Résultat du test :

Auteur : keinlezard
Date : 17 déc.19, 02:28
Message : Hello,
Certes la route est longue mais , L'église catholique franchi une nouvelle étape sur le problème
Pendant que la Watchtower continue de nier le problème et d'interjeter appel sur appel
dans les procès pédophiles ou elle est mise en cause ...




https://www.vaticannews.va/fr/pape/news ... xuels.html

Cordialement
Auteur : logik
Date : 10 janv.20, 07:19
Message : Pour moi, la pédophilie ecclésiastique n'est que la partie émergente des problèmes de l'Eglise catholique.

Il y a le fait que le Vatican est un Etat dont le Pape est le chef. C'est un abus de pouvoir ... Le Dalaï-Lama a renoncé à ses revendications sur le Tibet et il n'en a qu'une plus grande influence !

Il y a le célibat des prêtres et la place des femmes.

Il y a le trafic d'argent autour des intentions de messes qui est très lucratif. Les prêtres monnayent le salut éternel de leurs fidèles ! C'est de la corruption ...
Auteur : logik
Date : 21 janv.20, 06:48
Message : Bonjour, je voudrai apporter quelques précisions sur ce que j'ai écrit à propos des intentions de messes.

Si vous voulez qu'un prêtre prie au cours d'une messe pour le salut éternel d'un de vos proches défunts, cela vous coûtera, en France, 17 euros. Sachant que chaque prêtre dit généralement une messe par jour, qu'il y a 365 jours dans l'année et environ 414 000 prêtres dans le monde, je vous laisse calculer le bénéfice total annuel pour l'église catholique. Quand j'écris que c'est très lucratif ...

C'est de la corruption, car dans le même temps, les prêtres enseignent que le salut éternel ne s'achète pas, il est gratuit.

Déjà en son temps, Luther s'était révolté contre le trafic des indulgences qui monnayait aussi le salut éternel des croyants.
Auteur : logik
Date : 29 janv.20, 07:17
Message : Je continue à développer ma pensée.
Pourquoi le fait qu'il y ait un Etat Catholique est-il un si grand méfait ?

S'il y a un Etat Catholique qui est reconnu par tous au point qu'il ait une représentation à l'ONU et des ambassadeurs dans beaucoup de pays, comment peut-on justifier qu'on ne veuille pas d'un Etat Islamique ? La confusion entre le politique et le religieux doit être combattue dans les deux cas sans exception.

De plus, le Pape François, pour expliquer cette déferlante de prêtres pédophiles, a lui-même pointé du doigt le cléricalisme. Mais les abus de pouvoir de nombreux prêtres n'ont-ils pas pour exemple et pour racine l'abus de pouvoir du Pape qui est chef d'Etat ?

C'est grave.
Auteur : logik
Date : 21 févr.20, 08:19
Message : J'ai connu un pasteur pentecôtiste qui avait été abusé dans sa jeunesse par un prêtre dans un collège. D'autres collégiens avaient aussi été abusés. Le prêtre a simplement été déplacé !

Je suis convaincu qu'il y a dans les églises évangéliques de nombreux cas similaires de personnes ayant été blessées par des prêtres mais cherchant sincèrement Dieu. C'est mon cas. L'église catholique ne pourrait-elle pas davantage nous écouter ?
Auteur : medico
Date : 04 oct.21, 21:25
Message : L’ancien haut fonctionnaire Jean-Marc Sauvé doit rendre publique mardi une enquête commandée par l’institution catholique sur les violences sexuelles en son sein. Une démarche qui intervient tardivement par rapport à d’autres pays.
https://www.liberation.fr

Ajouté 22 heures 39 minutes 37 secondes après :
Abus sexuels : le rapport qui accable l'Eglise



La Commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Eglise, présidée par l'ancien vice-président du Conseil d'Etat Jean-Marc Sauvé, rend public aujourd'hui son rapport après plus de trois ans de travail.

Le chiffre. Les 22 experts ayant participé à sa rédaction estiment qu’il y a eu "entre 2900 et 3200 pédocriminels" dans l’Eglise catholique en France depuis 1950. Pour arriver à cette conclusion, ils ont recueilli la parole de plusieurs centaines de victimes et se sont appuyés sur des archives.

💡En coulisses. Face à ce rapport sans appel, l'Eglise ne sait pas sur quel pied danser. "En novembre, une nouvelle assemblée plénière des évêques devra acter des décisions pour montrer qu'ils ont pris la mesure des conclusions du rapport Sauvé. Avec une inconnue : la réaction des fidèles 'lambda'", raconte notre journaliste Agnès Laurent.

🔎 Lire notre analyse
https://mail02.orange.fr/appsuite/#!&ap ... ult0/INBOX
Auteur : medico
Date : 07 oct.21, 22:43
Message : Après la publication de l’effarant rapport sur les abus sexuels commis dans l’Église depuis les années 1950, les catholiques sont sous le choc. Entre prise de responsabilité, prière et actions concrètes, que va-t-il désormais se passer ? De premières mesures pourraient être annoncées début novembre, lors de l'assemblée plénière des évêques de France.
« J’exprime ma honte, mon effroi, ma détermination à agir avec [les victimes d’abus sexuels] pour que le refus de voir, le refus d’entendre, la volonté de cacher ou de masquer les faits, la réticence à les dénoncer publiquement disparaissent des attitudes des autorités ecclésiales, des prêtres et des acteurs pastoraux, de tous les fidèles ». Réagissant à la publication de l’accablant rapport sur les abus sexuels commis par des membres de l’Église, les mots de Mgr Éric de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des évêques de France (CEF) sont forts. Et éprouvants. Chiffres glaçants, analyse sans concession de la politique ecclésiastique et recommandations au vitriol, le rapport de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église, la fameuse Ciase, est un choc pour les catholiques en France et dans le monde entier. « C’est le moment de la honte », a réagi le pape François lors de l’audience générale du mercredi.

Honte et consternation devant le si grand nombre de personnes qui vivent aujourd’hui blessées par des hommes et des femmes qui ont trahi leur propre vocation.

Une honte partagée par l’ensemble de l’épiscopat français. « Si nous minimisons le rapport de la Ciase, l’Église du Christ en France n’a plus d’avenir sinon comme petite secte moralisatrice », a lancé l’archevêque de Strasbourg, Mgr Luc Ravel, faisant également part de son « sentiment de petitesse devant le chemin à accomplir ». « Que dire après l’écoute du rapport de la Commission Sauvé, sinon l’immense honte face aux personnes victimes d’agressions sexuelles commises par des prêtres, des religieux et des religieuses ? Honte et consternation devant le si grand nombre de personnes qui vivent aujourd’hui blessées par des hommes et des femmes qui ont trahi leur propre vocation », a réagi pour sa part l’archevêque de Rouen, Mgr Dominique Lebrun. Après la publication de ce rapport, que l’épiscopat français doit s’attacher à décortiquer, les premières mesures concrètes pourraient être annoncées début novembre lors de l’assemblée plénière des évêques à Lourdes.

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Lire aussi :
Il y a-t-il eu plus d’abus sexuels dans l’Église que dans le reste de la société ?
C’est à la demande de la CEF et de la Conférence des religieuses et religieux de France (Corref) que la Ciase a été créée en novembre 2018. Présidée par Jean-Marc Sauvé, reconnu pour son indépendance, cette commission a poursuivi trois objectifs. Dresser un état des lieux des abus sexuels commis au sein de l’Église en France depuis 1950, analyser la politique de l’Église sur ce sujet-là et, enfin, formuler une série de recommandations.

Ajouté 20 heures 54 minutes 2 secondes après :
Abus sexuels dans l’Église : onze prêtres concernés depuis 1978 dans les Hautes-Alpes
Xavier Malle, évêque de Gap, revient sur les agressions sexuelles dénombrées dans les Hautes-Alpes. Onze prêtres qui ont servi le diocèse sont concernés depuis 1978. Mais le nombre de victimes haut-alpines, n’a pas été dévoilé. Le prélat espère que ce rapport leur donne l’élan de témoigner.

Par Océane LAVOUSTET - 05 oct. 2021 à 20:15 - Temps de lecture : 3 min
| Vu 1308 fois

Xavier Malle, évêque de Gap, a réagi après la sortie du rapport Sauvé, qui tient son nom de Jean-Marc Sauvé, le haut fonctionnaire qui l’a présenté à la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église. Photo Le DL /Océane LAVOUSTET
« Effrayant » et « effroyable ». C’est ainsi que l’évêque de Gap, Mgr Xavier Malle, qualifie les chiffres sur les abus sexuels dans l’Église. Après la publication du rapport de Jean-Marc Sauvé, de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase), l’évêque a tenu à faire un point sur la situation haut-alpine. Rappelant que le chiffre au niveau national est « sûrement erroné », ne représentant que les victimes qui « ont eu la possibilité de s’exprimer »....

https://www.ledauphine.com/societe/2021 ... utes-alpes
Auteur : medico
Date : 06 nov.21, 23:44
Message : Image
Source Le Dauphiné Dimanche.
Auteur : ESTHER1
Date : 07 nov.21, 00:24
Message : Demander " pardon " c' est facile mais pas suffisant. Sûrement le pape François proposera des réformes mais ces "réformes" seront-elles acceptées ?
Auteur : Estrabolio
Date : 07 nov.21, 00:51
Message : Ce qui me frappe le plus c'est que l'épiscopat français a reconnu un problème systémique et ça, c'est très courageux.
C'est reconnaître que c'est l'institution qui est responsable et qui a permis cela, c'est reconnaître un problème collectif et pas simplement renvoyer la faute sur les pédophiles !

Perso, je ne pensais pas que les évêques iraient aussi loin !
Auteur : prisca
Date : 07 nov.21, 01:34
Message :
Estrabolio a écrit : 07 nov.21, 00:51 Ce qui me frappe le plus c'est que l'épiscopat français a reconnu un problème systémique et ça, c'est très courageux.
C'est reconnaître que c'est l'institution qui est responsable et qui a permis cela, c'est reconnaître un problème collectif et pas simplement renvoyer la faute sur les pédophiles !

Perso, je ne pensais pas que les évêques iraient aussi loin !

En réalité c'est de la peur, pas du courage.

Conscients que les prêtres pédophiles ont blasphémé contre l'Esprit Saint et que la sentence c'est l'étang de feu, la seconde mort, ceux qui n'ont pas accompli cet acte abominable mais qui par leur mutisme ont fait en sorte que cet acte ne soit pas proscrit, aujourd'hui ils sont conscients qu'ils pècheraient eux aussi contre l'Esprit Saint en ne disant pas ouvertement qu'ils se sentent coupables car complices, et en dénonçant leur participation muette et en la condamnant ils veulent se laver de la faute, face à D.IEU en premier lieu, et face aux hommes afin que les hommes ne désertent pas leurs églises.
Auteur : medico
Date : 07 nov.21, 01:54
Message : Courage fuyons car ce problème date depuis de nombreuses années et l'épiscopat a bien fermé les yeux .
Auteur : Estrabolio
Date : 07 nov.21, 04:35
Message :
medico a écrit : 07 nov.21, 01:54 Courage fuyons car ce problème date depuis de nombreuses années et l'épiscopat a bien fermé les yeux .
Bonjour Medico,
Exactement comme la plupart des familles ont fermé les yeux lorsqu'un tonton, un ami etc. se livrait à des actes pédophiles préférant croire les adultes, comme les établissements scolaires, pensionnats etc. étouffant les affaires par peur du scandale, comme la plupart des religions fermant les yeux par crainte du scandale.
En réalité, c'est toute la société qui a permis pendant des décennies aux prédateurs sexuels de sévir sans trop de problèmes.
Moi je m'en tiens à ce que je connais, ma mère a été victime, elle a eu beaucoup de mal à en parler et quand elle en a parlé, on ne l'a pas crue "il était si gentil Georges, il n'aurait jamais fait ça...."
Ce genre de témoignage, on peut en lire des milliers du même acabit.
Alors même si c'est tard, même s'il y a eu trop de souffrance, je trouve bien que l'épiscopat français reconnaisse l'ampleur du problème et ait choisi de faire appel à une commission indépendante pour l'étudier.
Auteur : medico
Date : 07 nov.21, 04:46
Message : Mais toi tu parles de cas individuel pas forcément relié a la religion.
Tes prêtres savaient ce qui se passaient dans le cas de figure sur l'église, mais au nom de la confession n'ont rien dit et rien fait.
C'est la le noeud du problème.
Auteur : Estrabolio
Date : 07 nov.21, 05:40
Message : Toutes les religions ont fait la même chose et maintenant que la parole se libère, espérons que chaque victime sera entendu et que tous les responsables, religieux ou autres devront rendre des comptes pour leur silence et/ou leur complicité.
Auteur : medico
Date : 08 nov.21, 01:27
Message : édocriminalité dans l’Eglise : A quelles mesures de « réparation » travaillent les évêques ?[/size]

RELIGION Le principe d’une indemnisation individualisée est acquis, mais certaines modalités de la « réparation » financière restent encore à définir

20 Minutes avec AFP
Publié le 07/11/21 à 22h17 — Mis à jour le 07/11/21 à 22h17



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Lutte contre les abus sexuels : un mode d’emploi pour les évêques. - Page 2 310x190_lourdes-le-6-novembre-lors-de-la-conference-de-presse-de-mgr-francois-touvet-et-le-pere-hugues-de
Lourdes, le 6 novembre lors de la conférence de presse de Mgr François Touvet et le Père Hugues de Woillemont, secrétaire générale de la Conférence des évêques de France. — Laurent Ferriere/SIPA
Les évêques catholiques réunis à Lourdes terminaient leurs débats dimanche à la veille d’annoncer une série de mesures pour lutter contre le fléau de la pédocriminalité décrit par le rapport Sauvé , notamment sur le dossier de la réparation des victimes.
Depuis que l’épiscopat a reconnu vendredi sa responsabilité dans les crimes sexuels commis par des prêtres et religieux et leur dimension « systémique » depuis 1950, les mots « réparation » et « indemnisation » ne sont plus tabous. « Nous sommes dans la perspective d’un processus de réparation » avec « un travail d’accueil des personnes victimes, d’écoute, de reconnaissance de ce qu’elles ont subi, de médiation et de réparation, avec une dimension financière », a expliqué à la presse Luc Crépy, évêque de Versailles et président du Conseil de prévention et de lutte contre la pédophilie de la Conférence des évêques de France (CEF).
Indemnisation individualisée
Un premier point est acquis : l’indemnisation sera individualisée. Les évêques sont d’accord pour examiner « les dégâts » causés chez chaque victime, affirme à l’AFP Luc Ravel, archevêque de Strasbourg. Parmi les options étudiées figure, selon plusieurs sources, le modèle belge. Dans ce pays, « quatre niveaux d’indemnisation, allant de 2.500 à 25.000 euros » ont été définis, a ainsi relevé le rapport de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Eglise (Ciase).
Les montants retenus par l’Eglise devront être harmonisés avec ceux qui seront mis en place pour les victimes de religieux de congrégations ou d’instituts. La question figure au menu de l’assemblée plénière de la Conférence des religieux et religieuses de France (Corref), qui les représente, mi-novembre. L’indemnisation envisagée par les prélats devrait concerner les personnes victimes de faits prescrits ? mais pas seulement : toutes les demandes seront honorées, a assuré le porte-parole de la CEF, Hugues de Woillemont.
Accepter les dons de fidèles ou pas ?
Comme annoncé en mars, une instance nationale s’occupera d’instruire les demandes. Le nom de sa présidente – une femme magistrate spécialisée dans la protection de l’enfance, selon une source proche du dossier – doit être annoncé lundi. Elle composera ensuite sa commission. Autre question à trancher : le fonds d’indemnisation créé cet été doit-il être abondé, avec les contributions du clergé, par les dons des fidèles, comme souhaité jusqu’ici par la CEF ? Ou bien doit-il être uniquement financé « à partir du patrimoine des agresseurs et de l’Eglise de France », comme le recommande le rapport Sauvé ?
« Il faut que ce soit l’institution qui soit amputée, c’est une évidence pour moi », affirme l’archevêque Luc Ravel. Ce fonds a reçu à ce jour quelques dizaines de milliers d’euros et espère atteindre dans un premier temps 5 millions. Selon une source interne à l’épiscopat, les évêques pourraient ne pas interdire les dons des fidèles ​, mais éviter d’en faire un appel public. Et « s’il faut vendre des biens immobiliers, on vendra », affirme un autre évêque sous couvert de l’anonymat. L’épiscopat réfléchit aussi à un « geste symbolique », affirme Luc Ravel. « La question de vendre le bâtiment de la CEF (avenue de Breteuil à Paris) a jailli », a-t-il ajouté, sans autre détail.

Les 330.000 victimes ne demanderont pas toutes une indemnisation
La grande inconnue reste le nombre de demandes. Le rapport Sauvé a estimé à 330.000 le nombre de personnes de plus de 18 ans ayant fait l’objet de violences sexuelles depuis 1950, quand elles étaient mineures, de la part de clercs, religieux ou personnes en lien avec l’Eglise (surveillants d’internats, enseignants…). Combien précisément feront la démarche ? Difficile de le dire. D’autant que si certaines victimes réclament une indemnisation pour pouvoir « se réparer », d’autres – qui souvent ont rompu tout lien avec l’Eglise – n’en éprouvent pas le besoin.



Veuillez fermer la vidéo flottante pour reprendre la lecture ici.



Les évêques devraient par ailleurs s’engager à améliorer les cellules d’écoute de victimes dans les diocèses et à mettre en place une « cartographie des risques », comme recommandé par la Ciase. Alors que des collectifs de fidèles réclament davantage de responsabilités pour les laïcs et les femmes, la CEF indiquera lundi selon quelles modalités elle souhaite ouvrir ce chantier. Elle devrait par ailleurs confirmer, avec l’accord du Vatican, la mise en place prochaine d’un tribunal pénal canonique interdiocésain, composé de laïcs et de prêtres. La CEF a promis « des gestes forts » ainsi qu’un « échéancier précis ».
https://www.20minutes.fr/societe/316707 ... nt-eveques
Auteur : Estrabolio
Date : 08 nov.21, 05:42
Message : Pédocriminalité: L'Église n'aura pas recours aux dons des fidèles pour indemniser les victimes
L'institution catholique va "emprunter" ou vendre ses biens immobiliers pour indemniser les centaines de milliers de victimes d'abus sexuels en son sein.
L’Église catholique française, réunie à Lourdes, a tranché ce lundi 8 novembre sur l’indemnisation des centaines de milliers de victimes d’abus sexuels en son sein, un mois après la parution du rapport Sauvé.

Les évêques de France ont finalement décidé de ne pas utiliser les fonds versés par les fidèles, qui se montaient déjà à quelques dizaine de milliers d’euros. L’idée avait provoqué des divisions au sein même de l’épiscopat et n’était pas non plus conforme aux recommandations de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase).

Sans financement des fidèles, l’institution religieuse n’a donc pas eu d’autres choix que de “se dessaisir de biens immobiliers de la Conférence des évêques de France et des diocèses” - c’est-à-dire vendre les biens immobiliers en sa possession. En outre, s’il le faut, “un emprunt pourra être souscrit pour anticiper les besoins”, a ajouté Éric de Moulins-Beaufort devant la presse à l’issue de l’assemblée plénière de la CEF."
https://www.huffingtonpost.fr/entry/ped ... e3eb781c1b
Auteur : medico
Date : 08 nov.21, 05:44
Message : Attendre et voir venir.
Auteur : Thomas
Date : 08 nov.21, 22:07
Message :
Estrabolio a écrit : 08 nov.21, 05:42 Pédocriminalité: L'Église n'aura pas recours aux dons des fidèles pour indemniser les victimes
L'institution catholique va "emprunter" ou vendre ses biens immobiliers pour indemniser les centaines de milliers de victimes d'abus sexuels en son sein.
L’Église catholique française, réunie à Lourdes, a tranché ce lundi 8 novembre sur l’indemnisation des centaines de milliers de victimes d’abus sexuels en son sein, un mois après la parution du rapport Sauvé.

Les évêques de France ont finalement décidé de ne pas utiliser les fonds versés par les fidèles, qui se montaient déjà à quelques dizaine de milliers d’euros. L’idée avait provoqué des divisions au sein même de l’épiscopat et n’était pas non plus conforme aux recommandations de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase).

Sans financement des fidèles, l’institution religieuse n’a donc pas eu d’autres choix que de “se dessaisir de biens immobiliers de la Conférence des évêques de France et des diocèses” - c’est-à-dire vendre les biens immobiliers en sa possession. En outre, s’il le faut, “un emprunt pourra être souscrit pour anticiper les besoins”, a ajouté Éric de Moulins-Beaufort devant la presse à l’issue de l’assemblée plénière de la CEF."
https://www.huffingtonpost.fr/entry/ped ... e3eb781c1b
Bravo ! Un exemple à suivre pour l'organisation des Témoins de Jéhovah qui est confrontée aux mêmes scandales mais qui indemnise en catimini, avec l'argent des fidèles, sans les informer !
Auteur : medico
Date : 08 nov.21, 22:10
Message : Mais pas aux même niveau et surtout nous nous retranchons par derrière le secret de la confession qui a permis aux auteurs de faits de vivre en toute impunité.
Auteur : Estrabolio
Date : 08 nov.21, 23:29
Message : Encore une fois Medico, dans les affaires de pédophilie, les anciens se défendent toujours en invoquant le secret confessionnel pour se justifier de ne pas avoir dénoncer le fautif aux autorités !
Donc la confession auriculaire n'existe pas chez les TJ mais le secret, oui.
Quant au "niveau", on pourra en reparler quand il y aura eu des commissions indépendantes pour voir la réalité des choses.
Auteur : prisca
Date : 08 nov.21, 23:57
Message : Cela n'y changera rien.

Quand le mal est fait, il est fait.

Lorsque quelqu'un a fait l'objet d'une trahison adultérine la confiance est morte.

Une femme a un amant, le mari le sait, il reprend sa femme toutefois mais sa confiance en elle est morte, il n'est plus que l'ombre de lui même, il en fait des cauchemars, il la piste sur son portable, il regarde en secret ses textos, il tremble lorsqu'elle regarde un autre homme.

Les prêtres ont trahi la confiance du monde, les gens n'ont plus foi dans la Chrétienté.

Psaumes 50:18
Si tu vois un voleur, tu te plais avec lui, Et ta part est avec les adultères.

Si tu vois donc un violeur, toi évêque tu te plais avec lui et ta part est avec les gens qui trahissent.


Esaïe 57:3
Mais vous, approchez ici, fils de l'enchanteresse, Race de l'adultère et de la prostituée !

Approchez prêtres évêques et consorts, fils de celle qui fait croire au mensonge, Jezabel, race d'adultérins qui trompez votre auditoire par de vaines paroles alors que vous violez leurs enfants, race de la prostituée qui a préféré s'offrir au serpent plutôt que de dire la vérité en l'an 325 au concile de Nicée.

Non je ne suis pas tendre pour eux car moi j'ai choisi mon camp, je ne suis pas froide ni tiède mais bouillante.

4 De qui vous moquez-vous? Contre qui ouvrez-vous une large bouche Et tirez-vous la langue ? N'êtes-vous pas des enfants de péché, Une race de mensonge, 5 S'échauffant près des térébinthes, Sous tout arbre vert, Egorgeant les enfants dans les vallées, Sous des fentes de rochers ? 6 C'est dans les pierres polies des torrents qu'est ton partage, Voilà, voilà ton lot; C'est à Elles que tu verses des libations, Que tu fais des offrandes : Puis-je être insensible à cela?

Les enfants que vous violentez sont comme morts, vous les avez égorgés, dans le secret, sous les fentes de rochers, à l'abri des regards.

Ils pensent acheter D.IEU après avoir cru que Jésus achète D.IEU ?

Puis-je être insensible à cela? D.IEU dit :

Le mal est fait.
Auteur : medico
Date : 09 nov.21, 02:05
Message : Petit rappel le sujet n'est pas sur les TJ et le secret de la confession et une doctrine catholique.
Auteur : Estrabolio
Date : 09 nov.21, 03:54
Message : Désolé Medico mais tu ne peux pas affirmer quelque chose et interdire aux autres d'y répondre.
Voici ce qu'on peut lire "Les anciens gardent le secret au sujet des problèmes qu’ils ont à régler; en effet, si un proclamateur confie un problème d’ordre spirituel ou familial à un ancien et que celui-ci en parle au dehors, les autres membres de la congrégation hésiteront à rechercher l’aide des anciens (Jacq. 5:13-16)."
Auteur : medico
Date : 09 nov.21, 04:04
Message : Bien il ne font pas le divulguer.
Mais sache que quand un pédophile et démasqué les anciens ont l'obligation de le dire a la police.
Contrairement a un évêque qui lui si il avait scandale suite à un acte de pédophilie dans un ville déplaçait le curé dans une autre paroisse et l'affaire était classé.
Auteur : Thomas
Date : 09 nov.21, 21:37
Message :
medico a écrit : 09 nov.21, 04:04 Mais sache que quand un pédophile et démasqué les anciens ont l'obligation de le dire a la police.
Ah bon ? Dans quelle publication/lettre est-ce écrit ?
Auteur : medico
Date : 10 nov.21, 04:29
Message : Abus sexuels : au procès de Mgr Mansour Labaky, « enfin une parole de réparation pour les victimes » Abonnés
Reportage Célèbre pour son rôle dans la guerre civile libanaise et auprès de ses orphelins, Mgr Mansour Labaky a été jugé par contumace, lundi 8 novembre, par la Cour criminelle du Calvados pour viols et agressions sexuelles sur mineures. Déjà sous le coup d’une condamnation du Vatican, il a écopé de quinze ans de réclusion criminelle et d’une inscription au fichier des auteurs d’infractions sexuelles.
Malo Tresca (envoyée spéciale à Caen, Calvados), le 09/11/2021 à 12:00 Modifié le 09/11/2021 à 17:52
Lecture en 5 min.
Abus sexuels : au procès de Mgr Mansour Labaky, « enfin une parole de réparation pour les victimes »
La salle d’audience de la cour criminelle, à Caen.

C’est un procès hautement symbolique qui s’est ouvert, lundi 8 novembre, derrière les imposantes façades vitrées du Palais de justice de Caen (Calvados). Le premier traitant, au pénal, d’une affaire de pédocriminalité dans l’Église sur le sol français depuis la publication, le 5 octobre, du rapport de la Commission Sauvé, et alors même que les évêques clôturaient leur Assemblée plénière à Lourdes (Hautes-Pyrénées) avec l’annonce de mesures majeures.

Grande figure de l’Église maronite au Liban, Mgr Mansour Labaky, 81 ans, a en effet été jugé par contumace par la Cour criminelle du Calvados pour viols et agressions sexuelles sur mineures de 15 ans « par personne ayant autorité ». Absent « pour des raisons de santé » selon la défense – invoquant alors diverses pathologies : « hypertension, phlébite, opération récente »… –, il
https://www.la-croix.com/Religion/Abus- ... 1201184379
Auteur : medico
Date : 11 nov.21, 23:30
Message : Un prêtre condamné se voit retirer son ministère après son intervention durant la messe télévisée Abonnés
Les faits Condamné en 2007 pour abus sexuel sur mineur, un prêtre est intervenu lors de la messe télévisée, proclamant la prière pour les victimes. L’évêque de Nanterre lui a retiré son ministère.
Christophe Henning, le 06/11/2021 à 12:08 Modifié le 09/11/2021 à 19:20
Lecture en 3 min.
Un prêtre condamné se voit retirer son ministère après son intervention durant la messe télévisée
Le père A. avait cocélébré une messe pour l’émission Le jour du Seigneur.
JOHAN BEN AZZOUZ/PHOTOPQR/VOIX DU NORD/MAXPPP
C’est la plus grande paroisse de France : tous les dimanches, depuis 70 ans, le Jour du Seigneur diffuse, sur l’antenne du service public France 2, l’eucharistie dominicale célébrée dans une paroisse de France ou de Belgique. Dimanche 24 octobre, la messe est diffusée à partir de la paroisse Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours, à Asnières (Hauts-de-Seine). Mais à des kilomètres de là, des fidèles de l’Est de la France ont reconnu l’un des célébrants, le père A., condamné en 2007 pour atteinte sexuelle sur mineur par le tribunal

https://www.la-croix.com/Religion/pretr ... 1201183949
Auteur : medico
Date : 13 nov.21, 23:21
Message : Image
Le Dauphiné.
Auteur : Thomas
Date : 14 nov.21, 22:51
Message : Ce ne sont que des mensonges d'apostats ex-catholiques rageux, Médico, ne tombe pas dans le panneau ! :upside-down-face:
Auteur : Estrabolio
Date : 15 nov.21, 01:28
Message : Bonjour,

Allez, je me lance à mon tour dans une prophétie : dans 5 ou 10 ans, tous les mouvements religieux seront dans la situation actuelle de l'Eglise Catholique et on s'attaquera peut être aussi à ce qui s'est passé dans l'Education Nationale !

Car, partout, on a couvert les crimes sexuels pour ne pas faire de vagues, ne pas jeter l'opprobre sur l'institution (religieuse ou autres) pour ne pas porter préjudice à des gens bien sous tout rapport (en apparence)
Ce matin, je me suis souvenu d'un fait vécu. Lorsque j'étais au Collège, deux jeunes ont violé une fille dans l'enceinte de l'établissement (c'était en 1981) Les deux coupables se sont retrouvés dans le bureau du principal à l'heure où je me trouvais dans le local juste à coté, je m'occupais des livres de la bibliothèque. Le principal hurlait, il a appelé les parents pour qu'ils viennent, a parlé du scandale que ça ferait etc. mais, au final, les deux jeunes ont pris trois jours d'exclusion mais personne n'a signalé le fait à la gendarmerie. Deux ans plus tard, je me suis retrouvé dans le même lycée que ces deux personnes et, pour rigoler, ils ont enfoncé un manche à balai dans l'anus d'un de mes camarades de classe.
Facteur aggravant, la victime de 16 ans était un leucémique en rémission...
Là encore, pas de plainte, une exclusion de 3 jours et voila.

Eh oui, c'est ça la réalité, des vies brisées, des gens détruits et des adultes qui ferment les yeux pour éviter des scandales.

Au fond, beaucoup ici se réjouissent des problèmes de l'Eglise Catholique mais n'en n'ont rien à faire des victimes, peut être parce qu'ils ne comprennent pas ce que cela implique dans la vie de celle ci et dans la vie de ses proches !
Alors, moi j'espère que les scandales vont éclater dans tous les sens, que la honte change de camp, que plus jamais un enfant, un ado, un adulte subisse ça sans qu'on ne le reconnaisse comme victime.
Auteur : Kar Anetasaur
Date : 15 nov.21, 01:40
Message : ne parlons pas des francs-maçons ou des rois de ce monde
Auteur : Estrabolio
Date : 15 nov.21, 02:37
Message :
Kar Anetasaur a écrit : 15 nov.21, 01:40ne parlons pas des francs-maçons ou des rois de ce monde
Pourquoi toujours vouloir stigmatiser tel ou tel alors que c'est la société dans son ensemble qui a couvert ces crimes ?

J'ai déjà parlé sur ce forum du cas de ma maman, violée à 9 ans.
C'était une enfant alors on a préféré croire l'adulte.... et elle a traîné ça toute sa vie !
Pas de FM, de catholiques, d'hommes de pouvoir ou je ne sais quoi d'autres... non, simplement un pervers bien propre sur lui à qui on aurait donné le bon dieu sans confession.....

Là pour le coup, on est en plein dans la parabole de Jésus sur la paille et la poutre, chacun critique telle organisation, tel milieu etc. plutôt que d'avoir un seul mot pour les victimes et faire en sorte de ne pas être soi même complice de telles choses.
Auteur : medico
Date : 15 nov.21, 05:01
Message : Le sujet n'est pas sur les francs- maçons!
Auteur : medico
Date : 16 déc.21, 02:13
Message : Il y a bien une corrélation entre homosexualité et pédophilie dans l’Église »[/size]


tribune


Guillaume CuchetHistorien des religions




Le rapport Sauvé montre que dans l’Église, la majorité des victimes d’abus sont des garçons. Pour Guillaume Cuchet, il y aurait une corrélation entre la prévalence du recrutement homosexuel dans le clergé, et la surreprésentation des rapports de même sexe parmi les abus recensés. Ce qui ne veut pas dire, évidemment, un lien de causalité directe.


Guillaume Cuchet,
le 28/10/2021 à 18:20
Modifié le 28/10/2021 à 19:30



Abus sexuels dans l'Église : Jean-Marc Sauvé se confie sur sa « lourde tâche Quon-meprenne-propos-Si-plupart-pedophiles-lEglise-homosexuel-linverse-evidemment-Photo-dillustration_0



« Qu’on ne se méprenne pas sur le sens de mon propos (...) Si la plupart des pédophiles dans l’Église sont de type homosexuel, l’inverse n’est évidemment pas vrai. » (Photo d’illustration)EMMA BUONCRISTIANI/PHOTOPQR/LE BIEN PUBLIC/MAXPP

Le rapport Sauvé a bien montré trois choses : la massivité du phénomène des abus sexuels sur mineurs dans la société, sa prévalence dans l’Église et le fait que, dans cette dernière, 80 % des victimes sont des garçons, souvent âgés de 10 à 13 ans, alors que c’est l’inverse dans le reste de la société (70 % de filles, plutôt de 15 à 17). Or, autant on a commenté abondamment les deux premiers faits, autant le troisième est resté jusqu’à présent dans l’ombre. Ce qui ressort pourtant bien du rapport , c’est la prévalence dans l’Église, parmi les abuseurs, d’une forme d’homosexualité pédophile et éphébophile, qu’on appelait jadis « pédérastie ». Elle était déjà bien repérée, dans les années 1950-1960, par les psychiatres ou les spécialistes du problème dans l’Église. Le rapport vient confirmer le phénomène, mais on a l’impression qu’il hésite un peu à le penser.
→ TRIBUNE. « La pédocriminalité du clergé n’est pas spécifiquement homosexuelle »
i Pourquoi lire La Croix ?
La Croix privilégie le débat serein et approfondi, entre chrétiens et avec ceux qui ne croient pas ou croient autrement.
+


Le problème est sensible parce qu’il attire l’attention sur deux autres faits embarrassants : la prévalence du recrutement homosexuel dans le clergé, d’une part, et la surreprésentation des rapports de même sexe parmi les abus recensés, y compris en population générale, de l’autre. Le rapport ne calcule pas ce dernier taux, mais on peut le faire à sa place : il tourne probablement autour de 30 %. On voit la disproportion par rapport à la part probable additionnée de l’homosexualité et la bisexualité dans la société globale.
https://www.la-croix.com/Debats/Il-bien ... 1201182704
Auteur : Estrabolio
Date : 17 déc.21, 02:41
Message : ....
Auteur : medico
Date : 17 déc.21, 02:44
Message : Je signale que l'article vient d'une revue catholique.
Et me donne pas des propos que je n'ai pas dit.
Auteur : keinlezard
Date : 17 déc.21, 03:12
Message : Hello
Es tu bien sur que cette information soit vraie ... je ne l'ai pas vu sur jw.org :)

Tu es toujours à pointer du doigt les dérives d'autrui avec une haineuse délectation mais quid de nos coreligionnaire ?? sont ils absolument blanc ??

Cordialement
Auteur : Estrabolio
Date : 17 déc.21, 03:13
Message : Désolé Medico, je n'avais pas vu le titre de l'article, j'ai donc retiré mon post précédent.

Le titre ne correspond pas à l'article où il est dit"il y aurait une corrélation entre la prévalence du recrutement homosexuel dans le clergé, et la surreprésentation des rapports de même sexe parmi les abus recensés."

Autrement dit, c'est parce que l'Eglise aurait recruté des homosexuels dans le clergé que les actes pédophiles toucheraient plus de jeunes garçons que de jeunes filles.
Il n'est pas question ici de corrélation entre homosexualité et pédophilie mais entre homosexualité et pédophilie homosexuelle.

On pourrait d'ailleurs aller plus loin et imaginer tout simplement que certains pédophiles se soient sentis poussés à entrer en religion trouvant naturel le voeu de célibat.

Encore une fois, toutes mes excuses à Medico pour mon erreur.
Auteur : medico
Date : 17 déc.21, 07:29
Message : C'est bien comme quoi il ne faut pas lire trop vite.
Auteur : medico
Date : 25 mars22, 20:57
Message : Abus sexuels dans l’Église : les groupes de travail bientôt opérationnels
Les faits Sur un site Internet très didactique, la Conférence des évêques de France fait le point sur l’état d’avancement des résolutions qu’elle a prises en novembre 2021 pour lutter contre les violences sexuelles. Neuf groupes de travail sont constitués : leur coordination sera assurée par Hervé Balladur, dirigeant d’un grand groupe international de conseil.
Christophe Henning, le 25/03/2022 à 13:23 Modifié le 25/03/2022 à 17:33
Lecture en 2 min.
Abus sexuels dans l’Église : les groupes de travail bientôt opérationnels
Discours de clôture de la journée de la Conférence des évêques de France, à Lourdes, le 8 novembre 2021, un mois après la remise du rapport sur les violences sexuelles dans l'Église.
VALENTINE CHAPUIS/AFP

Décidées à Lourdes, en mars et novembre 2021, les résolutions prises par les évêques de France pour prévenir et lutter contre les agressions sexuelles dans l’Église, ainsi que pour la reconnaissance des personnes victimes, se déploient mois après mois. Pour mesurer l’avancée des travaux, et la mise en œuvre des préconisations formulées par la Commission indépendante sur les abus sexuels

La Croix.
Auteur : medico
Date : 29 mars22, 04:24
Message : Pédophilie dans l’Église : « Les évêques italiens doivent regarder la réalité en face »
Entretien Pédopsychiatre et fondateur, en 1988, de « SOS téléphone bleu », un numéro d’alerte contre les violences faites aux enfants en Italie, Ernesto Caffo est membre de la Commission pontificale pour la protection des mineurs. Il appelle à une évolution des évêques dans leur prise en compte de la pédophilie.
Recueilli par Loup Besmond de Senneville (à Rome), le 29/03/2022 à 09:33

Pédophilie dans l’Église : « Les évêques italiens doivent regarder la réalité en face »
Le pédopsychiatre Ernesto Caffo estime que le sujet de la pédocriminalité trouve peu d’écho dans le débat public en Italie.

La Croix : Assiste-t-on, en Italie, à une prise de conscience en ce qui concerne la pédophilie dans l’Église ?

Ernesto Caffo : Oui. Il y a deux ans, la Conférence des évêques italiens a opéré une mise à jour significative de ses règles en la matière. Ce travail s’est accéléré pendant la pandémie, mais surtout après les publications des rapports allemand et
Auteur : medico
Date : 31 mars22, 09:27
Message : Abus sexuels chez les Focolari : un rapport implacable dénonce l’inertie des dirigeants
Les faits Le mouvement des Focolari a sollicité un organisme indépendant pour faire la lumière sur les agressions sexuelles commises par un de ses membres pendant trente ans. Le rapport d’enquête, publié mercredi 30 mars, pointe de graves négligences de la part des responsables successifs.
Christophe Henning, le 30/03/2022 à 19:27
Lecture en 3 min.
Abus sexuels chez les Focolari : un rapport implacable dénonce l’inertie des dirigeants
Le rapport rendu public mercredi 30 mars est implacable. Sur une centaine de pages, il décrit l’emprise que l’abuseur a pu exercer sur les enfants et adolescents (Photo d’illustration).
IJEAB/STOCK.ADOBE.COM

Les résultats de l’enquête indépendante commandée par les dirigeants du mouvement des Focolari n’ont guère surpris. En octobre 2020, les plus hauts responsables français démissionnaient à la suite des révélations d’abus sexuels commis au sein du mouvement par l’un des membres les plus charismatiques. Une trentaine d’enfants et d’adolescents auraient été victimes d’agressions sexuelles de la part de Jean-Michel M., une figure éminente des

La CROIX.

Ajouté 7 heures 51 minutes 43 secondes après :
Abus sexuels chez les Focolari : un rapport implacable dénonce l’inertie des dirigeants
Les faits Le mouvement des Focolari a sollicité un organisme indépendant pour faire la lumière sur les agressions sexuelles commises par un de ses membres pendant trente ans. Le rapport d’enquête, publié mercredi 30 mars, pointe de graves négligences de la part des responsables successifs.
Christophe Henning, le 30/03/2022 à 19:27
Lecture en 3 min.
Abus sexuels chez les Focolari : un rapport implacable dénonce l’inertie des dirigeants
Le rapport rendu public mercredi 30 mars est implacable. Sur une centaine de pages, il décrit l’emprise que l’abuseur a pu exercer sur les enfants et adolescents (Photo d’illustration).
IJEAB/STOCK.ADOBE.COM

Les résultats de l’enquête indépendante commandée par les dirigeants du mouvement des Focolari n’ont guère surpris. En octobre 2020, les plus hauts responsables français démissionnaient à la suite des révélations d’abus sexuels commis au sein du mouvement par l’un des membres les plus charismatiques. Une trentaine d’enfants et d’adolescents auraient été victimes d’agressions sexuelles de la part de Jean-Michel M., une figure éminente des

La Croix.
Auteur : medico
Date : 07 avr.22, 01:37
Message : Abus sexuels dans l’Église : l’avancée des mesures en faveur des victimes
Les faits Les responsables des instances mises en place dans le cadre de la lutte contre les violences sexuelles dans l’Église ont fait un point d’étape de leur travail, mercredi 6 avril, devant les évêques réunis à Lourdes. L’Instance nationale indépendante de reconnaissance et de réparation est en mesure de répondre aux premières demandes des personnes victimes.
Christophe Henning et Arnaud Bevilacqua (à Lourdes), le 07/04/2022 à 08:36
Abus sexuels dans l’Église : l’avancée des mesures en faveur des victimes
Assemblée plénière de printemps de la Conférence des évêques de France au Sanctuaire Notre-Dame-de-Lourdes, mercredi 6 avril.
MANUEL BLONDEAU/AOP PRESS/MAXPPP

Cinq mois après les résolutions adoptées lors de l’Assemblée plénière de novembre 2021, les évêques de France, réunis de nouveau à Lourdes, ont fait un premier bilan, mercredi 6 avril, avec les responsables des structures mises en place. Les responsables de celles-ci ont été invités à s’exprimer devant l’épiscopat – et des personnes victimes d’abus sexuels présentes par visioconférence.

→ ANALYSE. Abus sexuels dans l’Église, une justice réparatrice pour les victimes au cas par cas

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Marie Derain de Vaucresson, présidente de l’Instance nationale indépendante de reconnaissance et de réparation (Inirr), a évoqué le fonctionnement de cette instance indépendante. Trois axes président à l’action de l’Inirr : l’écoute des victimes, la reconnaissance de la situation de victime – qui peut être formalisée par un courrier officiel, une médiation, une rencontre avec une autorité ecclésiale – et, troisièmement, une décision de réparation, qui n’est pas forcément pécuniaire. Portés par un collège d’experts et des « référents de situation », des professionnels construisent avec les personnes victimes un parcours personnalisé de reconnaissance et de réparation.

Premiers enseignements
Depuis sa création, 526 personnes se sont manifestées auprès de l’Inirr. À ce jour, 68 % des demandes sont formulées par des hommes, la proportion de femmes étant plus importante que dans l’enquête menée par la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase).

La majeure partie des personnes sont âgées de 56 à 70 ans, mais Marie Derain de Vaucresson constate aussi des signalements de personnes de moins de 30 ans. Plus des deux tiers des victimes (70 %) étaient âgées de 11 à 15 ans au moment des faits, et 20 % étaient âgées de 6 à 10 ans. Les violences se sont parfois étendues sur une durée de trois à vingt ans.

À lire aussiSix mois après le rapport Sauvé, une « révolution » qui se poursuit
L’attente des personnes apparaît très diverse : 23 % ont apporté leur témoignage dans le seul but d’être recensées comme victimes, 46 % souhaitent une reconnaissance claire par l’Église de l’épreuve endurée ; 57 % souhaitent une réparation, et seulement la moitié estiment que celle-ci devrait passer par un aspect financier.

Marie Derain de Vaucresson a précisé que des repères sont encore à l’étude pour définir un barème, notamment avec la Commission reconnaissance et réparation (CRR), l’autre instance de réparation lancée par la Conférence des religieuses et religieux de France (Corref).

Financement
L’aspect financier concerne directement le Fonds de secours et de lutte contre les abus sur mineurs (Selam) présidé par Gilles Vermot Desroches. Celui-ci a rappelé que 20 millions d’euros ont déjà été collectés pour permettre à la fois un versement aux victimes et une participation au financement de la prévention et l’accompagnement de la démarche de mémoire. Cinq millions d’euros ont déjà été attribués pour la réparation et un million d’euros pour la prévention.

→ À LIRE. Abus sexuels dans l’Église, des victimes majeures oubliées

Composé de seize membres, cette structure « a pour mission de rendre possible la concrétisation des décisions prises par les évêques », a expliqué Gilles Vermot Desroches, qui a remercié les évêques pour l’engagement de leurs diocèses mais aussi leur participation personnelle à la constitution du fonds de dotation.

Groupes indépendants
De son côté, Hervé Balladur, nommé pour coordonner la mission des neuf groupes de travail lancés par les évêques lors de l’Assemblée plénière de novembre, a fait le point sur leur mission. « On le doit aux victimes, on se le doit », a-t-il affirmé, conscient des très fortes attentes des victimes et des fidèles.

« Je suis le garant de la liberté de réflexion des groupes qui restitueront le fruit de leurs travaux au printemps 2023 », a poursuivi Hervé Balladur. Ces groupes de travail mobilisent une centaine de personnes, parmi lesquelles 45 % de femmes, deux tiers de laïcs et 60 % de personnes issues de diocèses de province. Chaque groupe compte au moins une personne victime et un évêque, membres à part entière.

→ PORTRAIT. Hervé Balladur, un manageur pour atténuer les souffrances des victimes d’abus sexuels dans l’Église

Cinq mois après les décisions des évêques, les présidents des trois instances indépendantes, après un temps nécessaire de structuration qui doit encore être complété par quelques embauches, souhaitaient faire avancer au plus vite leurs missions respectives.
https://www.la-croix.com/Religion/A-Lou ... t=20220407
Auteur : keinlezard
Date : 07 avr.22, 20:40
Message : Hello

La poutre mon frère

la poutre dans ton oeil ? tu ne la sens toujours pas ...

hum un cas clinique interressant :)

Cordialement
Auteur : medico
Date : 07 avr.22, 20:57
Message : https://www.lemonde.fr/international/ar ... -20220407-[dans-l-actu_titre_3]&M_BT=113977059162465
Les excuses historiques du pape aux autochtones du Canada
François a « demandé pardon à Dieu » pour les violences perpétrées dans les pensionnats, où 150 000 enfants ont été arrachés à leur famille afin de « tuer l’Indien en eux ».

Par Hélène Jouan(Montréal, correspondance)
Publié le 02 avril 2022 à 09h36
Temps deLecture 4 min.


Des membres des délégations des Premières Nations, des Inuits et des Métis écoutent le discours du pape François au Vatican, le 1er avril 2022.
Des membres des délégations des Premières Nations, des Inuits et des Métis écoutent le discours du pape François au Vatican, le 1er avril 2022. HANDOUT / AFP
Une si longue attente. Vendredi 1er avril, à l’issue d’une semaine de rencontres à Rome avec des délégations des Premières Nations, des Inuits et des Métis, le pape François a présenté les excuses de l’Eglise catholique pour les violences perpétrées dans le système des pensionnats pour autochtones, en vigueur pendant plus d’un siècle au Canada. « Je veux vous le dire de tout mon cœur : je suis vraiment désolé », a déclaré, en italien, le souverain pontife. « Je demande pardon à Dieu (…) et je me joins à mes frères évêques canadiens pour vous demander pardon. »

Lire aussi Article réservé à nos abonnés Au Canada, l’horreur des pensionnats pour enfants autochtones
En septembre 2021, la Conférence des évêques catholiques du Canada avait en effet ouvert la voie, en reconnaissant le rôle et la responsabilité des congrégations catholiques dans ces pensionnats pour autochtones, où, entre 1831 et 1996, 150 000 enfants autochtones ont été arrachés à leur famille afin de « tuer l’Indien en eux ». Privés de leur langue, de leur culture, de leur famille, ils ont été victimes d’un « génocide culturel », avait conclu en 2015 la Commission de vérité et réconciliation. Entre 4 000 et 6 000 enfants ne sont jamais revenus de ces pensionnats, quand d’autres y ont subi des sévices psychologiques, physiques et sexuels.

« Je ressens de la honte, de la douleur et du déshonneur face au rôle que certains catholiques, en particulier ceux qui avaient des responsabilités éducatives, ont joué dans tout ce qui vous a blessés, dans les abus, le manque de respect de votre identité et de votre culture que vous avez subis », a lancé François d’un ton grave, après avoir entendu des survivants lui raconter leur expérience tragique. Evoquant le « drame du déracinement », il a fustigé la « colonisation idéologique » et « l’action d’assimilation » dont « tant d’enfants ont été victimes ». « Malheureusement, cette attitude coloniale est encore très répandue », a-t-il déploré.

Lire aussi Article réservé à nos abonnés Samir Shaheen-Hussain : « Au Canada, le colonialisme a tué les enfants autochtones »
Auteur : medico
Date : 21 avr.22, 08:06
Message : Un barème pour la réparation financière des violences sexuelles dans l’Eglise catholique
La commission reconnaissance et réparation prévoit des montants allant de 5 000 à 60 000 euros, déterminés en fonction des abus et de leurs conséquences pour la victime.

Par Cécile Chambraud
Publié le 13 avril 2022 à 21h17 - Mis à jour le 14 avril 2022 à 10h11
Temps deLecture 3 min.


Antoine Garapon, président de la Commission reconnaissance et réparation, créée à l’automne 2021 par les congrégations après la publication du rapport Sauvé pour les victimes de religieux.
Antoine Garapon, président de la Commission reconnaissance et réparation, créée à l’automne 2021 par les congrégations après la publication du rapport Sauvé pour les victimes de religieux. JULIEN DE ROSA / AFP
Les personnes qui, dans leur enfance, ont été victimes de violences sexuelles de la part d’un prêtre ou d’un religieux et qui voudraient obtenir une réparation financière de la part de l’Eglise catholique peuvent maintenant avoir une idée de ce à quoi elles peuvent prétendre. La commission reconnaissance et réparation (CRR), créée à l’automne 2021 par les congrégations après la publication du rapport Sauvé pour les victimes de religieux, a mis la dernière main au cadre qu’elle a bâti pour permettre, selon son président, Antoine Garapon, une réparation « juste et objectivée ». L’Instance nationale indépendante de reconnaissance et de réparation (Inirr), créée par les évêques pour les victimes de prêtres, présentera le sien, qui « s’en inspire » et aura des « grands principes » semblables, en mai, indique sa présidente, la juriste Marie Derain de Vaucresson.

La dimension financière n’est pas systématiquement présente, mais elle entre en ligne de compte dans les demandes de la majorité des personnes déjà accueillies par la CRR. La commission a établi un barème allant de 5 000 à 60 000 euros. L’évaluation de chaque situation reposera sur deux éléments. Le premier est la caractérisation des abus par l’un de ses membres. Il déterminera, avec la victime, si elle a subi des attouchements, des agressions, des viols… Le second élément est confié à la victime. Celle-ci doit évaluer, sur une échelle de un à sept, les conséquences de ces violences dans différents domaines de sa vie depuis qu’elles ont été commises.

Lire aussi : Pédocriminalité dans l’Eglise : vingt millions d’euros réunis pour les victimes
On lui demande ainsi de situer le préjudice subi dans sa vie intime, dans sa vie affective, dans ses relations familiales, dans sa vie sociale et professionnelle et, enfin, dans sa vie spirituelle. Puis intervient un travail avec la personne victime et l’institut de vie consacrée concerné « pour converger vers une somme qui paraît la plus juste possible », explique l’ancien magistrat Antoine Garapon. En cas de désaccord, une sorte de « cour arbitrale » est constituée. « Il est très important de motiver le plus possible », précise le président de la CRR.

Un « travail comparatif » avec d’autres sources
Pour parvenir à ce schéma, qui a demandé du « travail comparatif » et de la « maturation », la CRR s’est informée des meilleures pratiques auprès de nombreuses sources – les tribunaux français, des avocats américains familiers de ces affaires, les commissions existant ou ayant existé dans d’autres pays européens. « Nous avons jugé que nous n’étions pas capables d’établir une indemnité par poste, comme le fait la justice sur le modèle de la restitution en partant des préjudices moral, matériel, sexuel, professionnel, d’anxiété etc., explique Antoine Garapon. C’était trop technique. Nous avons préféré envisager une réparation globale. »

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Le Monde des religions
Auteur : medico
Date : 26 avr.22, 02:33
Message : Après la reconnaissance des abus, les Frères de Saint-Jean dessinent leur avenir
Analyse Les révélations des agressions sexuelles dont s’est rendu coupable leur fondateur ont contraint les Frères de Saint-Jean à un rude examen de conscience en 2019. Le chapitre général qui s’ouvre mardi 26 avril doit tirer les leçons du passé et ouvrir de nouvelles perspectives pour la communauté.
Christophe Henning, le 26/04/2022 à 10:05
Lecture en 3 min.
Après la reconnaissance des abus, les Frères de Saint-Jean dessinent leur avenir
Célébration des vêpres à la communauté des frères de Saint-Jean du prieuré de Rimont, à Fley (Saône-et-Loire) le 20 mars 2018.
ARNAUD FINISTRE/HANS LUCAS

Regarder le passé avec lucidité et tourner les regards vers un avenir à imaginer. C’est le défi du chapitre général de la communauté des Frères de Saint-Jean qui s’ouvre mardi 26 avril, sous l’autorité du prieur général, frère François-Xavier, élu en 2019 et qui se trouve à mi-mandat.
La Croix.
Auteur : Marmhonie
Date : 10 mai22, 20:39
Message : Ce matraquage haineux systématique contre l'Église catholique romaine a de graves conséquences.
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Ton forum en est mort ; celui-ci est en train de le rejoindre.
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La haine est une impasse où ne s'y égarent que celles & ceux qui en vivent Image
Auteur : Saint Glinglin
Date : 10 mai22, 22:09
Message : Pour la santé du forum, la logorrhée de Prisca est plus fâcheuse que les obsessions de Medico.

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