homere a écrit :L'appellation "vaccin" ne me dérange pas mais cela n'efface pas et ne supprime pas la DECEPTION engendré par ce "vaccin" par rapport à la contamination et même à la protection (40 % de vaccinés en soins critiques, c'est beaucoup), néanmoins je ne considère pas que ce "vaccin" est inutile, il est une arme contre cette épidémie.
La "déception" n'a aucune valeur scientifique.
homere a écrit :Ta réflexion illustre à merveille mon analyse, c'est quand on imagine le pire que l'on mène la politique sanitaire du pire qui aboutit à piétiner les valeurs de notre constitution avec une société ou les liberté sont soumises à un QR code, à une discrimination des citoyens sans précédente et à voir des médecins abandonner leur déontologie et leur éthique (le consentement éclairé, le non jugement des patients ...).
Quand on est responsable politique, on a le choix entre faire trop et être critiqué, ne pas faire assez et être critiqué. Simplement, on n'est jamais traduit en justice pour avoir fait trop, mais pour n'avoir pas fait assez pour protéger nos concitoyens. Donc, je comprends qu'un responsable politique préfère être critiqué pour avoir trop fait.
homere a écrit :Je pense qu'une politique sanitaire digne de ce nom est proportionnée au risque encouru (OMICRON s'assimile à une grippe), elle tient compte des données actuelles et des projections en fonctions de ces données présentes sans envisager le pire.
Je pense que tu n'es pas responsable politique, et que donc, tu n'as aucun compte à rendre quelles que soient tes opinions, contrairement à ceux qui auront des comptes à rendre à la nation pour les décisions prises.
Encore une fois, tu raisonnes sur la base de "omicron", comme si tu avais la certitude qu'un autre variant n'allait pas émerger.
"Gouverner, c'est prévoir". Et mieux vaut une population vaccinée en prévision du pire, qu'une population non vaccinée si le pire devait arriver. A ce moment là, combien se lèverait pour accuser le gouvernement de n'avoir pas rendu la vaccination obligatoire ?
homere a écrit :La déprogrammation des opérations à l'hôpital a lieu chaque hiver avec les bronchiolites, la grippes et les gastro-entérites, la Covid n'a fait que renforcer une situation qui existe depuis des décennies.
Oui, mais il faut bien gérer la situation actuelle, avec le Covid.
homere a écrit :Je suppose que tu es au courant que notre gouvernement a fermé 5700 lits à l'hôpital en 2020 et 500 lits en réanimation en pleine pandémie.
Dit comme ça, c'est facile ! Mais il faut voir les raisons. Quand il y a manque de personnel, et bien on ferme les lits. C'est logique ! Du côté de chez moi, ils ont fermé une maternité, parce qu'il n'y avait pas assez de naissances. Là aussi, c'est logique, car il faut que les praticiens pratiquent pour des raisons évidentes de sécurité. Va t-on reprocher cela aussi au gouvernement de faire le choix de la sécurité ? Dans le jeu politique des opposants, critiqueurs et procureurs, on étale les chiffres, sans expliquer le pourquoi. C'est facile !
N'est ce pas ce même gouvernement qui a supprimé le numérus clausus ? Qui a augmenté les revenus des soignants ? Alors bien sûr, tout n'est pas rose. Loin de là ! Du côté de chez moi, là encore, on a un hôpital en piteux état ! Ca fait peine à voir ! Mais on en construit un nouveau. 580 millions d'€ entièrement financé par l'État ! Alors bien sûr, il arrive avec 15 ans de retard, mais c'est déjà ça !
Ce qui a été détruit en 40 ans ne peut pas être récupéré en 2 ans, ou même 5 ans. Mais on ne peut pas simplement opposer la suppression des lits, comme si tout aurait été plus simple dans la gestion du Covid, si il y avait eu 5700 lits en plus. C'est loin d'être le cas. Je ne vois pas par exemple, en quoi la non fermeture des lits de maternité aurait changé grand chose.
homere a écrit :Je suis un agent hospitalier et je peux t'assurer qu'il y a une fuite (une hémorragie) des médecins et des infirmiers qui quittent l'hôpital, surtout les services des urgences et de réanimation, écœurés par le manque de considération, de moyens et par les bas salaires.
Et c'est malheureux, mais il n'y a pas de baguette magique. Et ce gouvernement ne peut pas être tenu pour responsable de tous les problèmes de l'hôpital. De même qu'il ne pourra pas régler à lui seul, en 5 ans, tous les problèmes de l'hôpital.