Résultat du test :

Auteur : Shonin
Date : 04 déc.17, 01:06
Message : Bonjour à tous,

Le Gohonzon (objet de culte du bouddhisme de Nichiren Daishonin (1222-1282)) est présenté en photo de profil.
Je vous partage un encouragement donné par la Soka Gakkaï au sujet de la prière devant le Gohonzon.

"
Quoi que vous pensiez devant le Gohonzon se révèlera vrai pour vous.
Pensez-vous à la victoire ou à l'échec?
Cherchez vous à résoudre vos problèmes ou offrez-vous sincèrement vos plus profonds désirs avec une confiance sans limite?

Le pouvoir de la Loi merveilleuse dépasse largement la compréhension de notre esprit.
C'est pourquoi on l'appelle "merveilleuse".

Notre défi est de rêver de résultat aussi vaste que le pouvoir de la Loi merveilleuse qui est sans limite.
Avec cette attitude dans la foi, vous pouvez puiser le pouvoir infini de la Loi dans les profondeurs de votre vie
pour créer un avenir de Joie, de gratitude et de victoire.
Quand vous vous retrouvez dans une impasse, priez pour vous libérer des chaînes du doute et de la peur qui obscurcissent votre croyance.
Priez pour la confiance et le courage sans bornes de vaincre votre passé et d'avancer joyeusement sur le chemin de votre brillant avenir.
"

<3
Auteur : Yvon
Date : 04 déc.17, 19:57
Message : Les Gohonzons prennent la forme d'un mandala tracé sur papier à l'encre sumi (encre de Chine) ou sur bois avec des caractères dorés. Au centre du Gohonzon est écrit : “Namu_myōhō_renge_kyō - Nichiren” indiquant l'identité de la Personne et de la Loi : le Bouddha et le Dharma ne font qu'un. La Sōka Gakkai et la Nichiren Shōshū utilisent les citations des écrits de Nichiren qui évoquent l'inscription du Gohonzon, notamment :

« Ce mandala n’est en aucun cas mon invention. C’est l’objet de vénération qui dépeint le bouddha Shakyamuni, Honoré du monde, assis dans la Tour aux trésors du bouddha Maints-Trésors, et les bouddhas qui constituaient des émanations de Shakyamuni, aussi parfaitement qu’une estampe reproduit le motif gravé sur la planche. Les cinq caractères du titre du Sūtra du Lotus figurent au centre, alors que les quatre rois célestes sont assis aux quatre coins de la Tour aux trésors. Shakyamuni, Maints-Trésors, et les quatre guides des bodhisattvas sortis de la terre sont en haut, côte à côte88. (août 1277) »

« Ne recherchez jamais ce Gohonzon en dehors de vous-même. Le Gohonzon n’existe que dans notre chair à nous, êtres ordinaires, qui adoptons le Sūtra du Lotus et récitons Nam-myōhō-renge-kyō. Notre corps est le palais de la neuvième conscience, réalité essentielle qui règne sur toutes les fonctions de la vie. Que chaque être soit considéré comme doté des dix états signifie que tous les dix, sans aucune exception, sont contenus dans un seul état. Et si le Gohonzon est appelé mandala, c’est que mandala est un mot sanskrit que l’on traduit par « parfaitement doté » ou « bouquet de bienfaits ». Ce Gohonzon ne se trouve que dans les deux caractères « esprit croyant ». C’est ce que veut dire le Sūtra lorsqu’il déclare que « l’on ne peut accéder [à lui] que grâce à la foi. » »

« C'est ma propre vie à moi, Nichiren, qui devient l'encre sumi avec laquelle je calligraphie ce Gohonzon. Vous devez donc croire en ce Gohonzon de tout votre cœur. La volonté du Bouddha Shākyamuni est le Sūtra du Lotus mais l'âme de Nichiren n'est autre que Nam-myōhō-renge-kyō87. »

— Nichiren, Écrits, 415, Réponse à Kyōo - (août 1273)
Auteur : Coeur de Loi
Date : 05 déc.17, 00:56
Message : Hommage au soutra du lotus, le trésor de la loi.

Lotus 10 :
"Et celui qui désire l'omniscience,
comment parviendra-t-il à l'obtenir promptement ?
En comprenant ce soutra,
ou en honorant celui qui l'a compris."

Auteur : Yvon
Date : 05 déc.17, 02:27
Message : Gohonzon dans le Sûtra du Lotus et composition .
" D’abord, [je voudrais vous rappeler que,] pendant les cinquante années où le Bouddha enseigna en ce monde, c’est seulement dans les huit dernières années qu’il révéla le Gohonzon [objet de vénération], dans les huit chapitres [du Sūtra du Lotus] compris entre le chapitre “Surgir de terre” et le chapitre “Transmission”.

Or, [si on pense] aux trois époques qui ont suivi la disparition du Bouddha, [il faut remarquer] que, au cours des deux mille ans des époques de la Loi correcte et de la Loi formelle, le terme d’« objet de vénération de l’enseignement essentiel » n’existait pas encore. Comment l’objet de vénération aurait-il pu alors être révélé ? De plus, personne n’aurait pu lui donner forme.

Tiantai, Miaole et Dengyō le perçurent dans leur cœur mais, pour une raison qu’on ignore, ils ne l’exprimèrent jamais sous forme verbale, de même que Yan Yuan1 s’éveilla au véritable sens de l’enseignement de Confucius mais ne l’exprima jamais. Cependant, il est établi explicitement dans le Sūtra et dans les commentaires de Tiantai et de Miaole que le Gohonzon apparaîtra deux mille ans après la disparition du Bouddha, dans les cinq cents premières années de l’époque de la Fin de la Loi.

Qu’il est merveilleux que, un peu plus de deux cents ans après l’entrée dans l’époque de la Fin de la Loi, j’ai été le premier à révéler ce grand mandala, bannière de la propagation du Sūtra du Lotus, alors que des personnes comme Nagarjuna et Vasubandhu, Tiantai et Miaole, n’ont pas pu le faire.

Ce mandala n’est en aucun cas mon invention. C’est l’objet de vénération qui dépeint le bouddha Shakyamuni, Honoré du monde, assis dans la Tour aux trésors du bouddha Maints-Trésors, et les bouddhas qui constituaient des émanations de Shakyamuni, aussi parfaitement qu’une estampe reproduit le motif gravé sur la planche. Les cinq caractères du titre du Sūtra du Lotus figurent au centre, alors que les quatre rois célestes sont assis aux quatre coins de la Tour aux trésors. Shakyamuni, Maints-Trésors, et les quatre guides des bodhisattvas sortis de la terre sont en haut, côte à côte. Au-dessous d’eux, sont assis les bodhisattvas, notamment Sagesse-Universelle et Manjusri, et les auditeurs, notamment Shariputra et Maudgalyayana. [À leur côté se trouvent] les dieux du soleil et de la lune, le roi-démon du sixième ciel, le roi-dragon, et un asura. De plus, [les rois de la sagesse] Acala et Raga, prennent place au sud et au nord. Le méchant traître Devadatta et la fille ignorante du roi-dragon siègent ensemble. Non seulement la mère des enfants-démons et les dix filles rakshasa, des divinités-démons qui sapent la vie des gens dans tout le système de mondes majeurs, mais aussi la Grande Déesse du Soleil, le grand bodhisattva Hachiman, les sept générations des dieux célestes et les cinq générations des dieux terrestres, les kami [divinités tutélaires du Japon] ; tous les principaux dieux, grands et petits, sont alignés côte à côte. Comment alors les autres dieux, qui leur sont subordonnés, pourraient-ils être omis ? Il est dit dans le chapitre “[L’apparition de] la Tour aux trésors” : « [Immédiatement, le bouddha Shakyamuni se servit de ses pouvoirs transcendantaux] pour faire s’élever dans les airs tous les participants de cette grande assemblée2. » Tous ces bouddhas, bodhisattvas, grands sages et, de manière générale, tous les êtres de toutes sortes des deux mondes et des huit groupes3 apparaissant dans le chapitre “Introduction” du Sūtra du Lotus, tous sans exception résident dans ce Gohonzon. Illuminés par la lumière des cinq caractères de la Loi merveilleuse, ils montrent les attributs de dignité qui leur sont inhérents.

Tout cela compose l’objet de vénération.
C’est ce qu’indique le Sūtra lorsqu’il parle de « la réalité ultime de tous les phénomènes4 ». Miaole déclara : « La réalité ultime se manifeste toujours dans tous les phénomènes et tous les phénomènes se manifestent toujours dans les dix facteurs. Les dix facteurs se manifestent toujours dans les dix états et les dix états se manifestent toujours dans la vie et dans son environnement5. » Il est également déclaré que le principe profond de la réalité ultime est le Myōhō-renge-kyō originellement inhérent6. Le Grand Maître Dengyō a dit : « Un instant de vie comprenant les trois mille mondes est en soi le bouddha de la Joie-Sans-Limite ; ce bouddha a abandonné son auguste apparence7. » C’est pourquoi ce Gohonzon sera appelé « grand mandala » sans précédent. Quelque deux mille deux cent vingt années se sont écoulées depuis la disparition du Bouddha avant qu’il n’apparaisse.

Une femme qui fait des offrandes à ce Gohonzon attire le bonheur en cette vie et, p.840dans la suivante, le Gohonzon sera avec elle et la protégera toujours. Comme une lanterne dans l’obscurité, comme un guide et porteur robuste sur un chemin de montagne accidenté, le Gohonzon veillera sur vous et vous protégera, Dame Nichinyo, partout où vous irez. Par conséquent, gardez-vous de ceux qui calomnient la Loi de la même façon que vous essaieriez d’empêcher une courtisane de s’approcher de votre maison. Tel est le sens de la phrase « repousser les personnes qui conduisent à l’erreur, pour ne choisir que des amis de bien8 ».

Ne recherchez jamais ce Gohonzon en dehors de vous-même. Le Gohonzon n’existe que dans notre chair à nous, êtres ordinaires, qui adoptons le Sūtra du Lotus et récitons Nam-myōhō-renge-kyō. Notre corps est le palais de la neuvième conscience9, réalité essentielle qui règne sur toutes les fonctions de la vie. Que chaque être soit considéré comme doté des dix états10 signifie que tous les dix, sans aucune exception, sont contenus dans un seul état. Et si le Gohonzon est appelé mandala, c’est que mandala est un mot sanskrit que l’on traduit par « parfaitement doté » ou « bouquet de bienfaits ».

Ce Gohonzon ne se trouve que dans les deux caractères « esprit croyant11 ». C’est ce que veut dire le Sūtra lorsqu’il déclare que « l’on ne peut accéder [à lui] que grâce à la foi12 ».

Puisque les disciples de Nichiren, moines et laïcs, croient uniquement dans le Sūtra du Lotus, en renonçant très clairement à se servir des moyens opportuns13 et sans accepter un seul verset d’aucun autre sūtra, précisément comme le Sūtra du Lotus enseigne à le faire, ils peuvent entrer dans la Tour aux trésors du Gohonzon. C’est vraiment rassurant ! Faites autant d’efforts que possible dans l’intérêt de votre prochaine vie. Le plus important, c’est que la récitation de Nam-myōhō-renge-kyō est la seule voie menant à la bouddhéité. Mais cela dépend de la profondeur de votre foi car la foi est la base de la Loi bouddhique. Il est dit dans le quatrième volume de La Grande Concentration et Pénétration : « La Loi bouddhique est comme un océan où l’on ne peut entrer que par la foi. » Il est expliqué dans le quatrième volume des Annotations sur La Grande Concentration et Pénétration : « À propos de la phrase “La Loi bouddhique est comme un océan où l’on ne peut entrer que par la foi”, [sachez que] Confucius lui-même enseigna que la foi vient en premier et représente ce qu’il y a de plus important. C’est donc encore plus vrai pour les profondes doctrines de la Loi bouddhique ! Sans foi, comment y accéderait-on ? C’est pourquoi le Sūtra de la Guirlande de fleurs définit la foi comme le fondement de la voie et la mère des bienfaits. » Il est dit dans le premier volume de La Grande Concentration et Pénétration : « Comment entendre, croire et pratiquer l’enseignement parfait pour atteindre l’illumination parfaite ? » Il est dit dans le premier volume des Annotations sur La Grande Concentration et Pénétration : « “Croire dans l’enseignement parfait” signifie éveiller la foi par la doctrine et faire de la foi la base de la pratique. »

Un texte non-bouddhique relate que, parce que l’empereur des Han15 crut dans le rapport de son aide de camp, les eaux d’une rivière gelèrent aussitôt. Un autre dit comment Li Guang, désireux de venger son père, enfonça une flèche jusqu’à l’encoche dans un rocher enfoui dans l’herbe. Selon les commentaires de Tiantai et de Miaole, il est parfaitement clair que la foi est le point essentiel. La rivière gela parce que l’empereur des Han crut totalement dans les paroles de son vassal. Et Li Guang perça un rocher d’une flèche parce qu’il était convaincu qu’il s’agissait là du tigre qui avait tué son père. Cela est encore plus vrai pour la Loi bouddhique !

La foi dans le Sūtra du Lotus et la récitation de Nam-myōhō-renge-kyō incluent en soi les cinq étapes de la pratique. C’est ce point-là, c’est-à-dire la pratique merveilleuse comportant l’accomplissement immédiat des cinq pratiques, qui fut transmis au Grand Maître Dengyō lorsqu’il se rendit dans la Chine des Tang et rencontra le révérend Daosui. Il n’est pas d’enseignement plus important que celui-là pour les disciples, moines et laïcs, de Nichiren. C’est ce qui est indiqué dans le chapitre “Les pouvoirs transcendantaux de l’Ainsi-Venu16 ”. Je vous écrirai encore en détail.

Avec tout mon respect,
Nichiren

Le vingt-troisième jour du huitième mois de la troisième année de Kenji [1277]

Réponse à Nichinyo
Auteur : Shonin
Date : 10 déc.17, 05:01
Message : " Ne recherchez jamais ce Gohonzon en dehors de vous-même. Le Gohonzon n’existe que dans notre chair à nous, êtres ordinaires, qui adoptons le Sūtra du Lotus et récitons Nam-myōhō-renge-kyō. Notre corps est le palais de la neuvième conscience9, réalité essentielle qui règne sur toutes les fonctions de la vie. Que chaque être soit considéré comme doté des dix états10 signifie que tous les dix, sans aucune exception, sont contenus dans un seul état. Et si le Gohonzon est appelé mandala, c’est que mandala est un mot sanskrit que l’on traduit par « parfaitement doté » ou « bouquet de bienfaits ». "

Merci Yvon.
Amitié.
Auteur : vic
Date : 17 déc.17, 04:59
Message : Le Gohonzon n'est pas bouddhiste , c'est une invention de Nichiren , un moine fanatique du 13ème siècle qui n'a pratiquement eu aucun élève de son vivant et qui menaçait de mort tout maitre et moines au japon qui ne reconnaissait pas sa seule pratique inventée comme étant la seule véritable façon de pratiquer le bouddhisme .
Rappelons qu'aucun école qui se réclame de l'enseignement de Nichiren n'est reconnue par l'union bouddhiste de france et l'union bouddhiste européenne .
Ce sujet présente donc la vision d'une secte, la soka gakkaï essentiellement et pas celle du bouddhisme .

http://www.unadfi.org/groupe-et-mouvanc ... akka%C3%AF
" Ne recherchez jamais ce Gohonzon en dehors de vous-même. Le Gohonzon n’existe que dans notre chair à nous, êtres ordinaires, qui adoptons le Sūtra du Lotus et récitons Nam-myōhō-renge-kyō. Notre corps est le palais de la neuvième conscience9, réalité essentielle qui règne sur toutes les fonctions de la vie. Que chaque être soit considéré comme doté des dix états10 signifie que tous les dix, sans aucune exception, sont contenus dans un seul état. Et si le Gohonzon est appelé mandala, c’est que mandala est un mot sanskrit que l’on traduit par « parfaitement doté » ou « bouquet de bienfaits ». "
Ni le gohonzon , sorte de griffonage en chinois ni le mantra en chinois " Nam myo rengé kyo" sont de bouddha , puisque bouddha ne parlait pas chinois et n'a jamais mis les pieds en chine . Quel rapport entre le bouddhisme et ces pratiques inventées de toutes pièces par Nichiren , un moine fou , fanatique du 13 ème siècle ?
Auteur : Yvon
Date : 17 déc.17, 06:05
Message :
vic a écrit :Le Gohonzon n'est pas bouddhiste , c'est une invention de Nichiren ,
Nichiren à dit :

Ce mandala n’est en aucun cas mon invention. C’est l’objet de vénération qui dépeint le bouddha Shakyamuni, Honoré du monde, assis dans la Tour aux trésors du bouddha Maints-Trésors, et les bouddhas qui constituaient des émanations de Shakyamuni, aussi parfaitement qu’une estampe reproduit le motif gravé sur la planche. Les cinq caractères du titre du Sūtra du Lotus figurent au centre, alors que les quatre rois célestes sont assis aux quatre coins de la Tour aux trésors. Shakyamuni, Maints-Trésors, et les quatre guides des bodhisattvas sortis de la terre sont en haut, côte à côte. Au-dessous d’eux, sont assis les bodhisattvas, notamment Sagesse-Universelle et Manjusri, et les auditeurs, notamment Shariputra et Maudgalyayana. [À leur côté se trouvent] les dieux du soleil et de la lune, le roi-démon du sixième ciel, le roi-dragon, et un asura. De plus, [les rois de la sagesse] Acala et Raga, prennent place au sud et au nord. Le méchant traître Devadatta et la fille ignorante du roi-dragon siègent ensemble. Non seulement la mère des enfants-démons et les dix filles rakshasa, des divinités-démons qui sapent la vie des gens dans tout le système de mondes majeurs, mais aussi la Grande Déesse du Soleil, le grand bodhisattva Hachiman, les sept générations des dieux célestes et les cinq générations des dieux terrestres, les kami [divinités tutélaires du Japon] ; tous les principaux dieux, grands et petits, sont alignés côte à côte. Comment alors les autres dieux, qui leur sont subordonnés, pourraient-ils être omis ? Il est dit dans le chapitre “[L’apparition de] la Tour aux trésors” : « [Immédiatement, le bouddha Shakyamuni se servit de ses pouvoirs transcendantaux] pour faire s’élever dans les airs tous les participants de cette grande assemblée2. » Tous ces bouddhas, bodhisattvas, grands sages et, de manière générale, tous les êtres de toutes sortes des deux mondes et des huit groupes3 apparaissant dans le chapitre “Introduction” du Sūtra du Lotus, tous sans exception résident dans ce Gohonzon. Illuminés par la lumière des cinq caractères de la Loi merveilleuse, ils montrent les attributs de dignité qui leur sont inhérents.
Auteur : Shonin
Date : 18 déc.17, 03:44
Message :
vic a écrit :Le Gohonzon n'est pas bouddhiste , c'est une invention de Nichiren , un moine fanatique du 13ème siècle

"Ne recherchez jamais ce Gohonzon en dehors de vous-même. Le Gohonzon n’existe que dans notre chair à nous, êtres ordinaires, qui adoptons le Sūtra du Lotus et récitons Nam-myōhō-renge-kyō. Notre corps est le palais de la neuvième conscience, réalité essentielle qui règne sur toutes les fonctions de la vie. Que chaque être soit considéré comme doté des dix états signifie que tous les dix, sans aucune exception, sont contenus dans un seul état. Et si le Gohonzon est appelé mandala, c’est que mandala est un mot sanskrit que l’on traduit par « parfaitement doté » ou « bouquet de bienfaits ». "
Et bien si, vic, le Gohonzon a été CRÉE par Nichiren , je cite : "à l'encre sumi" , soit issu de sa propre EXPÉRIENCE de vie. Personne d'autre n'a crée le Gohonzon.
et ce n'est pas donc pas un 'papier' ordinaire............................ :hi:


Je viens partager mon expérience de la pratique de ce bouddhisme.

Face au Gohonzon, comme chaque pratiquant, je me trouve face à ma vie. Il n'y a ni Dieu, ni autre autorité que moi en cela.
Dans cet espace intime et serein, je me trouve libre de rentrer en connexion avec mes envies profondes. Quelle qu'elles soient.
Cet espace est vital pour moi.
Loin des orientations de ma famille, des exigences de la société ou de mon travail, des pressions sociales...je m'apaise doucement et retrouve mon flux, mon énergie, propre à ma personnalité.
Plus je reste longtemps en pratique (récitation de Nam Myoho Rengé Kyo à la cadence d'un cheval au galop/ tout inclure, revenir à la Vie) et plus je puise de l'énergie. Cette force vitale innée, et illimitée, dont parle régulièrement les pratiquants.

L'objectif en ligne de mire est la paix mondial.
Il semble que si je pratiquais pour que ma voisine de pallier déménage le plus loin possible ou pire, qu'il lui arrive du mal (ce que je n'ai jamais pensé même faire face au Gohonzon) , j'imagine facilement qu'en sortant de chez moi ma haine me ferait tomber des escaliers et que le comble serait que ma chère voisine vienne me porter secours........................................
Pour dire que nous ne pratiquons pas à faire appel aux souffrances supplémentaire , comme c'est le cas de certain culte obscur présent sur terre.
Ma pratique pour ma part n'est pas intellectuelle....................
J'ai un esprit abstrait. Joueur. En couleur et sensations directe.
Mais nous sommes tous différent.

Pour finir, j'en viens au sens même de cette pratique : la tour aux trésors.

En chacun de nous, se trouve millier d'aptitudes, ressources, et potentiel.
La pratique me permet d'accéder à tout cela, petit à petit, et toujours dans cet espace aussi neutre que possible : face à moi même.

Parfois j'ai un éclair de clairvoyance ! je veux faire ceci ou cela dans ma vie...j'aime m'exprimer par la danse par exemple, encore un espace pour moi ou on peut me regarder mais on ne peut me toucher ou gêner mon corps quoi. Je parle de moi là.. Je déteste sortir en talons car je trouve nos sociétés plus superficiel que mon caractère me permet de supporter sans m'énerver, après un sourire malsain ou une remarque déplacée. Bref, le jour d'après, je change de "rêve", et ainsi de suite. L'esprit est ainsi fait que l'on passe de joie à blouse, d'une pensée à une autre..c'est la nature même de l'humain. La pratique me permet donc de fixer un objectif. Le plus important n'est pas en soi de le réaliser faute de culpabilité que de l'avoir simplement établi, et de le renouveler au besoin.
Chacun fixe de petit défi pour soi-même comme de grand défi pour l'ensemble.

La tour au trésors est un aspect purement merveilleux lorsqu'on le ressens, grâce à cette pratique.
Bien que je n'arrive pas à me sentir aussi libre, vibrante et heureuse dans mon quotidien que devant le Gohonzon, il n'empêche que je m'approche petit à petit de mon bonheur
indestructible.


Voilà donc ce que je souhaitais partager avec vous, avant de vous laisser dialoguer sur ce forum des différentes "portes" nous permettant de chérir nos vies et d'apprécier tout simplement la vie.

Nam Myoho Renge Kyo

Bonne journée
Auteur : Yvon
Date : 18 déc.17, 04:05
Message : Image


1. Namu Myôhô Renge Kyô.
Le nom de la Loi éternelle de la vie.
C’est aussi le titre (daimoku) du Sûtra du Lotus (Myôhô Renge Kyô) qui exprime la nature indissociable de la vie du Bouddha et de la Loi ultime.

2. Nichiren.
Le nom (« Soleil-lotus ») que se donna le Pratiquant du Sûtra du Lotus en révélant cette Loi afin d’ouvrir la voie menant tous les êtres à l’état de bouddha..

3. Zai gohan.
« Ceci est le sceau ». Cela atteste la signature de Nichiren Daishonin.

4. Dai Bishamon tennô
L’un des quatre grands rois du ciel (« Celui-qui-écoute-de-nombreux-enseignements », sanskrit : Vaishravana), appelé aussi Tamon.
Il représente le Nord, il protège le lieu où la Loi est enseignée et il écoute bien.

5. Dai Jikoku tennô
Le grand roi du ciel Jikoku (« Soutient-du-pays », skt. : Dhritarashtra). Il représente l’Est, il pacifie et protège le pays, le monde, en entretenant sa prospérité.

6. Dai Zôchô tennô
Le grand roi du ciel Zôjô ou Zôchô (« essor-et-développement », skt. : Virûdhaka. Il représente le Sud, sa fonction est de soulager les êtres de leurs souffrances.

7. Dai Kômoku tennô
Le grand roi du ciel Kômoku (« Vision-large », skt. : Virûpâksha). Il représente l’Ouest. Sa fonction est d’encourager l’aspiration à l’Eveil, de discerner le mal et de punirceux qui le commettent.

8. Namu Shakyamuni butsu
Le bouddha Shakyamuni. La sagesse subjective.

9. Namu Tahô nyorai
L’ainsi-venu Tahô (« Nombreux-trésors », skt. : Prabhutaratna Tathâgata).
La réalité objective ou vérité.

10. Namu Jôgyô bosatsu
Le bodhisattva Jôgyô (« Pratiques-supérieures », skt. : Vishishtacharitra).
Le premier des quatre guides des bodhisattvas sortis de la Terre.
Il représente la vertu ou la qualité du véritable soi, de la véritable identité.

11. Namu Muhengyô bosatsu
Le bodhisattva Muhengyô (« Pratiques-sans-limites », skt. : Anantacharitra).
L’un des quatre guides des bodhisattvas sortis de la Terre. Il représente l’éternité, l’une des quatre vertus ou qualités présentes dans la vie d’un bouddha.

12. Nam Jôgyô (ou Jyôgyô) bosatsu
Le bodhisattva Jôgyô ou Jyôgyô (« Pratiques-pures », skt. : Vishuddhachâritra).
L’un des quatre bodhisattvas guidant les bodhisattvas sortis de la Terre. Il représente la pureté, l’une des quatre vertus ou qualités de la vie d’un bouddha.

13. Namu Anryûgyô bosatsu
Le bodhisattva Anryûgyô (« Pratiques-d’une-conviction-inébranlable », skt. : Supratishthitacharitra).
L’un des quatre guides des bodhisattvas sortis de la Terre. Il représente la joie, le bonheur, l’une des quatre vertus ou qualités de la vie d’un bouddha.

14. Yû kuyosha fuku ka jugô
« Quiconque fera des offrandes au Gohonzon obtiendra, en cette vie, une bonne fortune dépassant celle obtenue par un bouddha doté des dix titres honorables. »
C’est le principe de la rétribution positive, la bonne fortune.
En bouddhisme, faire des offrandes a un sens large, ici cela signifie notamment respecter et faire l’éloge.

15. Nyaru nôransha zu ha shichibun
« Quiconque s’attaquera ou nuira aux pratiquants de la Loi bouddhique aura la tête brisée en sept morceaux (c’est-à-dire sera malheureux). » Cela exprime le principe de la rétribution négative, la perte.

16. Dai Nittennô
« Le grand roi céleste du soleil », force de l’univers.

17. Dai-rokuten no ma-ô
« Le roi-démon du Sixième Ciel ».
L’obscurité fondamentale.

18. Dai Bonten ô
« Le roi céleste Mahâbrahmâ ou « le grand roi céleste Brahmâ ».
Bonten et Taishaku sont les deux divinités protectrices qui président aux fonctions de l’univers.

19. Taishaku tennô
« Le roi céleste Shakra Devânâm Indrah », aussi identifié sous la forme de la divinité Indra dans la mythologie indienne.

20. Dai Gattennô
« Le grand roi céleste de la lune », force de l’univers.

21. Dai Myôjô tennô
« Le grand roi céleste des étoiles », force de l’univers.

22. Râga-râja
« Le-roi-de-l’amour-empli-de-désirs » (en japonais : Aizen-myô’ô). Son nom est inscrit en siddham, sanskrit médiéval. L’un des rois-de-la-sagesse, il purifie, grâce à son amour, les êtres humains de leurs désirs terrestres et les libère des illusions et des souffrances provenant de ces désirs, il représente le principe « les troubles et désirs terrestres se transforment [par la pratique bouddhique] en boddhéité. » (jap. : bonnô-soku-bodai)

23. Achala
« L’immuable-roi-de-la-sagesse » (jap. : Fudô-myô’ô). Son nom est inscrit en siddham, sanskrit médiéval. Représentant le principe « les souffrances de la naissance et de la mort se transforment [par la pratique bouddhique] en nirvana », la cessation des souffrances (jap. : shoji-soku-nehan).

24. Tendai daishi
Le grand maître T’ien-t’ai (538-597), la transmission du véritable héritage du bouddhisme en Chine.

25. Kishimojin
Kishimojin (skt. : Haritî). L’ogresse, mère des filles-démones.

26. Jû-rasetsu-nyo
Les dix filles démones (skt. : Rakshasi).

27. Dengyô daishi
Le grand maître Dengyô (767-822), la transmission du véritable héritage du bouddhisme au Japon.

28. Hachi dai ryû-ô
Les huit grands rois-dragons.

29. Hachiman dai bosatsu
Le grand bodhisattva Hachiman.

30. Tenshô daijin
La grande déesse du soleil. Avec Hachiman ce sont les deux divinités tutélaires du Japon.

31. Butsu metsu go ni-sen ni-hyaku sanjû yo-nen no a-ida ichi-enbudai no uchi mizô-u no dai-mandara nari
« Depuis la mort du Bouddha, pendant plus de 2230 ans, jamais dans le monde entier n’a été révélé ce mandala suprême.»

32. Kore o shosha shi tatematsuru
« J’ai respectueusement retranscrit ceci. »

33. Nichikan (sa signature)
Le 26e grand patriarche, son nom et sa signature. Il a retranscrit ce Gohonzon.

34. Kyôhô go-kanoe-ne-nen roku-gatsu jûsan-nichi
Date de la transcription : été 1720. « le 13e jour du 6e mois lunaire de la 5e année de Kyôhô. »
Auteur : vic
Date : 18 déc.17, 05:43
Message :
Yvon a dit : Nichiren a dit :Ce mandala n’est en aucun cas mon invention.
Mais il pouvait dire ce qu'il voulait , ce gohonzon n'est pas décrit dans le soutra du lotus et n'a aucun rapport avec lui , c'est une invention de nichiren lui même .
je rappelle que ces grifonnages en chinois sur le gohonzon ne sont pas du bouddhisme et que bouddha n'a jamais mis les pieds en chine de son vivant et ne parlait pas le chinois .
Dans le soutra du lotus , bouddha décrit une scène avec divers personnages présents , et Nichiren a inventé une façon de représenter cette scène à sa sauce , en remplaçant les personnages par des grifonnages en chinois sur un bout de papier et il prétendait que son invention avait des pouvoirs magiques .
Du reste ce gohonzon et ces prétendus pouvoirs magiques ne sont pas reconnnus dans les autres écoles du bouddhisme qui ne l'utilisent pas et n'en reconnaissent aucune vertu particulière .

C'est un peu comme si j'écrivais le nom des apôtres sur une feuille de papier et que je mettais cette feuille devant moi en prétendant en recevoir des pouvoirs magiques . C'est du placébo , rien de plus .
Si vraiment ce gohonzon avait des pouvoirs magiques , toutes les écoles du bouddhisme se seraient précipitées pour l'adopter .
Auteur : Yvon
Date : 18 déc.17, 06:42
Message :
vic a écrit : ce gohonzon n'est pas décrit dans le soutra du lotus et n'a aucun rapport avec lui , .
Faux :

le Sutra du Lotus explique le Gohonzon dans les huit chapitres qui vont du chapitre Yujutsu* (XV) au chapitre Zokurui (XXII).
Auteur : vic
Date : 18 déc.17, 07:01
Message : Faux , le soutra du lotus n'explique pas ce griffonnage des noms de personne en chinois comme sur le gohonzon , jamais de la vie .
Le soutra du lotus ne parle que d'une scène où sont décris des personnages présents , il ne dit pas de griffonner un truc en chinois sur une feuille avec les noms des personnes décrites dans cette scène et de se mettre devant ensuite . Rien de tel n'est décrit dans le soutra du lotus .
Bouddha ne parlait même pas chinois en plus .
Auteur : Yvon
Date : 18 déc.17, 07:24
Message : Gohonzon

Bien que peu digne d'un tel honneur, Nichiren fut néanmoins le premier à propager le Dharma merveilleux transmise au bodhisattva Jogyo pour qu'il la répande à l'époque des Derniers jours du Dharma. Nichiren fut aussi le premier à inscrire le Gohonzon, matérialisation du bouddha d'un passé infini révélé par le chapitre Juryo (XVI) de l'enseignement essentiel (honmon), du bouddha Taho dont l'apparition est décrite dans le chapitre Hoto (XI) de l'enseignement théorique (shakumon), et des bodhisattvas Surgis de Terre que l'on voit apparaître dans le chapitre Yujutsu (XV). (Du Sutra du Lotus )

On peut haïr Nichiren mais on ne peut nier la réalité de son Eveil. [...] Dans cette lettre, j'ai écrit mes enseignements les plus importants. Saisissez leur signification et faites-en une partie intégrante de votre vie. Croyez dans le Gohonzon, objet de vénération suprême en ce monde. Forgez-vous une foi forte et recevez la protection de Shakyamuni, Taho et de tous les autres bouddhas.

Ecrit : La véritable ainsité de la vie (mai 1273 à Daizen-bo)


Le vénérable Shakyamuni conservait ce Gohonzon dans son coeur depuis le lointain passé de gohyaku jintengo mais il ne le révéla pas, depuis le moment où il apparut en ce monde et pendant les quarante et quelques premières années où il enseigna.
Même dans le Sutra du Lotus il n'y fit pas allusion dans les premiers chapitres de l'enseignement théorique (shakumon). C'est seulement dans le chapitre Hoto (XI) qu'il le mentionna en passant. Il le révéla dans le chapitre Juryo (XVI), et conclut son explication dans les chapitres Jinriki (XXI) et Zokurui (XXII)
Ecrit : Réponse à Nii-ama (Minobu, 16 février 1275 à Nii-ama)
Auteur : zeste de savoir
Date : 18 déc.17, 21:19
Message : Shakyamuni n'a rien a voir avec les élucubrations d'un nichiren.
Et la feuille de papier A4 avec les gribouillages de divinités que vous vénérez comme un grigri, sensée régler magiquement (lol la loi mystique) tous vos problèmes n''est pas dans le sutra du lotus.
Votre dernier post montre que c'est une pure création de nichiren [EDIT] !
Auteur : Yvon
Date : 21 déc.17, 01:44
Message : Je viens d'expliquer que le Gohonzon est bel et bien énoncé dans le Sutra du Lotus . Maintenant si vous nier cette évidence c'est votre problème .

Le Gohonzon n'a rien de magique c'est le moyen extérieur de révéler son état de bouddha intérieur .

Qu’est-ce que le Gohonzon ?

Ryuei Michael McCormick






Question :

Si le Gohonzon est vraiment le reflet de notre nature de bouddha (bussho, buddha-dhatu) et que le mandala nous aide simplement à nous concentrer lors de la récitation de daimoku, alors ne peut-on dire que toute vie est un Gohonzon ? Car toute vie contient la nature de bouddha et notre nature de bouddha est contenue dans toute vie.

Réponse :

Je suis d’accord avec vous pour une part mais il convient d’ajouter quelques remarques :

1. Le mot Gohonzon est employé en équivalent de mandala alors que ce n’est pas tout à fait exact. Les mandalas représentent le Gohonzon, à l’égal d’autres figurations, tels les portraits ou les statues, alors que le Gohonzon n’est pas un objet qui pourrait être reçu ou donné, et je ne considère pas comme pratiquant du Dharma bouddhique quiconque chosifie le Gohonzon.

2. En s’appuyant sur les goshos, et particulièrement sur les cinq Ecrits majeurs, la Nichiren Shu enseigne que le Gohonzon est le Bouddha Shakyamuni Atemporel qui n’est autre que le Dharma Merveilleux lui-même. Et pour être encore plus précis (suivant en cela les arguments de la Kempon Hokke Shu qui me l’a fait remarquer), le Gohonzon est le Bouddha Eternel Shakyamuni en train de transférer le Dharma Merveilleux contenu dans le Sutra du Lotus à tous les êtres sensitifs lors de la Cérémonie dans les Airs.

3. Pour être encore plus précis, et d’après les goshos et les commentaires de l’Ecole Tian-tai sur lesquels Nichiren fonde ses enseignements, le Bouddha Atemporel Shakyamuni dont parle le chapitre XVI du Sutra du Lotus est l’unité des trois corps (trikaya) : le corps du Dharma (Dharmakaya, hosshin), le corps de sagesse ou de rétribution (sambhogakaya, hoshin) et le corps de manifestation (nirmanakaya, ojin). Cela est important car cela révèle la relation entre le Bouddha et notre propre nature de bouddha. Cette relation étant beaucoup plus complexe qu’on ne l’entend généralement.

4. Il semble qu’en parlant de la nature de bouddha vous désigniez le Dharmakaya dans le sens où c’est le Dharmakaya qui est notre vraie nature. Le Dharmakaya est la Vérité qui se réveille ou à laquelle on s’éveille et il n’est en rien différent de nos vies. Ce Dharmakaya est personnifié par Mahavairocana Tathagata (Dainichi Nyorai) dans le Shingon. Mais le Dharmakaya n’est pas le Gohonzon du bouddhisme de Nichiren. Celui-ci relève plus de notre pratique et n’est pas la simple potentialité d’Eveil de notre nature de bouddha. Il faut qu’il y ait un contact constamment actualisé avec la bodhéité de Shakyamuni Atemporel afin de le déclencher. Ce contact déclencheur est Namu Myoho Renge Kyo.

5. Bouddha c’est la bodhéité actualisée, c’est une personne qui a fait jaillir tous les mérites, les vertus, la compassion et la capacité d’enseigner d’un véritable Ainsi-venu et qui se présente sous les deux aspects, celui du sambhogakaya, corps de sagesse et celui du nirmanakaya, corps de manifestation. Le sambhogakaya, appelé également corps de rétribution, est la forme spiritualisée de la nature du Bouddha. C’est le corps que normalement seuls les bodhisattvas avancés peuvent percevoir. Le sambhogakaya possède les 32 marques et 80 caractéristiques ainsi qu’une lumière infinie, la prajna, et sa réalisation, la compassion. Le sambhogakaya est généralement personnifié par le Bouddha Amitabha mais cette présence spirituelle constante de lumière et de vie n’est pas non plus le Gohonzon du bouddhisme de Nichiren. Pas plus que ne l’est le corps de manifestation, nirmanakaya ou Bouddha historique. Toutefois, aussi bien le corps de rétribution que le corps de manifestation sont parties intégrantes du bouddhisme de Nichiren, au même titre que le corps du Dharma ou nature de bouddha.

6 Nous en arrivons donc à l’interprétation radicale de Zhiyi (Grand-Maître Tian-Tai) qu’adopte également Nichiren et qui distingue le Bouddha du XVIème chapitre de tous les autres bouddhas ou gohonzons d’autres écoles. Ce Bouddha du chapitre XVI est à la fois la potentialité universelle de la nature de bouddha, la bodhéité actualisée d’un corps de rétribution toujours présent et une manifestation concrète de Shakyamuni dans ce monde. L’universel, l’idéal et le concret, dans leur unité, touchent notre vie par le biais du Sutra du Lotus, qui, dans le monde d’aujourd’hui, se médiatise en Daimoku. Le Bouddha Shakyamuni Atemporel est l’unité des trois corps, trikaya et c’est la vision la plus achevée d’un Bouddha. Le Gohonzon est ainsi la conjonction de la Vérité, de la Sagesse qui l’explicite et de la Compassion en action ; c'est le partage avec tous les êtres.

7. Le Gohonzon n’est ni un objet, ni juste le Bouddha historique Shakyamuni, ni une omniprésence spirituelle, ni la nature de bouddha, ni la potentialité de l’Eveil ; pas plus qu’il n’est l’Eveil réalisé quelque part en dehors de soi ; il n’est ni une autre personne, ni un self, ni un système soliptique ; il n’est ni un principe abstrait, ni le texte du Sutra du Lotus, ni rien de cette sorte. On aurait envie de dire que le Gohonzon est le lieu de rencontre de tout cela pour nous et en nous mais une telle formulation serait un peu poussée, très technique et finalement juste un tour de passe-passe mystique.

8. Il serait plus judicieux de dire que le Gohonzon est l’Eveil, sans avoir besoin de distinguer soi et l’Autre, ceci et cela, sans le réduire ni en objet physique ni en concept. C’est l’Eveil en tant qu’adhésion totale à la Vérité Merveilleuse qui fleurit telle une fleur du lotus et à laquelle se réfère l’Enseignement-Dharma.

9. Les cérémonies que nous effectuons sont essentiellement destinées à nous aider à revenir à ce point essentiel.

10. On me connaît pour avoir dit : « Les seuls qui peuvent recevoir le mandala sont ceux qui ont compris qu’ils n’ont pas un besoin essentiel de le recevoir ».
Auteur : Eliaqim
Date : 21 déc.17, 01:53
Message :
Yvon a écrit :Ryuei Michael McCormick
Charte : Droits de propriété intellectuelle , article (C-41)
Par exemple : source, nichiren-etudes.net

Cordialement
Auteur : Shonin
Date : 22 déc.17, 00:36
Message : Issu du printemps des Kayo, p.60. Deuxième président Josei Toda :

"Croyez dans le Gohonzon. Croyez en notre unité. Après tout, ces mots ne figurent-ils pas sur la partie gauche du Gohonzon :"Ceux qui font des offrandes [au pratiquant du Sûtra du Lotus dans l'époque de la Fin de la Loi] jouiront d'une bonne fortune surpassant les dix titres honorifiques?" Quand vous faites votre maximum, vous accumulez d'incommensurables bienfaits. C'est ce qu'enseigne le bouddhisme."

*les "dix titres honorifiques" mentionnés ici sont les dix qualificatifs d'éloges du Bouddha.


Toda (même référence, même page) : "La foi d'une personne, son engagement sans faille à pratiquer devant le Gohonzon est ce qui compte le plus. La foi de cette seule personne permettra à tout ceux qui lui sont liés de devenir finalement heureux. [...] Ayez juste une forte foi, vivez pleinement et devenez aussi heureux que vous le pouvez !"

http://www.soka-bouddhisme.fr/perspecti ... vant-garde
Auteur : zeste de savoir
Date : 10 janv.18, 03:02
Message : Comme il y a deux posts ouverts sur le meme thème... je mets cette remarque, sur celui qui a été le plus commenté ! :hum:


Le gohonzon (mandala), la machine a exaucer les souhaits, dixit Toda second président de la SGI.

Le Président Ikeda: Vous devriez avoir une profonde conviction et prier pour que le Gohonzon ne permette pas que vos enfants, qui sont dotés d'une mission, de connaître le malheur, et qu'ils finiront par réussir. J'espère que, sur la base de cette profonde conviction et prière, vous pourrez voir la croissance de vos enfants avec calme dans une perspective à long terme - cinq ou dix ans au moins. (page 43)


Dans le contexte de vos déclarations, ne serait il pas nécessaire, Daisaku Ikeda, de parler de votre propre fils, de votre fils préféré, de votre principal héritier, qui est mort à l'âge de 29 ans d’une perforation gastrique (un trou dans l'estomac), une maladie qui habituellement n’est pas mortelle? Si le Maitre le plus important du monde ne peut pas compter sur la « protection du Gohonzon » pour protéger ses propres enfants, comment quelqu'un d'autre peut-il compter dessus? C’est inutile! Alors, pourquoi déblatérer encore et encore à ce sujet, quand cela ne fonctionne pas ou cela ne fonctionne pas POUR VOUS ?? Si la personne qui est supposée être la meilleure experte de la pratique pseudo-bouddhiste pour cet âge ne peut pas activer la "protection du Gohonzon", quel espoir a quelqu'un d'autre?

C'est vraiment avoir un aveugle qui conduit d’autres aveugles.

Blanche Quizno
04/18/2014 10:12pm
https://taitenwisdom.weebly.com/blog/in ... n#comments
Auteur : Yvon
Date : 10 janv.18, 06:38
Message : Et la réponse du président Ikéda elle est où ? :hum: Ca serait bien de la mettre .

Bon il faut encore que je remette les choses à leur place .

Le Gohonzon et le mantra Nam Myoho Renghe Kyo , ne sont pas magiques (Ca se saurait lol :lol: ) Ils ont pour but dedévelopper son état de bouddha dans sa vie .
Le Gohonzon ne récompense pas , ne punit pas , ce n'est pas de la superstition . Le plus important n'est pas de savoir comment on est mort , mais dans quel état de vie on meurt . On peut trés bien mourir d'un cancer paisiblement dans un grand état de bouddha .

De plus personne ne connait son karma , je peux trés bien mourir d'un accident demain , c'est pas pour autant que je n'ai pas été "protégé" .Aussi curieusement que celà puisse parâitre ça peut être un allègement karmique .
Auteur : zeste de savoir
Date : 10 janv.18, 08:24
Message : Je suis certain qu’il a du trouver une réponse pour justifier l’injustifiable par rapport a ses précédentes déclarations !

C’était le karma de son fils, le sien, il a purifié celui de la soka gakkai, du monde, autre ?
Je serai curieux de lire l’explication qui en a été ensuite donnée !

Dire, vénérer le sutra du lotus apportera de grands bienfaits et quitter cette croyance sera générateur de souffrances, est surement perçu dans l’esprit d’un japonais du 13 e siècle et peu etre pour vous comme une causalité tout à fait logique.

Mais dans une grille de lecture moderne, c’est juste une vision magique.
Remplacez sutra du lotus par Bible ou Coran et vous verrez les propos de nichiren deviennent tout d’un coup très éclairant .

Pour exemple, un pays qui reconnait le Coran et et Mahomet ira bien, si non, il subira tous les malheurs du monde.
Après considérer cela comme de la tolérance… :D

Josei Toda a eu une formule sur le gohonzon, comme étant une machine a exaucer les souhaits, il faudrait que vous nous la remettiez !

Bien à vous ! :Bye:
Auteur : Yvon
Date : 10 janv.18, 08:52
Message : Vous avez vraiment rien compris à ce bouddhisme c'est évident .
Auteur : Shonin
Date : 11 janv.18, 03:59
Message : Bonjour Yvon, bonjour à Tous.


Dialogue avec la jeunesse p.350 // L'importance de gongyo et de daimoku II

"Il est parfaitement admissible de s'asseoir sur une chaise, ou, si vous vous asseyez sur le sol, d'arranger vos jambes de manière qui vous semble la plus confortable.
Il est important de vouloir s'asseoir devant le Gohonzon comme si nous allions rencontrer le bouddha fondamental Nichiren Daishonin, et de faire de la pratique de gongyo et de daimoku un moment agréable. Avec ses deux points à l'esprit, le plus important est de poursuivre votre pratique bouddhique jusqu'à la fin de votre vie. Nul besoin de s'embarrasser de formalisme."
Sensei




"Quatre saveurs : Enseignement provisoires de Shakyamuni. T'ien-t'ai répartit les enseignements de Shakyamuni en cinq périodes et les compara à cinq saveurs mentionnées dans le Sûtra du Nirvana - le lait frais, la crème, le lait caillé, le beurre et le ghee (le beurre le plus raffiné). Les quatre saveurs désignent tous les sûtras exposés avant le Sûtra du Lotus." Voir aussi Cinq Périodes.
p.358 GLOSSAIRE VOL.1 Lettres et traités
Auteur : algol-x
Date : 11 janv.18, 04:36
Message :
Shonin a écrit :"Dialogue avec la jeunesse p.350 // L'importance de gongyo et de daimoku
Avec quelques prophéties malveillantes cependant:

Recueil discours de DI décembre 2006 page 63

"Abandonner a mi-chemin, ou totalement trahir notre pratique bouddhique, conduit en définitive à une vie de souffrance et de regrets."

Recueil discours de DI avril 2006 p 76

"Par ailleurs, quel que soit le succès rencontré ou la position sociale d'une personne, si elle méprise les activités de la soka-gakkai et se sépare de l'organisation, elle achèvera sa vie de façon triste et misérable."

Bien à vous,

:Bye:
Auteur : Yvon
Date : 11 janv.18, 05:19
Message : [Les membres ne sont pas les sujets de discussion]
Auteur : zeste de savoir
Date : 11 janv.18, 05:37
Message : Ca y est j'ai retrouvé le discours sur la machine a exaucer les souhaits (le Butsudan) ! :Bye:

L'une des raisons du succès de la Soka Gakkai fut la promesse de bienfaits matériels par la simple vertu de la pratique de daimoku devant le Gohonzon. Toda décrivait le Dai-Gohonzon comme une sorte de "machine à bonheur".
"Imaginez qu'une machine qui ne manque jamais de rendre quiconque heureux, ait été fabriquée grâce au pouvoir de la science ou de la médecine.. Je pense qu'une telle machine vaudrait un prix fort élevé. Vous êtes bien d'accord ? Si vous l'utilisiez avec sagesse vous pourriez être sûr de devenir heureux et de créer une sacrée entreprise. Vous pourriez gagner beaucoup d'argent. Je pourrais vendre une telle machine100.000 ¥ pièce.
"Mais la science occidentale n'a pas encore inventé cette machine. Cela ne peut pas être fabriqué. Cependant, une telle machine existe dans notre pays, le Japon, depuis 7000 ans. C'est le Dai-Gohonzon. [Nichiren] Daishonin a fabriqué cette machine pour nous et nous l'a donnée, à nous, simples hommes du peuple. Il nous a dit : "Utilisez [cette machine] librement. Elle ne vous coûtera aucun argent." Mais les gens d'aujourd'hui ne veulent pas l'employer parce qu'ils ne comprennent pas que le Dai-Gohonzon est une machine splendide. (Murata, p. 107)

https://www.nichiren-etudes.net/article ... gakkai.htm

Ce qui est amusant, c'est que les tenants d'une religion admettent rarement fonctionner a travers des superstitions magiques, c'est d'abord chez les autres.
Eux par contre c'est toujours quelque chose de plus subtil, le vrai Dieu, la nouvelle alliance, (la loi mystique)
La pensée magique a encore de beaux jours devant elle ! :sourcils:
Auteur : Yvon
Date : 11 janv.18, 05:48
Message : La vrai fonction du Gohonzon .

De même qu'un tableau d'un grand peintre nous fait ressentie des émotions ; le mandala Gohonzon nous fais ressortir notre éta de bouddha .

https://dharmadico.blog/2016/03/28/le-g ... ka-gakkai/

Le Gohonzon est un mandala qui représente l’essence des enseignements de Shakyamuni . Essence qui réside dans le Sûtra du Lotus, dont le titre est, en japonais, Myoho Renge Kyo. Le maître bouddhiste du XIIIe siècle, Nichiren, l’a représentée sous la forme graphique et matérielle du Gohonzon pour nous permettre d’y accéder et d’exprimer la nature du bouddha qui « dort » en chacun de nous.
Ce mandala n’est donc pas la représentation d’un pouvoir extérieur à l’homme ordinaire ou extérieur à lui, il est le miroir de ce qu’il y a de meilleur en lui.
Auteur : zeste de savoir
Date : 11 janv.18, 06:01
Message : Cher Yvon, vous avez raison, je ne comprends rien au bouddhisme de Nichiren.

Pour moi, c'est un discours complètement flou, en français du charabia !

Je retiens juste des multiples témoignages d'anciens de votre mouvement et de la citation de Toda un de vos présidents,
que c'est vendu comme un outil magique emmenant le bonheur et écartant les obstacles.

Après que vous le justifiez d'une manière qui se veut plus sophistiquée, en ce qui me concerne, ne change rien à cette réalité !

:mains:
Auteur : Yvon
Date : 11 janv.18, 06:45
Message : Dans le bouddisme de Nichiren on écarte pas les obstacles bien au contraitre, On les affronte et on les transforme .

" Devant les difficultés le sage se réjouit , l'insensé s'enfuit ." :Bye:
Auteur : algol-x
Date : 11 janv.18, 08:02
Message :
Yvon a écrit :Dans le bouddisme de Nichiren on écarte pas les obstacles bien au contraitre, On les affronte et on les transforme .
Cette mise en scène des "obstacles" ou des "difficultés" dans votre organisation, c'est un moyen de faire rentrer les membres dans la dialectique du groupe et ainsi de parasiter leur raisonnement. Ils mettent inconsciemment le sens suggéré par l'organisation, sur des faits aléatoires dans leurs vies, ou sur le résultat de leurs actions, et ensuite témoignent lors des zadankai des bienfaits du gohonzon et de la pratique !

Bien à vous,

:Bye:
Auteur : Yvon
Date : 11 janv.18, 10:55
Message : Le but de la pratique du bouddhisme de Nichiren c'est de surmonter , dépassser , transformer ses difficultés quelles soient d'ordre affectives , pécuniéres, maladies , travail , argent ect... sur la base de la pratique du mantra devant le mandala , permettant ainsi de développer son état de vie .
Si un enseignement , une philosophie , ne permet pas de résoudre des problèmes concrets , elle ne sert à rien , ce n'est alors que de la littérature , de la branlette intellectuelle .
Auteur : algol-x
Date : 11 janv.18, 11:57
Message :
Yvon a écrit :Le but de la pratique du bouddhisme de Nichiren c'est de surmonter , dépassser , transformer ses difficultés quelles soient d'ordre affectives , pécuniéres, maladies , travail , argent ect... sur la base de la pratique du mantra devant le mandala , permettant ainsi de développer son état de vie .
Si je compare vos affirmations avec ce que j'ai vu dans "l'organisation", j'en conclurais que la méthode est inefficace et que le sentiments "d'avoir transformé ses difficultés" est un biais, que j'ai explicité plus haut.
Yvon a écrit :Si un enseignement , une philosophie , ne permet pas de résoudre des problèmes concrets , elle ne sert à rien , ce n'est alors que de la littérature , de la branlette intellectuelle .

Vous avez besoin d'un enseignement ou d'une philosophie pour résoudre des "problèmes concrets" ? des tas de gens s'en passent très bien !

Bien à vous,

:Bye:
Auteur : Yvon
Date : 11 janv.18, 12:11
Message : Chacun fait ce qui lui convient . Moi je gagne du temps .

Quatrième prière silencieuse lors de la pratique de Gongyo :

" Je prie pour manifester l'état de bouddha inhérent à ma propre vie , accomplir ma révolution (transformaion) humaine , transformer mon karma négatif et réaliser mes souhaits pour le présent et l'avenir ."

:Bye:
Auteur : algol-x
Date : 11 janv.18, 12:34
Message : [HS]
Auteur : Shonin
Date : 11 janv.18, 12:40
Message :
algol-x a écrit : et ensuite témoignent lors des zadankai des bienfaits du Gohonzon et de la pratique !

Bien à vous,

:Bye:

(j'ai rectifié une majuscule) Bonjour,

je sors justement de zadankai :) réunion de discussion en français.

Expérience d'une femme , plutôt en situation professionnel avantageuse et qui souhaitait changer de vie, changer d'air.

Elle a donc pratiquer pour 'acheter' une maison , de charme , en campagne.
Les peurs liées à l'accès à la propriété ou le fait de se retrouver seule à la campagne l'ont fait cogiter.
Elle démissionne pourtant et se fixe des objectifs clairs. Avec force. Au quotidien.
Là dessus les visites avance et bref ... elle obtient, tu te doute , tout ce qu'elle entreprend.
Il y a avait trois gros objectifs pour ce changement de vie au départ. Elle s'est fixée une date. Ce soir elle nous raconte ses premiers pas..
elle vit à Charme^ patelin dans l'Ain !



Chaque enseignement peut t'apporter des choses mais , il reste évident la véracité du pouvoir de la méditation cependant.

:Bye:
Auteur : Yvon
Date : 11 janv.18, 12:42
Message : A propos du sujet le Gohonzon

Même si le Dharma bouddhique est sous leurs yeux, les gens ne la saisiront pas si leurs capacités ne sont pas adéquates, et elle ne se répandra pas si le temps propice n'est pas encore venu. C'est en accord avec la loi de la nature, tout comme océan monte et descend avec les marées, ou comme la lune croît ou décroît dans le ciel en fonction du temps.
Le vénérable Shakyamuni conservait ce Gohonzon dans son coeur depuis le lointain passé de gohyaku jintengo* mais il ne le révéla pas, depuis le moment où il apparut en ce monde et pendant les quarante et quelques premières années où il enseigna. Même dans le Sutra du Lotus il n'y fit pas allusion dans les premiers chapitres de l'enseignement théorique*. C'est seulement dans le chapitre Hoto* (XI) qu'il le mentionna en passant. Il le révéla dans le chapitre Juryo* (XVI), et conclut son explication dans les chapitres Jinriki* (XXI) et Zokurui (XXII)
Auteur : zeste de savoir
Date : 11 janv.18, 21:07
Message :
Shonin a écrit :
je sors justement de zadankai :) réunion de discussion en français.

Expérience d'une femme , plutôt en situation professionnel avantageuse et qui souhaitait changer de vie, changer d'air.

Elle a donc pratiquer pour 'acheter' une maison , de charme , en campagne.
Les peurs liées à l'accès à la propriété ou le fait de se retrouver seule à la campagne l'ont fait cogiter.
Elle démissionne pourtant et se fixe des objectifs clairs. Avec force. Au quotidien.
Là dessus les visites avance et bref ... elle obtient, tu te doute , tout ce qu'elle entreprend.
Il y a avait trois gros objectifs pour ce changement de vie au départ. Elle s'est fixée une date. Ce soir elle nous raconte ses premiers pas..
elle vit à Charme^ patelin dans l'Ain !

Chaque enseignement peut t'apporter des choses mais , il reste évident la véracité du pouvoir de la méditation cependant.

:Bye:
Etre dépendant d'un support extérieur (le gohozon) pour faire et réussir quelque chose de sa vie... !
Auquel, on attache des gens en leur faisant peur si ils l'abandonnent...
(cf les malédictions d'ikeda relevées plus haut)
Sans parler de ceux qui témoignent en disant que ca ne marche pas... (fil témoignages)
Serait-ce, la méthode Coué...? :interroge:


J'ai passé sept ans à ne pas prendre une seule décision ou à faire face à un défi sans chanter. Un problème m'envoyait vers mon gohonzon, demandant de l'aide; une embellie m'enverrait dans la même direction, chantant avec gratitude.

J'ai échoué à réaliser que j'étais la force unique qui pouvait résoudre un problème ou avait créé un résultat positif dans quelque chose. Que c'était moi qui créais ma vie et remettais toute la gratitude ou l'inquiétude à un parchemin inutile de papier xerox suspendu dans une boîte en bois.

Une fois que j'ai accepté que ma vie n'était pas différente ou plus spéciale que celle de quelqu'un d'autre, mes yeux se sont rapidement ouverts à quelle farce je m'étais si activement engagée. L'idée que je n'avais pris aucune responsabilité pour ce qui se passait dans ma vie était un peu horrifiant.

Dix mois après avoir cessé de chanter, mon contrat pour un poste que j'aimais vraiment a pris fin. Quand je l'ai découvert, je suis rentré chez moi et j'ai commencé à contacter d'autres sociétés de conseil et à chercher du travail. J'ai commencé à faire des ajustements dans mes finances pour réduire mes dépenses et j'ai commencé à planifier la façon dont j'allais aller de l'avant. Ce n'est que quelques semaines plus tard que j'ai réalisé qu'il ne m'était même pas arrivé de chanter - je m'occupais des affaires et faisais toutes les choses pratiques que je devais faire, et je n'avais pas eu à quémander une sagesse externe pour le faire.

Maintenant c'est ce que j'appelle une victoire !

https://www.reddit.com/r/SGIcu [...] _freedoms/


Auteur : Yvon
Date : 11 janv.18, 21:40
Message : On ne quémande pas , et le gohonzon n'est pas externe à soi même , on ne dépend pas du gohonzon , on est le gohonzon . Encore une mauvaise compréhension de la pratique .

Nichiren dit ; " Ne cherchez jamais ce Gohonzon en dehors de vous-même. Il n'existe que dans notre chair, en nous, êtres ordinaires, qui gardons le Sutra du Lotus et récitons Namu Myoho Renge Kyo."
Auteur : algol-x
Date : 12 janv.18, 08:44
Message :
Yvon a écrit :"Le vénérable Shakyamuni conservait ce Gohonzon dans son coeur depuis le lointain passé de gohyaku jintengo"
Nichiren projette sur le passé ses propres obsessions, intéressant, mais ce n'est en aucun cas une explication valide !

Bien à vous,

:Bye:
Auteur : Yvon
Date : 12 janv.18, 09:24
Message : Nichiren était un érudit , il savait trés bien de quoi il parlait :

"Le Bouddha Shakyamuni enseigna pendant cinquante ans, mais c'est seulement dans les huit dernières années qu'il révéla cet enseignement. Exposé pendant cette période, le Sutra du Lotus explique le Gohonzon dans les huit chapitres qui vont du chapitre Yujutsu* (XV) au chapitre Zokurui (XXII)."
Auteur : algol-x
Date : 12 janv.18, 09:52
Message :
Yvon a écrit :Nichiren était un érudit , il savait trés bien de quoi il parlait : "Le Bouddha Shakyamuni enseigna pendant cinquante ans, mais c'est seulement dans les huit dernières années qu'il révéla cet enseignement. Exposé pendant cette période, le Sutra du Lotus explique le Gohonzon dans les huit chapitres qui vont du chapitre Yujutsu* (XV) au chapitre Zokurui (XXII)."
L'érudition de Nichiren dont vous faites part, était essentiellement autodidacte. Nichiren a certes étudié au mont Hiei, cependant il assistait aux conférences publiques et non à celles des grand maitres, aurait-il tenu ce genre de propos si il avait suivi leurs enseignements ?

Bien à vous,

:Bye:
Auteur : Yvon
Date : 12 janv.18, 10:55
Message : Nichiren avait un maître au temple Seichô-Ji qui s'appelait Dôzen bo encore une de vos nombreuses lacunes
Auteur : algol-x
Date : 12 janv.18, 11:15
Message :
Yvon a écrit :Nichiren avait un maître au temple Seichô-Ji qui s'appelait Dôzen bo
Certes, Dôzen bo a été formellement le maitre de Nichiren, dans un petit temple au milieu de nulle part, ce n'était pas un maitre de la même nature que ceux qui enseignaient au mont Hiei.

Si il est facile par de savoir quel était le maitre de Dogen quand il est arrivé au monastère du mont Hiei, concernant Nichiren on a seulement de vagues informations telles: "il a étudié dix ans au mont Hiei".

Nichiren était donc bien "essentiellement autodidacte" au niveau de ses études bouddhiques: il n'a pas étudié sous la direction d'un maitre lors de son séjour dans ce monastère !

:Bye:
Auteur : Shonin
Date : 12 janv.18, 18:37
Message : Vous allez vous disputer longtemps comme cela ?

Un peu de respect algol-x... Nous pratiquons une grande philosophie devant le Gohonzon (sujet du post et objet de culte ! ) ,

rien ne vous oblige à apprendre ni à apprécier, mais rien n'ont plus ne vous encourage à ennuyer le sujet.


La Tour aux Trésors

Le bouddhisme pratiqué au sein du mouvement Soka fut établi par Nichiren Daishonin (1222-1282), moine japonais du XIIIe siècle, sur la base du Sûtra du Lotus.
"Je veux donc que ceux qui ont un esprit de recherche se rencontrent et lisent ensemble cette lettre à titre d’encouragement."
Nichiren, Lettre de Sado, Ecrits, 310.

Dans les Enseignements oraux, Nichiren dit : « La grande joie est ce que nous expérimentons quand nous comprenons pour la première fois que notre esprit est depuis le commencement même un Bouddha. Nam-myoho-renge-kyo est la plus grande de toutes les joies. » (OTT, 211-212)


Keisei (1189-1268), moine de la lignée Jimon de l'école japonaise Tendai et frère aîné de Kujo Michi'ie (1193-1252), commenta le sens de la pratique du bodhisattva Jamais-méprisant dans Un ami pour celui qui demeure dans la solitude (Kankyo no tomo) : « D'une manière générale, le cœur du comportement qui consiste à refuser de rabaisser les autres réside dans l’attitude intérieure de s’incliner devant la nature de bouddha existant dans le cœur de tout être vivant. Les êtres dans l’illusion tels que nous, ne sont pas directement conscient de ce principe, mais, avant même d’atteindre l’illumination, nous sommes dotés de la nature de bouddha, et aucune créature, même parmi les plus humbles comme une fourmi ou un grillon, ne mérite d'être méprisée. Même dans les mondes de l’enfer ou des esprits affamés, il n'est pas un seul être qui ne possède la nature de bouddha. Par conséquent, si vous êtes vraiment conscient de ce principe, vous ne manquerez pas de respecter même les oiseaux et les bêtes sauvages. » Par ces mots, Keisei en déduit qu’à l’exemple du prêtre japonais Genjo Shonin qui, dans le passé proche, s'inclinait devant les oiseaux et les bêtes, cette pratique trouve son origine dans l'idée que même les animaux possèdent la nature de bouddha. http://www.soka-bouddhisme.fr/ressource ... s-extraits

(…) Les Quatre nobles vérités et la Chaîne des douze maillons de l'origine interdépendante représentent les enseignements fondamentaux de Shakyamuni. Mais le Sûtra du Lotus les désigne comme des moyens opportuns à destination des sravakas et des pratyekabuddhas, respectivement. En un mot, ces enseignements sont un moyen d'élever leurs capacités spirituelles afin qu'ils puissent écouter et accepter le Sûtra du Lotus. De ce point de vue, ces deux principes sont critiqués car ils ne visent qu'à libérer les sravakas et les pratyekabuddhas de leurs désirs terrestres. Le Sûtra du Lotus affirme que si ceux qui se considèrent comme des arhats ne recherchent pas davantage l'illumination du Bouddha (c-à-d non seulement la libération des désirs, mais aussi le salut des autres), alors ils ne sont pas de vrais arhats, mais seulement des personnes arrogantes. Comme mentionné ci-dessus, Shakyamuni ne s'est pas satisfait de sa propre libération, mais a consacré sa vie au salut de beaucoup d’autres personnes et à la formation de ses disciples. L'accent est mis ici sur l’idéal de bodhisattva, en tant qu'envoyé du Bouddha. C’est un des traits distinctifs du Sûtra du Lotus, basé sur cette compréhension de la vie de Shakyamuni.


Pour en revenir au Gohonzon , dont chacun ici devrait y mettre une majuscule et merci,
cette Tour aux Trésors, qui n'est nul part autre qu'en chacun de nous,
Que le Gohonzon révèle,
grâce à la méditation,
est puissante.
La clarté du bonheur n'est pas si éloignée de nous à chaque instant !


Algol-x, vous le savez bien... Nous pratiquons avec joie et bonheur. Pas de soucis pour nous donc. Il est une envie de vous faire découvrir cela, mais rien ne vous oblige à croire en vous même, rien ne vous oblige à suivre le sujet.
Auteur : zeste de savoir
Date : 12 janv.18, 21:53
Message :
Shonin a écrit :Vous allez vous disputer longtemps comme cela ?

Un peu de respect algol-x... Nous pratiquons une grande philosophie devant le Gohonzon (sujet du post et objet de culte ! ) ,

rien ne vous oblige à apprendre ni à apprécier, mais rien n'ont plus ne vous encourage à ennuyer le sujet.

Pour en revenir au Gohonzon , dont chacun ici devrait y mettre une majuscule et merci, cette Tour aux Trésors, qui n'est nul part autre qu'en chacun de nous,
Que le Gohonzon révèle, grâce à la méditation, est puissante.
La clarté du bonheur n'est pas si éloignée de nous à chaque instant !


Algol-x, vous le savez bien... Nous pratiquons avec joie et bonheur. Pas de soucis pour nous donc. Il est une envie de vous faire découvrir cela, mais rien ne vous oblige à croire en vous même, rien ne vous oblige à suivre le sujet.
(j'ai enlevé la partie HS) :cry4:

curieux message à Algol-x, la personne qui se dispute toute seule et qui manque de respect à une grande philosophie ! (face)

Cette phrase par sa tournure m'a néanmoins bien fait rire (merci) ! : rien ne vous oblige à apprendre ni à apprécier, mais rien n'ont plus ne vous encourage à ennuyer le sujet. . :baned:

Et aussi, mettez une majuscule la ou je vous dis ! :tap:


Une deuxième couche... : ! : mais rien ne vous oblige à croire en vous même, rien ne vous oblige à suivre le sujet. (homer)


Bon allez, après cette intéressante lecture mélangeant bigoterie, et suggestion du départ d' un intervenant d'un fil ou seul quelqu'uns auraient la réalisation leur permettant de s exprimer. :wink:

Le bonjour chez vous ! :mains:
Auteur : Yvon
Date : 12 janv.18, 22:37
Message : Voilà ce qui ce passe si on considére la pratique et le gohonzon extérieur à soi même ou comme un gri-gri :

Nichiren dit :

"Même si vous pratiquez et croyez en Myoho Renge Kyo, si vous considérez ce Dharma comme extérieur à vous, ce n'est pas dans le Dharma Merveilleux que vous croyez, mais en un enseignement inférieur. "Enseignement inférieur" s'applique aux enseignements autres que ce sutra, c'est-à-dire provisoires et transitoires.
Aucun enseignement provisoire ne conduit directement à la bodhéité. Sans chemin direct vers la bodhéité, on ne peut atteindre l'Éveil, même si l'on pratique vie après vie pendant d'innombrables kalpas. Et il est donc alors impossible d'atteindre la bodhéité en cette vie-ci. Par conséquent, en récitant le Dharma Merveilleux et en lisant le Sutra du Lotus, il faut absolument faire surgir du plus profond de vous la conviction que Myoho Renge Kyo n'est rien d'autre que votre propre vie.

Ne recherchez jamais aucun des enseignements de Shakyamuni, ni les bouddhas et bodhisattvas de l'univers, en dehors de vous-même. Votre maîtrise du bouddhisme n'atténuera pas, si peu que ce soit, vos souffrances de simple mortel tant que vous n'aurez pas perçu la nature fondamentale de votre propre vie. Si vous cherchez la bodhéité en dehors de vous-même, toutes vos pratiques et bonnes actions n'auront aucun sens. Ainsi, un pauvre ne gagnera pas un sou s'il se contente de compter jour et nuit la fortune de son voisin."
Auteur : Shonin
Date : 13 janv.18, 14:16
Message :
Yvon a écrit :

Aucun enseignement provisoire ne conduit directement à la bodhéité. Sans chemin direct vers la bodhéité, on ne peut atteindre l'Éveil, même si l'on pratique vie après vie pendant d'innombrables kalpas. Et il est donc alors impossible d'atteindre la bodhéité en cette vie-ci.

Bonjour Yvon,

Siddartha Gautama n'a pas eu à pratiquer ainsi, ni aussi longtemps.. Kosen Rufu me semble vague vu sous cet angle, vu d'ici...

Merci.
Bien à Toi.

-- 01 LunEC 2017 03:42 --

Chapitre Juryo ( Durée de la vie du Bouddha ) Sûtra du Lotus, volume 2 -Acep-

Le Gohonzon est "l'amoncellement des bienfaits". Autrement dit, il contient en lui-même toutes les sortes de bienfaits possibles. Notre cœur, notre foi, notre pratique sont la clé qui mène au bienfait de tout l'univers.
"Le véritable objet de vénération pour l'observation du cœur" est l'objet de vénération auquel nous accordons notre foi.
Rien n'est plus grand que la foi.
Par conséquent, une personne dont la foi et l'esprit de recherche sont forts, brille.
La vie d'une personne de se genre devient elle-même un joyau. Tel est le bienfait du bouddhisme de Nichiren Daishonin.

Comme je l'ai indiqué plus tôt, le Jigage est un chant à la gloire du Grand Soi. C'est vous-même, c'est votre esprit qui s'ouvre à l'objet de vénération dans votre propre vie.
Aussi longtemps que nous conservons une foi inébranlable, nous pouvons ainsi nous construire une personnalité majestueuse et devenir comparable à une grande montagne qu'aucune tempête ne peut ébranler. Comme l'écrivit Nichiren Daishonin : "Considérez la souffrance et la joie comme des réalités inséparables de la vie, et continuez à réciter Nam Myoho Renge Kyo quoi qu'il arrive."
(lettres et traité vol.1, p.179)
Avoir une véritable foi, véritablement pratiquer la Loi merveilleuse signifie persévérer dans notre pratique dans les périodes de souffrance, aussi bien que dans les périodes de joie.
Auteur : Yvon
Date : 05 févr.18, 09:23
Message :
vic a écrit :Nichiren , n'a pratiquement eu aucun élève de son vivant
Faux Nichiren à eu au minimum 162 disciples reconnus

Image
Auteur : pelerincosmique
Date : 15 févr.18, 04:51
Message : :book2: En fait, très peu de disciples de Nichiren de son vivant reçurent un gohonzon.

Il n'était pas considéré par Nichiren comme étant indispensable à "l'atteinte de la boddhéité en cette vie". C'est le daïmoku (mantra) qui est essentiel. Cependant il faut considérer que le gohonzon est lisible pour les locuteurs japonais, et il leur permet de "méditer" sur l'ensemble des idéogrammes qui formulent le principe de "ichinen sanzen". C'est à dire : tous les phénomènes sont inhérents à tout moment de vie d'un être. Soit, tous les phénomènes, c'est-à-dire le corps et l'esprit, le soi et l'environnement, l'animé et l'inanimé, la cause et l'effet, font partie intégrante d'un seul instant de vie d'une personne ordinaire.

Ainsi ce gohonzon transmet l'enseignement essentiel et est le support de sa transmission, donc aussi de sa pratique cultuelle. C'était un aspect des raisons de sa création ; on peut dire que c'est un "mandala idéographique". Mais il n'est qu'un moyen, quand bien même il est "chargé" ou "informé" du principe qu'il véhicule.

Tout pratiquant a fait l'expérience de daïmoku sans gohonzon avec les mêmes résultats. Pour ceux qui connaissent Noburo Aramaki, ils savent qu'il disait qu'il récitait partout pour semer comme des graines l'intention de permette au monde d'atteindre la boddhéité.

Si gakkai insiste tant sur la réception du gohonzon (le premier objet de culte) c'est pour affilier le pratiquant à l'organisation sinon il reste un invité ou un sympathisant. Aussi le pratiquant n'ayant aucun statut juridique de membre de l'association, il est nécessaire "mentalement" qu'il se sente relié à elle. Et ce lien est fondamental pour son endoctrinement, puisqu'il va occuper l'espace le plus en vue de son logement, être au cœur de son existence selon le principe de "l'adéquation sujet-objet". Ce qui va lui permettre de consentir à son attachement (ou son aliénation) à gakkai qui est le troisième "objet de culte", avec le président Ikeda comme deuxième. Dans gakkai c'est tout le sens des Trois Trésors : le Bouddha = Nichiren, le Dharma dénommé Loi dans gakkai = l'enseignement de Nichiren, et le Sangha = soka gakkai la communauté des croyants laïcs totalement indissociable d'avec son maître spirituel Ikeda et son enseignement.
Auteur : algol-x
Date : 16 févr.18, 00:31
Message :
pelerincosmique a écrit ::book2: En fait, très peu de disciples de Nichiren de son vivant reçurent un gohonzon.

Il n'était pas considéré par Nichiren comme étant indispensable
Yvon a écrit :Combien de disciples recurent le Gohonzon ? Où Nichiren dit que le Gohonzon n'est pas indispensable ?
Pour cela, il suffirait de prendre connaissance des fondamentaux des autres écoles Nichiren, mais votre org. vous les fait considérer comme des traitres ! On appréhende par vos réactions le réduit mental auquel sont soumis les membres SGI.

:Bye:
Auteur : zeste de savoir
Date : 16 févr.18, 06:29
Message :
Yvon a écrit :
"pelerincosmique":book2: En fait, très peu de disciples de Nichiren de son vivant reçurent un gohonzon.

Il n'était pas considéré par Nichiren comme étant indispensable


Combien de disciples recurent le Gohonzon ?
Où Nichiren dit que le Gohonzon n'est pas indispensable ?

allez vous renseignez par vous meme, comme l'a fait cet ancien membre sgi, on peut pas faire tout le boulot pour vous ! :hi:


Anciens membres de SGI
Publié par: Rothaus ()
Date: 22 avril 2009 05:03

J’ai été membre dés l'adolescence en 1986. Avec le recul, j'ai connu quelques personnes merveilleuses pendant mon séjour à SGI. Semblable en cela à certains des postes ci-dessus, j'ai commencé à m’ interroger sur le mouvement après le schisme d'avec la Nichiren Shoshu.

Je me suis posé des questions sur l'interprétation des enseignements de Nichiren Shonin telle que l’enseigne la SGI/NST parallèlement j'avais des doutes sur l'organisation de SGI en tant que telle.

La scission m'a conduit à entreprendre mes propres recherches sur l'histoire du bouddhisme Nichiren qui est plus diversifiée que ce que la SGI ou le NST peuvent nous dire. Principalement, concernant le Dai-Gohonzon (mandala), Nichiren en tant que Bouddha fondamental et la position du grand prêtre, sur lesquelles j'ai réfléchi. Les informations sur ces questions ont toujours été fortement censurées par la SGI et aucune autre opinion alternative n'a jamais pu être exprimée. Au lieu de cela, des rumeurs ont été répandues au sujet de la Nichiren Shu (qui ne considère pas Nichiren comme un Bouddha et qui est généralement considérée comme la plus ancienne école de Nichiren).

Une observation que j'ai faite est que les deux, SGI et NST, s'appuient sur un leader, une personne. Il y a la position suprême du grand prêtre dans la NST qui après la séparation a été remplacée par l'adulation envers Daisaku Ikeda. Ce culte du leader ridiculise la soi-disant relation maître / disciple. Une relation qui est en effet importante dans le bouddhisme mais qui est personnelle. Pas une relation avec un homme vieillissant au Japon qui serait le seul « mentor » valable au monde.

C'est pourquoi la SGI perd un grand nombre de membres en ce moment. Quand je suis devenu membre de l'organisation, il n'était pas question de comprendre « le cœur de Sensei » (Ikeda est souvent appelé un Sensei, un terme que lecteurs pratiquants des arts martiaux japonais peuvent connaitre). Si quelqu’un critique la relation mentor/disciple enseignée par SGI, il sera regardé avec désapprobation. Toute critique d'Ikeda ou de l'organisation en tant que telle est considérée comme une calomnie, pas étonnant que personne ne parle. Quand quelqu'un s'exprime, il part généralement peu de temps après. L'organisation est considérée comme égale au dharma (la loi bouddhiste) pour ainsi dire.
Le soi-disant leadership de SGI devient aussi douteux en termes de structure, les plus élevés dans la hiérarchie sont tout en haut d'une échelle et le processus de prise de décision est loin d'être transparent.

Et puis il y a la pression de ses pairs. On est poussé à se battre, à lutter, et à gagner de manière à faire avancer le mouvement et à montrer une « preuve réelle ». Pour une organisation basée sur la foi, il y a peu d’espace quand on ne réussit pas les choses habituelles de la vie selon le plan prévu. Ca ne fait pas partie du concept. Le Gakkai a également développé une langue martiale et mélodramatique, la plupart du temps complètement exagérée.
Cela devient évident dans le conflit avec l’ancienne prêtrise, des comparaisons ont été faites comme parler de la SGI comme d’une « forteresse de la justice » et assimiler le sacerdoce à un "cancer" C’était/est proche d'un vocabulaire fasciste.
En fin de compte cela a très peu à voir avec Nichiren, il s'agit de la Soka Gakkai et de Daisaku Ikeda, pas du bouddhisme.

J'aimerais que les officiels et les universités examinent de plus près à qui et à quoi ils ont affaire lorsqu'ils remettent des distinctions

Je me vois encore comme un bouddhiste Nichiren et je fais des efforts pour rechercher des liens plus étroits avec la Nichiren Shu, ce qui est difficile quand on vient d'une organisation qui a dominé votre vie privée. En plus de cela, la Nichiren Shu n'a pas d'organisation laïque. D'une certaine manière, cela peut être bon car on est obligé de pratiquer le Bouddhisme pour soi-même et non pas pour une organisation.

Quitter la SGI est difficile, non pas que j'ai été pressé pour y rester (ok beaucoup de gens qui auparavant se fichaient de moi ont laissé des messages sur mon téléphone) , mais c'est simplement parce que la SGI a dominé votre existence durant le temps ou vous en avez fait partie. Quand j'ai quitté le mouvement, j'ai perdu la plupart de mes amis, car quand on participe à autant d'activités, il devient naturel que l’on se socialise à travers celle-ci au niveau du privé.

Cela prends aussi du temps pour revoir le monde à travers ses propres yeux et je voudrais donner un encouragement à tous ceux qui le feraient, allez jetez un regard neuf sur le bouddhisme et sur Nichiren !


« La meilleure façon de réaliser vos rêves est de vous réveiller.
Paul Valéry

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