Vicomte a écrit :
Compte tenu de la précision que je viens de te fournir quant à l'acception du mot « surnaturel », tiens-tu comme moi pour vrai le fait que même si on ne connais pas le fonctionnement du cerveau à un degré très élevé de détail cela n'empêche pas le fait d'en connaître les principes ou bien souhaites-tu que nous en discutions dans le champ de la science ?
Je discute dans le champ de la science et je ne fais que demander des explications dans ce champ.
Je ne vois pas pourquoi connaître "les principes" du fonctionnement du cerveau humain nous permet d'établir les bases d'une théorie de la connaissance. C'est comme si tu me disais que connaître les principes du fonctionnement du cerveau nous permettait d'établir les bases de la production littéraire ou des bouchons routiers.
Je ne vois pas et tu ne m'éclaires pas.
Je ne dois pas être digne de tes lumières.
Je conviens que je suis peu claire et je crois qu'il vaut mieux que j'admette en outre que je suis trop sotte pour discerner des arguments dans tes réponses.
Régulièrement tu parles de surnaturel comme d'un mot magique apte à couper court à toute discussion.
Qui veux-tu convaincre à jouer ainsi au chat et à la souris ?
J'ai multiplié les questions, les exemples, les comparaisons et, quant à toi, qu'as-tu apporté comme éléments nouveaux qui puissent éclairer ton argumentation ?
Rien... sinon des questions qui résonnent comme des ultimatums "d'accord ou pas ?"
Je sais que le bon rabbin répond toujours par une question à une question, eh bien tu es un super rabbin !
Quand on a l'ambition d'édifier une démonstration rigoureuse, c'est bête d'être aussi fuyant.
... "les principes du fonctionnement du cerveau.." mais que peut-on fonder sur un truc aussi flou et aussi éloigné du champ de la connaissance ?
Avoue que c'est "naturel" qu'un tel projet ait piqué ma curiosité !
Hélas, manifestement tu ne souhaites pas me convaincre de la consistance de ton modèle.
Et pourtant tu prêches une convaincue, car comme je te l'ai maintes fois répété : "D-ieu, béni soit-Il, n'existe pas", tous les théologiens sérieux te le diront.
Et le plus amusant c'est que tu dois penser que je ne le crois pas et que je te dis ça seulement pour t'embarquer dans une discussion oiseuse... une discussion infinie comme pour reculer à la fin de l'éternité l'âpreté du contact avec vérité...
Ou bien songes-tu (comme les rois du procès d'intention qui interviennent au seul motif de dévaloriser leur interlocutrice) qu'il n'y a pire sourde que celle qui ne veut rien entendre...
En tant que vieille profe je te déconseille amicalement d'adopter ce principe pédagogique.
Lis n'importe quel commentaire soufi sur la Fatiha et tu verras que tu as raison : "D-ieu, béni soit-Il, n'existe pas"... en effet !
et leur démonstration est plus suave, plus limpide...
Prends en de la graine !