Les Protestants sont des chrétiens qui se reconnaissent dans les credos de l'Eglise primitive (du 1er au 5ème siècle ap. JC) et dans six affirmations formulées par la Réforme.
1° A Dieu seul la gloire
Rien n'est sacré ou absolu en dehors de Dieu. Les Protestants contestent le caractère absolu de toute entreprise humaine. Au nom d'un Dieu de liberté, ils proclament la liberté de conscience de tous les êtres.
2° La grâce seule
La grâce est l'amour gratuit et originel de Dieu pour l'humanité. Indépendamment de ses mérites, l'être humain est déjà sauvé. Cette confiance de Dieu le rend responsable. Ainsi aimé, l'homme est apte à aimer son prochain.
3° La Foi seule
La Foi naît de la rencontre de l'être humain avec Dieu. Elle peut être l'issue - ou aussi le début - d'un chemin difficile mais jamais inaccessible.
4° La Bible seule
La Bible est la seule autorité reconnue des Protestants qui y voient le livre d'une humanité juive et chrétienne se voulant reliée à Dieu. L'intelligence de son message aujourd'hui provient des efforts de toutes les Eglises dans le respect de leur diversité.
5° Des Eglises toujours à réformer
Les Eglises rassemblent tous ceux qui se reconnaissent dans le Dieu de Jésus-Christ, notamment par le baptême et la Cène.
En tant qu'institutions, elles n'exercent pas de médiation entre les fidèles et Dieu.
Communautés humaines, elles évoluent sans cesse au rythme de l'humanité.
6° Le Sacerdoce Universel
Chaque baptisé a une place identique dans l'Eglise, qu'il soit laïc ou pasteur ; ce dernier n'est pas un personnage à part, mais celui ou celle à qui sa formation théologique permet d'animer la communauté. Le témoignage de la foi et de l'engagement dans le monde est donc le devoir de tous les Protestants membres des Eglises.
Société des Amis du Musée Calvin de Noyon - "Parlez-vous franco-protestant ?" Protestants En Réseau
le protestantisme
- lutherien et réformée
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le protestantisme
Ecrit le 25 mai07, 07:43- lutherien et réformée
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Le Protestantisme
Ecrit le 25 mai07, 07:45Le protestantisme est avant tout une expression de la religion chrétienne qui contient trois principales branches : l’orthodoxie, le catholicisme et le protestantisme. Le fondement du protestantisme est en effet celui du christianisme tout entier, à savoir, Jésus-Christ.
Le protestantisme est inspiré par un principe fondamental : considérer la Bible comme référence doctrinale. La Bible n’est pas pour le protestant une idole, mais la source historique de la connaissance chrétienne et elle est prééminente par rapport à la tradition chrétienne et aux Eglises.
Si le premier principe du protestantisme règle les rapports de l’Ecriture et de la tradition, le deuxième principe du protestantisme règle le rapport entre la foi et les œuvres :Le réformateur Luther a marqué la Réforme de sa découverte personnelle de la libération du péché par Jésus-Christ : Dieu seul me libère, et non pas la somme de mes bonnes actions ; il suffit que le croyant le reconnaisse.
La diversité protestante est inhérente au mouvement issu de la Réforme du XVIe siècle. Mais toutes les églises qui se réclament du protestantisme insistent sur la foi et l’engagement personnel. La Bible, son étude, sa méditation, son commentaire, son actualisation y occupent une place centrale et elle fait autorité en dernière instance.
Au total, la France compte aujourd’hui environ 700 000 protestants.
A Dieu seul la gloire…
A l’origine, la Réforme
Les Eglises directement issues de la Réforme:
Le Luthérianisme
D’origine allemande, l’église luthérienne est toujours restée fidèle à la Confession de Foi de 1530 faite par les princes protestants d’Allemagne (la Protestation), suite aux thèses de Luther. Pour un Luthérien, Dieu renouvelle sa grâce à chaque instant, l’eau du baptême, le pain et le vin de la Sainte Cène ne sont rien sans la Parole. Les sacrements apportent le salut à ceux qui croient. Dans le culte dominical, le sacrement de la Cène a la même importance que la prédication.
en savoir plus
Les églises Réformées
Mal accueillie en France (affaire des Placards), la Réforme y revient par le biais des thèses de Jean Calvin (un Français exilé en Suisse). Théologiquement, Calvin est proche de Luther, mais à la différence de ce dernier, affectif et impétueux, c’est un intellectuel rigoureux qui comprend rapidement qu’en France la Réforme ne s’imposera pas facilement et forme des laïcs et des pasteurs en vue d’une église persécutée.
1559 : première confession de Foi de l’Eglise Réformée de France.
Pour un Réformé, la grâce est donnée une fois pour toutes… " C’est offenser Dieu que de prier pour un salut qu’il nous affirme avoir accompli ", disait même un pasteur au siècle dernier. Les sacrements, Cène et Baptême ne confèrent pas le salut comme chez les luthériens. Le pain et le vin ne se transforment pas, c’est le Saint Esprit qui opère sur celui qui les prend.
L’Anglicanisme
Cette église est née des difficultés spécifiques entre le roi Henri VIII d’Angleterre et le Saint Siège qui ne voulait pas annuler son mariage. On y trouve à la fois les éléments du catholicisme et des positions très proches du calvinisme. Elle est surtout britannique.
De ces trois courants principaux du XVIe siècle sont nés de nombreux autres mouvements dont voici les principaux.
Le Congrégationalisme : il émane d’une scission avec l’Eglise anglicane à laquelle il reproche d’être entièrement liée à l’état. Il souligne l’importance de la communauté locale. Ce sont des congrégationalistes qui constituent l’essentiel des " Pilgrim Fathers " qui en 1620 s’établissent en Nouvelle Angleterre et fondent le protestantisme américain.
Le Baptisme : c’est une émanation du congrégationalisme. Né en Angleterre et en Hollande, il se caractérise par le refus du baptême des enfants pour ne défendre que celui d’adultes, par la nécessité de la décision personnelle et l’engagement militant de la foi. Ils sont nombreux aux Etats-Unis mais aussi en Europe et en France.
Le Méthodisme : il naît au XVIIIème siècle en Angleterre sous l’influence de John Wesley en réaction contre le ritualisme de l’Anglicanisme. Il insiste sur la formation " méthodique " des laïcs à l’exercice de leur responsabilité de chrétiens adultes dans la société.
Dès les XVII et XVIIIe siècles, on assiste au développement de mouvements dits de " Réveil ", portés par des fidèles critiquant l’assoupissement des Eglises officielles, comme l’Adventisme ou le Pentecôtisme.
Depuis la fin du XIX, le protestantisme est traversé par un courant de fond, appelé " mouvement Evangélique ". Il désigne des églises de " professants " qui mettent l’accent sur le salut personnel, une vie de piété, une conversion du cœur et surtout le témoignage auprès des non-croyants.
Aujourd’hui, en dépit du nom porté par certaines églises protestantes, aucune d’elles ne se réclame d’un luthéranisme ou d’un calvinisme " pur et dur ". Toutes ces églises se réclament avant tout de la Parole de Dieu telle qu’attestée dans la texte biblique. Son interprétation n’est pas univoque… mais la Bible reste leur seul horizon. Et aucune d’elle ne prétend porter à elle seule la totalité des richesses positives que représente le mouvement protestant.
La Fédération Protestante de France
La Fédération Protestante de France a été créée en 1906 au lendemain du vote de la loi sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat. Elle rassemble la plupart des Eglises protestantes françaises ainsi que des œuvres et des mouvements d’inspiration protestante. La Fédération n’a d’autre pouvoir que celui que lui délèguent ses membres, elle n’est ni une super Eglise, ni une Eglise de plus. Chaque membre demeure libre dans son organisation et ses décisions mais en adhérant, manifeste son appartenance à une même famille spirituelle.
Malgré la diversité de ses membres –vécue comme une richesse- la Fédération est amenée à exprimer la " voix protestante " sur des questions d’intérêt général, d’ordre social, éthique ou politique toutes les fois où il apparaît que des êtres humains, des groupes sociaux ou une nation sont menacés dans leur liberté et leur épanouissement.
Fédération Protestante de France : 47, rue de Clichy – 75009 Paris
Le protestantisme est inspiré par un principe fondamental : considérer la Bible comme référence doctrinale. La Bible n’est pas pour le protestant une idole, mais la source historique de la connaissance chrétienne et elle est prééminente par rapport à la tradition chrétienne et aux Eglises.
Si le premier principe du protestantisme règle les rapports de l’Ecriture et de la tradition, le deuxième principe du protestantisme règle le rapport entre la foi et les œuvres :Le réformateur Luther a marqué la Réforme de sa découverte personnelle de la libération du péché par Jésus-Christ : Dieu seul me libère, et non pas la somme de mes bonnes actions ; il suffit que le croyant le reconnaisse.
La diversité protestante est inhérente au mouvement issu de la Réforme du XVIe siècle. Mais toutes les églises qui se réclament du protestantisme insistent sur la foi et l’engagement personnel. La Bible, son étude, sa méditation, son commentaire, son actualisation y occupent une place centrale et elle fait autorité en dernière instance.
Au total, la France compte aujourd’hui environ 700 000 protestants.
A Dieu seul la gloire…
A l’origine, la Réforme
Les Eglises directement issues de la Réforme:
Le Luthérianisme
D’origine allemande, l’église luthérienne est toujours restée fidèle à la Confession de Foi de 1530 faite par les princes protestants d’Allemagne (la Protestation), suite aux thèses de Luther. Pour un Luthérien, Dieu renouvelle sa grâce à chaque instant, l’eau du baptême, le pain et le vin de la Sainte Cène ne sont rien sans la Parole. Les sacrements apportent le salut à ceux qui croient. Dans le culte dominical, le sacrement de la Cène a la même importance que la prédication.
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Les églises Réformées
Mal accueillie en France (affaire des Placards), la Réforme y revient par le biais des thèses de Jean Calvin (un Français exilé en Suisse). Théologiquement, Calvin est proche de Luther, mais à la différence de ce dernier, affectif et impétueux, c’est un intellectuel rigoureux qui comprend rapidement qu’en France la Réforme ne s’imposera pas facilement et forme des laïcs et des pasteurs en vue d’une église persécutée.
1559 : première confession de Foi de l’Eglise Réformée de France.
Pour un Réformé, la grâce est donnée une fois pour toutes… " C’est offenser Dieu que de prier pour un salut qu’il nous affirme avoir accompli ", disait même un pasteur au siècle dernier. Les sacrements, Cène et Baptême ne confèrent pas le salut comme chez les luthériens. Le pain et le vin ne se transforment pas, c’est le Saint Esprit qui opère sur celui qui les prend.
L’Anglicanisme
Cette église est née des difficultés spécifiques entre le roi Henri VIII d’Angleterre et le Saint Siège qui ne voulait pas annuler son mariage. On y trouve à la fois les éléments du catholicisme et des positions très proches du calvinisme. Elle est surtout britannique.
De ces trois courants principaux du XVIe siècle sont nés de nombreux autres mouvements dont voici les principaux.
Le Congrégationalisme : il émane d’une scission avec l’Eglise anglicane à laquelle il reproche d’être entièrement liée à l’état. Il souligne l’importance de la communauté locale. Ce sont des congrégationalistes qui constituent l’essentiel des " Pilgrim Fathers " qui en 1620 s’établissent en Nouvelle Angleterre et fondent le protestantisme américain.
Le Baptisme : c’est une émanation du congrégationalisme. Né en Angleterre et en Hollande, il se caractérise par le refus du baptême des enfants pour ne défendre que celui d’adultes, par la nécessité de la décision personnelle et l’engagement militant de la foi. Ils sont nombreux aux Etats-Unis mais aussi en Europe et en France.
Le Méthodisme : il naît au XVIIIème siècle en Angleterre sous l’influence de John Wesley en réaction contre le ritualisme de l’Anglicanisme. Il insiste sur la formation " méthodique " des laïcs à l’exercice de leur responsabilité de chrétiens adultes dans la société.
Dès les XVII et XVIIIe siècles, on assiste au développement de mouvements dits de " Réveil ", portés par des fidèles critiquant l’assoupissement des Eglises officielles, comme l’Adventisme ou le Pentecôtisme.
Depuis la fin du XIX, le protestantisme est traversé par un courant de fond, appelé " mouvement Evangélique ". Il désigne des églises de " professants " qui mettent l’accent sur le salut personnel, une vie de piété, une conversion du cœur et surtout le témoignage auprès des non-croyants.
Aujourd’hui, en dépit du nom porté par certaines églises protestantes, aucune d’elles ne se réclame d’un luthéranisme ou d’un calvinisme " pur et dur ". Toutes ces églises se réclament avant tout de la Parole de Dieu telle qu’attestée dans la texte biblique. Son interprétation n’est pas univoque… mais la Bible reste leur seul horizon. Et aucune d’elle ne prétend porter à elle seule la totalité des richesses positives que représente le mouvement protestant.
La Fédération Protestante de France
La Fédération Protestante de France a été créée en 1906 au lendemain du vote de la loi sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat. Elle rassemble la plupart des Eglises protestantes françaises ainsi que des œuvres et des mouvements d’inspiration protestante. La Fédération n’a d’autre pouvoir que celui que lui délèguent ses membres, elle n’est ni une super Eglise, ni une Eglise de plus. Chaque membre demeure libre dans son organisation et ses décisions mais en adhérant, manifeste son appartenance à une même famille spirituelle.
Malgré la diversité de ses membres –vécue comme une richesse- la Fédération est amenée à exprimer la " voix protestante " sur des questions d’intérêt général, d’ordre social, éthique ou politique toutes les fois où il apparaît que des êtres humains, des groupes sociaux ou une nation sont menacés dans leur liberté et leur épanouissement.
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