L'utopie du bébé à la carte vs enseignements bibliques

Science et religion ne sont plus considérées comme incompatibles. The Daily Telegraph, Londres, 26 mai 1999.
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Nickie

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L'utopie du bébé à la carte vs enseignements bibliques

Ecrit le 17 avr.04, 11:50

Message par Nickie »

En lisant dans un journal sur l'internet aujourd'hui, il m'est venu à l'esprit une révélation qui est quelque peu difficile à envaller. Moi-même n'ayant pas eu un enfant rendu à terme, j'aurais de par ma propre nature et mes instincts maternelles, et mes instincts reproductifs, faite n'importe quoi qu'il fallait faire pour avoir un enfant. Apparemment nous sommes plusieurs d'entre-nous qui sommes soit stériles, infertiles, qui ont des grossesses à risques, dont les foetus meurts en nous ou à l'accouchement prématuré. De grosses sommes d'argent y sont investies pour de la recherche scientifique se rapportant aux multiples causes médicales interférant dans le processus de la fertilité.

Sur l'autre bord de la médaille, il y aurait encore le couple de l'ère moderne, celui qui voudrait avoir un enfant parfaitement parfait. Ils s'attenderaientt que leur bébés soientt parfaits à partire de la grossesse, à aller jusqu'à la naissance, et même plutard au cours de sa vie! Qui pourrait donc les blâmer? Maintenant, c'est rendu, que puisque nous n'aurons pas nos 20 enfants à table comme du temps de nos
grand-mères, nous voulons que le seul, ou bien les deux, ou peut-être encore nos trois enfants à tables soient des modèles qui feraientt toute leurs nuits, toute suite en partant, et qu'ils iraient à l'université à 16 ans plus ou moins, et qu'ils sachent prédire les numéros chanceux à la loto 6/49.

Anciennement, nous nous aurions pourtant contenté d'un petit Maurice Richard national, mais de nos jours, il faut qu'il soit tout de suite un gars, Albert Einstein, et faire notre fierté en partant. Pis, s'il pourrait gagner sa vie et se garder tout seul le plus tôt possible, c'est encore mieux... Parce que ni papa, ni maman n'ont le temps de s'en occuper asteure. Depuis les derniers 20 ans, à peut près, nous n'avons que du temps de qualité à passer avec notre flo. Et le flo lui-même, n'a pas plus de temps pour passer avec nous non-plus, puisque que le jeune est tenu fort occuper entre l'école, l'activité sportive, l'activité musicale, l'école du dimanche, les jeux (c'est pu Nintedo, c'est tu un cube ou un x, asseteur?), et ah oui, l'ordi !!

L'acticle suivant démontre trop bien la réalité d'où nous en sommes rendu en ce qui a rapport à la science sur le sujet de la sélection procréative par l'être humain. Sur la sélection non-naturelle de l'embryon pour qu'il se développe même avant sa naissance, en un fétus idéal pour un couple de parents des années 2000.

Suite la lecture de cet article, je vous proposerais seulement 8 brefs versets bibliques qui nous exposent à la révélation des anciens prophètes concernant la relation qu'a un bébé encore dans le ventre de sa mère avec Dieu lui-même... Car ma thèse, est celle que Dieu nous a créé, nous aime tel que nous le sommes, et qu'il entretient une relation personnelle avec ses enfants.

Bonne lecture et bonne méditation et bon débat!


L'utopie du bébé à la carte

Mathieu Perreault

La Presse


Un grand blond aux yeux bleus, champion de vélo et virtuose du piano, futur prix Nobel. Une future poétesse aux yeux verts et aux cheveux noirs, ténébreuse, qui révolutionnera la littérature grâce à sa sensibilité exacerbée. Ou tout simplement, un enfant qui grandira en sagesse, ne fumera ni ne boira d'alcool, aura toujours confiance en lui, sera en parfaite santé et jamais déprimé.

Voilà quelques années, la révolution génétique semblait promettre des bébés à la carte pour le lendemain. On trouvait des gènes liés à l'intelligence, à l'alcoolisme, à des maladies mentales, à l'homo-sexualité. Le spectre de l'eugénisme était brandi par des moralistes opposés aux recherches en génétique, qui allaient parfois jusqu'à s'opposer aux programmes de dépistage prénatal établis depuis plusieurs années, sous prétexte qu'ils diminuaient la fréquence de ces handicaps, et donc qu'ils augmentaient le stigmate social lié à ces maladies.

C'était hier. Aujourd'hui, au grand soulagement des obstétriciens, le vent a tourné. Au cours des derniers mois, une avalanche d'articles ont annoncé que les bébés à la carte ne deviendront probablement jamais réalité. Que la plupart des traits de personnalité et des maladies répandues sont liés à plusieurs gènes, aux interactions terriblement compliquées. Que de toute façon, la plupart des couples n'accepteront pas de se soumettre aux aléas et au stress de la fécondation en éprouvette, de renoncer à concevoir pendant des relations sexuelles, pour augmenter de quelques points le pourcentage de leurs chances d'avoir des enfants comme ils en rêvent.

La semaine dernière, une dépêche d'Associated Press a fait le tour des salles de rédaction d'Amérique du Nord: «Des kits pour choisir le sexe de son enfant vendus sur Internet.» La plupart des méthodes décrites consistent à prendre des suppléments alimentaires, à mesurer la température, ou à adopter certaines postures, des «méthodes» douteuses qui existent depuis des siècles, voire des millénaires dans les pharmacies des charlatans. Le mois dernier, le New Scientist annonçait que des rats qui prenaient certaines vitamines durant la grossesse avaient des bébés plus intelligents, une perspective intéressante si elle peut se traduire chez les humains, mais qui encore là, reste du domaine ancestral de la nutrition. On est loin de la génétique et des bébés à la carte.

Les avancées de la génétique promettent de révolutionner l'obstétrique et la pédiatrie. Mais les progrès sont beaucoup plus terre-à-terre que les bébés à la carte. Des centaines de maladies rares peuvent maintenant être détectées durant la grossesse, et certaines même avant l'implantation d'embryons dans l'utérus de la mère, dans le cas de fécondation en éprouvette. Dans certains cas, des médicaments peu-vent être administrés au foetus. Mais la véritable révolution, qui s'étendra éventuellement aux maladies plus répandues, concerne le suivi après la naissance.

«En détectant les maladies avant la naissance, on peut mieux prendre en charge les bébés et les suivre durant leur vie, explique l'obstétricien Jacques Michaud, de l'hôpital Sainte-Justine. Dans certains cas, comme certaines malformations cardiaques, on peut préparer l'équipe de chirurgiens qui interviendra dès la naissance de l'enfant, au lieu de détecter la maladie quelques jours après. Et dans le cas de la tyrosinémie, une déficience enzymatique grave qui touche le foie et les reins, on utilise depuis quelques années une molécule qui a changé complètement la vie de ces enfants-là, qui leur permet de vivre une vie complètement normale. L'avenir est à la recherche sur les fonctions des gènes, pour trouver des molécules pour traiter d'autres maladies génétiques graves.»

La tyrosinémie fait partie d'un groupe de trois maladies pour lesquelles une analyse du sang de chaque bébé est faite, après la naissance. Les deux autres sont la phénylcétonurie, traitée par une diète faible en protéines, et l'hypothyroïdie congénitale, pour laquelle il existe des hormones. Il y a en outre des centaines de maladies génétiques rares, qui ne touchent pas plus de 2 à 3 % de la population, pour lesquelles des tests prénataux sont offerts aux couples à risque.

Loin de l'eugénisme

Le Dr Michaud est allergique à l'expression « bébés à la carte ». Il trouve cela « blessant et insultant pour les couples qui ont des tests prénataux à cause d'un risque de maladie génétique rare. Ce ne sont pas des gens qui font des caprices. Ils sont confrontés à des choix très difficiles: avoir ou non des enfants, faire ou non le test, interrompre ou non une grossesse si le test génétique révèle un risque élevé de maladie. On n'est pas du tout dans l'eugénisme. »

Ces tests prénataux s'accompagnent d'un processus d'aide très délicat. L'équipe médicale doit donner toutes les informations pertinentes aux parents sans leur donner l'impression qu'un choix est meilleur qu'un autre. Par exemple, le Dr Michaud refuse de dévoiler des statistiques sur la proportion de couples qui choisissent l'interruption de grossesse, pour éviter d'influencer de futurs patients. Tout au plus, il indique que la littérature médicale fait état de grosses variations, dans le taux d'interruption de grossesse, entre les pays qui font le dépistage prénatal du syndrome de Down, la trisomie 21. «La culture influence beaucoup le choix.»

Comme le choix est si difficile, l'obstétricien montréalais ne croit pas qu'il sera offert pour les traits et maladies « oligogéniques » qui dépendent de plusieurs gènes. L'intelligence, les troubles psychologiques, les maladies répandues comme le diabète ou la plupart des maladies cardiaques, sont tous oligogéniques. Dans certains cas, les maladies pourraient être traitables relativement facilement, ou se déclarer seulement à l'âge adulte, avec une gravité variable.

Cela dit, certains dépistages prénataux, qui visent entre autres certaines dystrophies et maladies neurologiques, peuvent indiquer avec certitude qu'un patient aura une maladie grave à l'âge adulte. Dans ces cas, un choix est aussi offert aux futurs parents.

L'autre obstacle insurmontable aux «bébés à la carte» est la nécessité de recourir à la fécondation en éprouvette, qui coûte des milliers de dollars. «À Montréal, seule une clinique de l'Université McGill offre le dépistage génétique avant implantation des embryons, et ce n'est pas remboursé par l'assurance-maladie, dit le Dr Michaud. C'est sûr que dans un monde idéal, où il y aurait des fonds illimités pour le système de santé, ce serait une manière d'éviter d'avoir à faire des choix déchirants. Mais comme nous ne vivons pas dans un monde idéal, je ne suis pas sûr que c'est la meilleure manière d'utiliser les fonds disponibles. Il vaut beaucoup mieux investir dans la prise en charge des maladies»

On pourrait aussi penser à choisir un spermatozoïde et un ovule exempts de défauts. Il s'agit alors de dépistage pré-conceptionnel. Mais encore là, il faut recourir à la fécondation artificielle qui constitue un obstacle financier et émotionnel. Il est actuellement possible de détecter certains gènes problématiques chez un adulte avant qu'il ne conçoive un enfant à qui il pourrait transmettre le gène. C'est le cas notamment du gène de la maladie de Tay-Sachs qui touche beaucoup les juifs askhénazes. Selon le Dr Michaud, ce dépistage pourrait être offert pour certaines maladies qui sont plus courantes dans la région du Lac Saint-Jean. Mais ce genre de dépistage mène soit à l'adoption, soit à l'obligation pour les parents de vivre avec le risque que l'enfant soit malade.

Pour l'instant, la thérapie génique, la correction des défauts génétiques, ne fonctionne pas encore chez l'adulte, et il n'est pas certain qu'elle fonctionnera un jour.


Voici les 8 versets bibliques que je vous suggèrerais nous révèlent que notre créateur, l'Éternel, connait ces enfants dès le ventres de notre mère. Et qu'ainsi nous pouvons débattre si l'eugénie est une façon Chrétienne ou pas de procréer.

Pour ceux ou celles qui sont de d'autres religiosités, je vous invite à bras ouverts à particiêr à ce débat en nous donnant vos opinion diverses fortement apprécier.

Les versets:

Cantiques 5:2
Zach. 8:5
Gen. 2:24
Juges 13:7
Job31:15
Ps. 22:10
Ps. 71:6
Ps 139:13

:)

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