Et dire que tu fais de cette opinion une vérité... En histoire, on ne parle pas de "vérité" mais de "vraisemblance". Jésus a vraisemblablement existé, et il n'y a aucune raison valable d'en douter. D'ailleurs, il faut se renseigner sur les auteurs de livres relevant de la thèse mythiste : aucun n'est historien. En revanche, tous les historiens sont unanimes sur l'historicité de Jésus et déclarent qu'il a "vraisemblablement existé". La thèse mythiste a été abandonnée à l'université depuis quoi, près de cent ans !Saint Glinglin a écrit : Une multitude de gens apportant chacun sa touche.
D'ailleurs, je trouve ça très révélateur : certains athées qui vouent quasiment un culte à la science pour ce qui concerne le big-bang (dont la paternité revient à Georges Lemaître, un...prêtre catholique) et la théorie de l'évolution car ces théories démontrent le caractère symbolique ou mythique de certains passages de la Bible (comme le récit de la création) MAIS ils ont du mal à accepter que l'Université a définitivement tranché dans le dossier de l'historicité de Jésus (à la faveur de son existence) et se tournent systématiquement vers des charlots qui n'ont aucune compétence en histoire (Onfray, Bourgeois, Massé, Dubourg...) D'ailleurs, les quelques historiens perdus qui MILITENT explicitement en faveur de la thèse mythiste sont des athées militants qui agissent au nom de leur militantisme. On peut et on doit douter de leurs conclusions, car ils sont téléguidés par leur idéologie et perdent toute objectivité dans un dossier qui peut très vite soulever les passions.
On appelle ça, sans jeu de mots, la mauvaise foi.