Le National-Socialisme : la religion d'Hitler

Forum sur les religions du: Taoisme / shintoïsme / Foi bahá’íe
Répondre
Erdnaxel

[ Aucun rang ]
Avatar du membre
[ Aucun rang ]
Messages : 2201
Enregistré le : 19 mai16, 13:19
Réponses : 0

Re: Le National-Socialisme : la religion d'Hitler

Ecrit le 22 mai17, 11:17

Message par Erdnaxel »

Mein Kampf
"L'ancienne Autriche était un Etat à nationalités multiples.

Et il était alors très difficile à un ressortissant du Reich de bien saisir ce que pouvait être la vie quotidienne de chacun dans un semblable Etat. Après la guerre franco allemande, magnifique marche triomphale d'héroïques armées, les Allemands s'étaient chaque jour désintéressés davantage de l'Allemagne d'au delà leurs frontières et, pour beaucoup, n’avaient pas daigné en apprécier la valeur ou n’en avaient pas été capables.

En ce qui concerne les Autrichiens allemands en particulier, on confondait trop facilement une dynastie à son déclin et un peuple foncièrement sain.

Il a fallu pourtant que l'Allemand d'Autriche fût de la meilleure des races pour avoir marqué de son empreinte un Etat de cinquante-deux millions d'habitants et cela à un point tel qu'en Allemagne même on pouvait penser - à tort, d'ailleurs - que l'Autriche était un Etat allemand."

-
"de la meilleure des races" :
1) de la meilleure hérédité parmi tous les groupes ou types humains.
2) de la meilleure des nations.
3) de la meilleure des tribus.
4) de la meilleure des ethnies.
5) du meilleur peuple.
_

Mein Kampf
"Erreur lourde de suites, mais magnifique témoignage pour les dix millions d'Allemands de la Marche de l'Est. Peu d'Allemands du Reich se doutaient qu'il fallait constamment lutter en Autriche pour le triomphe de la langue allemande, des écoles allemandes et tout simplement pour y être allemand.

Aujourd'hui seulement que cette triste nécessité est celle de plusieurs millions de nos frères qui, hors du Reich, sous une domination étrangère, rêvent de la patrie commune, tournent vers elle leurs aspirations, essaient d'obtenir au moins le droit sacré à la langue maternelle, c'est dans un cercle plus étendu que l'on comprend ce que signifie : devoir combattre pour sa race."

-
"Devoir combattre pour sa race" = devoir combattre pour sa nation/sa tribu (d'un point de vue nationaliste).
_

Mein Kampf
"Peut-être aussi d aucuns daignent-ils mesurer la grandeur du Deutschtum de la Marche de l'Est du Reich qui, réduite à ses seuls moyens, le couvrit d'abord vers l'Est pendant des siècles, ensuite par une suite exténuante d'escarmouches de détail, s'opposa au recul des frontières de la langue allemande : et cela à une époque où le Reich s'intéressait en vérité à des colonies, mais non pas, devant ses portes, à sa chair et à son sang."

"Deutschtum"= germanisme, caractère national allemand.

Saint Glinglin

[ Aucun rang ]
Avatar du membre
[ Aucun rang ]
Messages : 25871
Enregistré le : 11 févr.13, 22:07
Réponses : 2

Contact :

Re: Le National-Socialisme : la religion d'Hitler

Ecrit le 22 mai17, 21:59

Message par Saint Glinglin »

Image

Erdnaxel

[ Aucun rang ]
Avatar du membre
[ Aucun rang ]
Messages : 2201
Enregistré le : 19 mai16, 13:19
Réponses : 0

Re: Le National-Socialisme : la religion d'Hitler

Ecrit le 23 mai17, 01:36

Message par Erdnaxel »

Mein Kampf
"Comme partout et toujours, comme dans chaque combat, dans la rivalité des langues de l'ancienne Autriche, il y eut trois clans, les combattants, les tièdes et les traîtres.

Il en était ainsi dès l'école, car il est remarquable que la lutte des langues fait rage surtout en ce lieu où se forment les générations à venir. Il s'agit de conquérir l'enfant et c'est à lui que doit s'adresser le premier appel du combat

« Enfant allemand, n'oublie pas que tu es un Allemand. »

« Fillette, pense que tu dois être un jour une mère allemande. » "

-
Adolf Hitler était conscient que l'élément tribal le plus important est surement avant tout la langue. En effet si par exemple votre langue natale est l'allemand, même si par exemple vous êtes bilingue en anglais, que vous vivez en Angleterre et que vous avez très peu vécu en Allemagne : vous aurez quand même tendance à vous sentir plus allemand qu'autre chose.
_

Mein Kampf
"Quiconque connaît l'âme de la jeunesse, comprendra que c'est elle qui peut écouter avec le plus de joie un pareil appel. Sous mille formes, elle mènera ensuite la lutte à sa façon et avec ses armes. Elle refusera de chanter des chansons étrangères ; elle exaltera d'autant plus les gloires allemandes que l'on voudra l'en éloigner ; elle économisera sur ses friandises le trésor de guerre des grands ; elle sera rebelle et très avertie contre les professeurs étrangers ; elle portera les insignes interdits de son propre peuple, heureuse d'être punie ou même battue pour cette cause. Elle est donc en petit l'image fidèle des grands, souvent même avec une inspiration meilleure et mieux dirigée."
-
Hitler était raciste et à mon avis ce n'est pas vraiment un scoop pour beaucoup de gens. Un raciste peut aussi partir du principe qu'il y a plusieurs nations et que toutes ne se valent pas en faisant une hiérarchie des nations et en décrétant que certaines sont supérieurs aux autres. Et par ce décret, ce raciste va pratiquer entre autres de la discrimination vis-à-vis des nations inférieurs.

Même si j'ai déjà donné la définition de racisme, qui n'est pas la première définition de Larousse. Certaines personnes butées sur la première définition de racisme, pourraient peut-être réussir à comprendre qu'un raciste n'a vraiment pas besoin du mot race ni même de partir du principe qu'il existe différentes races biologiques dans l'espèce Homo sapiens pour pratiquer du racisme.



.

Saint Glinglin

[ Aucun rang ]
Avatar du membre
[ Aucun rang ]
Messages : 25871
Enregistré le : 11 févr.13, 22:07
Réponses : 2

Contact :

Re: Le National-Socialisme : la religion d'Hitler

Ecrit le 23 mai17, 02:24

Message par Saint Glinglin »

Et si tu épluchais l'idéologie de la IIIème République française et celle de l'empire britannique, pour voir ?

Erdnaxel

[ Aucun rang ]
Avatar du membre
[ Aucun rang ]
Messages : 2201
Enregistré le : 19 mai16, 13:19
Réponses : 0

Re: Le National-Socialisme : la religion d'Hitler

Ecrit le 23 mai17, 10:35

Message par Erdnaxel »

Mein Kampf
"Ainsi j'avais eu moi aussi l'occasion de prendre part relativement jeune à la lutte entre les nationalités de la vieille Autriche. On quêta pour la Marche du Sud et pour la Ligue scolaire, et l'esprit enthousiasmé par les bluets et les couleurs noir, rouge et or, nous poussions des Heil ; au lieu de l'hymne impérial, nous entonnions, malgré avis et punitions, notre cher Deutschland über alles."
-
"Heil" = Salut

"Deutschland über alles" = l’Allemagne au dessus de tout / l'Allemagne avant tout
_

Mein Kampf
"Les jeunes étaient ainsi éduqués politiquement à une époque où les ressortissants d'un Etat soi-disant national ne connaissaient guère autre chose de leur race que leur langue."
-
"De leur race" = de leur peuple / de leur tribu
_

Mein Kampf
"Il va sans dire que je ne fus jamais un tiède. Je devins bientôt un « National-Allemand » fanatique, ce qui était d'ailleurs assez différent du parti qui porte aujourd'hui ce nom."
-
Adolf Hitler n'eut pas inventé le nom national-socialisme.
_

Mein Kampf
"Cette évolution fit chez moi de très rapides progrès et, dès quinze ans, j'en étais arrivé à séparer patriotisme dynastique et nationalisme de race, avec une inclination très nette pour ce dernier."
-
Adolf Hitler avait une vision "raciale" du monde, et non pas une vision "aristocratique" ou "dynastique" du monde.
_

Mein Kampf
"Celui qui n'a jamais pris la peine d'étudier la situation intérieure de la monarchie des Habsbourg, a, peine à comprendre une semblable préférence. Elle ne pouvait naître dans cet Etat que de l'étude à l'école de l'histoire universelle, car y a-t-il vraiment une histoire particulière de l'Autriche ? Le destin de cet Etat est lié à tel point à la vie et au développement de tout ce qui est allemand que l'on ne peut imaginer une séparation de l'histoire en histoire allemande et histoire autrichienne. Quand l'Allemagne commença à se diviser en deux puissances, c'est l'histoire de l'Allemagne qui se divisa.

Les emblèmes conservés à Vienne de la grandeur impériale passée paraissaient plutôt agir par un prestige merveilleux que comme le gage d'une communauté éternelle.

Aux jours de l'écroulement des Habsbourg, un appel instinctif s'élevait des Autrichiens allemands pour leur réunion à la terre maternelle. Cet appel unanime, qui traduisait le sentiment profond sommeillant au cœur de chacun, n'est explicable que par l'éducation historique, source jamais tarie, qui même aux jours d'oubli, par delà le bien-être du moment, fait que la voix du passé parle tout bas d'un nouvel avenir.

Encore aujourd'hui, l'enseignement de l'histoire mondiale dans les écoles primaires supérieures est bien souvent mauvais. Peu de professeurs comprennent que le but de l'enseignement de l'histoire n'est pas d'apprendre des dates et des faits ; qu'il est sans intérêt que l'enfant sache exacte ment la date d'une bataille ou de la naissance d'un maréchal, ou du couronnement d'un monarque. Là n'est pas la question.

Etudier l'histoire, c'est rechercher les causes déterminantes des événements historiques.

L'art de lire et d'étudier consiste en ceci : conserver l'essentiel, oublier l'accessoire."

Saint Glinglin

[ Aucun rang ]
Avatar du membre
[ Aucun rang ]
Messages : 25871
Enregistré le : 11 févr.13, 22:07
Réponses : 2

Contact :

Re: Le National-Socialisme : la religion d'Hitler

Ecrit le 23 mai17, 22:41

Message par Saint Glinglin »

Erdnaxel, le TJ de l'antinazisme

Erdnaxel

[ Aucun rang ]
Avatar du membre
[ Aucun rang ]
Messages : 2201
Enregistré le : 19 mai16, 13:19
Réponses : 0

Re: Le National-Socialisme : la religion d'Hitler

Ecrit le 24 mai17, 01:32

Message par Erdnaxel »

Mein Kampf
"Ma vie entière a peut-être été déterminée par le fait que j'ai eu un professeur d'histoire qui comprenait, comme bien peu de gens, l'intérêt primordial à attribuer à ces considérations pour l'enseignement et les examens : le Dr Leopold Poetsch, de la Realschule de Linz, personnifiait tout cela de manière idéale. C'était un digne vieillard d'aspect résolu, mais plein de bonté. Sa verve éblouissante nous enchaînait et nous enlevait à la fois. Aujourd'hui encore, je n'évoque pas sans émotion cet homme grisonnant, qui si souvent, dans le feu de son exposé, nous faisait oublier le présent, nous transportait magiquement dans le passé et rendait une vivante réalité à quelque souvenir historique desséché qu'il dégageait des brumes des siècles. Nous demeurions assis, l'esprit illuminé, émus jusqu'aux larmes."

Image

http://www.larousse.fr/dictionnaires/al ... ule/297532
"Realschule" = école d'enseignement secondaire de cycle court
_

Mein Kampf
"Plus heureusement encore, ce professeur savait non seulement éclairer le passé par le présent, mais aussi tirer du passé des enseignements pour le présent. Mieux que personne, il expliquait les problèmes d'actualité qui nous tenaient haletants. Il tirait de notre petit fanatisme national des moyens d'éducation : il faisait souvent appel g notre sentiment national de l'honneur pour ramener, plus vite que par tout autre moyen, l'ordre dans nos rangs.

Un tel professeur fit de l'histoire mon étude favorite.

Il est vrai qu'il fit aussi de moi, bien involontairement, un jeune révolutionnaire."

-
Ce qu'il faut comprendre avec notamment le mouvement fasciste de Mussolini. C'est qu'à la base, c'est un mouvement révolutionnaire.


Erdnaxel

[ Aucun rang ]
Avatar du membre
[ Aucun rang ]
Messages : 2201
Enregistré le : 19 mai16, 13:19
Réponses : 0

Re: Le National-Socialisme : la religion d'Hitler

Ecrit le 25 mai17, 11:05

Message par Erdnaxel »

Mein Kampf
"Mais, qui aurait pu étudier l'histoire de l'Allemagne avec un tel professeur sans devenir l'ennemi d'une dynastie dont l'influence sur les destinées de la nation s'avérait aussi désastreuse ?

Qui aurait pu rester fidèle sujet d'une dynastie que le passé et le présent nous montraient trahissant toujours et toujours les intérêts allemands pour d'ignobles profits personnels ?

Jeunes gens, ne savions-nous pas déjà que l'Etat autrichien n'avait, ne pouvait avoir pour nous, Allemands, aucun amour ?"

-
Adolf Hitler se considérait comme faisant parti du peuple ou de la tribu allemande. Je pense qu'il voulait mettre en évidence qu'il aimait sa tribu en connaissance de son histoire, et qu'il voulait se battre pour les intérêts de sa tribu.
_

Mein Kampf
"Ce qui se passait tous les jours ne pouvait que confirmer les enseignements de l'histoire sur l'action des Habsbourg. Au nord et au sud, le poison étranger dévorait le corps de notre peuple et Vienne même devenait une ville toujours moins allemande."
-
Je pense que des problèmes que pouvaient/peuvent notamment causer l'immigration, c'est :
- le fait de diviser le peuple
- de créer un trouble identitaire/national
- de créer du chômage
- de créer de l'insécurité
- de détériorer les mœurs du pays
_

Mein Kampf
" « L'auguste maison d'Autriche » faisait le jeu des Tchèques en toute occasion. Ce fut le poing de la déesse du droit éternel et de l'inexorable châtiment qui abattit l'ennemi le plus mortel de l'Allemagne autrichienne, le grand-duc Franz Ferdinand. Il fut percé de balles qu'il avait aidé à fondre. Ne patronnait-il pas cependant cette slavisation de l'Autriche qui se manifestait du haut vers le bas ?

Les charges du peuple allemand étaient énormes, les sacrifices d'argent et de sang qu'on lui demandait étaient inouïs, et les plus aveugles en voyaient l'inutilité. Le plus douloureux pour nous était encore de constater que la politique des Habsbourg à notre égard était moralement couverte par leur alliance avec l'Allemagne : ainsi celle-ci sanctionnait en quelque sorte la lente extermination du germanisme dans la vieille monarchie. En cherchant hypocritement à donner à l'extérieur l'impression que l'Autriche demeurait un Etat allemand, la maison impériale entre tenait contre elle des sentiments de révolte, de mépris et de haine.

Seuls les dirigeants du Reich ne voyaient rien de tout cela. Comme frappés de cécité, ils cheminaient aux côtés d'un cadavre et croyaient découvrir, dans les signes de décomposition, les marques d'une résurrection.

Cette malheureuse alliance du jeune Reich et de l'illusoire Etat autrichien portait le germe de la guerre mondiale et de la débâcle."





yacoub

[ Aucun rang ]
Avatar du membre
[ Aucun rang ]
Messages : 13064
Enregistré le : 21 juil.09, 07:04
Réponses : 0

Contact :

Re: Le National-Socialisme : la religion d'Hitler

Ecrit le 27 mai17, 02:35

Message par yacoub »

Saint Glinglin a écrit :Erdnaxel, le TJ de l'antinazisme
Tu veux dire le TJ du nazisme et du racisme ?
Il défend ses doctrines dans de nombreux forums.
Image
Le premier forum tunisien qui a inspiré les forums de religion Recherche "les religions font peu de bien et beaucoup de mal" Voltaire

Erdnaxel

[ Aucun rang ]
Avatar du membre
[ Aucun rang ]
Messages : 2201
Enregistré le : 19 mai16, 13:19
Réponses : 0

Re: Le National-Socialisme : la religion d'Hitler

Ecrit le 27 mai17, 10:57

Message par Erdnaxel »

Mein Kampf
"J'aurai encore à traiter à fond ce problème su cours du livre ; qu'il me suffise de préciser que, dès ma première jeunesse, j'avais dégagé quelques idées essentielles dans lesquelles, par la suite, je ne devais jamais cesser de m'affermir, à savoir :

Que le salut du germanisme avait pour condition l'anéantissement de l'Autriche.

Ensuite qu'il n'y a aucun rapport entre le sentiment national et la fidélité à une dynastie.

Et surtout que la Maison des Habsbourg ferait le malheur de la nation allemande.

Dès cette époque, j'étais arrivé en connaissance de cause aux sentiments suivants : ardent amour de ma patrie, l'Autriche allemande, haine profonde de l'Etat autrichien."

Par la suite, grâce à ces conceptions, que je devais à l’école, l'histoire universelle facilita toujours davantage ma compréhension de l'action historique dans le présent, c'est-à-dire de la politique : je n'aurai donc pas à l'apprendre, c'est elle qui devra m'instruire. Déjà précocement révolutionnaire en politique, je ne tardai pas à le devenir aussi en matière d'art.

Le chef-lieu de la Haute-Autriche possédait alors un théâtre qui, somme toute, n'était pas mauvais. On y jouait assez souvent. A douze ans, j'y entendis pour la première fois Guillaume Tell et, quelques mois plus tard, le premier opéra de ma vie, Lohengrin. Du premier coup, je fus conquis. Mon enthousiasme juvénile pour le maître de Bayreuth ne connut pas de limites. Toujours dès lors ses œuvres m'attirèrent à nouveau, et c'est une chance pour moi que ces modestes interprétations dans une petite ville de province m'aient laissé la possibilité d'en entendre plus tard de très supérieures.

Mais tout cela - surtout après le douloureux passage de l'âge ingrat - fortifia mon aversion profonde pour la carrière à laquelle mon père me destinait. De plus en plus, je me persuadai que je ne trouverais jamais le bonheur dans la peau d'un fonctionnaire. Et mon aptitude au dessin, confirmée à la Realschule, m'incitait à persévérer dans ma résolution. Prières et menaces n'y purent plus rien changer.

Je voulais devenir peintre et pour rien au monde fonctionnaire.

Avec l'âge, je m'intéressais d'ailleurs de plus en plus à l'architecture.

Je la tenais alors pour un complément naturel de l'art du peintre, et je me réjouissais intérieurement que le cadre de mon activité artistique fût ainsi élargi.

Je ne me doutais nullement qu'un jour il en adviendrait tout autrement.

La question de mon métier devait être tranchée plus vite que je ne m'y attendais.

J'avais treize ans quand je perdis subitement mon père. Une attaque d'apoplexie le terrassa en pleine vigueur et termina sans souffrance sa carrière terrestre, nous plongeant tous dans la plus profonde douleur. Son plus cher désir avait été d'aider son fils à faire sa carrière pour lui éviter les épreuves de ses propres débuts. Il dut voir qu'il ne I’avait pas réalisé. Mais, même très inconsciemment, il avait jeté en moi les germes d'un avenir que nous ne soupçon nions ni l'un ni l'autre. En apparence rien ne changea d'abord.

Ma mère s'estima obligée de poursuivre mon éducation selon le vœu du père, c'est-à-dire en vue de la carrière de fonctionnaire. J'étais moi-même plus que jamais décidé à ne le devenir sous aucun prétexte. Le programme et les méthodes de l'école primaire supérieure m'intéressaient de moins en moins, à mesure qu'ils s'éloignaient davantage de mon idéal. Une maladie de quelques semaines vint soudain résoudre la question de mon avenir et couper court à tous les conflits familiaux. J'avais les poumons gravement atteints. Le docteur conseilla à ma mère de ne m'enfermer plus tard dans un bureau sous aucun prétexte et en particulier d'interrompre pendant un an au moins mes études à la Realschule.

L'objet de mes désirs secrets, puis de mes luttes persévérantes, se trouvait ainsi presque atteint d'un seul coup.

Encore sous le coup de ma maladie, ma mère m'accorda de quitter la Realschule pour l'Académie. Ce furent des jours heureux, qui me parurent presque un rêve, et qui devaient d'ailleurs n'être qu'un rêve. Deux ans plus tard, la mort de ma mère brisait brutalement ces beaux projets.

Elle succomba à une longue et douloureuse maladie qui ne laissa dès le début qu'un bien faible espoir de guérison. Le coup me frappa cependant d'une façon terrible. J'avais révéré mon père, mais j'avais aimé ma mère.

Les dures réalités de l'existence m'obligèrent à prendre de rapides résolutions. Les maigres ressources de la famille avaient été à peu près épuisées par la grave maladie de ma mère ; la pension d'orphelin qui m'était allouée ne me suffisait pas pour vivre et il me fallait, de quelque manière que ce fût, gagner moi-même mon pain.

Je partis pour Vienne avec une valise d'habits et de linge.

J'avais au cœur une volonté inébranlable. Mon père avait réussi, cinquante ans auparavant, à forcer son destin. Je ferais comme lui. Je deviendrais "quelqu'un" - mais pas un fonctionnaire !"


Klara Hitler (fille de Johann Baptist Pölzl et mère d'Adolf Hitler)
Image

Erdnaxel

[ Aucun rang ]
Avatar du membre
[ Aucun rang ]
Messages : 2201
Enregistré le : 19 mai16, 13:19
Réponses : 0

Re: Le National-Socialisme : la religion d'Hitler

Ecrit le 10 juin17, 00:40

Message par Erdnaxel »

Mein Kampf

2 : Années d'études et de souffrances à Vienne

"Quand ma mère mourut, j'avais déjà eu quelque lumière sur mon avenir. Au cours de sa dernière maladie, j'étais allé à Vienne subir l'examen d'admission à l'Académie des beaux-arts. Muni d'une épaisse liasse de dessins, je m'étais mis en route persuadé que je serais reçu en me jouant. J'avais été de beaucoup le meilleur dessinateur de la Realschule, et depuis lors mes capacités s'étaient extraordinairement développées, en sorte que, passablement satisfait de moi-même, j'avais excellent espoir.

Un souci cependant : il me semblait que j'étais encore mieux doué pour le dessin que pour la peinture, surtout pour le dessin d'architecture. Et pareillement mon goût pour l'architecture elle-même croissait toujours. Cette évolution se précisa au cours d'un séjour de quinze jours que je fis à Vienne à l'âge de seize ans à peine. J'étais allé étudier la Galerie de peinture du Hofmuseum, mais je n'eus d'yeux que pour le bâtiment lui-même. Tous les jours, du matin à la nuit tombée, je courais d'une curiosité à l`autre, mais c'étaient surtout les édifices qui me captivaient. je demeurais des heures devant l'Opéra, des heures devant le Parlement ; toute la Ringstrasse me parut un miracle des mille et une nuits.

J'étais donc pour la deuxième fois dans cette belle ville et j'attendais, brûlant d'impatience, mais plein d'une orgueilleuse confiance dans le succès de mon examen d'admission. J'étais si persuadé du succès que l'annonce de mon échec me frappa comme un coup de foudre dans un ciel clair. Il fallut pourtant bien y croire. Lorsque je me fis présenter au recteur et que je sollicitai l'explication de ma non-admission à la section de peinture de l'Académie, il m'assura que les dessins que j'avais présentés révélaient indiscutablement mon manque de dispositions pour la peinture, mais laissaient apparaître par contre des possibilités dans le domaine de l'architecture. Il ne pouvait être question pour moi de la section de peinture de l'Académie, mais seulement de la section d'architecture. On ne pouvait de prime abord admettre que je n'aie jamais encore fréquenté une telle école, ni reçu d'enseignement correspondant.

Je quittai tout abattu le Palais Hansen sur la Schiller Platz, doutant de moi-même pour la première fois de ma vie. Car ce que je venais d'entendre dire de mes dispositions me révélait d'un seul coup, comme un éclair subit, une discordance dont je souffrais déjà depuis longtemps sans pouvoir me rendre compte exactement de sa nature et de ses causes.


Alors, en quelques jours, je me vis architecte.

En vérité, la route était pleine de difficultés, car ce que j'avais négligé jusqu'ici par défi à la Realschule allait se venger amèrement. Avant les cours de l'école d'architecture de l'Académie, il fallait suivre ceux du cours technique de construction et l'admission à ce dernier nécessitait des études complètes à une école primaire supérieure. Tout ceci me manquait complètement. Il semblait donc bien que l'accomplissement de mon rêve fût impossible."



Janot

[ Aucun rang ]
Avatar du membre
[ Aucun rang ]
Messages : 717
Enregistré le : 19 déc.15, 07:54
Réponses : 0
Localisation : IdF

Contact :

Re: Le National-Socialisme : la religion d'Hitler

Ecrit le 29 oct.17, 01:11

Message par Janot »

C'est absolument infecte tout ce qui est dit ici, cette propagande dégueulasse pro-nazie, à bannir de ce forum !!

marco ducercle

[ Aucun rang ]
Avatar du membre
[ Aucun rang ]
Messages : 4592
Enregistré le : 15 nov.14, 07:57
Réponses : 1

Re: Le National-Socialisme : la religion d'Hitler

Ecrit le 29 oct.17, 01:21

Message par marco ducercle »

Mais non, il n'y a pas de pro nazis sur forum.

Saint Glinglin

[ Aucun rang ]
Avatar du membre
[ Aucun rang ]
Messages : 25871
Enregistré le : 11 févr.13, 22:07
Réponses : 2

Contact :

Re: Le National-Socialisme : la religion d'Hitler

Ecrit le 29 oct.17, 02:41

Message par Saint Glinglin »

On trouve seulement des thuriféraires du peuple élu.

yacoub

[ Aucun rang ]
Avatar du membre
[ Aucun rang ]
Messages : 13064
Enregistré le : 21 juil.09, 07:04
Réponses : 0

Contact :

Re: Le National-Socialisme : la religion d'Hitler

Ecrit le 29 oct.17, 03:01

Message par yacoub »

Saint Glinglin a écrit :On trouve seulement des thuriféraires du peuple élu.
:non:
Quel peuple élu ?

Le premier peuple élu est le peuple hébreu puis avec Jésus le nouveau peuple élu c'est le peuple chrétien.

PBSL arrive et dit "non c'est le peuple musulman qui est le peuple élu."
Image
Le premier forum tunisien qui a inspiré les forums de religion Recherche "les religions font peu de bien et beaucoup de mal" Voltaire

Répondre
  • Sujets similaires
    Réponses
    Vues
    Dernier message

Retourner vers « Autres religions »

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 46 invités