Mutation n'induit pas obligatoirement amélioration.
L'humain engendre le trisomique et qu'engendrerait le trisomique au bout de 1000 générations ?
si on compare l'homme du passé a celui d'aujourd'hui,il nous faut admettre une amélioration,pas a tous les niveaux cependant;la selection naturelle ne jouant plus,la reproduction humaine a des ratées,permettant que la trisomie s'etende et pas seulement elle,bien des maladies hereditaires amoindrissent le "cheptel" humain.mais d'une façon générale l'homme d'aujourd'hui est tout de méme mieux que l'homme de cro magnon,non?
Je crois que vous confondez évolution et amélioration.
Lorsque vous parlez d'amélioration, vous faites appel à votre seul subjectivité. Cro-magnon était adapté à son environnement. Nous, au notre. Mais prenez tous les Occidentaux et mettez les dans les conditions environnementales de Cro-magnon : 90% vont mourir, incapable de se faire à cet environnement auquel ils ne sont pas adaptaient.
Bien sur, je fais appel ici à une adaptation surtout culturelle ou plutôt technique plus qu'une adaptation biologique.
Les maladies génétiques existent depuis très longtemps : elles ne sont pas spécialement apparus en même temps que l'homme moderne !
De plus, ce que nous appelons "maladies" quand elles touchent le genre humain, est appelé "essai" dans le règne animal. Nos sentiments interviennent (et c'est ce qui nous rend différent, peut-être, des autres êtres vivants...et encore !).
Par exemple, le gigantisme ou le nanisme, bien connu dans le règne animal, ne sont pas perçu comme des maladies mais comme des "stratégies" évolutives.
Chez l'Homme, on a tendance à considèrer les formes "différentes" comme anormales : il est vrai que dans pas mal de cas, ces "differences" conduisent à des pathologies nuisant à l'intégrité biologiques des individus.
La question est : ce que nous considerons comme un désavantage dans notre société pourrait-il être un avantage dans d'autres circonstances ?
Effectivement, la sélection naturelle s'applique très peu à l'homme aujourd'hui car l'homme est beaucoup moins sensible aux modifications environnementales (au sens large). Par conséquent, les différentes stratégies évolutives que l'on pourrait voir naitre dans le genre humain ne sont pas perçu comme telle, mais sont perçu, dans certains cas, comme des pathologies.
L'exemple de l'Homme de Flore, découvert en Asie du Sud-Est et contemporains d'Homo sapiens il y a quelque milliers d'années, en est un bon exemple : il présentait une morphologie que je qualifierais de naine, comme un très grand nombre d'espèces animales présente sur l'île qu'il habitait. Il était adapté à son environnement.