Je ne peux nier qu'il y a eu des mauvaises interprétations de la prédestination.C'est un des problèmes du Calvinisme. A Genève du temps du réformateur, les délits étaient une preuve de l'absence de salut pour la personne en effraction. Le sauvé ne devait raisonnablement plus pécher. On sait combien le système théocratique autoritaire de Calvin châtiait dépravés et "libéraux".
Cependant, au temps de Jean Calvin la doctrine n'était pas si importante. En effet, Jean Calvin n'a jamais prêché sur cette doctrine. Elle sera mise de l'avant avec la monté de la doctrine de l'arminianisme qui est vu comme un retour à la doctrine de Pélage.
D'autre part, il faut éviter les caricatures pour discréditer Jean Calvin. Genève n'était pas un état théocratique et encore moins gouverné par Calvin.
En fait, Calvin est devenu citoyen de Genève uniquement 4 ans avant sa mort. Calvin n'a siégé sur aucun conseil ou tribunal.
L'objectif de la prédestination était de donner du courage aux chrétiens réformés persécutés en leur disant:
Be craignez pas ! Quand bien même vous êtes excommuniés par une puissance terrestre, l’Église romaine, votre seule foi, votre seule confiance en la grâce de Dieu, qui précède tous les temps, qui précède l’Église romaine qui vous persécute, cette seule confiance est le signe que de toute éternité Dieu vous tient en sa garde !