Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Posté : 25 oct.09, 10:20
j'aurai plutot un rapport au temps... rien de nos sentiments immédiats sont éternels, meme si ils peuvent etre ressentis comme éternel...
mais ce que l'on ressent, ça fait parti de nous...
en revanche la question sur notre etre, et notre personne oui c'est une question qui se pose...
et il n'y a pas de concepts qui nous enferme dans une définition...
meme si historiquement, on peut faire des temps forts pour une personne pour la dater, dans les moments forts de sa vie, et faire un résumé d'une vie, c'est possible.
mais l'appropriation des ressentis c'est important quand meme...
le matéralisme ce n'est pas de fait l'anti dieu en fait d'ailleurs. C'est un faux lien qu'on fait actuellement un peu rapidement.
Après qu'est ce qu'on met derrière matérialisme...
On est tous matérialiste dans un sens... tout simplement parcequ'on est tous personne physique, avec des sens, renier cela c'est ne pas etre dans la réalité.
C'est là ou il y a un problème à mon sens dans les propos que beaucoup tiennent ici.
On ne peut pas séparer le monde en croyant et incroyant... ni en matérialiste ou spiritualiste... ce sont vraiment des dualismes invraisemblables.
qui veulent dire quelquechose à l'échelle des personnes, mais pas pour des discussions plus larges.
tout simplement pour un exemple, on peut etre dans ce qu'on entend par matérialiste, tout en étant aussi spirituel...
exemple, on peut considérer qu'après la mort il n'y a rien, et que l'existence se limite à nos corps, nos organes, et notre construction de la pensée tout au long de la vie, mais qui prend fin à la mort, mais en ayant des pensées spirituelles, comme en pensant que notre histoire continue à travers ce que l'on transmet en se transformant dans l'esprit d'autres qu'on a cotoyé ou engendré et élevé...et qu'on existe à travers la mémoire de nos oeuvres.
donc à vrai dire, diviser les gens entre matérialiste, et spiritualiste, ou croyant, et incroyant, ou crédule et athée, ça n'a pas de sens sauf un jugement très egocentrique des personnes, dans le rapport qu'ils ont justement à leurs propres définitions, par des mots, et de leurs personnes.
Par contre, philosophiquement, je vais contre ton propos... bien sur que oui, les émotions, et sentiments nous appartiennent et expriment ce que nous sommes. La colère qu'on éprouve ça vient de nous, et c'est nous aussi, comme la joie et la tristesse...ce ne sont pas des états d'esprits, mais aussi des choses ressentis en nous meme.
à mon avis dire que ce sont des états d'esprit, et qu'on peut se dépasser, dans un raport très gnostique, c'est une fausse médecine de l'âme, ou de l'esprit. En revanche se détacher des évenements, est un exercice extremement important. Mais le fond de ce que tu dis, n'est pas vrai. Et c'est meme dangereux.
Pour ma part l'idéale que tu avances, est une forme de déréalisation totale. C'est un appel à la déréalisation et la dépersonalisation.
A ne pas confondre avec le détachement des évenements, et entre les deux il y a un fil.
Disons dans l'extremisme connu en occident, ce sont les stoiciens qui ont été les plus loin.
Le détachement dont tu parles n'est possible que dans une forme sociétale particulière. Pour les individus, livré à eux meme, c'est une forme de stoicisme qui est en fait proposé. Sous entendre, on atteind un idéal quand on est dépossédé de ses propres besoins... à l'extreme charnel...ça veut dire que l'idéale, c'est se débarasser du corps.
tu n'as qu'à voir les épitaphes des stoiciens dans les cimetieres grecs de l'antiquité.
Donc moi je dis, oui la colère, la joie, la peine, le désespoir, l'espoir, l'amour, la haine, jalonne notre vie et s'ancre dans nos personnes et nos experiences. Et ce n'est pas des sentiments planant autour de nous comme ça qui nous enlève ce que nous sommes en vrai. En revanche on doit etre aussi capable de se dépouiller. Ce qui veut dire oui j'ai ressentis ça... et donc... c'est ça l'important... la repentance, pas dans le sens de la confession, mais dans le sens philosophique, ce sentiment m'appartient... et maintenant... après mon acte et mon ressentis... qu'est ce que je suis après ça...
ce qui est vécu et ressentis n'est jamais une illusion.
mais ce que l'on ressent, ça fait parti de nous...
en revanche la question sur notre etre, et notre personne oui c'est une question qui se pose...
et il n'y a pas de concepts qui nous enferme dans une définition...
meme si historiquement, on peut faire des temps forts pour une personne pour la dater, dans les moments forts de sa vie, et faire un résumé d'une vie, c'est possible.
mais l'appropriation des ressentis c'est important quand meme...
le matéralisme ce n'est pas de fait l'anti dieu en fait d'ailleurs. C'est un faux lien qu'on fait actuellement un peu rapidement.
Après qu'est ce qu'on met derrière matérialisme...
On est tous matérialiste dans un sens... tout simplement parcequ'on est tous personne physique, avec des sens, renier cela c'est ne pas etre dans la réalité.
C'est là ou il y a un problème à mon sens dans les propos que beaucoup tiennent ici.
On ne peut pas séparer le monde en croyant et incroyant... ni en matérialiste ou spiritualiste... ce sont vraiment des dualismes invraisemblables.
qui veulent dire quelquechose à l'échelle des personnes, mais pas pour des discussions plus larges.
tout simplement pour un exemple, on peut etre dans ce qu'on entend par matérialiste, tout en étant aussi spirituel...
exemple, on peut considérer qu'après la mort il n'y a rien, et que l'existence se limite à nos corps, nos organes, et notre construction de la pensée tout au long de la vie, mais qui prend fin à la mort, mais en ayant des pensées spirituelles, comme en pensant que notre histoire continue à travers ce que l'on transmet en se transformant dans l'esprit d'autres qu'on a cotoyé ou engendré et élevé...et qu'on existe à travers la mémoire de nos oeuvres.
donc à vrai dire, diviser les gens entre matérialiste, et spiritualiste, ou croyant, et incroyant, ou crédule et athée, ça n'a pas de sens sauf un jugement très egocentrique des personnes, dans le rapport qu'ils ont justement à leurs propres définitions, par des mots, et de leurs personnes.
Par contre, philosophiquement, je vais contre ton propos... bien sur que oui, les émotions, et sentiments nous appartiennent et expriment ce que nous sommes. La colère qu'on éprouve ça vient de nous, et c'est nous aussi, comme la joie et la tristesse...ce ne sont pas des états d'esprits, mais aussi des choses ressentis en nous meme.
à mon avis dire que ce sont des états d'esprit, et qu'on peut se dépasser, dans un raport très gnostique, c'est une fausse médecine de l'âme, ou de l'esprit. En revanche se détacher des évenements, est un exercice extremement important. Mais le fond de ce que tu dis, n'est pas vrai. Et c'est meme dangereux.
Pour ma part l'idéale que tu avances, est une forme de déréalisation totale. C'est un appel à la déréalisation et la dépersonalisation.
A ne pas confondre avec le détachement des évenements, et entre les deux il y a un fil.
Disons dans l'extremisme connu en occident, ce sont les stoiciens qui ont été les plus loin.
Le détachement dont tu parles n'est possible que dans une forme sociétale particulière. Pour les individus, livré à eux meme, c'est une forme de stoicisme qui est en fait proposé. Sous entendre, on atteind un idéal quand on est dépossédé de ses propres besoins... à l'extreme charnel...ça veut dire que l'idéale, c'est se débarasser du corps.
tu n'as qu'à voir les épitaphes des stoiciens dans les cimetieres grecs de l'antiquité.
Donc moi je dis, oui la colère, la joie, la peine, le désespoir, l'espoir, l'amour, la haine, jalonne notre vie et s'ancre dans nos personnes et nos experiences. Et ce n'est pas des sentiments planant autour de nous comme ça qui nous enlève ce que nous sommes en vrai. En revanche on doit etre aussi capable de se dépouiller. Ce qui veut dire oui j'ai ressentis ça... et donc... c'est ça l'important... la repentance, pas dans le sens de la confession, mais dans le sens philosophique, ce sentiment m'appartient... et maintenant... après mon acte et mon ressentis... qu'est ce que je suis après ça...
ce qui est vécu et ressentis n'est jamais une illusion.