Bonjour LogosLogos a écrit :Bonjour,
Illustration : imaginez que vous ameniez votre enfant à l'école maternelle. Vous vous êtes garés à proximité mais il faut quand-même parcourir quelques dizaines de mètres, traverser une rue fréquentée, etc. Bien entendu, vous tenez votre enfant par la main, et sans doute d'une manière assez ferme. Pensez-vous qu'au moment où vous traversez la rue vous allez laisser votre enfant vous lâcher la main et s'exposer ainsi au pire des dangers ? N'est-il pas vrai que même si votre enfant voulait tout à coup faire demi-tour, peut-être parce qu'il a laissé tomber quelque sur le passage piétons, et qu'il veuille se soustraire à la main bienveillante qui le tient, n'est-il pas vrai que vous allez serrer encore plus fort pour l'empêcher de vous lâcher la main, au risque même de lui faire mal ?
Vous le ferez, je le sais... car sinon vous n'êtes pas un parent digne de ce nom.
Combien plus notre Père céleste ne permettra-t-il jamais que nous-mêmes ou qui que ce soit d'autre ne nous ravisse de Sa main divine et bienveillante !
Soyez grandement bénis !
J'espère que tu vas bien.
Je répond succinctement, juste sur ce point : "n'est-il pas vrai que vous allez serrer encore plus fort pour l'empêcher de vous lâcher la main, au risque même de lui faire mal ?
Vous le ferez, je le sais... car sinon vous n'êtes pas un parent digne de ce nom."
Cette situation me rappel mes neveux, deux petits garçons plein de vitalité que ma sœur éduque de manière libre et autonome. Ils disent bonjour aux adultes (par la voix ou le bisou) à leur bon vouloir, par exemple.
Ainsi, dans certaines situations le danger peut être augmenté (à mon sens) .
A ta question je répond que je ne "sert pas plus fort, quitte à leur faire mal" , je vais plutôt les chopper dans un corps à corps pour terminer la traverser de la rue ^^
Il y a un temps pour discuter et un temps pour agir.
Et en ce cas précis que tu soulèves, leur mère serre leurs mains plus fort en effet,
tandis que pour ma part je les briffes largement en amont de poser un pied sur la route. Pareil dans les magasin où ils mettent leur doigts partout : en amont. Pareil face à un adulte : liberté = respect, pas de respect (considération) pas de liberté.
Jamais avec leur tante, mes neveux ont cru que les mots sont un étang immense et vaseux (inutile.)
Je suis un parent. Je suis digne de ce noms.