Ecrit le 01 févr. 2021, 05:38
a écrit :Gorgonzola a dit : Ce n'est pas parce qu'un scientifique est croyant que son travail doit être mal considéré. Il doit être pris en compte comme les autres.
Il n'y a pas que le fait qu'il soient croyants qui pose problème , mais qu'il n'y ait aucune vérification possible de l'authenticité de l'échantillon utilisé , ça fait beaucoup .
Et les scientifiques qui ont sorti la pseudo étude sur la créatinine étaient pro suaire à la vie à la mort , et un de deux scientifiques a écrit un livre sur le suaire le démontrant avant même cette analyse .
Je le répète , cette analyse sur la créatinine a soulevé beaucoup de critiques chez les scientifiques , elle n'est pas validée par la communauté scientifique qui n'est pas dupe .
Gorgonzola a dit :
a écrit :A l'inverse, le Dr Tite a avoué qu'il n'avait pas respecté le protocole scientifique sur la datation C14 lors du symposium de 1993 à Rome.
Extraits :
Il est scientifiquement interdit de combiner des données NON SIGNIFICATIVES. La datation au radiocarbone, non étayée par une analyse statistique, est en fait SANS SIGNIFICATION. Les tests à l'aveugle et la normalisation sont essentiels pour éviter les biais inconscients.
Sur cette base l'échantillon 2 de l '"Intercomparaison" prévue en vue ou la datation du Suaire de Turin, (Radiocarbone Vol.28 p.571-577 1986), a été rejeté car NON SIGNIFICATIF et remplacé par un autre échantillon. Ce rapport a été rédigé par R. · Burleigh, M. Leese et M. Tite du British Museum.
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Cette datation était longtemps attendue par les différents groupes intéressés par l'âge du Linceul.
Les résultats, censés clarifier toute incertitude, ont en fait soulevé plusieurs controverses, toujours d'actualité.
Il est difficile d'admettre qu'une erreur aussi énorme dans la datation du Suaire, montrant juste la date souhaitée par les opposants à l'attribution de ce Suaire au Christ, aurait pu se produire dans de telles expériences sophistiques. Cependant, certaines questions restent sans réponse:
- L'importance du respect du protocole vis-à-vis de l'opinion publique et des médias.
Le secret imposé aux premiers résultats des mesures réalisées / en laboratoire.
- L'interprétation définitive des résultats sans aucune investigation multidisciplinaire.
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DATE DU LINCEUL DE TURIN EN 1988 LES QUESTIONS MÉTHODOLOGIQUES SONT TOUJOURS SANS RÉPONSE
Si nous nous préoccupons strictement de l'étude scientifique et exclusivement de ses aspects méthodologiques, les résultats de la datation du Suaire de Turin en 1988 avec du Carbone 14 ont soulevé plusieurs questions qui restent sans réponse: les raisons scientifiques d'abandonner une procédure aveugle; la nécessité méthodologique d'informer les laboratoires sur l'âge des tissus témoins: les premiers résultats de la mesure Carbone 14: les résultats détaillés de l'étude statistique spécialisée; les raisons d'éviter toute discussion épistémologique.
Ces questions ont été soulevées dans la même revue qui a publié les résultats de cette expérience. Cependant, aucune réponse n'a encore été donnée.
Cette particularité doit être soulignée car elle est tout à fait contraire aux procédures habituelles de la communication scientifique. Le fait que les auteurs de l'article dans lequel ces résultats ont été publiés n'aient pas répondu à ces questions montre un manque de rigueur scientifique qui est très étonnant à un tel niveau de communication scientifique.
Mais le test en double aveugle n'a pas été respecté parce qu'il n'était pas possible , puisque le suaire est très reconnaissable par la texture de ses fibres , et ça n'aurait servi à rien .Si tu mets un tissu provenant d'un supermarché et le tissu du suaire à coté , la texture du suaire est trop reconnaissable pour un scientifique . Ca aurait été un marché de dupe que de faire croire qu'on pouvait mettre en place un tel système que le double aveugle .
Et ça a été tout à fait bien expliqué .
La notion de double aveugle n'est jamais utilisée pour les recherches de datation au carbone 14 pour n'importe quel objet , ça n'a rien d'une façon d'enfreindre les règles habituelles appliquées à tout objet usuellement testé par cette méthode .
a écrit :Gorgonzola a dit : Les aveux en 2008 du directeur du laboratoire d’Oxford Christopher Bronk Ramsey : "Nous nous sommes peut-être trompés"
https://www.e-newspaperarchives.ch/?a=d ... ----0-----
Non , aucune presse sérieuse n'a relayé ce pseudo aveux , qu'on ne retrouve que sur les sites conspirationnistes pro suaire et sur un journal suisse régional , le nouvelliste qui compte 100 000 abonnés et qui a relayé les canulards du net . Il arrive tout simplement qu'un petit journal se laisse berner et relaye des canulards du net . Si une telle nouvelle d'un tel aveux avait été faite , on la retrouverait sur tous les grands journaux , tant elle aurait fait du bruit . Et on ne la retrouve nulle part .Une telle nouvelle qui n'a pas dépassé la publication d'un petit journal de 100000 abonnés ça devrait d'interpeller non ? Les grands journaux ont des systèmes et surtout des moyens financiers pour vérifier leurs sources que les petits journaux régionaux n'ont pas forcément , ce qui explique que ce pseudo aveux n'a été publié nulle part dans les grands journaux qui n'ont pas gobé le canular .
Pour ce qui est d'un avis différent sur le suaire que ceux des intégristes pro suaires , je vous conseille de lire celui du cercle zététique :
http://www.zetetique.org/suaire.html
J'ouvre un sujet à ce titre pour qu'on puisse plus facilement archiver cela .
La croyance est l'exact contraire de la preuve, et qu'un dieu utilise la croyance pour espérer démontrer son existence prouverait l'absurdité d'un tel dieu .On serait très loin de l'omniscience qu'on attribue à ce dieu imaginaire .