etudes sur la Vie et œuvre de Paul, long mais interéssant

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Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
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youssef__abdouallah

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etudes sur la Vie et œuvre de Paul, long mais interéssant

Ecrit le 04 mai04, 11:45

Message par youssef__abdouallah »

salam ahleikoum ya ikhwani
shalom alekhem
paix sur vous


Les bizarreries des Actes(ces pages ne font pas parties de l'Evangile original. C'est une sorte de récit historique que les gens de l'Evangile ajouterons à leurs Textes officiels ou canoniques) de Pierre et de Paul.

Les chercheurs du monde biblique en ont trouvé plusieurs. Patrick Boistier les a énumérées une par une dans son ouvrage "Jésus, anatomie d'un mythe"(Voir aussi l'ouvrage consacré à Paul, de Pierre Ambelain.
). Parmi celles-ci, on notera :

- Saint Jérôme prétend que Paul naquit à Giscala (Haute Galilée) ; mais, à la même époque, l'évêque Epiphanie soutenait qu'il était né à Tarse (Turquie). Paul est-il né à Tarse (vers l'an 10) ou à Giscala ?
S'il est né à Tarse, comment a-t-il devenir citoyen romain, sachant que Tarse ne devint colonie qu'un siècle plus tard ?
- s'il est citoyen romain, comment a-t-il pu, à plusieurs reprises, être battu de verge par les Juifs dans un territoire occupé militairement par Rome ? (lire II Corinthiens, 11/25).
- Erreur également qui place à Césarée (Actres 10/1), entre l'an 30 et l'an 40, une légion "Italica" qui n'existait pas à cette époque : elle fut créée en 66, et ne quitta pas l'Europe.
- A propos de l'expédition punitive de Saül à Damas (9/1-2), il faudrait, pour y voir un fait véridique, admettre au préalable que le Sanhédrin de Jérusalem avait juridiction sur les Juifs de Damas ; ce qui me paraît irrecevable, puisque Damas était soumise aux rois nabatéens (II Corinthiens, 11/32)… D'autre part, comment expliquer que ce même Sanhédrin puisse persécutés les Juifs de Damas adeptes de Jésus-Christ, tout en épargnant ceux de Jérusalem ? Car, inconstestablement, on peut observer (Actes, 15/1-5) pharisiens et judéo-chrétiens délibérer ensemble, et librement, sur la circoncision des gentils convertis.
On peut aussi souligner l'erreur qui situe Anne comme grand-prêtre au temps de Pilate (Actes, 4/6). Cette erreur paraît transmise par l'Evangile selon Luc (3/2), ce qui permet de placer la rédaction définitive des Actes après celle de Luc.
- En 7/58, l'auteur écrit que ceux qui lapidèrent Etienne (premier martyr), pour être plus à l'aise dans leurs mouvements, déposèrent leurs vêtements aux pieds d'un jeune homme appelé Saul (sans tréma sur le u)… quelques lignes plus loin (8/1), il est précisé que le jeune Saul, bien que n'ayant pas participé activement à la lapidation, était consentant ; autrement dit, l'auteur tient à souligner que la passivité de Saul, qui n'était pas suffidamment âgé pour jeter les pierres du supplice, n'enlevait rien à sa responsabilité… Trois lignes encore, puis survient un aveu brutal (8/2) :
"…des hommes pieux emportèrent Etienne pour l'ensevelir […].Or, Saul ravageait l'assemblée, entrant dans les maisons ; et traînant hommes et femmes, il les livrait en prison".
Ce Saul, chef de milice - dont on nous dit encore qu'il respirait "menace et meurtre contre les diciples du Seigneur" (9/1) - est-il bien le même personnage que celui dont on nous disait, quelques lignes plus haut, qu'il n'était qu'un jeune homme, à qui les lapideurs d'Etienne firent tenir le rôle de gardien de leurs vêtements ?
Le théologien protestant allemand Wendt a découvert dans ce passage un cas patent d'interpolation : le récit primitif s'articulait comme suit :
"ils [c'est-à-dire les gens de Jérusalem hostiles à Etienne] bouchèrent leurs oreilles, et d'un commun accord se précipitèrent sur lui ; et l'ayant poussé hors de la ville, ils le lapidaient" (7/57-58 a)…
"Et des hommes pieux emportèrent Etienne pour l'ensevelir, et menèrent un grand deuil sur lui" (8/2).
Entre la phrase de la lapidation et celle de l'ensevelissement, un faussaire a rajouté le passage suivant :
"et les témoins déposèrent leurs vêtements aux pieds d'un jeune homme appelé Saul. Ils lapidaient Etienne, qui priait […] ; et Saul consentait à sa mort" (7/58 b – 8/1 a).
L'interpolation est détectable, car, comme l'observe Alfred Loisy, "le pauvre Etienne semble avoir été lapidé deux fois". La manœuvre consiste à introduire un Saul "jeune homme" dans le récit, car, à travers tous les textes qui se rapportent à Paul, il apparaît de manière flagrante que celui-ci n'a pas connu Jésus de son vivant.
Un second cas d'interpolation a été découvert par Wendt, entre :
- Actes 8/4 :
"Ceux donc qui avaient été dispersés, allaient çà et là, annonçant la parole :
- et Actes 11/19 :
"Ceux donc qui avaient été dispersés par la tribulation qui arriva à l'occasion d'Etienne, passèrent jusqu'à Phénicie, et à Chypre, et à Antioche, n'annonçant la parole à personne, si ce n'est à des Juifs seulement"
Cette interpolation - que nous ne pouvons reproduire ici à cause de sa longueur - a pour but de concilier Juifs et goïm dans leurs rapports avec la loi de Moïse, en particulier avec la circoncision. (Op. cit. 200-1)

Nous dirons : Il semble que Paul se soit emparé de ce récit de Etienne pour sa bonne cause. Pour preuve, et selon les commentateurs coraniques, historiens et chercheurs :
"Et parmi ceux qui crurent au Messie (sur lui la Paix !) et le déclarèrent véridique, existait parmi les gens de Damas un dénommé : Dinan(Ananias. Comparer : Bible. Actes : 6/8-15 ; 7/1.53 ; 8/1.3.
). Il se tenait caché dans une grotte, à l'intérieur de la "Porte de l'Est" (prêt de l'Eglise du"crucifié)". Par peur de Paul, le juif qui était un homme injuste, inique, inamical envers le Messie. Lorsqu'il était venu avec lui, il avait rasé la tête de son neveu qui avait cru au Messie. (De même,) il l'avait fait circulé dans la ville, et enfin, le lapida jusqu'à ce qu'il mourut (que Dieu lui fasse miséricorde !)... Quand Paul entendit que le Messie (sur lui la Paix !) se dirigeait vers Damas, il prépara ses mulets et sortit pour le tuer. Il le rencontra auprès d'un groupe. Lorsqu'il fit face aux compagnons du Messie; vint alors à lui un ange, qui frappa son visage avec l'extrémité de son aile et le rendit aveugle. Lorsqu'il vit cela, vint en lui [le désir] de déclarer véridique le Messie. Il vint à lui, et s'excusa de ce qu'il avait fait. Il (le Messie) crut en lui et accepta de lui. Il lui demanda d'imposer ses mains sur ses yeux, pour que Dieu lui rende sa vue. Il (lui) dit: "Va chez Dinan(Actes : Ananias. 9/8-18.
), au coin du marché rectangulaire de l'est, chez toi à Damas ; il priera pour toi". Il vint à lui,pria (pour lui) et sa vue lui revint. Paul améliora sa foi au Messie (sur lui la Paix !) ; qu'il était l'esclave de Dieu, Son messager (comparer : Bible. Actes : 9:22)...
Conclusion : Il apparaît que bon nombre de récits rapportés dans les Actes datent non du temps après le Messie, mais plutôt de son vivant. Ex.: le récit d'Etienne.
Deuxième récit : Visite à Antioche (13/1).
Toujours dans « Actes », nous trouvons : Et c’est à Antioche que, pour la première fois, le nom de « chrétiens » fut donné aux disciples. (11 26)
Nous dirons : Au Douze fut donné le nom de « Secoureurs »(Ou Nazaréniens (même sens). Selon Sarwat : « ... Jésus le Nazarénien (Mc. 1:24 ; 10:47 ; 16:6 ; Lc. 4:34 ; 24:19). Nazarenos est une transcription de l’adjectif araméen nasraya, en arabe nasriyy ou nasrân. Ce terme peut dériver du nom de la ville de Nasrath. (...) Par ailleurs, le nom Nasrath (Nazareth) est dérivé de l’ancien araméen nasara (...), terme qui veut dire secourir celui qui subit l’injustice, soutenir, protéger, sauver. Nazarénien est dérivé de la même racine ; (...) Les textes, en effet, mentionnent Jésus le Nazôréen. Nazarénien et Nazôréen sont donc deux transcriptions courantes du même mot. Le Nazarénien, partant, est ou bien celui dont la patrie est Nazareth, ou bien celui qui fait quelque chose pour les autres, celui qui aide, protège, sauve. Ce dernier sens est aussi le sens du nom égypto-arabo-araméen de Jésus / ‘Isa. Il s’ensuit que le terme « Nazaréniens », au pluriel, a de même un double sens : il peut désigner, tout d’abord, ceux qui sont originaires de Nazareth, mais il signifie aussi ceux qui ont soutenu et protégé Jésus. » (Op. cité. p. 121-122) avec Dieu (Coran III 52), non celui de "chrétiens"(Homme inconnu. Selon Pierre Boistier : Il est tout de même surprenant qu'au milieu du IIe siècle de notre ère, ni l'évêque Papias, ni Justin martyr n'aient écrit le moindre mot sur Paul ; ils semblent avoir ignoré jusqu'à son nom. D'ailleurs, c'est explicitement aux douze apôtres - et non à Paul - que saint Justin attribue l'évangélisation des gentils (Apologie, 39 et 45 ; Dialogue, 42 et 53)… Mais passons outre ! (Op. cit. p 194). Ce point de vue rejoint celui de l'Islam traditionnel).
Secundo : Ce récit rapporté ici dans les « Actes », s’est-il lui aussi passé après l’élévation du fils de Marie dans le Paradis, ou au temps même du fils de Marie ? Selon les gens de l’Evangile, aucun doute, après son élévation. Pourtant cet homme au nom d’Agabus mentionné ici (11 28), semble être le même que celui de Habîb (=Agabus, même sens) le charpentier qui subira la mort, martyrisé pour la foi à Antioche. Son histoire se trouve d’ailleurs mentionné, et selon l’avis de certains commentateurs coraniques, dans le Coran (XXXVI 14 et sv.).
Le roi de l’époque, dit-on, était un tyran. Deux envoyés du fils de Marie vinrent l’appeler à la foi. Mais il les emprisonna et les fit battre. Dieu (exalté soit-Il !) les soutint en leur envoyant comme renfort une troisième personne. Parmi les envoyés, on trouve les noms de Thomas et Pierre, de même celui de Paul !

Conclusion : Aurait-on substitué l’un des noms de ses envoyés du Messie à Antioche ? Si tel est le cas, le récit d’Agabus devrait se trouver dans l’Evangile même, et non dans les « Actes ». Le narrateur s’est-il trompé volontairement ? Et Paul (ou Saul) serait alors qu’un pur imposteur ! D'autant que bon nombre de gens du monde biblique le considère ou l'ont considéré de son vivant "comme un "faux-apôtres", comme un apostat", créa l'helléno-christianisme, ouvert au monde des Gentils, Sans le paulinisme, le christianisme fut demeuré une petite secte juive sans avenir". ( Le Conflit du Christianisme primitif et de la civilisation antique. Louis Rougier. Edit. Copernic, 1977).

L'expédition punitive de Saül à Damas (9/1-2).

Il a bien eu lieu, mais dans des circonstances particulières n'ayant aucune relation avec le texte biblique(Le soit-disant livre des Actes de Pierre et Paul ne peut être sources de référence pour nous.
). Selon les commentateurs, historiens et chercheurs, les gens de l'Evangile suivirent le Culte de Dieu, soit le Culte de la Soumission, pendant 81 ans ; et ceci, après l'élévation du Messie dans le Paradis divin. Ils priaient vers la Direction (des Prières), jeûnaient pendant le mois de ramadan ; jusqu'au jour où éclata, entre eux et les Juifs, la guerre. Parmi eux, se trouvait un homme courageux ; dont on dit, qu'il s'appelait Paul. Cet homme tuera un groupe de compagnons de Ichoua le fils de Marie (sur lui la Paix !) ; puis dira : "Si la vérité était avec Ichoua, alors nous avons (nous les Judaïsés) mécru et renié ; et le Feu (de l'Enfer) est notre devenir.Alors, nous perdrons notre droit, si eux, entrent au Paradis ; et, si nous,nous entrons dans le Feu ! Certes, je vais entrer parmi eux, pour les égarer (et) pour qu'ils entrent (eux) dans le Feu " Il avait, dit-on encore, une jument dénommée"l'aigle".
(Paul) fit alors apparaître son repentir, et mit sur sa tête de la terre ; puis, dit aux gens nazaréniens : "Je suis Paul, votre ennemi ; et, du ciel, on m'a appelé (pour me dire) qu'il n'y aura pas pour toi de repentir ; sauf, si tu te fais nazarénien" ! (Les Nazaréens) le firent alors entrer dans une demeure de l'Eglise où il y demeura une année (entière) sans en sortir, ni de nuit ni de jour. Il y apprendra l'Evangile. Puis y sortant, il (leur) dira : "Du ciel, on m'a appelé (pour me dire), que Dieu a accepté mon repentir" Ils le déclarèrent véridique et l'aimèrent. Puis, (à lui de les quitter) pour aller à Jérusalem, et de leur laisser un vicaire (à lui, dénommé:) Nestor. Et auquel, il avait dit : "Ichoua, le fils de Marie était une divinité" Ensuite (à lui de) se diriger vers les Romaniens( Les Roum ou Byzantins.) et il leur enseigna la "théologie et la nature humaine"(soit le monophysisme et le biphysisme; c'est-à-dire les prétendues natures : l'une divine, l'autre humaine en Ichoua, le Messie ! Ce sont les Grecs qui prendront la théologie et la répandront parmi les gens de l'Evangile. Les latins (ou Italiens) étaient gens connus pour leurs disputes sur la "nature" de Dieu. Les Philosophes s'entre-déchiraient perpétuellement). Il (leur) dira (encore) :"Ichoua n'était pas un être pour se faire homme, ni un (être) corporel pour prendre un corps ; il était plutôt un fils de Dieu" Il enseigna (ceci) à un homme, dénommé, dit-on : Jacob. Enfin, il appela un homme, dont on dit de lui, qu'il s'appelait Melkite ; et, il (lui) dit : "Certes,la divinité n'a jamais cessé (d'être) et Ichoua est pour toujours..."
Lorsque celui-ci vit que sa crédibilité était bien établie auprès (de ces gens-là) ; il les appela séparément et dit à chacun d'entre-eux : "Tu es mon homme de confiance ; et, j'ai vu le Messie dans le sommeil et (à lui) de m'agréer" Il dit encore : "Certes,demain, je vais sacrifier mon âme pour que par elle, (je me rapproche du Seigneur) ! Invitez-donc les gens de votre secte"(Groupe qui deviendra plus tard : secte)
Il entra alors dans le Lieu des Sacrifices et se sacrifia. Lorsque le troisième jour arriva, chacun (de ses disciples) invita les gens de leur secte. Ils suivirent ainsi chacun un groupe déterminé. C'est alors, qu'ils s'entretuèrent, se déchirèrent ; ceci, jusqu'à ce jour où nous vivons. L'ensemble du monde nazarénien est donc issue de l'une de ces trois sectes. Et, ce fut là, dit-on encore ; la cause de leur associationnisme (Coran V.14 et commentaires.).

Autre variante :

Selon d'autres variantes, les Juifs étaient dirigés, à l’époque, par un roi du nom de Saul(Paul)(Selon certains chercheurs et historiens, Paul serait bien en fait un homme de sang royal et iduméen de naissance. Soit : un Fils d’Esaü. Avait un frère du nom de Costobare, qu'ils étaient princes de la famille des Hérode,voir l'étude de P. Ambelain sans son ouvrage sur Paul) .La poursuite de ces gens de l’Évangile s’étendit jusqu’à Damas. Là, les disciples du fils de Marie (sur lui la Paix !) réussirent à échapper à leurs poursuivants en se cachant dans les montagnes et les grottes, etc.
Paul comprit alors qu’il ne pouvait rien faire contre ces gens-là. Bien plus, ce qu’ils professaient, ne risquaient-ils pas un jour où l’autre de se propager d’avantage ? Pire, d’être une menace pour les gens se réclamant de sa religion ? D’un commun accord avec ses troupes, il arrêta la guerre. Il proposa à ses troupes un nouveau plan : se rendre, lui Paul, à ces gens-là pour mieux les combattre cette fois de l’intérieur, soit, en se dissimulant parmi eux!(La ruse n’est-elle pas une loi de la guerre ?)
Avec, et comme le récit ci-joint, un prétendu habit de pénitent, il se livra donc aux disciples du fils de Marie. En présence de leurs chefs, il prétendit agir conformément aux ordres divins ! Les suivants du fils de Marie (sur lui la Paix !) le crurent sur parole, lui pardonnèrent son passé, l’aimèrent et lui donnèrent même un endroit pour y demeurer. Il s’y enfermera pour mieux, toujours selon lui, y étudier l’Evangile et se livrer à l’adoration.
Il invitera, et surtout arrivera au cours de cette (soit-disante) étude studieuse, à faire changer la direction de leurs prières, à leur faire manger de tout, etc. L’étude achevée, il se choisira trois disciples dévoués : Jacob, Nestor et Malchus. A chacun d’entre eux, il apprendra une doctrine particulière et inconnue jusqu’alors.

• Au premier, il lui apprit ainsi que le Messie était le fils de la Divinité Suprême (Coran V 17) ! Poutant le fils de Marie ne dit jamais : « Je suis le fils d’un tel », puisqu’il est et n’était le fils d’aucun père, ni charnel ni spirituel. Sa descendance n’était que du côté maternelle. Il n’était ni un juif, soit un descendant de Juda, ni un descendant de David, le prophète, ni un fils de l’homme soit un descendant direct d’Adam, puisqu’il fut écrit pour lui, qu’il soit créé dans le sein de sa mère sans l’intervention d’une semence mâle. Selon Sarwat : « L’époux de Marie resta inconnu au cours du 1er siècle, et Jésus était appelé d’après le nom de sa mère : le fils de Maria ». Durant des siècles, dans l’Orient arabe, Jésus ne fut connu que par ce vocable, comme l’atteste encore le Coran au début du VIIème siècle. » (Op. cité. t. II. p. 150). (Bible. Mc. 6:3).
• Au second, que le Messie, c’est Dieu Lui-même (Coran V 17) !
• Enfin au troisième, il lui apprit le Trithéisme ou le prétendu mystère de la Trinité et de l'Incarnation (Coran IV 171-172) !

Un quatrième présent
(Dans ce récit tragique, l’homme qui osera s’opposer à Paul et ses disciples, ne serait-ce pas Barnabé ? Celui-là même cité dans l’Evangile portant son nom ? Mais le monde de l’Evangile donnera sa préférence pour Paul et ses prétendus courriers aux gens de l'Evangile d'Europe, d'Asie et d'ailleurs. La suite, nous la connaissons tous. Chaque disciple, après la mort de Paul, essaiera d’imposer à toute la communauté biblique son point de vue. Avec [ou sans] la force. Des rivalités, des guerres terribles et atroces éclateront de toute part, et ceci d’un bout à l’autre de la Méditerranée. Même les Etats, les gouvernements en place seront concernés… Le sang ne cessera de couler au sein du monde évangélique. Et ceci jusqu’à nos jours. Guerres fratricides, guerres aussi sans merci avec le monde de la Thora. Chacun rejetant la faute sur l’autre…
Notons enfin, et contrairement à l’idée reçue, le Catholicisme n’est pas une religion et le Protestantisme une autre religion. Tous deux appartiennent à une même et seule religion : le Christianisme ou la Chrétienté. Et de plus, tous deux se réclament de la même Bible. Tous s’écarteront de vrai Monothéisme. C’est à eux que s’adressa notamment la parole divine (Coran LVII 27) Dans le passé, ils se sont combattus, et surtout se combattent toujours. Sans doute était-ce là le rêve de Paul. A savoir, que les gens, après lui, s’entre-tuent et ceci jusqu'à la fin des temps. Toujours est-il que ces guerres dites de la ‘religion chrétienne’, de la ‘chrétienté’, laisseront des traces, des plaies ouvertes d’un bout à l’autre de l’Europe et du monde…)
en entendant ce vers quoi il appelait les gens, s’opposera violemment à lui. Lui, rappelant que ce n’était pas là l’enseignement laissé par le fils de Marie. Paul en colère invitera alors ses trois disciples à s’emparer de cet homme dangereux pour le tuer ! Celui-ci toutefois réussi à s’enfuir. Ayant retrouvé les siens, il les mettra en garde contre Paul, ses disciples et ses nouvelles croyances.
Paul finalement rentrera à Jérusalem, et invitera ses disciples à en faire autant. Son but, selon lui, s’y sacrifier pour s’approcher ainsi un peu plus de la Divinité Suprême ! Tel était, selon lui, le souhait de son divin Créateur !
Comme promit, il se rendit à Jérusalem, et se sacrifia lui-même au Lieu des Sacrifices. Ses disciples étant tous venus avec leurs propres disciples, ne pourront constater que les faits. C’est alors qu’ils se disputèrent entre eux sur la personnalité, la nature même du fils de Marie (sur lui la Paix !). Chacun prétendant détenir la vérité. D’où cette parole divine : « Puis Nous aidâmes ceux qui crurent, contre leur ennemi ; ils devinrent triomphants. (Coran LXI 14). Et aussi : « A Ichoua fils de Marie Nous avons apporté les preuves, et l’avons fortifié par l’esprit de sainteté (l’ange Gabriel). Et si Dieu avait voulu, les gens qui vinrent après eux ne se seraient pas entretués, après que les preuves leur furent venues ; mais ils se mirent à disputer : tel des leurs crut, et tel autre mécrut. Si Dieu avait voulu, ils ne seraient pas entretués ; mais Dieu fait ce qu’Il veut. » (Coran II 283). De même : « Puis Nous aidâmes ceux qui crurent, contre leur ennemi ; ils devinrent triomphants. (Coran LXI 14).

Apparitions de Paul.

Il existe dans ce débat plusieurs possibilités :

1°) Point de vue général et évangélique. Celui-ci fait son apparition vers l'an 36.
2°) celui des gens de la Thora. A travers la légende juive, celui-ci apparaît 30 ans après la "pendaison" du Messie. Soit, vers l'an 63(Voir ce qui suit, rapporté de l'ouvrage : "Jésus raconté par les Juifs".)
3°) celui de l'Islam traditionnel. Selon une variante, celui-ci apparaît vers l'an 114.

Dans les milieux bibliques, on reconnaît volontiers des anomalies : En raison de toutes les anomalies ci-dessus répertoriées, l'authenticité des Actes des apôtres est fortement sujette à caution. Comme l'exprime l'ex-prêtre Alfred Loisy, le "travestissement perpétuel" du texte en fait un "document détestable", un "livre frelaté" qui ne peut être utilisé en référence qu'avec la plus grande circonspection(N.T.: D'après Georges Ory (C.C.E.R. n° 137/1984), "les Actes se sont inspirés du roman juif Joseph et Aseneth", ou ont puisé aux mêmes soucres (voir le compte rendu de Ménard sur les rapprochements effectués par Burchard. Revue de l'Histoire des Religions, oct. 1972, p. 202-3).
L'exégèse chrétienne situe l'œuvre entre 60(Semble se rattacher au point de vue toranique, de la légende juive) et 90 de notre ère ; mais la critique indépendante la repousse au-delà de l'an 130. Van den Bergh (Premiers écrits du christianisme, 1930) pense même qu'elle est postérieure à 150. Cette opinion rejoint celle du soviétique I. Lenzman, et correspond à celles de Paul-Louis Couchoud et Robert Stahl. Ceux-ci, en se fondant sur des statistiques, ont déterminé la rédaction des Actes par deux auteurs principaux(Pour de plus amples détails voir : "Jésus anatomie d'un mythe". P. Boistier. Ed. A l'Orient) :
Le premier auteur (premier en date, second dans l'ordre du livre) est celui qui a raconté les voyages de Paul. Son récit ferme et précis, qui sent la mer et l'embrun, montre une exacte connaissance du levant grec.
L'autre (second en date, premier dans le livre) a décrit en style biblique de convention et ordonné autour de Pierre le tableau plus édifiant que vrai des origines de l'Eglise. Il a surchargé aussi l'histoire de Paul de retouche hagiographiques. (Op. cit. p 204).

Conclusion : Avec un "livre frelaré", des anomalies sans nombre, cet homme semble apparaître vers le IIe siècle. Tel n'est pas le cas toutefois d'autres gens portant le même nom.

Paul était-il malade ?

Selon certains chercheurs et historiens, Paul était un homme épileptique. Pour appuyer ceci, on se réfère à : Bible. Galates : 4.13.14 ; II.Cor, 12.7. Soit est un homme malade, possédé du diable banni, des démons… D'autres contestent ces faits.

Conclusion : Pareil individu est suspect et ne peut être une source de référence. Un homme qui ne connaît rien, de près ou de loin, de la vie du Messie (sur lui la Paix !) peut-il prétendre parler de lui. Et Dieu est plus Savant ! (à suivre...)

Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu'Il aime et agrée !

Pasteur Patrick

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Ecrit le 05 mai04, 04:07

Message par Pasteur Patrick »

Bonjour, Je réponds à la question finale.
Il existe dans ce débat plusieurs possibilités :

1°) Point de vue général et évangélique. Celui-ci fait son apparition vers l'an 36.
2°) celui des gens de la Thora. A travers la légende juive, celui-ci apparaît 30 ans après la "pendaison" du Messie. Soit, vers l'an 63(Voir ce qui suit, rapporté de l'ouvrage : "Jésus raconté par les Juifs".)
3°) celui de l'Islam traditionnel. Selon une variante, celui-ci apparaît vers l'an 114.
1) Oui car c'est ce qui est le plusvraisxemblable et qu'il n'y a pas de raisons suffisante ou objectives pour douter de ce qui est dit.
2) il s'agit de "légende". Rien à dire alors. Les on dits ne font pas très sérieux. On peut dire et faire accroire n'importe quoi à ce compte.
3) L'Islam est hors-jeu dans ce débat puisqu'il est né au VIIème siècle après les faits et que le Coran s'inspire de la Bible et d'un Evangile qui n'avait pas cours dans les milieux chrétiens officiels. Autrment dit, l'Evangile dont s'inspire le Coran est un pseudo-Evangile dans lequel aucun chrtien ne se reconnait ni n'en accepterait une quelconque autorité. Faire croire aux musulmans actuels que, lorsque le Coran fait mention de l'Evangile il s'agit de l'Evangile canonique accepté par les chrétiens est pur fantaisie et une erreur historique grave.
A plus;
Patrick

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Ecrit le 05 mai04, 06:50

Message par issa »

alikum salam et bienvenue a toi dans le respect de chacun et de chaque conviction ,en esperant te voir participer le plus souvent possible

youssef__abdouallah

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Ecrit le 05 mai04, 10:27

Message par youssef__abdouallah »

suite:

________________________
Le monde de la Torah.

Le monde de la Thora et Paul. Ce que rapporte le monde toranique, le monde talmudique de cette époque très lointaine.
Nous savons vu que Paul aurait pu se manifester vers les années 60 et plus. Nous savons tous, et comme le notent si bien les commentateurs coraniques, que c'est la haine du Messie, fils de Marie (sur lui la Paix !) qui a poussé, partie du monde de la Thora ; à dire du mal sur sa mère (V. Coran IV 156, et commentaires). Comme c'est l'amour excessif des gens de l'Evangile qui les pousseront à faire du Messie et de Marie deux divinités égales au Saint et Seigneur d'Israël. Paul dénaturant le message évangélique, est-ce possible ? Sans nul doute en étudiant ce qui suit. Toutefois, son nom comme celui d'autres personnages du monde évangélique, semblent apparaître un peu différemment. Mais le but recherché reste le même : détruire à la base le message du Messie (sur lui la Paix !). Entrons dans le monde de la légende qu'aime beaucoup le monde biblique en général. Et découvrons, au passage, certains mots du vocabulaire biblique.

"… Alors les Sages d'Israël[5] requirent de la reine[6] licence souveraine pour tirer justice et vengeance des vauriens comme ils l'avaient fait pour Yeshuh[7]. Elle leur accorda la licence de faire comme il leur semblerait juste. Ils en mirent beaucoup à mort, les autres s'enfuirent et les Israélites les poursuivaient et en tuaient bon nombre.

Parmi les douze[8] disciples, trois se rendirent[9] en Arménie, trois à Rome, trois au royaume qui est en face de la mer : ils abusaient les gens et beaucoup se plaignaient d'eux[10]. A cause d'eux abondaient luttes, assassinats, désordres, meurtres, pertes d'argent : chacun tuait ses proches sans pitié[11]. Malgré tout, ils n'abandonnaient point la Torah de Moïse et les juifs ne pouvaient entrer au Temple[12] à cause des vauriens[13] qui les en empêchaient. Ce que voyant les Sages tinrent conseil[14] : « Voici déjà trente ans que Yeshuh[15] fut tué[16], dirent-ils, sans que nous jouissions du calme et du repos : ceci arrive à cause de nos nombreux péchés, car l'Eternel nous punit à cause de l'énormité de nos fautes et de celles de nos ancêtres[17] ; il se souvient de la parole qu'il a dite : Ils m'ont rendu jaloux par ce qui n'est point Dieu, ils m'ont irrité par leurs vaines idoles, et moi je les rendrai jaloux par ce qui n 'est pas un peuple[18], je les irriterai par une nation folle[19]. Jusques à quand nous sera-t-il un piège[20] ? » disaient les Sages. L'un d'eux dit à son compagnon : « Choisissons un Sage qui oblige les vauriens à quitter notre Torah et les accompagne en cette démarche. Pour son péché nous l'endosserons[21] et nous nous engageons sous peine de nidduy et de hérem[22] à prendre sur nous la faute afin d'avoir tranquillité et repos et d'éviter davantage de pertes et de massacres[23]. Déjà nous les avions mis en garde en leur prodiguant des avertissements des jours entiers, il y a de cela trente ans, sans qu'ils consentent à abandonner le mensonge et la tromperie[24]. Nous avions expliqué que c'était un bâtard fils d'impure[25] sans qu'ils fassent pénitence[26]. Convaincus qu'il est fils[27] de Dieu[28], ils sont tout aussi perdus que Yeshuh leur Messie[29]. Laissons à chacun emprunter la voie qu'il veut suivre de manière à trouver le repos et la tranquillité, loin de la guerre[30] ! » Telles furent leurs décisions[31].

Ils[32] choisirent un Sage nommé Elie et lui dirent : « Nous avons décidé à l'unanimité que tu seras notre sauveur. Tu connais en effet toutes les persécutions et les maux qui se sont abattus sur nous depuis l'époque de Yeshuh jusqu'à présent. Ses disciples ne nous laissent pas en repos. Aussi tous les Israélites ont-ils pris une décision qui te concerne. Tu dois être l'artisan de notre salut. Il faut que tu les trompes[33] et que tu leur fasses abandonner la Torah d'Israël[34]. Toi aussi tu leur prêteras ton concours oral, mais non de pensée[35]. Nous nous engageons sous peine de hérem à endosser devant l'Eternel tous les péchés[36] que tu commettras en cette affaire[37]. Il faut que tu te rendes au Temple pour apprendre le Nom[38] explicite comme le fit Yeshuh afin d'être à même d'accomplir tous les miracles[39] que tu voudras pour qu'ils aient foi en toi. » II y consentit et passa à l'action[40].

Il se rendit à Antioche[41], où se trouvaient les vauriens et il manda qu'ils se rassemblent. Il rassembla aussi tous les vauriens qui se trouvaient ailleurs et leur dit : « Mes frères, fils de Yeshuh, apprenez que je suis disciple de Yeshuh, mon Seigneur. Il m'a envoyé vers vous pour que je vous enseigne la voie où vous engager et la pratique à suivre. » Leur liesse fut immédiate. Ils dirent : « Donne-nous un signe ou une preuve que tu es son disciple ! » « Apportez-moi un mort que je le ressuscite, leur dit-il, un aveugle que je le guérisse, un paralytique qu'il marche sur ses jambes une fois guéri[42] ! Quelles que soient les épreuves auxquelles vous me soumettrez, vous trouverez que mes paroles sont authentiques ! » II fit ainsi en leur présence à l'aide de la puissance du Nom explicite. Alors tous de dire : « C'est notre Dieu qui nous a sauvés et nous espérons en lui ! » Ils s'inclinèrent et se prosternèrent[43] devant lui, après quoi ils l'interrogèrent : « Où se trouve Yeshuh ? » « Au ciel avec son père ! » II ajouta : « Ecoutez ce qu'a dit Yeshuh, ce qu'il m'a ordonné de vous dire ; qu'aucun de vous ne se révolte contre sa parole mais qu'il l'accomplisse pour qu'elle lui serve de bouclier ! Voici ce que vous ordonne Yeshuh ! Auparavant il vous rappelle ce que lui ont fait les juifs, car pour cette raison son père qui est au ciel l'a envoyé pour vous sauver, et il a tout pris en charge à cause de vous. Aussi vous ordonne-t-il de vous charger de tout ce que Yeshuh vous ordonne, car il était l'ennemi des juifs dont il s'était séparé. Il vous dit d'en faire autant et de vous en éloigner en tout, car c'est une abomination pour vous à l'appui de quoi il cite le verset : Vos fêtes et vos néoménies mon âme les hait[44]. Il commence par vous ordonner de ne plus observer leurs shabbaths[45] et leurs fêtes. » Aussitôt les vauriens de lever les bras en louange à Yeshuh[46].

« De vous fabriquer une figure à sa ressemblance[47] et de la placer au milieu de deux bois disposés en croix[48]. Représentez également les coups qu'ils lui donnèrent, le sang qui sortait de lui, les clous qu'ils plantèrent dans ses bras et ses pieds afin de commémorer tout ce que subit Yeshuh qui supporta les coups et accepta les souffrances, le tout parce qu'il vous aimait sans recourir à la vengeance[49]. Ainsi vous souffrirez vous aussi, par amour pour lui, ne commettant ni mal ni dommage aux juifs, qu'il s'agisse de leurs personnes ou de leurs biens[50] ! L'auteur d'une transgression de ce commandement sera chassé en ce monde et n'aura pas part au monde à venir dans le jardin d'Eden : il veut se venger en personne afin que vous n'alliez point en enfer. Autre commandement qui vous concerne : quiconque verse le sang des Israélites, versera son propre sang. Il vous ordonne de faires vos prières à part[51] et de vous marier[52] entre vous et non avec eux[53]. L'âme de celui qui couchera avec une juive ira en enfer[54]. Autre commandement[55] : puisque les juifs célèbrent le jour du shabbath, vous, vous devez vous livrer à vos occupations ce jour-là en vous gardant de travailler le premier jour de la semaine[56] et de vous reposer le shabbath. car Yeshuh le dédaigne. Vous observerez le dimanche[57] car c'est ce jour-là que Yeshuh est monté de son tombeau au ciel. Autre commandement[58] : de tout animal domestique ou sauvage, de tout oiseau, vous verserez le sang et vous mangerez, car il est écrit : comme l'herbe verte, je vous ai donné tout cela[59]. Il vous admoneste encore en ce qui concerne le commandement d'aimer[60] : si un juif te dit : « accompagne-moi un mille pour m'alléger la route, il faudra l'accompagner deux[61] milles et le quitter en paix, car telle est la volonté de Yeshuh. Autre commandement[62] : vous appellerez les juifs, Hébreux[63] parce qu'ils viennent d'au-delà[64]. mais vous vous donnerez le nom[65] de goyym[66] (gentils) conformément au verset : j'ai présenté mon dos (gewy) à ceux qui me frappaient et mes joues à ceux qui m'arrachaient le poil, ma face je ne[67]... etc. Si les juifs usent de contrainte à votre égard, avisez-vous de ne point rendre le mal pour le mal. Autre commandement[68] : si un juif vous frappe du poing du côté droit, offre-lui le gauche afin qu'il agisse à sa guise ; vous direz avoir accepté cela par amour pour Yeshuh et vous ne persécuterez ni peu ni prou[69]. Autre commandement[70] : si un juif vous insulte, ne répliquez point, contentez-vous de lui dire : ton arrogance te met au-dessus et laissez-le aller, car pour cette raison Yeshuh a accepté d'être mis à mort pour vous, constituant pour vous un modèle d'humilité. Il vous adresse encore cette admonestation : si vous voulez partager avec Yeshuh le monde à venir, acceptez avec amour et bonne volonté tous les maux que voudront vous infliger les juifs, car il vous gratifiera d'un bon salaire dans le monde à venir. Autre admonestation : choisissez parmi vous des Anciens pour assurer la rectitude de la voie que vous emprunterez. » Tous répondirent : « Nous agirons conformément à ce que nous avons entendu ! ». Après avoir terminé son discours, il leur dit : « Yeshuh m'a ordonné de me séparer de vous et de tout homme, de me tenir dans la solitude sans manger de viande ni boire de vin, ne consommant que pain, eau et fruits afin que je sois pur lorsqu'il voudra parler avec moi ! ». Aussitôt tous les vauriens de se calmer et de ne plus causer d'autres dommages aux juifs.

Cet Elie et tous les vauriens qui croyaient en Yeshuh s'en furent à Tibériade. Il ordonna de faire annoncer que les trois cent dix disciples étaient arrivés et s'étaient agrégés à lui. Tous vinrent et dirent : « Qui es-tu ? ». « Je suis l'envoyé de Yeshuh qui m'envoya à vous pour vous communiquer ses commandements ». « Donne-nous une preuve ! ». « Quel signe voulez-vous que j'accomplisse pour vous ? » leur dit-il. « Si tu fais un signe nous te croirons dirent-ils». «Amenez-moi un paralytique, un lépreux, un aveugle que je les guérisse ». Ils s'exécutèrent et il fit à sa guise. Ils tombèrent face contre terre : « Pour sur, dirent-ils, nous croyons que tu es l'envoyé de Yeshuh car il en faisait autant, et nous pouvons dire de toi : le délégué d'un homme est considéré comme sa personne même[71]» Alors Elie dit aux disciples de Yeshuh : « II se trouve avec son père qui est au ciel et il veut se venger des juifs ses ennemis comme l'a décidé David dans le psaume : « Parole de l'Eternel à mon Seigneur, Assieds-toi à ma droite jusqu'à ce que je fasse de tes ennemis l'escabeau de tes pieds[72]». Immédiatement les disciples le bénirent et il leur dit les commandements dont on a parlé ci-dessus : ils les acceptèrent. « L'exigence fondamentale de Yeshuh, leur dit-il, c'est que vous vous sépariez des juifs par la doctrine[73], la langue, la société, les shabbaths et les fêtes et que vous construisiez des maisons pour vos prières[74] ». Tous répondirent : « Nous nous conformerons à ce que tu as dit ! ». Et à partir de ce moment ils se séparèrent des juifs accomplissant tout ce qu'il avait décidé à leur propos. Ils demandèrent son nom : « S. Paolo » dit-il[75]. Les disciples se séparèrent des juifs et des méchants aussi, de manière à cesser d'être juifs[76]. Les gens connurent la tranquillité. On fit une maison à S. Paolo afin qu'il y réside sans se souiller en mangeant et en buvant.

Après cela le royaume de Perse se redressa une seconde fois[77]. A cette époque il y avait un gentil du nom de Nestor[78] c'est-à-dire nosso o frate. Il commença à finasser avec les Sages sur nombre de points[79]. Il se rendit en Israël où il trouva des égarés qui se tenaient tranquilles, pratiquant en maintes choses les ordonnances de S. Paolo. Il leur dit : « S. Paolo vous a abusés en vous disant de ne point vous circoncire car c'est une prescription juridique qui vous impose la circoncision, et Yeshuh était circoncis[80]. Vous vous rendez encore coupables d'hérésie[81] en affirmant de Yeshuh qu'il est Dieu alors qu'il est né d'une femme et d'un homme ; pourtant l'Esprit Saint reposait sur lui comme il le fit sur les prophètes[82] ». Ce Nestor fut le premier à fomenter une dispute avec les chrétiens[83], car il séduisait toutes les femmes : « S. Paolo, leur disait-il, a ordonné aux maris de prendre toutes les femmes qu'ils voudraient : vous resterez à l'état de servantes. Moi je veux que l'on ne prenne qu'une seule femme[84] de telle sorte que vous soyez honorées par vos maris[85] ». Aussi les femmes aimaient-elles Nestor. Il ordonna qu'aucun homme n'épouse plus d'une femme sous peine de hérem et de nidduy et de perte du monde à venir. Il y eut désaccord[86] entre Nestor et S. Paolo[87]. C'est pourquoi les gentils ne font point leurs prières dans l'Eglise de Nestor ni les Nestorites dans l'Eglise de S. Paolo. Nestor se rendit à Babylone au lieu qu'on appelle Hatsitsa : tous finassèrent en sa présence. Les femmes restèrent avec Nestor qui était un homme robuste : « Que veux-tu de nous ? » lui demandèrent-elles.

« Seulement une offrande de pain et de vin, dit-il, que vous me présenterez dans la Hatsitsa ! ». Une fois que chaque femme lui eut apporté l'offrande, alors qu'il montait pour en faire l'offrande, les femmes le frappèrent à grands coups jusqu'à ce qu'il meure sous leurs mains.

En ce temps-là il y avait en Israël un Rabbi nommé Simon Kepha parce qu'il se tenait sur la pierre sur laquelle le prophète Ezéchiel avait prophétisé (elle était près du fleuve Kabar). C'était le chef des chanteurs, sa voix sortait de la pierre, il avait une sagesse considérable, et son appartenance aux Israélites le faisait jalouser. Rabbi Simon était conscient de cette jalousie. Que fit-il ? A l'époque de Succoth, il monta sur le mont des oliviers le jour d'Hosannah Rabba. Les disciples de Yeshuh commencèrent à s'entretenir avec lui qui triomphait dans toutes les connaissances sans qu'ils puissent répliquer, car ils le craignaient. Constatant l'étendue de sa sagesse, ils tinrent conseil : « Ne laissons pas un homme aussi sage que lui aux juifs, enlevons-le leur, car en un rien de temps il anéantirait notre doctrine ! ». Et aussitôt de le faire prisonnier : « Nous savons, lui dirent-ils, qu'il n'y a pas deux sages comme toi en Israël, que tu peux retrancher ou ajouter, détourner ce qui a été fait et l'accomplir. L'Eternel te donne la grâce devant Yeshuh d'accomplir notre religion ! Tous nos Sages sont juifs : en voyant tes actions nous avons dit : c'est lui qui doit parfaire notre religion. Chaque jour voit notre nombre grandir et celui des juifs diminuer. Il ne faut pas qu'un homme de ton importance soit avec eux. Viens avec nous pour nous enseigner les commandements et les ordonnances bénéfiques de manière à ce que nous héritions du monde à venir ! Nous te mettrons à notre tête comme chef. Personne ne te dira ce que tu dois faire. » « Vos paroles sont excellentes, leur répondit-il, mais je ne veux point abandonner ma religion ! ». « Si tu ne te convertis pas, nous te tuerons ainsi que tous les juifs, de telle sorte que pas un ne survive ! ». « Tout est dans la main de Dieu, que l'Eternel nous aide » leur dit-il. Ils se mirent à tuer les juifs qui tremblants et craintifs vinrent tous en prière se présenter à Rabbi Simon : « Satisfais leur demande ! lui dirent-ils, et libère-nous de leurs mains ! Ce péché nous l'assumons ! Agis avec ta grande sagesse!». Les goyym (gentils) volaient et dérobaient les juifs, et les vendaient pour une monnaie : trois juifs pour trois sous car ainsi avait été vendu Yeshuh[88]. A ce spectacle Rabbi Simon dit : « II vaut mieux que Simon et cent autres comme lui soient perdus plutôt que ne se perde une âme en Israël ! ». Que fit-il ? Il dit qu'il irait avec eux. Donc le pape[89], l'évêque[90] Giulio (?) l'accompagnaient : « Que voulez-vous de moi ? leur dit-il, si c'est la destruction des juifs, je refuse de rester avec vous, mais si vous consentez à faire ce que vous ordonna S. Paolo au nom de Yeshuh, car ses paroles sont valables, voici ce qu'il vous faut faire pour recevoir à nouveau et accomplir les conditions qu'il vous a dictées. Cessez de lapider les juifs ! Permettez-leur d'entrer dans leurs maisons de façon à ce qu'ils ne soient plus abandonnés selon votre désir ! Laissez-les fréquenter leurs synagogues afin qu'ils puissent croire en Yeshuh. Si vous n'en n'usez point ainsi, les juifs diront que vous les poursuivez... ». Aussitôt ils acceptèrent les propos de Rabbi Simon : « Toutes les dispositions et tous les commandements que tu nous imposeras nous les accomplirons ! ». Désormais il fut établi que chaque juif qui voulait passer à leurs abominations, le pouvait. Il leur dit encore : « Je vous ordonne et fais le vœu de m'abstenir ma vie durant de manger de la viande au sixième jour, car en ce jour Yeshuh fut tué ; je fais également vœu de m'abstenir de boire du vin toute ma vie, afin d'éviter de me réjouir, par amour pour Yeshuh. Je serai séparé de tous les hommes dans une maison isolée afin que dans ma solitude mes yeux ne m'abusent point et pour accomplir ce qui est écrit à propos des paroles mensongères. J'ai accepté sous peine de hérem d'être séparé de tout homme afin d'établir pour vous de bonnes lois et de bonnes ordonnances et de vous révéler les mystères du monde de façon à ce que vous connaissiez la vérité et lui prêtiez foi. Donc je vous ordonne de construire une haute tour où j'habiterai ma vie durant de manière à ce que je ne subisse ni dommage ni embarras à cause de mon culte et de ma sagesse, car je ne prends pas en mal la foi mais je sais qu'elle est la voie authentique. Aussi désormais vous ne contraindrez[91] plus aucun homme à partager votre doctrine ni à recevoir le baptême, mais il le fera de son plein gré. Si vous ne procédez pas ainsi, et si vous amenez des juifs à votre religion, vous la diminuerez et vous leur donnerez à entendre qu'elle n'est pas bonne. Aussi quiconque veut se convertir, qu'il le fasse de son plein gré, et même s'il affirme que c'est le cas, ne le recevez pas avant un séjour de trente jours dans la maison des gens de biens ! Pour l'enfant de neuf ans ne le recevez pas, car il n'agit pas par raison ! ». Les goyym construisirent une grande tour pour qu'il y siège. Il fut le premier pape qu'il y eut (les grecs l'appellent kléros ( ?)), Tout ce qu'il fit manifestait une grande ruse destinée à éviter de manger des nourritures impures et de se prosterner devant leurs images. Il se tint seul dans sa tour[92] prenant de nombreuses dispositions que les govym acceptèrent sous peine de hérem. Pendant le temps même de sa résidence, il composait des pizmonim[93] en grand nombre pour Israël ! Tous sont en son nom pour cette raison. Il écrivit : « sachez Israélites qui croyez en l'Eternel et en sa Torah achevée (elle est une Torah véritable et ils l'appellent leur héritage), sachez que moi Simon Kepha je me suis chargé par amour pour Lui de toutes ces persécutions et de tous ces maux nombreux, car je discerne la vérité du mensonge. Acceptez donc les poésies que j'ai composées afin qu'il me pardonne ainsi qu'à vous, car tout ce que j'ai fait, c'est pour votre pardon et votre salut ! ». Ils reçurent la lettre joyeusement et cordialement, ils l'adressèrent à l'exilarque et montrèrent les poésies aux directeurs des yeshiwoth et au sanhédrin. Tous les déclarèrent bonnes et agréables; il fallait que les chantres les entonnent dans leurs prières. Aujourd'hui encore on a coutume de les dire chaque shuhbath[94]. C'est ce Simon Kepha que les goyvm (gentils) appellent S. Pietro[95]. (Manuscrit de Vienne. p. 57-65). (à suivre)

Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu'Il aime et agrée !



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[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Evangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures.
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] Le Sage, selon le Judaïsme est plus haut et plus important que le prophète. Ce que l'Islam traditionnel rejette.
[6] Selon certaines de nos sources, Paul était roi en Israël. Il abandonnera cette haute fonction pour mieux détruire la religion du Messie… Technique ou stratège militaire…
[7] l'orthographe de ce mot peut varier. Toutefois, un simple homme juif ne saurait le porter tant il est repoussant.
[8] mention des Douze et non des Onze compagnons du Messie, fils de Marie (sur lui la Paix !).
[9] Ils devaient surtout se rendre auprès des communautés juives de l'étranger.
[10] Il faut comprendre ceux qui refusaient le message évangélique. Tout était fait pour descréditer ces envoyés du Messie.
[11] Ceci sont des propos mal placés et mensongers.
[12] Le Temple, lieu des prières, rassemblait gens de la Thora comme ceux de l'Evangile. Détruit, les gens de l'Evangile se garderont bien de le reconstruire et de restaurer. Il restera ainsi jusqu'à l'arrivée du second Vicaire : 'Omar fils de Khattab (que Dieu l'agrée !).
[13] NT. (soit : note du traducteur : Jean-Pierre Osier.). Les vauriens, dont le nom hébreu a quelque consonance avec le mot hébreu pour pharisiens, signifie par opposition à ces derniers tous ceux qui, juifs, ne suivent pas la Torah.
[14] Leur rôle sera ici décisif pour la survie du Judaïsme. Leur conspiration commence à prendre corps. Ici ce sont eux qui conspirent. Selon ce que nous avons vu, ce serait Paul seulement.
[15] Soit, le Messie, fils de Marie.
[16] Soit : 33 + 30 = 63. Il reste peu de temps avant la destruction du Temple. Tout ceci se passera donc, et selon cet écrit, bien avant sa destruction.
[17] Paroles pleines de bon sens.
[18] NT. Bible.Deut. XXXII-21. (V. p. 79, il s'agit des Nazaréens).
[19] NT. Bible. Ex. X-7. (Idem. Il s'agit des Ismaélites)
[20] Le Messie.
[21] Notion chère au Judaïsme de porter les fautes des autres. Les gens de l'Evangile ne la reprendront-ils pas à leur compte ?
[22] Les deux formes de l'excommunication.
[23] Leur Seigneur leur fera porter leurs fautes plus y ajoutera celles des autres. A eux double peine. Le mot massacre est un peu fort. Il signalerait que des combats se seraient déroulés avec les gens de l'Evangile, de l'époque !
[24] Comparer : Coran LXI 6. C'est de la magie manifeste.
[25] Voir Coran IV 156 ; XIX 27-33.
[26] Mot en vogue de nos jours…
[27] à priori, il s'agit là d'une secte du monde évangélique qui défend cette thèse… Car le Messie était l'illustre (Coran III 45). Rien de plus, rien de moins.
[28] Pour l'Islam traditionnel, le Messie, fils de Marie est un prophète et messager du Saint et Seigneur d'Israël. Il est aussi, le Sceau des Prophètes d'Israël (sur eux la Paix !).
[29] S'il s'agit du Messie, aucune crainte à avoir. S'il s'agit d'un imposteur, aucun doute. S'il s'agit des Fils d'Israël et des Judaïsés, doute est à avoir… Il est vrai que pour bon nombre de rabbis, le Nazaréen est un damné, de même tous ceux qui le suivent.
[30] Jugement erroné. La guerre ! Elle sera perpétuelle entre les gens de la Bible. Qu'on re-lise l'Histoire ! Combien de morts de part et d'autre ?
[31] Le résultat sera pire.
[32] NT. A partir d'ici, note Krauss, le texte est celui publié par Jellinek dans son Bel-Ha-Midrash. Jérusalem, 1938, VI, pp. 11-14.
[33] La tromperie, la ruse, une des lois de la guerre.
[34] Point primordial parmi d'autres cités par la suite… Ici, ils sont la cause directe de l'abandon de la Thora par les gens de l'Evangile. A chacun sa religion !
[35] de croyances. Tu resteras ferme en nos croyances.
[36] Cela leur sera d'aucun recours au Jour des Comptes. Ils s'illusionnent que…
[37] Si tel est le cas, la malédiction divine ne cessera d'être sur eux et leurs descendants…
[38] Hachem. Le nom ineffable. Bon nombre de Judaïsés accorde une grande importance au Nom sacré du divin Créateur. Et pense qu'il sera employé d'une façon malveillante par le Messie, fils de Marie. Ce qui est faux. On a dit qu'ils demanderont au prophète Mochè (Moïse) le Nom divin. Il leur sera répondu : le Vivant (alhay), le Subsistant (alqayoûm). On a dit que l'Evangile commençait ainsi : Au nom de Hachem…
[39] Si le Messie accomplit de nombreux miracles, c'est uniquement avec la permission de son Seigneur (Coran III 49). Le Nom divin, suivant la pensée biblique, n'a ici pas lieu d'être.
[40] Dans pareil cas, on ne pourra pas parler de miracles. Plutôt de prodiges merveilleux. Employé le Nom ineffable pour des fins personnelles et malsaines est très dangereux.
[41] Ville importante pour le monde biblique. Ville qu'on retrouve mentionner dans les Actes.
[42] Voir Bible et Coran.
[43] La salutation de ce genre était permise selon l'ancienne loi.
[44] NT. ls. 1-14.
[45] Respecter le repos sabbatique, le samedi.
[46] L'origine, c'est Paul qui les invitera à ce genre de chose.
[47] A l'instar des sabéens. Plus tard donnera naissance à la guerre aux icônes, images sacrées, etc.
[48] le monde toranique pense, à tort, avoir pendu le Messie. Là, l'insistance sera mise sur sa prétendu "crucifixion". (V. Coran IV 157)
[49] Jour de commémoration : Pâques. Jeudi, vendredi et samedi saints. Dans certaines parties du monde, on commémore ces jours avec éclat. Des gens vont jusqu'à se laisser crucifier. Ex.: Philippines…
[50] En clair adorez la croix et laissez le monde juif tranquille ! Nous savons que l'adoration de la croix apparaîtra sous Constantin. V. IIIème s.
[51] second commandement. Ne plus prier derrière les Judaïsés. Chacun pour soi…
[52] Selon le Talmud : "Il est permis d'épouser les filles d’Ammonite ou de Moabite", dit le Michnâ (...) Pourquoi ne pas faire la même déduction au sujet des Edomites et des Egyptiens (Coptes) ? Parce que la Bible leur fait un reproche de n'avoir pas été au-devant des Israélites avec du pain et de l'eau (Deutéron. XXIII, 5)..." (Traité Yébamoth. Chap. VIII. p. 120). Et concernant Paul : Actes de Verceil : « Ils offrirent à Paul du pain et de l’eau, afin que, la prière ayant été faite, il les distribua à chacun... ». Et en note : il s’agit évidemment de l’Eucharistie ; mais il est étrange qu’on mentionne de l’eau et non du vin. (Evang. Apocryphes. D. Rops. Edit. Cerf-Fayard. p. 189)
[53] A notre époque, cela aurait plutôt mauvaise presse parmi les gens de la Bible.
[54] Que penser des gens de notre époque ? Et que deviendra la femme juive pour s'être souillée avec un infidèle ?
[55] le troisième.
[56] soit le dimanche.
[57] Troisième commandement.
[58] Concernant la nourriture. Quatrième commandement.
[59] NT. Gen. IX-4.
[60] Aime ton ennemi comme toi-même. Cinquième commandement.
[61] D'une importance capitale pour les futures relations entre les deux communautés.
[62] Sixième.
[63] Ce qui est naturel.
[64] Sens du mot hébreu : d'au-delà du fleuve : l'Euphrate. A notre époque, le monde de la Thora invite d'appeler les gens de la Thora, juifs et non hébreux.
[65] A chacun son nom. Toutefois le nom usuel sera plutôt Nazarénien, Nazaréen. Plus tard changé en : chrétien.
[66] Ce qui est anormal. Ce mot, s'il signifie non juifs, revient à la Communauté de Mohammad (sur lui Prière et Paix !). Noublions pas que chez les Romains ce mot signifie : noble. Les gens nobles n'était-ce pas les Compagnons du Sceau de la Prophètie ? Chez les Judéo-Chrétiens : gentil = païen, soit : = associateurs = hérétiques.
[67] NT. Is. L-6.
[68] Septième.
[69] beaucoup. En clair gardez-vous de réagir au mal qu'ils vous feront. Au regard de l'histoire, on remarquera qu'il en sera, de part et d'autre, tout autrement. Qu'on relise l'Histoire !
[70] huitième.
[71] NT. Mishnah Berakhoth V-5.
[72] NT. Ps. CX-4 et Matth. XIII-44. C'est-à-dire le carnage est proche.
[73] Pareille paroles seraient bien mal vue à notre époque chez bon nombre de gens de la Bible.
[74] Dogmes essentiels pour la future communauté. Ils sont clairs. Par contre, on découvre la naïveté des suivants du Messie.
[75] En clair : Paul. Et qui plus est suivi et vénèré jusqu'à nos jours par la plupart des gens de l'Evangile.
[76] A partir de là chacun chez soi.
[77] Selon nos historiens, les premiers qui commencèrent à détruire Jérusalem furent les Perses. Après l'assassinat du fils de Zacharie : Jean. Puis, après cela, ce sera le tour des gens de l'Italie avec Titus d'entrer en action.
[78] Selon nos sources, et comme nous l'avons vu, ce Nestor n'est en fait qu'un disciple de Paul. Il n'a rien à voir avec le célèbre patriarche de l'an 427-431.
[79] Deux choses restent à faire : la circoncision et la monogamie. Voir plus loin.
[80] NT. Allusion au concile de Jérusalem. Actes XV-1/12, Gal. II.
[81] Ne l'oublions pas pour bon nombre de gens de la Thora, le christianisme n'est qu'une hérésie du Judaïsme. Au sujet de la personnalité du fondateur de la religion chrétienne, le Dr D. Hofmann ajoute encore les considérations suivantes : « Chaque homme objectif doit reconnaître qu’il n’a pas agi pour l’accomplissement de la loi de la Thora, mais qu’il a fondé une toute nouvelle religion. La constitution du christianisme était donc, d’après les paroles de la Thora, une épreuve pour Israël. Israël s’est bien tiré de cette épreuve. Mais l’expansion victorieuse qui a suivi et le règne mondial de la religion mondiale de la religion chrétienne ont toujours été une pierre d’achoppement pour la fidélité d’Israël et pour son attachement à Dieu et à la Thora. Israël a persisté et ne chancellera jamais dans sa foi. » (V. La Voix de la Thora. Le Deutéronome. p. 129).
« Votre religion est aux yeux des juifs un blasphème et une subversion. Votre Dieu est pour nous le Diable, c’est-à-dire le condensé du mal sur la terre » Yusuf al-Hajj de déclarer dans son livre Le temple de Salomon : « Le grand rabbin Emmanuel Rabinovitch a prononcé, devant le Conseil des grands rabbins tenu à Budapest le 12 janvier 1952, un discours où il disait : « Nous ne voulons voir d’autre religion que la nôtre survivre à la surface de la terre, car la présence de plusieurs religions serait un danger permanent pour notre souveraineté ...»
[82] s'appelerait plutôt Barnabé !
[83] Premièr emploi.
[84] La loi biblique ne limite pas le nombre des épouses.
[85] Il est impossible de déterminer à quoi le texte fait allusion...
[86] Selon nos sources : le désaccord veut qu'il survienne après la mort du Maître : Paul et non de son vivant.
[87] NT. Il peut s'agir de la confusion entre Pierre et Nestor, puisque Pierre s'est effectivement opposé à Paul qui en bouillant néophyte était enclin à rejeter ce qu'il avait jusque là adoré. De toute manière, il y a un peu de Pierre en Nestor pour un juif qui considère de l'extérieur le développement d'une hérésie mettant en cause une orthodoxie représentée par les thèses pauliniennes.
[88] Par Juda. Pour nous, on ne peut ni infirmer ni confirmer de tels propos vue que le Messie, pour nous encore, fut élevé sain et sauf.
[89] N’oublions pas que le message évangélique était destiné à l’origine uniquement aux Fils d’Israël, aux Jusaïsés. Les documents découverts à Qumrân nous le prouvent. On a dit aussi : « Jusqu’à ce que les Juifs aient leur territoire envahi, sous Hadrien, quinze évêques se succédèrent [à Jérusalem], dont tous, à partir du premier, auraient été, dit-on, des Hébreux, et avaient obtenu sur le Christ des informations de première main, non dénaturées... Car, à l’époque, l’Eglise entière qui en relevait était composée d’Hébreux fidèles, et il en avait été ainsi depuis l’époque des Apôtres jusqu’au siège [de Jérusalem] » (Eusèbe, Hist. ecclés., IV, v). Leurs noms auraient été : Jacques, Siméon, Juste, Zachée, Tobie, Benjamin, Jean, Matthieu, Philippe, Sénèque, Juste II, Lévi, Ephraïm, Joseph et Jude. Et Dieu est plus Savant !
[90] NT. En italien dans le texte comme d'autres noms propres.
[91] NT. Ce commandement traduit les aspirations du monde juif au moven âge : qu'on permette au juif de le rester et qu'on l'abandonne à son erreur. Toute l'histoire juive du moyen âge n'est que la chronique de ces aspirations déçues. Cf. Joseph Hakohen. La vallée des Pleurs,. Paris, 1951.
[92] Selon nos sources : il s'agirait plutôt de Paul lui-même. Il invitera les suivants du Messie à faire ainsi pour qu'il puisse mieux étudier les Ecritures, dont l'Evangile en particulier.
[93] NT. Pièces liturgiques.
[94] NT. En particulier la prière du Nishmat qui précède le Shema' lors de l'office du Shabbath.
[95] Saint Pierre, le chef des Douze.

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