Que le péché ne règne pas dans vos corps mortels

[Paulo]

Voici ici, un enseignement donné par Paul et qui contredit l'enseigment donné par ce cher Logos.

Logos, lui, nous enseigne que nous sommes sauvés par notre foi en Jésus, pas par nos oeuvres ; ce qui fait que "mêmes si nous retombons dans le péché", notre foi nous sera imputé à justice. Selon lui, même si nous continuons à pécher, c'est notre foi que le Seigneur regardera.

Paul, ne dit pas cela. Il invite ceux qui ont été baptisés, de se regarder comme "morts au péché", et comme "vivant pour Dieu EN Jésus-Christ. De fait, il leur demande à ce que le péché ne règne pas dans leur corps mortel, de manière à ne pas obéir à ses convoitises.

"Car sa mort fut une mort au péché une fois pour toutes, et sa vie est une vie pour Dieu. Ainsi vous-mêmes regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ [Notre-Seigneur]. Que le péché ne règne donc point dans votre corps mortel, de sorte que vous obéissiez à ses convoitises. (Romains 6, 10)

Pourquoi ?

Parce qu'en cèdant aux convoitises de la chair, nous retomberons dans le péché, et la mort donnée par le péché. Il nous demande donc de résister aux convoitises de la chair, pour demeurer vivant dans le Christ Jésus.

"Ne livrez pas vos membres au péché pour être des instruments d'iniquité, mais offrez-vous vous-mêmes à Dieu comme étant vivants, de morts que vous étiez, et offrez-lui vos membres pour être des instruments de justice. Car le péché n'aura pas d'empire sur vous, parce que vous n'êtes pas sous la Loi, mais sous la grâce. Quoi donc! Pécherons-nous, parce que nous ne sommes pas sous la Loi mais sous la grâce? Loin de là! Ne savez-vous pas que, si vous vous livrez à quelqu'un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché pour la mort, soit de l'obéissance à Dieu pour la justice? Mais grâces soient rendues à Dieu de ce que, après avoir été les esclaves du péché, vous avez obéi de coeur à la règle de doctrine qui vous a été enseignée. Ainsi, ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus les esclaves de la justice. - Je parle à la manière des hommes, à cause de la faiblesse de votre chair. - De même que vous avez livré vos membres comme esclaves à l'impureté et à l'injustice, pour arriver à l'injustice, de même livrez maintenant vos membres comme esclaves à la justice, pour arriver à la sainteté. (Romains 6, 13-19)

Paul invite ceux qui sont nés de nouveau, à ne pas redevenir esclave du péché, mais à rester esclave de la justice, à livrer nos membres comme esclaves à la justice, pour "ARRIVER à la sainteté" ; ce qui veut bien dire, que s'il y a une arrivée dans la sainteté, il y a un départ dans la sainteté et donc un chemin à suivre, pour arriver à la sainteté.

On ne devient pas "pleinement saint", du jour au lendemain, ou le jour de notre baptême. On naît dans la sainteté, qui est la sainteté reçue du Christ, comme une semence appelé à grandir, à l'image du levain, qui faire se lever la pâte, la transformant.

Le péché, quand nous y retombons, ralentit notre croissance dans la sainteté, et quand ce péché est mortel, il stop notre progression dans la sainteté ; d'où la nécessité de revenir vers Dieu, confesser notre péché, lui demander pardon, de manière à recevoir de nouveau son Pain de Vie, avec lequel il nous redonne des forces, jusqu'au jour, où nous étant nourris régulièrement de son Pain de Vie, renforcé de la puissance de son Esprit, nous arrivions à résister totalement aux tentations.

Nous devons donc bien "oeuvrer", pour que le péché ne règne pas de nouveau en nous, si nous ne voulons pas mourir dans nos péchés. Nous n'y arriverons, que si nous mettons notre foi en Jésus, qui nous relève quand nous avons péché et que nous sommes venus à Lui, confesser notre péché, et communion à son Pain de Vie.

Nous devons donc faire tout ce que nous pouvons, pour ne pas retomber dans l'esclavage du péché, pour demeurer dans l'esclave de la justice, la soumission à toutes ces oeuvres bonne, que le Seigneur nous invite à faire, afin que fructifie en nous, sa grâce jusqu'à ce que nous soyons remplis de sa grâce, de sa sainteté.

Pour être sauvé pleinement, occupés la place que le Seigneur s'en est allé nous préparer, nous devons grandir dans la sainteté, dans laquelle il nous a fait naître de nouveau, le jour de notre baptême.

Celui qui croit, que Dieu le père regardera sa foi, et non sa sainteté, pour l'admettre dans son Royaume, il se leurre ; car cette Sainteté, c'est cette robe nuptiale, avec laquelle il nous revêt, et que nous devons épouser. Celui qui sera trouvé sans cette robe nuptiale, sera jeté hors de la salle de noce. Ors, c'est en péchant de nouveau, que nous salissons la robe nuptiale, la plus belle robe, reçu le jour de notre baptême. D'où la nécessité de revenir le dimanche, lavé dans le sang de Jésus, notre robe nuptiale, de baptême, que nous avons souillés de nouveau avec notre péché, commis dans la semaine ; pour repartir avec une nouvelle robe, jusqu'à ce que nous arrivions à ne plus la salir, grâce à l'aide qu'apporte l'Esprit Saint, à ceux qui font tout ce qu'ils peuvent, pour resister aux convoitises de la chair, pour resister aux tentations à laquelles le diable, le Prince de ce monde, continu à nous soumettre.