Les incroyants et athées sont-ils perdus pour Dieu ?
A propos de Romains 2, en particulier les versets 12-16, je crois qu'il est important de comprendre que nous sommes tous égaux devant Dieu, quelle que soit notre étiquette religieuse, et même si nous n'en avons pas. En tant que croyant engagé, Paul nous amène à rejeter tout jugement à propos du salut de mon prochain, et à banir complètement de nos pensées le sectarisme. Dieu a ses fidèles dans tous les milieux religieux et même chez les AT, et cette réalité nous éloigne de l'orgueil de croire que nous sommes les seuls bons "JUIFS" parce que nous avons la vérité et la connaissance, et que les autres doivent se ralier impérativement à notre religion pour être sauvés.
PhilippeLes non-croyants, qui n'ont pas la connaissance de la loi de Dieu révélée à Moïse, sont pourtant à égalité avec les croyants devant Dieu, car Dieu a mis en eux une conscience qui leur parle de ce qui est bien ou mal, et qui constitue en eux une loi naturelle selon laquelle ils seront jugés. Dieu tiendra compte de ce qu'ils auront fait de cette loi qui les accuse ou les défend intérieurement.
A tous ceux qui s'inquiètent du sort final des incroyants, ou des non-xxxxx, trouvant injuste une condamnation à cause de leur ignorance de Dieu ou de sa loi, Dieu repond ici que tous sont égaux devant lui, que connaître Dieu ou sa loi ne constitue pas un mérite, que chacun est responsable devant lui de la mise en pratique de ce qu'il connaît, loi de la conscience ou loi révélée. L'une et l'autre conduisent à désirer la délivrance de la culpabilité qu'engendre leur transgression (Ga 3:24), délivrance que tous peuvent trouver par la foi en Jésus-Christ (Jn 14.6), et dont tous bénéficieront au jour du jugement de Dieu, pour peu qu'ils aient été conséquents et fidèles à leur foi.
Les luttes intérieures de chacun restant secrètes aux hommes, il est impossible d'établir un jugement sur le salut des uns ou la perdition des autres (Rm 2:1,2). La bonté de Dieu s'exerce sur tous également, tout en tenant compte des différences de connaissance, de compréhension, d'état d'esprit et de pratique du bien de chacun, il appelle également les uns et les autres à se tourner vers lui (se convertir, v4), et à marcher dans la droiture, la justice et la miséricorde (Mi 6:8), quels que soient son point de départ et son chemin, dans ou hors du peuple des croyants.
Extrait du moniteur de "l'école du sabbat" de l'église Adventiste.