Le rebelle admirateur.
Posté : 16 sept.19, 02:22
Ainsi, l’univers serait comme un champ riche en nutriments (spirituel) où pousserait et apparaitrait tout ce qui peut pousser et apparaitre avant de se dessécher et de disparaitre ; et moi, je serais un trèfle. C’est ce que révèlerait l’observation objective de la réalité cosmique. Un champ abandonné, gisant là, inconscient, mais dynamique par sa propre dynamique, régi par ses propres lois.
Là, sans autre raison que d’être là ; il n’aurait aucun sens et toute approche qui dépasserait ce cadre, ne pourrait être que subjectivité, délires et culture humaine, c’est-à-dire dans la tête et le cœur de l’homme, sujet observant, et non dans la réalité universelle, objet observé.
Amen !
Quand on observe les faits objectivement et… matériellement, c’est effectivement ce qui s’impose. Mais un certain père du cartésianisme chante dans ma tête, il disait qu’une fois qu’on a déduit, induit et conclu, il faut observer l’ensemble pour voir à quoi on a abouti, à quoi ça ressemble ; et moi quand je prends du recul, observe de loin, je vois que le résultat est un pauvre monstre pitoyable et je me dis que je dois me méfier de l’investigation discursive. Mais bien évidemment, tout cela est culturel.
Et il y a ce qui m’intrigue.
L’univers est un ensemble intégré où tout, du plus petit au plus grand, est interconnecté et interdépendant. Où tout est enserré dans ce réseau. Sauf l’homme. L’homme est le seul être à ne pas obéir en tout aux poussées de la nature dans son dos. Par sa capacité à penser, il comprend et se trompe aussi, et peut donc faire des choix, échappant aux diktats déterministes de sa mère nature, aux mailles de son filet. C’est une grande liberté, une indépendance… une rébellion.
Un rebelle ! Comme c’est étrange ! Y aurait-il autre chose que la nature dans l'univers ou hors de l'univers qui explique cette émancipation de l’homme, ou bien la nature, bien qu'inconsciente, aurait-elle engendré le dieu qui aura à la piloter ?
Intrigante surtout cette pensée humaine qui se pense et pense le monde. Comment pouvait-il sortir d'une nature, inconsciente, un être pour la regarder et l’interroger ?
Là, sans autre raison que d’être là ; il n’aurait aucun sens et toute approche qui dépasserait ce cadre, ne pourrait être que subjectivité, délires et culture humaine, c’est-à-dire dans la tête et le cœur de l’homme, sujet observant, et non dans la réalité universelle, objet observé.
Amen !
Quand on observe les faits objectivement et… matériellement, c’est effectivement ce qui s’impose. Mais un certain père du cartésianisme chante dans ma tête, il disait qu’une fois qu’on a déduit, induit et conclu, il faut observer l’ensemble pour voir à quoi on a abouti, à quoi ça ressemble ; et moi quand je prends du recul, observe de loin, je vois que le résultat est un pauvre monstre pitoyable et je me dis que je dois me méfier de l’investigation discursive. Mais bien évidemment, tout cela est culturel.
Et il y a ce qui m’intrigue.
L’univers est un ensemble intégré où tout, du plus petit au plus grand, est interconnecté et interdépendant. Où tout est enserré dans ce réseau. Sauf l’homme. L’homme est le seul être à ne pas obéir en tout aux poussées de la nature dans son dos. Par sa capacité à penser, il comprend et se trompe aussi, et peut donc faire des choix, échappant aux diktats déterministes de sa mère nature, aux mailles de son filet. C’est une grande liberté, une indépendance… une rébellion.
Un rebelle ! Comme c’est étrange ! Y aurait-il autre chose que la nature dans l'univers ou hors de l'univers qui explique cette émancipation de l’homme, ou bien la nature, bien qu'inconsciente, aurait-elle engendré le dieu qui aura à la piloter ?
Intrigante surtout cette pensée humaine qui se pense et pense le monde. Comment pouvait-il sortir d'une nature, inconsciente, un être pour la regarder et l’interroger ?