Le pape Jean XXIII

L'Église catholique est à la fois une communion de communautés et d'Églises ainsi qu'une institution et un clergé organisés de façon hiérarchique.
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Marmhonie

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Le pape Jean XXIII

Ecrit le 02 déc.16, 23:41

Message par Marmhonie »

Le pape Jean XXIII & Vatican II


Vatican II est un châtiment
Oui, il s’est passé quelque chose de très très grave au début du Concile. Dieu a permis par une juste justice que tous soient aveuglés. Vatican II est un châtiment, châtiment des péchés des clercs qui, depuis la mort de saint Pie X, ne croyaient plus au démon, ne savaient plus ses projets, ne combattaient plus ses troupes, ne veillaient plus, laissaient l’erreur tout envahir, édulcoraient la vérité, dormant paisiblement pendant que les ennemis investissaient la maison. La conséquence fut terrible : Dieu permit que TOUS
apostasient et une hiérarchie parallèle gnostique imposa son pouvoir avec insolence, violence, détruisant tout.
Ils étaient docteurs en Vérité, ils connaissaient la vérité, ils l’avaient enseignée, et pourtant ?

Comment tombèrent-ils dans les pièges sataniques de la liberté religieuse, de l’œcuménisme, du ralliement au monde, de la destruction des sacrements, des catéchismes, du droit canon, de l’inversion de la grille amis-ennemis, etc. ?

Allant contre la vérité connue, ils firent le péché irrémissible contre le Saint-Esprit et depuis, après avoir fait le pire des blasphèmes contre le premier commandement, après avoir fait de nombreux péchés mortels contre la Foi, ils ne sont plus en état de grâce, ils vivent en état de péché mortel, sans même la volonté et encore moins quarante ans après, la possibilité d’en être absous. Abandonnés de Dieu qui leur a retiré les grâces spéciales de préservation, ils sont comme des astres morts errants.


Une critique de 1985
En relisant le vénérable Holzhauser, on voit que tout fut annoncé : les péchés méritant le châtiment, le châti- ment lui-même, et la sentence : "tu as le nom de vivant, mais tu es mort".

Pour nous aujourd’hui ce texte est une leçon, car l’analyse du travail satanique des Illuminati, dont les résultats sont palpables, indiscutables, nous permet de comprendre que le même plan ennemi recommence dans les milieux de la Tradition.

Des hiérarchies parallèles, liées à des groupes lucifériens, des travaux occultes, un manque de surveillance et de sanction contre les esprits faux, leur promotion à des postes clefs, attaquent la vérité connue, ruinent la Foi, dé- truisent de l’intérieur les familles qui voudraient garder la Foi, et ont déjà engendré l’apostasie de beaucoup. Les ralliés sont presque tous d’anciens fidèles de la Tradition.

Le dernier livre de l’abbé Célier, l’Arsène Lupin de la tradition, qui sous le pseudonyme de Paul Sernine attaque la vérité connue, est une moquerie de la gnose, pour mieux laisser les gnostiques faire leur travail de sape. La publi- cation de ce livre, sous l’œil bienveillant de ses supérieurs, démontre à tous leur incompétence, leur léthargie, leur manque de courage ; ne nous étonnons pas si demain un châtiment terrible arrive.

Professeur de philosophie au cours scandaleux connu par Le Dieu mortel, livre qui aurait mérité le pilon, il fit pire depuis. Pendant dix ans comme directeur de la revue Fideliter et des éditions Clovis, il ne cita jamais les auteurs antilibéraux, n’en diffusa aucun, et au contraire se lia à ceux qui les combattaient. Au lieu de former de vrais chrétiens, de les armer pour la défense de leur Foi, il les déforme par des articles inutiles ou insignifiants. Avec son ami de Tanouarn, de quel camp sont-il ? Pour qui travaillent-il ?


Nihil novi sub sole. On ne se moque pas de Dieu.
Très sainte Vierge Marie, protégez-nous de ces menteurs, de ces pervers, de ces hypocrites, de ces blasphémateurs, de ces mercenaires de Satan. Nous les craignons plus, eux qui tuent les âmes, que ceux qui tuent les corps.

Louis-Hubert Remy, 30 novembre 2003, en la fête de saint André, celui qui fut le premier à dire : "Nous avons trouvé le Messie" .

Source : Georges Lacordelle, "Le délire sacré" & Père Catry "L’Eglise occultée"

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Re: Le pape Jean XXIII

Ecrit le 03 déc.16, 13:02

Message par Ase »

Voilà un pape que j'aimais bien :)

Cordialement,
Ase

l'hirondelle

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Re: Le pape Jean XXIII

Ecrit le 04 déc.16, 00:43

Message par l'hirondelle »

Jean XXIII a été canonisé en 2014.
L'Eglise catholique romaine le propose donc comme modèle à ses fidèles.
On le surnommait le "bon pape" Jean.
Il vient d'un milieu campagnard, modeste; il est le quatrième enfant d'une fraterie qui en comptait quatorze.
Il se révèle, le long de sa carrière ecclésiastique, fin diplomate. Il désamorce les conflits par sa bonhommie et en prêchant la charité, l'amour fraternel, même envers "nos frères séparés".
Durant la guerre, il agit activement pour sauver des Juifs persécutés en leur permettant d'émigrer vers des lieux plus sûrs.

Vatican II a été une chance pour l'Eglise catholique. Remettre en cause ce concile, c'est se ranger dans le camp dit "intégriste".
Cette opinion en est une comme une autre mais elle ne s'inscrit plus dans le catholicisme romain officiel, celui du pape de Rome.
Wikipedia a écrit :L'intégrisme est un courant au sein de l'Église catholique romaine, particulièrement en France , et dont l'appellation remonte au début du XXe siècle, lors de la crise moderniste, lorsque le courant conservateur de cette Église oppose aux partisans d'une ouverture au monde moderne un catholicisme dit « intégral » qui défend le maintien des vérités catholiques traditionnelles telles qu’elles ont, selon eux, toujours été enseignées.

Ces tenants de la « Tradition », se désignant eux-mêmes comme des « catholiques intégraux », seront appelés « intégristes » par le courant progressiste qui se verra, lui, désigné sous le vocable de « moderniste » dans des appellations qu'aucun des deux courants ne revendique ni n'assume.

D'usage souvent polémique et péjoratif, le terme intégriste se réfère généralement à des courants traditionalistes qui affirment représenter l'orthodoxie catholique et la Tradition « authentique » dans un cadre sociologique qui, de la résistance générale à la société moderne, a glissé progressivement vers une résistance à la transformation interne de l'Église catholique. Cette résistance poussera certains de ses tenants jusqu'au schisme, à l'instar de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X qui, pour beaucoup, incarne le terme

Marmhonie

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Re: Le pape Jean XXIII

Ecrit le 04 déc.16, 04:14

Message par Marmhonie »

L'illuminisme de Jean XXIII


Une élection attendue de longue date
Comme cela lui avait été prédit le Cardinal Roncalli a été élu ‘Pape’ sous le nom de Jean XXIII, le 28 octobre 1958, et il a convoqué le Concile Vatican Il le 25 janvier 1959.

On a dit et répété que Jean XXIII a été un "Pape de transition". L’expression est d’une certaine manière exacte, car elle indique le début de la "mutation" du catholicisme traditionnel en catholicisme protestantisé, en catholicisme judéo- maçonnisé. Sous un aspect de bonhomie souriante, d’un optimisme rebelle aux "prophètes de malheur"‘, d’un pacifisme à toute épreuve, d’une inaltérable sérénité ... le nouveau ‘Pape’ a engendré une véritable révolution "en tiare et en chape" selon le vœu de Nubius, chef de la Haute-Vente.

Cette révolution dûe à un véritable obscurcissement de l’esprit, peut s’expliquer tout au moins en partie, par ce que nous appellerons "l’illuminisme de Jean XXIII". De cet illuminisme, nous avons un exemple frappant dans la manière dont "le bon Pape Jean" a reçu la révélation de la Convocation du Concile. Écoutons-le :
" ...obéissant à une voix intérieure que Nous considérons comme venue d’une impulsion supérieure (?), nous avons jugé le moment opportun pour offrir à l’Eglise catholique et à toute la famille humaine un Nouveau Concile Œcuménique..." (Bulle Humanæ Salutis)

Un homme déjà malade
Nous lisons dans le premier volume des Actes de Jean XXIII pour le deuxième Concile du Vatican : La genèse d’une décision d’une telle portée (celle de la convocation du Concile) n’est pas sans mystère (?). On pourrait penser qu’elle a été le fruit d’un long labeur. Bien au contraire, nous dit le Saint-Père lui-même, elle n’a pas nécessité une réflexion prolongée, elle a été une "fleur spontanée d’un imprévu printemps" (p.45).

Plus tard lui-même précisera les circonstances dans lesquelles l’idée lui est venue, née "comme une humble fleur ca- chée dans les prés"... En se préparant pour célébrer la cérémonie du 25 Janvier 1959, dans la basilique Saint-Paul, Sa Sainteté eut, "avec une violente intensité l’inspiration de convoquer la famille catholique..." (p. 85).

De sa maladie à un délire mystique sordide
Le 24 Janvier 1960, ouvrant le Synode Romain, à Saint-Jean de Latran le Souverain Pontife voulut faire connaître ouvertement ce que jusque-là, il n’avait confié qu’à quelques-uns, comme s’il s’agissait d’un secret religieux :
"Tandis que nous étions plongés dans notre humble prière, nous avons ressenti, au tréfonds de notre âme simple, une sollicitation divine (?) en vue de l’ouverture d’un Concile œcuménique" (p. 69).

Le motu proprio du 5 Juin 1960 scellera, par l’accent solennel de ses premiers mots, la candide ouverture de "l’âme simple" : "... nous avons retenu une inspiration du Très-Haut" (p. 93)

Nous lisons encore dans l’Osservatore Romano (édition française) du 23 Octobre 1959 sous le titre Les Laïcs et le Concile Œcuménique, ces mots de Jean XXIII :
"Nous écoutâmes une inspiration dont Nous sentîmes la spontanéité, dans l’humilité de Notre âme, comme un choc imprévu et inattendu..."

Enfin dans le même journal à la date du 10 Juin 1960, Jean XXIII revient à sa fleur de printemps :
"Nous avons considéré comme un inspiration du Très-Haut (?) la pensée qui dés le début de Notre Pontificat s’est présentée à notre esprit comme une fleur d’un printemps inattendu, celle de convoquer un Concile œcuménique..."


Un concile improvisé à la va-vite
Il s’agit donc bien en ce qui concerne la convocation du Concile Vatican II, d’une intuition toute immédiate, toute spontanée, d’une "impression" pour ainsi dire ineffaçable, d’une lumière exaltante. Mais la véritable question est de savoir l’origine d’une telle inspiration.

Jean XXIII, lui, n’a aucun doute (en cela il ne suit pas saint Jean de la Croix !), et c’est là justement que se situe son il- luminisme : il parle d’une "sollicitation divine", d’une "inspiration du Très-Haut". Et pourtant le doute apparaît lorsque l’on considère l’ensemble de son Pontificat, car un grand nombre de mesures prises par lui, rejoint les projets des puis- sances occultes qui à leur manière "gouvernent" l’Église du Christ.
Source : Mgr Delassus, "La conjuration antichrétienne"

l'hirondelle

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Re: Le pape Jean XXIII

Ecrit le 04 déc.16, 06:14

Message par l'hirondelle »

du catholicisme traditionnel en catholicisme protestantisé
Etant née en 1963, je n'ai jamais connu que le catholicisme romain post-conciliaire. Et il y a dix ans, j'ai quitté ce catholicisme pour le protestantisme réformé.
Je pense être bien placée pour déclarer que ce catholicisme n'a rien de "protestantisé" :
— culte des saints (Jean-Paul II en a canonisé des fournées)
— promotion de pèlerinages
— culte marial (le même pape l'a remis à l'honneur)
— Sept sacrements qui sont toujours là. Piqûres de rappel assez fréquentes concernant le baptême, la confession et l’eucharistie.
— Affirmation haut et clair de la "présence réelle" dans l'hostie et le vin consacré.
— Refus de l'ordination des femmes.
Il n'y a rien de "protestant" dans le Salve Regina après Complies.

On a certes redécouvert la bible et promu sa lecture, célébré la liturgie en langue vernaculaire, etc.
Ceux qui ont connu la période avant le concile sont en général contents de pouvoir mieux suivre la messe et de la comprendre, d'avoir autre choses que des "bondieuseries" à se mettre sous la dent pour nourrir leur vie de prière, etc.
Et les laïcs ont à nouveau accès à la liturgie des heures. A nouveau car la liturgie des Heures est bel et bien la prière de tous les fidèles.
Si elle s'est célébrée en latin, c'est que le latin était la langue pratiquée à Rome d'où le catholicisme a pris son essor.
La "Magnificat" propose une version allégée mais adaptée de cette liturgie.

Marmhonie

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Re: Le pape Jean XXIII

Ecrit le 04 déc.16, 08:15

Message par Marmhonie »

"Cahier de l'âme" ou confessions journalières d'un esprit sénile à 88 ans ?


À 88 ans, Jean XXIII respecte le communisme stalinien à titre personnel
Le 25 novembre, jour de son quatre-vingt-unième anniversaire, le pape subit une première attaque de son mal. Le 8 décembre, il lève la première session du Concile et annonce sa reconvocation pour le mois de septembre suivant.

Mars 1963. Au grand scandale du monde occidental et des conservateurs en général, Jean XXIII reçoit Rada Krusciova, fille du Premier soviétique, et son mari, le journaliste Alexei Agiubei.

Les scandales de son esprit dérangé font scandales
Le jeudi saint, il rend publique son encyclique « Pacem in Terris ». Dans « Pacem in Terris », la Cité de Dieu devient Cité de l'Homme. Dans le discours œcuménique, déjà inconsidérément amorcé par le Concile, les deux concepts se mêlent à travers la voix du Saint-Père : Dieu est désormais en dehors des affaires des catholiques qui doivent se centrer sur l'homme, point central de l'univers selon Jean XXIII, pour qu'il devienne Dieu. C'est la fin du règne social de Jésus-Christ pour une Église catholique qui devient socialisante aux abords du communisme qui n'est plus un ennemi de l'Église. Pourtant, le communisme comme Satan dans les tentations au désert contre Jésus-Christ, promet le bonheur sur terre uniquement, et à condition de chasser la Croix des autels. C'est exactement ce que commence à faire Jean XXIII.

A un malheureux qui disait n'être pas touché par la foi, Jean XXIII répondit : « Tu ne crois pas en Jésus-Christ, mais sache que l’important est que Lui croit en toi. » Jésus-Christ Dieu, est devenu ainsi Jésus homme banal comme chacun de nous.
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Marmhonie

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Re: Le pape Jean XXIII

Ecrit le 05 déc.16, 10:11

Message par Marmhonie »

Comment la démence est venue au pape Jean XXIII


Un brave homme que ce vieux cardinal Angelo Roncalli
Ce brave homme, au visage rondouillard bien portant, est donc élu pape.
Et très vite il est remarqué pour son humour déroutant. Il parle de lui à la 3e personne, non pas se désignant, mais "le" désignant. C'est excellent, quelle humilité. Ah, le "bon pape" vraiment ! L'expression va vite sortir du Vatican et être adoptée par la chrétienté. Pourtant, aucun rapport de communication avec 2016. La radio, un journal officiel de Rome, c'est tout.

Et si ce n'était pas de l'humour ?
Un jour, des cardinaux le croisent et sourient déjà à sa petite plaisanterie fine qu'il va proposer, espiëgle.
Effectivement, ils y ont droit :
- Avez-vous vu comme le pape est beau !"
- Oui, bien sûr, sourient ces cardinaux amusés.
- Et comme enfin il est là présent parmis nous !"
- Certes oui."


Seulement voilà, Jean XXIII regarde fixement la chaire de St Pierre et paraît vraiment admiratif. Et ça, un cardinal en ressent pour la première fois un trouble. Il cherche à comprendre mieux.
- Nous sommes heureux, souverain pontife, que vous soyez un si bon pape.
- Ah, mais je ne suis pas le pape.
- Et qui donc ?
- Le Saint Esprit, bien sûr !"

Quelle merveille d'humilité ! Sauf que ce cardinal reste troublé et poursuit :
- Mais enfin vous êtes là parmi nous, c'est entendu.
- Oui, parce que nous sommes venus voir le pape."

Et, désignant la chaire vide, il admire rien !
Je passe sur la suite des explications que fournira Jean XXIII, un secret d'État vient de voir le jour, un drame atroce, ce pape a perdu la raison.

Secret d'État et tragédie
Il arrive dans l'Histoire que des élections à un si haut niveau perturbe tant l'esprit à un âge avancé, qu'il vacille et sombre dans la folie. Combien de rois, de reines, ont ainsi sombré dans la démence. Il fallait désormais protéger ce drame. Son docteur confirme un état de sénilité délirant. Mais que faire ? Peut-il être soigné ? Peut-on s'opposer à ses idées, ses pulsions, ses visions "prophétiques" ? Car Jean XXIII prophétise à tour de bras.

[color=darkmagenta"Au milieu des nuages, les plus sombres, se lèvera la colombe choisie, le douzième Pie au profil de métal.
Seule paix dans la guerre, seule prière au milieu des cris, par les loups de la croix usurpée.
Sept fois il rencontrera le visiteur et il en verra le visage avant de mourir. Et sept fois il en portera là couronne rosée."
[/color]
C'est une catastrophe. Jean XXIII depuis son accès à la chaire de Saint Pierre, écrit sans cesse son Cahier de l'Âme ainsi qu'il l'a titré. Ce livret est une révélation pour son médecin privé de l'évolution de sa maladie. Pire, si quelqu'un découvrait ses écrits, ce serait pire que tout.

Et Rome poursuit comme toujours dans ses secrets, celui-ci étant insoluble.

"Cahier de l'Âme"
C'est bien parce qu'une édition vit peu de temps le jour, avant son interdiction et la confiscation des exemplaires, que le scandale a passé. Passé ? Non.
D'une part, la mouvance New Age va s'emparer de cet ouvrage interdit et en sortir des faux, ou des approximations. D'autre part, parce que les cardinaux informés ont laissé faire, la Grande Crise naissait ainsi dans l'Église catholique touchée en plein cœur.
"Alors quelqu'un criera sang et sera écouté. Malheur à celui qui aura crié, le premier sang à couler sera le sien.
S'affronteront croissant de lune, étoile et croix. Quelqu'un brandira la croix noire. Des vallées du Prince viendront les chevaliers aveugles.
Derrière eux, les corbeaux de la faim, de la famine, de la peste."

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Ainsi Jean XXIII s'exprimait sur son avenir !
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La gaffe de son médecin privé
Les spécialistes se succèdent, les analyses approfondies tombent: Jean XXIII est atteint d'une terrible maladie, il n'en a plus que pour quelques mois, un an tout au plus.
Et son médecin, effondré, le lui dit !
Jean XXIII s'enferme alors seul et ne reparaîtra plus.
Il écrit continuellement son "Cahier de l'Âme" comme un forcené, et ses projets fous sont immenses.
Les cardinaux ont compris trop tard qu'il avait convoqué un concile extraordinaire en état de folie, sans avoir rien préparé ni se soucier du lendemain.

Désormais, la porte du Vatican est ouverte, tout peut arriver et Paul VI son successeur, pourtant confiant à redresser le navire, confiera vers la fin en prophétisant à son tour dans sa fameuse homélie de 1972 que "la fumée de Satan est entrée dans l'Eglise"

Tout simplement.

Marmhonie

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Re: Le pape Jean XXIII

Ecrit le 07 déc.16, 01:49

Message par Marmhonie »

Les prophéties du pape Jean XXIII


Biographie de Jean XXIII
Angelo Roncalli est né le 25 novembre 1881 à Sotto-il-Monte, dans la province de Bergame, non loin de Brusicco. Ses parents, Marianna Mazzola et Giambattista Roncalli, avaient plusieurs enfants et étaient métayers du comte Morlani. En 1892, Angelo entre au petit séminaire de Bergame puis passe au grand séminaire, où il restera jusqu'à sa seconde année de théologie, en 1900. C'est en 1895 que le jeune homme commence à tenir ce qu'il appellera plus tard son « Journal de l'Âme » ; il ne cessera, jusqu'à sa mort, d'y inscrire ses angoisses et ses espérances. Toujours en 1895, il endosse la soutane.

En 1900, à l'occasion de l’année Sainte, il fait un pèlerinage à Rome. Le 4 janvier suivant, grâce à une bourse d'études, il peut entrer au séminaire romain de l'Apollinaire. Il s'y distingue par son application et ses compétences. Il obtient le baccalauréat en théologie et un prix d'hébreu. Conscrit de la classe 1901, il entre, le 30 novembre, au 73e R.I. de Bergame, à la caserne Umberto 1er (du nom du roi tué, un an auparavant, par l'anarchiste Bresci). Il est démobilisé en novembre 1902.

10 août 1904. En l'église Sainte-Marie-du-Mont-Sacré, il est ordonné prêtre. Le lendemain, le pape le reçoit en audience. De retour à Bergame, il devient le secrétaire de Mgr Giacomo Maria Radini Tedeschi. L'évêque de Bergame lui témoignera toujours une affectueuse prédilection. De son côté, le jeune prêtre est littéralement modelé par la personnalité de cet homme fort, décidé, d'une grande foi. Au cours des dures années de pontificat, dans son « Journal de l'Âme » et dans ses entretiens avec ses collaborateurs, il se référera souvent à son modèle. La mort même n'interrompra pas leur dialogue.

Titre original : "Journal de l'Âme"
Nous sommes en 1953, le 15 janvier. Selon la coutume il reçoit la barrette de cardinal des mains du président de la République française, son ami Vincent Auriol, à l’Élysée. Au même moment, à Rome, Pie XII annonce officiellement que le cardinal Roncalli est nommé patriarche de Venise. Sa vie, une fois de plus, est complètement bouleversée, mais c'est avec enthousiasme et sérénité qu'il fait son entrée dans son nouveau diocèse, acclamé par des milliers de fidèles. Il pense qu'il vit la dernière étape, il le note même dans le « Journal de L'Âme ». Pourtant, six ans après, Pie XII meurt. Angelo Roncalli, accompagné du fidèle Mgr Loris Capovilla, part pour Rome où il doit participer au conclave.

La situation est tendue. L'assemblée est divisée sur le fait que Pie XII, pour des raisons qu'aujourd'hui encore on n'explique pas complètement, a toujours obstinément refusé l'élévation cardinalice à Giovanni Battista Montini. Mais les conflits externes n'atteignent pas le conclave : la foi pure est au centre des débats et il s'agit, d'une manière ou d'une autre, de conduire la barque de saint Pierre. Les factions progressistes et conservatrices comprennent que leurs candidats ne gagneront pas la partie et quelqu'un, alors, murmure le nom d'Angelo Roncalli. Il en est le premier stupéfait et tremble devant la lourde tâche qui pourrait lui 'incomber. Sa candidature se renforce. Il est élu.

Pourquoi s'appeler Jean XXIII ?
Il choisit le nom de Jean XXIII. C'est déjà un acte révolutionnaire de la part de ce pape qui aurait dû n'être que de transition, qui n'aurait dû apporter aucun changement à l'intérieur de l’Église. Jean, le prénom, par référence à Baptiste et à l'Évangéliste. XXIII pour effacer une équivoque historique selon laquelle un pape qui portait ce nom devint par la suite antipape. Dès qu'il se présenta à la foule massée sur la place Saint-Pierre, il souleva aussitôt les enthousiasmes, même si son nom ne leur disait pas grand-chose. Sa silhouette, son visage, son allure ouverte et sa bonhomie familière — mélange habile de diplomatie et de prudence, ces dons cultivés pendant des décennies dans les nonciatures et les délégations — plurent tout de suite. Le 4 novembre 1958, il est solennellement couronne à Saint-Pierre, devant une foule immense. Vingt jours après, il nommera vingt-trois cardinaux—parmi lesquels Montini -et là commence son pontificat différent. Ses premières visites sont consacrées aux prisonniers de la prison Regina Coeli, à Rome, et aux malades des hôpitaux.
Tout, alors, est bouleversé. La lenteur bureaucratique de la Curie, bousculée. Les formalismes, dépassés. Alors qu'il écrit une de ses premières encycliques, son secrétaire d’état, relisant quelques feuillets manuscrits, lui fait remarquer que certains mots sont inventés et n'appartiennent pas à la langue italienne. « Même le dictionnaire Palazzi ne les cite pas », remarque le cardinal. Et le pape Jean répond, dans un sourire : « Eh bien, nous réformerons aussi le Palazzi. ».

Le 25 janvier 1959, le nouveau pape, revêtu de sa robe d’évêque de Rome, annonce, en l'église Saint Paul-hors-les-Murs, la célébration imminente d'un Synode pour le diocèse de Rome et d'un Concile pour l'Église catholique. C'est le fameux Concile Vatican II.

Patrice1633

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Re: Le pape Jean XXIII

Ecrit le 28 juin17, 14:39

Message par Patrice1633 »

Je ne comprend pas, vous parler plus du pope, que de Dieu ...
🍿 POPCORN 🍿
https://youtu.be/M2c1pvZ1cVY
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