Coptes : conversion forcée de jeunes chrétiennes à l’islam

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Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
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Al

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Ecrit le 14 mai04, 04:19

Message par Al »

Je le répète : il me semble que la vie du prophète n'est pas la parole d'Allah.
Est-il écrit quelque part qu'il faut faire exactement comme le prophète ?
Bravo la méconnaissance. Et dire que tu parles de préjugés chez autrui. Je serais toi, je me tairais plutôt que de débiter des approximations aussi louffoques. La Vie de Mohamed est consignée par la Sunna si chère à ton futur ex-pote Issa. La Sunna, pour un mouslim, c'est aussi essentiel que le Coran lui même :

La Place de la Sunna en Islam.
in Soubhannallah.com

INTRODUCTION

Le propos qui suit est le texte d’une conférence que j’ai donnée à Duha -capitale du Qatar- en le mois béni de Ramadan 1392 de l’hégire. Certains frères m’ont en effet suggéré de la publier en raison de l’importance des enseignements qu’elle recèle et du besoin ressenti par la communauté à ce niveau. En réponse à leur requête et pour marquer l’événement, j’entreprends ici de la diffuser afin de la rendre accessible au plus grand nombre. J’ai par ailleurs pris soin de l’agrémenter de quelques titres qui permettront à nos chers lecteurs d’en retirer les principales idées. J’espère ainsi qu’Allah me comptera parmi ceux qui concourent à la défense de Sa religion et au secours de Sa voie, et qu’Il me rétribuera pour ce travail. Il est, certes, le Plus Généreux de tous les recours.

La Place de la Sunna en Islam.

La Louange est à Allah. Nous Le louons et implorons Son aide ainsi que Son pardon. Nous nous réfugions auprès de Lui contre le mal de nos propres âmes et contre nos mauvaises actions. Nul ne saurait égarer celui qu’Allah guide ou guider celui qu’Il a égaré. J’atteste qu’aucune divinité n’est digne d’être adorée en dehors d’Allah, L’Unique et sans associé, et j’atteste que Muhammad est Son serviteur et Messager. Puisse Allah lui accorder, ainsi qu’à sa famille et à l’ensemble de ses compagnons, salut et abondantes bénédictions.

« Ô vous qui portez la foi ! Craignez Allah comme il se doit et ne mourrez que pleinement soumis ! »

Sourate La Famille de ‘Imrâne, Verset 102. (traduction relative et approchée)

« Ô vous les gens ! Craignez votre Seigneur qui vous a créés d’un seul être et a créé de celui-ci son épouse pour faire se répandre, à partir de ces deux là, beaucoup d’hommes et de femmes. Craignez Allah au Nom duquel vous vous implorez les uns les autres et craignez de rompre les liens de parenté. Certes, Allah vous observe parfaitement .»

Sourate Les Femmes, Verset 1. (traduction relative et approchée)

« Ô vous qui portez la foi! Craignez Allah et ne vous exprimez qu’en bien, afin qu’Il purifie vos oeuvres et vous accorde le pardon de vos péchés. Quiconque obéit à Allah et à Son Messager recevra une énorme récompense. »

Sourate Les Coalisés, Verset 70 et 71. (traduction relative et approchée)

Certes, la plus véridique des paroles est celle d’Allah, et la meilleure des voies est celle de Muhammad. Les pires choses sont celles que l’on a introduites [en religion]. Or, toute chose introduite est innovation, toute innovation est égarement et tout égarement mène à l’enfer.

Cela dit:

Je ne pense pas pouvoir présenter à cette noble assistance -vu l’éminence des savants et des professeurs qui la composent- quoi que ce soit qu’elle n’aurait jamais acquis en termes de science. Et à supposer qu’il en soit ainsi, je me contenterai, par ces mots, de vous adresser un rappel et de me conformer par là à cette parole dans laquelle Allah nous dit:

« Et rappelle car certes le rappel profite aux croyants »

Sourate Les Vents dispersateurs, Verset 55. (traduction relative et approchée)

Je n’ai pas trouvé judicieux de vous entretenir -en cette nuit bénie de ce vénéré mois de Ramadan- des divers mérites et prescriptions qui lui sont attachés et d’autres questions de ce genre qui sont généralement le fait des sermons et des discours d’orientation dont les jeûneurs tirent énormément de bénéfices. J’ai plutôt opté pour l’étude d’un point d’une extrême importance en ce qu’il a trait à l’un des fondements de cette voie (sharî‘a) qu’Allah a instituée, à savoir:

L’importance de la Sunna dans la législation islamique

La fonction de la Sunna vis-à-vis du Coran.

Vous savez tous qu’Allah a élu Muhammad () en le gratifiant de la prophétie et qu’Il l’a distingué en lui confiant Son message. Il a donc fait descendre sur lui Son livre, le Noble Coran, dans lequel Il lui a ordonné -entre autres commandements- de l’expliquer aux gens. Ainsi a-t-Il dit :

«... et Nous avons fait descendre sur toi le Coran afin que tu exposes clairement aux gens ce qu’on a fait descendre pour eux... »

Sourate Les Abeilles, Verset 44. (traduction relative et approchée)

Mise en évidence qui, selon moi, est de deux sortes:

a) La première est celle du texte et de ses règles, autrement dit: la transmission du Coran sans en cacher la révélation et sa récitation à la communauté tel qu’Allah le lui a révélé. Ce qui correspond à la signification du verset dans lequel nous pouvons lire:

« Ô Messager ! Transmets ce qui t’a été descendu de la part de ton Seigneur. Si tu ne le faisais pas, alors tu n’aurais pas communiqué Son Message... »

Sourate La Table, Verset 67. (traduction relative et approchée)

‘Â’isha (qu’Allah l’agrée) a d’ailleurs dit dans l’un de ses hadiths : « Celui qui vous relate que Muhammad a dissimulé une chose qu’il avait reçu l’ordre de transmettre a proféré là un énorme mensonge. » Suite à quoi elle a cité le verset ci-dessus mentionné. Une version de l’Imâm Muslim rapporte cet autre propos de ‘Â’isha (qu’Allah l’agrée) :
« Si vraiment le Messager d’Allah () avait voulu dissimulé une chose qu’il avait reçu l’ordre de transmettre, il aurait caché la parole d’Allah suivante : «Quand tu disais à celui qu’Allah avait comblé de bienfait, tout comme tu l’avais comblé : «Garde pour toi ton épouse et crains Allah», et tu cachais en ton âme ce qu’Allah allait rendre public. Tu craignais les gens et c’est Allah qui est plus digne d’être craint... »

b) La seconde est celle du sens des mots, des phrases ou des versets que la communauté a besoin de voir explicités. Ce qui a lieu le plus souvent avec les versets à signification sommaire (Al Mujmal), générale (Al ‘Âmm) et absolue (Al Mutlaq) que la Sunna se charge respectivement d’expliciter, de spécifier et de restreindre. Et ces trois opérations se font par le biais de la parole du Prophète, de sa pratique ou de son approbation. Le verset dans lequel Allah nous dit :

« Le voleur et la voleuse, à tous deux coupez la main... »

Sourate La Table, Verset 38. (traduction relative et approchée)

illustre très bien ce point. En effet, le terme « As-Sâriq » a, tout comme le terme « Al Yad », une portée absolue. Dans le premier cas, c’est la Sunna orale qui est venue clarifier cette portée en la restreignant au « voleur qui dérobe le quart d’un dinar ». Le Prophète () dit ainsi : « La main n’est coupée que pour le vol d’un quart de dinar et plus » .

Rapporté par Al Bukhâri et Muslim

C’est également la Sunna -par le biais de la pratique et de l’approbation du Prophète () ou de la pratique des compagnons- qui a explicité celle du second terme puisque ces derniers avaient en effet pour usage de couper la main du voleur au niveau du poignet ainsi que cela est bien connu dans les ouvrages de hadiths. Et c’est encore elle qui a clarifié le sens du terme « Al Yad » cité dans le verset du Tayammum :

« ...et passez-vous-en sur le visage et les mains... »

Sourate Les Femmes, Verset 43
Sourate La Table, Verset 6. (traduction relative et approchée)

en précisant qu’il s’agit bien de la main. Le Prophète dit à ce propos : « Le Tayammum consiste à frapper une fois [la terre] pour le visage et les mains (Al kaffayn) » .

Et voici d’autres versets qu’il est impossible de comprendre correctement sans recourir à la Sunna :

1) « Ceux qui ont cru et n’ont troublé la pureté de leur foi d’aucune injustice (zulm), ceux-là ont la sécurité et ce sont eux les bien-guidés. »

Sourate Les Bestiaux, Verset 82. (traduction relative et approchée)

Il s’avère que les compagnons comprirent « Az-Zulm » au sens général du terme qui englobe tous les types d’injustices, fussent-elles mineures. Ainsi dirent-ils au Prophète () : « Ô Messager d’Allah ! Qui d’entre nous n’a pas entaché sa foi de quelque injustice ? » Et celui-ci de leur répondre : « Il ne s’agit pas de cela, mais uniquement de l’associationnisme (Ash-Shirk). N’avez-vous donc pas entendu la parole de Luqmân : « Ô mon fils ! Ne donne pas d’associé à Allah car l’associationnisme est vraiment une énorme injustice » .

Rapporté par Al Bukhâri, Muslim et d’autres

2) « Et quand vous parcourez la terre, ce n’est pas un péché pour vous de raccourcir la prière si vous craignez que les mécréants ne vous mettent à l’épreuve... »

Sourate Les Femmes, Verset 101. (traduction relative et approchée)

Le sens apparent du verset indique ici que le raccourcissement de la prière en voyage est conditionné par l’existence d’une situation de peur et d’insécurité. C’est ce qui explique que certains compagnons interpellèrent le Prophète () en lui disant : « Qu’avons-nous à écourter [les prières] alors que nous vivons [à présent] en sécurité ?» Ce à quoi le Prophète () répondit : «C’est là une aumône de la part d’Allah. Acceptez donc Son aumône.»

Rapporté par Muslim

3) « Vous sont interdits la bête trouvée morte, le sang... »

Sourate La Table, Vetset 3. (traduction relative et approchée)

Dans ce cas, la Sunna a mis en évidence le statut licite lié à la consommation du criquet et du poisson retrouvés mort et, en ce qui concerne le sang, de celle du foie et de la rate. Le Prophète () dit ainsi : « Deux bêtes mortes et deux «sangs» nous ont été rendus licites : le criquet et le poisson, ainsi que le foi et la rate ».

(Rapporté par Al Bayhaqi et d’autres dans des hadiths remontant jusqu’au Prophète (Marfu‘) ou s’arrêtant à un compagnon (Mawqûf). Précisons que la chaîne du hadith Mawqûf est authentique et qu’il a le statut d’un hadith Marfû‘ car un tel propos ne peut être tenu sur la base d’une opinion personnelle.)

4) « Dis : « Dans ce qui m’a été révélé, je ne trouve rien dont la consommation a été interdite à qui que ce soit si ce n’est la bête trouvée morte, le sang qu’on a fait couler, la chair de porc -car c’est une souillure- ou ce qui par perversité a été sacrifié à autre qu’Allah... »

Sourate Les Bestiaux, Verset 145. (traduction relative et approchée)

C’est la Sunna qui est ensuite venue stipuler l’interdiction relative à des aliments non évoqués dans ce verset. Ainsi le Prophète () a-t-il dit : « tous les prédateurs à défenses et tous les oiseaux à serres sont illicites » .
D’autres hadiths contenant cette interdiction existent comme celui dans lequel le Prophète nous dit : « Allah et Son Messager vous proscrivent les ânes domestiques car ils sont malsains ».

Rapporté par Al Bukhâri et Muslim

5) « Dis : « Qui a interdit la parure qu’Allah a produite pour Ses serviteurs ainsi que les bonnes nourritures... »

Sourate Al A‘râf, Verset 32. (traduction relative et approchée)

Là encore, la Sunna a mis en évidence que tout n’est pas permis en termes de parure. Il est en effet avéré que le Prophète () sortit un jour au devant de ses compagnons avec de la soie dans une main et de l’or dans l’autre, et qu’il leur dit : « Ces deux choses sont illicites pour les hommes de ma communauté et autorisées pour leurs femmes » .
Sachant que les hadiths allant dans ce sens abondent et sont bien connus dans les deux « Sahîhs » et dans les autres ouvrages.

Bien d’autres exemples, connus des spécialistes du hadîth et de la jurisprudence, existent à ce niveau. Et ce qui précède nous met clairement en évidence l’importance de la Sunna dans la législation islamique. Ainsi, lorsque l’on s’attarde sur les exemples précédemment cités -sans parler de ceux que nous n’avons pas évoqués- on acquiert la certitude qu’il est impossible de parvenir à une compréhension [correcte] du Coran sans recourir simultanément à la Sunna.

Dans le premier cas, on s’aperçoit en effet que les compagnons ont compris le terme « Az-Zulm » selon sa signification apparente. Et même s’ils étaient -ainsi que les a décrits Ibn Mas‘ûd- « les plus éminents et les plus vertueux membres de la communauté, ceux dont la connaissance était la plus profonde et qui s’imposaient le moins de choses », ils ont buté sur ce terme dont ils ont eu une compréhension erronée.
Ne fut-ce donc la présence du Messager () qui les corrigea et les guida vers la véritable signification de cette « injustice » qui désigne ici l’associationnisme, nous leur aurions emboîté le pas et aurions commis la même erreur. Mais Allah nous a préservé d’une telle chose grâce à l’orientation du Prophète () et de sa Sunna.

De même pour le second exemple : ne fut-ce le hadith que nous avons cité, nous resterions au minimum perplexes quant à la possibilité, en voyage, d’écourter les prières en temps de paix et de sécurité. Nous serions peut-être même allés jusqu’à conditionner cette pratique à la peur et l’insécurité, ainsi que cela apparaît à première vue dans le verset et ainsi que l’auraient compris les compagnons s’ils n’avaient pas vu le Prophète -et eux avec lui- agir de la sorte en temps de paix.

L’absence du hadith [que nous avons cité] dans le troisième cas nous aurait ici amenés à déclarer illicites des « bonnes choses » qui nous sont pourtant autorisées, à savoir : le criquet et le poisson d’une part, et le foie et la rate d’autre part. Et de la même façon, sans les hadiths mentionnés dans le quatrième exemple, nous aurions déclarés cette fois licites des choses qu’Allah nous a proscrites par le biais de Son Messager (), à savoir : les prédateurs à défenses et les oiseaux à serres. Idem enfin dans le dernier exemple où nous aurions permis le port de la soie et de l’or.

Et c’est d’ailleurs de là que vient cette formule en usage chez les salafs qui disaient : « La Sunna statue sur le Livre ».

L’égarement de ceux qui se contentent uniquement du Coran au détriment de la Sunna

Il est cependant attristant de constater que certains exégètes et auteurs contemporains en arrivent, en se fondant uniquement sur le Coran, à juger licite la consommation des prédateurs à défenses ainsi que le port de l’or et de la soie. Plus attristant encore est l’existence, actuellement, d’un groupe dont les membres s’auto désignent par l’appellation « Al Qur’âniyyûn » et dont la démarche consiste à interpréter le Coran sur la seule base des passions et de la raison, sans recourir pour cela à la Sunna authentique. Celle-ci est donc subordonnée chez eux à leurs passions. Qu’elle concorde avec leur opinion et ils s’y agrippent ; mais qu’il n’en soit pas ainsi et ils la rejettent.

Or, on serait presque tenté d’affirmer que c’est à cette tendance que le Prophète () faisait allusion lorsqu’il a dit : « Que je ne trouve personne qui, allongé sur son divan et recevant un ordre ou une interdiction de ma part, réponde en disant: « Nous suivons ce que nous trouvons dans le Livre d’Allah » .

(Rapporté par Al Bukhâri)

Une version d’un autre rapporteur mentionne que le Prophète () a dit : « ...« Ce que nous y trouvons d’illicite nous le déclarons illicite. » [Que l’on sache] que j’ai reçu le Coran et son équivalent avec » .
Une troisième version précise enfin qu’il a ajouté : « Certes, ce que le Messager d’Allah déclare illicite est identique à ce qu’Allah déclare illicite ».

Mais plus attristant que tout, ce propos émanant d’un éminent auteur qui affirme -dans l’introduction de l’un de ses ouvrages consacré à la législation et au dogme islamique- ne s’être référé qu’au Coran pour l’écrire !! Ce hadith authentique prouve donc de façon catégorique que la Législation islamique n’est pas composée du seul Coran, mais bien du Coran et de la Sunna. Dès lors, quiconque [affirme] se fonder sur l’une seule de ces deux sources ne se fonde en fait sur aucune d’elles puisque toutes deux ordonnent de se référer à l’autre. Allah dit en effet :

« Quiconque obéit au Messager obéit certainement à Allah.. »

Sourate Les Femmes, Verset 80. (traduction relative et approchée)

« Non ! Par ton Seigneur ! Ils ne seront pas croyants aussi longtemps qu’ils ne t’auront demandé de juger de leurs disputes et qu’ils n’auront éprouvé nulle angoisse pour ce que tu auras décrété tout en se soumettant pleinement [à ta sentence] » .

Sourate Les Femmes, Verset 65. (traduction relative et approchée)

« Il n’appartient pas à un croyant ou à une croyante, une fois qu’Allah et Son Messager ont décidé d’une chose, d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir. Et quiconque désobéit à Allah et à Son Messager s’est certes égaré de façon évidente ».

Sourate Les Coalisés, Verset 36. (traduction relative et approchée)

« Prenez ce que le Messager vous apporte. Quant à ce qu’il vous interdit, abstenez-vous-en... »

Sourate Al Hashr, Verset 7. (traduction relative et approchée)

Et il me plaît en cette occasion d’évoquer cette anecdote vérifiée de source sûre et concernant Ibn Mas‘ûd (qu’Allah l’agrée). Une femme se présenta à lui et lui dit : « Est-ce bien toi qui affirme qu’Allah maudit celles qui épilent les sourcils, celles qui se les épilent, celles qui tatouent...».
Ce à quoi il répondit : « Effectivement ».
Et la femme de reprendre : « J’ai lu le Livre d’Allah d’un bout à l’autre et je n’ai pas trouvé ce que tu affirmes là ».
Ibn Mas‘ûd lui dit alors : « Tu l’aurais pourtant trouvé si tu l’avais réellement lu. N’es-tu pas tombée sur ce propos : «Prenez ce que le Messager vous apporte...» « Bien sûr ! », répondit-elle.
Suite à quoi Ibn Mas‘ûd lui dit : « Eh bien, [saches que] j’ai entendu le Messager d’Allah () dire : « Allah maudit celles qui épilent les sourcils, celles qui se les épilent... »»

Authentifié par Al Bukhâri et Muslim

L’insuffisance du recours à la langue dans la démarche de compréhension du Coran

Il apparaît clairement, d’après ce qui précède, que nul ne peut prétendre -et ce, quelque soit son degré de maîtrise de l’arabe et de ses procédés littéraires- parvenir à une compréhension correcte du Coran sans s’appuyer pour cela sur la Sunna orale et pratique du Prophète ().
En effet, personne n’a jamais surpassé les compagnons dans la connaissance de l’arabe dans lequel le Coran leur est parvenu. En outre, cette langue n’avait pas encore été entachée par l’introduction des termes étrangers, des dialectes et autres barbarismes. Or, et parce qu’ils se basèrent uniquement sur la pratique qu’ils en avaient, tout ceci ne les a pas empêchés de faillir dans leur compréhension du verset précédent.
Il est donc évident que plus la connaissance de la Sunna par une personne est grande, plus cette dernière est -en comparaison à quelqu’un qui en est ignorant- apte à parvenir à une compréhension correcte du Coran et à en extraire des prescriptions.
Que dire alors de cette même personne si nous avions à la comparer à quelqu’un qui ne se fonde même pas sur la Sunna et ne lui accorde pas la moindre attention ? C’est pourquoi nous trouvons, parmi les principes de bases sur lesquels il y a unanimité entre les savants, que l’exégèse du Coran doit s’opérer par le biais du Coran lui-même et de la Sunna, puis à l’aide des propos des Compagnons, etc...

Il est dès lors possible d’avoir une vision claire de l’égarement des adeptes de la théologie spéculative (Ahl-ul Kalâm) -anciens et contemporains- et de leur contradiction à l’égard de nos pieux prédécesseurs tant au niveau de leurs croyances que de leurs prescriptions. On peut en effet situer cet égarement dans :
1) Leur éloignement vis-à-vis de la Sunna et leur méconnaissance à ce niveau.
2) Le recours à l’arbitrage de leurs facultés rationnelles et de leurs passions dans l’approche, entre autres, des versets relatifs aux attributs divins.


Et quel meilleur propos que celui contenu dans le commentaire de la profession de foi de l’Imâm At-Tahâwi (rahimahullah) où il nous est en effet donné de lire :
« Comment quelqu’un n’ayant pas étudié les fondements de la religion à partir du Coran et de la Sunna mais plutôt de telle ou telle personne peut-il se prononcer à ce niveau ? Car quand bien même il prétendait puiser ces connaissances du Livre d’Allah, [le fait est] qu’il n’étudie pas l’exégèse coranique sur la base des hadiths du Prophète (), et des propos qui nous ont été rapportés -par des individus de confiance rigoureusement sélectionnés par les critiques en science du hadith- de la part des compagnons et de ceux qui les ont suivis en bien parmi la génération suivante. Ceux-ci ne nous ont en effet pas uniquement transmis les règles du Coran mais également sa signification. Par ailleurs, ils n’apprenaient pas le Livre d’Allah comme le font les enfants mais ils joignaient simultanément à cet apprentissage celui du sens [des versets]. Quiconque n’adopte pas la même méthodologie ne peut donc s’exprimer sur le Coran que sur la base de son opinion personnelle. Et quiconque s’exprime sur la base de son propre avis et de ce qu’il pense faire partie intégrante de la religion d’Allah commet un péché, quand bien même son propos s’avérait juste. Par contre celui qui puise son propos du Coran et de la Sunna se voit récompensé même s’il s’avère s’être trompé, et sa récompense est doublée s’il a vu juste ».

(Cf: « Charh Al ‘Aqîda At-Tahâwiyya » p212 4ème édition)


Plusieurs choses nous incombent dès lors :
1) Nous soumettre pleinement au Messager () et à son commandement.
2) Accepter et croire à toutes les informations nous provenant de ce dernier sans nous y opposer sur la base de fantasmes pseudo-rationnels, sans leur imputer la moindre ambiguïté ou le moindre doute, et sans faire passer les opinions des hommes et les immondices de leur pensée avant elles.


Ainsi devons-nous donc exprimer son unicité () : en consentant à recourir à son arbitrage et en nous soumettant pleinement [à son commandement]. Et ce, au même titre que nous exprimons l’unicité de Celui qui l’a dépêché en L’adorant, en nous soumettant et en nous humiliant devant Lui, en revenant vers Lui et plaçant notre confiance en Lui. Il incombe donc à tous les musulmans de n’établir aucune distinction entre les deux sources que sont le Coran et la Sunna en ce sens qu’il est impératif de se fonder simultanément sur chacune d’elles et d’établir la législation sur leurs bases. C’est cette démarche qui est en effet à même de les préserver de dévier ici et là et de ne pas faire machine arrière. Le Prophète () a d’ailleurs clairement exprimé ce point en disant : « Je vous ai laissés deux choses. Tant que vous vous y maintiendrez, vous ne vous égarerez pas: le Livre d’Allah et ma Sunna. Et jamais ils ne se sépareront, jusqu’à ce qu’ils soient mis sur le fleuve des Prophètes (Al Hawd) ».

(Rapporté par Mâlik et par Al Hâkim sur la base d’une chaîne de transmission bonne (hasan))


Remarque importante

Il me paraît évident d’insister sur le point suivant :
La Sunna qui possède cette importance dans la législation [islamique] est uniquement celle qui a été vérifiée -par des méthodes d’investigation scientifiques et sur la base de chaînes de transmission authentiques connues des spécialistes du hadith et de ses narrateurs- comme émanant du Messager d’Allah. Ce n’est pas celle qui se trouve dans les divers ouvrages d’exégèse coranique, de jurisprudence, d’incitation et d’intimidation, d’exhortation, etc... En effet, cette littérature regorge de hadiths faibles (Da‘îfs), rejetés (munkar) et forgés (Mawdû‘) que l’Islâm désavoue même totalement pour certains comme celui de Hârût et Mârût ou le récit d’Al Gharânîq.
J’ai d’ailleurs écrit et publié une épître entièrement consacrée à l’invalidation de ce récit. J’ai en outre entrepris le travail de citation des sources (Takhrîj) d’une grande partie de ces hadiths dans mon ouvrage intitulé « Silsilatul Ahâdîth Ad-Da‘îfa Wal Mawdû‘a Wa Atharuha As-Sayyi’ ‘Alal Umma ».
Leur nombre s’élève à présent à environ quatre mille mais seulement cinq cent d’entre eux ont fait l’objet d’une publication.


Il incombe donc aux gens de science -et cela vaut surtout pour ceux qui propagent et diffusent leur savoir et leurs avis juridiques (fatawas)- de ne tenir compte d’un hadith qu’après s’être assurés que celui-ci est avéré. Car les ouvrages de jurisprudence auxquels ils se réfèrent sont remplis, et cela est bien connu des savants, de hadiths faibles et rejetés ou sans fondement aucun. J’avais d’ailleurs entrepris un projet d’une importance capitale selon moi et qui aurait pû s’avérer très profitable pour les personnes qui s’occupent plus particulièrement de la jurisprudence. Je l’avais intitulé : « Les hadiths faibles dans les ouvrages de jurisprudence de référence » en m’intéressant aux titres suivants :

1) «Al Hidâya» d’Al Marghînâni pour ce qui est de l’école hanafite.
2) «Al Mudawwana» d’Ibn Al Qâsim pour l’école mâlikite.
3) «Charh Al Wajîz» d’Al Râfi‘i pour ce qui est du droit châfi‘ite.
4) «Al Mughni» d’Ibn Qudâma pour l’acole hanbalite.
5) «Bidâyatul Mujtahid» d’Ibn Rushd Al Andalûsi dans la discipline du droit comparé.

Malheureusement, il ne m’a pas été donné de l’achever en raison de sa non publication par la revue « Al Wa‘yul Islâmi Al Kuwaytiyya » qui l’avait pourtant bien accueilli et m’avait promis de s’en charger après en avoir pris connaissance. Mais peut être aurai-je une autre occasion, in shâ Allah, d’établir -pour nos frères s’occupant spécifiquement de l’étude de la jurisprudence- une méthodologie scientifique précise qui puisse les aider et leur faciliter l’accès à la connaissance du degré d’authenticité de tout hadith, et ce :

1) En consultant les ouvrages de référence auxquels il est impératif d’avoir recours à ce niveau.
2) En mettant en évidence les spécificités et les avantages de chacun de ces ouvrages, tout en précisant ce sur quoi on peut se fonder [parmi les hadiths qu’ils contiennent].

Le hadith de Mu‘âdh relatif à l’opinion personnelle : sa faiblesse et ce qu’il faut en désapprouver

Je ne pourrais achever mon intervention sans attirer l’attention de l’assistance sur un célèbre hadith présent dans quasiment tous les ouvrages traitant de la science des fondements du droit islamique. Ma remarque tiendra en deux points :

1) Son faible degré d’authenticité du point de vue de sa chaîne de transmission.
2) Sa contradiction avec la double conclusion de notre étude, à savoir :

a) l’interdiction de séparer le Coran et la Sunna sur le plan de la législation.
b) la nécessité de se fonder simultanément sur ces deux sources de référence.

Le hadith en question est celui de Mu‘âdh Ibn Jabal (qu’Allah l’agrée) qui nous relate que «le Prophète () lui avait dit, en le dépêchant au Yémen : «D’après quoi jugeras-tu ?» Ce à quoi il lui répondit : «D’après le Livre d’Allah.» Le Prophète lui dit ensuite : «Et si tu ne n’y touves pas [ton jugement] ?» Il lui dit alors : «[Je le chercherai] dans la Sunna du Messager d’Allah.» Et le Prophète de reprendre : «Et si tu n’y trouves pas [ton jugement] ?» Il lui dit alors : «J’entreprendrai un effort de réflexion personnelle et je n’épargnerai pas mes forces pour trouver une solution.» Ce que le Prophète commenta en disant : «Louange à Allah qui permis à l’émissaire de Son Messager de le satisfaire.»»

J’ai mis cela en évidence d’une façon indiscutable et peut être sans précédent dans mon ouvrage cité plus haut : « Silsilatul Ahâdîth Ad-Da‘îfa Wal Mawdû‘a Wa Atharuha As-Sayyi’ ‘Alal Umma ».
Je me contenterai simplement de rappeler ici le jugement qu’en a donné le commandeur des croyants en termes de hadith. L’Imâm Al Bukhâri le qualifie en effet de « munkar ». Ce qui me permet à présent d’évoquer cette contradiction à laquelle j’ai fait allusion dans mon propos précédent.

Ce hadith fournit, pour le juge, une méthodologie fondée sur trois étapes successives. Ainsi, il n’est permis à ce dernier d’établir son jugement sur la base d’un raisonnement personnel que s’il ne le trouve pas déjà dans la Sunna. De même, il ne lui est permis de puiser son jugement dans la Sunna que s’il ne le trouve pas dans le Coran. Une telle démarche est certes fondée chez l’ensemble des savants pour ce qui est du recours à la réflexion personnelle. Ainsi ces derniers ont-ils coutume de dire : « Tout raisonnement personnel est caduque en présence d’un Texte ».
Toutefois, elle ne l’est pas pour ce qui est du recours à la Sunna [dans le second cas], car c’est elle qui statue sur le Coran et l’explicite.

Il est donc impératif, pour les raisons que nous avons évoquées auparavant, de rechercher le jugement [relatif à une question donnée] dans la Sunna, même si l’on pense que le dit jugement se trouve dans le Coran. Ainsi, la Sunna n’est absolument pas, par rapport au Livre d’Allah, ce que le raisonnement personnel est vis-à-vis de celle-ci. Il est nécessaire de considérer le Coran et la Sunna comme ne formant qu’une seule et unique source de référence, ainsi qu’il y est fait allusion dans les propos suivants du Prophète () : « [Que l’on sache] que j’ai reçu le Coran et son équivalent avec ». et :
«...jamais ils ne se sépareront, jusqu’à ce qu’ils soient mis sur le fleuve des Prophètes ».
La catégorisation évoquée ici n’est donc pas correcte en ce qu’elle implique la séparation de ces deux sources, ce qui est nul et non avenu ainsi que nous l’avons vu précédemment.

Voilà les points sur lesquels j’ai souhaité attirer [votre] attention. Tout ce que j’ai dit de juste vient d’Allah et mes erreurs ne proviennent que de moi-même. J’implore Allah de nous préserver de tout faux pas et de tout ce qu’Il n’agrée pas, et notre dernière invocation est : « Que la louange soit à Allah, le Seigneur des Mondes ».

traduction faite par le frère Ali, de cheikh M. Nâssiruddîn Al-Albânî (rahimahullah).


Voilà mon pauvre. Tu ne devrais pas trop t'aventurer là où tu n'as pas pieds. Sans bouée intellectuelle, tu coules comme une pierre.
Comme la cigale, tu as chanté plus haut? Et bien danses maintenant.

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Ryuujin

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Ecrit le 14 mai04, 05:50

Message par Ryuujin »

bon.
J'ai lu les 3 quarts de ton post qui n'avait rien à voir avce le sujet, et survolé le reste qui était de la même facture.

Plutôt que de tout noyer dans des pages et des pages de trucs traitant d'un autre sujet, fait l'effort de citer des arguments net et précis.

Je viens de relire toutes les sourates citées, et je n'en vois aucune qui dise de copier les faits du prophète.

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Ecrit le 14 mai04, 07:46

Message par Al »

Comme on dit, on ne force pas boire une mule qui n'a pas soif.

1) L'importance de la Sounna
Le Prophète a dit: "quiconque déteste ma sunna n'est pas de moi." (Bukhari et Muslim)

Hadith rapporté par Anas :"Quiconque a fait revivre ma tradition c'est comme s'il m'avait fait revivre moi-même et quiconque m'a fait revivre sera avec moi au Paradis" (Rapporté par Tirmidhi, ainsi que par Al Bayhaqui).

Qu'est-ce que la Sounna ?

Le terme Sounna désigne l'ensemble des actes, des paroles et même des approbations du Prophète .

Elle est une source de règles et d'enseignements pour le musulman tout comme le Coran.

Elle vient compléter et préciser le sens du message Coranique.

Hadith : "Ce que je vous ai interdit, évitez-le et ce que je vous ai enjoint de faire accomplissez-le selon votre capacité. Car ce qui entraina la perte de ceux qui vont ont précédés ce fut bien leurs questions excessives et leurs divergences envers leurs prophètes."

Qu'est-ce qui justifie l'attachement la Sounna ?

Le Prophète nomma un jour le compagnon Mou'âdh-ibnou Jabal comme gouverneur au Yémen, il lui demanda à son départ : "Sur quoi t'appuierais-tu lorsqu'on te sollicitera pour te prononcer sur une affaire ?"

-Je trancherai selon le Coran, lui répondit - il.

-Et si tu n'y trouves pas de réponse, interrogea le Prophète .

-Je trancherai selon la Sounna.

-Et si, là aussi, il n'y a pas de réponse ?

-Alors j'userai de ma propre réflexion sans épargner le moindre effort conclua Mou'âdh .

Cet exemple d'un dialogue entre le Prophète et l'un de ses prestigieux compagnons montre que du vivant du Prophète , la sounna était déjà considérée comme la référence religieuse qui complète le Coran.

Si le Coran est la dimension théorique et intemporelle du message, la Sounna en est la dimension pratique, l'application actualisée en la personne du Prophète . L'exemple du Prophète est en même temps la garantie de compréhension fidèle puisque, nous dit Aïcha, le Prophète était un Coran vivant. De plus dans le Coran, Dieu nous ordonne de nous référer au Prophète .

"Ceux qui suivent le Messager, le Prophète illettré qu'ils trouvent écrit (mentionné) chez eux dans la Thora et l'Évangile. Il leur ordonne le convenable, leur défend le blâmable, leur rend licites les bonnes choses, leur interdit les mauvaises, et leur ôte le fardeau et les jougs qui étaient sur eux. Ceux qui croiront en lui, le soutiendront, lui porteront secours et suivront la lumière descendue avec lui; ceux-là seront les gagnants." (Sourate Al A'raf, 7, Verset 157)

Hadiths :

- obligation de suivre la sunna quelle que soit l'époque :

"Dieu m'a donné le Coran et quelque chose en plus qui lui est similaire. Un jour viendra où un homme s'appuiera sur ces propos : "Suivez uniquement le Coran ; ce que vous y trouverez autorisé, prenez-le comme autorisé, et ce que vous y trouverez interdit, prenez-le comme interdit.". Mais en vérité, ce que le messager de Dieu a interdit, c'est comme si Dieu l'avait interdit". (Abou Daoud)

"Je vous ai laissé deux objets de motivation ausi longtemps que vous vous y attacherez fermement, vous ne pourrez jamais vous égarer. Ces deux repères sont, le Livre d'Allah et la Sounnah de son Messager" ou selon une autre version

"Je vous ai laissé deux poids très lourds, aussi longtemps que vous les maintiendrez solidement, vous ne vous égarerez jamais. L'un est le Livre d'Allah, le second : ma méthode (ma sounna). Aussitôt que cette Sounna filera de vos mains, vous ne connaîtrez que fourvoiement sur fourvoiement".

- la sounna correcte est constituée de l'orientation du Prophète et de celle des compagnons :

"les juifs se sont divisés en 71 communautés, toutes dans l'enfer sauf une, et les chrétiens se sont divisés en 72 communautés, toutes dans l'enfer sauf une, et cette communauté (musulmane) se divisera en 73 communautés, toutes dans l'enfer sauf une." On lui a dit: " qui est cette communauté?". Il répondit: "al-Jamaah (le groupe)"; et dans une autre version, il répondit: "qui est sur ma direction et celle de mes compagnons."

Al-Zuhri a une énonciation rapportée par Darimi dans l'introduction à son Sunan : "prenez garde d'évaluer les choses par vous-même. Par celui dans dont main être mon âme, si vous évaluer chose par vous-même vous allez assurément déclarer légal l'illicite et déclarer illicite le licite. Au lieu de cela, appliquez plutôt ce qui vous parvient des compagnons de Muhammad"

La parole d'Al-Awza`is est semblable: "la connaissance est ce qui vient des compagnons de Muhammad et ce qui ne vient pas d'eux n'est pas la connaissance."

[Relaté par Ibn ` Abd Al-Barr dans son Jami ` bayan Al-` ilm (2:36)]

On comprend de ces hadiths que la sunna est la garantie de la bonne compréhension du Coran et ce qui vient des compagnons est la garantie de la bonne application de la Sounna.

- l'avis de la majorité prime

« Vous devez vous attacher à la grande majorité de ma communauté et gardez-vous de la division ! »

La valeur de s'attacher à la Sounna à notre époque :

"Une époque viendra où celui qui s'accrochera fermement à sa Religion, sera comparable à celui qui tient un charbon ardent entre les mains"

« Après vous viendront des jour où il y faudra faire preuve d'une grande patience, celui qui s'attachera à ce à quoi vous vous attachez aura la récompense de cinquante ». On lui a dit alors : « Ô Messager d'Allah cinquante d'entre nous ou d'entre eux ? ». Il dit : « D'entre vous »

Ibn 'Abbas a rapporté que le Prophète a dit: «Celui qui se tiendra fermement à ma sunna lors du désordre dans ma communauté, obtiendra la récompense de cent martyrs.»

(Mentionné par AI-Baîhaqi, extrait d'une transmission d'Al- Hassan Ibn Qotaîba, et Tabarâni).

Rapporté également dans un hadith de Abou Horaîra avec une chaîne de transmission valable, sauf qu'il dit: «Il aura la récompense d'un martyr.» (Bukhari)

«Ma communauté est comme la pluie, on ne sait, de son début ou de son terme, ce qui est le meilleur». Al-Tirmidhî mentionne également ce hadith: «Le meilleur de ma communauté vivra au début et à la fin [du temps que durera l'islam] ; entre les deux se situent les eaux troubles !»

Toujours d'après al- Tirmidhî, un combattant revint de la bataille de Mu'ta en annonçant la mort de Ja'far, de Zayd et d'Ibn Rawâha, radi alla 'anhum, ainsi que d'autres qui les accompagnaient. Au Prophète qui demandait aux Compagnons informés pourquoi ils pleuraient, ceux-ci répondirent que les disparus comptaient parmi l'élite des musulmans. « Ne pleurez plus, leur dit le Prophète , car ma communauté est semblable à une palmeraie dont le propriétaire prend grand soin: il en retire les branches qui pendent, entretient les chemins, taille la cime des arbres... Cette palmeraie donne des fruits chaque année, et il se peut que la dernière récolte soit la meilleure et la plus abondante. Par Celui qui m'a envoyé avec la vérité, le fils de Marie [Jésus] trouve certes dans ma communauté des successeurs à ses apôtres! ». Al- Tirmidhi rapporte encore cette parole du Prophète : « Parmi les descendants lointains de mes Compagnons se trouvent des hommes et des femmes qui entreront au Paradis sans qu'on leur demande aucun compte » ; puis le Prophète lut ce verset: «[Dieu a aussi envoyé Son Prophète] à d'autres, issus de ceux-là [les premiers musulmans], et qui ne les ont pas encore rejoints. II est le Puissant, le Sage» (Sourate Al Jumu'a. 62 : 3). De la même façon, le Prophète a affirmé: «A chaque siècle, ma communauté comportera des figures proéminentes (sâbiqûn ).»

Le Prophète a été vu par les compagnons en état de languissement, pleurant et soupirant. Devant leur perplexité, il dit "O mes frères..." Ils lui dirent :"O Envoyé d'Allah, ne sommes nous pas tes frères ?" Il répondit: "Vous êtes mes compagnons. Mes frères sont parmi ceux qui restent à venir" ou, selon d'autres versions : "qui viendront dans les derniers jours".

2) Sounnah: Une forme, la pratique traditionnelle d'une personne ou d'un groupe de gens. On en est venu à se référer presque exclusivement à la pratique du Messager d'Allah, Muhammad (Salut et bénédictions d'Allah sur lui), mais cela comprend aussi les coutumes de la première génération de musulmans à Médine qui agissait conformément à ce qu'ils avaient appris de lui et qui transmettaient ce qu'ils avaient appris aux générations suivantes. La Sunnah est la science comportementale complète qui a été systématiquement gardée hors du cadre de l'enseignement de cette société, mais qui néanmoins a été préservée par ceux qui l'ont transmise et qui continuent à la personnifier en tant que leur mode de vie. Le Messager d'Allah (Salut et bénédictions d'Allah sur lui) a dit : "Je vous ai laissé deux choses (sujets). Aussi longtemps que vous vous y tiendrez, vous n'irez pas vers le mauvais chemin. Ce sont le Livre d'Allah et la Sunnah de son Messager." (Al Muwatta de l'Imam Malik, 46.1.3).

in Lexique Islamique

3) Sunna :Recueil de l'islam (sunna, «comportement») qui relate les dires et les gestes du prophète Mahomet. Cela inclut aussi bien son enseignement que sa manière de s'habiller, de boire ou de pratiquer ses devoirs religieux, qui sont autant de renseignements sur sa personnalité et sa morale.
La sunna est fixée dans les parties des hadith («récits»), et constitue après le Coran la deuxième source écrite de la foi et de la loi musulmanes. Elle fut établie, entre autres, par al-Boukhari (mort en 870), qui passa six cent mille traditions au crible de sa critique pour n'en conserver qu'un peu plus de sept mille. Très tôt, en effet, les sunnites voulurent établir l'authenticité des hadith, éléments essentiels de leur doctrine, parallèlement au Coran; le principe semble avoir été de ne retenir que les hadith en rapport avec le Coran pour l'expliciter ou le compléter. En effet, il existe des cas qui ne sont pas envisagés par le Coran; la sunna prévaut alors: elle constitue la deuxième source de la religion après la parole révélée. Son autorité se fonde sur le Prophète en tant que fondateur de l'islam. Les actions de Mahomet sont considérées comme inspirées, elles servent donc d'exemple et de modèle aux croyants de l'islam.

in Encyclopedia Yahoo

4) Le Coran et la Sunna sont les deux sources fondamentales. Le texte de la Sunna est un vaste ensemble de récits, ou hadiths, qui contient les témoignages des actes accomplis par le Prophète au cours de sa vie publique et privée et ses paroles énoncées hors des moments de la Révélation. La Sunna compile ces actes singuliers, qui serviront de paradigme et de norme. Chaque instant de la vie de Mohammed a, pour le musulman, valeur de modèle idéal d’une vie réglée en totale conformité sur la Parole et la Volonté divine.

in eurolibe.com

5)Les adeptes de la Sunna comme ton grand favori Issa :
La limite Sunnites se rapporte à la grande majorité des musulmans du monde, les distinguant comme Al d'ahl - sunna wal - jamaa ("le peuple du sunna et de la communauté") du Shiites. Sunnites sont, par cette définition, des musulmans qui suivent strictement le sunna (pratiques) du prophète Muhammad et préservent l'unité et l'intégrité de la communauté. N'importe qui qui se tient dans le courant principal de la tradition et des actes islamiques selon des pratiques généralement admises de la communauté est, donc, un Sunni. La plupart des musulmans voient le sunna comme complémentaire au Koran en tant que il explique certains points et élabore quelques principes coraniques en offrant des détails nécessaires pour la pratique de la loi islamique.

Willem Un Bijlefeld

6)Sunnisme


Ce mot appartient au vocabulaire de l'islâm. Le lecteur pourra s'y référer pour d'autres termes similaires.
L'Islam sunniste ou sunnisme (سُنِّيّ sunnīy) est le principal courant religieux de l'Islam. Les adeptes de la tradition sunnite sont dénommés sunnis ou sunnites.
Il est admis parmi les sunnites que le nom est dérivé du mot Sunna qui représente la ligne de conduite du prophète Mahomet. Une autre interprétation du nom est que cela est dérivé du mot "Sunni" qui signifie un chemin moyen se rapportant à l'idée que le Sunnisme est un courant entre le Chiisme et le Kharidjisme.

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

7)le sunnisme

Les écoles concurrentes
Réunissant près des neuf dixièmes des musulmans du monde, le sunnisme se considère comme orthodoxe par rapport au chiisme, qui s'en sépara au Ier siècle de l'hégire (VIIe s. apr. J.-C.) pour des raisons plus politiques que religieuses, et portant sur le mode de désignation des califes. Il se répartit en quatre rites, ou écoles juridiques (hanafites, chafiites, malikites et hanbalites) se distinguant par certaines variantes dans l'interprétation de la loi traditionnelle (charia).

Les sunnites constituent l'une des trois grandes divisions de l'islam dogmatique et théologique, à côté des chiites et des kharidjites. Se définissant négativement par rapport aux deux autres groupes, entre lesquels ils s'essaient à une voie moyenne, les sunnites sont, par définition, les hommes du Coran et plus encore de la sunna, c'est-à-dire de la tradition de tout l'enseignement du prophète Mahomet transmis par les hadith.

Les sunnites diffèrent de l'école théologique musulmane chiite par la non-reconnaissance du principe de la liberté d'opinion lorsque les textes font défaut, préférant, face à ce problème, la déduction par analogie ou l'utilisation d'un principe de consensus. De plus, les sunnites reconnaissent la légitimité des quatre premiers califes (Abou Bakr, Omar, Othman et Ali), continuateurs orthodoxes du Prophète à la tête de la communauté; ils se veulent les successeurs de Mahomet et les mainteneurs de l'islam primitif, tandis que les chiites ne reconnaissent pour successeur de Mahomet que le calife Ali. De même, un nombre important de propos (hadith) attribués au Prophète par les sunnites ne sont pas reconnus comme authentiques par les chiites, qui se bornent à n'enseigner que les propos rapportés par Ali, propos que les sunnites ne reconnaissent pas dans leur ensemble.

La tradition du Prophète
Le Coran est pour les sunnites le recours essentiel en cas de divergences, la garantie de l'unité. Aussi, dans la lecture et la compréhension du Coran, et pour garantir l'unité de la communauté, seuls sont admis le commentaire philologique et celui fondé sur la tradition remontant au Prophète, à ses compagnons, à leurs «suivants» et, à la rigeur, aux «suivants des suivants». S'il existe un sens caché derrière le sens manifeste, Dieu seul le connaît.

Cette soumission à l'ordre divin, à la tradition, quelle que soit la situation historique, a pu quelquefois apparaître comme desséchante et justifier les reproches de fatalisme. En fait, le sunnisme possède une très grande force d'adaptation et d'assimilation: pour les conservateurs, qui interdisent toute innovation (bid'a), comme pour les libéraux, qui l'autorisent par le raisonnement analogique, l'orthodoxie des sunnites se définit par le respect du principe du consensus (idjmaa). Une innovation à son début peut être considérée comme condamnable (kofr), mais si, à la longue, cette pratique est reconnue salutaire par l'unanimité des docteurs, il devient alors impossible d'en faire la critique historique ou de chercher à montrer qu'elle n'a aucun fondement dans le Coran sans se mettre en position d'hétérodoxie. On ne peut se séparer de l'ensemble des idées de la communauté de son temps sans se séparer de cette communauté.

Les écoles concurrentes
Toutefois, si les sunnites admettent tous le principe du consensus (avec des acceptions différentes), la validité du Coran et des traditions contenues dans la sunna, ils se séparent en quatre écoles de jurisprudence (fiqh), toutes orthodoxes, mais qui divergent sur les problèmes de l'innovation et rivalisent pour commenter de la façon la plus parfaite la sunna.

Les écoles chaféite et hanbalite, conservatrices, s'attachent à la valeur littérale des textes et refusent l'innovation personnelle tout en acceptant le mécanisme du consensus (avec des restrictions pour l'école hanbalite). Les écoles malikite et hanafite admettent l'interprétation personnelle par analogie lorsque la solution d'un problème le demande. L'école hanafite est la plus répandue (Turquie, Inde, Chine), suivie de près par l'école chaféite (Insulinde, Basse-Égypte, Arabie du Sud, Jordanie, Afrique orientale, Afrique du Sud). L'Afrique noire et l'Afrique blanche sont rattachées à l'école malikite. Le nombre des adhérents au hanbalisme est infime (Arabie Saoudite).




Si avec ça c'est pas encore clair, j'ai des dizaines d'autres articles explicites. C'est quand tu veux.

Al

issa

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Ecrit le 14 mai04, 09:14

Message par issa »

je lis meme pas tes copier coller a rallonge pense par toi meme ,tu peux mettre un copier coller de temps en temps afin d illustreTON ARGUMENTATIONa tu ne fait que recopier ,un enfant de 4 ans peut le faire aussi


je ments? ok ,viens faire ton argumentation sur les deux postes que j ai cree a savoir ,celui sur l pentateuque et celui intitule "le sabre de l islam" qui balaye toutes tes calomnies mensongeres sur"le sabre qui propage l islam" j attend avec impatience TES ARGUMENTS ENFIN POUR LE PENTATEUQUE CA FAIT 4 JOURS QUE J ATTENDS

Ryuujin

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Ecrit le 14 mai04, 10:57

Message par Ryuujin »

bon, c'était plus court, j'ai pu lire...

A la limite, tu aurais pu ne laisser que les phrases en rouge, je ne vois absolument pas ce que le reste approte au sujet.
"Ce que je vous ai interdit, évitez-le et ce que je vous ai enjoint de faire accomplissez-le selon votre capacité. Car ce qui entraina la perte de ceux qui vont ont précédés ce fut bien leurs questions excessives et leurs divergences envers leurs prophètes."
Ce qui n'impose pas de reproduire à la lettre le modèle de la vie du prophète.
"Je vous ai laissé deux choses (sujets). Aussi longtemps que vous vous y tiendrez, vous n'irez pas vers le mauvais chemin. Ce sont le Livre d'Allah et la Sunnah de son Messager."
Ce qui ne dit pas que faire en cas d'ambiguité.
Les actions de Mahomet sont considérées comme inspirées, elles servent donc d'exemple et de modèle aux croyants de l'islam.
Ca vient d'une encyclo, pas du Coran.
Mais bon, admettons :
exemple : Personne, action, activité qui peut être proposée comme modèle.
modèle : Schème de référence et modèle de conduite, basé sur la culture admise, établie dans une société et qui est acquise quasi spontanément par chacun des membres qui y vivent (BIROU 1966).
quand aux :
"quiconque déteste ma sunna n'est pas de moi."

Je rappelle qu'adapter n'est ni rejetter, ni détester.
C'est au contraire faire revivre sous un nouveau jour.

Garde tes articles, si tu veux prouver quelque chose, sers nous plutôt le Coran lui même.

Mais bon, je vais prendre un raccourci pour couper cours.

Al, alors pour toi, qui sont ceux qui croient en l'Islam, mais pensent également que sa lecture doit être adaptée au siècle ?

Al

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Ecrit le 14 mai04, 11:01

Message par Al »

Cause toujours, désormais, tu demanderas à ton pacsé de répondre à ma place. Je me casse de cette bouse fumante laissée par les mouslimines. Bien content d'avoir autant rigolé. On va bien voir combien de temps tu feras encore le faire valoir une fois mon départ.

Al

Ryuujin

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Ecrit le 14 mai04, 11:12

Message par Ryuujin »

lol !!!!
Vive Al le bien élevé, l'intelligent et le mature !!!!

Qu'est-ce qu'il y a ?
Ca devient trop dur de casser du musulman ?

T'as quand même pas déjà deviné mon raccourci ?!?!

Bon, tant pis, je termine sans toi puisque finalement on dirait qu'on ne peux compter sur toi que pour répéter toujours tes mêmes arguments quoi qu'on en dises...

Ces gens modérés qui croient au Coran sans vouloir appliquer la charia qu'ils trouvent dépassée, sans non plus pratiquer la polygamie etc... quelle religion croient-ils ?
Quelle religion découle du Coran ?

L'Islam.

donc ces gens sont des musulmans.

Leur Islam n'est pas le même que celui des intégristes, mais ca reste l'Islam.

Donc, quand on parle d'Islam, on parle non seulement des intégristes, mais AUSSI des modérés, des progressisstes etc...


Maintenant, Al, si tu veux nous faire croire que la religion musulmane est mauvaise, il faut que tu nous prouve qu'il n'y a pas de modérés.

kate

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Ecrit le 23 juin04, 17:45

Message par kate »

Je reprendrai ce que dit del Valle
La nature même de l’Islam orthodoxe auquel se réfèrent les islamistes et les institutions islamiques réputées "modérées" est en telle opposition avec les valeurs de l’Europe - qu’il s’agisse de valeurs traditionnelles ou des droits de l’homme - que la France et les autres Etats européens n’accepteraient pas la présence d’un Islam prosélyte sur leur sol si ce dernier révélait son vrai visage, intolérant et conquérant, immuable depuis le XIème siècle.
Il n’existe pas actuellement d’Islam européen réellement respectueux des valeurs auxquelles se réfèrent les pays d’accueil. Les nombreuses études dans ce domaine ont toutes clairement démontré que l’islam européen est entièrement contrôlé par des Etats musulmans ou associations musulmanes adhérant à un Islam orthodoxe, lequel n’a jamais connu
ni réformes ni conciles. La principale duperie orchestrée par les Musulmans orthodoxes et les islamistes en Occident,
consiste à opposer systématiquement l’intolérance des régimes musulmans orientaux à un hypothétique "Islam modéré" européen qui n’existe que dans l’esprit de ceux qui veulent y croire.

Partout, en Orient ou en Afrique, la religion de Muhammad s’impose par le sabre, aucun mouvement réformiste musulman n'a les moyens de promouvoir cet "Islam laïque et tolérant" dont il est tant question au sein des débats politiques occidentaux. Force est de constater que le courant modéré et laïque de l’Islam - assimilé par les islamistes à une
cinquième colonne idéologique occidentale - ne rencontre pratiquement aucun écho au sein des masses musulmanes et que la mouvance islamiste apparaît de plus en plus comme la seule option véritablement populaire, anti-impérialiste et fidèle à l’enseignement du Prophète.

issa

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Ecrit le 24 juin04, 08:13

Message par issa »

bon une bonne fois pour toutes ,oui il y a des derives ommises par des gens mais cela n est pas l islam qui est en cause pas plus que le christianisme n est en cause des milliers de conversion forcé de juifs ,d indien d amerique et d africain ,c etaient les gens de lepoque qui etait mauvais et faisait cela ,la religion n a rien a voir la dedans et dans le cas present c est pareil ,y en a merre de reciter toujours les meme choses vous avez pas autres choses par hasard?

kate

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Ecrit le 24 juin04, 09:41

Message par kate »

Ce n'est pas que dans le passé, c'est aussi dans le présent.
Désolée.

Cobra

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Ecrit le 24 juin04, 12:08

Message par Cobra »

Bismillah Er-Rahman Er-Rahim (au nom de Dieu le tout Miséricordieux le très Miséricordieux)

256. Nulle contrainte en religion ! Car le bon chemin s'est distingué de l'égarement. Donc, quiconque mécroît au
Rebelle tandis qu'il croit en Allah saisit l'anse la plus solide, qui ne peut se briser. Et Allah est Audient et
Omniscient.


109. Nombre de gens du Livre aimeraient par jalousie de leur part, pouvoir vous rendre mécréants après que
vous ayez cru. Et après que la vérité s'est manifestée à eux ? Pardonnez et oubliez jusqu'à ce qu'Allah fasse
venir Son commandement. Allah est très certainement Omnipotent !
110. Et accomplissez la Salat et acquittez la Zakat. Et tout ce que vous avancez de bien pour vous-mêmes, vous
le retrouverez auprès d'Allah, car Allah voit parfaitement ce que vous faites.
111. Et ils ont dit : “Nul n'entrera au Paradis que Juifs ou Chrétiens”. Voilà leurs chimères. - Dis : “Donnez votre
preuve, si vous êtes véridiques”.
112. Non, mais quiconque soumet à Allah son être tout en faisant le bien, aura sa rétribution auprès de son
Seigneur. Pour eux, nulle crainte, et ils ne seront point attristés .
113. Et les Juifs disent : “Les Chrétiens ne tiennent sur rien”; et les Chrétiens disent : “Les Juifs ne tiennent sur
rien”, alors qu'ils lisent le Livre ! De même ceux qui ne savent rien tiennent un langage semblable au leur. Eh
bien, Allah jugera sur ce quoi ils s'opposent, au Jour de la Résurrection.
114. Qui est plus injuste que celui qui empêche que dans les mosquées d'Allah, on mentionne Son Nom, et qui
s'efforce à les détruire ? De tels gens ne devraient y entrer qu'apeurés. Pour eux, ignominie ici-bas, et dans l'audelà
un énorme châtiment.
115. A Allah seul appartiennent l'Est et l'Ouest. Où que vous vous tourniez, la Face (direction) d'Allah est donc là,
car Allah a la grâce immense; Il est Omniscient.
116. Et ils ont dit : “Allah s'est donné un fils” ! Gloire à Lui ! Non ! mais c'est à Lui qu'appartient ce qui est dans les
cieux et la terre et c'est à Lui que tous obéissent.
117. Il est le Créateur des cieux et de la terre à partir du néant ! Lorsqu'Il décide une chose, Il dit seulement :
“Sois”, et elle est aussitôt.
118. Et ceux qui ne savent pas on dit : “Pourquoi Allah ne nous parle-t-Il pas [directement], ou pourquoi un signe
ne nous vient-il pas” ? De même, ceux d'avant eux disaient une parole semblable. Leurs coeurs se ressemblent.
Nous avons clairement exposé les signes pour des gens qui ont la foi ferme.
119. Certes, Nous t'avons envoyé avec la vérité, en annonciateur et avertisseur; et on ne te demande pas compte
des gens de l'Enfer.


120. Ni les Juifs, ni les Chrétiens ne seront jamais satisfaits de toi, jusqu'à ce que tu suives leur religion. - Dis :
“Certes, c'est la direction d'Allah qui est la vraie direction”. Mais si tu suis leurs passions après ce que tu as reçu
de science, tu n'auras contre Allah ni protecteur ni secoureur.
121. Ceux à qui Nous avons donné le Livre, qui le récitent comme il se doit, ceux-là y croient. Et ceux qui n'y
croient pas sont les perdants .

SADAK ALLAHU L AZIM ( Dieu le très Haut a dit la vérité)

desertdweller

desertdweller

Ecrit le 25 juin04, 00:02

Message par desertdweller »

Cobra a écrit :Bismillah Er-Rahman Er-Rahim (au nom de Dieu le tout Miséricordieux le très Miséricordieux)

256. Nulle contrainte en religion ! Car le bon chemin s'est distingué de l'égarement. Donc, quiconque mécroît au
Rebelle tandis qu'il croit en Allah saisit l'anse la plus solide, qui ne peut se briser. Et Allah est Audient et
Omniscient.


109. Nombre de gens du Livre aimeraient par jalousie de leur part, pouvoir vous rendre mécréants après que
vous ayez cru. Et après que la vérité s'est manifestée à eux ? Pardonnez et oubliez jusqu'à ce qu'Allah fasse
venir Son commandement. Allah est très certainement Omnipotent !
110. Et accomplissez la Salat et acquittez la Zakat. Et tout ce que vous avancez de bien pour vous-mêmes, vous
le retrouverez auprès d'Allah, car Allah voit parfaitement ce que vous faites.
111. Et ils ont dit : “Nul n'entrera au Paradis que Juifs ou Chrétiens”. Voilà leurs chimères. - Dis : “Donnez votre
preuve, si vous êtes véridiques”.
112. Non, mais quiconque soumet à Allah son être tout en faisant le bien, aura sa rétribution auprès de son
Seigneur. Pour eux, nulle crainte, et ils ne seront point attristés .
113. Et les Juifs disent : “Les Chrétiens ne tiennent sur rien”; et les Chrétiens disent : “Les Juifs ne tiennent sur
rien”, alors qu'ils lisent le Livre ! De même ceux qui ne savent rien tiennent un langage semblable au leur. Eh
bien, Allah jugera sur ce quoi ils s'opposent, au Jour de la Résurrection.
114. Qui est plus injuste que celui qui empêche que dans les mosquées d'Allah, on mentionne Son Nom, et qui
s'efforce à les détruire ? De tels gens ne devraient y entrer qu'apeurés. Pour eux, ignominie ici-bas, et dans l'audelà
un énorme châtiment.
115. A Allah seul appartiennent l'Est et l'Ouest. Où que vous vous tourniez, la Face (direction) d'Allah est donc là,
car Allah a la grâce immense; Il est Omniscient.
116. Et ils ont dit : “Allah s'est donné un fils” ! Gloire à Lui ! Non ! mais c'est à Lui qu'appartient ce qui est dans les
cieux et la terre et c'est à Lui que tous obéissent.
117. Il est le Créateur des cieux et de la terre à partir du néant ! Lorsqu'Il décide une chose, Il dit seulement :
“Sois”, et elle est aussitôt.
118. Et ceux qui ne savent pas on dit : “Pourquoi Allah ne nous parle-t-Il pas [directement], ou pourquoi un signe
ne nous vient-il pas” ? De même, ceux d'avant eux disaient une parole semblable. Leurs coeurs se ressemblent.
Nous avons clairement exposé les signes pour des gens qui ont la foi ferme.
119. Certes, Nous t'avons envoyé avec la vérité, en annonciateur et avertisseur; et on ne te demande pas compte
des gens de l'Enfer.


120. Ni les Juifs, ni les Chrétiens ne seront jamais satisfaits de toi, jusqu'à ce que tu suives leur religion. - Dis :
“Certes, c'est la direction d'Allah qui est la vraie direction”. Mais si tu suis leurs passions après ce que tu as reçu
de science, tu n'auras contre Allah ni protecteur ni secoureur.
121. Ceux à qui Nous avons donné le Livre, qui le récitent comme il se doit, ceux-là y croient. Et ceux qui n'y
croient pas sont les perdants .

SADAK ALLAHU L AZIM ( Dieu le très Haut a dit la vérité)
Cobra,
Ce serait plus facile pou tout le monde que tu donne les references du coran et que tu ajoute en quoi ca se rapporte au sujet.
La tu as tout juste fait du vent

desertdweller

desertdweller

Ecrit le 25 juin04, 00:05

Message par desertdweller »

issa a écrit :bon une bonne fois pour toutes ,oui il y a des derives ommises par des gens mais cela n est pas l islam qui est en cause pas plus que le christianisme n est en cause des milliers de conversion forcé de juifs ,d indien d amerique et d africain ,c etaient les gens de lepoque qui etait mauvais et faisait cela ,la religion n a rien a voir la dedans et dans le cas present c est pareil ,y en a merre de reciter toujours les meme choses vous avez pas autres choses par hasard?
Le proselitisme est interdis aux catholiques car c'est une atteinte a la dignite humaine.
Ca c'est aujourd'hui.

Cobra

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Ecrit le 25 juin04, 00:32

Message par Cobra »

bon toi retourne habiter avec les chameaux et laisse les grandes personnes discuter , je peux pas réflechir a ta place .

camelia

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Ecrit le 25 juin04, 03:40

Message par camelia »

DD est bien assez grand pour réfléchir tout seul par contre toi, j'en doute :shock: :roll:

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