Résultat du test :
Auteur : zeste de savoir
Date : 30 mars18, 05:28
Message : Titre étrange, mais comme certains s'envoient cette invective à la figure (ca doit les rassurer) !
Illustration par l'exemple !
Considérant qu'Ikeda promettait une santé robuste et rayonnante, une vitalité suprême et la JEUNESSE comme récompense à ceux qui le suivrait, il est ABSOLUMENT pertinent de souligner que la soi-disant «autorité suprême du monde en bouddhisme Nichiren» n'obtient pas les avantages promis en suivant son enseignement.
Aussi, si Ikeda est supposé être le «guide suprême» de tout le monde - et que les publications et les dirigeants de SGI n'aient AUCUN DOUTE que c'est effectivement le cas.
Alors il n'y a AUCUNE EXCUSE pour expliquer pourquoi Ikeda n'a pas été vu en public depuis avril 2010, et aucune explication pourquoi il est gardé loin de la vue de tout le monde.
Il est absolument incroyable que le chef spirituel d'une organisation «disparaisse» ainsi.
En fait, dans le bouddhisme Nichiren, il y a cette croyance que si vous calomniez le Sūtra du Lotus, votre tête sera brisée en 7 morceaux.
Nichiren l'a enseigné. La démence est considérée comme une manifestation de celle-ci.
Donc, si Ikeda montre des signes de démence, c'est un problème pour la SGI, d'autant plus que la propre organisation d'Ikeda a invoqué cet argument contre la Nichiren Shoshu son organisme de tutelle monastique :
Le bouddhisme de Daishonin est strict. Même si vous êtes le grand prêtre, si vous commettez une calomnie, vous ne pouvez pas échapper à l'effet. Sur les côtés droit et gauche du Gohonzon, il y a les inscriptions: «Celui qui fait des offrandes gagnera de la chance surpassant les dix titres honorables [du Bouddha]» et «celui qui calomnie aura la tête brisée en sept morceaux». car le grand prêtre «n'apparaît pas» Esprit Soka
Il doit en ce cas en être de même , pour Daisaku Ikeda " Si Ikeda souffre de démence ou de sénilité, alors sa tête a été brisée en sept morceaux".
Laissez-nous le voir pour que nous puissions en juger par nous-mêmes !
Ce qui expliquerait la situation actuelle d'un leader mis sous le boisseau car il est plus que probable qu’avec un post-AVC (hémisphère gauche) il ne se déplace pas bien.
Devenant une sorte de fantôme que l’on sort juste pour des photos fixes (l'air bizarre), dans des mises en scènes semi-publiques très controlées ou il est vue de loin.
Les problèmes de santé privé sont les mêmes partout. Cependant, dans ce cas particulier toute déclaration publique en faisant état, lancerait le cercle vicieux de l'accusation de la Tête brisée en sept pièces et aussi d'être tombé avant Nikken...)
L'organisation de culte est dans le contrôle d'images orchestrées pour que cela ne nuise pas à son pouvoir et à son influence. Une fois de plus, l'hypocrisie de ce genre de comportement est remarquable et manque d'honnêteté envers les membres, en leur donnant une chance de prier et de soutenir une personne malade, etc.). "
La maladie, la vieillesse et la mort sont tous des aspects normaux de la vie, quelque chose que je croyais que le bouddhisme reconnaissait comme naturel.
Pourquoi prétendre que tout va bien avec un homme de 84 ans qui a eu un accident vasculaire cérébral ? C'est manipulateur et inhumain.
L'ancien grand prêtre Nikken Abe a pris sa retraite en 2006; et il assiste pourtant toujours à une grande fête avec tous les autres moines au temple principal de Taiseki-ji.
Rappelez-vous: les membres de SGI-USA chantaient à un moment pour que le grand prêtre Nikken meure !
Je suis entré dans les années 1980, lorsque la Soka Gakkai était une organisation laïque de la secte Nichiren Shoshu. Dans les années 1990, SGI s'est séparée de Nichiren Shoshu. Ce sont des accusations et des discours haineux des deux côtés, en particulier des membres de la SGI, qui m'ont vraiment fait me demander pourquoi je faisais partie de ce groupe. Certains membres que je connaissais pratiquaient le mantra pour que le grand prêtre de Nichiren Shoshu, Nikken Abe, meure...
Pratiquer pour que son avion s'écrase et tue tout le monde à bord...! Si Nikken va bien malgré qu’il soit de cinq ans l'ainé d’Ikeda... eh bien, il semblerait que la malédiction ait rebondi sur celui qui l'a lancé... n'est-ce pas? C'est un concept que NICHIREN développe à partir du SUTRA DU LOTUS, au cas où vous ne seriez pas familier:
Ainsi leurs malédictions «rebondirent sur l'auteur», et par conséquent le souverain et ses courtisans furent forcés de subir la défaite.
Nichiren, les actions du disciple du Sūtra du Lotus
Supposons avec des malédictions et diverses herbes vénéneuses
Quelqu'un devrait essayer de vous blesser.
Pensez au pouvoir de [Bodhisattva Quan Yin]
et la blessure rebondira sur l'expéditeur.
du LOTUS SUTRA, chapitre 25
Quelque soit la façon dont on le regarde, il semble qu' IKEDA est celui qui est puni ici (si vous croyez dans ces superstitions, comme Ikeda et ses serviteurs le font certainement). PAS NIKKEN!
Si c'était NIKKEN qui avait été retiré de la vue du public et victime de démence etc., Je vous parie tout ce que vous voulez que la Soka Gakkai / SGI danserait gigue de victoire à cette nouvelle !
https://www.reddit.com/r/sgiwhistleblow ... rian_gray/
Superstitions habituelles... !

Auteur : Yvon
Date : 30 mars18, 23:16
Message : "Il est écrit dans le Sutra :
ceux qui maltraitent le Pratiquant du Sutra du Lotus (Et non le sûtra ) auront la tête brisée en sept morceaux , pas un seul de ceux qui se sont attaqués à Nichiren n'a subi une telle punition. Devons-nous en conclure que Nichiren n'est pas véritablement le Pratiquant du Sutra du Lotus ? " Je répondrai en disant : "Si ce n'est pas Nichiren, qui d'autre désignerez-vous comme le Pratiquant du Sutra du Lotus ? Honen, qui a encouragé le peuple à abandonner ce Sutra ? Kukai, qui a accusé Shakyamuni d'être encore dans l'obscurité ? Shubhakarasimha ou Ennin, qui ont tous deux professé que le Sutra Vairocana et le Sutra du Lotus sont égaux en théorie, mais que le Sutra Vairocana est supérieur du point de vue de la pratique ? Les appelleriez-vous des Pratiquants du Sutra du Lotus ?
Quant à l'expression : "avoir la tête brisée en sept morceaux" , elle ne signifie pas nécessairement que l'on a la tête physiquement coupée en morceaux, comme par un sabre. Au contraire, le Sutra dit : "Exactement comme les branches d'arjaka, dans la tête de chaque être humain il y a sept gouttes de liquide, que sept démons attendent l'occasion de boire. Si les démons boivent une de ces gouttes, la personne aura mal à la tête ; s'ils en boivent trois, sa vie sera en danger ; et si les sept gouttes sont bues, elle mourra." Les gens de notre époque ont tous la tête brisée comme les branches d'arjaka, mais leur mauvais karma est si profond qu'ils ne s'en rendent même pas compte. Ils sont comme des gens blessés, profondément endormis ou en état d'ivresse, qui ne sentent pas encore la douleur de leur blessure.
Plutôt que la tête brisée en sept morceaux , on pourrait dire aussi l'esprit brisé en sept morceaux. Il arrive que la boîte crânienne se fende quand l'esprit est violemment dérangé. Il se peut aussi que parfois la tête ne se fende qu'après la mort. Beaucoup de gens, à une époque récente, ont eu la tête fracassée pendant le grand tremblement de terre de Shoka [1257] ou lorsque apparut l'énorme comète de l'ère de Bun'ei [1264]. Leurs blessures à la tête entraînèrent des troubles respiratoires, leurs cinq organes principaux furent atteints et ils souffrirent de dysenterie. Ne comprirent-ils pas que tout cela était un châtiment dû à leurs calomnies envers le Pratiquant du Sutra du Lotus ?
https://www.nichiren-etudes.net/gosho/a ... tement.htm Auteur : Ichinen29
Date : 30 mars18, 23:43
Message : Edifiant,...jai constaté ces rétributions chez des personnes qui s'en sont prise à moi violemment à une certaine époque,...récemment l'une a eu un avc d'ailleurs,..je le regrette mais la loi de causalité est implacable...
Auteur : algol-x
Date : 31 mars18, 00:26
Message : zeste de savoir a écrit :Superstitions habituelles... !
Certes et de plus instrumentalisée pour foutre la trouille au pratiquants, de façon subliminale !
Yvon a écrit :"Au contraire, le Sutra dit : "Exactement comme les branches d'arjaka, dans la tête de chaque être humain il y a sept gouttes de liquide, que sept démons attendent l'occasion de boire. Si les démons boivent une de ces gouttes, la personne aura mal à la tête ; s'ils en boivent trois, sa vie sera en danger ; et si les sept gouttes sont bues, elle mourra."
Et la Soka Gakkai qui se prétend être le "Bouddhisme" du XXIleme siècle, et qui se base sur des malédictions du moyen âge Japonais, remarquez que pour des gens fragiles, cela peut fonctionner comme une prophétie auto-réalisatrice !
Ichinen29 a écrit :Edifiant,...jai constaté ces rétributions chez des personnes qui s'en sont prise à moi violemment à une certaine époque,...récemment l'une a eu un avc d'ailleurs,..je le regrette mais la loi de causalité est implacable...
Ce pauvre Ichinen29 est en pleine paranoïa !

Auteur : Yvon
Date : 31 mars18, 00:29
Message : Ichinen29 a écrit :Edifiant,...jai constaté ces rétributions chez des personnes qui s'en sont prise à moi violemment à une certaine époque,...récemment l'une a eu un avc d'ailleurs,..je le regrette mais la loi de causalité est implacable...
J'ai connu la même chose , une personne a voulu me voler mon Gohonzon , heureusement mon voisin est intervenu . Par la suite une semaine aprés il a été interné en asile psychiatrique durant 3 mois , il était en plein délire .
Auteur : algol-x
Date : 31 mars18, 00:37
Message : Ichinen29 a écrit :Edifiant,...jai constaté ces rétributions chez des personnes qui s'en sont prise à moi violemment à une certaine époque,...récemment l'une a eu un avc d'ailleurs,..je le regrette mais la loi de causalité est implacable...
Yvon a écrit :J'ai connu la même chose , une personne a voulu me voler mon Gohonzon , heureusement mon voisin est intervenu . Par la suite une semaine aprés il a été interné en asile psychiatrique durant 3 mois , il était en plein délire .
Confusion entre la cause et l'effet, de plus la Soka Gakkai favorise les décompensations de ce type, malheureusement certains se suicident !

Auteur : Yvon
Date : 31 mars18, 01:13
Message : Les faits sont là . Par la suite cette personne s'est mise à pratiquer sérieusement avec des conseils bien spécifiques par des responsables bienveillants . Il a complètement transformé sa vie il a fait des études , il est devenu ingénieur il s'est marié a eu des enfants et aujourd'hui tout va bien pour lui .
Il a illustré ainsi une autre prase de Nichiren :
Ceux qui croient dans le Sutra du Lotus sont dans une situation comparable à l'hiver qui ne manque jamais de se changer en printemps. Je n'ai jamais vu ni entendu dire que l'hiver retourne à l'automne.
https://www.nichiren-etudes.net/gosho/analyse/hiver.htm Auteur : algol-x
Date : 31 mars18, 01:37
Message : Yvon a écrit :Les faits sont là . Par la suite cette personne s'est mise à pratiquer sérieusement avec des conseils bien spécifiques par des responsables bienveillants . Il a complètement transformé sa vie il a fait des études , il est devenu ingénieur il s'est marié a eu des enfants et aujourd'hui tout va bien pour lui .
Bel exemple de pensée inductive, enfin si ça vous rassure !

Auteur : Yvon
Date : 31 mars18, 01:44
Message : Yvon a écrit :Les faits sont là . Par la suite cette personne s'est mise à pratiquer sérieusement avec des conseils bien spécifiques par des responsables bienveillants . Il a complètement transformé sa vie il a fait des études , il est devenu ingénieur il s'est marié a eu des enfants et aujourd'hui tout va bien pour lui .
Il a illustré ainsi une autre prase de Nichiren :
Ceux qui croient dans le Sutra du Lotus sont dans une situation comparable à l'hiver qui ne manque jamais de se changer en printemps. Je n'ai jamais vu ni entendu dire que l'hiver retourne à l'automne.
https://www.nichiren-etudes.net/gosho/analyse/hiver.htm
A la vue de cet expérience , j'ai pu vérifier que ce que dit Nichiren est vrai .
Auteur : algol-x
Date : 31 mars18, 02:35
Message : Qu'est devenu Daisaku Ikeda ?
Le président d’honneur de la Soka Gakkai internationale n’est pas réapparu en public depuis le mois de mai 2010. Alors que courent des rumeurs d’une grave maladie, Madame A, infirmière de son métier, qui s’occupait du patient Ikeda jusqu’en 2014 parle.
Fauteuil roulant, difficultés d’élocution, difficultés de communication… Que ce passe-t-il dans cet hôpital sous haute sécurité ?
« Selon les journaux et les revues de la Soka Gakkai, Ikeda « sensei » est en pleine forme et débordant d’activités. Or, alors que j’étais à son chevet il y a quelques mois, il ne pouvait pas marcher sans difficultés et avait du mal à lire, à écrire et à converser. Des équipes de médecins et d’infirmières se relayaient vingt-quatre heures sur vingt-quatre et un secrétaire posté dans la chambre surveillait son état qui laissait à penser qu’il pouvait se passer quelque chose à tout moment ».
Celle qui parle ainsi en s’exprimant d’une manière tendue est madame A, une infirmière travaillant au Nangen Center, un établissement médical lié à la Soka Gakkai, situé dans le quartier de Shinanomachi à Tokyo.
D’après Madame A, le président Ikeda (84) est toujours hospitalisé dans une chambre spéciale au 4ème et dernier étage de cet établissement. Seules quelques personnes concernées sont au courant de l’état de santé du président d’honneur. Elle-même a été affectée à ses soins pendant plusieurs mois.
« Sensei souffre d’infarctus cérébraux en deux endroits. Dans la mesure où il souffre déjà de diabète, des complications peuvent se produire. Ne pouvant se déplacer par ses propres moyens, il utilise un fauteuil roulant ».
C’est en 2013 que Madame A fut affectée aux soins de Daisaku Ikeda. A l’origine, le Nangen Center est un établissement médical où les employés de la Soka Gakkai affiliés à l’assurance maladie de la Soka Gakkai vont se faire ausculter. Du rez-de-chaussée au 3ème étage, il ne diffère en rien d’un autre hôpital.
« Il est certain que les employés du Nangen Center ignorent la présence au 4ème étage de Sensei. Moi-même, qui travaillait dans les étages inférieures ne pouvait pas l’imaginer, même en rêve ».
Sur ordre de l’infirmière en chef, Madame A se rendit au dernier étage de l’hôpital. A sa sortie de l’ascenseur, elle fut braquée de leur regard perçant par des gardes en uniforme. Tout en ressentant la lourdeur de l’atmosphère de l’étage tout entier, elle ouvrit la porte de la chambre et son odorat fut immédiatement envahi par une odeur d’Ikebana. Et puis, elle vit un vieillard amaigri allongé dans un grand lit.
« C’était Ikeda Sensei. Quelle ne fut pas ma surprise de voir devant moi l’homme que je respecte le plus. J’étais tellement heureuse de l’honneur qui m’était fait que mes larmes furent sur le point de couler.
A l’époque où je pris mon service à ses soins, il était encore en forme. Une fois ou deux par semaine, il sortait de sa chambre pour respirer l’air extérieur ».
Par la suite, l’état de santé de Daisaku Ikeda s’est aggravé au point où il ne fut même plus en mesure de sortir de sa chambre. Madame A raconte.
« Au début, en raison de son état de santé, Sensei avait des problèmes d’élocution. Il était parfois difficile de comprendre ce qu’il disait. Pour autant, il pouvait tenir une conversation. Lorsque des dirigeants venaient lui rendre visite, il leur parlait de diverses choses. Il pouvait également manger seul. Il regardait la grande télévision installée dans la chambre ou lisait.
Je pense qu’il a été capable de monter sur la terrasse ou de lire et écrire jusqu’en janvier de l’année dernière (2013). En raison de son grand âge et de ses infarctus cérébraux, des symptômes de démence se sont développés ».
Un incident s’est produit dans la chambre de Daisaku Ikeda avant le grand séisme de l’est du Japon.
« La chambre était décorée des écrits de Sensei et des photos prises avec les célébrités de ce monde. Au début du mois de février, alors qu’il était assis sur son fauteuil roulant, il se mit à crier d’une voix étrange et a commencé à jeter ses écrits et ses photos. Affolés, le secrétaire et les infirmières l’ont maîtrisé.
Par la suite, il s’avéra dangereux de laisser des choses à sa portée et tous les objets de décoration furent évités. Risquant de briser ses propres lunettes, elles lui furent confisquées ».
Au mois de mars, l’état de santé de Daisaku Ikeda s’aggravait
« Il y avait des jours où il ne reconnaissait plus son entourage. Il avait parfois du mal à communiquer avec ses visiteurs ou les infirmières ».
Ses autres capacités s’amenuisaient de jour en jour
Il commença à avoir des difficultés à mastiquer au point où il ne put plus se nourrir convenablement. Le personnel soignant craignait qu’il s’étrangle en avalant. Les cas de personnes âgées décédant à la suite d’une pneumonie par aspiration sont en effet nombreux. Il fut dès lors alimenté trois fois par jour en nutriments à l’aide d’une sonde placée dans le cou.
Lorsqu’on ne peut plus manger par voie orale, on maigrit rapidement. Par rapport aux photos que vous connaissez, Sensei a perdu plus de dix kilos. Il n’est plus rien de ce qu’il était lorsqu’il était en bonne santé. L’éclat de son visage a disparu et ses joues sont creuses ».
Pour quelle raison, Madame A, membre fervente de la Soka Gakkai a-t-elle décidé de révéler l’état de santé de Daisaku Ikeda ?
« Je suis devenue membre de la Soka Gakkai par affection pour Ikeda Sensei. Mon respect pour lui n’a pas varié.
Lorsque j’ai commencé mon service de soins à son chevet, il était encore en forme. Pour moi, c’était un « Dieu ». Or, à force de m’occuper de lui, je me suis rendu compte que même lui était un homme qui un jour allait mourir.
A nous, les membres qui nous inquiétons de sa santé, les dirigeants ne font que dire « Sensei va bien ». Cependant, cette attitude ressemble à de la tromperie vis-à-vis des membres et à un sacrilège vis-à-vis de Sensei.
Je pense qu’il est temps d’informer les membres de base de l’état de santé de Sensei afin que tous puissent pratiquer pour lui. Telle est la raison pour laquelle j’ai décidé de parler ».
Tout en soignant un Daisaku Ikeda s’affaiblissant de jour en jour, des jours d’amertume se suivirent pour madame A.
« Près de la chambre, il y avait une salle de bain en marbre dans laquelle il entrait souvent auparavant. Quand il ne fut plus en capacité de l’utiliser, on utilisa alors une baignoire pour les soins dans laquelle on pouvait pénétrer avec le fauteuil roulant, située à côté de la baignoire en marbre. Quatre ou cinq personnes étaient nécessaires pour lui faire prendre son bain. Lorsque j’étais en fonction, c’était deux fois par semaine.
Les infirmières changeaient les couches et les personnes de grade plus élevé lavaient le visage de Sensei vêtu d’une chemise d’hôpital ».
Le personnel soignant travaillant à l’étage de Daisaku Ikeda étaient au nombre de trois dans la journée et de deux la nuit, se relayant vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Il y avait également trois gardes dans la salle des gardes, un devant l’ascenseur et un devant la chambre de Daisaku Ikeda. Dans cette dernière, une caméra de surveillance vérifiable depuis la salle des infirmières était placée non loin du secrétaire.
L’escalier est doté d’une porte coupe-feu normalement fermée à clef. Pour cette raison, on ne peut monter à l’étage ou en descendre que par l’ascenseur. A la sortie de l’ascenseur, les gardes en faction surveillent les entrées et les sorties.
« Ce qui m’a d’abord surprise, c’est l’atmosphère à la fois lourde et pompeuse qui régnait au dernier étage. Les gardes étaient membres de la garde rapprochée, très athlétiques, maitrisant certainement un ou plusieurs sports de combat à mains nues. Leur regard était glaçant et ils ne nous quittaient pas des yeux, même nous qui travaillions au quotidien. Les étages inférieurs étaient gardés par des membres de Kinjôkai ».
A quoi correspondent la garde rapprochée ou Kinjôkai ? Selon les familiers de la Soka Gakkai :
« La garde rapprochée est le corps formé de l’élite des gardes et protège directement le président Ikeda. Kinjôkai est constitué de ceintures noires de Judo ou d’Aikido venus de tout le pays. Leur principale activité est également la protection de Daisaku Ikeda ».
Non seulement l’organisation des gardes du corps était tenue secrète, la construction de la chambre avait aussi ses secrets.
« La chambre de Sensei mesure environ 7 mètres de longs sur 5 mètres de large. Le mur de couleur blanche est en acier. On m’a expliqué que « même à une mitrailleuse n’en viendrait pas à bout ». On m’a également dit que la fenêtre de la chambre est à l’épreuve des balles ».
Il s’agit d’une solidité digne d’installations militaires. Par contre, dès qu’on pénètre dans la chambre, on se trouve devant une pièce de style occidental très élégante.
Dans sa chambre, Sensei dispose d’un grand lit. Les draps, le dessus de lit, l’oreiller ont tous des motifs de dessin cachemire couleur or. A côté du lit, il y a une chaise et une table. Lorsqu’il se sentait bien, il s’y installait souvent et composait des poèmes.
Il y avait également un ameublement composé d’une table, d’un sofa et de deux chaises pour recevoir les visiteurs.
Un tapis était étalé dans la chambre. On m’a dit « c’est le même que celui du palais de Buckingham ». C’est complètement différent des chambres d’hôpital habituelles. On dirait tout-à-fait la chambre d’une maison de style occidental comme on en trouve à l’étranger ».
Une imposante télévision, ses écrits et ses photos étaient alignés sur une étagère. Des fleurs de toutes sortes étaient disposées dans un vase.
Madame Kaneko (son épouse) venait plusieurs fois par semaine et changeait les fleurs. Lorsqu’elle montait au dernier étage par l’ascenseur, les gardes et le personnel médical l’accueillaient au garde à vous. En général, elle ne restait pas longtemps. Une heure tout au plus avent de rentrer chez elle ».
Une règle importante était imposée dans la chambre de Daisaku Ikeda
« La première chose qu’on m’a dite est de ne pas éteindre la lumière de la chambre. Si la lumière est éteinte, Sensei ne peut pas dormir. Il inversait souvent le jour et la nuit et dormait la journée. Plusieurs dizaines de lampes fluorescentes ont été installées ».
Les journaux et revues de Soka Gakkai publient des messages de Daisaku Ikeda et font état de rencontres et de discussions avec des personnages importants. D’après Madame A, son état ne lui permet absolument pas de faire de telles activités.
Fin de citation (traduit d'après un article de l'hebdomadaire "Shukan Bunshun" paru le 27/10/2011)
https://ecolefuji.jimdo.com/2015/06/22/ ... aku-ikeda/ Auteur : Yvon
Date : 31 mars18, 02:57
Message : On en a déjà parlé , ce n'est que mensonges , et venant de la Nichiren Shoshue ça ne m'étonne pas .
Vous ressassez toujours les même inepties .
" Le temps d'Algol est un temps d'éternelle répétition des mêmes actes et des mêmes émotions "
Auteur : Ichinen29
Date : 31 mars18, 03:10
Message : Il aggrave son cas!...sic...Le président Ikeda rayonne et comme tout être humain mourra un jour, ce n'est pas un être surnaturel!..Nous sommes attachés et suivons la Loi et non à la personne et c'est le sens de sa transmission de Kosen Rufu à chaque pratiquant...
Auteur : algol-x
Date : 31 mars18, 04:51
Message : Yvon a écrit :On en a déjà parlé , ce n'est que mensonges , et venant de la Nichiren Shoshue ça ne m'étonne pas .
Vous ressassez toujours les même inepties ." Le temps d'Algol est un temps d'éternelle répétition des mêmes actes et des mêmes émotions "
Ichinen29 a écrit :Il aggrave son cas!...sic...Le président Ikeda rayonne et comme tout être humain mourra un jour, ce n'est pas un être surnaturel!..Nous sommes attachés et suivons la Loi et non à la personne et c'est le sens de sa transmission de Kosen Rufu à chaque pratiquant...
Merci à vous deux d’exhiber les effets de votre endoctrinement !

Auteur : Ichinen29
Date : 31 mars18, 06:12
Message : Il est certain que tu le vérifieras pour ton propre bien,..."Une seule vérité aura raison de dix mille mensonges"...aussi vrai que le soleil se lève à l'Est...
Auteur : algol-x
Date : 31 mars18, 08:09
Message : Ichinen29 a écrit :Il est certain que tu le vérifieras pour ton propre bien,..."Une seule vérité aura raison de dix mille mensonges"...aussi vrai que le soleil se lève à l'Est...
Déjà répondu plus haut !

Auteur : Ichinen29
Date : 31 mars18, 08:14
Message : poil au dos?...
Auteur : zeste de savoir
Date : 31 mars18, 08:38
Message : Yvon a écrit : le Sutra dit : "Exactement comme les branches d'arjaka, dans la tête de chaque être humain il y a sept gouttes de liquide, que sept démons attendent l'occasion de boire. Si les démons boivent une de ces gouttes, la personne aura mal à la tête ; s'ils en boivent trois, sa vie sera en danger ; et si les sept gouttes sont bues, elle mourra." Les gens de notre époque ont tous la tête brisée comme les branches d'arjaka, mais leur mauvais karma est si profond qu'ils ne s'en rendent même pas compte. Ils sont comme des gens blessés, profondément endormis ou en état d'ivresse, qui ne sentent pas encore la douleur de leur blessure.
Plutôt que la tête brisée en sept morceaux , on pourrait dire aussi l'esprit brisé en sept morceaux. Il arrive que la boîte crânienne se fende quand l'esprit est violemment dérangé. Il se peut aussi que parfois la tête ne se fende qu'après la mort. Beaucoup de gens, à une époque récente, ont eu la tête fracassée pendant le grand tremblement de terre de Shoka [1257] ou lorsque apparut l'énorme comète de l'ère de Bun'ei [1264]. Leurs blessures à la tête entraînèrent des troubles respiratoires, leurs cinq organes principaux furent atteints et ils souffrirent de dysenterie. Ne comprirent-ils pas que tout cela était un châtiment dû à leurs calomnies envers le Pratiquant du Sutra du Lotus ?
https://www.nichiren-etudes.net/gosho/a ... tement.htm
Bouddhisme scientifique adapté a notre époque... !

Auteur : moi77
Date : 16 juin18, 00:46
Message : Yvon a écrit :"Il est écrit dans le Sutra : ceux qui maltraitent le Pratiquant du Sutra du Lotus (Et non le sûtra ) auront la tête brisée en sept morceaux , pas un seul de ceux qui se sont attaqués à Nichiren n'a subi une telle punition. )
OK je t'informe donc :
1) un homme à un jour fait preuve de méchanceté et d'insultes envers un des pratiquants et cela à longueur de temps ! Ce qu'il lui est arrivé ? Il est mort en renversant son fauteuil roulant. Résultat, il avait la tête à l'intérieur, brisé en sept morceaux !!!!
2) Idem pour une femme qui passait son temps à invectiver les pratiquants. Un jour lors d'un voyage en hélicoptère, elle subit un crash, et devine quoi? On la retrouvé la tête brisé en sept morceau !!!!
3) Un homme du même genre, a subit un avc, et ses veines cérébrales ont pétées sept fois !!!!
Ect, ect, ect,..... OK t'a compris ou pas là ?
Tout comme ceux qui critique un pratiquant sincère du sutra du LOTUS, ne peux pas s'en sortir ! C'est pratiquement la mort au bout du chemin !!!!
A bon entendeur !
Salut
Auteur : Yvon
Date : 26 juil.18, 15:32
Message : Ca c'est du grand n'importe quoi .
La tête brisée en sept morceaux signifie , l'esprit brisée en sept morceaux . En clair des troubles psychiques .
Nichiren dit ;
"Quant à l'expression : "avoir la tête brisée en sept morceaux" , elle ne signifie pas nécessairement que l'on a la tête physiquement coupée en morceaux, comme par un sabre. Au contraire, le Sutra dit : "Exactement comme les branches d'arjaka, dans la tête de chaque être humain il y a sept gouttes de liquide, que sept démons attendent l'occasion de boire. Si les démons boivent une de ces gouttes, la personne aura mal à la tête ; s'ils en boivent trois, sa vie sera en danger ; et si les sept gouttes sont bues, elle mourra." Les gens de notre époque ont tous la tête brisée comme les branches d'arjaka, mais leur mauvais karma est si profond qu'ils ne s'en rendent même pas compte. Ils sont comme des gens blessés, profondément endormis ou en état d'ivresse, qui ne sentent pas encore la douleur de leur blessure.
Plutôt que la tête brisée en sept morceaux , on pourrait dire aussi l'esprit brisé en sept morceaux. Il arrive que la boîte crânienne se fende quand l'esprit est violemment dérangé. Il se peut aussi que parfois la tête ne se fende qu'après la mort. Beaucoup de gens, à une époque récente, ont eu la tête fracassée pendant le grand tremblement de terre de Shoka [1257] ou lorsque apparut l'énorme comète de l'ère de Bun'ei [1264]. Leurs blessures à la tête entraînèrent des troubles respiratoires, leurs cinq organes principaux furent atteints et ils souffrirent de dysenterie. Ne comprirent-ils pas que tout cela était un châtiment dû à leurs calomnies envers le Pratiquant du Sutra du Lotus ?"
Auteur : vic
Date : 29 juil.18, 23:50
Message : Yvon a dit : J'ai connu la même chose , une personne a voulu me voler mon Gohonzon , heureusement mon voisin est intervenu . Par la suite une semaine aprés il a été interné en asile psychiatrique durant 3 mois , il était en plein délire .
Nous on critique la soka gakkaï parce que c'est une secte dangereuse et il ne nous est rien arrivé .ON critique Nichiren et il ne nous est rien arrivé , et cela depuis de nombreuses années .
Comment expliques tu ça ?
MOi 77 a dit : OK je t'informe donc :
1) un homme à un jour fait preuve de méchanceté et d'insultes envers un des pratiquants et cela à longueur de temps ! Ce qu'il lui est arrivé ? Il est mort en renversant son fauteuil roulant.2) Idem pour une femme qui passait son temps à invectiver les pratiquants. Un jour lors d'un voyage en hélicoptère, elle subit un crash, et devine quoi? On la retrouvé la tête brisé en sept morceau !!!!
3) Un homme du même genre, a subit un avc, et ses veines cérébrales ont pétées sept fois !!!!
Ect, ect, ect,..... OK t'a compris ou pas là ?
Tout comme ceux qui critique un pratiquant sincère du sutra du LOTUS, ne peux pas s'en sortir ! C'est pratiquement la mort au bout du chemin !!!!
Ta façon de comprendre le bouddhisme c'est de vouloir la destruction de tous ceux qui n'adhèrent pas à tes idées ? ON dirait du nazisme non ?
Zeste de savoir a dit : Rappelez-vous: les membres de SGI-USA chantaient à un moment pour que le grand prêtre Nikken meure !
Oui et les commentaires laissés ici par les membres de la secte soka gakkaï vont dans ce sens , ils souhaitent tous la mort des gens qui sont en désaccord avec leurs idées .Ils ont appris cela dans leur secte visiblement puisque ça à l'air commun à tous , ici ils ont tous l'air d'être dans la même démarche . Du reste nichiren le maitre à penser de cette secte glauque souhaitait la mort de tous les maitres bouddhistes de son époque parce qu'ils étaient tous en désaccord avec lui .Il est tout à fait naturel d'être inquiet quand à la diffusion de ce mouvement et de ses idées .C'est un devoir de compassion d'alerter des dangers de la soka gakkaÏ et des dégâts sur les esprits . Aussi , je vois au contraire de la grande compassion dans la démarche d'algol x , et toi zeste de savoir à lutter contre la soka gakkaï dans une persévérance infinie .Du reste il n'y a presque rien à faire , tellement les membres de cette secte montrent ici leur vrai visage et l'aspect intolérant, radical et terrifiant de ce qu'on leur apprend dans leur mouvement .
"Nichiren Bouddha fondamental de la période de mappo" ? plutôt un nationaliste psychopathe. Quelques citations de lui :
" Il faudrait faire brûler jusqu'à la dernière pierre tous les temples du Nembutsu et du Zen, Kenchû-ji, Jufuku-ji, Gokuraku-ji, Daibutsu-den et Chôraku-ji, et conduire les maîtres de ces écoles sur la plage de Yuinohama pour les décapiter. Sinon, il est certain que le Japon sera détruit !"
(Source : Le choix en fonction du temps, Volume III, p. 191, ACEP, 1994)
" Pour le Salut du Pays, ce sont tous les moines du Nembutsu, du Zen, du Ritsu et d'autres écoles du Japon qu'il aurait fallu faire décapiter, en exposant leurs têtes sur la plage de Yuinohama. Mais maintenant, il est sans doute déjà trop tard."
( Source : Réponse au nyûdô Takahashi, VolumeVI, p. 144-145, ACEP, 2000).
"Comme il est regrettable que des émissaires mongols innocents aient été décapités, et non les moines du Nembutsu, du Shingon, du Zen, et du Ritsu, qui sont pourtant les véritables ennemis de notre pays !"
(Source : Les émissaires mongols, Volume V, p. 201, ACEP, 1996)
Auteur : vic
Date : 30 juil.18, 02:33
Message : Yvon a écrit :C'est complètement faux . On ne pratique jamais pour souhaiter la mort de quelqu'un .
La tête brisée en sept morceaux signifie , l'esprit brisée en sept morceaux . En clair des troubles psychiques .
Nichiren dit ;
"Quant à l'expression : "avoir la tête brisée en sept morceaux" , elle ne signifie pas nécessairement que l'on a la tête physiquement coupée en morceaux, comme par un sabre. Au contraire, le Sutra dit : "Exactement comme les branches d'arjaka, dans la tête de chaque être humain il y a sept gouttes de liquide, que sept démons attendent l'occasion de boire. Si les démons boivent une de ces gouttes, la personne aura mal à la tête ; s'ils en boivent trois, sa vie sera en danger ; et si les sept gouttes sont bues, elle mourra." Les gens de notre époque ont tous la tête brisée comme les branches d'arjaka, mais leur mauvais karma est si profond qu'ils ne s'en rendent même pas compte. Ils sont comme des gens blessés, profondément endormis ou en état d'ivresse, qui ne sentent pas encore la douleur de leur blessure.
Plutôt que la tête brisée en sept morceaux , on pourrait dire aussi l'esprit brisé en sept morceaux. Il arrive que la boîte crânienne se fende quand l'esprit est violemment dérangé. Il se peut aussi que parfois la tête ne se fende qu'après la mort. Beaucoup de gens, à une époque récente, ont eu la tête fracassée pendant le grand tremblement de terre de Shoka [1257] ou lorsque apparut l'énorme comète de l'ère de Bun'ei [1264]. Leurs blessures à la tête entraînèrent des troubles respiratoires, leurs cinq organes principaux furent atteints et ils souffrirent de dysenterie. Ne comprirent-ils pas que tout cela était un châtiment dû à leurs calomnies envers le Pratiquant du Sutra du Lotus ?"
POurquoi dans vos propos vous réjoussiez vous de la mort des autres en faisant du concordisme en prétendant qu'a chaque fois qu'une personne critique les idées d'un des membres de la soka gakkaï il finie par devenir fou ou mourir ? Pourquoi nichiren, le maitre à penser de la soka gakkkaï souhaitait la mort d'autrui , des maitres bouddhistes et leur décapitation ? N'est ce pas suivre le modèle de Nichiren que de souhaiter la mort de ceux qui s'opposent à vos idées que vous perpétuez ? Est ce là du bouddhisme ? Quel rapport ?
Est ce que vous vous rendez compte des idées que vous essayez de diffuser sur ce forum ? Et ce qui vient renforcer ce malaise c'est que deux personnes de votre secte soka gakkaï viennent vous soutenir dans vos propos et en rajoutent une couche sur les gens qui seraient mort après avoir critiqué les idées de votre secte ? Du coup vous n'êtes plus seul , on sent vraiment que c'est sur ce forum un effet de groupe et que c'est bien la soka gakkaï qui vous forme à ce genre de délire très dangereux .Sinon pourquoi cette unanimité dans la même direction , et cette jubilation a exposer la mort de gens ? Vous avez passé 30 ans dans la secte soka gakkaÏ et c'est ça le résultat sur vous et sur les membres ? Et vous pensez continuer ?
Auteur : Yvon
Date : 30 juil.18, 05:15
Message : N'importe quoi vous ne savez pas de quoi vous parlez .
La tête brisée en sept morceaux fait également référence à un vers du chapitre Dharani [XXVI] du Sutra du Lotus, qui dit :
Quiconque résiste à nos dharani
et tourmente ceux qui exposent le Dharma
Aura la tête brisée en sept morceaux
Comme les branches d'un arbre arjaka.
On dit aussi que si l'on touche une fleur d'arjaka, elle s'ouvre et ses sept pétales tombent.
Selon le Daichido Ron*, lorsque le roi des démons Rahu asura*, menaça d'avaler la lune, le Bouddha le réprimanda en lui disant que s'il faisait cela, il aurait la tête brisée en sept morceaux.
Auteur : vic
Date : 30 juil.18, 05:50
Message : Yvon a écrit :N'importe quoi vous ne savez pas de quoi vous parlez .
La tête brisée en sept morceaux fait également référence à un vers du chapitre Dharani [XXVI] du Sutra du Lotus, qui dit :
Quiconque résiste à nos dharani
et tourmente ceux qui exposent le Dharma
Aura la tête brisée en sept morceaux
Comme les branches d'un arbre arjaka.
On dit aussi que si l'on touche une fleur d'arjaka, elle s'ouvre et ses sept pétales tombent.
Selon le Daichido Ron*, lorsque le roi des démons Rahu asura*, menaça d'avaler la lune, le Bouddha le réprimanda en lui disant que s'il faisait cela, il aurait la tête brisée en sept morceaux.
Moi je critique depuis longtemps le soutra du lotus , même depuis des années , et il ne m'est jamais rien arrivé , expérience à l'appui , au contraire je me porte toujours de mieux en mieux .
On est dans la superstition de bas étage .
Ben pour moi cette phrase que tu cites prouve pour moi formellement que le soutra du lotus n'a rien à voir avec du bouddhisme, les historiens disent clairement que les soutras du mahayana sont les plus douteux quand à leur authenticité .
Ce sont des croyances, et la croyance et le préjugé c'est la même chose .
Dans les anciens soutras ou canon pali , bouddha est en désaccord avec les préjugés , c'est à contrario du soutra du lotus qui n'est qu'un ramassis de préjugés idiots en tout genre .
Quelle différence entre le soutra du lotus et les délires de la bible ou du coran ou des livres remplis de superstitions en tout genre ?
Franchement on est au niveau ras la moquette là , c'est incroyable que tu puisses arriver à croire des conneries pareilles .

Evidemment si je me casse une jambe , par concordisme les croyants en ce genre d'absurdité vont affirmer que c'est la punition que le soutra du lotus m'envoit , tellement ils refuseront de remettre en doute leur croyance , parce qu'ils flippent que leur soutra du lotus les punisse. On se croirait au moyen age .

Auteur : Yvon
Date : 30 juil.18, 08:00
Message : Quels historiens ?
Ce qu'en dit Jean Noel Robert :
"Le Sûtra du Lotus est sans aucun doute l'un des textes fondamentaux du Mahâyâna. Depuis plus de quinze siècles, dans la version de Kumârajîva, il a scandé la pratique des bouddhistes de l'Extrême-Orient et permis à des millions d'entre eux d'approfondir le message du Bouddha. Ce livre canonique connaît actuellement une renaissance impressionnante en Chine, en Corée, voire au Viêt-Nam. Au Japon, il a joui d'une ferveur ininterrompue: les plus croyants continuent à en réciter des passages chaque jour et des mouvements religieux ne cessent de le diffuser pour en faire la Bible du bouddhisme.
Grandiose fresque, le Sûtra du Lotus apparaît comme une mise en scène, à l'échelle cosmique, de la prédication du Bouddha, illustrée de paraboles décrivant les différentes étapes qui mènent à l'Eveil. Au cours des âges, poètes et artistes en ont exploré et transposé les innombrables images. Ses virtualités philosophiques, dont le sens peut paraître aujourd'hui obscur, furent mises en valeur par des commentateurs issus de tous les courants du bouddhisme."
Jean Noel Robert " Le Sûtra du Lotus " 4ième de couverture Edition Fayard .
Il est écrit dans le Sûtra du Lotus :
Nous vous supplions de ne vous inquiéter de rien.
Quand le Bouddha sera entré dans l'extinction,
dans une époque dominée par la peur et le mal,
nous prêcherons au loin et en tous lieux.
Nombreux seront les ignorants
pour nous insulter et nous maudire,
nous attaquer au bâton ou au sabre,
mais tout cela nous saurons l'endurer.
Dans cette époque mauvaise, on trouvera des moines
à la sagesse pervertie, aux coeurs serviles et tortueux
qui se targueront d'avoir atteint
ce qu'ils n'auront pas atteint,
avec orgueil et présomption.
Ou encore il y aura dans les forêts
des moines en haillons, vivant retirés,
qui prétendront pratiquer la véritable voie,
en méprisant et regardant de haut le genre humain.
Avides de soutien et de richesses,
ils prêcheront la Loi à des croyants laïques vêtus de blanc,
ils seront respectés et révérés du monde
comme des arhat détenteurs des six pouvoirs transcendantaux,
Ces hommes au coeur habité par le mal,
constamment préoccupés des affaires de ce monde,
usurperont le nom des moines vivant dans les forêts
et se délecteront à proclamer nos fautes
en disant ainsi:
« Avides de soutien et de richesses
ces moines prêchent des doctrines non bouddhiques,
ils forgent leurs propres écritures
pour égarer les gens du monde entier.
Dans l'espoir d'obtenir gloire et célébrité,
ils font donc des distinctions en prêchant ce Sûtra. »
Comme ils cherchent sans cesse
à nous dénigrer dans la grande assemblée,
ils s'adresseront aux gouvernants et aux ministres,
aux brahmanes et aux chefs de clans,
mais aussi aux autres moines,
nous calomniant et nous dénigrant ainsi :
« Ce sont des gens aux vues perverties
qui prêchent des doctrines non bouddhiques! »
mais, parce que nous révérons le Bouddha,
nous endurerons tous ces maux.
Même s'ils nous traitent avec mépris et se moquent en disant :
« Vous êtes tous des bouddhas, cela va de soi! »
Nous saurons recevoir et supporter ces paroles arrogantes et méprisantes.
Dans un kalpa souillé et une époque mauvaise,
bien des choses seront à craindre.
Des démons maléfiques prendront possession des autres
et s'en serviront pour nous avilir, nous insulter et nous couvrir de honte.
Mais nous, avec une confiance respectueuse en le Bouddha,
nous revêtirons l'armure de la persévérance.
Afin de prêcher ce Sûtra,
nous endurerons toutes ces difficultés.
Nous n'épargnerons ni notre corps ni notre vie,
car seule nous préoccupe la voie inégalée.
Dans les époques à venir, nous protégerons et garderons
ce que le Bouddha nous a confié.
Cela, l'Honoré du monde doit le savoir.
Les mauvais moines de cette époque souillée,
incapables de comprendre les moyens opportuns du Bouddha
ni la façon dont il prêche la Loi
en accord avec ce qui est approprié,
nous attaqueront, lançant insultes et regards courroucés;
nous serons bannis, encore et encore,
loin des stûpas et des temples.
Mais tous ces maux
nous saurons les endurer,
car nous garderons à l'esprit les instructions du Bouddha.
Si dans les faubourgs et les villes
certains sont en quête de la Loi,
nous irons là où ils se trouvent
pour leur prêcher la Loi que le Bouddha nous a confiée.
Nous serons les envoyés de l'Honoré du monde,
et ferons face sans crainte à l'assemblée.
Nous prêcherons la Loi avec habileté,
car nous désirons que le Bouddha demeure dans la quiétude.
En présence de l'Honoré du monde
et des bouddhas venus des dix directions,
nous proclamons ce serment.
Que le Bouddha sache ce qui est dans nos coeurs.
Sutra du Lotus
Chapitre XIII
Exhortation à la persévérence .
Nichiren vécut en tous points ce Chapitre .
Auteur : vic
Date : 31 juil.18, 03:09
Message : Ben j'attends toujours d'avoir des retombés cosmiques de ma critique du soutra du lotus . je serais soit disant susceptible selon vos dire d'être punie et d'avoir le crane coupé en 7 parce que j'ai osé depuis plusieurs années dire du mal de ce soutra . Je n'ai toujours rien vu .
ON se croirait vraiment dans les croyances du moyen age . Ce genre de texte donne plutôt à un bouddhiste envie de quitter le bouddhisme qu'autre chose . Heureusement que je sais que les soutras du mahayana sont des canulards , et qu'historiquement ils sont arrivés de nulle part 600 ans après la mort du bouddha . Et heureusement que j'ai lu les soutras du canon pali , les soutras qui ont toujours été récité de façon ininterrompue depuis la mort du bouddha et dont on connait par contre la traçabilité et la provenance .J'ai pu me faire une idée du bouddhisme sous un autre visage bien plus intéressant .

Auteur : Yvon
Date : 31 juil.18, 03:37
Message : 
Auteur : vic
Date : 31 juil.18, 04:02
Message : Yvon a dit : À cette époque, plusieurs écoles du bouddhisme Theravada (la Voie des anciens) prétendaient détenir seules l'orthodoxie du bouddhisme et s'étaient repliées sur elles-mêmes, devenant dogmatiques et se coupant du peuple. Dans ces conditions, une sorte de croyance se développa parmi les laïcs, consistant à vénérer des stûpas symbolisant les reliques de Shakyamuni.
C'était une forme de croyance qui voulait se relier directement au Bouddha, plutôt que de considérer les moines, devenus autoritaires, comme d'indispensables intermédiaires. Ce fut le courant du bouddhisme Mahayana, et les sûtras Hannya, le Sûtra du Lotus et le sûtra Kegon furent compilés à cette époque.
Dès lors, les écoles du Theravada polémiquèrent, traitant d'inventions les sûtras du Mahayana et prétendant qu'ils n'étaient pas l'enseignement du Bouddha. Ainsi, la théorie consistant à dire que le Mahayana n'était pas l'enseignement du Bouddha existait déjà, dès la naissance du Mahayana.
Entre nous , c'est justement parce que pendant longtemps les moines étaient le seul intermédiaire qu'il n'y a pas eu de déformation aussi profonde de l'enseignement puisque les soutras étaient récités scrupuleusement par coeur et que le Théravada est la plus ancienne école du bouddhisme , donc aussi celle qui est sans doute la plus proche du bouddhisme originel de façon presque incontestable .
On connait l'origine et la traçabilité de l'enseignement Théravada , et c'est une école qui est née juste après la mort du bouddha , donc ça n'a rien à voir avec une apparition mystérieuse d'enseignements 600 ans plus tard après la mort du bouddha concernant cette école . Quand au Mahayana , on ne sait toujours pas d'où viennent les soutras de ces écoles . Ils sont arrivés comme ça sans qu'on en connaisse la provenance 600 ans plus tard . Donc il est normal et légitime qu'on ne prenne pas pour argent comptant leur validité . Je suis désolé mais que vous fassiez une passion du soutra du lotus vous oblige à manquer d'objectivité quand à poser un doute sur l'origine de ces soutras .D'autres part le soutra du lotus n'est pas en cohérence avec les anciens soutras , donc c'est un doute qui s'approfondi . Certains soutras comme le soutra du diamant ou le soutra du coeur ne sont très probablement pas du bouddha , mais ils restent en cohérence avec les anciens soutras , donc aucune gène pour moi . Je les considère d'avantage comme des commentaires de moines avancés sur les soutras anciens et je les trouve même inspirant . Donc je n'ai pas une psychorigidité sur les soutras du mahayana . Mais le soutra du lotus fait exception , pour moi ce soutra est vraiment un soutra qui ne correspond pas du tout au bouddhisme , ça ressemble vraiment à quelque chose de complètement étranger au bouddhisme mais qui récupère quelque idées bouddhistes par si par là en inventant des délires superstitieux .
Auteur : Yvon
Date : 09 déc.18, 03:08
Message : Ce qu'en dit Jean Noel Robert :
"Le Sûtra du Lotus est sans aucun doute l'un des textes fondamentaux du Mahâyâna. Depuis plus de quinze siècles, dans la version de Kumârajîva, il a scandé la pratique des bouddhistes de l'Extrême-Orient et permis à des millions d'entre eux d'approfondir le message du Bouddha. Ce livre canonique connaît actuellement une renaissance impressionnante en Chine, en Corée, voire au Viêt-Nam. Au Japon, il a joui d'une ferveur ininterrompue: les plus croyants continuent à en réciter des passages chaque jour et des mouvements religieux ne cessent de le diffuser pour en faire la Bible du bouddhisme.
Grandiose fresque, le Sûtra du Lotus apparaît comme une mise en scène, à l'échelle cosmique, de la prédication du Bouddha, illustrée de paraboles décrivant les différentes étapes qui mènent à l'Eveil. Au cours des âges, poètes et artistes en ont exploré et transposé les innombrables images. Ses virtualités philosophiques, dont le sens peut paraître aujourd'hui obscur, furent mises en valeur par des commentateurs issus de tous les courants du bouddhisme."
Jean Noel Robert " Le Sûtra du Lotus " 4ième de couverture Edition Fayard .
Auteur : Yvon
Date : 17 oct.20, 06:50
Message : Il est dit dans le quatrième volume du Sûtra du Lotus :
"Puisque haine et jalousie envers ce Sûtra abondent en ce monde du vivant même de l'Ainsi -Venu, ne seront -elles pas pires encore aprés sa disparition ? "
Auteur : Disciple Laïc
Date : 18 oct.20, 06:13
Message : Je ne l'ai pas lu. J'en ai souvent entendu parlé. J'ai quelques sutra du Grand Véhicule dans la bibliothèque, notamment le Sutra du Diamant (très intéressant, très "fort") et le Sutra de Vimalakirti. Au début j'étais nettement porté sur le Grand Véhicule, mais en avançant je me rapproche du Petit Véhicule. Et quelque chose me dérange maintenant dans les Sutra du Grand Véhicule. Donc celui du Lotus.
Ce sont des sutras plus tardifs que ceux du Canon Pali. L'explication fournie pour les légitimer et de dire qu'ils ont été gardés secret à l'époque du Bouddha car les gens n'étaient pas capable de les comprendre. Et qu'ils ne seraient réapparu que plus tard quand les circonstances étaient propices.
Le hic c'est que 3 arguments s'inscrivent en faux contre cette justification :
- Tout d'abord dans le sutra du Canon Pali dit du Grand Parinibbana, l'ultime sutra ou le Bouddha s'exprime sur son lit de mort, Celui dit interroge ses proches et veux s'assurer qu'ils ont tout bien compris. Et lorsqu'on le supplit d'user de ses capacités pour rester encore en vie malgré la vieillesse et la maladie, il explique qu'il n'a rien d'autre a ajouter, qu'il a tout dit et n'a rien gardé "dans le poing fermé de l'enseignant".
- De plus le Bouddha mais en garde contre les innovations qui pourraient survenir après sa mort. Il est déjà très difficile de bien comprendre sa doctrine telle qu'il l'a enseigné, même ses disciples contemporains se sont parfois copieusement fourvoyés dans leur compréhension, alors rajouter ou complexifié encore les choses après sa mort...
- Enfin le Bouddha dit clairement que même son Dhamma était impermanent. Et qu'il irait en se corrompant inévitablement. Il est donc illogique de trouver après sa mort un contexte plus favorable a des enseignements plus profond que ceux qu'il a donné de son vivant.
Les origines exacte, géographiques et chronologiques des sutras du Grand Véhicule sont parfois assez obscures ou vagues. Alors qu'on connaît assez bien l'histoire de la transmission et de la rédaction du Canon Pali.
Donc je me montre maintenant des plus prudent avec les sutras du Grand Véhicule. Et il y a de toute façon des critères fournies par le Bouddha il me semble (les 3 sceaux du Dhamma) qui permette de distinguer un enseignement correct d'un enseignement incorrect. Le Bouddha a mis en garde dans le Sutra sur la maîtrise du Serpent du danger qu'il y a à mal comprendre ses paroles.
Enfin si l'on compare la discipline de vie de certains moines du Petit Véhicule avec celle des moines du Grande, selon le code de discipline monastique du Canon Pali édicté par le Bouddha lui-même... on voit la différence. Par exemple entre un moine de la Tradition de la Forêt de Thaïlande et une moine marié Tibétain ou Zen.
Auteur : Yvon
Date : 20 oct.20, 05:29
Message : On a déjà débatu maintes fois sur les différences entre le Théravada (Le bouddhisme des anciens ) et le Mahayana (Bouddhisme du grand véhicule ).
https://forum-religion.org/viewtopic.php?f=123&t=38244
Les comparaisons et les différentes théories polémiques de la suprématie de l'un sur l'autre courant bouddhiste sont stériles . Et personne ici n'est habilité pour débattre sur la validité des différents Sûtras.
Le plus important c'est la valeur des enseignements qu'ils contiennent et ce qu'ils apportent dans la vie des personnes qui les mettent en pratiques .
Le plus important ce sont les expériences personnelles qui résultent de la pratique de l'enseignement du Sûtra . Le reste c'est de la littérature et de la masturbation intellectuelle.
Auteur : Disciple Laïc
Date : 20 oct.20, 06:41
Message : C'est un point de vue. Certains le partagent d'autres non.
Auteur : Yvon
Date : 20 oct.20, 06:45
Message : Réponse de normand autant ne rien dire

Auteur : Disciple Laïc
Date : 20 oct.20, 06:48
Message : Yvon a écrit : 20 oct.20, 06:45
Réponse de normand autant ne rien dire
Réponse prudente. Personne n'oblige à la lire et a y répondre justement... pour ne pas dire grand chose non plus.

Auteur : Yvon
Date : 20 oct.20, 07:07
Message : Rappel :
Le Théravada se base principalement sur les enseignements du bouddha des 4 nobles voies et l' octuple chemin exposés par shakyamuni juste aprés son illumination. Ces enseignements exposent que la souffrance est dû aux désirs et qu'il faut procéder à leur extintincion par la pratique de l'Octuple chemin : (vision correcte, pensée correcte, parole correcte, action correcte, profession correcte, effort correct, attention correcte et contemplation correcte.)
Pour les adeptes du Théravada même le désir de vouloir être heureux est cause de souffrances.
Le Theravada ne vise que L'eveil individuel. Les disciples s'entrainaient hors de la vie seculière. Cet enseignement ne s'adressait qu'aux personnes dans les etats des deux vehicules (les etats d'etude et d'eveil pour soi). Il ne pouvait sauver qu'un petit nombre de gens, c'est pour cela qu'il est comparé a un petit vehicule.
Selon le Theravada, les desirs étant la cause des souffrances, il faut les eliminer pour échapper au malheur. Dans le même esprit, pour atteindre la l'état de bouddha , il faut pratiquer des austérites suivant des preceptes rigoureux.
On peut admettre la justesse de cette methode, dans la mesure ou cela revient chercher le chemin à l'interieur de sa propre vie (la cause) pour resoudre la souffrance. Mais cet effort d'annihiler la conscience et le corps (la cause), pour atteindre a l'état de vie dans lequel on n'éprouvera plus aucun desir (effet), équivaut a nier la vie elle-meme, et pareil enseignement ne conduit pas a l''Eveil, ne peut pas aboutir au veritable salut des êtres vivants. C'est pour cela que le Theravada fut critique par le Mahayana comme l'enseignement qui conduit a" réduire le corps en cendres."
Le Mahayana , en revanche, s'adresse aux bodhisattvas qui recherchent non seulement leur propre bonheur, mais simultanement celui des autres. Comme cet enseignement vise a sauver un trés grand nombre de personnes, on le compare a un grand vehicule.
Le Mahayana ne preconise pas l'élimination des désirs, mais leur utilisation et leur transformation en Eveil, en faisant jaillir, dans sa vie dominée par les desirs , la sagesse de l'illumination.
Il enseigne la nécessite de faire apparaitre un état interieur pur et fort, autrement dit la l'état de bouddha , qui nous permet de dominer les desirs, de les maitriser, au lieu d'être influencés par eux.
C'est le sens du principe « les desirs terrestres sont l'illumination » .
Auteur : Disciple Laïc
Date : 20 oct.20, 07:48
Message : Une question : vous pratiquez dans une école du Grand Véhicule ?
Auteur : Yvon
Date : 20 oct.20, 08:47
Message : Oui mais mes sources ne viennent pas d'écoles du Mahayana mais d'ouvrages divers sur le bouddhisme et ses différents courants et même " Le bouddhisme pour les Nuls " C'est dire la diversité.
Ajouté 9 minutes 58 secondes après :
Rappel :
Comment juger de l'authenticité des enseignements ?
"Le bouddhisme mahayana est-il une authentique expression de l'enseignement d'origine du Bouddha ?
Quatre cents ans au moins séparent la vie du Bouddha Shakyamuni de l'apparition des plus anciens sutras mahayanas. Pourtant, ces sutras décrivent Shakyamuni et d'autres personnes qui lui sont associées, Ananda et Shariputra par exemple, comme étant des participants actifs. Shakyamuni est souvent l'orateur principal, parlant dans le Sutra du Lotus des innombrables bouddhas résidant dans l'Espace, ou décrivant encore les merveilles de la Terre Pure d'Arnitabha dans les Sutras de la Béatitude suprême et de la Terre Pure. Mais comment un moine écrivant en l'an 100. aurait-il pu décrire avec précision ce qui se produisit, du moins le croit-on, cinq siècles auparavant ? Certains affirment que le moine a dû tout simplement inventer ces histoires, c'est-à-dire qu'il a dû écrire ses propres idées et en attribuer la paternité au Bouddha. Pour les gens qui adhèrent à ce point de vue, et ils sont nombreux, les sutras mahayanas sont des faux. Pieux certes, mais des faux quand même.
Les discours rapportés dans le canon pali du bouddhisme theravada font l'objet du même examen critique. Eux aussi furent écrits plusieurs siècles après les événements qu'ils décrivent. Mais dans leur cas, on accepte généralement que ces sutras (pour utiliser l'orthographe palie) furent transmis oralement pendant des siècles par des moines après que les premiers d'entre eux les eurent entendus du Bouddha lui-même.
Donc bien que certains changements dus à leur longueur et à la langue se soient produits à travers les âges, il est assez plausible que les écritures theravada reflètent de façon authentique ce que le Bouddha a vraiment dit.
Pourrait-on en dire autant des sutras du Mahayana, dont les descriptions fantastiques et le style fleuri sont si différents de ceux des sutras du Theravada, plus sobres et terre-à-terre ?
Et si les sutras mahayanas rendaient vraiment avec précision ce que le Bouddha a enseigné, pourquoi les écritures theravada ne mentionnent-elles aucun des événements décrits dans les sutras du Grand Véhicule ?
Il n'est pas facile d'apporter des réponses à ces questions, et les lecteurs les plus modernes accueilleraient probablement avec scepticisme certaines des réponses traditionnellement apportées par les tenants du Mahayana. Par exemple, certaines sources mahayanas affirment que tandis que le premier concile était organisé à Rajagaha, un rassemblement séparé et bien plus important était tenu sur un autre site, où les grands bodhisattvas qui étaient présents auraient récité et authentifié l'enseignement mahayana du Bouddha.
Alors, comme cet enseignement était trop profond pour être compris correctement par la plupart des disciples, les bodhisattvas les dissimulèrent jusqu'à ce que l'heure soit venue de les révéler, comme lorsque Nagarjuna rapporta du pays des Nages les Sutras de la Perfection de la sagesse.
Même si les détails de cette légende sont difficiles à avaler; l'idée de départ n'est pas si invraisemblable. Le Bouddha a certainement pu penser qu'il était nécessaire que plusieurs siècles s'écoulent avant que les gens ne soient prêts à se consacrer au mode de vie du bodhisattva, et il est possible qu'il n'ait révélé les préceptes mahayanas qu'à ceux qui étaient prêts à les recevoir, avec l'avertissement de ne les transmettre qu'à un petit nombre de disciples sélectionnés.
Plus tard, lorsque l'heure serait venue, un génie spirituel comme Nagarjuna ou Asanga pourrait alors diffuser cette partie de l'enseignement.
L
e dalaï-lama (dont il est difficile de contester l'autorité, ne trouvez-vous pas ?
) a même affirmé qu'il n'était pas nécessaire que le Bouddha ait donné l'un de ses enseignements durant sa vie parmi les hommes pour que cet enseignement soit authentique ! Ce que veut dire le dalaï-lama, c'est qu'un être éveillé ne disparaît jamais réellement ; son inspiration est toujours accessible à ceux qui sont prêts à la recevoir.
Vous pouvez aussi aborder cette question de l'authenticité d'une autre manière. Le Dharma du Bouddha n'est pas une chose statique. Comme un grand arbre, il pousse et fleurit avec le temps. Ce que le Bouddha a enseigné il y a 2 500 ans, c'est comme la graine d'un arbre, et les différentes traditions (y compris la tradition mahayana) sont les fleurs et les fruits qu'il porte. Sous cet angle, il importe peu que Shakyamuni ait ou non prononcé les paroles qu'un sutra particulier lui attribue. Au lieu de vous en préoccuper, il vaut mieux chercher si les leçons de ce sutra, si on les met en pratique, sont cohérentes avec les objectifs du reste de l'enseignement. Si elles mènent à la cessation de la souffrance, l'ouverture de votre coeur aux autres, et la réalisation de votre vraie nature, vous pouvez alors avec assurance considérer qu'il s'agit d'Une leçon du Bouddha plein de compassion." Auteur : vic
Date : 24 oct.20, 05:46
Message : a écrit :Yvon a dit : Pour les adeptes du Théravada même le désir de vouloir être heureux est cause de souffrances.
Alors à mon avis , de ce que j'en comprends il n'y a pas de refus du bonheur dans la Theravada . C'est simplement le fait de s'y accrocher qui empêche le lâcher prise . Le Bonheur a lieu s'y on ne s'y accroche pas en quelques sortes .
Mais Mathieu Ricard qui est pourtant moine du Bouddhisme Tibétain dit exactement la même chose .
Donc ça n'a pas l'air d'être un point de vue spécial au Théravada .
a écrit :Yvon a dit : Le Theravada ne vise que L'eveil individuel. Les disciples s'entrainaient hors de la vie seculière. Cet enseignement ne s'adressait qu'aux personnes dans les etats des deux vehicules (les etats d'etude et d'eveil pour soi). Il ne pouvait sauver qu'un petit nombre de gens, c'est pour cela qu'il est comparé a un petit vehicule.
Sauf que ça n'est plus le cas aujourd'hui . Les moines Théravada enseignent aujourd'hui aussi aux laïcs et il n'existe pas de différence sur ce point avec les écoles du mahayana .Il n'y a pas besoin d'être moine pour pratiquer le Théravada .
a écrit :Yvon a dit : Selon le Theravada, les desirs étant la cause des souffrances, il faut les eliminer pour échapper au malheur.
Je ne le pense pas . Du reste ça serait désirer ne pas désirer , et donc ça procéderait toujours du désir. Un peu comme un poisson rouge qui tournerait en rond dans son bocal .
Les désirs excessifs sont la cause de la souffrance oui , mais c'est une question d'excès à mon avis . Disons qu'on devrait plutôt comprendre "éliminer les passions" que " éliminer les désirs " en tant que tel .
C'est ma compréhension du Théravada en tous cas , à mon niveau . Il y a toujours cette question de voie médiane dans le Bouddhisme, ce qui me fait dire que c'est surtout de la passion dont parlait Bouddha quand on traduit par "désir" . La passion favorise les attachements . Le désir pas toujours , c'est plus difficile à savoir .
En langue Française , il existe une précision de langage permettant de nuancer la puissance du désir , comme avec le mot passion . Peut être que cette nuance n'existe pas dans la langue pali et que c'est quand Bouddha parle de voie médiane qu'on comprend mieux où il veut en venir .
a écrit :Yvon a dit : Mais cet effort d'annihiler la conscience et le corps (la cause), pour atteindre a l'état de vie dans lequel on n'éprouvera plus aucun desir (effet), équivaut a nier la vie elle-meme, et pareil enseignement ne conduit pas a l''Eveil, ne peut pas aboutir au veritable salut des êtres vivants.
Je pense que vous vous méprenez . Dans le fond il y a sans doute quelque chose d'épicurien dans le Théravada .
C'est l'excès qui pose problème , pas le corps ou la conscience . Mais le fait de placer le "moi" ( corps , conscience) sur un pied d'estale .
a écrit :
Le Mahayana ne preconise pas l'élimination des désirs, mais leur utilisation et leur transformation en Eveil, en faisant jaillir, dans sa vie dominée par les desirs , la sagesse de l'illumination.
Moais , c'est très vague tout ça , "transformer les désirs" et on peut y placer un peu tout ce qu'on veut non ?
Auteur : Yvon
Date : 24 oct.20, 20:19
Message : Rappel
Dans le bouddhisme Theravadda , le but des efforts religieux était de parvenir à l'état d'arhat ou "digne de respect", celui qui n'a plus rien à apprendre et qui a echappé à une renaissance dans les royaumes inférieurs de l'existence.
Toutefois même parvenir a ce stade, croyait-on, requerrait plusieurs existences successives d'efforts assidus.
Le Mahayana incitait cependant hommes et femmes à ne se donner pour but rien de moins que d'arriver au plus haut degré d'eveil, celui de la boddheite.
Aprés tout Shakyamuni n'était pas le seul bouddha. Dés lors qu'un être humain, quel qu'il soit, accomplissait les pratiqures d'un bodhisattva comme Shakyamuni l'avait fait, il devait pouvoir aussi atteindre l'Illumination.
Pour la communauté bouddhiste de cette époque, dans les siècles suivant la mort de Shakyamuni, une telle vision ne pouvait quêtre surprenante et révolutionnaire.
Le bouddhisme des premiers temps decrivait souvent le Bouddha Shakyamuni comme un bodhisattva dans ses vies anterieures, lorsqu'il avancait encore vers l'illumination mais, dans les textes du Mahayana tels que le Sûtra du Lotus, les bodhisattvas sont depeints comme étant en nombre illimité, voyant tout et se preoccupant de tout, capables d'apporter aide et assistance infinies a ceux qui font appel a eux d'une foi sincere. Cette emphase particuliere sur le role des bodhisattvas est certainement une des principales caracteristiques qui distingue la pensée du Mahayana de celle du bouddhisme anterieur.
Au commencement, les défenseurs de ces nouvelles croyances du Mahayana semblaient dans bien des cas avoir vécu cote a cote dans les mêmes monastères avec ceux qui suivaient les enseignements anterieurs, leurs pratiques religieuses centrées sur le culte des reliques du Bouddha abritees dans des stutpas ou des tours sanctuaires.
Cependant, des conflits de doctrine se produisaient de temps en temps et les deux groupes finirent par se separer.
Les doctrines Mahayana ont ainsi dominé au nord-ouest de l'Inde, d'où elles ont gagné les terres d'Asie centrale puis, de la, la, Chine. En consequence, le bouddhisme chinois fut dés le debut irresistiblement de caractére Mahayana, et ce fut la version Mahayana de cette foi qui fut ensuite introduite en Coree, au Japon et au Vietnam, oil elle perdure aujourd'hui.
Auteur : Disciple Laïc
Date : 24 oct.20, 20:55
Message : Pour rappel il me semble que lorsqu'au 1er siècle s'est développer le courant du Mahayana c'est celui ci qui a qualifié l'autre courant du qualificatif de "Petit" et lui-même de "Grand".
Je connais un peu les 2 grandes tendances, évidemment les adeptes du Grand Véhicule chercheront toujours en principe a considérer leur voie comme supérieure à celle du Petit Véhicule.
J'estime qu'il n'est pas sage de vouloir faire cette distinction. Cela fleur bon le "mépris" de l'autre ou la condescendance.
Il me paraît plus sage de penser que les Véhicules sont adaptés aux gens. Tel personne aurait d'avantage de chance de progressé avec tel Véhicule et une autre avec Tel autre véhicule. Donc qu'aucun Véhicule n'est fondamentalement supérieur aux autres, chacun est simplement plus adapté à tel ou tel type de personne. Donc on doit s'informer, tester, et voir quel est le meilleur Véhicule pour soi et s'y impliquer au mieux.
D'ailleurs le Grand Véhicule insiste beaucoup sur la notion de Vacuité non ? Donc en termes relatif, les Véhicules semble distincts mais dans l'absolu il n'y aucune distinction. Les 3 Grands Véhicule actuels sont "vides" de Soi indépendants. Ultimement il me paraît donc incorrect d'établir une hiérarchie de valeur entre eux, c'est une perception discriminante erronée et insatisfaisante.
Ci dessous je cite un extrait d'un texte du Docteur Trinh Dinh Hy (texte complet ici :
http://cusi.free.fr/fra/tnp_PetitEtGrandVehicules.htm )
En résumé
Pour résumer les différences entre le Theravada et le Mahayana que nous venons d'énumérer et de détailler, nous pouvons dire en gros que :
- Le Theravada est plus conservateur et élististe, et s'adresse plutôt aux moines, alors que le Mahayana est plus libéral et plus accessible aux laïcs et aux femmes.
- Le Theravada repose essentiellement sur la sagesse, alors que dans le Mahayana la foi occupe une place aussi importante.
- L'idéal du Theravada est l'Arahat, caractérisé par la sagesse, alors que le voeu du Mahayana est de devenir Bodhisattva, caractérisé par la compassion.
- Le Theravada ne reconnaît que le Bouddha historique, alors que le Mahayana, par la théorie de la transcendance ou des 3 corps, vénère de nombreux Bouddha et Bodhisattva.
- Le Theravada se tient plus à l'écart du monde, est plus contemplatif, alors que le Mahayana est plus engagé dans le monde, plus social.
- L'adepte du Theravada ne peut compter que sur lui-même pour sa délivrance, alors que le Mahayana peut utiliser de nombreux moyens habiles pour y parvenir.
- L'enseignement du Theravada est relativement homogène, contenu dans le Canon pali, alors que celui du Mahayana est hétérogène, se différenciant en de multiples écoles, chacune s'appuyant sur un ou plusieurs sutra tardifs spécifiques. Elles vont de l'Ecole de la méditation, dépouillée, visant la réalisation à travers la vacuité, jusqu'à la Terre Pure, reposant sur la foi-dévotion en le Bouddha Amitabha et aspirant à la renaissance dans le monde de l'Extrême Félicité de l'Ouest (Sukhavati), en passant par le Vajrayana avec ses nombreux rites tantriques.
Bien entendu, ceci reste assez schématique car les choses sont loin d'être aussi tranchées, et il n'est pas rare de trouver des éléments mélangés de différentes écoles au sein d'un même monastère.
Conclusion
Si l'on se reporte aux écrits anciens, qui servent encore de support d'enseignement du Theravada (Petit Véhicule, qu'il serait plus correct d'appeler Véhicule des Anciens), celui-ci peut être considéré comme une orthodoxie, c'est-à-dire la norme, la référence de la doctrine, alors que le Mahayana (Grand Véhicule) avec ses branches divergentes, ne seraient que des hétérodoxies bouddhiques.
Ce nouvel embranchement, apparu environ 5 siècles après la disparition du Bouddha, constituerait une déformation, une transformation du tronc bouddhique originel, en de multiples branches éloignées des écoles anciennes, et qui continueraient pendant longtemps à s'en écarter sous l'influence des traditions locales.
Le schisme en Véhicule des Anciens et Grand Véhicule, et les modifications apportées par ce dernier semblent inévitables, d'abord en raison de la dispersion géographique des communautés de moines en Inde puis ailleurs; ensuite, en raison d'une longue évolution de la doctrine pendant au moins 10 siècles; enfin, à cause de l'aspiration des masses populaires à une plus grande accessibilité, à une dimension plus humaine de la voie, et à un besoin de foi-dévotion, transformant en religion ce qui était au départ une discipline de l'esprit.
L'avantage de ces transformations est que les adeptes du bouddhisme disposent aujourd'hui d'un large choix d'écoles diverses et variées, aussi bien sur le plan théorique que pratique. Chacun peut trouver le chemin qui lui semble le plus adapté à son tempérament et ses aspirations. En s'appuyant sur la phrase attribuée au Bouddha: "Il existe 84000 chemins (ou portes du Dharma) conduisant à la vérité".
Néanmoins, pour bien comprendre le bouddhisme dans son essence et son développement, il n'est sans doute pas inutile de rappeler que la meilleure façon serait de remonter à ses origines.
Olivet, le 23/11/2014
Trinh Dinh Hy
Auteur : vic
Date : 24 oct.20, 21:18
Message : a écrit :Néanmoins, pour bien comprendre le bouddhisme dans son essence et son développement, il n'est sans doute pas inutile de rappeler que la meilleure façon serait de remonter à ses origines.
Oui . Et ça n'est pas en étudiant que le soutra du lotus qu'on peut le faire .
Procéder de cette manière serait vouloir faire pousser un arbre en lui coupant ses racines .
Quand on veut aller vite et griller toutes les étapes on finit par avoir un enseignement qui n'a plus rien d'éclairé .
Je soupçonne que les dérives viennent de là .
Auteur : Yvon
Date : 24 oct.20, 21:30
Message : Trinh Dinh Hy ce n'est pas une référence , je le connait c'est un médecin il réside à Olivet à coté d'Orléans où j'ai habité 18 ans il habite dans une maison bourgeoise , et énnonce un bouddhisme que je qualifierai de salon , comme Lamsom Rampa .
Il n'a aucune autorité en la matière .
J'ai refais ma vie en Thaillande et en attendant la retraite , j'y vais régulièrement . En Thaillande c'est le Bouddhisme Théravaddha qui prédomine .
Et tous ce que j'ai énoncé plus haut sont bien dans les enseignements de moines de ce pays .
Le corps est impur , il est le siège des désirs , les désirs sont le siège des souffrances , il faut ahnnihiler ses désirs pour arriver à l'extinction des désirs a savoir le Nirvana .
Dans le Théravaddha Thaillandais on ne peut atteindre l'état de Bouddha qu'aprés plusieurs cycles de vie et non en cette vie ci.
etc,etc...
Le problème en Thaillande c'est que les moines sont corrompus , il vivent des dons du peuple trés superstitieux . mais les thaillandais commencent à dénoncer leur avidité et leur vie dissolue .
On voit également ici sur ce forum certains affirmer que le bouddhisme Theravada et le vrai bouddhisme , sous prétexte que les enseignements du Théravada sont les plus anciens et que la méditation silencieuse consiste à la "vrai pratique"
Dans un premier temps on peut se poser la question suivante :
Dans quelle mesure le "bouddhisme d'origine" est il vraiment d'origine ?
Certains adeptes de la tradition theravada se plaisent à parler de cette tradition comme du « bouddhisme d'origine », ce qui implique qu'elle est exempte d'additions ultérieures (et donc de possibles distorsions) qui affectent d'autres traditions (en particulier la tradition mahayana). Personne ne peut nier Le fait que le canon pali que suivent les adeptes du Theravada est la version écrite la plus ancienne au monde de l'enseignement du Bouddha.
Et même les bouddhistes des diverses traditions du Mahayana reconnaissent que ces écritures en pali constituent une réflexion précise de ce que le Bouddha pensait. — souvenez-vous tout de même que le Bouddha ne parlait en fait pas en pali -
Est-ce que cela signifie pour autant que le canon pali est tout ce que le Bouddha eut à dire ?
Souvenez-vous que le Bouddha enseigna durant quarante-cinq ans une très grande diversité de disciples, et que ses discours furent mémorisés et transmis sous forme orale uniquement pendant plusieurs centaines d'années. Au vu de ces facteurs complexes, certains érudits se sont demandés si l'on peut véritablement être certain de ce que le Bouddha a enseigné. Des désaccords et une polémique semblables font encore rage au sujet de l'enseignement du Christ.
Mais attendez, ce n'est pas tout. Le Theravada n'est qu'une des dix-huit écoles au moins qui ont transmis leur version des enseignements du Bouddha pendant de nombreux siècles, Faites la somme de tous ces facteurs, et vous verrez qu'il est improbable qu'aucune des traditions bouddhiques, aussi ancienne soit-elle, puisse avoir réussi à conserver et à préserver l'ensemble de l'enseignement original de Shakyamuni.
Auteur : Disciple Laïc
Date : 24 oct.20, 21:38
Message : Les arguments que j'ai avancé sont inchangés. On les accepte ou non.
Et commencer par blâmer une référence parce qu'elle ne convient pas à la conception que l'on a des choses et parce que son train de vie ne nous conviens pas ne me paraît guère un bon préambule.
De son vivant le Bouddha a eu des adeptes laïcs riches et puissants, et certains furent loués par le Bouddha pour la qualité de leur pratique. Ce n'est pas incohérent.
Je n'ai rien a ajouter. C'est déjà bien assez. Il y a tout ce qu'il faut. Le Bouddha a fourni quelques enseignements qu'on pourrait qualifier de "prophétiques" dans le sens ou il a dit ce qu'il faudrait faire ou non parmi les moines pour préserver la Dharma. Tout dépend ensuite de la crédibilité que l'on accorde aux paroles du Bouddha. Et aux sources les plus anciennes dont on dispose, aussi imparfaites soient-elles.
Auteur : vic
Date : 24 oct.20, 21:40
Message : a écrit :Yvon a dit : Personne ne peut nier Le fait que le canon pali que suivent les adeptes du Theravada est la version écrite la plus ancienne au monde de l'enseignement du Bouddha.
Et même les bouddhistes des diverses traditions du Mahayana reconnaissent que ces écritures en pali constituent une réflexion précise de ce que le Bouddha pensait. — souvenez-vous tout de même que le Bouddha ne parlait en fait pas en pali -
Disons que ce canon pali est le soutra le plus ancien , et il n'a cessé d'être récité par toutes les écoles du Théravada , qui est sans conteste l'école du bouddhisme la plus ancienne encore existante . Les écoles sont souvent géographiquement éloignées les unes des autres et on voit bien qu'il n'existe pas différentes versions du canon pali ni divergences. Ce qui suggère que ce canon pali n'a jamais subi de déformation . Que Bouddha ne parlait pas en pali n'est pas un problème puisque l'on peut traduire un texte d'une langue à l'autre avec des différences mineures qui n'en changent pas pour autant le fond .
Pour ce qui est des soutras du mahayana , nous n'en avons aucune traçabilité, ils sont arrivées dont on ne sait où .
Auteur : Yvon
Date : 24 oct.20, 21:43
Message : Les moines du Théravada considéraient tous que l'existence du Bouddha Shakyamuni se situait à un niveau incomparablement plus élevé que la leur,inaccessible pour eux, et par leurs efforts.
Ils ne cherchaient donc à atteindre que l'état relativement moins élevé d'arhat , l'"être parfait"
Cependant même le niveau d'arhat fut considéré comme trés difficile à atteindre et, quelque soit l'intensité de dévotion aux pratique religieuse, les chances d'un être humain d'y parvenir de son vivant étaient trés minces . L'homme est une créature de désirs, et même les plus pieux courent constament le danger de succomber à la tentation.
De ce fait, les membres des écoles du Hinayana entourèrent leur vie d'un grand nombre de règles et de régulations, jusqu'à fixer totalement leur attention sur des questions de vie monastique, et le but originel du bouddhisme — apporter le salut à tous les titres humains — fut entièrement negligé.
De plus, bien que l'objectif de ces premières écoles ait été d'atteindre le stade d'arhat, après la mort du Bouddha, il semble qu'il n'y ait eu aucun moyen sûr de determiner qui l'avait vraiment atteint, et une controverse éclata.
Elle concernait la vraie nature de l'arhat et les preuves qu'il avait atteint ce stade, comme l'illustre ce que l'on appelle les < cinq traits >> caractéristiques de I' arhat, énoncés par le moine Mahadeva de l'école Mahasanghika.
En revanche, les adeptes du Mahayana annoncèrent que leur souci n'était pas de parvenir à l'état d'arhat, mais qu'ils avaient tout bonnement l'intention d' atteindre' la bouddheite.
Après tout, declarerent-ils, Shakyamuni n'était pas le seul bouddha. Dés lors qu'un être humain, quel qu'il soit, accomplissait les pratiques d'un bodhisattva comme Shakyamuni l'avait fait, il devait pouvoir lui aussi atteindre l'Illumination.
Pour la communaute bouddhiste de cette époque, dans les siecles suivant la mort de Shakyamuni, une telle vision ne pouvait qu'etre surprenante et revolutionnaire.
Auteur : Disciple Laïc
Date : 24 oct.20, 21:48
Message : Maha-parinibbanasutta (Canon Pali)
Deuxième partie Le voyage à Vesali
31. Et le Béni du Ciel se remit de cette maladie; et peu après son rétablissement il sortit de sa demeure et s'assit à l'ombre de l'immeuble, sur un siège préparé pour lui. Alors le Vénérable Ananda s'approcha du Béni du Ciel, le salua respectueusement, et s'assit d'un côté, puis il s'adressa au Béni du Ciel, en disant: "Il est heureux pour moi, ô Seigneur, que je puisse voir le Béni du Ciel à l'aise à nouveau! Il est heureux pour moi, ô seigneur, que je puisse voir le Béni du Ciel se remettre!Car en vérité, Seigneur, quand j'ai vu la maladie du Béni du Ciel ce fut comme si mon propre corps était devenu aussi faible qu'un ver, toute chose tout autour m'était devenue floue, et mes sens m'ont trahi. Et pourtant, Seigneur, il me restait encore un peu de réconfort à l'idée que le Béni du Ciel n'arriverait pas à son décès final avant d'avoir donné de dernières instructions à propos de la communauté des bhikkhus."
32. Ainsi parla le Vénérable Ananda, mais le Béni du Ciel lui répondit en disant: "Qu'est-ce que la communauté des bhikkhus attend de plus de moi, Ananda? J'ai prononcé le Dhamma sans faire de distinction de doctrine ésotérique et exotérique; il n'y a rien, Ananda, par rapport aux enseignements que le Tathâgata retienne jusqu'à la fin du poing fermé d'un enseignant qui retient des choses[secrètes]. Quiconque croit qu'il est celui qui doit mener la communauté des bhikkhus, ou que lacommunauté dépend de lui, est celui qui devrait laisser de dernières instructions par rapport à eux.
On peut lire aussi ceci dans l'article wikipédia dédié au Mahayana :
La tradition mahāyāna préconise que Gautama Bouddha a dispensé son enseignement selon les différents degrés d’avancement spirituel de ses disciples. Selon cette perspective, les sūtras hīnayāna, dits « de la première mise en mouvement de la roue de l'enseignement » (premier exposé de la doctrine prononcé au Parc aux daims), sont destinés à un auditoire moins avancé. C'est plus tard, au pic sacré de l’Aigle, qu'il aurait débuté l'enseignement des textes « de la deuxième mise en mouvement de la roue de l'enseignement », destinés aux disciples les plus avancés.
Le Bouddha aurait donc menti à Ananda.
-
Le Grand Véhicule est apparu en même temps que le Christianisme, avec des valeurs extrêmement semblables, sur la Route de la Soie où on parlait grec et araméen, au Ier siècle de notre ère, dans l'ère fortement hellénisée du Gandhâra, au sein de l'Empire Kushana, qui promut un syncrétisme fédérateur au sein de son territoire, trois siècles après Alexandre et son rêve d'une citoyenneté universelle.
L'art gréco-bouddhique témoigne clairement de cette rencontre du monde méditerranéen et indien. Salut universel, Compassion et sacrifice pour l'ensemble de l'Humanité, Paradis de la Terre Pure d'Occident, triade de bouddhas d'Occident, appelés ensuite en Chine les Trois saints de l'ouest (Amitâbha, Avalokiteshvara, Mahâshtâmaprâpta), bouddha messianique du futur (Maitreya), divinité féminine (la Sagesse, aux ressemblances trés fortes avec la Sophia orthodoxe), dévotion permettant le salut outre tombe...
Ces éléments apparaissent dans de nouveaux sûtras (sûtras du Cœur, du Lotus, de la Vie Infinie), dans l'iconographie gréco-bouddhique ou dans des traditions orales. Edward Conze (Thirty Years of Buddhist Studies, Selected Essays by Edward Conze, Bruno Cassirer, Oxford,1967, p 49) avait déjà fait noter plusieurs fois les étonnantes similitudes par ailleurs entre le Christianisme, la Gnose chrétienne et le Mahâyâna sans que ses travaux soient véritablement approfondis, malgré les études d'Elaine Pagels. Une étude récente dédiée au sujet détaille les nombreuses ressemblances entre les deux religions de salut universel apparues à l'aube de l'ère chrétienne. Les éléments zoroastriens sont également importants, en particulier pour les scénarios eschatologiques de rénovation finale du monde, et le personnage de Maitreya, adaptation du dieu persan et védique Mithra (Mitra en Inde).
Auteur : vic
Date : 24 oct.20, 22:02
Message : Le Mahasatipatthana sutta commence ainsi ;
"
Ainsi ai-je entendu: en ce temps là, le Bouddha demeurait parmi les Kuru, à Kammāsadamma, ville marché du peuple Kuru. Là, le Bouddha s'adressa aux moines : ” Bhikkhu ! ” ” Oui, Vénérable ! ” répondirent les moines. Et le Bouddha parla ainsi :
Moines, ceci est la seule voie pour la purification des êtres, pour transcender peines et chagrins, pour éteindre souffrance et insatisfaction, pour avancer sur la voie juste, pour réaliser le Nibbāna : les quatre fondements de l'attention".
http://www.dhammadelaforet.org/sommaire ... thana.html
Hors si Bouddha dit qu'il n'y a pas d'autres méthodes que celle qu'il a exposé dans ce sutta du canon pali , pourquoi prétendre qu'il aurait dit le contraire comme le font les écoles du mahayana ? Bouddha serait capable de mentir à ses élèves ? C'est cela la thèse du mahayana , que Bouddha leur aurait menti , aurait affirmé qu'il n'y aurait pas d'autres méthodes que celle décrite dans ce soutra et en aurait secrètement enseigné d'autres en secret à d'autres moines ?
Et si en plus les méthodes enseignées secrètement étaient plus rapides et plus faciles et plus efficaces que celle décrite dans ce soutra , quel intêret bouddha aurait il eu à ne pas les enseigner à tous les moines ? Ca n'a aucun sens sur le plan logique quand on y réfléchi .
Auteur : Disciple Laïc
Date : 24 oct.20, 22:24
Message : J'ai commencé par le Grand Véhicule et je glisse vers le Petit.
J'ai été chrétien catholique pendant presque 35 ans, j'ai étudié l'histoire religieuse du christianisme en faculté, et pour moi les ressemblances entre le Christianisme et le Bouddhisme du Grand Véhicule sont trop flagrantes pour que ce soit un hasard.
Et en plus on l'histoire du Gandhara pour expliquer ou et quand a eu lieu se synchrétisme.
On a même des légendes qui prétendent que l'apôtre Thomas est allé jusqu'en Inde et que Jésus lui-même aurait pendant sa période de vie inconnue voyagé jusqu'en Inde et au Tibet.
On a aussi des hypothèse sur une survie de Jésus à la croix et a son exil jusqu'au Pakistan actuel, voir une possible tombe à Shrinagar au Cachemire.
Le Bouddhisme a commencé à représenté le Bouddha a partir du 1er siècle alors que le Bouddha ne voulait pas de culte de sa personne.
L'Ecole de la Terre Pure fleur bon un christianisme trinitaire à la sauce bouddhique. D'ailleurs il fut développé a la base sur un discours pessimiste ou il était affirmé qu'il n'était plus possible de trouve la libération par soi car le dharma était trop dilué et qu'il fallait s'en remettre à une puissance extérieure pour y arriver comme le chrétien se considère comme incapable d'atteindre le Salut sans l'aide de Dieu.
Et en Asie le bouddhisme au fil du temps a pris un net aspect de religion, avec rituel, statues, prières, etc... Très éloignées des pratiques du Bouddha lui-même.
Et c'est normal, prévisible, le Bouddha l'a dit, son Dharma aussi est impermanent, il ne peut qu'aller en se corrompant. Inévitablement.
J'ai demandé à ma Compagne qui a un point de vue neutre, elle n'est pas bouddhiste n'y croyante en quoi que ce soit, elle a la même analyse que moi au regard des arguments que j'ai avancé.
Maintenant il y a deux option :
Soit on laisse chacun des 3 Véhicule se disputer pour savoir qui est le meilleur dans l'absolu.
Soit on admet qu'il vaut mieux que chacun choisisse ce qui est le mieux pour soi, et qu'aucun des 3 Véhicules n'est en soi supérieur aux deux autres dans l'absolu.
Personnellement j'estime la seconde option plus sage pour éviter les disputes stériles.
Je préfère que chacun reconnaisse : le Véhicule que j'ai adopté, j'estime qu'il est le meilleur, pour moi, et rien de plus.
Auteur : vic
Date : 24 oct.20, 22:45
Message : a écrit :Yvon a dit : Le Theravada ne vise que L'eveil individuel.
Certainement pas , puisque dans les textes anciens , l'existence individuelle , le "soi" est une illusion .
En cherchant l'éveil individuel , le Thrévadin serait en parfaite contradiction avec l'enseignement du Bouddha sur l'illusion du "soi" .
L'idée que l'éveil proviendrait de l'intérieur de "soi" ou de l'extérieur de "soi" est plutôt incompatible avec le Bouddhisme puisque pour Bouddha dans les anciens textes le "soi " est une illusion , puisque l'existence individuelle est une illusion .
L'éveil ne peut donc pas provenir de l'intérieur ou de l'extérieur d'un "soi", sauf dans l'illusion .
Pour moi le Mahayana est une sorte d'amalgame étrange probablement issu d'une incompréhension sur l'idée du soi dans la doctrine du Bouddha .
Du reste l'avis des mahayanistes semble très tranché , comme si il était tranché que le Théravadin ne pouvait atteindre l'éveil que par soi , pour soi , alors que le soi est une illusion dans le Bouddhisme .
La chose est simple , si le mahayaniste reconnait que le "soi" est une illusion , il ne peut pas prétendre qu'on puisse atteindre l'éveil par "soi" ou même par une voie extérieure à "soi" sans vivre dans l'illusion du "soi" . Dans ce ce cas le Mahayana n'est rien d'autre un système à entretenir , polir l'illusion .
a écrit :Disciple laïc a dit : J'ai été chrétien catholique pendant presque 35 ans, j'ai étudié l'histoire religieuse du christianisme en faculté, et pour moi les ressemblances entre le Christianisme et le Bouddhisme du Grand Véhicule sont trop flagrantes pour que ce soit un hasard.
[...]Le Grand Véhicule est apparu en même temps que le Christianisme, avec des valeurs extrêmement semblables, sur la Route de la Soie où on parlait grec et araméen, au Ier siècle de notre ère, dans l'ère fortement hellénisée du Gandhâra, au sein de l'Empire Kushana, qui promut un syncrétisme fédérateur au sein de son territoire, trois siècles après Alexandre et son rêve d'une citoyenneté universelle.
L'art gréco-bouddhique témoigne clairement de cette rencontre du monde méditerranéen et indien. Salut universel, Compassion et sacrifice pour l'ensemble de l'Humanité, Paradis de la Terre Pure d'Occident, triade de bouddhas d'Occident, appelés ensuite en Chine les Trois saints de l'ouest (Amitâbha, Avalokiteshvara, Mahâshtâmaprâpta), bouddha messianique du futur (Maitreya), divinité féminine (la Sagesse, aux ressemblances trés fortes avec la Sophia orthodoxe), dévotion permettant le salut outre tombe...
Oui , cette culpabilité forcée d'aider son prochain . Cela est très ressemblant en effet .
Cela ne semble pas très naturel . Je veux dire de forcer les choses de cette manière de façon sacrificiel ne ressemble pas à la voie médiane du Bouddha .Du reste dans le mot " compassion " on y retrouve le mot "passion" . Bien que Bouddha ait enseigné , rien ne prouve qu'il l'ait fait par compassion . C'est une interprétation que de le dire . Il a peut être enseigné sans but particulier , parce que ça se présentait ainsi , sans attachement .
POur moi il y a un coté cliché dans le Mahayana que je ne ressens pas .
Auteur : Disciple Laïc
Date : 25 oct.20, 00:10
Message : Il y a des éléments qui font penser que le Bouddha a agit par compassion désintéressée.
Qu'il l'a fait sans but particulier pour lui-même sans doute. Il n'avait plus rien a obtenir.
Mais un Bouddha encore vivant, sur cette terre, ressent encore des émotions positives : compassion, amour, joie, d'ailleurs le Bouddha sourit.
Il se maîtrise pour ne plus être le jouer et la victime d'attachement spécifiques et d'émotion négative comme la haine, la colère, la peur.
Compassion et sagesse sont les 2 piliers du Bouddha. Cela va ensemble.
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