Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique
Posté : 18 déc.09, 00:37
Ah oui ça, je ne suis pas partisan d'une religion vécue dans un coin de son cœur et qui ne s'applique pas au réel. Autant se brancher sur une console de jeu en permanence si on a juste besoin d'évasion. Donc la pratique religieuse entre en collision avec ton approche épistémologique, c'est inévitable.
Ça n'est pas un drame en soi, juste une conséquence du fait que l'esprit humain n'est pas fait que de raison et qu'il a besoin de chercher autre chose que la réponse la plus évidente.
Alors, prenons la définition du Larousse de "sens" : Raison d'être, valeur, finalité de quelque chose, ce qui le justifie et l'explique
Là-dedans, tu pourrais être sélectif et te contenter de la "raison" et "ce qui l'explique", mais le sens recouvre aussi cette notion de valeur et de finalité qui ne concerne pas une démarche scientifique. Qu'est-ce qui est bon, beau, juste ? Ce n'est pas la science qui nous le dit, mais bien notre appréciation du réel à travers notre conscience. C'est subjectif, et pourtant c'est vitalement important pour notre santé mentale. C'est là que j'en reviens à la nécessité dont je parlais tout à l'heure. La religion n'est pas plus nécessaire que tout ce qui a trait aux sentiments. C'est à la fois futile et essentiel. Y renoncer c'est faire de nous des robots sans âme.
Ça n'est pas un drame en soi, juste une conséquence du fait que l'esprit humain n'est pas fait que de raison et qu'il a besoin de chercher autre chose que la réponse la plus évidente.
Alors, prenons la définition du Larousse de "sens" : Raison d'être, valeur, finalité de quelque chose, ce qui le justifie et l'explique
Là-dedans, tu pourrais être sélectif et te contenter de la "raison" et "ce qui l'explique", mais le sens recouvre aussi cette notion de valeur et de finalité qui ne concerne pas une démarche scientifique. Qu'est-ce qui est bon, beau, juste ? Ce n'est pas la science qui nous le dit, mais bien notre appréciation du réel à travers notre conscience. C'est subjectif, et pourtant c'est vitalement important pour notre santé mentale. C'est là que j'en reviens à la nécessité dont je parlais tout à l'heure. La religion n'est pas plus nécessaire que tout ce qui a trait aux sentiments. C'est à la fois futile et essentiel. Y renoncer c'est faire de nous des robots sans âme.