J'm'interroge a écrit : ↑31 oct.21, 01:26 83) La découverte scientifique de l'existence de La Source, c'est sans doute comme celle de l'électricité, on y arrive obligatoirement à un certain stade de la recherche.
Pas une énergie, il s'agit d'une intelligence.ronronladouceur a écrit : ↑02 nov.21, 04:19 La marche du monde, le fait que ce qui est est en acte, donne à penser qu'une énergie est à l'œuvre.
J'm'interroge a écrit : ↑31 oct.21, 01:26 99) En soi fondamentalement, ni le mal ni le Bien n'existent. Mais le fait que ni le mal ni le Bien n'existent en soi, n'implique en aucune manière que l'un et l'autre se réduisent à notions arbitraires.
Non justement. Pas entièrement. Si l'homme décide en partie de la direction qu'il prend et est le décideur pour ce dont il décide, il ne décide pas de ce qui bien ou mal. Le Bien et le mal ne se réduisant pas à des notion arbitraires, comme je le disais.
La primarité du nombre 101 n'existe pas en soi fondamentalement, ceci dit ce n'est pas l'homme qui décide si 101 est un nombre premier ou non, ce n'est pas arbitraire. Il en va de même pour le Bien et le mal.
J'm'interroge a écrit : ↑31 oct.21, 01:26 102) Si ma liberté empiète sur celle d'un autre, c'est mal. Si pour ne pas empiéter sur celle d'un autre, je dois restreindre la mienne, c'est mal aussi.
103) Ne pas empiéter sur la liberté d'un autre sans restreindre la sienne, c'est librement choisir le Bien.
104) Il ne s'agit pas de restreindre sa liberté, mais de faire les bons choix. C'est d'un plein exercice de sa liberté dont il s'agit, non d'une restriction.
Si le compromis ne nuit à personne, ni à l'une des parties ni à un tiers, dans ce cas un compromis peut être un bien. Il ne faut jamais oublier le ou les tiers, il y en a toujours au moins un.ronronladouceur a écrit : ↑02 nov.21, 04:19 Considérant l'idée que l'on récolte ce que l'on sème, il n'est pas nécessairement mal de faire des compromis.
Comment formulerais-tu cette loi ?ronronladouceur a écrit : ↑02 nov.21, 04:19 En appeler à la loi de compensation autorégulatrice d'équilibre...
J'm'interroge a écrit : ↑31 oct.21, 01:26 105) La liberté est la possibilité de choisir entre plusieurs options.
106) Selon les choix faits, les possibilités de choix restants peuvent très vite se restreindre.
Selon moi non. Il n'y pas de liberté hors de situations où différents choix sont possibles.ronronladouceur a écrit : ↑02 nov.21, 04:19 Y a-t-il une telle liberté qui permettrait de ne pas la définir en fonction du choix?
Si c'est impératif et qu'il n'y a pas de possibilité d'y résister, ce n'est pas une liberté.ronronladouceur a écrit : ↑02 nov.21, 04:19 Par exemple, une pure intuition qui n'emprunterait pas une voie à croisements, comme si on n'avait pas le choix devant plusieurs possibilités, une sorte d'impératif sans que l'on se sente lésé en quoi que ce soit?
J'm'interroge a écrit : ↑31 oct.21, 01:26 107) Ne pas choisir c'est laisser d'autres choisir à sa place au risque de perdre sa liberté.
Tu pourrais développer STP ? Car je n'ai pas compris ce que tu veux dire.ronronladouceur a écrit : ↑02 nov.21, 04:19 Il y a aussi le choix de refuser de choisir. Ce qui n'empêchera pas que l'un des termes du choix puisse être compris comme choix.
Refuser de choisir c'est le choix de laissez d'autres choisir à sa place. C'est un refus libre d'exercer sa liberté. C'est un renoncement.
C'est comme ça que l'on transfert sa souveraineté, et c'est ainsi que l'on devient responsable des conséquences du choix des autres.
J'm'interroge a écrit : ↑31 oct.21, 01:26 110) Il n'y a pas de vérité absolue, mais il y a des vérités universelles.
Je n'ai pas compris.ronronladouceur a écrit : ↑02 nov.21, 04:19 Il y a dans la croyance l'inclusif de son caractère absolu. Comme quoi l'absolu ne donne pas à penser qu'il en jouirait ou en souffrirait. C'est pourquoi des croyances contraires se côtoient allègrement dans la contradiction...
L'absolu dans tout les cas ne jouit ni ne souffre.
Il est décideur de la direction qu'il prend.
J'm'interroge a écrit : ↑31 oct.21, 01:26 111) "Le réglage fin" de l'univers est une conclusion biaisée, ne tenant pas compte de la multitude des univers possibles en soi.
S'il le donne à penser, c'est par un biais de raisonnement. Il n'y a pas de réglage des paramètres initiaux, ils sont l'expression d'une possibilité parmi d'autres.ronronladouceur a écrit : ↑02 nov.21, 04:19 L'un n'empêche pas nécessairement l'autre puisque notre univers le donne à penser.
Ça revient un peu au même, dans le sens que la vue ne porte pas plus loin que là jusqu'où elle porte.
J'm'interroge a écrit : ↑31 oct.21, 01:26 115) Avant de prouver l'existence de Dieu il faut déjà pouvoir prouver que le cerveau n'est pas le siège de l'esprit.
L'absolu c'est l'absolu, c'est un concept défini, Dieu personne n'en donne une définition claire...ronronladouceur a écrit : ↑02 nov.21, 04:19 Il n'y a pas de preuve possible à l'existence de dieu, c'est l'évidence même. Évidemment, puisqu'on ne peut prouver l'absolu.
Parler de Dieu comme de l'absolu ne définit pas Dieu, mais l'absolu.
J'm'interroge a écrit : ↑31 oct.21, 01:26 116) L'esprit participant de chaines de causalité, émergeant de celles-ci et les alimentant, il ne peut guère s'en extraire pour déterminer sa propre origine, s'il en est une.
Il n'y a aucune contradiction.ronronladouceur a écrit : ↑02 nov.21, 04:19 Difficulté à la prémisse...
Vous écriviez pourtant : 115) Avant de prouver l'existence de Dieu il faut déjà pouvoir prouver que le cerveau n'est pas le siège de l'esprit.
L'origine de l'esprit ou son cadre structurel c'est une chose, le fait que le cerveau n'en est pas le siège en est une autre.
Prouver que le cerveau n'est pas le siège de l'esprit est à notre portée et ne présente pas de difficultés particulières, selon moi il y a même déjà des données expérimentales qui le prouvent.
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