Le bon Combat du chrétien

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Le christianisme est une religion monothéiste et abrahamique, issue d'apôtres célébrant la vie et les enseignements de Jésus. Les chrétiens croient que Jésus de Nazareth est le Messie que prophétisait l'Ancien Testament, et, hormis quelques minorités, Fils de Dieu, ou Dieu incarner, néanmoins Prophete.
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francis

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Le bon Combat du chrétien

Ecrit le 20 déc.03, 19:42

Message par francis »

Le bon combat

Le bon Combat du chrétien
Eph 6:12 Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes.
CONTRE LA CHAIR
Rom 7:14-25 Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle; mais moi, je suis charnel, vendu au péché. Car je ne sais pas ce que je fais: je ne fais point ce que je veux, et je fais ce que je hais. Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la loi est bonne. Et maintenant ce n'est plus moi qui le fais, mais c'est le péché qui habite en moi.
Ce qui est bon, je le sais, n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma chair: j'ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien. Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. Et si je fais ce que je ne veux pas, ce n'est plus moi qui le fais, c'est le péché qui habite en moi. Je trouve donc en moi cette loi: quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi. Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l'homme intérieur; mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon entendement, et qui me rend captif de la loi du péché, qui est dans mes membres. Misérable que je suis! Qui me délivrera du corps de cette mort?...
Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur!... Ainsi donc, moi-même, je suis par l'entendement esclave de la loi de Dieu, et je suis par la chair esclave de la loi du péché.
DANS LA PRIERE
Col 4:12 Épaphras, qui est des vôtres, vous salue: serviteur de Jésus-Christ, il ne cesse de combattre pour vous dans ses prières, afin que, parfaits et pleinement persuadés, vous persistiez dans une entière soumission à la volonté de Dieu.
Rom 15:30 Je vous exhorte, frères, par notre Seigneur Jésus-Christ et par l'amour de l'Esprit, à combattre avec moi, en adressant à Dieu des prières en ma faveur,
2 Cor 10:3-4 Si nous marchons dans la chair, nous ne combattons pas selon la chair. Car les armes avec lesquelles nous combattons ne sont pas charnelles; mais elles sont puissantes, par la vertu de Dieu, pour renverser des forteresses.
POUR LE SALUT DES AMES
1 Cor 9:25 Tous ceux qui combattent s'imposent toute espèce d'abstinences, et ils le font pour obtenir une couronne corruptible; mais nous, faisons-le pour une couronne incorruptible.
Phil 4:3 Et toi aussi, fidèle collègue, oui, je te prie de les aider, elles qui ont combattu pour l'Évangile avec moi, et avec Clément et mes autres compagnons d'oeuvre, dont les noms sont dans le livre de vie.
1 Thess 2:2 Après avoir souffert et reçu des outrages à Philippes, comme vous le savez, nous prîmes de l'assurance en notre Dieu, pour vous annoncer l'Évangile de Dieu, au milieu de bien des combats.
Col 1:28-29 C'est lui que nous annonçons, exhortant tout homme, et instruisant tout homme en toute sagesse, afin de présenter à Dieu tout homme, devenu parfait en Christ. C'est à quoi je travaille, en combattant avec sa force, qui agit puissamment en moi.
POUR LA VERITE
Jude 1:3 Bien-aimés, comme je désirais vivement vous écrire au sujet de notre salut commun, je me suis senti obligé de le faire afin de vous exhorter à combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes.
2 Cor 7:5 Car, depuis notre arrivée en Macédoine, notre chair n'eut aucun repos; nous étions affligés de toute manière: luttes au dehors, craintes au dedans.
Heb 12:4 Vous n'avez pas encore résisté jusqu'au sang, en luttant contre le péché.
Phil 1:27 Seulement, conduisez-vous d'une manière digne de l'Évangile de Christ, afin que, soit que je vienne vous voir, soit que je reste absent, j'entende dire de vous que vous demeurez fermes dans un même esprit, combattant d'une même âme pour la foi de l'Évangile,
LE BON COMBAT
1 Tim 1:18 Le commandement que je t'adresse, Timothée, mon enfant, selon les prophéties faites précédemment à ton sujet, c'est que, d'après elles, tu combattes le bon combat,
1 Tim 4:10 Nous travaillons, en effet, et nous combattons, parce que nous mettons notre espérance dans le Dieu vivant, qui est le Sauveur de tous les hommes, principalement des croyants.
2 Tim 4:7 J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi.

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Les miracles de la communication - Que penser de la prophétie contemporaine ?


Sommaire
De fausses prophéties
De faux "Christs"
De fausses manières
Synthèse


De fausses prophéties
En 1992, lors de la formation des conseillers de la campagne européenne de Billy Graham, des membres de différentes communautés étaient réunies dans une église lyonnaise, pour se préparer à encadrer ceux qui répondraient à l'appel, quelques mois plus tard. Au cours de l'enseignement, un homme prit la parole : "Frères et soeurs excusez-moi, mais j'ai une révélation de Dieu, tout le monde doit sortir". Ces paroles furent prises au sérieux, et tout le monde sortit du bâtiment. Une dizaine de minutes plus tard, on décida de réintégrer le local pour poursuivre la formation. L'homme interrompit à nouveau la rencontre : "Frères et soeurs, excusez-moi, mais la révélation s'est précisée, la poutre centrale au fond va céder, et tout le monde doit sortir". Un frère qui avait participé à la construction du bâtiment mit en doute le bien-fondé de cette déclaration. Il demanda que Dieu veuille bien "confirmer" à une autre personne si c'était bien le cas. Rien ne se passa.
La même année, j'entendis parler d'une femme malade d'un cancer. Une "parole de connaissance", suivie de bon nombre d'alléluias, avait affirmée qu'elle vivrait. Quelques semaines plus tard, elle était morte et enterrée. Gérard Dagon me raconta sa visite dans une Eglise charismatique de Moselle, où un pasteur du Midi de la France affirma que Dieu lui avait dit que tous seraient guéris, la soirée de son passage. Personne ne fut guéri !
Ayant lu et parcouru plusieurs dizaines de livres de frères charismatiques, j'ai trouvé de très nombreux exemples de "dialogues" avec Dieu. J'ai été impressionné (mais pas intimidé !) par la quantité et les détails de ces révélations. En lisant certaines publicités, je me suis demandé si je devais ré-actualiser ma Bible !
Cette étude biblique comporte des révélations sur les temps de la fin, connues d'un très petit nombre. L'auteur les partage avec vous de telle façon que votre vie en sera bouleversée. [...] Dans ces derniers temps, Dieu révèle de plus en plus à ses enfants ce qui sépare le naturel du surnaturel derrière le voile. Nous entendons le témoignage d'anges rendus visibles, et même des voix angéliques entendues et enregistrées alors qu'elles louent le Seigneur [...] En lisant ce message de la part de Dieu, vous aussi vous serez convaincu que l'heure de la pluie du Saint-Esprit est venue car c'est sur vous que cette pluie commencera de tomber. (1)
D'autres se vantent d'avoir été enseignés d'une manière directe par Dieu :
C'est pendant cette période que durant quatorze mois, le Seigneur m'accorda une grande série de visitations ; il ouvrit sa Parole pour moi. Il me réveillait la nuit pour m'enseigner, le plus souvent vers deux heures trente, qui semblait être son heure favorite. Ce qui m'a été révélé durant ces quatorze mois, je l'enseigne maintenant. [...]
Un jour, alors que j'enseignais devant les étudiants de l'Ecole, j'ai commis une erreur et j'ai arrêté la bénédiction de Dieu dans la réunion. Dieu m'a demandé de confesser cette erreur devant les étudiants ; je l'ai fait, non sans hésitation, et le Seigneur m'a dit : "Parce que tu as fait cela, je te donnerai...". Je ne peux vous dire ce que le Seigneur a promis de me donner, tant cela est extraordinaire. Je frémis parfois à la pensée de cette promesse du Seigneur. (2)
La vie spirituelle du célèbre pasteur pentecôtiste "oecuménisant" David du Plessis est décrite par Sherrill en ces termes : "Lorsqu'il prie, David a l'habitude de parler ainsi, à haute voix, et il arrive que cela se transforme et s'épanouisse en un dialogue avec Dieu. La direction divine lui vient alors en écoutant la voix intérieure à laquelle l'expérience lui a appris, au cours des années, à prêter la plus sérieuse attention." (3)
Le mouvement prophétique est en pleine expansion. Des hommes-prophètes sont envoyés de pays en pays par des organisations charismatiques internationales. Un équipier de John Wimber a été élogieusement présenté dans un tract annonçant sa venue en France : "Son ministère est aussi reconnu et apprécié au travers de sa dimension prophétique." (4) Les Eglises du Vineyard ont des prophètes bizarres. L'une d'entre ces Eglises s'est fait connaître dans le monde entier sous le nom des "prophètes de Kansas City." Leur leader prophétique se nomme Paul Cain. Il suit Wimber dans ses tournées internationales. Des milliers de gens se rassemblent chaque semaine pour l'écouter. Un envoyé spécial d'un magazine chrétien décrit sa visite :
Son histoire [celle de Paul Cain] ressemble à un livre perdu de la Bible, rempli de miracles, de visions, d'anges, et de la présence envahissante de Dieu....
Mais le monde dépeint par Cain est attrayant, et même enthousiasmant : l'Histoire est vivante, et nous sommes au centre des stratégies de Dieu. Les signes et prodiges, affirme Cain, vont se développer jusqu'à ce que l'Eglise fasse "de plus grandes oeuvres" que Jésus. L'Eglise des derniers jours sera sans rivale en puissance, pureté et unité (dans un oecuménisme surprenant incluant les Catholiques, Baptistes, Evangéliques—même les Episcopaliens).
Cain décrit sa vision d'une armée d'enfants en parade dans les rues, guérissant des sections entières d'hôpitaux. Il prévoit des journaux où il n'y a aucune mauvaise nouvelle car tout le monde sera dans des stades pour entendre l'évangile. Plus d'un milliard d'individus seront sauvés. Les morts seront ressuscités ; les membres repousseront des moignons ; les handicapés sauteront de leur chaise roulante ; et ceux qui seront dans les stades n'auront pas besoin de boire ni de manger, et ils ne s'en rendront pas compte.
Il va sans dire que c'était époustouflant—et plus intéressant que le sermon habituel en trois points.
Pour sa finale, Cain prononça plusieurs prophéties—dont il dit qu'elles rendent valide son ministère. La plupart de ce qu'il a dit était indéchiffrable sans plus de détails, ce qui, on l'espère, était remédié par ceux à qui s'adressaient ces paroles. Par exemple, la prophétie arrivera en Irlande et en Islande, par le labeur de personnes nommées. De plus Dawn, la fille de l'assistance, "a rencontré l'humanisme" et "la fin sera plus grande que le commencement". (5)
Wimber décrit Paul Cain comme un grand prophète. Pour le jour de leur rencontre, celui-ci lui avait prédit deux tremblements de terre de petite amplitude. Ce qui se serait effectivement produit. A-t-on oublié ce que cet homme a prédit en juillet 1990, devant plus de mille personnes à l'Eglise de la Sainte Trinité de Brompton en Angleterre ? Il débuta une prophétie par un "ainsi parle l'Eternel" impérieux et déclara que le réveil débuterait en Angleterre en Octobre 1990. (6) Il n'a pas encore commencé. Quelle chance pour cet homme que Deut. 13.6 et 18.20 ne soient plus appliqués !
David Wilkerson, respecté par tous pour son œuvre d'évangélisation parmi les drogués de New York, a consigné par écrit la vision qu'il a reçue de Dieu. (7) Cette vision lui vint en 1973. Elle décrit "cinq calamités tragiques qui doivent venir sur la terre." Wilkerson affirme que "les Etats-Unis vont expérimenter, dans un avenir proche, le tremblement de terre le plus grand et le plus désastreux de toute l'histoire." (8) En dépit de la conviction intime de Wilkerson que "cette vision vient de Dieu, qu'elle est vraie et qu'elle se réalisera," (9) l'actualité montre que ni les détails, ni les grandes lignes ne se sont réalisés... Les sismologues et les autorités gouvernementales s'attendent à des séismes en Californie. Pas besoin d'être prophète pour l'annoncer. A moins de comprendre "dans un avenir proche" d'une manière très large, cette prophétie ne s'est pas réalisée...
A cause de toutes ces erreurs, des Eglises ont été contraintes d'adopter toute une série de mesures, pour limiter les conséquences désastreuses qu'ont eues ces prophéties dans la vie de leurs membres (mariage, exclusion, accusation, discipline par "déclarations du Seigneur" etc.). Wimber a demandé aux prophètes de Kansas City d'obéir aux injonctions suivantes. Premièrement, la formule "Je crois que Dieu dit" doit être préférée à "Ainsi parle le Seigneur". Deuxièmement, les prophéties ne doivent pas contrôler les individus. Ceux-ci doivent prendre leurs décisions en dehors des prophéties qui pourraient leur être adressées. Troisièmement, les prédictions d'ampleur nationale, catastrophes naturelles, accidents spectaculaires, ne sont pas encouragées, et doivent d'abord être filtrées par les responsables de l'Eglise. Enfin, toutes les prophéties doivent être enregistrées et recevoir l'aval des leaders. Tout ceci démontre, plus que tout argument, que Dieu ne parle pas par la prophétie. Car s'Il parlait, personne n'oserait restreindre Son intervention ! Ces prophètes devraient-ils demander au Seigneur de parler plus fort ?
Bob Jones, prophète, dit avoir reçu de Dieu l'explication d'erreurs si nombreuses dans la prophétie contemporaine :
[Dieu] dit, "Si je laissais le rhéma [prophétie prononcée, contrairement au logos, parole écrite] à 100% maintenant, les conséquences par rapport à notre responsabilité seraient énormes, et vous trouveriez des tonnes d'Ananias et de Saphira à tel point que les gens ne pourraient pas grandir—ils auraient trop peur." (10)
il affirme que Dieu mentirait, ou laisserait mentir, pour adoucir la pente de la sanctification... Décidément, Dieu a bien changé ces derniers temps !


De faux "Christs"
Un autre aspect inquiétant concerne la multiplication des manifestations du Christ. Que ce soit sous forme d'une faible lumière (Sherrill), d'un géant de 300 m de haut réclamant de l'argent (Oral Roberts), ou bien sous forme de dialogues élaborés. On ne peut que constater les différences importantes entre ces christophanies [apparitions du Christ] et celles décrites dans la Bible (voir par exemple Act. 9.5 pour Paul, et Apocalypse 1.17 pour Jean, pourtant un proche de Jésus). Ceci est d'autant plus bizarre que ni Paul, ni Pierre, ne s'attendaient à ce que de tels événements soient si fréquentes :
Ainsi, dès maintenant, nous ne connaissons personne selon la chair ; même si nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus de cette manière (2 Cor. 5.16).
Vous l'aimez sans l'avoir vu. Sans le voir encore, vous croyez en lui et vous tressaillez d'une allégresse indicible et glorieuse, en remportant pour prix de votre foi le salut de vos âmes (1 Pie. 1.8-9).
La Bible ne dit nulle part que Jésus cesserait de se manifester directement avant son retour. Mais selon ces passages, de telles manifestations seront exceptionnelles. Jésus se plaît dans la foi confiante qui ne s'appuie pas sur une démonstration tangible (Jean 20.29). De plus, les caractéristiques des apparitions actuelles sont bien différentes de celles des Ecritures, tant dans leurs manifestions que dans leurs conséquences.
Mais ces visions répétées annoncées avec autorité (voir les couvertures des livres de Kenneth Hagin par exemple) transforment notre compréhension du Christ. Nous incorporons les dires ou les visions des uns et des autres. Ce qui nous éloigne de la foi biblique, en créant à nos yeux un Christ différent de celui des Ecritures.
Je Le [Jésus] vis debout, vêtu d'une robe blanche, avec aux pieds des sandales romaines. (Il m'apparut huit fois, mais en chaque occasion, exception faite de celle-ci, Il était pieds nus. Cette fois, Il portait des sandales, c'est la raison pour laquelle je L'avais entendu venir). Il me parut mesurer un mètre quatre-vingts et peser quatre-vingts kilos. [...]
Assis près de mon lit, Jésus dit : "Je t'ai parlé dans la voiture avant-hier soir à propos de certaines choses. Par mon Esprit, je t'ai fait savoir mon intention de t'entretenir à ce sujet un peu plus tard. Voilà pourquoi je suis venu..."
Il était question du ministère de prophète. Il resta assis environ une heure et demie, pendant laquelle nous conversâmes l'un avec l'autre. Je lui posai des questions en rapport avec ce qu'Il me disait et Il y répondit. [...]
Puis le Seigneur me fit cette déclaration qui peut être d'un grand profit, non seulement pour moi, mais aussi pour vous : "Si tu apprends à suivre ce témoignage intérieur, je t'enrichirai. Je te guiderai dans toutes les affaires de la vie, financières et spirituelles." (11)
Si cette vision est authentique, alors je dois inclure cet apport de Hagin à ma compréhension de Dieu. En dehors de l'aberration de ces rencontres informelles, le Jésus qu'aurait vu Hagin est différent du Christ révélé dans les Ecritures. Il suffit de comparer son point de vue sur l'argent pour s'en convaincre.
Certains ont été conduits au-delà de l'enseignement biblique sur la personne de Dieu. Benny Hinn, auteur d'un récent best-seller, Good Morning Holy Spirit [Bonjour Saint-Esprit], avance : "Dieu le Père est une personne, Dieu le Fils est une personne, Dieu le Saint-Esprit est une personne, mais chacune d'entre elles est une trinité en elle-même. Si je peux me permettre de vous choquer, et peut-être dois-je le faire, ils sont neuf ." (12)
Romains 12.6 rappelle que nous avons des dons différents, et que "si c'est la prophétie, que ce soit en accord avec la foi". Puisse Dieu envoyer à Benny Hinn des enseignants au discernement spirituel sûr.


De fausses manières
Tous les prophètes ne recherchent pas l'extase. Mais il semble que plus l'orateur est "illuminé", plus ses dires apparaissent divins :
Kenneth Hagin, par exemple, enseigne que "quelqu'un doit quasiment court-circuiter le cerveau et opérer au niveau de l'homme interne (le cœur ou l'esprit) pour vraiment parvenir aux choses de Dieu.... Je ne comprenais pas la Bible parce que ma pensée m'en empêchait, mais lorsque je soumis ma pensée à mon esprit, alors je me mis à recevoir de la connaissance révélée, et ma compréhension de la Bible grandit énormément." (13)
Hagin n'est pas le seul à chercher à se "déconnecter". D'autres parlent sans même se souvenir de ce qu'ils ont dit :
Après son sermon [Benny Hinn] du 31 décembre 1989, au Centre Chrétien d'Orlando, au cours duquel il donna plusieurs prophéties, Hinn expliqua qu'il était ivre—on suppose du Saint-Esprit—et demanda qu'on lui répète ce qu'il venait de dire. (14)
La Bible décrit des prophètes en pleine possession de leurs moyens (1 Cor. 14.32). Certains ont refusé d'obéir, Jonas, d'autres ont tenté de cesser de remplir leur ministère, tant leur fardeau était lourd, Jérémie. Mais ils restaient maîtres d'eux-mêmes. Comme nous l'avons vu dans le récit d'Eusèbe, cette attitude bien différente de l'extase, était un critère révélant les faux prophètes du temps de Montanus.
Une autre divergence concerne le contenu de la prophétie. J'ai entendu plusieurs exemples où il était nécessaire "d'interpréter" la prophétie pour en extraire un sens. Cela a l'avantage de permettre à tous de croire qu'elle s'applique à soi-même, selon "le témoignage de l'Esprit" ! Cependant, c'est le même style prophétique que l'on retrouve chez les païens des temps bibliques. Un expert de la Grèce antique décrit ainsi l'art des oracles :
Enfin, même dans le cas d'un oracle authentique, il ne faut pas croire que la réponse était toujours claire et précise. Ce n'est pas pour rien qu'Apollon était nommé Loxias, c'est-à-dire l'Oblique ou l'Ambigu. Il s'agissait souvent de véritables énigmes, et il fallait tout l'art des interprètes officiels, qu'on appelait "exégètes", pour interpréter mainte réponse obscure. Un même oracle pouvait même souffrir plusieurs interprétations divergentes ou contradictoires. Les Grecs ont toujours pris d'ailleurs beaucoup de plaisir à de t

Les miracles de la communication - Peut-on prophétiser aujourd'hui ?


Sommaire
L'autorité de la prophétie
Le fondement prophétique de l'Eglise
Le jugement de l'histoire


La question de ce chapitre est à comprendre par rapport au sens strict de "prophétiser" : Dieu parlant directement au travers d'un homme. De plus en plus de personnes commencent leurs propos par "ainsi parle l'Eternel".
Par la prophétie, Dieu parle. C'est aussi simple, et profond, et impressionnant que ça ! Ce qui se passe dans l'assemblée c'est que n'importe qui peut participer et ainsi, de diverses manières, un "Ainsi parle le Seigneur" retentit dans l'assemblée. [...] Cela ne surgit pas d'un "langage céleste," mais dans la langue native de l'orateur et avec ses inflexions habituelles, ses cadences et ses habitudes. [...]
Beaucoup s'étaient convaincus que la prophétie s'était terminée avec le Nouveau Testament (contre toutes les preuves du contraire du Nouveau Testament), jusqu'à ce que la poussée dynamique de la prophétie du Saint-Esprit renaisse à nouveau. Maintenant nous nous demandons comment nous pouvons avoir mal lu le Nouveau Testament depuis si longtemps. (1)
Ces déclarations optimistes mettent sérieusement en garde les Eglises qui ne voudraient pas reconnaître le ministère prophétique ! J'ai trouvé dans une Bible d'étude charismatique les propos suivants :
Une Eglise qui rejette les prophètes de Dieu périclitera, déviant vers la mondanité et le compromis des vérités bibliques (1 Cor. 14.3, cf. Matt. 23.31-38 ; Luc 11.49 ; Act. 7.51-52). S'il n'est pas permis aux prophètes d'amener des paroles de correction, de mise en garde, des paroles produites par le Saint Esprit, paroles exposant le péché et l'injustice (Jean 16.8-11), alors l'Eglise deviendra un lieu où la voix de l'Esprit ne peut plus être entendue. Les combines ecclésiastiques et la puissance mondaine remplaceront l'Esprit (2 Tim. 3.1-9 ; 2 Tim. 4.3-5 ; 2 Pie. 2.1-3, 2 Pie. 2.12-22). D'un autre côté, si une Eglise, avec ses leaders, entend la voix des prophètes, elle sera conduite à une vie et une communion renouvelées, le péché sera oublié, et la présence de l'Esprit sera évidente parmi les fidèles (1 Cor. 14.3 ; 1 Thess. 5.19-21 ; Ap. 3.20-22). (2)
L'argument le plus souvent usité en faveur de la permanence de la prophétie se trouve dans le livre de Joël. (3)
1 Après cela je répandrai mon Esprit sur toute chair ;
Vos fils et vos filles prophétiseront,
Vos anciens auront des songes,
Et vos jeunes gens des visions.
2 Même sur les serviteurs et sur les servantes,
En ces jours-là, je répandrai mon Esprit.
3 Je ferai paraître des prodiges dans le ciel et sur la terre,
Du sang, du feu et des colonnes de fumée ;
4 Le soleil se changera en ténèbres,
Et la lune en sang,
Avant l'arrivée du jour de l'Eternel,
(De ce jour) grand et redoutable.
5 Alors quiconque invoquera le nom de l'Eternel sera délivré,
Car sur la montagne de Sion et à Jérusalem
Il y aura des rescapés,
Comme l'a dit l'Eternel
Et ceux que l'Eternel appellera seront parmi les survivants.
Joël 3
Ces versets sont repris par Pierre, avec quelques modifications, en Actes 2.17-21. Il cite Joël comme justification de l'activité spirituelle qui se manifeste au travers des quelques 120 disciples (Act. 2.16). La promesse de Joël est-elle pour l'Eglise de tous les siècles ? Le début de son accomplissement s'est-il produit le jour de Pentecôte ? On ne peut conclure à la hâte par l'affirmative. Quelques signes ne se sont pas manifestés (le sang, le feu, les colonnes de fumée, le changement de l'éclat du soleil et de la lune). Il faudrait "spiritualiser" ce passage à outrance pour en forcer l'accomplissement intégral à la Pentecôte. Comment comprendre ce texte correctement ?
Le contexte de Joël nous éclaire sur le sens de cette prophétie. Le contexte antérieur annonce, au travers d'une situation immédiate, les bénédictions du millénium (cf. Ap. 20.1-10). Les ennemis d'Israël auront été repoussés à jamais (Joël 2.20), la malédiction du sol sera abolie (Joël 2.21-22, cf. Gen. 3.17-19), la terre ne connaîtra pas de sécheresse et sera abondamment arrosée, garantissant des récoltes suffisantes (Joël 2.23)(4). Les indices tels que "mon peuple ne sera plus jamais dans la honte" répété deux fois ne peuvent être compris qu'à la lumière de la restauration future d'Israël (cf. Rom. 11.25-26, Es. 11.11, Jér. 30.17, Jér. 31.31, Os. 3.5, etc.), et à sa sécurité politico-militaire. La référence au "Jour de l'Eternel", expression eschatologique, confirme la visée future de la prophétie (Joël 3.4). Cette expression est fréquemment reprise par les prophètes de l'Ancien Testament, pour décrire le jugement précédant l'avènement du règne terrestre du Christ (voir Es. 13.9 ; Am. 5.18 ; Abd. 1.15 ; Soph. 1.14, Zach. 14.1, Mal. 3.5). En comparant avec les informations de l'Apocalypse, nous pouvons conclure que le contexte antérieur évoque les derniers moments précédant le règne terrestre du Christ.
Le chapitre 3 se comprend dès lors aisément : le peuple d'Israël, lors de sa conversion, bénéficiera d'une effusion générale de l'Esprit. Tous prendront réellement place au sein de l'alliance promise (Jér. 31.31 ; Ezé. 36.22-38).
Pierre voit dans la pentecôte un accomplissement partiel et une anticipation du réveil spirituel national d'Israël. Les "derniers jours" (ou "dernière heure", 1 Jean 2.18) définissent bien l'ère de l'Eglise (comp. Héb. 1.2), mais la prophétie de Joël ne peut s'y appliquer pleinement, tant par l'absence des signes évoqués, que par la conversion partielle du peuple Juif. A la Pentecôte, l'Esprit n'a pas été répandu sur "toute chair". Il y avait toujours des persécutions et des opposants au Christ au sein de la nation(5). Mais un jour, le réveil spirituel aura une telle ampleur, que tous se tourneront vers le Christ ! Paul envisage la gloire de ces moments : "or, si leur chute a été la richesse du monde, et leur défaite la richesse des païens, combien plus en sera-t-il ainsi de leur complet relèvement" (Rom. 11.12).
La prophétie de Joël a connu un heureux prélude, anticipant une heure glorieuse pour Israël, aujourd'hui mis à l'écart.


L'autorité de la prophétie
La Bible a Dieu pour auteur. Quelle preuve éclatante de sa véracité ! La prophétie a, elle aussi, Dieu pour auteur. Pour d'étranges raisons, la prophétie contemporaine ne serait pas aussi sûre que ne le sont les Ecritures.
D'un côté les charismatiques parlent de "...LA PROPHETIE PAR INSPIRATION ET REVELATION IMMEDIATE"(6). Ils évoquent encore des paroles divines : "Sous sa forme la plus simple, la prophétie est l'expression d'un message divin, donné sous l'onction de l'Esprit. Elle est entièrement surnaturelle... C'est un miracle, un acte provenant directement du ciel, tout comme celui de rendre la vue par un attouchement de la main." (7) Donald Gee affirme qu'on "ne peut séparer la notion de vraie prophétie de la notion d'inspiration certaine." (8) Ramseyer est du même avis : "Le don spirituel de prophétie est une manifestation de l'Esprit de Dieu qui permet à la personne qui le possède de parler de la part de Dieu, d'en devenir "le porte-parole", bien sûr sous son inspiration." (9)
D'un autre côté, ces mêmes charismatiques affirment qu'il existe plusieurs niveaux d'inspiration. Ramseyer en relève deux :
LES DIVERS DEGRES DE L'INSPIRATION AUTHENTIQUE
a. L'inspiration infaillible des Ecritures
b. L'inspiration ordinaire des paroles prophétiques (non-infaillibles), avec ses différents degrés de pureté et de puissance, formant une gamme extrêmement étendue.
Cette conception de l'inspiration correspond à celle de Gee :
Dans son essence, le don de la prophétie est le même à travers toute la Bible ; son caractère distinctif est toujours d'être une parole inspirée. Toutefois, il y a des degrés divers d'inspiration : il ne faut jamais l'oublier quand on traite de la valeur et de l'autorité des paroles prophétiques.
En premier lieu vient ce que Pierre appelle la prophétie des Ecritures (2 Pierre 1/20)... A ce degré, l'inspiration est infaillible.
En second lieu, il y a, tant dans l'Ancien que dans le Nouveau Testament un type de prophétie dont le degré d'inspiration divine était beaucoup moins élevé, et qui n'était pas regardé comme infaillible... (Nombres 11/25-29)... (1 Samuel 10/10). (10)
Une Bible annotée par des charismatiques établit la même distinction :
La distinction entre la prophétie comme un don spirituel et la prophétie comme partie de l'Ecriture doit être clairement maintenue, même si dans les deux cas, un message est reçu de Dieu.
(1) Les auteurs des Ecritures reçurent leur message par inspiration directe du Saint-Esprit et le communiquèrent sans erreur. Le résultat était un message infaillible [...].
(2) Cependant, on ne peut attribuer à la prophétie telle qu'elle est décrite dans les chapitres 12 et 14 [de la première épître aux Corinthiens], la même autorité que celle de la Parole de Dieu inspirée (2 Tim. 3.16). Même si elle vient de l'impulsion de l'Esprit, cette sorte de prophétie ne peut jamais être considérée comme infaillible. Son message est toujours sujet à l'erreur et à l'influence des hommes. (11)
La pensée est que le prophète, ou celui qui a le don de prophétie, risque d'abîmer le message que Dieu lui donne. Par son incompréhension il va le déformer. Il faudra le rectifier. C'est le travail des juges de 1 Corinthiens 14.29.
Cet enseignement est contraire aux paroles de la Bible. D'abord, les paroles de Paul, autant que ses écrits, avaient la même autorité (2 Thess. 2.15). L'autorité des prophètes ne vient pas de leur capacité personnelle, mais de l'origine du message. Nous trouvons plus de 200 fois l'expression "parole(s) de l'Eternel" appliquée, pour la plupart, aux prophéties d'hommes de Dieu. L'autorité vient de l'envoyeur, pas de l'intermédiaire. L'apôtre Pierre explique qu'une prophétie est digne de foi, non pas parce qu'elle est transmise par Esaïe ou par Dupont, mais parce qu'elle est d'origine divine : "Car ce n'est nullement par une volonté humaine qu'une parole a jamais été présentée, mais c'est poussés par le Saint-Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu" (2 Pie. 1.21). Dieu n'est pas limité dans la transmission de son message. S'il communiquait une parole, même véhiculée par des hommes impurs, elle nous arriverait inchangée, puissante, pleine d'autorité. Même si elle passait par plusieurs hommes, elle demeurerait exacte (Voir Luc 1.1-4, Ap. 1.1 où le Père fait une révélation au Fils, qui la fait connaître à un ange, qui l'expose à Jean, qui nous en fait part !).
Le texte de 2 Pierre précise le rôle des hommes dans la transmission de la parole prophétique : celui d'intermédiaire. L'initiative vient de Dieu et non des hommes ; tout dépend de l'œuvre de l'Esprit divin. De ce fait découle l'autorité des Ecritures. Leur origine fonde la fiabilité du message de salut qu'elles révèlent.
Les paroles humaines sont paroles de Dieu ; les paroles de Dieu s'expriment de façon humaine. Tout dualisme qui romprait ce paradoxe de la foi doit être écarté. (12)
Les charismatiques s'offrent une belle porte de sortie quand ils avancent des degrés d'inspiration ! A en croire Benny Hinn les "prophètes qui se trompent" n'ont pas à s'inquiéter :
Ah ! Je me rappelle lorsque Dieu me donnait des paroles de connaissance lorsque je venais tout juste de commencer ce ministère. J'en loupais neuf sur dix. Personne ne le savait sauf moi.
"Mais, Benny Hinn, je croyais que quand le Saint-Esprit..."
"Chrétiens ! le Saint Esprit utilise un canal imparfait. Vous entendez ? Nous ne sommes pas infaillibles. Lorsque vous prophétisez, parfois vous pouvez être complètement à côté de la plaque ; vous devez être assez ouverts pour dire 'Je me suis planté'."
"Ho ! Il s'est planté, c'est un faux prophète !"
"Non, il s'est trompé c'est tout." (13)
Si je ne peux pas avoir confiance dans les prophéties de Wagner, de Wimber, de Hinn, de Ramseyer (etc.), pourquoi aurais-je confiance dans les prophéties des Ecritures ? Et si je ne peux pas avoir confiance dans les prophéties contemporaines, à quoi bon prophétiser ? C'est précisément le mélange de vérité et d'erreur qui rendait hérétiques les "pseudo-prophètes" du temps Jérémie. (14)
Une parole de Dieu non inspirée est une contradiction ! Comme le remarque Wells, "L'illumination a des degrés ; la théopneustie n'en comporte pas. Un prophète est plus ou moins éclairé de Dieu ; mais sa parole n'est pas plus ou moins inspirée. Elle l'est ou elle ne l'est pas ; elle est de Dieu ou elle n'est pas de Dieu. Il n'y a là ni mesure, ni degré, ni accroissement, ni diminution." (15) Billy Graham écrit "La preuve qu'il s'agit d'un vrai prophète est clairement indiquée dans la Bible : ses prédictions doivent se réaliser à 100 %. Pas à 50 %, ni à 75 %, ni même à 99 %, mais à 100 %." (16)
Cette exigence a conduit Wayne Grudem (17) à demander quelques modifications dans les définitions de termes :
Je demande que les charismatiques continuent d'utiliser le don de prophétie, mais qu'ils cessent de l'appeler "une parole du Seigneur" — simplement parce que ce titre la rend similaire à la Bible en autorité, et conduit à trop de confusion...
D'un autre côté, je demande à ceux du camp des cessationistes de réfléchir sérieusement à la possibilité que la prophétie, dans les Eglises ordinaires du Nouveau Testament, n'était pas égale aux Ecritures en autorité, mais était simplement un rapport très humain — et parfois partiellement erroné — de quelque chose que le Saint-Esprit avait amené à la pensée d'un individu. (18)
Communiquer ses impressions, ses sentiments, ses convictions intimes est tout à fait légitime. Qu'on ne parle pas, alors, de prophétie, mais de... propos humains. La prophétie, elle, est une parole précise et sûre.
Certains m'ont dit qu'une prophétie dans l'église locale n'avait pas la portée universelle de la Prophétie Biblique. C'est encore une erreur. Les lettres adressées aux 7 Eglises de l'Apocalypse ont autant de valeur que les Evangiles. Les prophéties d'Esaïe concernant les nations étrangères (Es. 13-22), ont autant d'autorité que celles qui annoncent la venue du Messie. La lettre aux Colossiens devait être lue à Laodicée (Col. 4.16). Lorsque je lis la prophétie donnée en France le dimanche 14 avril 1991 dans une Eglise de Réveil...
Restez sur vos pieds. Soyez debout sur vos pieds dans la Maison du Seigneur. Car vous êtes sur une terre sainte, dit le Seigneur... Et je vous dis aujourd'hui, marquez-le, inscrivez-le sur les tables de votre cœur : je vous donne un vrai berger, et il parlera Mes paroles ; et il vous donnera Mes directives, et il parlera les paroles de vie. Et si vous l'honorez et si vous vous soumettez à lui, vous m'honorez et vous vous soumettez à moi dit le Seigneur. (19)
... je dois y obéir tout comme au reste des Ecritures. C'est un message divin, et qui oserait se rebeller ? Je dois aussi accepter la vision de David Wilkerson. (20) Si Dieu parle aujourd'hui, ce qu'il dit a autant d'autorité que ce qu'il a consigné par écrit dans le passé.
L'Eglise Catholique, qui fait la même confusion, est beaucoup plus cohérente que les charismatiques. Pour elle, Dieu continue de se révéler, mais par la tradition et non par les prophètes :
Ainsi la communication que le Père a faite de Lui-même par son Verbe dans l'Esprit saint, demeure présente et agissante dans l'Eglise : "Dieu qui parla jadis ne cesse de converser avec l'Epouse de son Fils bien-aimé, et l'Esprit saint, par qui la voix vivante de l'Evangile retentit dans l'Eglise et par elle dans le monde, introduit les croyants dans la vérité tout entière et fait que la parole du Christ habite en eux avec abondance." (21)
Les sous-titres de la section "Le rapport entre la Tradition et l'Ecriture Sainte" parlent d'une "source commune" (Dieu) et de "deux modes distincts de transmission" (Bible et tradition) :
"La Sainte Ecriture est la parole de Dieu en tant que, sous l'inspiration de l'Esprit divin, elle est consignée par écrit."
"Quant à la Sainte Tradition, elle porte la parole de Dieu, confiée par le Christ Seigneur et par l'Esprit saint aux apôtres, et la transmet intégralement à leurs successeurs, pour que, illuminés par l'Esprit de vérité, en la prêchant, ils la gardent, l'exposent et la répandent avec fidélité." (22)
Parce que l'Eglise Catholique admet deux sources de révélation, elle s'est à maintes reprises éloignée de "la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes" (Jude 1.3). René Pache a raison de souligner que "la presque totalité des hérésies et des sectes a trouvé son origine dans une prétendue révélation ou une expérience nouvelle de leur initiateur, en dehors du cadre strictement biblique." (23)
Si de la bouche même des charismatiques, nous entendons que la prophétie n'est pas exempte d'erreurs, alors nous devons la rejeter sans regrets. Elle ne vient pas du "Dieu qui ne ment pas" (Tite 1.2). Cette évidence a fait céder Neil Babcox, ex-pasteur charismatique :
L'instant de vérité sonna le jour où j'entendis prononcer une prophétie à l'occasion d'une visite dans une Eglise charismatique. Assis, je m'efforçais d'adorer Dieu tout en redoutant ce moment obligatoire de silence, signe imminent d'une prophétie. Il s'installa... rompu très vite par un cri énergique et autoritaire : "Ainsi parle l'Eternel !"
Ces paroles déclenchèrent en moi une réaction immédiate. Semblable à la montée irrésistible de l'eau contre une digue, une profonde conviction envahit mon âme. "Ecoute mon peuple..." Enfin la digue céda et je m'écriai intérieurement : "Cela ne vient pas de mon Dieu, ce n'est pas mon Seigneur !" Comme le pèlerin de Bunyan fut libéré de son fardeau au pied de la croix, le mien tomba à cet instant même : jamais plus je ne prophétiserai. (24)
Quant à ceux qui affirment que leurs paroles sont véridiques, nous les renvoyons à Deut. 4.2 et Ap. 22.18-19 qui interdisent que l'on rajoute aux paroles de Dieu. Rappelons-leur que la peine de mort condamnait les faux prophètes.


Le fondement prophétique de l'Eglise
Le désir prophétique vient d'une conception erronée qui sous-entend que la Bible n'est pas suffisante. Un théologien américain constate que la doctrine de la suffisance des Ecritures est liée à la doctrine de la fin de la révélation :
Historiquement, l'Eglise chrétienne a toujours relié ces deux doctrines. Les gens de Vineyard comprennent bien ce lien. Dans une interview publiée dans le magazine de l'Eglise Anglicane, Wimber et Deere ont admis rejeter la suffisance de l'Ecriture car ils réalisent que l'on ne peut croire à la continuation de la révélation par la prophétie, paroles de connaissance ou de révélation, ou d'autres formes directes de communication divine, tout en maintenant la suffisance de l'Ecriture. (25)
Le chrétien est rendu apte à toute œuvre bonne par les Ecritures (2 Tim. 3.17). Elles sont suffisantes pour équiper toute personne et la conduire à la maturité (2 Tim. 3.16). Une parole fraîche d'aujourd'hui ne saurait être plus "vivante et efficace, plus acérée qu'aucune épée à double tranchant ; [pénétrant] jusqu'à la division de l'âme et de l'esprit, des jointures et des moelles" comme le fait la Parole de Dieu, qui est "juge des sentiments et des pensées du cœur" (Héb. 4.12).
Dieu déclare que l'Eglise se bâtit sur le fondement des apôtres et des prophètes (Eph. 2.20). On ne peut changer une fondation (1 Cor. 3.11). Il ne saurait y avoir de nouveaux prophètes sans avoir une nouvelle Eglise, un nouveau programme, une nouvelle économie. C'est précisément dans le contexte d'un changement de dispensations qu'est annoncée la venue de deux prophètes (Ap. 11.1-14, voir Zach. 4). Cela n'implique-t-il pas qu'entre les vrais prophètes fondateurs de l'Eglise et les vrais prophètes de la Tribulation, ne se lèveront que des faux prophètes ?
L'Apocalypse est un livre essentiellement prophétique. Son titre ("révélation") et son contenu (cf. Ap. 1.3, Ap. 19.10, etc.) font de cet ouvrage le "chapeau prophétique" de la Parole. Cette conclusion grandiose de la Bible se termine par un avertissement solennel :
Je l'atteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre : Si quelqu'un y ajoute, Dieu ajoutera à son sort les plaies décrites dans ce livre. Et si quelqu'un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l'arbre de vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre. (Apocalypse 22.18-19)
De quels dangers Jésus veut-il avertir les lecteurs ? Veut-il mettre en garde les futurs copistes, afin qu'ils prennent soin de leur travail ? Le contexte se prette mal à cette interprétation. L'exhortation s'applique à tout lecteur. Veut-il avertir ceux qui chercheraient à transformer le texte de l'Apocalypse à leur profit ? La Bête sera probablement gênée par les prophéties qui la concernent. Peut-être cet avertissement servira-t-il surtout aux gens de la tribulation. Mais quel bénéfice le chrétien de la fin du premier siècle pouvait-il tirer d'un tel avertissement ?
Si "ajouter" et "retrancher" s'appliquent au sens, alors Jésus exige que l'on prenne garde à l'interprétation de ce qu'il vient de révéler. Toute altération sur le sens des paroles induirait un jugement très grave pour son auteur. Mais cela ne semble pas être la bonne piste. Jésus encourage les lecteurs à "travailler" ce texte (1.3), comme s'il comprenait la difficulté de bien le comprendre. Les mises en garde adressées à ceux qui enseignent les Ecritures (cf. Jac. 3.1) sont bien moins conséquentes que celle de ces versets de l'Apocalypse.
Si "ajouter" et "retrancher" s'appliquent au contenu, alors Jésus décrète la fin de la révélation prophétique. Par l'ultime révélation qu'il a confié à Jean, Jésus demande que l'Eglise n'ajoute plus au fondement qu'elle a maintenant reçu. Presque tous les apôtres étaient morts. L'Eglise devait lutter contre la prolifération de fausses prophéties et la montée du gnosticisme. Il devenait impératif de couper court à toute tentation d'ajouter quoi que ce soit à la Parole de Dieu. La voix des prophètes devait s'éteindre, demeurer silencieuse, jusqu'au jour où une nouvelle dispensation la rendrait nécessaire. Robert Thomas écrit :
Ce livre [Apocalypse] est également complet par rapport à ce qu'il cherche à couvrir. Quel que soit le type d'interprétation choisi, ce livre prétend décrire toute la période allant de Jean à l'état éternel, en passant par toute l'histoire ; de la mort et de la résurrection de l'Agneau jusqu'à la parousie et au-delà. Toute interdiction d'ajouter à un livre de cette nature équivaut à l'annulation de toute activité prophétique. (26)


Le jugement de l'histoire
Déjà aux temps bibliques, le ton se durcit. On observe une nette progression des mises en garde à l'égard des faux prophètes (voir 1 Cor. 12.3 ; Act. 20.29 ; 1 Tim. 4.1, 1 Jean 4.1-4, Ap. 2.12-17 puis Ap. 22.18-19). Il semble qu'il y eut des prophètes après la mort des apôtres — bien que leur ministère n'ait pas nécessairement été prophétique dans le sens de révélation. A cause des multiples abus, la Didachê donne plusieurs directives pour éprouver les prophètes et exige : "C'est donc d'après leur façon de vivre que l'on discernera le vrai prophète du faux." (27)
Les critères proposés incluent, entre autres, l'absence de cupidité, la compatibilité de l'enseignement avec les écrits des apôtres. Peu de temps après surgira un faux prophète de grande envergure, qui séduira bon nombre de personnes. Il s'agit de Montanus. L'historien de l'Eglise primitive, Eusèbe de Césarée, donne une description saisissante de son ministère :
Il y a, dit-on, en Mysie, sur la frontière de Phrygie, un bourg appelé Ardabau : c'est là, à ce qu'on raconte, que tout d'abord un des nouveaux fidèles, nommés Montan ... ouvrit à l'ennemi l'accès de son âme par suite d'une ambition démesurée des premières places. Agité par l'esprit (du mal), il devint soudain comme possédé et pris de fausse extase et il se mit dans ses transports, à parler, à prononcer des mots étranges et à prophétiser d'une manière tout à fait contraire à l'usage traditionnel que garde la succession ancienne de l'Eglise. Parmi ceux qui furent alors les auditeurs de ces discours illégitimes, les uns, importunés par lui comme par un énergumène, un démoniaque, un possédé de l'esprit d'erreur, qui troublait les foules, le blâmaient et l'empêchaient de parler, se souvenant de l'explication du Seigneur et de sa menace touchant la vigilance avec laquelle il faut se garder de la venue des faux prophètes. Les autres au contraire, comme exaltés par l'Esprit Saint et le charisme prophétique, et surtout enflés d'orgueil et oublieux de l'explication du Seigneur, provoquaient l'esprit insensé, flatteur et séducteur de peuple, charmés et trompés par lui au point qu'on ne pouvait plus les obliger à se taire.
Par quelque artifice, ou plutôt par ces détestables procédés, le diable machinait la perte des indociles et se faisait honorer par eux contre toute raison. Il excitait et échauffait leur esprit endormi déjà loin de la vraie foi. Il suscita encore deux femmes qu'il remplit d'un esprit bâtard, en sorte qu'elles se mirent à parler à contresens et à contretemps, d'une façon étrange, semblablement à l'homme. Et cet esprit proclamait bienheureux ceux qui se réjouissaient et se glorifiaient en lui et il les exaltait par la grandeur de ses promesses ; mais quelquefois aussi, il leur adressait en face des reproches très justes et très dignes de créance, afin de paraître capable de reprendre ; mais peu nombreux étaient parmi les Phrygiens les dupes de cette feinte. L'esprit d'arrogance enseignait encore à blasphémer l'Eglise catholique tout entière qui est répandue sous le ciel, parce que sa fausse prophétie ne recevait auprès d'elle ni honneur ni accès.
En effet, les fidèles d'Asie se réunirent souvent à cette fin en de nombreux endroits de l'Asie ; ils examinèrent les discours récents et montrèrent qu'ils étaient profanes ; et après avoir condamné l'hérésie, ils chassèrent ainsi de l'Eglise ses sectateurs et les retranchèrent de la communion (28).
Les propos de Montanus furent rejetés. Non seulement parce que le mode de révélation était différent de celui décrit par la Bible, mais encore à cause de l'absence de confirmation apostolique :
On doit remarquer que le canon de Muratori, trouvé à Rome, qui doit être daté de la même période [que la Contreverse Montaniste], a rejeté Le Berger d'Hermas pour la même raison qu'Hippolite avait avancée contre la prophétie montaniste : c'était un écrit récent et la prophétie avait cessé avec les apôtres. Il y avait donc à Rome, à la fin du deuxième et au début du troisième siècle une attitude différente quant à la possibilité d'une activité prophétique contemporaine, que celle observée dans les documents datant de la contreverse montaniste un peu plus tôt en Asie. (29)
Des siècles plus tard, le protestantisme avait perdu bon nombre de ses responsables sous les persécutions ordonnées par Louis XIV. Beaucoup d'hommes et de femmes prétendaient avoir des paroles inspirées. A la demande d'un jeune pasteur qui n'y voyait pas la main de Dieu, Bénédict Pictet, théologien de Genève, écrivit un ouvrage d'une remarquable actualité : Lettre sur ceux qui se croient inspirés (30) dont voici quelques extraits :
Je ne vois cependant pas de nécessité pour que Dieu se manifeste ici-bas plus clairement aux hommes qu'il ne l'a déjà fait dans sa Parole. De tout ce que j'ai lu ou entendu dire de ces prétendues inspirations, je n'ai rien appris ni lu qui mérite qu'on déclare leurs auteurs inspirés de Dieu. [...]
J'ai au contraire lu et entendu nombre de choses qui me semblent indignes de l'Esprit de Dieu et qui s'opposent formellement à l'enseignement des livres sacrés. [...]
Quelle vérité nouvelle nos soi-disant prophètes d'aujourd'hui nous ont-ils révélée ? Quel devoir nous ont-ils prescrit, qui ne se trouve déjà dans les Saintes Ecritures ?
Si on n'y trouve rien de semblable à ce qu'ils disent, pourquoi nous faudrait-il les écouter, puisque Paul, apôtre véritablement inspiré comme nous en sommes persuadés, nous le défend ? Il ne nous demande pas d'être sages au-delà de ce qui est écrit. (31)
Bien des groupes ont prétendu recevoir des révélations de Dieu. Tous étaient hérétiques ou apostats. Le mouvement prophétique actuel serait-il exempt de ce verdict ?


• (1) J. Rodman Williams, The Era of the Spirit, (Plainfield, NJ : Logos, 1971), p. 16 in F.David Farnell, "The Current Debate about New Testament Prophecy", Bibliotheca Sacra, Vol. 149 N° 595 (Juillet-Septembre 92), p. 278-9
• (2) Stamps, D.C. (Ed.), The Full Life Study Bible, (Grand Rapids (MI) : Zondervan, 1990), p. 408.
• (3) Le chapitre 3 de la Bible dite "à la Colombe" correspond au chapitre 2 (versets 28 à 32) de la Bible de Gnève. La première suit la numération de l'hébreu, la deuxième celle du grec.
• (4) Ce verset (2.23; : "Il a fait descendre l'averse pour vous, pluie d'automne et pluie de printemps, au premier mois") n'a rien à voir avec deux effusions de l'Esprit, l'une à Pentecôte, l'autre plus tardive. On ne peut appliquer ce verset à autre chose qu'à de réelles pluies, abondantes et bienfaitrices garantissant une végétation luxuriante.
• (5) Toute chair dans le sens de "tout type de chair", c'est-à-dire autant les "prophètes professionnels" que les gens les plus simples.
• (6) Donald Gee, Les ministères dons de Christ, (Grézieu-la-Varenne : Viens et Vois, 1985), p. 27.
• (7) Harold Horton, Les dons de l'Esprit, p. 140.
• (8) Donald Gee, Les dons spirituels, p. 61.
• (9) Gaston Ramseyer, Flashes sur la prière charismatique, p. 39.
• (10) Donald Gee, Les dons spirituels, p. 64.
• (11) The Full Life Study Bible (N.T. avec notes charismatiques), notes sur 1 Cor 14.31.
• (12) P. Wells, Quand Dieu a parlé aux hommes, Guebwiller : Ligue pour la Lecture de la Bible, 1985, p. 60.
• (13) Benny Hinn, "Word of Wisdom," Message radio diffusé du 23 février 1991 sur Trinity Broadcasting Network in Albert James Dager, "Benny Hinn, Pros and Cons," Media Spotlight, Special Report p. 5.
• (14) Voir Ron Manahan, "A Theology of Pseudoprophets : A Study in Jeremiah," Grace Theological Journal, 1 :1 (printemps 1980), pp. 77-96.
• (15) L. Gaussen, Théopneustie, (Paris, 1840) pp. 320-321 in René Pache, L'inspiration et l'autorité de la Bible, Saint Légier (Suisse) : Emmaüs, 1967, p. 50.
• (16) Billy Graham, Un Esprit qui rend fort, aimant, et réfléchi, p. 135.
• (17) Membre d'une Eglise du Vineyard (Wimber), il a écrit un livre qui défend avec vigueur la notion d'une prophétie non-inspirée. Pour une réfutation complète de ces arguments, voir F. David Farnell "Does the New Testament Teach Two Prophetic Gifts ?", Bibliotheca Sacra, Vol. 150 N° 597 (Janvier-Mars 93).
• (18) Wayne Grudem, The Gift of Prophecy in the New Testament and Today, (Westchester, IL, Crossway Books, 1988), pp. 14-15 in F.David Farnell, "The Current Debate About New Testament Prophecy," p. 281.
• (19) Prophétie de J.G. pour une Eglise de Réveil en France, le dimanche 14 avril 91.
• (20) David Wilkerson, La Vision, (Deerfield, FL, Vida, 1980), p. i, 7, 8, 34.
• (21) Catéchisme de l'Eglise Catholique, (Paris : Mame/Plon, 1992), p. 31 (cit. int. Dei Verbum 8).
• (22) Ibid., p. 31-32 (cit. int. Dei Verbum 9).
• (23) René Pache, L'inspiration et l'autorité de la Bible, p. 288.
• (24) Neil Babcox, Ma Recherche Charismatique, (Genève : Maison de la Bible, 1992), pp. 52-53.
• (25) Robert Dean, Jr., "The Vineyard and the Kansas City Prophets," Biblical Perspectives, Mar-Apr 1991, IV No. 2, p. 5. in Richard L. Heldenbrand, Christianity and New Evangelical Philosophies, (Winona Lake (IN) : Words of Life, 1993 — nouvelle édition entièrement révisée) p. 153.
• (26) Robert L. Thomas, "The Spiritual Gift of Prophecy in Rev. 22.18," Journal of the Evangelical Theological Society, Vol. 32, N° 2 (Juin 1989), p. 211.
• (27) La Didachê, XI.8 in Les Ecrits des Pères Apostoliques, Editions du Cerf, Paris, 1991, p. 59.
• (28) Eusèbe de Césarée, Histoire Ecclésiastique, (trad. par Gustave Bardy), Paris : Editions du Cerf, 1955 (Coll. Sources Chrétiennes, N° 41), Livre V, chap. XVI.7-10.
• (29) Ronald E. Heine, "The Role of the Gospel of John in the Montanist Contreversy," The Second Century 6 (Printemps 87-88), 12-13, in F. David Farnell, "The Current Debate About New Testament Prophecy," p. 295.
• (30) Cet excellent ouvrage est réédité par Europresse (Châlon, 1993). L'édition originale date de 1721.
• (31) Bénédict Pictet, Lettres sur ceux qui se croient inspirés, Châlon : Europresse, 1993, pp. 47, 48, 49.










Page modifiée le mardi 28 janvier 1997 . Nous écrire. Un poisson dans le net, <URL:http://www.unpoissondansle.net>
els jeux d'esprit. (15)
Mais notre Dieu n'est ni oblique, ni ambigu. Sa parole est parfaite, véridique, droite, et vraie (cf. Ps. 19.8-11). Pour que la prophétie atteigne son triple objectif d'édification, d'exhortation et de consolation (1 Cor. 14.3), il faut qu'elle soit claire.


Synthèse
Aucune explication sur l'absence de précision, d'accomplissement et de clarté, n'est assez convaincante pour que l'on prenne pour authentique le mouvement prophétique charismatique contemporain. Si une parole est de Dieu, elle est vraie ! Si elle est fausse, ne serait-ce qu'en partie, elle appartient aux ténèbres, et les enfants de Dieu doivent la rejeter.
Les Ecritures nous annoncent de faux prophètes, avant la venue de deux authentiques, dont les signes, réellement miraculeux, confirmeront l'origine de leurs paroles. Nous avons raison de rejeter avec sérénité les prophètes contemporains et leurs propos.

Pierre Yves

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Ecrit le 24 août07, 08:59

Message par Pierre Yves »

Une bonne rapière et l'affaire est entendue.

Sofian

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Ecrit le 22 sept.07, 01:50

Message par Sofian »

Eh ben, ça dépote...;)

raphael-rodolphe

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Re: Le bon Combat du chrétien

Ecrit le 22 sept.07, 05:29

Message par raphael-rodolphe »

francis a écrit :Les Ecritures nous annoncent de faux prophètes, avant la venue de deux authentiques, dont les signes, réellement miraculeux, confirmeront l'origine de leurs paroles. Nous avons raison de rejeter avec sérénité les prophètes contemporains et leurs propos.
Sacré boulot Francis...
A Sa venue, les Hommes ont rejeté Christ malgré les signes, les miracles, Ses Paroles, Ses Actes.
Pourquoi les Hommes d'aujourd'hui ne réitéreraient-ils pas la même erreur ?, et pourquoi les futurs prophètes envoyés par Dieu ne seront-ils pas nos contemporains... à venir ?

Sofian

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Ecrit le 22 sept.07, 06:03

Message par Sofian »

Du moment qu'on a la Parole pour étalon...Moi j'ai connu les deux, des vraies
et quand ça arrive, ça arrive, et des fausses...
On surestime d'un coté, on sous-estime de l'autre. Quoi qu'il en soit, je me suis fixé pour règle la phrase de Paul: " Rien au delà de ce qui est écrit". Et pour l'instant, ça tient la route...;)

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