Le National-Socialisme : la religion d'Hitler

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Sandrilith

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Re: Le National-Socialisme : la religion d'Hitler

Ecrit le 10 mai17, 02:26

Message par Sandrilith »

Ouai.. Donc c'est bien ce que je pensais.
Pour vous les idéaux Nazis sont a vénérer?

yacoub

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Re: Le National-Socialisme : la religion d'Hitler

Ecrit le 10 mai17, 02:50

Message par yacoub »

Sandrilith a écrit :Ouai.. Donc c'est bien ce que je pensais.
Pour vous les idéaux Nazis sont a vénérer?
Pas pour moi, je suis anti islam.

Je suis même banni des sites islamophiles comme celui de Florence_Yvonne, celui de Mario ou celui d’Inès

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Sandrilith

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Re: Le National-Socialisme : la religion d'Hitler

Ecrit le 10 mai17, 03:00

Message par Sandrilith »

Ah ok.

Je me suis embrouillée entre tes réponses et celle de Erdnaxel.

C'est surtout à son propos que je me pose effectivement les questions.

Inti

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Re: Le National-Socialisme : la religion d'Hitler

Ecrit le 10 mai17, 04:32

Message par Inti »

yacoub a écrit :Je suis même banni des sites islamophiles comme celui de Florence_Yvonne, celui de Mario ou celui d’Inès
Oui tellement cocasse que l'imam tatonga bragon se soit plaint à profusion de la "censure et contingence" ici à l'égard de ces dérapages comportementaux alors qu'en sa mosquée il fait la loi et l'ordre comme en théocratie. :) :hi:
.

Erdnaxel

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Re: Le National-Socialisme : la religion d'Hitler

Ecrit le 10 mai17, 11:03

Message par Erdnaxel »

Il y a eu le traité de Versailles le 28 juin 1919.

___

Il y a eu un autodafé dont Joseph Goebbels fit un discours le 10 mai 1933.

Joseph Goebbels
"Étudiants, hommes et femmes d'Allemagne, l'époque de l'excessif intellectualisme juif est maintenant terminée. Le triomphe de la révolution allemande a ouvert une nouvelle voie, une voie allemande. L'Allemand de demain ne sera pas seulement un homme du livre, il sera aussi un homme de caractère, et c'est dans ce but que nous voulons faire votre éducation. Avoir dès le plus jeune âge le courage de regarder directement dans les yeux impitoyables de la vie. Répudier la peur de la mort pour retrouver le respect de la mort. C'est là la mission des jeunes, et vous faites donc bien, en cette heure tardive, de confier aux flammes les ordures intellectuelles du passé. C'est une grande entreprise symbolique, une entreprise qui montrera au monde que les bases intellectuelles de la République de novembre ont été détruites, mais que de leurs ruines, le seigneur d'un nouvel esprit émergera victorieux. "
___

Il y eu la nuit des longs couteaux .

la Nuit des longs couteaux (encyclopédie Larousse) http://www.larousse.fr/encyclopedie/div ... aux/182677
"Nom donné à la série d'assassinats et d'arrestations ordonnés au sein de l'appareil dirigeant du parti nazi par Adolf Hitler, dans la nuit du 30 juin 1934, visant à liquider les SA au profit des SS.
La montée en puissance de l'extrême droite nationale-socialiste allemande n'a été possible que grâce au soutien des milices paramilitaires des SA (Sturmabteilung, ou sections d'assaut), fondées par l'officier Ernst Röhm. Mais l'arrogance de Röhm et son trop grand pouvoir personnel au sein des SA – qui comptent près d'un million d'hommes en 1933, – amènent Hitler, peu après son accession au poste de chancelier du Reich, à décider de son élimination et de celle de ses principaux fidèles. Ainsi, dans la nuit du 30 juin 1934, Röhm est assassiné, ainsi que Kurt von Schleicher – dernier chancelier de la République."


_____

Ensuite je passe au contenu de Mein Kampf :

1 : La Maison familiale

"Une heureuse prédestination m'a fait naître à Braunau-am-Inn, bourgade située précisément à la frontière de ces deux Etats allemands dont la nouvelle fusion nous apparaît comme la tâche essentielle de notre vie, à poursuivre par tous les moyens."


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C'est une ville qui se trouve en Autriche et non pas en Allemagne (et encore moins en Israël). Ce qui signifie que Adolf Hitler n'était pas "un allemand de souche", mais un autrichien qui a émigré en Allemagne. C'est donc normal qu'Hitler eut commencé son bouquin directement par cet élément problématique. Puisqu'il prônait notamment une politique nationaliste.

Mein Kampf
"L'Autriche allemande doit revenir à la grande patrie allemande et ceci, non pas en vertu de quelconques raisons économiques. Non, non : même si cette fusion, économiquement parlant, est indifférente ou même nuisible, elle doit avoir lieu quand même. Le même sang appartient à un même empire."

Ici, il y a déjà une utilité de la notion de race même si le mot n'a pas encore été dit. C'est-à-dire que la notion de race a une utilité politique qui est en lien avec le nationalisme. Par ce procédé "raciale" Adolf Hitler était un allemand car "le même sang appartient à un même empire". Bien sûr il n'y a pas à proprement parlé d'un point de vue scientifique un sang autrichien, un sang allemand, un sang anglais etc. mais par conditionnement une bonne quantité de gens s'illusionnaient et s'illusionnent encore ainsi. Si l'Allemagne ne voulait pas devenir des esclaves de la France et l'Angleterre, il lui sera important de faire des alliances et de composer une armée suffisamment puissante pour au moins être en mesure de défendre leur richesse dont (notamment) "les" français et "les" anglais n'avaient pas d'état d'âme à piller (ce qui avait pour conséquence d'aggraver la situation de l'Allemagne).

Erdnaxel

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Re: Le National-Socialisme : la religion d'Hitler

Ecrit le 11 mai17, 14:34

Message par Erdnaxel »

Mein Kampf
"Le peuple allemand n'aura aucun droit à une activité politique coloniale tant qu'il n'aura pu réunir ses propres fils en un même Etat. Lorsque le territoire du Reich contiendra tous les Allemands, s'il s'avère inapte à les nourrir, de la nécessité de ce peuple naîtra son droit moral d'acquérir des terres étrangères. La charrue fera alors place à l'épée, et les larmes de la guerre prépareront les moissons du monde futur."

Là il y a le mot peuple qui est utilisé. Un mot qu'Hitler aimait aussi "s'amuser" à le confondre avec le mot race. Et les mots peuple aryen vont aussi se confondre avec les mots races aryennes. Il aurait très bien pu, marquer la race allemande que ça aurait eu exactement le même sens. Ce qu'il faut comprendre, c'est que le conditionnement de la langue est un conditionnement important, qui permet de tromper et de manipuler plus facilement "les" gens. Adolf Hitler était un petit gabarit qui n'était pas très aimé durant son enfance. Ne pouvant qu'être battu sur le plan de "la force physique", il dû développer d'autres armes comme "la parole" (pour survivre ou se défendre).

Adolf Hitler
"Au contact des plus durs de l'école, je me suis forgé un caractère trempé. C'est ici que j'ai développé mes talents d'orateurs, lors de violentes disputes avec mes camarades."

Adolf Hitler aimait bien aussi utiliser le mot race, car ça sonnait scientifique dans la tête des gens. Mais il ne pouvait pas l'utiliser tout le temps. Sinon il aurait eu des difficultés à entretenir la confusion dans "l'esprit des gens".

Adolf Hitler avait un berger allemand.
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L'intérêt d'avoir un chien, c'était aussi pour alimenter d'avantage la confusion dans l'esprit des gens. Ce qui permettait aussi d'ouvrir la porte à des fantasmes sur "le thème de la race".

Si il y a des races chez les chiens, pourquoi pas chez les humains? De la même façon que des gens pouvaient estimer qu'un berger allemand est supérieur génétiquement qu'un caniche, de par sa race. D'autres gens pouvaient s'imaginer en prenant "le modèle du chien", qu'un aryen est supérieur à un autre type humain de par "sa race présumée". De plus chez les races de chiens, il faut veiller à préserver la pureté de la race (pour éviter "la dégénérescence de la race"). Une idée qui sera évidement repris avec le thème de "l'hygiène raciale".
___
Ensuite Adolf Hitler mettait en avant, le fait que l'Allemagne était un territoire qui ne possédait pas suffisamment de richesses pour vivre de lui-même. L'argument de la nécessité était un argument qui légitimait la guerre (j'entends par là aussi la conquête) et de favoriser une politique colonialiste.

Adolf Hitler était un individu cynique. Son cynisme lui permettait d'avoir (pour lui-même) "une vision du vrai" assez bonne, mais aussi de n'avoir aucun scrupule ni culpabilité du mal qu'il pouvait infliger aux autres.

Sandrilith

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Re: Le National-Socialisme : la religion d'Hitler

Ecrit le 11 mai17, 22:08

Message par Sandrilith »

Le développement excessif de cette doctrine nauséabonde ne dérange que moi?

Erdnaxel

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Re: Le National-Socialisme : la religion d'Hitler

Ecrit le 12 mai17, 11:26

Message par Erdnaxel »

Mein Kampf
"C'est ainsi que la situation de ma ville natale m'apparaît comme le symbole d'un grand devoir. Elle a d'autres titres à fixer le souvenir. Ce nid perdu fut, il y a plus d'un siècle, le théâtre d'une poignante tragédie qui demeurera immortelle dans les annales de la nation allemande."

Adolf Hitler avait de lui-même "pas mal étudié" l'histoire. Et c'est d'autant plus important pour un nationaliste d'étudier l'histoire de son pays.
---

:interroge: Après comment expliquer... disons que c'est un peu comme en Afrique où il y a plusieurs pays comme par exemple Côte-d'Ivoire, Cameroun, Benin, Sénégal. Pourtant "les/des nationalistes africains" ne se revendiquent pas vraiment Ivoiriens, Camerounais, Béninois ou Sénégalais (ils se revendiquent africains). "Ces nationalistes africains" n'estiment pas que les différents pays que j'ai cité, sont des nations différentes. Mais plutôt une seule nation qui s'est divisée en raison du colonialisme "de sales blancs".
Et bien, je pense que c'est un peu la même idée qu'Hitler voulait faire passer avec l'Autriche et l'Allemagne. Je rappelle aussi que les Autrichiens parlent l'allemand et que l'appartenance tribal la plus forte reste malgré tout la langue.

Mein Kampf
"C'est là en effet que, lors du plus complet effondrement qu'ait connu notre patrie, un libraire de Nüremberg, Johannes Palm, nationaliste endurci et ennemi des Français, mourut pour cette Allemagne qu'il aimait si ardemment jusque dans son malheur."

Les travailleurs allemands souffraient notamment du traitement "des esclavagistes français". Le fait qu'Adolf Hitler parlait d'un nationaliste ennemi des Français, faisait aussi dire ou laissait penser qu'Hitler était de ceux qui voulait se battre pour que l'Allemagne vive.

L'Allemagne n'avait pas vraiment besoin "d'aristocrates corrompus". Elle (l'Allemagne) avait plutôt besoin de se réveiller (pour pourvoir notamment mettre en œuvre des moyens afin d'empêcher, "les ennemis de l'Allemagne" de la détruire).

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Re: Le National-Socialisme : la religion d'Hitler

Ecrit le 13 mai17, 00:29

Message par yacoub »

Sandrilith a écrit :Le développement excessif de cette doctrine nauséabonde ne dérange que moi?
L'islam est aussi nauséabond et il a fait plus de victimes que celui ci

270 millions de morts depuis 622 jusqu'en 2017

https://youtu.be/qTi1FZkoEsM

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Re: Le National-Socialisme : la religion d'Hitler

Ecrit le 13 mai17, 12:02

Message par Erdnaxel »

Mein Kampf
Il avait obstinément refusé de livrer ses complices, d'ailleurs les principaux responsables. Comme Leo Schlageter l'avait fait.

Albert Leo Schlageter
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Mein Kampf
"Comme lui aussi, il fut dénoncé à la France par un représentant du Gouvernement. Un directeur de police d'Augsbourg s'acquit cette triste gloire, et donna ainsi l'exemple aux autorités néo-allemandes du Reich de Severing."

Augsbourg est une ville allemande (sud-est) :
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Mein Kampf
"C'est cette petite ville de l'Inn, auréolée de ce martyre allemand, bavaroise de sang mais politiquement autrichienne que mes parents habitaient vers 1890. Mon père était un consciencieux fonctionnaire ; ma mère vaquait aux soins de son intérieur et entourait ses enfants de soins et d'amour."

Adolf Hitler aimait ou admirait beaucoup sa mère, qui était de type aryenne ( :secret: qui fût "assassinée" par "un juif").

Johann Georg Hiedler ("déclaré" : grand-père paternel d'Adolf Hitler) était soupçonné d'être un juif (d'être né d'une mère juive). C'était aussi une grande peur d'Adolf Hitler. Je pense qu'il sera difficile de le savoir. Puisque si c'était le cas, Hitler eu probablement fait détruire toutes les preuves.

Le fait d'avoir au sein de son arbre généalogique : des personnes déclarées juives qui existaient avant les grands-parents, était un fait sans conséquence par rapport aux lois de la constitution juridique du Troisième Reich.

Mein Kampf
"Cette époque a peu marqué dans mon souvenir, car, quelques années plus tard, mon père alla occuper un nouveau poste un peu plus bas sur le cours de l'Inn, à Passau, donc en Allemagne même."

Alois Hiedler (père d'Hitler)
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Mein Kampf
"Mais le sort d'un employé des douanes autrichien comportait alors bien des déplacements. Peu de temps après mon père revenait à Linz, et y prenait sa retraite. Pour le cher vieil homme, cela ne devait pas être le repos. Fils d'un pauvre petit journalier agricole, il lui avait déjà fallu naguère quitter la maison. A peine âgé de treize ans, il boucla sa sacoche et quitta le canton de forêt qui était son pays natal. Malgré le conseil de villageois expérimentés, il était parti à Vienne pour y apprendre un métier. Ceci se passait vers 1850. C'était une décision bien amère que celle de partir, de se mettre ainsi en route vers l'inconnu avec trois écus en poche. Quatre ans après, passé compagnon, il n'était cependant pas satisfait. Au contraire. La misère persistante de cette époque fortifia sa résolution de quitter son métier pour devenir quelque chose de « plus haut ». Alors que jadis, pauvre jeune homme, la situation du prêtre de son village lui paraissait le summum de la condition humaine, maintenant que la grande ville avait élargi ses idées, il mettait au-dessus de tout la dignité de fonctionnaire. Avec toute l'âpreté de ceux que la misère et l'affliction ont mûris avant l'âge, ce jeune homme de dix-sept ans poursuivit obstinément la réalisation de ses nouveaux projets - et il devint fonctionnaire. Il atteignit son but vers vingt-trois ans, je crois, réalisant ainsi sa promesse de jeune homme de ne retourner dans son cher village qu'après être devenu quelqu'un."

Adolf Hitler cherchait davantage "à séduire" la classe des "non-intellectuelles".

Erdnaxel

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Re: Le National-Socialisme : la religion d'Hitler

Ecrit le 18 mai17, 11:23

Message par Erdnaxel »

Mein Kampf
"Maintenant, le but était atteint ; mais personne au village ne se souvenait plus du petit garçon de jadis et le village lui était devenu à lui-même étranger. Quittant enfin à cinquante-six ans la vie active, il n'aurait cependant pu supporter un seul jour l'oisiveté. il acquit aux environs de la petite bourgade de Lambach, en Haute Autriche, un bien qu'il mit en valeur. Le cycle de sa longue carrière laborieuse le ramenait ainsi à son origine familiale.
De cette époque datent mes premières idées personnelles. Les ébats en liberté, l'école buissonnière, la fréquentation de vigoureux garçons - qui souvent donnait à ma mère d'amers soucis me rendirent rien moins que casanier. Je m'interrogeais rarement sur ma vocation ; en tous cas, mes goûts ne m'entraînaient en rien vers une existence semblable à celle de mon père. Je crois que mon talent d'orateur commençait alors à se former dans les discours plus ou moins persuasifs que je tenais à mes camarades : j'étais devenu un petit meneur, difficile à mener lui-même, d'ailleurs bon écolier, ayant le travail facile."
A mes moments libres, je suivais des cours de chant au chapitre des chanoines de Lambach et j'y trouvais une fréquente occasion de m'enivrer de la pompe magnifique des fêtes religieuses. Quoi de plus naturel que la situation de mon révérend abbé m'apparût alors comme un idéal digne des plus grands efforts, avec tout le prestige qu'avait eu autrefois pour mon père l'humble prêtre de son village ? Ce fut du moins le cas. Mais les luttes de jeunesse de mon père ne lui ayant jamais fait priser les talents d'orateur assez pour en tirer des conclusions favorables sur l'avenir de son rejeton, il ne pouvait naturellement comprendre de telles pensées de jeunesse. Soucieux, il considérait cette divergence de la nature. "

David Eisenbach
"Adolf Hitler était un sage enfant de chœur qui a reçu une éducation catholique [...] et qui rêvait de devenir prêtre un jour."
_

Mein Kampf
"En fait, cette vocation se perdit bientôt et fit place à -des espérances répondant mieux à mon tempérament. Farfouillant la bibliothèque paternelle, je tombais sur divers livres militaires, dont une édition populaire de la guerre franco allemande de 1870-1871. Il y avait là deux volumes d'un journal illustré de ces années. Ils devinrent ma lecture favorite. En peu de temps, la grande guerre héroïque passa au premier plan de mes préoccupations morales. Dès lors, je butinai de plus en plus tout ce qui avait rapport à la guerre et à l'état militaire."

Adolf Hitler était intéressé par la guerre, l'armée et l'histoire.
_

Mein Kampf
"C'était encore là pour moi une révélation importante. Car pour la première fois, de façon certes encore confuse, certaines questions tourmentèrent mon esprit : y a-t-il donc une différence, et laquelle, entre les Allemands qui livrèrent ces combats et les autres ? Pourquoi mon père et les autres Autrichiens n'y ont-ils pas pris part ?
Ne sommes-nous pas tout pareils aux autres Allemands ? Ne suivons-nous pas la même route ?
Je tournais et retournais ces problèmes dans mon cerveau d'enfant et des réponses faites aux questions que je posais avec prudence, je dus conclure, une secrète jalousie au cœur, que tous les Allemands n'avaient pas le bonheur d'appartenir à l'Etat de Bismarck."


Otto von Bismarck
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Encyclopédie Larousse http://www.larousse.fr/encyclopedie/per ... rck/108960
"Fils d'un ex-officier qui se consacre à son domaine et de Wilhelmine Mencken, le jeune Bismarck fait ses études secondaires dans des établissements berlinois de caractère bourgeois. À dix-sept ans, il entre à l'université de Göttingen. Inscrit dans un vieux corps d'étudiants, il laissera surtout le souvenir de ses frasques, duels et beuveries. Brillant, intelligent, mais peu appliqué, le jeune étudiant passe ses trois derniers semestres à l'université de Berlin. Il termine ses études de droit en 1835 et, dès 1836, il est nommé référendaire à Aix-la-Chapelle. Plus séduit par la vie élégante de la station thermale que par ses fonctions, Bismarck se fait muter à Potsdam, avant d'accomplir son service militaire aux chasseurs de la Garde. À la mort de sa mère, le 1er janvier 1839, il s'installe à Kniephof, en Poméranie, quittant ainsi une administration qui le jugeait en ces termes : « Si M. de Bismarck réussit à vaincre sa paresse, il sera capable d'assurer les plus hautes fonctions de l'État. »
Le hobereau se révèle passionné d'agriculture, surtout des forêts. Maître exigeant, il consacre ses loisirs à la lecture, mais reste imperméable à l'influence du romantisme allemand. Il est attaché à l'État et l'idée de nation n'a aucune emprise sur lui. Pour lui, l'État, c'est la Prusse ; il est conduit par l'idée de l'État prussien et non par celle de la nation allemande. Indifférent en matière religieuse, Otto, ébranlé par la mort d'une amie, Marie von Thadden, et soucieux d'épouser Johanna von Puttkamer, issue d'une famille de piétistes austères, assure avoir retrouvé la foi. Si la sincérité de cette « conversion » laisse des doutes, du moins Bismarck se comporte-t-il en luthérien tolérant, marqué par une religiosité originale. De son union avec Johanna, célébrée le 28 juillet 1847, naîtront Marie, Herbert et Wilhelm."

_

Mein Kampf
"Je ne pouvais le comprendre.

Il me fallut étudier.

De toutes mes manières et plus encore de mon tempérament, mon père concluait que je n'avais aucune aptitude pour des études classiques au lycée. La Realschule lui parais sait mieux me convenir. Il fut confirmé dans cette façon de voir par mon évidente facilité pour le dessin, matière qui, dans les lycées autrichiens, était à son avis trop négligée. Peut-être aussi le souvenir de sa propre vie de travail l'éloignait-il des humanités, sans intérêt pratique à ses yeux. Au fond, il avait l'idée arrêtée que, naturellement, son fils aussi serait fonctionnaire comme lui. Sa jeunesse pénible lui faisait bien naturellement surestimer d'autant plus ses succès tardifs, qu'ils étaient le fruit exclusif de son application ardente et de sa puissance de travail. Fier d'être le fils de ses œuvres, il rêvait pour moi une situation semblable à la sienne et si possible supérieure ; il y tenait d'autant plus qu'il avait mis plus de soins à faciliter lui-même la carrière de son fils."



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Re: Le National-Socialisme : la religion d'Hitler

Ecrit le 19 mai17, 04:07

Message par yacoub »

Hitler - Abu Ali en arabe - aime beaucoup la religion musulmane, virile, guerrière, conquérante et militaire par essence.
Et de nombreux fidèles lui rendent sa politesse dans l'histoire : jadis le grand mufti de Jérusalem, mais aussi les militants antisémites et antisionistes de toujours qui recyclent d'anciens nazis aux places les plus élevés des états-majors et des services secrets proche-orientaux après la guerre, qui protègent, dissimulent et entretiennent de nombreux criminels de guerre du IIIe Reich sur leurs territoires - Syrie, Égypte, Arabie Saoudite, Palestine.
Sans parler d'un nombre incroyable de conversion d'anciens dignitaires du Reich à la religion du Coran.

Michel Onfray

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Re: Le National-Socialisme : la religion d'Hitler

Ecrit le 19 mai17, 13:04

Message par Erdnaxel »

Mein Kampf
"Il ne concevait pas que je puisse refuser ce qui avait été jadis toute sa vie. La décision de mon père était donc simple, assurée et naturelle à ses propres yeux. Un homme de ce caractère, que la dure lutte pour l'existence avait rendu dominateur, n'admettait pas de laisser des enfants inexpérimentés et irresponsables décider de leur carrière.

Il eût estimé que c'était là, au point de vue de l'avenir de son enfant, une répréhensible et néfaste défaillance de l'autorité et de la responsabilité paternelles, incompatible avec sa conception du devoir.

Il devait cependant en être autrement.


Pour la première fois de ma vie - j'avais onze ans - je me rangeais dans l'opposition. Aussi tenace que pût être mon père pour mener à bien les plans qu'il avait conçus, son fils n'était pas moins obstiné à refuser une idée dont il n'attendait rien de bon.

Je ne voulais pas être fonctionnaire.

Ni discours, ni sévères représentations ne purent venir à bout de cette résistance. Je ne serais pas fonctionnaire, non et encore non ! En vain mon père essayait-il d'éveiller en moi cette vocation par des peintures de sa propre vie : elles allaient contre leur objet. J'avais des nausées à penser que je pourrais un jour être prisonnier dans un bureau ; que je ne serais pas le maître de mon temps, mais obligé de passer toute ma vie à remplir des imprimés.

On juge aussi quelles pensées cette perspective pouvait éveiller chez un jeune homme qui était vraiment tout autre chose qu'un « brave » garçon au sens courant du mot ! L'enseignement peu absorbant de l'école me donnait tellement de loisirs que je vivais plus souvent au soleil qu'en fermé. Quand aujourd'hui mes adversaires politiques scrutent ma vie jusque dans mes jeunes années avec une affectueuse attention, pour pouvoir, avec quelque satisfaction, dénoncer combien cet Hitler en faisait déjà de belles dans sa jeunesse, je remercie le ciel de me fournir ainsi l'occasion de revivre ces temps bienheureux. Prés et bois étaient alors le terrain sur lequel on en finissait avec chaque différend."

_

"Quand aujourd'hui mes adversaires politiques". Ce commentaire nous rappelle qu'Hitler était aussi un homme politique, et que son livre a été écrit quand il touchait déjà à la politique.

Politique (définition Larousse) http://www.larousse.fr/dictionnaires/fr ... ique/62189
"1) Relatif à l'organisation du pouvoir dans l'État, à son exercice : Institutions politiques.
2) Relatif à une conception particulière du gouvernement, des affaires publiques : Opinions politiques. Partis politiques.
3) Relatif à ceux qui détiennent ou qui veulent détenir le pouvoir dans l'État, l'exercer : Carrière politique. Les milieux politiques.
4) Se dit d'une manière d'agir avec autrui habile, judicieuse, diplomate et calculée."



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Re: Le National-Socialisme : la religion d'Hitler

Ecrit le 21 mai17, 03:49

Message par yacoub »

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PBSL est plus fort que Hitler
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Re: Le National-Socialisme : la religion d'Hitler

Ecrit le 21 mai17, 05:31

Message par Erdnaxel »

Mein Kampf
"La fréquentation de la Realschule ne modifia guère mon emploi du temps.

Mais j'allais devoir soutenir un autre combat.

Tant que le projet paternel de faire de moi un fonctionnaire se heurtait simplement à ma répulsion de principe pour cette carrière, le conflit était supportable. Je pouvais dissimuler quelque peu mes vues personnelles, et éviter la contradiction incessante. Ma résolution bien arrêtée de ne jamais devenir fonctionnaire - et elle était inébranlable suffisait à me tranquilliser complètement. Mais la question fut plus délicate lorsque le projet de mon père en rencontra un chez moi. J'avais alors douze ans. Comment cela advint il ? Je ne m'en souviens plus ; mais un jour il me fut évident que je devais devenir peintre, artistepeintre. Mon talent de dessinateur était indiscutable ; il avait même été une des causes pour lesquelles mon père m'avait envoyé à la Realschule, mais jamais celui-ci n'avait pensé à faire perfectionner mes dons jusqu'à me permettre d'embrasser cette profession ; au contraire. Lorsque pour la première fois, à la suite d'un nouveau refus de ma part d'adopter son idée favorite, mon père me demanda ce qu'enfin je voulais être, ma résolution déjà formée me dicta une réponse immédiate : il en demeura presque muet.

« Peintre ? Artiste-peintre ? »

Il douta de mon bon sens, crut avoir mal entendu ou mal compris. Mais lorsque mes explications complètes à ce sujet lui eurent montré le caractère sérieux de mon projet, il s'y opposa aussi résolument qu'il pouvait le faire. Sa décision fut excessivement simple et ne fit place à aucune considération touchant mes dispositions réelles.

« Artiste-peintre, non, jamais de la vie. » Mais comme son fils avait hérité en même temps que de ses autres qualités, d'une opiniâtreté semblable à la sienne, ma réponse en sens contraire fut aussi énergique.

Des deux côtés on en resta là. Le père n'abandonna pas son « jamais » et je confirmai mon « quand même ».

En vérité ce conflit n'avait pas de conséquences bien réjouissantes. Le digne homme était rempli d'amertume et moi aussi, tant je l'aimais. Mon père m'interdit tout espoir d'apprendre jamais la peinture. Je fis un pas de plus et déclarai à mon tour que je ne voulais plus étudier. Bien naturellement, avec de semblables déclarations, j'eus le dessous et le digne homme se disposa à asseoir désormais son autorité sans autre considération : ce que voyant, je m'enfermai dans un silence prudent, mais je mis ma menace à exécution. Je pensais que lorsque mon père constaterait l'absence de tout progrès à la Realschule, de bon gré ou de force, il me laisserait aller au bonheur dont je rêvais. .

Je ne sais si ce calcul aurait réussi. Ce qui est certain, c'était mon manque de succès visible à l'école. J'étudiais ce qui me plaisait, surtout ce que je jugeais pouvoir me servir plus tard comme peintre. Je sabotais complètement ce qui me paraissait sans importance à cet égard ou ce qui ne m'intéressait pas. Mes bulletins de cette époque se tenaient toujours aux extrêmes selon le sujet et l'intérêt que je lui portais. A côté de très bien et excellent, je rapportais des médiocre ou même des insuffisant. C'est en géographie, et plus encore en histoire universelle, que je réussissais le mieux. C'était là mes deux matières favorites dans lesquelles je dominais la classe."


Adolf Hitler était fort en géographie et en histoire.

Mein Kampf
"Quand, à l'heure actuelle, après tant d'années, je fais le bilan de cette époque, deux faits significatifs ni apparaissent.

1. Je devins nationaliste.

2. J'appris à comprendre et à pénétrer le vrai sens de l'histoire."

_

Nationalisme http://www.larousse.fr/dictionnaires/fr ... isme/53867
"1) Mouvement politique d'individus qui prennent conscience de former une communauté nationale en raison des liens (langue, culture) qui les unissent et qui peuvent vouloir se doter d'un État souverain.
2) Théorie politique qui affirme la prédominance de l'intérêt national par rapport aux intérêts des classes et des groupes qui constituent la nation ou par rapport aux autres nations de la communauté internationale."



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