Souffrance violence souffrance violence etc...

Sujet d'actualité Au Québec l'accommodement raisonnable, un sujet d'actualité.
Répondre
Disciple Laïc

[Religion] Bouddhiste
Avatar du membre
[Religion] Bouddhiste
Messages : 1003
Enregistré le : 05 sept.20, 20:48
Réponses : 0
Localisation : Île de France

Contact :

Souffrance violence souffrance violence etc...

Ecrit le 31 oct.20, 21:27

Message par Disciple Laïc »

Condamner la violence, l'agression, physique, verbale, psychologique, sexuelle ou non, oui.
Mais une fois qu'on a dit ou fait cela, on fait quoi ?

Si on se contente d'essayer de la juguler et de la punir, cela ne sert à rien à long terme.

Donc on doit se poser la question des origines de la violence.

Pourquoi l'être humain peut se montrer violent ? (il n'est pas que cela for heureusement mais il en est capable, n'importe qui en est capable).
Nous pouvons même nous montrer violent sans même en avoir conscience.
Au niveau de la violence verbale par exemple.

Car le niveau de sensibilité de chacun est variable et ce qui sera ressenti comme une violence par l'un ne le sera pas forcément pas l'autre.

Ici on peut voir par exemple dans une contradiction flagrante des intervenants sensés défendre la paix, l'amour, mais tenir des propos d'une extrême violence dont ils n'ont apparemment aucunement conscience car pour eux, dans leur ressenti, ce ne sont pas des propos violents. Et quand on leur dit qu'ils font preuve de violence verbale, ils ne comprennent pas et refuse d'y croire, de l'accepter, car ils n'avaient pas l'intention d'être violent et qu'en plus ils peuvent parfaitement condamner la violence eux mêmes. Donc se rendre compte qu'ils ont été violents alors qu'ils condamnent la violence est très pénible à accepter.

On touche donc à la violence volontaire et à la violence involontaire, à l'empathie aussi : se mettre à la place de l'autre. Il y a pourtant un bon remède, le vieil adage universel : ne fait pas à autrui ce que tu ne veux pas qu'on te fasses. Un bon garde fou contre la violence. Régulièrement oublié ici comme ailleurs.

Donc on peut se demander d'ou vient la violence, d'ou vient qu'une personne ou un groupe s'estime en droit de faire souffrir une personne ou un autre groupe.

Exemple : vous avez des personnes très croyantes qui ont des propos (voir des actes) d'une extrême violence vis à vis de personne athées. Et vous avez aussi l'inverse.

Il est facile de rendre coup pour coup, c'est la loi du Talion. Nous nous appuyons dessus depuis très longtemps. On voit a quel point cela nous apporte paix et bonheur sur Terre ! (ironie).

Le réflexe courant est de se dire que l'autre ou les autres qui m'ont blessé l'on fait exprès, délibérément, en toute connaissance de cause. Parfois c'est vrai... mais parfois non !

Et on peut, plutôt que de réagir à chaud en frappant en retour, se dire : si l'autre m'agresse, pourquoi le fait-il ? L'ai je mérité et si oui en quoi ? Nous n'aimons pas du tout envisager la possibilité... que nous l'avons bien cherché ! Nous n'aimons pas souffrir, être victime de violence et pourtant, par inconscience, nous la provoquons chez autrui, et nous en subissons les conséquences. Pas toujours mais parfois. Nous nous voyons toujours comme victime traitée injustement. Forcément. Or c'est faux. Et c'est difficile à avaler. Car la plupart des gens ici ne sont probablement pas de mauvaises personnes.

D'ailleurs c'est très bien dit dans l’épître aux Romains : .... et je fais le mal que je ne veux pas.

La question est donc tout sauf simple.

Et ce n'est surement pas toujours d'un coté victime et de l'autre bourreau. Parfois oui mais souvent non je pense.

Mais il faudrait déjà rester maître de soi, mentalement et physiquement. Evidemment si l'on est agressé physiquement il faut se protéger, par compassion pour soi-même.

Verbalement déjà c'est plus simple : on est pas obligé de répondre à la violence verbale par la violence verbale. Notre intégrité physique n'est pas en jeu ! On oubli trop souvent que, non, on est pas obligé de répondre. Ce qui répond en nous c'est le "moi", l'ego, mais on peut le maîtriser. Garder son calme, et plutôt que répondre à des propos violents par des propos violents, on peut dire : ce que tu dis là m'est pénible, pourquoi me le dis tu ? Pourquoi cherche tu à me blesser ?

Et il y a des chance qu'en face, la violence retombe, pas tout le temps mais... Parce que l'autre prendra conscience qu'il fait mal. Et alors possible qu'il dise : parce que toi tu m'as fais mal avant !

Et là on commencera à rentrer dans quelque chose d'intéressant, d'utile, de la communication !

Si on veut comprendre les origines de la violence il faut s'intéresser à la souffrance, pas seulement de la victime mais aussi de l'agresseur. La plupart d'entre nous ne sommes pas violent de nature, mais nous sommes tous souffrants potentiels. Cela nous réuni tous. Exprimer de la violence... c'est pénible. Faites y attention la prochaine fois que vous exprimerez de la violence verbale ou même physique, vous verrez que votre corps n'aime pas ça !

Donc si on veut connaître les origines de la violence et la désamorcer, la réduire, il faut se pencher sur les origines de la souffrance, pour tout le monde.

Ce forum y gagnerait ÉNORMÉMENT si chacun déjà se demandait : qu'est ce qui me fait souffrir ? (Mettre des mots là dessus n'est pas aussi évident qu'on peut le croire, car c'est reconnaître qu'on souffre, et déjà le reconnaître peut faire peur, on peut avoir peut d'admettre ce qui est là parce que justement on a peur d'avoir encore plus mal ! Alors qu'en réalité l'effet est inverse, c'est démontrer. L'acceptation du ressenti de la douleur diminue le ressenti, le refus de l'acceptation augmente le ressenti). Et ce forum y gagnerait ÉNORMÉMENT si avant d'écrire quoi que ce soit chacun se disait : est ce que moi j'aimerais lire ce que je m'apprête à écrire ?

Il y a beaucoup de violence sur ce forum. Bien plus que certains ne le pense. Et certains sont très violents probablement sans avoir aucunement conscience de l'être et évidemment ils ne comprennent pas pourquoi on les agresse en retour.

Un exemple ?

Qu'on soit croyant ou non en Dieu, il n'est jamais agréable de s'entendre dire que parce que l'on est ceci ou pas cela, Dieu vous déteste. Une personne (pour certains, la plupart, Dieu est une personne) vous déteste. Et pas n'importe qui ! Dieu. Quelqu'un qui est excessivement important dans le paysage mental et social en Occident. Déjà qu'avec un simple être humain, savoir que quelqu'un d'autre vous déteste n'est pas très agréable...
Et pourtant ici sur ce forum, des intervenants ne manquent pas de rappeler à quel point Dieu déteste untel ou unetelle parce qu'il n'est pas ceci ou est cela. Et quand on leur fait remarqué que ce n'est pas très sympathique, ils s'en lavent les mains, et disent : c'est Dieu qui le dit. C'est pas moi. Et non. C'est eux qui répètent ces paroles. Donc eux aussi ont une part de responsabilité. Ils sont aussi en partie responsable de la violence contenue dans ces paroles. Et ils sont violents et ils blessent. Sans doute pas délibérément mais ils le font.

Donc accepter sa souffrance et accepter qu'on puisse blesser autrui me paraissent des clés indispensables de tout dialogue ici. Et en général ailleurs qu'ici aussi. Et cela passe aussi par l'écoute de l'autre. Des sentiments de l'autre. La Vraie écoute. Quand l'autre vous exprime un ressenti quand à vos propos, vous ne pouvez pas le nier, refuser de l'entendre et de l'accepter. Donc vous vous devez de l'écouter et d'accepter de reconnaître que vous êtes au moins en partie responsable de ce ressenti. C'est une des bases de la communication non-violente justement. Dire à l'autre le ressenti qu'il provoque en nous.

Vu la violence verbale qu'on peut lire ici, je crois qu'il y a un certain nombre des principaux intervenants qui souffrent eux mêmes énormément. Sans forcément évidemment accepter de le voir. Trop effrayant, trop douloureux.

Et n'oublions pas aussi qui nous absorbons énormément de violences autour de nous en ce moment, de souffrances, de nos proches, via les médias, l'actualité, et cela nous contamine car nous accumulons de la souffrance en nous qui doit ressortir, et nous l'exprimons par de la violence sur les autres. Pensez y. A chaque fois que vous regardez des images violentes ou entendez des informations violentes, cela laisse toujours une trace en vous.

Si nous étions tous parfaitement comblés, satisfaits et heureux nous serions incapable de manifester la moindre violence vis à vis de quoi que ce soi, y compris nous même.

Conclusion : il faut déjà accepter que nous n'allons pas bien, en nous même, et nous soigner nous même. Tant que ce n'est pas fait nous risquons à tout moment de blesser quelqu'un, volontairement ou non. Et ça aussi il faut en être conscient et l'accepter.
"Sachant que la vie est courte, pourquoi vous quereller ?" Le Bouddha.

Clémantine

[ Aucun rang ]
Avatar du membre
[ Aucun rang ]
Messages : 104
Enregistré le : 01 juil.17, 08:45
Réponses : 0

Re: Souffrance violence souffrance violence etc...

Ecrit le 31 oct.20, 23:30

Message par Clémantine »

Bonjour Disciple,
C'est une question qui m'intéresse aussi beaucoup.
Mais en même temps, un monde dans lequel rien ne "heurte" est il envisageable? Et est il souhaitable?

Disciple Laïc

[Religion] Bouddhiste
Avatar du membre
[Religion] Bouddhiste
Messages : 1003
Enregistré le : 05 sept.20, 20:48
Réponses : 0
Localisation : Île de France

Contact :

Re: Souffrance violence souffrance violence etc...

Ecrit le 01 nov.20, 00:08

Message par Disciple Laïc »

Clémantine a écrit : 31 oct.20, 23:30 Bonjour Disciple,
C'est une question qui m'intéresse aussi beaucoup.
Mais en même temps, un monde dans lequel rien ne "heurte" est il envisageable? Et est il souhaitable?
Spontanément je dirais : est-il utile de se poser la question eu égard au fait qu'il est probable qu'il ne serait jamais possible d'avoir un monde avec 0% violence, 0% de heurts ?

Par contre, comme personne n'aime souffrir et que tout le monde a envie d'être heureux, on doit, consciemment, dans l’intérêt commun comme individuel, chercher à diminuer la violence qui ne se justifie pas.

Il y a certaines formes de violence très particulières qui sont justifiées. Exceptionnelles et rares. Et qui ne sont pas mues pas des motivations négatives.

Et il y a des violences inévitables.

Je suis beaucoup plus soucieux de tout cela et j'y réfléchis beaucoup plus depuis que je m'exerce au bouddhisme (depuis quelques années). Puisque la souffrance et donc la violence sont au cœur de l'enseignement du Bouddha. Il nous invite à réfléchir à nos propres souffrances intimes et à constater qu'elles ne sont en rien différentes de celles de tous les êtres humains. Nous sommes tous égaux pour le Bouddha face à la violence et à la souffrance. C'est pour cela que, si on veut vraiment respecter l'enseignement du Bouddha (ce qui est excessivement difficile), on doit s'abstenir au maximum de toute violence volontaire.

Il y a beaucoup de violence ici, sur ce forum, volontaire ou pas difficile à dire, mais quand on est sensibilisé cela saute aux yeux, beaucoup de souffrances aussi, cela va de paire, c'est frappant. Et la plupart des gens ici ne s'écoutent pas, pas vraiment.
Modifié en dernier par Disciple Laïc le 01 nov.20, 02:24, modifié 1 fois.
"Sachant que la vie est courte, pourquoi vous quereller ?" Le Bouddha.

vic

[ Incroyant ] [ Athée ]
Avatar du membre
vic
[ Incroyant ] [ Athée ]
Messages : 19901
Enregistré le : 07 juil.13, 09:15
Réponses : 2

Re: Souffrance violence souffrance violence etc...

Ecrit le 01 nov.20, 00:19

Message par vic »

Quand je lis ton sujet , on à l'impression que la violence vient d'une certaine tension . Une tension qu'il faut apprendre à désamorcer . Ca demande donc une capacité d'entrainement sur l'esprit à identifier , temporiser, méditer dans ces moments là .La colère courcircuite la méditation , la réflexion. C'est pourquoi il faut un certain entrainement de l'esprit , un travail de concentration etc ....
Bref, je pense que le psy est beaucoup plus efficace que la croyance pour résoudre la violence à la racine . Comprendre les mécanismes de la pensée , trouver des mécanismes qui provoquent la violence et la colère et ce qui parvient à les désamorcer à la racine .
Souvent , la colère vient de la peur, de la frustration, de l'attachement etc ....
L'attachement nous empêche de prendre une distance sur une situation et de la remettre en perspective .
L'attachement lorsqu'il est très important empêche tout espace , toute clarté d'esprit .
Je dirais qu'il est important un peu de savoir faire le vide , recréer cet espace , de prendre le temps de comprendre , de méditer .
Ce dieu par sa transcendance ne peut être vu . Et ce qui ne peut être vu ne peut être qu'imaginé . je ne vois guère de différence entre cette histoire de dieu et l'imagination qui tourne en rond dans son bocal .Même si ce dieu existait , ça n'y changerait rien du tout au fond du problème .

Disciple Laïc

[Religion] Bouddhiste
Avatar du membre
[Religion] Bouddhiste
Messages : 1003
Enregistré le : 05 sept.20, 20:48
Réponses : 0
Localisation : Île de France

Contact :

Re: Souffrance violence souffrance violence etc...

Ecrit le 01 nov.20, 02:56

Message par Disciple Laïc »

vic a écrit : 01 nov.20, 00:19 Quand je lis ton sujet , on à l'impression que la violence vient d'une certaine tension . (1)

Une tension qu'il faut apprendre à désamorcer . (2)

Ca demande donc une capacité d'entrainement sur l'esprit à identifier , temporiser, méditer dans ces moments là . (3)

La colère courcircuite la méditation , la réflexion. (4)

C'est pourquoi il faut un certain entrainement de l'esprit , un travail de concentration etc .... (5)
Bref, je pense que le psy est beaucoup plus efficace que la croyance pour résoudre la violence à la racine . Comprendre les mécanismes de la pensée , trouver des mécanismes qui provoquent la violence et la colère et ce qui parvient à les désamorcer à la racine . (6)

Souvent , la colère vient de la peur, de la frustration, de l'attachement etc ....(7)
L'attachement nous empêche de prendre une distance sur une situation et de la remettre en perspective . (8)

L'attachement lorsqu'il est très important empêche tout espace , toute clarté d'esprit . (9)
Je dirais qu'il est important un peu de savoir faire le vide , recréer cet espace , de prendre le temps de comprendre , de méditer .(10)
(1) Possible. Ce qui cause la violence c'est la "tension". Une "tension" qui serait inconfortable et cette inconfort douloureux, plus ou moins conscient mais ressenti, et qu'on arriverait pas à "réduire" provoquerait une explosion de violence. "Tension" mais fait penser à "stress". Stress en anglais signifie "effort intense subi". Et l'anglais viendrait du français "destresse" (qui a donnait : détresse), "destresse" signifiant "contrainte", "afflication" et bien sûre "détresse". Et stress viendrait aussi de l'ancien français "estrece" : étroitesse, oppression, du latin stringere : serrer, comprimer, resserrer. On parle aussi du "stress" de matériaux, quand par exemple du métal subit des contraintes, des torsions etc... Le coeur de la doctrine bouddhique est l'étude et la résolution de "dukkha". Un terme sanskrit/pali qu'on peut traduire par "souffrance", "douleur", "insatisfaction", "frustration". Et l'étymologie du mot "dukkha" est très intéressante. "Kha" c'est un "trou" plus particulièrement le moyeu d'un roue. Le moyeu c'est le trou central. Quand l'axe s'imbrique bien dans le moyeu, l'axe tourne sans heurt, il glisse de manière fluide sans "friction", sans "tension", on parle de "sukha" : qui tourne rond. A l'inverse quand l'axe et le moyeu ne s'imbriquent pas bien, qu'il y a friction, tension, on parle de "dukkha" : qui ne tourne pas rond. Et le Bouddha dans son tout premier sermon a énoncé 4 Vérités et la première est : l'existence de dukkha. Reconnaître pleinement que quelque chose ne va pas, ne tourne pas rond dans notre existence, que "cela coince", qu'il y a de la "friction", de la "tension", et que c'est frustrant, pénible, douloureux. Nous voudrions tous que cela tourne bien, sans heurts, mais ce n'est pas le cas. Et nous souffront. Et pour lui les manifestation concrête du fait que quelque chose ne tourne pas rond dans notre existence vécu, ce sont par exemple : la maladie, la vieillesse, le deuil, la mort, les lamentations, ne pas toujours être auprès de ce que l'on aime, être au contact avec ce qui nous déplaît.

Une dépression vient d'un accumulation de tension psychique telle qu'il y a effondrement de la volonté, pour tout, même le plus basique, comme la volonté de vivre.

(2) On y a fortement intérêt si l'on veut être heureux.

(3) Complètement. Etre "pleinement conscient" de tout ce qui se passe en nous au moment ou cela se passe. Instantanément. J'ai entendu un moine dire que la grande force du Bouddha c'était qu'il était a chaque instant totalement conscient de tout ce qui se passait en lui, au moins au niveau mental. Tout le temps. Ce qui, bien sûre, lui donnait une lucidité et une capacité de contrôle de lui même inégalée. Et un bien être considérable puisqu'il n'était plus l'esclave aveugle du torrent d'états d'esprits divers qui se déverse en nous à chaque instant.

(4) La colère est la pire émotion qui soit pour le Bouddha. Celle dont le potentiel de destruction et de souffrance est le plus élevé. Un seul acte de colère peut avoir des conséquences telles que cela ruine toute une vie d'harmonie et de vertu. Colère contre les autres ou contre soit. La colère est le pire ennemi de contrôle de soit, c'est l'exacte opposé. Quand on est en colère on est précisément hors de contrôle et absolument tout peut se produire, on peut tout faire, surtout le pire, comme blesser ou tuer. On ne réfléchis absolument plus aux conséquences de ses actes.

(5) Quotidien. Et on ne nous apprend jamais cela, ni à l'école ni en famille en général. Ou de manière grossière et superficielle.

(6) C'est ce que disait le Bouddha : prières et rituelles ne servent à rien. Se connaître soi même et apprendre à se contrôler si.

(7) On peut sans doute dire tout le temps. Une souffrance qui s'exprime sous la forme de la colère qui est une violence.

(8) Complètement. Quand on est complètement centré sur "soi" on voit pas le "plan d'ensemble", on ne relativise pas. La colère est peut être la manifestation la plus puissante de l'égocentrisme, de l'égoïsme, du Moi qui cherche à imposer ses désirs au réel.

(9) A quelque chose d'étroit oui. L'attachement à soi-même en particulier.

(10) Le Dalaï Lama prend cette image : si votre esprit à la taille d'un verre d'eau il suffira d'un petit souffle d'air pour provoquer une tempête dedans. Mais si il a la taille d'un océan alors même une tempête locale ne le fera pas vaciller.

En ce qui me concerne quand je m'apitoie trop sur moi même et que j'en prend conscience, je pense à la planète Jupiter. A sa taille, son oeil, ses forces de gravités monstrueuses. Et je me dis que mes petites problèmes ne sont rien face aux force de destruction implacables et froides de celle géante gazeuse qui pourraient englober toute la Terre rien que dans son oeil cyclonique.

Le temps oui, prendre le temps, faire silence. Se calmer.

Vous avez compris beaucoup de choses Vic. Si vous les mettez en application systématiquement dans votre vie cela doit vous apporté beaucoup de bien. Le Bouddha trouverait surement des raisons de vous louer et de vous encourager.
"Sachant que la vie est courte, pourquoi vous quereller ?" Le Bouddha.

geveil

[ Aucun rang ]
[ Aucun rang ]
Messages : 51
Enregistré le : 22 mars19, 22:04
Réponses : 0

Re: Souffrance violence souffrance violence etc...

Ecrit le 02 nov.20, 21:27

Message par geveil »

Très beaux textes, Laïc et vic. JE vous loue et vous encourage. :ange:
a écrit :Le Bouddha trouverait surement des raisons de vous louer et de vous encourager.
Dans geveil, cette formule Me gêne et Je ne sais pourquoi.

Disciple Laïc

[Religion] Bouddhiste
Avatar du membre
[Religion] Bouddhiste
Messages : 1003
Enregistré le : 05 sept.20, 20:48
Réponses : 0
Localisation : Île de France

Contact :

Re: Souffrance violence souffrance violence etc...

Ecrit le 02 nov.20, 21:35

Message par Disciple Laïc »

geveil a écrit : 02 nov.20, 21:27 Très beaux textes, Laïc et vic. JE vous loue et vous encourage. :ange:

Dans geveil, cette formule Me gêne et Je ne sais pourquoi.
Comprend pas la 2ème phrase. :interroge:
"Sachant que la vie est courte, pourquoi vous quereller ?" Le Bouddha.

geveil

[ Aucun rang ]
[ Aucun rang ]
Messages : 51
Enregistré le : 22 mars19, 22:04
Réponses : 0

Re: Souffrance violence souffrance violence etc...

Ecrit le 04 nov.20, 09:04

Message par geveil »

Disciple Laïc a écrit : 02 nov.20, 21:35 Comprend pas la 2ème phrase. :interroge:
Moi non plus.

Répondre
  • Sujets similaires
    Réponses
    Vues
    Dernier message

Retourner vers « GÉNÉRAL Libre »

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Amazon [Bot] et 23 invités