il est triste que le membre moyen agisse comme un hamster en train de faire tourner sa roue pour qu'Ikeda soit plus riche d'heure en heure. Il s'agit probablement d'un multi-milliardaire.
source:
http://forum.doctissimo.fr/psy [...] tm#t199196
Auteur : algol-x
Date : 07 oct.17, 16:23
Message : Les membres de la SGI passent souvent beaucoup de temps a répéter leur mantra et à travailler pour la sgi. Comment les dirigeants vont les amener à le faire s'il n'y a pas un "avantage", ou "une expérience?" Je pense que cela amène les gens à interpréter des coïncidences à travers ce filtre. C'est une bonne chose qui s'est passé? C'est parce que je pratique. C'est une mauvaise ? Je n'ai pas assez pratiqué. Je n'ai pas applaudi assez fort quand ils ont montré la vidéo le président Ikeda.
Une femme que je connaissais a donné son témoignage lors d'une réunion: elle était sans emploi et a finalement trouvé un bon travail, et tout cela était dû selon elle a plusieurs heures de pratique par jour. Eh bien, oui, mais elle a également passé plusieurs heures par jour à la recherche d'un emploi - fait des appels, envoyé des CV, vu des entreprises et parlé à des gens qui parlerait d'elle. En plus elle avait la bonne formation pour les emplois qu'elle voulait, cela lui a permis d'obtenir son emploi. Mais non, elle a insisté, c'était le chant (la pratique). J'ai entendu tellement d'histoires comme ça dans mes années au sein de la SGI !
Les gens veulent juste croire que leur vie a changé et que c'est seulement à cause de leur implication dans la SGI. Les membres anciens que je connaissais n'arrêtait pas de dire que leur pratique du bouddhisme SGI les avait tellement changé. Je connaissais certains d'entre eux depuis dix ou quinze ans. Peut-être que quelque chose m'échappe, mais je n'ai vu que peu ou pas de changements chez eux au cours des ans. Ils avaient toujours les mêmes personnalités, qu'ils soient colériques ou même paresseux, le même travail, santé, finance, relations ou problèmes familiaux !
http://forum.doctissimo.fr/psychologie/ ... tm#t198412 Auteur : Yvon
Date : 25 oct.17, 18:27
Message : Comme souvent l'arrêt de pratique , d'Algol x et des 3/4 d'arrêts de pratiquants est dû à un manque d'étude . Rentrant parfois en conflit avec des d'autres pratiquants se basant uniquement sur leur ressentit émotionnel et non sur l'enseignement de Nichiren ou les dailogues du Président Ikéda où encore sur le Sûtra du Lotus de Shakyamuni . Les pratiquants finissent par abandonner .
Auteur : algol-x
Date : 26 oct.17, 00:08
Message : Yvon a écrit :Doctissimo une sacrée référence

La référence indiquée par le traducteur est le forum Rickross qui n'est plus accessible, on retrouvera les témoignages cités et bien d'autres sur le site "Cult Education Institute"
https://forum.culteducation.com/read.php?5,87661

Auteur : algol-x
Date : 27 oct.17, 02:41
Message : La rencontre
Je suis entrée dans la Soka Gakkai en 2001. Ce fut une rencontre comme tant d’autres. Un jour, attristée par un échec très important pour mon avenir, un collègue affligé de ma détresse m’expliqua comment lui aussi avait traversé des difficultés, et qu’il connaissait une solution qui pouvait m’aider. D’une nature très méfiante, j’ai tout de suite expliqué que je ne croyais en aucune religion et serais difficile à convaincre. De fait, personne ne m’a mis de pression, on m’a rassurée en me disant que j’avais raison, que l’on n’était jamais trop prudent et qu’avec le temps et mes différentes expériences, la croyance en l’efficacité de la pratique viendrait d’elle-même. Ce fut le cas. Ils m’ont suffisamment mise en confiance pour que peu à peu, je me laisse persuader que toutes les bonnes choses qui se produisaient dans ma vie venaient de ma croyance, donc de ma foi.
Dans le groupe
Insidieusement, j’en suis arrivée à ne plus penser par moi-même, je ne vivais plus qu’à travers ce bouddhisme. Toutes mes relations devinrent faussées, j’interprétais selon la Loi quelquefois en bien mais le plus souvent en mal. Personne ne m’imposa un rythme de pratique, mais il était fortement conseillé de suivre celui des aînés –plus anciens dans la pratique- afin de montrer son investissement.Nous avions une réunion de discussion tous les quinze jours, chez un (ou une) aîné, où tous les pratiquants d’un même chapitre se retrouvaient. Une fois par mois nous avions en plus une réunion selon notre situation personnelle (jeune fille ou jeune homme pour les célibataires, homme ou femme pour les personnes mariées, divorcées, veuves…). Il faut y ajouter tout ce qui était activité organisée par les différents chapitres d’une même région, où il était plus que de bon ton de se montrer, toujours pour manifester notre motivation dans la pratique. En effet, les aînés ne manquaient pas de nous rappeler tous les bienfaits que nous allions engranger pour avoir fait l’effort de donner de notre temps « si précieux » pour faire acte de présence. Sans compter toutes les pratiques quotidiennes du matin et du soir, devant l’objet de culte , et la récitation du mantra « nam myoho renge kyo » le plus possible (on nous lançait le défi d’en réciter un million par an, ce dans quoi je me suis enfermée pendant 2 ans). Cette pratique était souvent accompagnée, le soir, par une aînée. Cet accompagnement pouvait se répéter plusieurs fois par semaine selon les difficultés rencontrées.
Je vais plus mal
De ce fait, je perdis pied, mes relations professionnelles se sont dégradées. Ne gérant les situations qu’en fonction de ma pratique et selon l’enseignement de mes aînés, les réponses ne se trouvaient donc pas adaptées aux situations vécues, je perdis le sommeil. « Mes amis bouddhistes » me poussèrent à prier davantage, avec plus de ferveur, pour transformer ce qui n’allait pas dans ma vie et entraînait « la perte de mon sommeil » ; on m’orienta à pratiquer pour trouver les meilleurs médecins dans les meilleures conditions. Je suis entrée en contact avec une psychiatre qui ne comprenait rien à mes difficultés. Les séances à son cabinet étaient une véritable torture psychique qui ne faisait qu’aggraver la situation, mais complètement culpabilisée, je pensais que tout était de ma faute, que je ne priais pas comme il fallait et ne croyais pas sincèrement, d’où le manque de résultats. Mon médecin traitant, qui ne me connaissait que depuis quelque mois, ne maîtrisait pas la situation. Il tenta à plusieurs reprises de prendre contact avec cette psychiatre pour lui passer la main dans le traitement de mes insomnies, mais la psychiatre refusa ne souhaitant pas qu’il y ait d’interférence médicamenteuse entre elle et moi. Mon médecin enchaîna différents médicaments qui s’ajoutèrent les uns aux autres, différents anxiolytiques, neuroleptiques, antidépresseurs, somnifères, etc. Bien entendu le tout sans résultat. Peu à peu je sombrais dans une dépression des plus graves avec tentatives de suicides quasi quotidiennes, alcoolisme, anorexie et boulimie en alternance.
Après quelques mobilisations des aînés venant me soutenir, ils répondirent de moins en moins à mes sollicitations, on m’incita à ne plus venir aux réunions de discussions, je me sentais peu à peu abandonnée de tous. Cela dura un an, j’étais en arrêt maladie. Les responsables continuèrent à me culpabiliser, me disant que ma foi n’était pas sincère, que je doutais des bienfaits de la Loi, d’où l’aggravation de ma situation. On m’expliqua que j’avais un si mauvais karma que je devais payer dans cette vie tout le mal que j’avais fait dans les autres. Ils me dirent que transformer mon karma maintenant était une grande chance, que traverser toutes ces épreuves me ferait bénéficier dans une prochaine vie de tous les bienfaits accumulés grâce à tous ces combats que je menais.
La sortie
Jusqu’au jour où, suite à une énième tentative de suicide où j’ai frôlé la mort, je décidai d’arrêter d’aller voir la psychiatre, de stopper tous les médicaments et je pris de la distance avec la Soka Gakkai. Je reprenais conscience de moi-même et analysais l’attitude des membres qui prônaient l’union dans l’adversité, la solidarité quand un membre du groupe était en difficulté, mais ne me manifestaient aucun soutien. Au bout d’un an d’arrêt maladie, je perdis mon travail pour inaptitude à mon poste. Je me suis retrouvée au chômage. Je constatais la fausseté de leur parole, je réalisais que la pratique assidue n’améliorait en rien ma situation, alors je décidai d’arrêter toute pratique car je réalisais que j’étais en train de détruire ma vie.
Comme par miracle, de nouveau une forte mobilisation ressurgit, mais ma décision était prise. Lorsque l’on quitte la Soka Gakkai il faut restituer son objet de culte, ce qui se fait ordinairement lors d’une cérémonie. Les conditions de cette cérémonie ne pouvant jamais être réunies, c’est une maladresse d’un des membres qui me donna l’opportunité de rendre mon objet de culte, ce que je fis promptement. Nous étions fin 2005.
La sanction fut immédiate, plus de nouvelle de personne, sauf 6 mois plus tard, une responsable de Paris me relança par téléphone un soir à 22h45 : ce dernier acte m’a convaincue définitivement que j’avais pris la bonne décision. Du jour au lendemain, nous nous retrouvâmes seuls avec mon mari, car évidemment nous avions perdu tous nos amis d’avant, puis tous les bouddhistes du groupe disparurent à leur tour alors que nous n’avions plus qu’eux. Tout était de nouveau à reconstruire, les amis, le travail et retrouver notre confiance. Ma vie privée fut terriblement éprouvée par ce parcours. Il me fallut cependant plus d’un an pour me retrouver psychologiquement, et presque 2 ans pour reprendre suffisamment confiance en moi et être apte à reprendre une activité professionnelle.
Magazine "Bulles" N°26
Auteur : Yvon
Date : 27 oct.17, 04:39
Message : 
Auteur : algol-x
Date : 27 oct.17, 10:06
Message : Quand j'ai rencontré la Soka Gakkai, il m'a semblé qu'un groupe de personnes essayaient d’établir l'harmonie et la paix dans le monde. "Sur le développement de l'enseignement correct pour développer la paix de la terre"! Mais rien de tel n’existe dans un monde de problèmes complexes alimentés par le terrorisme, la guerre et l'exploitation de l’homme par l’homme. Un groupe de bouddhistes répétant un mantra et travaillant pour un monde meilleur; c'est séduisant pour des jeunes qui essaient de trouver une certaine valeur à des vies fragmentées.
J’étais donc attiré par la philosophie de la Soka Gakkai. Du jour au lendemain, je me suis senti comme un grand missionnaire, qui fait partie d'une entreprise sans précédent sur cette terre, qui sauvera finalement l'humanité de ses divers dilemmes et de sa misère. Mon estime de soi est allé très haut. Je ne me souciais de rien, comme les choses banales que nous faisons pour survivre dans ce monde. J'étais un héros. Ikeda Sensei était le plus beau cadeau que l'humanité ait jamais eu. Je suis un bodhisattva éternel de la terre, dont le seul but est d'éradiquer la souffrance et la misère de la terre. Et qui fait cela en ce moment sur la terre? Seulement Soka Gakkai.
Donc tout ce qui contrecarrait l'idée positive que je me faisais de de Soka Gakkai était mauvais, ceux-là ne pouvaient plus être mes amis, ma famille, ma littérature, ma religion, mon dieu etc. Puis ma vie pris un tour de plus en plus négatif, meeting après meeting, visites de pratiquants chez eux, rencontre de membres après rencontre de membres. Travail après travail pour la Soka Gakkai. Comme je pensais faire le travail le plus noble du monde, je me sentais en droit de tout ignorer, ma famille, ma carrière, mes amis, mes loisirs, mes passe-temps, mes passions ... Ma seule passion était Gakkai et sa croissance. J'ai été félicité pour mon dévouement. Choyé par les dirigeants et suis devenu très populaire dans l'organisation. "N'attendez pas de bons moments, prenez les mauvais comme une occasion de grandir". À un moment donné, j'étais complètement vide, que devrais-je faire de ma vie s'il n'y avait pas de Soka Gakkai? Mes amis et ma famille étaient inquiets pour moi. Mais j'étais tellement impliqué dedans, que personne ne pouvait rien pour moi. Ils m'ont juste laissé partir ...
8/9 ans ont passé .. Je n'avais aucune croissance personnelle dans ma vie. J'échouais continuellement dans mon travail comme si ma priorité était le seul devenir de Gakkai. Ikeda gagnant plus de 300 doctorats sans aller à l'université m'a fait réfléchir, je peux faire de grandes choses même sans une bonne éducation. Si tu travailles pour Kosen rufu, le Gohonzon t'accordera tout. J'étais toujours sur la corde raide financièrement. J'avais l'habitude d'essayer d'économiser de l'argent pour mes activités. Si vous devenez un leader, vous devez acheter beaucoup de livres et assister à de nombreuses réunions, certaines dans des villes différentes, ce qui coute énormément d'argent pour une partie de la jeunesse. Certains sont toujours endettés. Comme je l’étais moi même devenu. Pendant ce temps Ikeda Sensei a cru de plus en plus, plus de 300 doctorats sont devenus 400+.
Mon expérience et mes responsabilités dans l'organisation ont grandi de plus en plus. Mais rien n'a changé dans ma vie. J'empruntais toujours de l'argent à mes amis et à ma famille pour remplir mes responsabilités de Gakkai. Après avoir perdu la moitié de mes amis et transformé l'autre moitié en ennemi, j'ai réalisé que l'homme que nous adorons comme un demi Dieu, comme le plus grand mentor de l'humanité, a violé des femmes, fait des choses désagréables pour acquérir du pouvoir et de la richesse, principalement en jouant sur la peur et les émotions des gens ordinaires.
Vous voulez atteindre un statut de Bouddha dans le monde contemporain ? Toda Sensei avait dit, Soka Gakkai est plus précieux que ma vie elle-même. J'ai toujours soutenu cela. À ce moment-là ne le savais pas, mais Gakkai utilise seulement ses membres pour obtenir de l'argent et pour promouvoir la marque Ikeda dans le monde afin qu'il reste toujours une figure légendaire dans l'histoire. Hélas .. Les nazis ont tué des millions sur la lumière du jour. Maintenant Soka Gakkai tue les âmes des gens à la lumière du jour au nom de Kosen rufu dans le monde entier. Des millions et des millions de personnes sont tombées dans ce piège et tombent toujours. Il a pris les vies de beaucoup de jeunes, et continue de les prendre ... Ne les tuant pas physiquement, mais psychologiquement. Leur lavant le cerveau, pour qu'ils puissent travailler pour Ikeda tout au long de leur vie ou dépensant pour lui leur argent durement gagné. Cela m’a pris ma jeunesse. Pour être honnête, après tant d'années passées à Gakkai, maintenant je suis dans un état de choc et de traumatisme sur la façon dont je vais diriger ma vie. J'ai des pensées suicidaires. Si vous êtes un jeune ou que vos parents pratiquent, faites attention! Vérifiez les faits avant de plonger dans cette organisation monstrueuse.
Le point central de toute la philosophie et des conseils de Soka Gakkai ou quoi que ce soit est toujours Ikeda Sensei. Alors que dans le bouddhisme, c'est la loi qui est suprême. "Soyez une île pour vous" étaient les derniers mots du Bouddha. Pas celles d’un soi-disant mentor. Toutes les expériences et témoignages dans Soka Gakkai sont basés sur le nombre d'individus qu’une personne pourrait introduire ou recruter dans l'organisation. Ou combien d'argent il / elle a donné, après quoi il / elle a eu une manne d'avantages. Ceci est un message silencieux envoyé à tout le monde; faire un don et recruter des gens. Plus les gens viennent, plus les livres d'Ikeda seront vendus, plus il y a de dons. * Les hauts dirigeants fonctionnent de manière robotique et secrète, car ce sont des figures importantes. Les membres ont très peu de connaissances sur le sort de Sensei. Quel salaire les hauts dirigeants obtiennent. Seul le staff le plus important entourant Ikeda est un personnel rémunéré. Payez avec empressement pour leur apporter plus d'argent. La foi a très peu à voir avec tout cela. * Ils utilisent toujours la musique ou la culture pour capter l'émotion des membres. Après une session musicale ou culturelle agréable et enjoué, tout ce qui vous est dit semble correct. Seul Ikeda peut écrire des livres qu’il vendra ensuite à travers Gakkai . Personne d'autre ne peut le faire. Parce que c'est son culte.
vous ne pouvez pas poser de questions sur le fonctionnement de l'organisation. Les membres sont juste des moutons. Tout ce qui vient d'en haut, doit être suivi. Il nomme les gens à la direction, qui peuvent avoir du temps et de l’argent pour eux. La foi est juste un mot.
Quitter Soka Gakkai est plus désastreux que la bombe nucléaire. C'est comme ça que le départ de l'organisation est vendu aux membres. Ne quittez jamais la Soka Gakkai ! Tout au long de votre vie, travaillez gratuitement et donnez-nous de l'argent régulièrement. Et dites à vos enfants de le faire à leur tour.
La jeunesse et la division future sont ce qu’il y a de plus précieux pour eux, car ils sont faciles à manipuler. Ils sont les revenus pour le futur. Il faut les formater quand ils sont malléables ! Les jeunes filles ou les ywds sont habitués à chanter et à danser en continu sur les chansons de Gakkai avant les événements importants pour élever l'esprit des membres. Bravo les filles pour votre dévotion à Ikeda Sensei…
Et il y a tellement de choses que je continuerai d'ajouter si je m’en souviens. J'ai écrit cela seulement pour informer les jeunes, et les inciter a se méfier afin de ne pas tomber dans ce piège. Beaucoup de gens du commun se sont sacrifiés pour satisfaire des egos monstrueux dans l'histoire. Ikeda en est un, vivant ou déjà mort, personne ne le sait.
https://www.reddit.com/r/sgiwh [...] ka_gakkai/
Auteur : Yvon
Date : 27 oct.17, 18:13
Message : suite:

Auteur : algol-x
Date : 28 oct.17, 06:02
Message : Ce dont les gens doivent être conscients, c'est que les groupes de personnes qui exploitent les vulnérabilités des autres pour gagner de plus en plus de membres pour leur organisation ne sont pas des amis. Leur association avec vous dépend entièrement du fait que vous ayez le même système de croyance qu'eux, et si vous arrivez à le dépasser (cela arrive), vous serez complètement occulté.
J'ai vu cela encore et encore et encore, dans toutes les religions intolérantes. Sache juste que, pour toutes ces années que tu as consacrées à l'une de ces croyances intolérantes, comme la SGI, si tu pars, tu pars sans rien. Vous auriez pu vous faire des amis ailleurs pendant ces années, des amitiés basées sur beaucoup de choses que vous avez en commun, mais qui ne dépendent pas entièrement de ces croyances; des amitiés où les divergences d'opinion favorisent une conversation animée et des liens plus profonds, alors que vous continuez à vous aimer malgré des points de vue différents. Ces relations durent. Les gens autour de vous ont ce genre d'amitié, souvent avec un groupe étendu et varié d'amis.
Les cultes intolérants ont des mécanismes pour isoler leurs membres. La langue particulière, le calendrier des activités, les exhortations que le groupe dont ils sont membres est absolument le meilleur, le plus important, le groupe IDEAL dans le monde entier, sur lequel repose quasiment le destin du monde. Leur enseignement est la seule vérité qui peut sauver les gens, toutes les religions intolérantes sont en accord sur ce seul point "Elles sont les seules à être justes et correcte."Les relations dans les religion intolérantes ne durent pas quand vous les quittez.
Dans les sectes telles que la SGI, les opinions conflictuelles ne sont pas permises (les fidèles apprennent assez vite que l'accord est loué et encouragé, tandis que le désaccord est accueilli avec des froncements de sourcils et des désagréments voir pire). Une façade d'amitié heureuse est promue, et ceux qui échouent à adopter cette façade se trouvent vite marginalisés et délaissés. À moins que vous ne fassiez ce que les dirigeants de la secte veulent, si vous n'avez aucune utilité pour eux vous serez d'abord encouragé, ensuite réprimandé, puis censuré, et finalement rejeté. J'aurais dû m'en rendre compte quand, après 5 ans, je suis parti. Le seul membre de SGI qui voulait rester en contact avec moi essayait juste de me vendre des trucs.
https://www.reddit.com/r/sgiwh [...] ely_to_be/
Auteur : Yvon
Date : 28 oct.17, 21:18
Message : Tout le contraire de ce que j'ai connu en 33 ans de pratique . Deplus il est interdit de faire du "buisseness " entre pratiquant .
Auteur : algol-x
Date : 29 oct.17, 00:46
Message : Les membres de Gakkai incitent au conflit par leur pratique de hobobarai, une mesure qui incluait l'élimination des objets et des instruments liés à des croyances autres que celle de la Soka Gakkai dans la maison des nouveaux convertis. À l'époque de Toda, les nouveaux convertis avaient l'obligation de brûler les talismans shintoïstes, les autels bouddhistes et leurs images, les bibles chrétiennes et même le mandala émis par les sectes rivales de Nichiren.
Un résultat du "hobobarai" dans les premières décennies de l'expansion de Soka Gakkai fut la destruction par des convertis à la Soka Gakkai de milliers de mandalas, de talismans et d'autres objets anciens qui constituaient le riche héritage de la pratique bouddhiste. Cette destruction massive a infligé d'énormes dommages à l'héritage culturel du Japon en effaçant essentiellement des siècles d'histoire bouddhiste au niveau local (conversations avec Nakao Takashi, éminent érudit du bouddhisme Nichiren, été 2008).
Soka Gakkai a diminué les exigences de hobobarai ces dernières années. Le groupe n'a plus besoin que les nouveaux convertis brûlent des objets de religions rivales, alors que les membres des années Toda et Ikeda avaient l'interdiction de participer à des festivals sponsorisés par des sanctuaires shintoïstes (matsuri) ou de visiter des sites religieux célèbres, Soka Gakka interprète cela maintenant comme des activités « culturelles » plutôt que religieuses et permet à ses membres d'y participer tant qu'ils s'abstiennent de prier des divinités non orthodoxes ou des images bouddhistes.
Nous avons déjà discuté ici de l'insistance de la Soka Gakkai sur le "hobobarai" ou la destruction d'objets d'autres religions. Je me souviens d'un chef d'unité de division masculine (à l'époque où il y avait un niveau inférieur au chef de groupe, qui était chef d'unité) racontant comment sa mère lui avait donné un collier avec une sorte de symbolisme chrétien avant qu'il rejoigne ce pseudo-bouddhisme, et comment il s'était senti obligé de s'en débarrasser. Mais il ne pouvait pas supporter de le jeter, alors quand il était de retour à la maison, il le cacha dans le fond du tiroir de sa mère. N'est-ce pas triste que des gens gentils, consciencieux, sensibles, réfléchis soient poussés à de tels comportements par un culte comme Soka Gakkai / SGI?
Remarquez aussi que l'on trouve ceci dans les 26 Admonitions de Nikko, considéré comme un fondateur à côté de Nichiren : Les croyants laïcs devraient être strictement interdits de visiter les temples et sanctuaires [hérétiques]. De plus, les prêtres ne devraient pas visiter les temples ou les sanctuaires calomnieux, qui sont habités par des démons, ne serait-ce que pour jeter un coup d'œil alentour. Le faire serait une pitoyable violation [du bouddhisme de Daishonin.] Ce n'est pas mon point de vue personnel; elle dérive entièrement des sutras [de Shakyamuni] et des écrits de Nichiren Daishonin"
Il n'y a aucune ambiguïté ! Pas le moindre!! Je n'ai jamais pratiqué nulle part où il y avait un temple bouddhiste, jusqu'à ce que je déménage à So. CA, il y a un temple Nembutsu à proximité, qui a un festival d'obon (été) très populaire ou beaucoup de gens vont, avec un groupe de tambour taiko (tambour japonais ndlr) et les seuls cours de langue japonaise en ville (beaucoup d'expatriés japonais, y compris les membres SGI, y inscrivaient leurs enfants). Eh bien, depuis que j'ai étudié, je savais qu'aller dans les temples hérétiques était strictement interdit (voir ci-dessus), alors j'ai demandé à mon Jt. Terr. chapitre leader (Women division) des informations à ce sujet - et elle a dit qu'il était bon d'y aller! "Amusez-vous bien!" Après j'ai eu une expatriée japonaise une Women leader qui voulait que je m'en sépare.
Elle est morte deux semaines après m'avoir dit que je devais me débarrasser de mes Nichiren Shu gohonzons (que je considère comme des œuvres d'art) et ne pouvait pas expliquer pourquoi cette action extrême était nécessaire. disant juste que je devais pratiquer jusqu' à être d'accord avec elle.
Auteur : Yvon
Date : 29 oct.17, 01:26
Message : C'est sûr on mélange pas les torchons et les serviettes . Ceci dit c'est propres au Japon .
j'ai connu une pratiquante qui était au départ trés catholique, elle à donc décidé de pratiquer devant le christ et le gohonzon mis l'un à coté de l'autre. Elle faisait donc 2 pratiques à chaque fois l'une catho , l'autre bouddhiste .
Puis finallement petit à petit elle s'est éloigné du christ et à gardé le gohonzon , qui pour elle était bien mieux efficace au niveau de l'énergie vitale et de la résolution de ses difficultés .
Auteur : algol-x
Date : 29 oct.17, 07:11
Message : Cette pratique s'est progressivement enroulée autour de moi comme un serpent autour de ma colonne vertébrale, donc impossible de s'en rendre compte sur le moment. On te promet que si tu pratiques, il va t'arriver des choses merveilleuses, et que tu va accumuler un nombre incalculable de bienfaits.
Là, je vais te parler d'un point de vue ésotérique (pour le point de vue endoctrinement, je vais en parler dans le prochain paragraphe). Concrètement, cette pratique n'apporte que malheur et t'enfonces petit à petit dans la merde. À cause de cette pratique, je me suis fait renverser par une voiture, j'ai eu des problèmes d'argent, mes impôts locaux ont doublé alors que mes revenus n'ont pas bougé (ni mon appart, en sachant que je suis le seul de mon entourage à qui c'est arrivé), j'ai eu des hémorroïdes, mes relations avec mes parents et mon petit frère sont devenues catastrophiques, j'ai pris énormément de poids alors qu'avant il était parfaitement stable, etc... Et comme par hasard, depuis que j'ai arrêté cette pratique, tous les problèmes cités plus haut sont en train de se résoudre.
Pour le côté establishment/endoctrinement, leur méthode est TRÈS efficace, ils utilisent une méthode de faux cul, par exemple: "tu peux faire comme tu veux, chacun est totalement libre, MAIS ce serait mieux si tu faisais comme ça". Ils ne font pas payer les activités et autres réunions de discussions (zad dans leur jargon), ils te prêtent leurs bouquins, etc, mais tu es subtilement et de manière régulière encouragé à acheter les bouquins du gourou Ikéda et à t'abonner aux revues (Cap sur la paix, Valeurs Humaines). On t'encourage constamment à faire Shakubuku (transmettre le bouddhisme aux autres selon eux), pour accumuler de la bonne fortune, mais en se renseignant sur le net (je parle japonais, donc je peux confirmer que c'est une vraie traduction), on s'aperçoit que "shakubuku" signifie "Briser et soumettre". En zad, on t'incite à raconter tes "expériences", mais en fait, c'est pour endoctriner les gens et leur montrer à quel point la SGI est supérieure à toute autre organisation. On rabâche aussi très souvent que les autres formes de bouddhisme sont des hérésies (surtout le zen et le tibétain, alors qu'ayant pratiqué ces deux formes de bouddhisme, j'ai constaté après mûre réflexion qu'elles sont bien mieux que cette "organisation".
Ils ont tout prévu afin d'éteindre toute flammèche de doute: les "3 obstacles 4 démons". Si quelque chose ou quelqu'un t'éloigne de la secte, c'est un des 3 obstacles ou des 4 démons qui utilise cette chose ou personne, afin de mettre ta foi à l'épreuve et te faire arrêter de pratiquer. Ils ont la réponse à toutes tes moindres questions et doutes (même si souvent, c'est vague et que ça ne répond en rien à ta question). Et tu as un responsable qui t'appelle et qui vient chez toi pour pratiquer avec toi chaque mois, afin de s'assurer que tu restes bien dans la secte. Et ils pensent que c'est absolument "NÉCESSAIRE" de venir chez la personne afin de "comprendre ce qu'elle vit", car "tu ne peux saisir le cœur de quelqu'un qu'en venant chez lui". En fait, chez toi, tu te sens en sécurité, du coup, ils peuvent te faire avaler n'importe quoi beaucoup plus facilement que si tu les rencontrais en dehors de chez toi.
Au fait, avant toute activité ou réunion, ils pratiquent leur mantra maléfique (ça s'appelle daimoku) et récitent des extraits du Soutra du Lotus (ça s'appelle gongyo) pendant minimum une demie heure, comme ça, ton esprit est bien malléable et manipulable, et on peut te manipuler très facilement.
Daimoku, c'est tous simplement répéter le mantra "Nam Myoho Rènngué Kyo" en boucle. T'en as certains qui le font pendant plusieurs heures par jour. Le minimum recommandé (même si officiellement, ils prétendent que chacun est libre de pratiquer le temps qu'il veut) est environ une heure par jour (en comptant gongyo: la récitation d'extraits du sutra du lotus)
Et s'ils t'arrive des emmerdes, ce qui pour une personne normale signifie: "leur truc ne marche pas, la preuve", eh bien ils te félicitent et se réjouissent qu'il t'arrive des emmerdes (ils appellent ça des obstacles, voir les 3 obstacles 4 démons cités plus haut, j'ai mis le lien vers leur site), car c'est la preuve que tu pratiques la religion correcte, que tu progresses, et que tu vas bientôt recevoir d'énooooormes bienfaits. Je les attends toujours les bienfaits...
Ils prétendent aussi que quand tu fais du bénévolat pour eux en faisant les activité Soka (pour les hommes), Byakuren/lotus blanc (pour les femmes) et keibi (pour les hommes seulement), tu accumules une bonne fortune incommensurable (que j'attends toujours...).
Les Soka ouvrent les portes et saluent les membres en souriant comme des imbéciles, les byakuren/lotus blanc font pareil, mais en plus, font les bonniches en s'occupant des stands bouffe et boisson, et en apportant à boire aux membres. Les Keibi, ce sont des hommes à tout faire: ils doivent faire le ménage, répondre au téléphone, s'occuper du son et du projo, ouvrir les portes, les fermer, allumer et éteindre les lumières, etc...
En plus, ils doivent tous (les bénévoles) porter un uniforme qu'ils doivent acheter par leur propres moyens, sinon, "c'est pas bien". Ils sont tous en costard cravate, mais il y a des codes vestimentaire pour chaque catégorie: les soka ont une veste et un pantalon bleu/noir, chemise blanche et cravate rouge, les keibi, tout pareil, sauf qu'ils s'habillent tout en blanc (sauf pour la cravate qui est toujours rouge), les byakuren/lotus blanc (qui sont uniquement des femmes) s'habillent pareil que le soka mais en version féminine: jupe/pantalon noir/bleu, chemise blanche, foulard rouge autour du cou, veste bleue/noire. À noter le manque cruel d'originalité dans ces uniformes, puisque pompés sur ceux des lycéens/lycéennes au Japon.
Les keibi doivent se lever à 6H du mat' (5H pour ceux qui ouvrent le portail), et finissent leur journée à 22H. Et ce, pendant une semaine. On nourrit les keibi et on les loge, mais c'est tout, le trajet vers le centre de Trets est à leur charge, sauf s'ils viennent en train, à ce moment-là, à la deuxième fois qu'ils viennent leur trajet est remboursé. Les Soka et les byakuren, eux, doivent tout payer de leur poche (alors que, je le rappelle, ils sont bénévoles): environ 200€ pour 3 jours de séminaires (dont 2 nuits), sachant qu'il faut payer un supplément pour avoir droit à un peu de vin et que la bouffe est aussi dégueulasse que dans une cantine de collège/lycée, + le trajet aller-retour. Le "chef cuisinier" japonais (qui en fait réchauffe des plats de cuisine centrale au micro onde) est tellement un [ATTENTION Censuré dsl] qu'il a refusé presque tout le temps de me donner du vin au repas (alors que c'était le soir, et que les keibi y ont droit) quand je faisais keibi. Je crois qu'il m'en a donné une mini-carafe une seule fois (sachant qu'on est 6 keibi).
Les personnes qui organisent le séminaire et s'occupent des conférences sont elles aussi bénévoles et doivent tout payer de leur poche. Et surtout, en séminaire, le plus important, c'est les "expériences" que les gens racontent au micro. Expériences qui, bien sûr ont été sélectionnées attentivement par les cadres de la secte des mois avant. Elles servent à motiver les pratiquants et à les maintenir dans la secte en leur faisant croire que leur mantra est le truc le plus efficace de la terre. Plus une expérience est émouvante, mieux c'est. Le but étant de manipuler les gens efficacement en jouant sur leurs émotions. Sans oublier les vidéos de propagandes qui montrent à quel point "Sensei", le gourou est un homme génial, courageux et gentil. Ils chantent aussi des chansons de propagande de la secte qui n'ont rien à envier aux chorales soviétiques (mais dont le style est exactement le même). Et il y a le spectacle le dernier soir, fait par les membres. C'est horrible: ils chantent faux, et ils utilisent les trucs commerciaux les plus bisounours et mainstream qui passent à la radio en trafiquant les paroles à leur sauce.
Ils se font passer pour une religion rationnelle tout en tenant des propos qui ne le sont pas. D'ailleurs, leur gourou passe son temps à rencontrer des dirigeants politiques et religieux, et autres célébrités, mais pas une seule fois, il n'est allé rencontrer un dirigeant religieux bouddhiste, PAS UNE SEULE FOIS. Et quand je leur ai demandé pourquoi, il n'ont rien trouvé à répondre à part: les autres mouvements bouddhistes sont des hérétiques qui nous haïssent, qui ne pratiquent pas la religion correcte et qui ne veulent que notre destruction. D'ailleurs, ils rappellent très souvent qu'ils sont persécutés par tout le monde et que c'est la preuve qu'ils pratiquent la religion correcte
("loi correcte" dans leurs termes).
http://forum.doctissimo.fr/psychologie/ ... tm#t203023 Auteur : Yvon
Date : 29 oct.17, 07:51
Message : je connais l'auteur est un vrai malade .
Auteur : algol-x
Date : 31 oct.17, 09:08
Message : Des constats issus d'une longue expérience
J'ai connu la Soka Gakkai qui se dénommait alors "Nichiren Shoshu Française" en 1975, et aussitôt j'ai commencé à réciter le mantra Nam Myoho Rengue Kyo. En 1988 j'ai adhéré et reçu un premier gohonzon - le mandala objet de culte de la SGI.
La Nichiren Shoshu Française est devenue la Soka Gakkai France (1991) puis l'Association Cultuelle Soka du Bouddhisme de Nichiren (2007).
Entre 1990 et 2006, j'ai activement occupé de nombreuses responsabilités bouddhiques. J'ai bénéficié gratuitement de l'entrainement dans la pratique et l'étude en collaborant aux groupes Soka puis Montechristo, chargés de l'accueil des participants aux activités dans les bâtiments de l'organisation.
J'ai étudié la doctrine en lisant toutes les publications éditées en français depuis le début des années 1960. J'ai exploré et observé l'organisation de très près, en côtoyant "dans l'ombre", c'est à dire discrètement, les pratiquants ordinaires et les responsables officiels français et européens .
Mes connaissances de la SGI sont issues d'une très longue étude sociologique à l'intérieur même de cette école bouddhique, autant que d'études philosophiques bouddhiques équivalentes à un niveau Doctorat, mais elles résultent aussi de très riches et complexes expériences personnelles. Je suis très satisfait des bénéfices inépuisables que je tire de cette formation et de ces recherches.
Maitre Souverain & Parent
La question vitale aujourd'hui est d'identifier la nature réelle de ces gurus et autres guides spirituels qui pullulent dans le Nouvel Âge. Sont-ils, sont-elles, des personnes qui accomplissent un rôle d'éveilleur, de guide vers l'éveil par soi-même ou qui aliènent à leur personnalité charismatique des êtres en quête d'un refuge, d'une église, d'une figure parentale substitutive, d'une idéologie prête à l'emploi, d'un modèle de souverain idéal ?
J'ai appris longuement auprès du maitre bouddhique de la SGI : Daïsaku Ikeda. Tout en l'observant attentivement j'ai étudié l'évolution de ses disciples et de son école philosophique. Son Ego réunit ces deux tendances d'éveilleur et d'aliénateur. Grâce à quoi il a rigoureusement formaté la structure relationnelle de son organisation autant que les comportements de ses élèves.
La Soka Gakkai Internationale : creuset de la relation maitre et disciples
Maitre Ikeda enseigne une philosophie morale fondée sur des principes spirituels (sûtra du Lotus) qui ont évolués sur plus de deux mille ans à travers l'espace culturel extrême oriental, en les adaptant à la civilisation contemporaine mondialisée, tout en respectant l'esprit originel de ses fondateurs (Shakyamuni, Tien Tai, Nichiren).
Dans le contexte de l'époque où il a commencé son "ministère", Daisaku Ikeda était intrinsèquement conditionné par les contraintes et les impératifs sociologiques, politiques et économiques d'un Japon à peine sorti du moyen âge et de la défaite - Hiroshima.
L'idéologie de base de la Soka Gakkai est fondée sur des principes de conditionnements sociaux et culturels spécifiquement japonais. Ils sont à la base de la structure de l'organisation religieuse exportée durant les 50 dernières années de la propagation mondiale de la doctrine bouddhique de Nichiren.
Le conditionnement mental des nouveaux disciples au sein des organisations nationales de la SGI à travers le monde est conçu et réalisé avec l'aval et le soutien des dirigeants locaux, qui souscrivent entièrement au modèle idéologique d'origine.
Ces bases politiques et religieuses imprègnent et déterminent toujours toutes les modalités de fonctionnement de la SGI, dont la doctrine interne dit qu'elle est le seul creuset véritable de la relation maitre et disciple, indissociable de toute pratique de l'enseignement bouddhiste...
Une Église Conventionnelle
Dénommer secte le mouvement spirituel de la SGI - et de l'ACSBN sa branche française "indépendante" - équivaut à le définir comme dangereux. Toutes les mouvances religieuses se font taxer de sectes à un moment de leur histoire...
La Soka Gakkai est l'émanation d'une religion déjà établie qui s'est regroupée autour d'un maître à penser. Elle propage comme beaucoup d'Églises une morale bourgeoise conventionnelle en accord avec les us et coutumes les plus traditionnels. Elle incite chacun de ses adeptes à mener une existence de bon citoyen, à appliquer strictement les lois en vigueur dans le pays, à respecter l'ordre social républicain établi, et à y contribuer dans le cadre et l'application de ses règles, de ses droits et de ses devoirs.
Gouvernance Interne
Par contre, ce que beaucoup de détracteurs de la SGI et de l'ACSBN semblent ignorer, c'est la nature de l'idéologie morale et politique qui fonde la gouvernance interne de cette organisation.
Quelques exemples dans le désordre... Les directeurs et directrices, ou responsables officiels au niveau national, chargés de l'administration religieuse, financière, administrative et juridique sont cooptés et nommés après consultation du président de la Soka Gakkai Internationale Daïsaku Ikeda ou par le biais de ses représentants.
Les ministres du culte chargés des cérémonies des mariage et des décès, les responsables bouddhiques chargés au niveau local de la propagation de la doctrine, de l'animation des groupes de croyants et des encouragements dans la foi se cooptent entre eux sur la base du mérite moral.
Les responsables locaux comme les pratiquants ordinaires de cette association cultuelle n'ont strictement aucun statut légal, ni droit de regard, ni de participation dans la gestion de l'ACSBN. Ils sont des croyants qui participent à des réunions et des séminaires, mais pas aux choix et aux orientations de l'organisation.
Ils peuvent donner de l'argent, mais ce n'est pas obligatoire. Il n'existe plus aucune pression morale incitant à faire des dons. Même si au cours de l'histoire de la Soka Gakai en France, le don financier a été assimilé à un acte de foi permettant de transformer son propre rapport à l'argent et à la prospérité. Et bien que parfois certains responsables bouddhiques officiels, dépourvus d'une intelligence évoluée et animés d'intentions spirituelles douteuses, ont lourdement insisté sur la nécessité de contribuer financièrement au fonctionnement de l'association.
Les Églises connaissent toutes ces dérives. Cependant, les comptes de l'organisation française ne sont pas publiés et les dirigeants se refusent à les rendre publiques. Malgré les nombreuses demandes parfois assez incisives et insistantes de ses pratiquants dépourvus du statut officiel d'adhérents donc sans recours légaux possibles.
La totalité des décisions concernant l'évolution de l'ACSBN et de ses activités, comme les restructurations inhérentes à toute organisation qui se développe, les orientations générales annuelles, les implications dans la vie sociale et culturelle française, les choix des sujets liés à l'étude, à leurs publications, comme les thèmes des séminaires, ne sont pas débattus et choisis par tous les croyants mais par les instances décisionnaires nationales, européennes ou internationales.
La démocratie du cœur est le fondement de l'idéologie de la SGI. La démocratie participative y est prohibée officiellement. La politique de gouvernance archaïque de leur association cultuelle induit qu'aucun changement de politique interne n'est envisagé par les diverses directions nationales et internationales du mouvement.
Voie d'Évolution ou de Dévolution ?
Les bouddhistes de cette institution religieuse recherchent la maitrise à conduire leur existence vers le bonheur, le bien être mental et physique, l'abondance, la joie, etc. Une majorité abordent cette pratique comme une voie d'évolution intérieure. Car, comme tout un chacun, dans les faits de la vie quotidienne, ils oscillent entre névrose et psychose plus ou moins consciemment.
Leur culture judéo-chrétienne influence leur approche de la spiritualité. Ce qui ne résorbe pas l'inconscience de leur état. Leurs troubles et souffrances sont accentuées par le dogmatisme chronique - souvent honteux et inavouable - véhiculé au sein des réunions de prières et de discussion auxquelles ils participent.
C'est une réalité que n'importe qui, avec un peu de discernement et de lucidité, peut constater en lisant leurs publications, en écoutant leurs discours, en fréquentant leurs groupes. Beaucoup de textes et discours officiels, comme ceux des pratiquants ordinaires, utilisent souvent des jargons exotiques empruntant des termes à la langue japonaise et au corpus doctrinal bouddhiste sans les adapter correctement aux mentalités religieuses occidentales.
L'étude de leurs publications sur une période de trente ans (1975/2005) montre l'absence d'une mise à jour intellectuelle complète de leurs doctrines, et l'usage d'une sémantique obsolète dans leur enseignement des idées et rituels. Les références scientifiques sont souvent conservatrices et ignorent bien des découverte les plus contemporaines dans les divers domaines du savoir. Lesquelles avancées apportent pourtant un éclairage, parfois très précis, et donc une meilleure compréhension aux théories antiques de la philosophie orientale.
Les modèles culturels de la doctrine elle même sont anachroniques, par exemple : les cérémonies religieuses du mariage et des défunts calquées sur le rituel japonais, ou encore de nombreuses règles morales et sociales issues du confucianisme.
Donc, alors qu'ils recherchaient à évoluer individuellement, ces croyants, grâce à la culture religieuse japonaise, se sont orientés vers des modes de pensées et de comportements sociaux normatifs tout à fait respectables sous bien des aspects. Alors évolution ou dévolution ?
Ponts entre Bouddhisme et Penseurs Cosmopolites
Et pourtant Maitre Ikeda transmet des concepts occidentaux, les comparant avec la pensée orientale. Il soumet à l'intelligence des hypothèses philosophiques tirées de textes de penseurs cosmopolites qui invitent à la controverse intérieure, à la réflexion, à l'évolution du langage, à l'élaboration d'une pensée originale et personnelle.
De nombreux discours de Daisaku Ikeda sont traversés d'une véritable critique de la pensée unique qui gangrène sa propre organisation à l'image de la société internationale. Les références philosophiques et historiques qu'il cite, sont le point de départ à des propositions pour faire évoluer les mentalités individuelles et conduire chacun(e) à prendre ses responsabilités de citoyen du monde dans les affaires de son propre pays, de sa propre communauté.
Troisième Civilisation ?
Si cette ouverture idéelle est favorable à l'évolution de la conscience individuelle des bouddhistes de la Soka Gakkai, elle est simultanément noyée par une morale sociale conservatrice rigoureusement incontestable durant les réunions et séminaires. Ce type de dirigisme génère une vraie dichotomie spirituelle entre les dirigeants de l'Organisation Religieuse et ses pratiquants au statut informel.
L'idéologie sociale et politique de la SGI est défavorable à la naissance en son sein d'un mouvement intellectuel propice à l'imagination, à la conception, à la création d'un Autre Monde, d'une Alternative qui remet complètement en question le modèle mondial actuel. Les prises de positions originales et innovantes du maitre restent limitées à la seule lecture de ses discours.
L'émergence de penseurs individuels tout aussi originaux au cœur même des assemblées officielles est impossible, à moins d'engager une polémique cultivée, un débat intelligent, une controverse constructive sur tous les grands sujets de société. L'idée d'un pareil forum interne est formellement bannie par les principes mêmes de fonctionnement des relations dans la SGI.
La philosophie bouddhique est unificatrice. Elle s'applique à toutes les grandes questions du devenir de la civilisation, placées dans une perspective d'écologie humaine en harmonie avec la terre, à tous les sujets concernent l'individu et l'humanité toute entière : relations sociales, économies solidaires, technologies, production industrielle, environnement, agriculture, alimentation, etc.
La pratique de la religion de la Soka Gakkai vise à la création de valeurs de respect global de la vie, qui conduisent à l'émergence du concept d'une Troisième Civilisation inspirée par les paradigmes bouddhiques relus et actualisés à la lumière de l'esprit visionnaire de Daisaku Ikeda.
Cette Troisième Civilisation reste une théorie hybride et démagogique, car elle ne fait ni l'objet d'une mise en application à l'intérieur même de l'ensemble des structures de la SGI, ni dans ses activités quotidiennes. Cette incohérence perdurera tant que la base populaire des pratiquants ordinaires est exclue de la gouvernance globale de l'institution.
Les Pratiques Cultuelles
Si Daïsaku Ikeda a des qualités intellectuelles et une érudition remarquables, ainsi qu'un talent de créateur et de dirigeant d'une ONG agissant dans presque tous les secteurs d'activités sociaux culturels et économiques, son Ego est tout autant extraordinaire.
L'organisation et son maitre à penser occupent une fonction centrale et incontournable dans la pratique cultuelle. Le culte de la personnalité qu'il a su imaginer et cultiver n'a rien d'exceptionnel. Tous les grands chefs religieux font de même.
Cependant, par rapport à l'idéal bouddhique de bienveillance et d'humilité, une telle attitude est déviante, immorale, erronée. L'emprise affective qu'il a réussi à créer, et qui répond aux besoins de ses disciples, est incohérente dans le contexte de l'enseignement des processus d'évolution spirituelle bouddhique.
Ainsi, à la pratique centrale de la méditation par la récitation du mantra devant le mandala, s'est ajoutée la pratique - indispensable et indissociable - de l'engagement dans les activités de l'organisation et celle de la relation maitre et disciple. En soi c'est tout à fait naturel dans le cursus d'une école religieuse. Mais dans la SGI l'organisation et le maitre sont devenus des objets de culte fondamentaux et incontournables à part entière.
Est-ce pervers ? En partie. Le côté obscur inhérent à tout être se manifeste chez n'importe qui. Et puis ce qu'il faut bien comprendre, c'est que la cohésion et le maintient de l'ossature organisationnelle internationale nécessite une manipulation subtile de tous ces concepts si complexes de la pensée bouddhique.
Réunions de Discussions
Les réunions de discussions forment le noyau de l'étude et de la propagation. Les séminaires et autres groupes de rencontres en sont les affluents.
Le discours y est strictement canalisé vers la seule doctrine "orthodoxe", en rapport avec la vie quotidienne des pratiquants, selon une grille d'orientations sociétales consensuelles profondément implantées dans les mentalités par les instances dirigeantes de l'ACSBN. De nombreux sujets importants sont exclus de l'étude et du dialogue au sein de chacun de ces groupes officiellement constitués.
L'ensemble de toutes les questions sur la vie sont traitées depuis toujours par la pensée bouddhique. Elles ont été évaluées et ont fait l'objet d'applications nombreuses à travers les siècles. Les étudier et les transformer fait partie des réelles prérogatives des communautés et organisations qui se réclament des véritables traditions bouddhiques.
Ce qui résulte de cette "auto censure" bien orchestrée dans l'ACSBN et la SGI, c'est que l'expression d'idées politiques au sens large est refusée. Comme celles concernant la vie quotidienne du quartier ou de la commune où agissent et sont impliqués les participants à ces réunions de discussions. Alors qu'ils sont sensés, en tant qu'adeptes, contribuer à l'exercice de la justice et de la démocratie locale.
Il n'est pas permis de diffuser des information sur des alternatives professionnelles et financières différentes et autres que celles qui respectent la ligne républicaine promulguée par l'état, les instances politiques majoritaires, les grands médias, ou les personnalités "politiquement correctes" citées par le maitre, et approchées lors des rencontres officielles de la diplomatie de la SGI.
Pas plus qu'il n'y a pas de discours sur la sexualité et toutes ses problématiques, ni sur les dysfonctionnements de la santé et les possibilités de guérisons offertes par les diverses médecines et thérapies contemporaines... Ce sont des aspects de l'existence qui ne sont pas traités. Ils touchent à des choix et des orientations individuelles qui remettent en cause la "neutralité" de l'ACSBN.
Il en est de même pour l'analyse critique et une polémique constructive philosophique concernant la recherche communautaire de nouveaux paradigmes de gouvernance intellectuelle, administrative et financière de l'ACSBN.
Ces thèmes sont tous historiquement impossibles à mettre en place dans les relations intellectuelles entre les pratiquants de la Soka Gakkai en France pendant leurs réunions officielles d'études et de transmissions.
Si les responsables de la doctrine de la SGI laissaient le champ libre à l'émergence d'une pensée originale indépendante fondée sur l'éveil inspiré par les textes fondateurs, alors toute l'institution finirait par, sinon disparaître, mais certainement se désagréger et se fragmenter...
L'individualisme, l'individuation et le détachement par rapport aux directives de la figure parentale du maitre, est nocive pour un mouvement religieux qui subit une certaine concurrence, et dont la croissance du nombre de ses affiliés stagne depuis la fin des années 1990 (10000 à 20000 participants aux réunions de discussions mensuelles en moyenne) d'autant que régulièrement beaucoup de personnes s'éloignent de l'ACSBN, et ce dès l'origine, du temps de la Nichiren Shoshu Française au début des années 1960.
Révolution Humaine & Psychothérapie
La SGI occulte une partie des idées thérapeutiques méta psychiques inhérentes aux pratiques magico-religieuses des traditions du bouddhisme qui fonde sa doctrine, et qui sont pourtant bien à l'œuvre durant la récitation du mantra Nam Myoho Rengue Kyo. Et alors qu'elles sont décrites dans les textes syncrétistes du sûtra du Lotus et de Nichiren Daishonin.
Même si Maitre Ikeda aborde certains de ces points, les solutions et les explications proposées restent génériques. Dans les traductions françaises de ses discours n'apparaissent aucun parti pris, ni choix, ni orientation thérapeutique.
La pratique du culte du mantra devant le mandala semble se suffire à elle même malgré la reconnaissance de l'existence de nombreux troubles psychologiques naturels, mais aussi inhérents à la pratique de la Révolution Humaine elle même.
Dans toute la longue histoire du bouddhisme les sciences médicales ont occupées une place importante dans la pratique quotidienne des moines et des laïcs qui ont été à l'origine de nombreux progrès. Et ce grâce aux échanges avec les chercheurs d'autres cultures via les routes commerciales notamment.
Une des grandes leçon du bouddhisme c'est que le syncrétisme intellectuel et scientifique est à l'origine de toutes les applications usuelles pratiques, matérielles ou spirituelles, de la vie quotidienne.
Les responsables officiels actuels de l'étude de la SGI rejettent avec sévérité les autres écoles bouddhistes et celles issues des alternatives spirituelles développées depuis les années 1960.
Comme par exemple, les bouddhistes tibétains qui ont développé des connaissances empiriques et des techniques à leurs principes thérapeutiques depuis des temps immémoriaux.
Les dirigeants de la SGI ont choisi d'ignorer très officiellement toutes les découvertes dans le domaine de psychologie et de la psychothérapie. Celles qui sont issues des recherches inspirées par la philosophie orientale et les avancées scientifiques conventionnelles, et qui ont été vulgarisées par de nombreuses écoles ou méthodes thérapeutiques holistiques américaines, européennes et asiatiques
Responsables Bouddhiques & Aide à la Personne
La Révolution Humaine de la SGI est un processus de transmutation profonde de l'inconscient, de l'ego et de la conscience qui provoque les perturbations normales inhérentes à ce type de processus méta psychique. Ce qui nécessite évidemment un accompagnement psychologique, une aide à la personne, par des personnes ayant une formation et des compétences.
Les "responsables bouddhiques officiels" n'en reçoivent aucune de ce type. Ils sont psychologiquement incompétents, donc potentiellement dangereux. Leur névrose ou leur psychose est évidente pour celles et ceux qui les fréquentent régulièrement durant de nombreuses années, et qui savent écouter et observer autant le langage oral que corporel... La persistance et la récurrence de leurs troubles jamais guéris sont les symptômes de leur incapacité à guider "l'autre" vers la guérison.
Ainsi, aucune référence à des techniques psychothérapeutiques philosophiquement proches du bouddhisme ne peut être proposée officiellement aux croyants perturbés, ou dans une impasse, et auxquels les responsables bouddhiques ne peuvent pas offrir de réponses. Encore faudrait-il que ces responsables suivent une psychothérapie et s'engagent dans une étude approfondie de la question...
La méthode d'accompagnement et d'aide consiste à donner des "conseils" - ou directives dans la foi - toujours basés sur les discours de Maitre Ikeda, ainsi que les Lettres et Traités de Nichiren écrits dans le contexte de la société japonaise du XIII ème siècle.
Ces "directives" cherchent à encourager dans sa croyance le pratiquant qui ne parvient plus à faire face ni à ses problématiques intimes, ni à ses blocages inconscients. Le discours de "l'ainé" qui conseille est inspiré par la morale et la doctrine de Nichiren Daïshonin et par les commentaires qu'en a fait Daïsaku Ikeda.
Frustrations & Souffrances
Cet enseignement religieux de la SGI, partiel et déphasé, empêche ses adeptes de penser tout à fait par eux mêmes. Ils ne réalisent pas ce qu'est leur propre état de bouddha. Ils ne peuvent pas en prendre conscience. Au lieu de s'éveiller, ils stagnent dans leurs frustrations et s'étiolent tristement avec leurs croyances limitées, dans la dépendance aux préceptes du maitre à penser et de l'organisation.
Aveuglés par leur besoin d'idolâtrie ils considèrent le maitre à penser et l'enseignement comme la destination qu'ils cherchaient à atteindre, ils sont convaincus être parvenus là où ils voulaient arriver.
Cependant, là où ils se trouvent réellement c'est à un croisement avec des pancartes indiquant diverses destinations. Ils sont tous les yeux rivés face à l'une d'entre elles où ils lisent : c'est là. Alors qu'il y est écrit : c'est par là… Et c'est bien ce qu'en substance explique toute la philosophie bouddhique, quand elle parle d'illusions associées à l'Ego.
Le domaine "supérieur" de l'Éveil se situe "au niveau" de la Conscience Universelle qui transcende et est reliée à la Conscience Individuelle. En clair : l'individu s'entraine à devenir maitre des pulsons incontrôlables de son Ego et son inconscient, et non à en être l'esclave et la victime. Un des aspects de l'Éveil consiste à mettre respectueusement à son service les fonctions de son inconscient, de contribuer à sa croissance dans une perspective d'unité intérieure du conscient avec l'inconscient.
Aliénation & Libération Spirituelle dans les Églises du Nouvel Âge
Mais la SGI n'est pas unique et seule dans ce cas de figure. Toutes les églises, institutions spirituelles, organisations para-religieuses et structures de développement personnel ont pour "fond de commerce" de rassembler, d'endoctriner, de manipuler celles et ceux qui acceptent de s'y engager librement dans l'espoir d'être initiés pour atteindre une élévation spirituelle et la libération de leurs souffrances.
Mais aucune ne détient la solution : la vérité universelle. La pluralité, l'ouverture, intellectuelle, morale, éthique est la base de la recherche de l'information et de son traitement : de l'expérience de l'évolution humaine. Sans quoi la cécité, la stagnation et la dévolution s'installent. L'histoire des religions et philosophies est explicite à ce sujet.
Soumission & Domination
J'ai longuement côtoyé quotidiennement ces pratiquant de l'ACSBN. Après dix, vingt, trente années de pratiques et d'activités ils semblent égarés, désorientés, dans maints zones de leur existence. Une certaine immobilité s'instaure. Ils ne progressent plus sur le chemin de l'Éveil.
Il en résulte que leur psychorigidité et leur mal être endémique deviennent répulsifs et perturbants. C'est flagrant quand ils cherchent à expliquer exhaustivement les tenants et aboutissants de la doctrine et de l'organisation. Leur foi est incohérente, en décalage avec l'état de leur vie. Les contradictions de leur discours mettent en évidence leur faible niveau d'étude bouddhique.
Leur incompréhension se renforce d'autant plus qu'ils cultivent inconsciemment leurs tendances les plus insidieuses à la soumission et à la domination relationnelle entre cadets et ainés, dans le contexte de la structure de la SGI… Alors qu'ils sont animés d'un sincère désir de bien faire, et d'accomplir un rôle positif en participant au développement de l'organisation à laquelle ils se sont volontairement ralliés.
L'obédience à une idéologie a toujours conditionnée une attitude mentale proche du fanatisme. Cela conduit à l'abrutissement la personnalité qui s'y est soumise et qui obéit à ses modèles de comportements sociaux et culturels. Tout comme penser et agir au travers d'un code, d'une grille doctrinale, altère l'individualité qui s'aliène à des schémas moraux… Il en résulte un déséquilibre, une dénaturation et des perturbations de la globalité de l'être et de son environnement.
J'ai souvent observé chez ces croyant qui vivent dans la sphère d'influence de l'école de la SGI et adhèrent au culte du maitre à penser, que leurs différentes formes de dépendance à la doctrine, au groupe, au dirigeant, sont accompagnées de troubles psychologiques dégénératifs variés. Beaucoup sont concernés. Mais très rares sont ceux qui envisagent la pratique spirituelle comme intimement reliée à celle d'une psychothérapie. Ils ignorent qu'elles sont interdépendantes tout au long des étapes de leur existence.
Mais ils en sont seuls responsables, c'est leur choix et leur expérience.
Choisir son camp !
J'ai largement profité de toutes ces études et expériences dans la SGI. Je m'y suis formé à une compréhension de l'ensemble des phénomènes humains.
Est arrivé un jour où comme dans un cursus universitaire il faut poursuivre sa route et devenir un acteur et un créateur dans le Monde. De plus, vous l'avez bien compris, la fréquentation d'un tel égrégore idéologique et religieux aussi malsain finit par être nuisible. Mais il en est de même avec beaucoup d'autres groupes et organisations idéologiques. Ainsi j'ai tracé la route vers des horizons plus prometteurs…
Sans avoir besoin d'être bouddhiste, ce qui peut se retenir du sûtra du Lotus, c'est que la bienveillance commence d'abord vis-à-vis de soi même.
C'est en grandissant, en s'épanouissant harmonieusement et sereinement que l'être influence favorablement le Monde. L'état de vie d'un humain se répercute dans toute la biosphère. La maitrise liée à l'éveil conduit à savoir distinguer les options salutaires pour son existence : à choisir son camp ! Celui de la néguentropie plutôt que de l'entropie !
Dans les textes bouddhiques l'accent est mis sur l'entrainement à transmuter les poisons en élixirs – l'auto guérison. D'abord cesser de s'empoisonner, ensuite se purifier, puis se nourrir d'aliments pour l'esprit et le corps contribuant à la régénération globale de l'être, à la force vitale, à la créativité spirituelle et intellectuelle.
http://forum.doctissimo.fr/psychologie/ ... tm#t161328 Auteur : algol-x
Date : 02 nov.17, 05:59
Message : Je ne suis restée que trois ans et je savais à la fin de la première année que partirai. J'avais étudié d'autres traditions bouddhistes et je pouvais sentir les aspects incorrects. Peu de mention de Shakyamuni, aucun mot sur les quatre nobles vérités ou le chemin octuple, aucune contribution au reste de la communauté, juste Ikeda (aaaah!) et la Nichiren Shoshu (sifflement!), Et une mine défaite quand j'ai interrogé les dirigeants locaux, un vieil alcoolique amer qui pensait honnêtement qu'il était la réincarnation de l'amant secret d'Emily Dickinson (Mais bon, quand vous avez scandé une absurdité devant une photocopie écrite en pattes de mouches, qui suis-je pour l’appeler un fou?) et une sorcière sénile qui utilisait une association comme un moyen de faire shakubuku en direction de personnes originaires du tiers monde à chaque réunion.
J'ai essayé de rester et de m'efforcer croire. J'ai vraiment essayé. Alors que je m'exaspérais de plus en plus et que je passais plus de temps à pratiquer pour « changer mon karma et augmenter ma foi », ma vie personnelle et mon statut financier se sont effondrés. J'ai parcouru des kilomètres pour aller chercher des gens et les emmener à des réunions, espérant qu’ils nous rejoindraient. Quelques-uns l’ont fait. La plupart étaient visiblement embarrassés. La question la plus fréquente après une réunion était "Qui est ce type, Ikeda dont ils parlent continuellement?"
Puis est venu ce jour. Je ramenais mon mari de l'hôpital lorsque la sorcière sénile mentionnée ci-dessus m'a appelé pour me réprimander pour avoir posé trop de questions lors des réunions, me disant que si j'avais pratiqué d’avantage et m’étais moins interrogé, mon mari n'aurait pas eu de cancer. C'était la dernière portion de conneries. J'ai mis mon gohonzon dans un sac en plastique, j'ai écrit une lettre de démission au siège national et je l'ai déposée chez un chef de district.
Silence. Pas un mot de l'un d'eux. De l'amitié, hein? Depuis, je suis étonné du changement dans ma vie. J'ai du temps et de l'énergie pour prendre soin de moi. Je suis sur la bonne voie financièrement, et mon mari est en rémission depuis deux ans. Tant pis pour tous les maux qui allaient m'arriver si jamais je partais. Surtout, je réalise maintenant que je peux changer ma destinée avec mes pensées, mes mots et mes actions. Pas de vaudou. Pas de "loi mystique". Juste moi, et vivre ma vie. Je n'ai eu aucune meilleure ou moins bonne chance que quiconque. À quel point cela est cool? Les personnes que j'ai présentées à la SGI sont parties dans l'année qui a suivi mon départ. Ils vont bien, aussi. Si vous y êtes encore et pensez à sortir, faites-le! Vous n'avez rien à perdre, seulement de faux amis, une manipulation émotionnelle et financière, et beaucoup de maux de tête. Je suis une preuve vivante.
https://www.reddit.com/r/SGIcu [...] years_out/
Auteur : algol-x
Date : 13 nov.17, 03:40
Message : Je me souviens avoir pratiqué comme un fou pour faire face à une situation financière en n'ayant strictement aucun résultat. C'était douloureux et frustrant, et les gens ne cessaient de me demander si je pratiquai assez ou de manière cohérente. C'est drôle, puisque je faisais gongyo deux fois par jour et que je récitai le mantra pendant des heures. On m'a aussi dit de faire plus d'activités. Super, puisque je prenais en plus une heure et demie pour aller au centre-ville de Chicago au centre pour la pratique et rejoindre tosos.
Quand j'ai quitté le SGI, un ami de la soka m'a dit que la raison pour laquelle ils harcelaient les gens pour qu'ils reviennent, était relative aux malheurs ou aux suicides prophétisés par la SGI concernant ceux qui font défection. Amusant dans ce cas, que l'ami d'un ami se soit suicidé alors qu'il était encore membre.
Je suis aussi fatigué du terme « mystique » chaque fois que quelque choses semblent bien se passer durant la journée. La psychologie a montré que lorsque nous agissons pour réussir quelque chose et pensons celui ci possible, cela arrive plus facilement. Nous n'avons absolument pas besoin d'un mantra ou d'un mandala pour ça. C'est nous qui augmentons nos probabilités de faire mieux.
Il y a tellement de choses que je pourrais dire, mais je vais en rester là pour l'instant...
https://www.reddit.com/r/SGIcu [...] years_out/
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