Irrégularités lors du procès du Christ:avocats mexicains

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Nickie

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Irrégularités lors du procès du Christ:avocats mexicains

Ecrit le 09 avr.04, 09:53

Message par Nickie »

Amérique centrale: Des avocats mexicains dénoncent un monceau d'irrégularités lors du procès du Christ (AFP)
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Alors que le film de Mel Gibson "La Passion du Christ" continue d'embraser les esprits dans le monde entier, des avocats mexicains se sont penchés sur le procès auquel fut soumis Jésus il y a près de 2.000 ans avant sa mise à mort, pointant du doigt toute une série d'"irrégularités".

"C'est un jugement truqué et cela saute au nez à la moindre analyse juridique. Les témoins furent payés et leurs versions se contredisaient. A coup sûr, ce procès était bourré d'irrégularités", a estimé Victor Perez, un expert en droit consulté par l'AFP.

Selon lui, le Christ fut condamné à mourir crucifié sur la base de "deux législations distinctes (la romaine et la juive) qui auraient dû coïncider", compte tenu des conditions politiques et judiciaires existant à l'époque à Jérusalem.

"Les délits jugés par les représentants de Rome et susceptibles de déboucher sur une condamnation à mort auraient dû être les mêmes que les accusations exposées auparavant devant le Sanhédrin (tribunal juif composé surtout de membres de familles sacerdotales, NDR)", a précisé M. Perez.

Il a souligné que pour le Christ, "cela ne fut pas le cas".

Entendu d'abord par le Sanhédrin, Jésus fut considéré comme coupable de blasphème, "un crime qui vaut une condamnation à mort selon le Talmud juif", a précisé M. Perez, même si les Juifs ne pouvaient pas mettre à exécution la condamnation à cause de l'occupation romaine.

"Jésus aurait dû être uniquement jugé pour cette accusation devant les autorités romaines et non pour sédition. Comme les lois juives étaient subordonnées aux dispositions de Rome, un détenu ne pouvait pas être jugé pour un délit devant le Sanhédrin et pour un autre devant Hérode et Pilate", selon M. Pérez.

De son côté, l'avocat Carlos Verea, auteur d'une thèse intitulée "Analyse juridique du jugement contre Jésus", le fondateur du christianisme peut être considéré comme un prisonnier de conscience.

"En analysant les éléments autour du procès ainsi que l'interrogatoire du Nazaréen, nous allons nous apercevoir que le jugement auquel il fut soumis ne fut pas juridique mais avait au contraire une motivation politique", analyse-t-il dans sa thèse.

Le procès du Christ devant les autorités juives démarra la nuit-même de son arrestation. "Nous sommes donc en présence d'une violation du droit juif qui prévoyait l'horaire précis et légal pour l'établissement du Sanhédrin, en tant que tribunal collégial", selon l'avocat. Selon d'autres sources, les "anciens" auraient en fait attendu 3 heures du matin, horaire du sacrifice matinal au temple, pour constituer le tribunal, conformément aux lois juives.

Outre cette possible irrégularité, l'avocate Elizabeth García, auteur de la thèse "Le jugement mené contre Jésus", souligne que l'accusé ne put bénéficier de témoins venant le disculper. Ordinairement, quand les Juifs jugeaient une personne pour une offense capitale, ils fournissaient toutes les garanties d'équité dans le choix des témoins et la conduite du jugement.

"Il n'y eut que des témoins à charge. Il n'est pas surprenant qu'aucun témoin à décharge ne se soit présenté parce que les disciples les plus proches de Jésus avaient fui", argumente encore Me Garcia.

Pour les trois spécialistes, ces erreurs de procédure "affecteraient de nullité n'importe quel procès" qu'il soit mené à l'époque ou aujourd'hui et un tel jugement aurait dû être considéré comme "inique".

Les trois experts ont aussi cherché à vérifier les dates possibles du procès de Jésus, considérant que sa vie et sa mort coïncidèrent avec l'occupation romaine de la Judée. Sachant que Ponce Pilate gouverna de l'an 26 à l'an 36, si la crucifixion de Jésus eut lieu un vendredi, ce "fut certainement le 7 avril de l'an 30", selon Elizabeth Garcia.

(AFP) ajouté le 2004-04-09

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