Gorgonzola a écrit : ↑29 déc.20, 20:37
Qui sont ces chrétiens pour vous ? Des personnes imaginaires que vous fabriquez vous-même dans votre esprit tordu pour vous mettre au devant ?
Les chrétiens disent ce que Jésus lui-même dit :
"je ne suis pas venu abolir mais accomplir".
Dès le début du Discours sur la montagne, après la proclamation des béatitudes, Jésus se présente comme l'interprète par excellence de l'ensemble de la révélation divine contenue dans la Loi et les Prophètes (Matthieu 5, 17-21). Il énonce son programme. Il n’est pas venu abroger mais accomplir la Loi et les Prophètes, car l’Évangile donne à la révélation divine la plénitude de son sens. Il faut considérer les préceptes de la Loi en autant que leur pratique manifeste l’accueil du Royaume de Dieu dont la venue est au cœur de l’Évangile. En conséquence, si les disciples de Jésus veulent vivre comme des justes, ils doivent surpasser la justice des Pharisiens qui pensent se sauver par l’accumulation des mérites provenant de leur obéissance aux commandements.
Et voici ce que Jésus pensent des pharisiens :
Mt 23:3 :
faites donc et observez tout ce qu'ils pourront vous dire, mais ne vous réglez pas sur leurs actes : car ils disent et ne font pas. Ils lient de pesants fardeaux et les imposent aux épaules des gens, mais eux-mêmes se refusent à les remuer du doigt.
Gorgonzola, c'est ce que tu lis et tu penses mais ce n'est pas ce qu'en disent ceux qui sont tes maitres spirituels, les prêtres.
S'il fallait surpasser la justice des Pharisiens, il aurait fallu obéir aux 613 Lois puisque les Pharisiens c'est ce qu'ils faisaient, et crois tu que les prêtres Catholiques ont enseigné qu'il fallait obéir aux 613 lois ?
Ton catéchisme dit dessous que toute la Loi doit être observée puisque les prêtres lisent noir sur blanc qu'il faut se surpasser dans l'obéissance de la Loi mais comme il est difficile d'obéir à toute la Loi sans cesse sans oublier la moindre Loi, malédiction est tombée sur Jésus qui en supporte le poids, ou en clair d'une manière pratique : un homme de notre siècle commet un grave péché, il transgresse donc la Loi, Dieu ne le punit pas car c'est Jésus qui en assume la charge.
Donc pour les hommes la Loi est abolie puisque vous avez fait porter la malédiction sur Jésus qui en assume le châtiment à votre place.
C'est comme cela que vous expliquez la Crucifixion de Jésus.
Pour vous Jésus est
votre bouc émissaire.
- Catéchisme Catholique.
I. Jésus et la Loi
577 Jésus a fait une mise en garde solennelle au début du Sermon sur la Montagne où Il a présenté la Loi donnée par Dieu au Sinaï lors de la Première alliance à la lumière de la grâce de la Nouvelle Alliance :
N’allez pas croire que je sois venu abolir la Loi ou les Prophètes : je ne suis pas venu abolir mais accomplir. Car je vous le dis en vérité, avant que ne passent le ciel et la terre, pas un i, pas un point sur l’i ne passera de la Loi, que tout ne soit réalisé. Celui donc qui violera l’un de ces moindres préceptes, sera tenu pour moindre dans le Royaume des cieux ; au contraire, celui qui les exécutera et les enseignera, celui-là sera tenu pour grand dans le Royaume de cieux " (Mt 5, 17-19).
578 Jésus, le Messie d’Israël, le plus grand donc dans le Royaume des cieux, se devait d’accomplir la Loi en l’exécutant dans son intégralité jusque dans ses moindres préceptes selon ses propres paroles. Il est même le seul à avoir pu le faire parfaitement (cf. Jn 8, 46). Les Juifs, de leur propre aveu, n’ont jamais pu accomplir la Loi dans son intégralité sans en violer le moindre précepte (cf. Jn 7, 19 ; Ac 13, 38-41 ; 15, 10). C’est pourquoi à chaque fête annuelle de l’Expiation, les enfants d’Israël demandent à Dieu pardon pour leurs transgressions de la Loi. En effet, la Loi constitue un tout et, comme le rappelle S. Jacques, " aurait-on observé la Loi tout entière, si l’on commet un écart sur un seul point, c’est du tout que l’on devient justiciable " (Jc 2, 10 ; cf. Ga 3, 10 ; 5, 3).
579 Ce principe de l’intégralité de l’observance de la Loi, non seulement dans sa lettre mais dans son esprit, était cher aux Pharisiens. En le dégageant pour Israël, ils ont conduit beaucoup de Juifs du temps de Jésus à un zèle religieux extrême (cf. Rm 10, 2). Celui-ci, s’il ne voulait pas se résoudre en une casuistique " hypocrite " (cf. Mt 15, 3-7 ; Lc 11, 39-54), ne pouvait que préparer le Peuple à cette intervention de Dieu inouïe que sera l’exécution parfaite de la Loi par le seul Juste à la place de tous les pécheurs (cf. Is 53, 11 ; He 9, 15).
580 L’accomplissement parfait de la Loi ne pouvait être l’œuvre que du divin Législateur né sujet de la Loi en la personne du Fils (cf. Ga 4, 4). En Jésus, la Loi n’apparaît plus gravée sur des tables de pierre mais " au fond du cœur " (Jr 31, 33) du Serviteur qui, parce qu’il " apporte fidèlement le droit " (Is 42, 3) est devenu " l’alliance du peuple " (Is 42, 6). Jésus accomplit la Loi jusqu’à prendre sur Lui " la malédiction de la Loi " (Ga 3, 13) encourue par ceux qui ne " pratiquent pas tous les préceptes de la Loi " (Ga 3, 10) car " la mort du Christ a eu lieu pour racheter les transgressions de la Première alliance " (He 9, 15).
581 Jésus est apparu aux yeux des Juifs et de leurs chefs spirituels comme un " rabbi " (cf. Jn 11, 38 ; 3, 2 ; Mt 22, 23-24. 34-36). Il a souvent argumenté dans le cadre de l’interprétation rabbinique de la Loi (cf. Mt 12, 5 ; 9, 12 ; Mc 2, 23– 27 ; Lc 6, 6-9 ; Jn 7, 22-23). Mais en même temps, Jésus ne pouvait que heurter les docteurs de la Loi car il ne se contentait pas de proposer son interprétation parmi les leurs, " il enseignait comme quelqu’un qui a autorité et non pas comme les scribes " (Mt 7, 28-29). En lui, c’est la même Parole de Dieu qui avait retenti au Sinaï pour donner à Moïse la Loi écrite qui se fait entendre de nouveau sur la Montagne des Béatitudes (cf. Mt 5, 1). Elle n’abolit pas la Loi mais l’accomplit en fournissant de manière divine son interprétation ultime : " Vous avez appris qu’il a été dit aux ancêtres (...) moi je vous dis " (Mt 5, 33-34). Avec cette même autorité divine, il désavoue certaines " traditions humaines " (Mc 7, 8) des Pharisiens qui " annulent la Parole de Dieu " (Mc 7, 13).
582 Allant plus loin, Jésus accomplit la Loi sur la pureté des aliments, si importante dans la vie quotidienne juive, en dévoilant son sens " pédagogique " (cf. Ga 3, 24) par une interprétation divine : " Rien de ce qui pénètre du dehors dans l’homme ne peut le souiller (...) – ainsi il déclarait purs tous les aliments. Ce qui sort de l’homme, voilà ce qui souille l’homme. Car c’est du dedans, du cœur des hommes que sortent les desseins pervers " (Mc 7, 18-21). En délivrant avec autorité divine l’interprétation définitive de la Loi, Jésus s’est trouvé affronté à certains docteurs de la Loi qui ne recevaient pas son interprétation de la Loi garantie pourtant par les signes divins qui l’accompagnaient (cf. Jn 5, 36 ; 10, 25. 37-38 ; 12, 37). Ceci vaut particulièrement pour la question du sabbat : Jésus rappelle, souvent avec des arguments rabbiniques (cf. Mc 2, 25-27 ; Jn 7, 22-24), que le repos du sabbat n’est pas troublé par le service de Dieu (cf. Mt 12, 5 ; Nb 28, 9) ou du prochain (cf. Lc 13, 15-16 ; 14, 3-4) qu’accomplissent ses guérisons.
Ajouté 58 minutes 44 secondes après :
prisca a écrit :Tu préfères croire aux pratiques paiennes qui elles avaient comme fondement de tuer un bébé ou une fille vierge impubère, des victimes pures pour qu'en échange les dieux donnent la pluie, la récolte, le pardon etc ??
spin a écrit : ↑28 déc.20, 21:51
Amalgame malhonnête. Toutes les religions et pratiques païennes ne se fondent pas sur ce genre de choses.
C'est exactement la même chose chez les Chrétiens, qu'ils soient Catholiques, Protestants, Mormon que témoins de Jéhovah.
Ils disent tous que Jésus est Offrande à Dieu.
Tout comme les Mayas Egyptiens Romains Aztèques Barbares faisaient, à savoir ils choisissaient parmi les humains "les purs" (bébé, fille vierge) et ils les offraient au dieu pour que le dieu en échange n'abatte pas son courroux.
Ces gens ne sont surement pas des croyants en DIEU ils sont des paiens.
S'ils étaient Chrétiens, ils auraient adoré DIEU seul et aurait compris que Jésus est tel que Melchisédech,
"un Messager de Dieu".
Que DIEU fasse croire aux paiens que Jésus est son Fils afin qu'ils le perçoivent comme un demi dieu, pour les paiens ça passe, et même ça les oblige à n'honorer que JESUS comme demi dieu, ainsi les Hercule, les Diane, les Appollon sont des dieux qui n'ont plus aucune espèce d'importance pour eux puisque JESUS les surpasse de très loin du fait que JESUS apparait dans le ciel à Constantin en lui promettant LA VICTOIRE.
A quoi lui servent ces autres dieux et demi dieux qui au bout du compte ils ne lui ont jamais rien rapporté à lui Constantin, alors que JESUS établit des faits miraculeux dans le ciel et la BIBLE relate tous les miracles dont Jésus s'est illustré.
Que les paiens eux croient que Jésus est un demi DIEU c'est normal ils sont des paiens, mais les évêques orthodoxes qui entourent Constantin qu'eux le proclament, c'est de l'hérésie pire que cela, ils paieront cher leur trahison de n'avoir par désigné Constantin comme bénéficiaire de la rançon, ils se sont prostitués pour obtenir les faveurs du serpent, ils ont gardé la vérité captive, ils ont inventé des préceptes, ils ont menti, ils sont "les anges de satan".
"les anges de satan" servent satan et c'est ce que font les 318 évêques du premier concile de Nicée, ils ont servi satan en ne disant pas ouvertement qu'il est le bénéficiaire de la rançon.
Catéchisme catholique :
614 Ce sacrifice du Christ est unique, il achève et dépasse tous les sacrifices (cf. He 10, 10). Il est d’abord un don de Dieu le Père lui-même : c’est le Père qui livre son Fils pour nous réconcilier avec lui (cf. 1 Jn 4, 10). Il est en même temps offrande du Fils de Dieu fait homme qui, librement et par amour (cf. Jn 15, 13), offre sa vie (cf. Jn 10, 17-18) à son Père par l’Esprit Saint (cf. He 9, 14), pour réparer notre désobéissance.
Jésus substitue son obéissance à notre désobéissance
615 " Comme par la désobéissance d’un seul la multitude a été constituée pécheresse, ainsi par l’obéissance d’un seul la multitude sera constituée juste " (Rm 5, 19). Par son obéissance jusqu’à la mort, Jésus a accompli la substitution du Serviteur souffrant qui " offre sa vie en sacrifice expiatoire ", " alors qu’il portait le péché des multitudes " " qu’il justifie en s’accablant lui-même de leurs fautes " (Is 53, 10-12). Jésus a réparé pour nos fautes et satisfait au Père pour nos péchés (cf. Cc. Trente : DS 1529).
Sur la croix, Jésus consomme son sacrifice
616 C’est " l’amour jusqu’à la fin " (Jn 13, 1) qui confère sa valeur de rédemption et de réparation, d’expiation et de satisfaction au sacrifice du Christ. Il nous a tous connus et aimés dans l’offrande de sa vie (cf. Ga 2, 20 ; Ep 5, 2. 25). " L’amour du Christ nous presse, à la pensée que, si un seul est mort pour tous, alors tous sont morts " (2 Co 5, 14). Aucun homme, fût-il le plus saint, n’était en mesure de prendre sur lui les péchés de tous les hommes et de s’offrir en sacrifice pour tous. L’existence dans le Christ de la Personne divine du Fils, qui dépasse et, en même temps, embrasse toutes les personnes humaines, et qui le constitue Tête de toute l’humanité, rend possible son sacrifice rédempteur pour tous.
617 " Par sa sainte passion, sur le bois de la Croix, Il nous a mérité la justification " enseigne le Concile de Trente (DS 1529) : soulignant le caractère unique du sacrifice du Christ comme " principe de salut éternel " (He 5, 9). Et l’Église vénère la Croix en chantant : " Salut, O Croix, notre unique espérance " (Hymne " Vexilla Regis ").