Pensées pour moi-même.

Sujet d'actualité Au Québec l'accommodement raisonnable, un sujet d'actualité.
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J'm'interroge

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Re: Pensées pour moi-même.

Ecrit le 03 nov.21, 00:10

Message par J'm'interroge »

J'm'interroge a écrit : 31 oct.21, 01:26 83) La découverte scientifique de l'existence de La Source, c'est sans doute comme celle de l'électricité, on y arrive obligatoirement à un certain stade de la recherche.
ronronladouceur a écrit : 02 nov.21, 04:19 La marche du monde, le fait que ce qui est est en acte, donne à penser qu'une énergie est à l'œuvre.
Pas une énergie, il s'agit d'une intelligence.

J'm'interroge a écrit : 31 oct.21, 01:26 99) En soi fondamentalement, ni le mal ni le Bien n'existent. Mais le fait que ni le mal ni le Bien n'existent en soi, n'implique en aucune manière que l'un et l'autre se réduisent à notions arbitraires.
ronronladouceur a écrit : 02 nov.21, 04:19 D'où l'idée que l'homme est le décideur du sens.
Non justement. Pas entièrement. Si l'homme décide en partie de la direction qu'il prend et est le décideur pour ce dont il décide, il ne décide pas de ce qui bien ou mal. Le Bien et le mal ne se réduisant pas à des notion arbitraires, comme je le disais.

La primarité du nombre 101 n'existe pas en soi fondamentalement, ceci dit ce n'est pas l'homme qui décide si 101 est un nombre premier ou non, ce n'est pas arbitraire. Il en va de même pour le Bien et le mal.

J'm'interroge a écrit : 31 oct.21, 01:26 102) Si ma liberté empiète sur celle d'un autre, c'est mal. Si pour ne pas empiéter sur celle d'un autre, je dois restreindre la mienne, c'est mal aussi.
103) Ne pas empiéter sur la liberté d'un autre sans restreindre la sienne, c'est librement choisir le Bien.
104) Il ne s'agit pas de restreindre sa liberté, mais de faire les bons choix. C'est d'un plein exercice de sa liberté dont il s'agit, non d'une restriction.
ronronladouceur a écrit : 02 nov.21, 04:19 Considérant l'idée que l'on récolte ce que l'on sème, il n'est pas nécessairement mal de faire des compromis.
Si le compromis ne nuit à personne, ni à l'une des parties ni à un tiers, dans ce cas un compromis peut être un bien. Il ne faut jamais oublier le ou les tiers, il y en a toujours au moins un.

ronronladouceur a écrit : 02 nov.21, 04:19 En appeler à la loi de compensation autorégulatrice d'équilibre...
Comment formulerais-tu cette loi ?

J'm'interroge a écrit : 31 oct.21, 01:26 105) La liberté est la possibilité de choisir entre plusieurs options.
106) Selon les choix faits, les possibilités de choix restants peuvent très vite se restreindre.
ronronladouceur a écrit : 02 nov.21, 04:19 Y a-t-il une telle liberté qui permettrait de ne pas la définir en fonction du choix?
Selon moi non. Il n'y pas de liberté hors de situations où différents choix sont possibles.

ronronladouceur a écrit : 02 nov.21, 04:19 Par exemple, une pure intuition qui n'emprunterait pas une voie à croisements, comme si on n'avait pas le choix devant plusieurs possibilités, une sorte d'impératif sans que l'on se sente lésé en quoi que ce soit?
Si c'est impératif et qu'il n'y a pas de possibilité d'y résister, ce n'est pas une liberté.

J'm'interroge a écrit : 31 oct.21, 01:26 107) Ne pas choisir c'est laisser d'autres choisir à sa place au risque de perdre sa liberté.
ronronladouceur a écrit : 02 nov.21, 04:19 Il y a aussi le choix de refuser de choisir. Ce qui n'empêchera pas que l'un des termes du choix puisse être compris comme choix.
Tu pourrais développer STP ? Car je n'ai pas compris ce que tu veux dire.

Refuser de choisir c'est le choix de laissez d'autres choisir à sa place. C'est un refus libre d'exercer sa liberté. C'est un renoncement.

C'est comme ça que l'on transfert sa souveraineté, et c'est ainsi que l'on devient responsable des conséquences du choix des autres.

J'm'interroge a écrit : 31 oct.21, 01:26 110) Il n'y a pas de vérité absolue, mais il y a des vérités universelles.
ronronladouceur a écrit : 02 nov.21, 04:19 Il y a dans la croyance l'inclusif de son caractère absolu. Comme quoi l'absolu ne donne pas à penser qu'il en jouirait ou en souffrirait. C'est pourquoi des croyances contraires se côtoient allègrement dans la contradiction...
Je n'ai pas compris.

L'absolu dans tout les cas ne jouit ni ne souffre.

ronronladouceur a écrit : 02 nov.21, 04:19 Comme déjà dit, l'homme est le décideur du sens.
Il est décideur de la direction qu'il prend.

J'm'interroge a écrit : 31 oct.21, 01:26 111) "Le réglage fin" de l'univers est une conclusion biaisée, ne tenant pas compte de la multitude des univers possibles en soi.
ronronladouceur a écrit : 02 nov.21, 04:19 L'un n'empêche pas nécessairement l'autre puisque notre univers le donne à penser.
S'il le donne à penser, c'est par un biais de raisonnement. Il n'y a pas de réglage des paramètres initiaux, ils sont l'expression d'une possibilité parmi d'autres.

J'm'interroge a écrit : 31 oct.21, 01:26 112) Il y a bien un au-delà de l'horizon physique.
ronronladouceur a écrit : 02 nov.21, 04:19 Ma vision s'accommode mieux de l'à-perte-de-vue...
Ça revient un peu au même, dans le sens que la vue ne porte pas plus loin que là jusqu'où elle porte.

J'm'interroge a écrit : 31 oct.21, 01:26 115) Avant de prouver l'existence de Dieu il faut déjà pouvoir prouver que le cerveau n'est pas le siège de l'esprit.
ronronladouceur a écrit : 02 nov.21, 04:19 Il n'y a pas de preuve possible à l'existence de dieu, c'est l'évidence même. Évidemment, puisqu'on ne peut prouver l'absolu.
L'absolu c'est l'absolu, c'est un concept défini, Dieu personne n'en donne une définition claire...

Parler de Dieu comme de l'absolu ne définit pas Dieu, mais l'absolu.

J'm'interroge a écrit : 31 oct.21, 01:26 116) L'esprit participant de chaines de causalité, émergeant de celles-ci et les alimentant, il ne peut guère s'en extraire pour déterminer sa propre origine, s'il en est une.
ronronladouceur a écrit : 02 nov.21, 04:19 Difficulté à la prémisse...

Vous écriviez pourtant : 115) Avant de prouver l'existence de Dieu il faut déjà pouvoir prouver que le cerveau n'est pas le siège de l'esprit.
Il n'y a aucune contradiction.

L'origine de l'esprit ou son cadre structurel c'est une chose, le fait que le cerveau n'en est pas le siège en est une autre.

Prouver que le cerveau n'est pas le siège de l'esprit est à notre portée et ne présente pas de difficultés particulières, selon moi il y a même déjà des données expérimentales qui le prouvent.
.
La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut en percevoir, s'en représenter, concevoir, croire ou comprendre.

Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
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Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit sont lot d'expériences vécues.
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Ecrit le 03 nov.21, 06:53

Message par ronronladouceur »

ronronladouceur a écrit : 02 nov.21, 04:19 En appeler à la loi de compensation autorégulatrice d'équilibre...
J'm'interroge a écrit : 03 nov.21, 00:10 Comment formulerais-tu cette loi ?
Un vide créé par une perte permettra à autre chose de se présenter...
ronronladouceur a écrit : 02 nov.21, 04:19Y a-t-il une telle liberté qui permettrait de ne pas la définir en fonction du choix? Par exemple, une pure intuition qui n'emprunterait pas une voie à croisements, comme si on n'avait pas le choix devant plusieurs possibilités, une sorte d'impératif sans que l'on se sente lésé en quoi que ce soit?
J'm'interroge a écrit : 03 nov.21, 00:10Selon moi non. Il n'y pas de liberté hors de situations où différents choix sont possibles.
Si c'est impératif et qu'il n'y a pas de possibilité d'y résister, ce n'est pas une liberté.
Vous laissiez entendre que le choix va toujours pour le bien (si j'ai bien compris. Mais n'y a-t-il pas des choix pour le mal en toute connaissance de cause - par exemple quelqu'un se fera sauter au mépris de sa propre vie tout? Mon commentaire ici vaut aussi pour la relativité ou l'arbitraire quant à la considération du bien et du mal...
J'm'interroge a écrit : 03 nov.21, 00:10 Refuser de choisir c'est le choix de laissez d'autres choisir à sa place. C'est un refus libre d'exercer sa liberté. C'est un renoncement.
Pas nécessairement..

Je me souviens d'une femme qui avait manifesté son désir de coucher avec moi. Je lui ai indiqué que je ne voulais pas considérer sa requête comme un choix, comme si elle ne m'avait jamais posé la question... Elle me mettait en face d'un choix? Mais avais-je le choix de cette situation? N'étant donc pas libre au point de départ, comment pouvais-je être libre d'un choix?

Elle n'a pas eu à choisir à ma place. Mais j'imagine qu'on peut trouver des exemples de situations vous donnant raison.

ronronladouceur a écrit : 02 nov.21, 04:19 Ma vision s'accommode mieux de l'à-perte-de-vue...
J'm'interroge a écrit : 03 nov.21, 00:10Ça revient un peu au même, dans le sens que la vue ne porte pas plus loin que là jusqu'où elle porte.
Je parlais de l'œil de l'esprit...
ronronladouceur a écrit : 02 nov.21, 04:19Il n'y a pas de preuve possible à l'existence de dieu, c'est l'évidence même. Évidemment, puisqu'on ne peut prouver l'absolu.
J'm'interroge a écrit : 03 nov.21, 00:10L'absolu c'est l'absolu, c'est un concept défini, Dieu personne n'en donne une définition claire...
Parler de Dieu comme de l'absolu ne définit pas Dieu, mais l'absolu.
L’absolu en tant que tel transcende probablement toute définition. Personnellement je le définis comme ce-sans-quoi-rien-ne-serait... Dieu peut aussi répondre à cette définition...
ronronladouceur a écrit : 02 nov.21, 04:19
J'm'interroge a écrit : 03 nov.21, 00:10L'origine de l'esprit ou son cadre structurel c'est une chose, le fait que le cerveau n'en est pas le siège en est une autre.

Prouver que le cerveau n'est pas le siège de l'esprit est à notre portée et ne présente pas de difficultés particulières, selon moi il y a même déjà des données expérimentales qui le prouvent.
Je ne crois pas que nous en soyons là...

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Re: Pensées pour moi-même.

Ecrit le 05 nov.21, 02:01

Message par J'm'interroge »

ronronladouceur a écrit : 02 nov.21, 04:19 En appeler à la loi de compensation autorégulatrice d'équilibre...
J'm'interroge a écrit : 03 nov.21, 00:10 Comment formulerais-tu cette loi ?
ronronladouceur a écrit : 03 nov.21, 06:53 Un vide créé par une perte permettra à autre chose de se présenter...
Ok, je saisis mieux l'idée.

Il existe effectivement un principe de compensation.

J'm'interroge a écrit : 03 nov.21, 00:10Il n'y pas de liberté hors de situations où différents choix sont possibles.
Si c'est impératif et qu'il n'y a pas de possibilité d'y résister, ce n'est pas une liberté.
ronronladouceur a écrit : 03 nov.21, 06:53 Vous laissiez entendre que le choix va toujours pour le bien (si j'ai bien compris. Mais n'y a-t-il pas des choix pour le mal en toute connaissance de cause - par exemple quelqu'un se fera sauter au mépris de sa propre vie tout? Mon commentaire ici vaut aussi pour la relativité ou l'arbitraire quant à la considération du bien et du mal...
Il n'y a pas d'opposition entre le fait qu'il est possible de choisir le mal en connaissance de cause et le fait que tout concours néanmoins au Bien, notamment en réaction à ce mal, sachant que des choix sont faits par d'autres en réactions des mauvais choix des uns et qu'il existe de nombreux "mécanismes" de régulations et de compensations. S'il y bien a relativité, en revanche il n'y a rien d'arbitraire en ce qu'un mal en est un quand c'en est un, que ce n'est donc pas un bien, ni en ce qu'un bien en est un quand c'en est un, et que ce n'est donc pas un mal.

Un mal pour un bien ou un bien pour un mal ça n'existe pas en dehors d'une façon de parler. Soit c'est un mal, soit c'est un bien, soit c'est indécidable. Mais, un mal peut toujours être pris à tort pour un bien et inversement. Comme un mal ou un bien peuvent toujours être pris à tort pour un indécidable et inversement.

J'm'interroge a écrit : 03 nov.21, 00:10 Refuser de choisir c'est le choix de laissez d'autres choisir à sa place. C'est un refus libre d'exercer sa liberté. C'est un renoncement.
ronronladouceur a écrit : 03 nov.21, 06:53 Pas nécessairement..

Je me souviens d'une femme qui avait manifesté son désir de coucher avec moi. Je lui ai indiqué que je ne voulais pas considérer sa requête comme un choix, comme si elle ne m'avait jamais posé la question... Elle me mettait en face d'un choix? Mais avais-je le choix de cette situation? N'étant donc pas libre au point de départ, comment pouvais-je être libre d'un choix?

Elle n'a pas eu à choisir à ma place. Mais j'imagine qu'on peut trouver des exemples de situations vous donnant raison.
Examinons cet exemple que tu donnes :

- Pour ce qui te concernait :

Tu étais bien devant un choix, celui d'accepter ou de refuser ses avances, tu as choisi. Cet exemple n'illustre pas une situation où tu n'aurais pas fais ou n'eu a faire un choix.

- Pour ce qui la concernait :

Elle t'a laissé choisir, tu as choisi pour elle.

Le fait que tu n'aies pas considéré sa requête comme t'invitant à faire un choix, t'a bien mis devant un choix. Tu n'as pas refusé de choisir, tu as fait ton choix. Et même s'il était déjà fait, sa requête t'a permis de le confirmer.

ronronladouceur a écrit : 03 nov.21, 06:53 Je parlais de l'œil de l'esprit...
?

ronronladouceur a écrit : 02 nov.21, 04:19Il n'y a pas de preuve possible à l'existence de dieu, c'est l'évidence même. Évidemment, puisqu'on ne peut prouver l'absolu.
J'm'interroge a écrit : 03 nov.21, 00:10L'absolu c'est l'absolu, c'est un concept défini, Dieu personne n'en donne une définition claire...
Parler de Dieu comme de l'absolu ne définit pas Dieu, mais l'absolu.
ronronladouceur a écrit : 03 nov.21, 06:53 L’absolu en tant que tel transcende probablement toute définition. Personnellement je le définis comme ce-sans-quoi-rien-ne-serait... Dieu peut aussi répondre à cette définition...
Je ne suis pas d'accord, car :

Dans l'absolu, absolument tout est indispensable à tout et indissociable de tout le reste.

J'm'interroge a écrit : 03 nov.21, 00:10L'origine de l'esprit ou son cadre structurel c'est une chose, le fait que le cerveau n'en est pas le siège en est une autre.

Prouver que le cerveau n'est pas le siège de l'esprit est à notre portée et ne présente pas de difficultés particulières, selon moi il y a même déjà des données expérimentales qui le prouvent.
ronronladouceur a écrit : 03 nov.21, 06:53 Je ne crois pas que nous en soyons là...
Et pourtant si, notamment avec la plausibilité démontrée (à plus de 5-sigma) de la précognition inconscience, celle-ci se caractérisant par des réactions corporelles involontaires en réaction à un stress émotionnel lequel ne s'est pas encore produit et avant que l'élément déclencheur de ce stress ne se produise.

C'est tellement troublant que ça a fait que certains méthodologistes ont réagit en remettant en question la preuve par P-value.
Autrement dit : pour les expériences sur la précognition inconsciente dont je parle, celles-ci ont montré que la probabilité que ce soit dû au hasard est inférieure à 1 chance sur 3,5 millions !
.
La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut en percevoir, s'en représenter, concevoir, croire ou comprendre.

Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
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Re: Pensées pour moi-même.

Ecrit le 05 nov.21, 03:43

Message par ronronladouceur »

J'm'interroge a écrit : 05 nov.21, 02:01 Un mal pour un bien ou un bien pour un mal ça n'existe pas en dehors d'une façon de parler. Soit c'est un mal, soit c'est un bien, soit c'est indécidable. Mais, un mal peut toujours être pris à tort pour un bien et inversement. Comme un mal ou un bien peuvent toujours être pris à tort pour un indécidable et inversement.
Le bien, le mal n'existerait pas en soi. Selon ce qu'en dit dieu dans Conversation avec dieu, la question est plutôt liée à ce qui fonctionne ou ne fonctionne pas compte tenu d'un certain but.
Elle t'a laissé choisir, tu as choisi pour elle.
Examinons cet exemple que tu donnes :

- Pour ce qui te concernait :

Tu étais bien devant un choix, celui d'accepter ou de refuser ses avances, tu as choisi. Cet exemple n'illustre pas une situation où tu n'aurais pas fais ou n'eu a faire un choix.

- Pour ce qui la concernait :
Le fait que tu n'aies pas considéré sa requête comme t'invitant à faire un choix, t'a bien mis devant un choix. Tu n'as pas refusé de choisir, tu as fait ton choix. Et même s'il était déjà fait, sa requête t'a permis de le confirmer.


Je n'ai pas choisi pour elle... Son choix à elle était implicite : elle voulait coucher avec moi...
J'm'interroge a écrit : 31 oct.21, 01:26112) Il y a bien un au-delà de l'horizon physique.
ronronladouceur a écrit : 02 nov.21, 04:19Ma vision s'accommode mieux de l'à-perte-de-vue...
J'm'interroge a écrit : 31 oct.21, 01:26Ça revient un peu au même, dans le sens que la vue ne porte pas plus loin que là jusqu'où elle porte.
ronronladouceur a écrit : 02 nov.21, 04:19Je parlais de l'œil de l'esprit...
J'm'interroge a écrit : 31 oct.21, 01:26?
L'imagination (l'esprit) porte plus loin...

En réfléchissant justement à la limite lointaine, j'en suis arrivé à une vision-compréhension... Je l'ai traduite dans la formule: ''Rapprocher l'éloignement si près que les limites s'estompent peu à peu... Encore plus près... Et cligne de l'œil l'incommensurable''...
ronronladouceur a écrit : 02 nov.21, 04:19Il n'y a pas de preuve possible à l'existence de dieu, c'est l'évidence même. Évidemment, puisqu'on ne peut prouver l'absolu.
ronronladouceur a écrit : L’absolu en tant que tel transcende probablement toute définition. Personnellement je le définis comme ce-sans-quoi-rien-ne-serait... Dieu peut aussi répondre à cette définition...
J'm'interroge a écrit : 05 nov.21, 02:01- Dans l'absolu, absolument tout est indispensable à tout et indissociable de tout le reste.
-L'absolu c'est l'absolu, c'est un concept défini, Dieu personne n'en donne une définition claire...
Parler de Dieu comme de l'absolu ne définit pas Dieu, mais l'absolu.
- Je ne suis pas d'accord, car : Dans l'absolu, absolument tout est indispensable à tout et indissociable de tout le reste.
Chacun peut y aller de sa définition de dieu. Quant à affirmer que c'est là sa définition absolue...

Je fonde l'absolu dans l'idée que rien ne naît de rien et qu'il a toujours fallu quelque chose, quoi que cela soit. Je comprends aussi que l'impossibilité de prouver dieu dit quelque chose de dieu, en définit un aspect, si vous voulez (sans que je prétende en faire le tour). L'impossibilité de prouver dieu peut aussi me dire de lui qu'il répond à l'idée d'''évidence même''... D'où cet autre pensée pour moi-même (merci pour l'idée) : ''Le défaut de voir tient-il au fait qu'on en a plein la vue?...

Et je suis certes d'accord avec vous lorsque vous écrivez ''Dans l'absolu, absolument tout est indispensable à tout et indissociable de tout le reste.''

Je reviendrai pour la suite...

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Re: Pensées pour moi-même.

Ecrit le 05 nov.21, 08:45

Message par J'm'interroge »

J'm'interroge a écrit : 05 nov.21, 02:01 Un mal pour un bien ou un bien pour un mal ça n'existe pas en dehors d'une façon de parler. Soit c'est un mal, soit c'est un bien, soit c'est indécidable. Mais, un mal peut toujours être pris à tort pour un bien et inversement. Comme un mal ou un bien peuvent toujours être pris à tort pour un indécidable et inversement.
ronronladouceur a écrit : 05 nov.21, 03:43 Le bien, le mal n'existerait pas en soi. Selon ce qu'en dit dieu dans Conversation avec dieu, la question est plutôt liée à ce qui fonctionne ou ne fonctionne pas compte tenu d'un certain but.
Oui, je l'ai dit aussi, le bien et le mal n'existent pas en soi, ils existent relativement aux finalités, lesquelles passent par des objectifs et des choix.

Ceci dit tu sembles plutôt parler d'efficacité et d'efficience...

ronronladouceur a écrit : 05 nov.21, 03:43 Je n'ai pas choisi pour elle... Son choix à elle était implicite : elle voulait coucher avec moi...
Tu confonds choix et désirs.

En te posant la question elle t'a laissé décider. Elle n'avait sans doute pas choisi ou eu la possibilité de te contraindre...

Le choix qu'elle a fait c'était de te poser la question.

ronronladouceur a écrit : 02 nov.21, 04:19Il n'y a pas de preuve possible à l'existence de dieu, c'est Chacun peut y aller de sa définition de dieu. Quant à affirmer que c'est là sa définition absolue...
Ça n'existe pas. Une définition absolue n'est pas possible.

Tu veux sans doute parler d'une définition ultime ?

ronronladouceur a écrit : 05 nov.21, 03:43 L'impossibilité de prouver dieu peut aussi me dire de lui qu'il répond à l'idée d'''évidence même''... D'où cet autre pensée pour moi-même
L'évidence même c'est l'évidence même, ce n'est pas un concept. Ce n'est ni un concept de Dieu, ni un autre concept.

ronronladouceur a écrit : 05 nov.21, 03:43 (merci pour l'idée) : ''Le défaut de voir tient-il au fait qu'on en a plein la vue?...
Nous ne voyons que ce que nous sommes capables de voir.

ronronladouceur a écrit : 05 nov.21, 03:43 Et je suis certes d'accord avec vous lorsque vous écrivez ''Dans l'absolu, absolument tout est indispensable à tout et indissociable de tout le reste.''
Je vais la rajouter celle-là.
.
La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut en percevoir, s'en représenter, concevoir, croire ou comprendre.

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Re: Pensées pour moi-même.

Ecrit le 05 nov.21, 09:32

Message par ronronladouceur »

Suite...
J'm'interroge a écrit : 03 nov.21, 00:10L'origine de l'esprit ou son cadre structurel c'est une chose, le fait que le cerveau n'en est pas le siège en est une autre.
Prouver que le cerveau n'est pas le siège de l'esprit est à notre portée et ne présente pas de difficultés particulières, selon moi il y a même déjà des données expérimentales qui le prouvent.
ronronladouceur a écrit : 03 nov.21, 06:53Je ne crois pas que nous en soyons là...
J'm'interroge a écrit : 03 nov.21, 00:10Et pourtant si, notamment avec la plausibilité démontrée (à plus de 5-sigma) de la précognition inconscience, celle-ci se caractérisant par des réactions corporelles involontaires en réaction à un stress émotionnel lequel ne s'est pas encore produit et avant que l'élément déclencheur de ce stress ne se produise.

C'est tellement troublant que ça a fait que certains méthodologistes ont réagit en remettant en question la preuve par P-value.
Autrement dit : pour les expériences sur la précognition inconsciente dont je parle, celles-ci ont montré que la probabilité que ce soit dû au hasard est inférieure à 1 chance sur 3,5 millions !
Ça me rappelle les commentaires de certains médias quant à la réaction des animaux peu avant le tsunami de Sumatra en 2004. (mythe ou réalité?)... Me vient à l’esprit l’image de filaments invisibles ou encore d’une grille (Kreyon) où tout bougerait en interaction (grosso modo). À ce compte-là, heureux filtre qui fait en sorte que nous ne recevions pas tout en bloc...

Quant à la conscience hors du cerveau, je partage cette idée, quoi je ne pense pas, encore une fois, que nous en soyons là. Mais explorant un peu cette idée, cela pourrait-il signifier que le cerveau serait dans la conscience plutôt que le contraire, et partant ainsi que le monde? Une autre question demeurerait quant à la localisation de ladite conscience...

À moins d’indication contraire, les travaux du réputé neurologue belge Steven Laureys ne permettent pas encore de l’affirmer.

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Ecrit le 05 nov.21, 23:02

Message par J'm'interroge »

ronronladouceur a écrit : 05 nov.21, 09:32 À ce compte-là, heureux filtre qui fait en sorte que nous ne recevions pas tout en bloc...
Ça ne serait pas gérable. C'est pourquoi il y a répartition et partage des tâches.
.
La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut en percevoir, s'en représenter, concevoir, croire ou comprendre.

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