Posté : 04 mars06, 07:22
Blasphème : La notion de blasphème désigne une faute définie par une religion, comme étant une injure ou un manque de respect envers les croyances que cette religion pose comme dogme. La faute n'existe que dans un cadre religieux, pour une religion, qui considère une idée ou une croyance commune remise en cause d'une croyance religieuse, et considérée, par les religieux, comme un crime décidé par les autorités religieuses. Quelle que soit la religion concernée, le recours à cette notion dépend du degré d'extrémisme religieux des autorités qui décrètent qu'il y a blasphème et lancent l'accusation. D'autres trouvent cela naturel.
Peut être considérée comme un blasphème toute libre pensée qui ne se soumet pas au dogme que les autorités religieuses veulent faire respecter et imposer. Les libertins, au sens du XVII° siècle, soit les libres penseurs, illustrent dans l'histoire de la chrétienté la notion de ce que l'Eglise catholique a pu considérer comme relevant du blasphème. La figure de Don Juan de Molière illustre particulièrement ce "défi au ciel" et ce refus des autorités religieuses au nom de la raison, la seule profession de foi de Don Juan étant résumée par "je crois que deux et deux font quatre" lors que lui est demandé s'il croit en Dieu. A l'époque où la croyance en Dieu est obligatoire, une telle déclaration est blasphématoire.
Peuvent être, par exemple, considérés comme des blasphèmes :
nier un attribut divin, voire l'existence du dieu,
s'approprier un attribut ou un objet consacré,
pénétrer dans certains lieux,
injurier ou abîmer une représentation du dieu,
mentir, se parjurer.
L'insulte (du latin insultare) est l'action d'offenser, blesser oralement intentionnellement ou accidentellement.
Une insulte est originellement une attaque militaire. Aujourd'hui le terme est courament employé au sens d'acte ou de parole qui vise à outrager, ou qui constitue un outrage.
Le premier texte mentionnant des insultes est La Chanson de Roland au XIe siècle envers les Sarrasins.
le blasphème s'attaque à un dogme
l'insulte s'attaque à des individus.
Peut être considérée comme un blasphème toute libre pensée qui ne se soumet pas au dogme que les autorités religieuses veulent faire respecter et imposer. Les libertins, au sens du XVII° siècle, soit les libres penseurs, illustrent dans l'histoire de la chrétienté la notion de ce que l'Eglise catholique a pu considérer comme relevant du blasphème. La figure de Don Juan de Molière illustre particulièrement ce "défi au ciel" et ce refus des autorités religieuses au nom de la raison, la seule profession de foi de Don Juan étant résumée par "je crois que deux et deux font quatre" lors que lui est demandé s'il croit en Dieu. A l'époque où la croyance en Dieu est obligatoire, une telle déclaration est blasphématoire.
Peuvent être, par exemple, considérés comme des blasphèmes :
nier un attribut divin, voire l'existence du dieu,
s'approprier un attribut ou un objet consacré,
pénétrer dans certains lieux,
injurier ou abîmer une représentation du dieu,
mentir, se parjurer.
L'insulte (du latin insultare) est l'action d'offenser, blesser oralement intentionnellement ou accidentellement.
Une insulte est originellement une attaque militaire. Aujourd'hui le terme est courament employé au sens d'acte ou de parole qui vise à outrager, ou qui constitue un outrage.
Le premier texte mentionnant des insultes est La Chanson de Roland au XIe siècle envers les Sarrasins.
le blasphème s'attaque à un dogme
l'insulte s'attaque à des individus.