Le Coran contre la circoncision

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Sigismond

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Le Coran contre la circoncision

Ecrit le 18 sept.21, 09:49

Message par Sigismond »

Le Coran contre la circoncision, comme le Livre du Deutéronome



“… Dieu veut pour vous la facilité, non la difficulté…” Coran 2 ; 185

Deux versets du Coran s’opposent à l’excision et à la circoncision , le premier par l’affirmation, le second questionne :

“… pas de modification dans la création de Dieu ; voilà la religion dans sa rectitude...” 30 : 30

“Avez-vous vu les dons qu’Dieu vous a accordés ? Vous tenez les uns pour licites et les autres pour illicites. Dieu vous l'a-t-il permis ?” 10 : 59

Puisque les seules choses interdites par le Coran sont la charogne, le sang, le porc et l’alcool. Le verset 10 : 59 concerne ce que les hommes s’interdisent à eux-mêmes. Mais quelles choses s’interdisent-ils sans que le Coran l’ait ordonné, sinon le prépuce et le clitoris ? Aucun des termes arabes désignant les mutilations sexuelles : khitan, khatna, tahara et tohhor (coupure, purification) ne figure dans le Livre qui n’ordonne nulle part de mutiler le corps humain. De plus, le refus de Mohamed, comme de Moïse, d'employer le mot circoncision révèle une profonde aversion pour la cruelle torture.
Mais Boubakeur, dans son commentaire de ce verset de sa traduction du Coran, affirme qu’il concernerait la nourriture alors que le terme arabe “rizq” (dons) est très général. Dieu lui a-t-il permis cette restriction ? En écartant ce qui ne serait pas la nourriture, Boubakeur fait justement ce que ce verset interdit. Son affirmation modifie le Coran et viole le verset suivant :

“Nul ne peut modifier ses paroles.” 6 : 115

Le verset 10 : 59 implique que l'homme n'a pas le droit de condamner ce que Dieu ne condamne pas et donc, tout particulièrement, les organes du corps humain qu'Il a créés.
A première vue, seul un partisan de la circoncision peut s’amuser à restreindre le sens de “rizq” pour tenter de couper l'herbe sous les pieds des rares musulmans défenseurs du droit de l'enfant à l'intégrité physique. Mais de la part d’un hom-me aussi éminent que l’ex-recteur de la mosquée de Paris et dans une traduction qui fait autorité dans la francophonie, on doit s’interroger sur l’intention d’un mensonge aussi flagrant. Pourquoi Monsieur le recteur de la mosquée de Paris ment-il ouvertement, grossièrement, aux lecteurs de langue française ignorant la langue arabe ? On est forcé de penser que, s’il imite Mohammed en n’attaquant pas nommément la circoncision, en utilisant le mensonge, il va beaucoup plus loin que lui, non seulement pour les musulmans arabophones qui auraient la curiosité de lire sa traduction mais encore pour les défenseurs des enfants, potentiellement plus nombreux parmi les non-arabophones, qui s’apercevraient de cette fake news. Dans les deux coûteux (275 Euros) gros volumes in-quarto d’une grande maison d’édition, il prend le risque d’être déconsidéré. En le prenant, Boubakeur prend la défense des enfants contre la torture de la circoncision.
Le verset 10 : 59 est lui-même un don de Dieu. En l’interprétant restrictivement, Boubakeur fait semblant de caricaturer le Coran. Mais ce n’est pas le Coran qu’il caricature, ce sont la circoncision et l’excision qui caricaturent la création de Dieu. Merci, Hamza Boubakeur, d’avoir choisi la langue française pour inviter l’ensemble du monde musulman à un islam authentique, respectant le Coran et la création divine dans la perfection du corps humain. La circoncision et l’excision mentent à l’enfant, Boubakeur a utilisé le mensonge pour les dénoncer.


Le verset 6 : 115 est complémentaire du verset  6 : 38 :

“Nous n'avons rien omis dans le livre.”

Puisque tout est écrit dans le Coran, les hommes ne peuvent se permettre une pratique de l’importance de la circoncision sans violer le verset 6 : 115. Le Coran semble s'inspirer du Livre du Deutéronome dans lequel Moïse, qui l’inter-dit toute sa vie durant (cf. le Livre de Josué), écrivit semblablement :

“Tout ce que je vous prescris, observez-le exactement, sans rien y ajouter…” 13 : 1

Mohamed connaissait certainement ces deux livres.


Remontant à des milliers d’années, la circoncision était une coutume des polythéistes que combattait Mohamed. Dans les harems, elle était le complément logique de l’éviration des gardiens et de l’excision. Pour ne pas heurter de front les praticiens des mutilations sexuelles, le Coran ne les désapprouve qu'implicitement. Mais il ne les prescrit pas et il est possible de devenir musulman sans être circoncis ou excisée. La source pure et authentique de l'islam interdit d'altérer la création de Dieu. Elle interdit donc aussi les tatouages.
La loi islamique ne prescrit pas non plus la circoncision. Seuls le font certains passages de la Sunna (coutume, d'authenticité controversée, prétendant rap-porter le discours courant du prophète, ses pensées d'homme ordinaire). Mais nous citons in fine plusieurs extraits de la Sunna et des hadiths contre la circoncision. Quoi qu'il en soit, ce ne sont pas les paroles soufflées à son oreille par l'archange Gabriel et la Sunna et les hadiths ne peuvent pas outrepasser le Coran. Or les condamnations implicites de la mutilation sexuelle féminine et masculine par le Coran sont si nombreuses qu'on est forcé de penser que les propos prêtés à Mohamed à leur sujet dans la Sunna sont soit inauthentiques, soit de pure circonstance. Lorsque le livre fait foi de façon insistante, les paroles rapportées ne sont pas crédibles. Notamment celles sur l’excision :

“On rapporte que le Prophète… a dit à Umm ‘Atiya, une femme qui pratiquait l’excision des filles à Médine : ‘Ô Umm ‘Atiya, coupe légèrement et n'exagère pas car c'est plus agréable pour la femme et meilleur pour le mari.’”
- Ce hadith a été rapporté par Al-Hakim, Bayhaqi et Abu Daoud avec des versions similaires et avec une chaîne faible, comme l’a indiqué Al-Hafidh Zen Al-Din Al-‘Iraqi dans son analyse de ‘La revivification des sciences de la religion’ écrit par Al-Ghazali (148/1),
- Abu Daoud a commenté le même hadith dans son recueil avec une version différente de la précédente : ce hadith a été rapporté par AbdDieu Bin ‘Amru de Abdoul-Malik avec le même contenu et la même chaîne de transmission, mais ce hadith n’est pas authentique, il est de type ‘mursal’ (la chaîne de garants n’est pas fiable), et son rapporteur Mohamed Bin Hassaan Al-Koufi n’est pas connu, par conséquent ce hadith est faible,..”
Dr. Mohamed Salim Al-Awwa, Secrétaire Géneral des Ulemas Musulmans

A supposer ce hadith authentique, on doit penser que, sachant qu'il parlait à une exciseuse professionnelle incapable de renoncer à son gagne-pain, Mohamed a été pragmatique ; il s'est contenté de recommander de limiter les dégâts sans rap-peler les principes du Coran.


Le Coran fait plusieurs allusions condamnant la circoncision. L'une des plus importantes est directe :

“Lorsque le seigneur éprouva Abraham par certaines paroles
et que celui-ci les eût accomplies,
Dieu dit : ‘Je vais faire de toi un guide pour les hommes’,
Abraham dit : ‘Et ma descendance ?’
Le seigneur dit : ‘Mon alliance ne concerne pas les injustes.’” 2 : 124

D'une part Mohamed a lu le Livre de Josué et sait que les Hébreux ont échappé aux mutilations sexuelles grâce à Moïse qui les a interdites pendant toute sa vie.
D'autre part, en parlant des injustes, Mohamed fait certainement allusion à l'interprétation fallacieuse du verset 20 : 5 (Deuxième Commandement) du Livre de l'Exode. Les rabbins prétendent en effet que ce verset condamne les enfants pour les crimes des pères, ce qui serait lourdement injuste, alors qu’il poursuit “le crime des pères sur les enfants”, c'est-à-dire les mutilations sexuelles.
De plus, si Dieu avait voulu la circoncision, Il aurait décrété le terrible châtiment que la Bible impose à l'incirconcis : l'exclusion du peuple. Le Coran affirme au contraire le caractère injuste d'une exclusion décrétée au motif d'un petit organe en plus ou en moins.
Enfin, il ignore l'idée de circoncision générale ; il affirme que la circoncision fut une “épreuve” imposée au seul Abraham. La généraliser serait injuste. Le Coran récuse les deux volets du diktat imposé à Abraham.
Le professeur Aldeeb4 signale que quelques exégètes ont trouvé ce verset “équivoque” et l'ont au contraire interprété comme un rappel de la circoncision, comme si, à la différence du Dieu d'Abraham, le Dieu de Mohamed n'avait pas été capable d'ordonner clairement la circoncision s'il l'avait voulu.
Ce verset 2 : 124 fait allusion au chapitre 17 de la Genèse :

“Abram se prosterna et Dieu lui parla de la sorte : ‘Moi-même, oui, je traite avec toi : tu seras le père d'une multitude de nations... Et je donnerai à toi et à ta postérité la terre de tes pérégrinations, toute la terre de Canaan… Voici le pacte que vous observerez, qui est entre moi et vous, jusqu'à ta dernière postérité… Vous retrancherez la chair de votre excroissance, et ce sera un symbole d'alliance entre moi et vous... Et le mâle incirconcis, qui n'aura pas retranché la chair de son excroissance, sera supprimé lui-même du sein de son peuple pour avoir enfreint mon alliance.’”

Mohamed n'a pas pu imaginer que le Dieu d'Abraham était un pharaon désireux d'imprimer une marque de possession sur ses sujets (cf. notre petit livre sur Amazon - La naissance du judaïsme, entre exégèse et égyptologie - Bertaux-Navoiseau, Michel Hervé - Livres). Cependant, le Coran n'accorde aucun crédit aux rédacteurs de la Bible. Respectant la logique d'un monothéisme qu'il expurge de toute tradition païenne, il ramène le texte à l'essentiel et, contrairement à Genèse 17, affirme qu'être juste était la seule condition du pacte avec Dieu. Pour le Coran, la circoncision fut une épreuve infligée au seul Abraham. Il ne dit nulle part qu’Dieu l'aurait imposée et, à la différence des rabbins, l’estime injuste.


Lorsqu'un peu plus loin (2 : 135) et en divers autres endroits, le Coran fait l'éloge de la religion d'Abraham, c'est, uniquement pour approuver le monothéisme. Mais il va beaucoup plus loin dans le verset 4 : 118 qui fait une nouvelle allusion à la circoncision. En attribuant au diable plutôt qu'à Dieu les “paroles” entendues par Abraham, il la range parmi les coutumes polythéistes et s'en prend à la Synagogue de façon radicale:

“… maudit soit celui (le démon) qui a dit : ‘Je m'emparerai d'une certaine partie de tes serviteurs.”

Ce verset condamne le fait de “s'emparer d'une certaine partie” du corps humain et l'on ne voit pas de quelles autres parties que le clitoris et le prépuce il pourrait s'agir.

Le verset 4 : 119 continue et confirme l’allusion à la circoncision :

“Je les égarerai, je leur ferai de vaines promesses, je leur ordonnerai de couper les oreilles du bétail, d'altérer la création de Dieu.’ Quiconque prend Satan pour maître, plutôt qu’Dieu, est voué à une perte certaine.”

Au premier degré, la position du Coran contre la cruauté envers les animaux est d'un modernisme étonnant. Il se fait le précurseur du combat des sociétés protectrices des animaux. En interdisant le marquage des bêtes, il exclut a fortiori celui du corps de l'homme. On sent qu'il veut aller plus loin que le verset 19 : 28 du Livre du Lévitique :

“Ne tailladez point votre chair à cause d'un mort et ne vous imprimez point de tatouage : je suis l'Éternel.”

Au deuxième degré, le Coran parle à l'orientale, de façon imagée et voilée. Il revient sur son interprétation du chapitre 17 du livre de la Genèse (cf. verset 2 : 124 ci -dessus) :
– comparant l'homme à l'animal, il condamne le fait de traiter ses propres enfants comme des “serviteurs” ou pire comme du “bétail”,
– il condamne les “vaines promesses” faites par le diable à Abraham : le don de Canaan,
– il condamne à nouveau la circoncision par la mise en équivalence des expressions “couper les oreilles du bétail” et “altérer la création de Dieu” ; s'il est interdit de mutiler les animaux, il ne peut qu'en être de même pour les humains,
Cette accumulation d'allusions à Genèse 17 ne permet pas de douter que le Coran condamne la circoncision comme diabolique.


Le Coran est parsemé d'affirmations de la perfection de la création divine et Mohamed connaissait certainement le verset 2 : 27 du Livre de la Genèse :

“Dieu créa l’homme à son image.”

Le Professeur Aldeeb les a recensées : 3 : 6, 3 : 190-91, 13 : 8, 23 : 115, 25 : 1-2, 30 : 30, 32 : 6-7, 38 : 27, 40 : 64, 54 : 49, 64 : 3, 82 : 6-8 et 95 : 4 :

“En vérité il y a dans la création des cieux et de la terre et dans l'alternance de la nuit et du jour, des signes certains pour les hommes doués d'intelligence,
qui, assis, debout ou couchés, se souviennent de Dieu, méditant sur la création des cieux et de la terre (en disant) : ‘Seigneur, ce n'est pas en vain que tu as créé cela ! Gloire à toi ! Préserve-nous du supplice du feu !’” 3 : 190-91

La circoncision est un supplice cuisant.

“Il vous façonne dans le sein de vos mères comme il le veut.” 3 : 6

“Oui, nous avons créé l'homme dans la forme la plus parfaite.” 95 : 4

“Ô toi homme ! Comment donc as-tu été trompé au sujet de ton noble Seigneur qui t'a créé puis modelé et constitué harmonieusement - car il t'a composé dans la forme qu'il a voulue ?” 82 : 6-8


Cette insistance répétitive montre la détermination de Mohamed contre l'idée d'un ordre divin de la circoncision donné à Abraham. Le Dieu de Mohamed est aussi jaloux que celui de Moïse ; si la création est parfaite, l'altérer est diabolique. Les hadiths affirment avec raison que le Coran interdit les tatouages. Comment pourrait-il ne pas condamner l'excision et la circoncision ? L'unanimité des hadiths contre les tatouages permet de penser que ceux qui sont en faveur des mutilations sexuelles ne sont pas authentiques. Dans la même perspective, le comportement des intégristes qui se laissent pousser la barbe pour rester tels qu’Dieu les a faits mais circoncisent leurs fils est paradoxal.


Selon Boubakeur, en employant une idée proche de celle de la circoncision, les versets 2 : 87-88 et 4 : 155 (nouvel indice de son dégoût pour la chose, le Coran refuse encore de citer le mot) font probablement allusion à la circoncision du cœur de Moïse. Le Coran ne peut pas faire allusion à la circoncision du cœur sans condamner la circoncision de la chair.


Mohamed était un homme d'exception. Un hadith lui prête l'affirmation suivante :

“Personne n'a jamais vu mon prépuce.”

Né sans prépuce, Mohamed affirme n’avoir pas été circoncis. Il se donne en exemple pour tenter d'épargner une terrible torture aux enfants sans défense. Mais son infirmité ne lui a pas permis d'éprouver les jouissances de la possession de l’organe spécifique de l’autosexualité. Cela pourrait expliquer son absence de condamnation absolue des mutilations sexuelles.
A la différence de Moïse, Mohamed ignorait les plaisirs procurés par le prépuce. Informé de l'assassinat de ses deux grands prédécesseurs par les partisans de la circoncision, il n'a pas imposé son abolition. Il a préféré ménager ses frères et compter sur un désaveu relativement discret. Celui-ci resta sans succès ; les humains ont besoin, de la part de leurs chefs, de prises de position limpides. Dans des pays dominés par des aristocraties féodales, la modernité du message de Mohamed, empreinte de christianisme, a été soigneusement étouffée.


Plusieurs auteurs de la Sunna se sont élevés contre la circoncision :

Ahmad Ibn Hanbal 780-855 rapporte dans son recueil qu’Uthman Ibn Abu-al-As (d. 671) a été invité à une circoncision. N’étant pas venu, on le lui a reproché. Il a répondu : “Du temps du Prophète Mohamed, nous ne pratiquions pas la circoncision et nous n’y étions pas invités.”
Al-Nawawi 1233- 1277 rapporte qu’Ibn-al-Mundhir (d. 931) écrit qu’il n’existe en matière de circoncision ni interdiction, ni date précise, ni sunna à suivre, et que les choses restent dans le domaine du permis. Cela signifie qu’on était libre de circoncire ou de ne pas circoncire.
Al-Tabari 838-923 dit que le Calife Umar ibn Abd Al-Azīz, (d. 720) a écrit à son général d’armée Al-Jarrah Ibn Abd-Dieu (d. 730) après avoir conquis la région de Kharassan : “Celui qui prie devant toi vers la Mecque, dispense-le du paiement du tribut.” Les gens se sont pressés alors de se convertir à l’islam. On a indiqué alors au général que les gens se convertissaient pour ne pas payer le tribut et qu’il lui fallait les soumettre à l’épreuve de la circoncision. Le général a consulté le Calife. Celui-ci lui a répondu : “Dieu a envoyé Mohamed pour appeler les gens à l’islam et non pas pour les circoncire.”
“Le prophète a dit : ‘De la même façon qu'un animal donne naissance à un bébé parfaitement constitué, le voyez-vous mutilé ?’” Sahih Al-Bukhari 1359


Le professeur Aldeeb Abu-Sahlieh écrit (p. 147-48) que l'égyptienne Nawal Al-Saadawi et divers auteurs et universitaires musulmans s'élèvent contre la circoncision. Aldeeb cite Jamal al-Banna, frère de Hasan Al-Banna :

“Le verset coranique 95 : 4 : ‘Oui, nous avons créé l'homme dans la forme la plus parfaite.’ réfute la prétention que la circoncision corrige une imperfection dans la nature humaine, car une telle prétention contredit le texte coranique. Dieu a voulu que les hommes et les femmes soient ‘dans la forme la plus parfaite’… Je crois fermement qu'il est du droit des hommes et des femmes de vivre comme Dieu les a créés et qu’Dieu a fait chaque organe ‘dans la forme la plus parfaite’, y compris les organes sexuels de l'homme et de la femme.”

Il signale aussi que le juge libyen (aujourd'hui retraité) Mustafa Kamal Al-Mahdawi, dans son livre (Al-Bayan bil-Qur'an, 2 volumes, Al-dar al-gamahiriyyah, Misratah et Dar al-afaq al-gadidah, Casablanca, 1990, vol. I, p. 348-350) affirme que le Coran refuse la circoncision. Il cite les versets 3 : 191 et 86 : 14 pour estimer qu’Dieu ne peut pas s'adonner à de telles futilités. Accusé d'apostasie et menacé de fatwa s'il ne se rétractait pas, Al-Mahdawi fut poursuivi devant un tribunal islamique. Bien qu'il ne se soit pas rétracté, la cour d'appel de Benghazi le relaxa de l'accusation d'apostasie (peine de mort) ; sa lecture scrupuleuse du Coran ne permettait pas de le condamner. Son livre fut cependant interdit.

Le site internet QuranicPath va dans le même sens.


Ce faisceau d'éléments concordants montre que le Coran s'oppose à la circoncision comme contraire à la volonté de Dieu et que Mohamed a multiplié les incitations au respect du corps des enfants.
La non violence est aussi fondamentale que la violence, l'amour et la haine, le beau et le laid. Mais le pouvoir est au bout de la langue et la douce violence de la parole, si l'on s'en empare, peut faire taire les armes.

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