Posté : 04 nov.06, 07:10
Tout ce que je souhaitais dire est que nous sommes ici devant deux concepts complémentaires:
*Il devrait, logiquement, exister un principe créateur, quelque chose répondant à la vieille problématique de l'être en place du néant. De nombreuses théories ont vu le jour sur ce théme. L'une d'elles considére le néant comme avant tout une absence de logique. Une autre se fonde sur un paradoxe temporel universel. Déroutantes, mais surtout invérifiables et indépartageables en l'état actuel, ces théories sont vouées à patienter sur une étagére aux côtés de leurs nombreuses consoeurs. Parmi ces dernières, on trouve encore une théorie concevant ce principe créateur comme un être personnel. Les nombreuses versions et déclinaisons de cette théorie attribuent à cet être personnel diverses opinions politiques, architecturales, et même vestimentaires. Au grand étonnement de certaines foules, il se trouve des particuliers pour juger cette théorie, et plus encore ses nombreux développements, comme un tantinet ridicules. Vous connaissez le débat.
*L'expérience que nous avons de notre monde, qui pour être limitée n'en est pas moins respectable, nous apprend qu'il fonctionne depuis des milliards d'années comme un gigantesque puzzle. Un événement, nommé par ses détracteurs le Grand Boum, et paradoxalement devenu plus populaire que jamais sous cette même appellation, aurait libéré des particules élémentaires, ultérieurement assemblées en protons, neutrons et électrons. Ces derniers auraient alors construit ensembles un monde d'hydrogéne, puis par agglomération les premières étoiles. Ces gigantesques centrales nucléaires auraient alors recomposé l'hydrogéne en tout le reste du tableau pérodique, notamment en atomes de fer et en atomes de carbone. La formation des étoiles et l'expansion de leur espace ayant laissé un vide entre elles, le produit de leur activité s'y trouve alors expulsé. Ainsi se seraient formées les premières poussières, s'agglomérant à leur tour en cométes, astéroïdes et planétoïdes, tombant alors les uns sur les autres et formant les planètes. Rendue incandescente par la collision de ses constituants, l'une d'elles devint une boule de roche liquide, jusqu'à ce que sa surface refroidisse en une croûte solide. Chaque planète est unique en son genre, et la particularité propre à celle-ci est qu'elle offre des conditions propices à la chimie du carbone. L'eau liquide permet des mouvements browniens qui réunissent les réactifs, et de nombreuses molécules de type hydrocarbures sont produites. L'une d'elles, l'acide ribonucléique, a ceci de remarquable qu'elle peut être à la fois patron et catalyseur d'elle-même. Un monde de l'ARN se forme donc à la surface de cette planète. L'ARN est fragile, corruptible, le plus souvent pour son malheur, mais parfois il en ressort plus efficace dans son autoréplication. Par ce jeu de mort-survie, l'ARN se complexifie, se lie durablement à d'autres molécules, et finit par former une structure appellée cellule, dans laquelle il devient par la suite un auxillaire de l'acide désoxyribonucléique, moins actif mais plus stable que son cousin oxydé. Le jeu de mort-survie continue sur des millions d'années et aboutit à la biosphére telle que nous la connaissons. On voit bien que cet univers est fondamentalement constructal.
S l'on confronte ces deux concepts, on peut poser l'idée, point du tout saugrenue, que le principe créateur a en fait créé l'élément le plus simple qui soit, dont tout le reste découle. Si cet élément ne porte pas le principe en lui-même, à moins que si, il demeure dans cette optique son effet le plus immédiat. L'effet le plus "pur", diront certains.
Ainsi donc, une affirmation telle que
Et de là un sujet de débat que je pensais intéressant, peut être à tort.
*Il devrait, logiquement, exister un principe créateur, quelque chose répondant à la vieille problématique de l'être en place du néant. De nombreuses théories ont vu le jour sur ce théme. L'une d'elles considére le néant comme avant tout une absence de logique. Une autre se fonde sur un paradoxe temporel universel. Déroutantes, mais surtout invérifiables et indépartageables en l'état actuel, ces théories sont vouées à patienter sur une étagére aux côtés de leurs nombreuses consoeurs. Parmi ces dernières, on trouve encore une théorie concevant ce principe créateur comme un être personnel. Les nombreuses versions et déclinaisons de cette théorie attribuent à cet être personnel diverses opinions politiques, architecturales, et même vestimentaires. Au grand étonnement de certaines foules, il se trouve des particuliers pour juger cette théorie, et plus encore ses nombreux développements, comme un tantinet ridicules. Vous connaissez le débat.
*L'expérience que nous avons de notre monde, qui pour être limitée n'en est pas moins respectable, nous apprend qu'il fonctionne depuis des milliards d'années comme un gigantesque puzzle. Un événement, nommé par ses détracteurs le Grand Boum, et paradoxalement devenu plus populaire que jamais sous cette même appellation, aurait libéré des particules élémentaires, ultérieurement assemblées en protons, neutrons et électrons. Ces derniers auraient alors construit ensembles un monde d'hydrogéne, puis par agglomération les premières étoiles. Ces gigantesques centrales nucléaires auraient alors recomposé l'hydrogéne en tout le reste du tableau pérodique, notamment en atomes de fer et en atomes de carbone. La formation des étoiles et l'expansion de leur espace ayant laissé un vide entre elles, le produit de leur activité s'y trouve alors expulsé. Ainsi se seraient formées les premières poussières, s'agglomérant à leur tour en cométes, astéroïdes et planétoïdes, tombant alors les uns sur les autres et formant les planètes. Rendue incandescente par la collision de ses constituants, l'une d'elles devint une boule de roche liquide, jusqu'à ce que sa surface refroidisse en une croûte solide. Chaque planète est unique en son genre, et la particularité propre à celle-ci est qu'elle offre des conditions propices à la chimie du carbone. L'eau liquide permet des mouvements browniens qui réunissent les réactifs, et de nombreuses molécules de type hydrocarbures sont produites. L'une d'elles, l'acide ribonucléique, a ceci de remarquable qu'elle peut être à la fois patron et catalyseur d'elle-même. Un monde de l'ARN se forme donc à la surface de cette planète. L'ARN est fragile, corruptible, le plus souvent pour son malheur, mais parfois il en ressort plus efficace dans son autoréplication. Par ce jeu de mort-survie, l'ARN se complexifie, se lie durablement à d'autres molécules, et finit par former une structure appellée cellule, dans laquelle il devient par la suite un auxillaire de l'acide désoxyribonucléique, moins actif mais plus stable que son cousin oxydé. Le jeu de mort-survie continue sur des millions d'années et aboutit à la biosphére telle que nous la connaissons. On voit bien que cet univers est fondamentalement constructal.
S l'on confronte ces deux concepts, on peut poser l'idée, point du tout saugrenue, que le principe créateur a en fait créé l'élément le plus simple qui soit, dont tout le reste découle. Si cet élément ne porte pas le principe en lui-même, à moins que si, il demeure dans cette optique son effet le plus immédiat. L'effet le plus "pur", diront certains.
Ainsi donc, une affirmation telle que
a de grandes chances de trouver son démenti.xav a écrit :Pour moi l'infiniment petit, ou plutôt ce qu'il y a de plus petit ne m'expliquera pas l'origine
Et de là un sujet de débat que je pensais intéressant, peut être à tort.
