REHTSE a écrit :Va t-il reconnaitre son erreur ??????
même l'auteur l'affirme sur le site..!
Celui qui montre qu'il eu tort démontre bien son cheminement pour la vérité....!
Le contraire démontre qu'il chemine pour le mensonge..!
la fiction est un mode d'expression de la réalité. C'est " en fait un patchwork, ou un amalgame plus ou moins homogénéisé, d’éléments hétéroclites empruntés à la réalité."
J'affirme qu'il existe des fresques et des textes sur la vie conjugale du Christ. Ces textes ont disparu depuis le Concile de Nicée (325). Le livre de Dan Brown raconte des vérités historiques incontestables. D'ailleurs ce qu'il dit est déjà mentionné dans les les évangiles apocryphes.
Les documents qu’il prend en référence, pour présenter Marie-Madeleine comme compagne de Jésus, sont l’évangile qui lui est attribué et l’évangile de Philippe.
Le roman s'appuie sur l'Évangile selon Philippe pour dire que Marie Madeleine était la compagne de Jésus. Cet évangile qui est un texte gnostique datant du second siècle, souligne l'intimité entre Jésus et Marie Madeleine. Il dit que Marie Madeleine était la compagne de Jésus et que Jésus l'aimait plus que tous les disciples et l'embrassait souvent sur la bouche (verset 45 ou 55 selon les éditions).
Dans les évangiles synoptiques (Marc, Matthieu, Luc), Marie de Magdala paraît auprès de la croix avec d'autres femmes, qui ont accompagné Jésus depuis la Galilée et, avec elles, va assister à la mise au tombeau du crucifié. Le surlendemain, elle revient au tombeau (avec une ou deux compagnes) pour embaumer le corps. Elles trouvent la tombe vide et sont les premières à entendre l'annonce de la résurrection. Marie-Madeleine émerge du groupe: les autres noms varient d'un évangile à l'autre, mais pas le sien, toujours cité en tête de liste. Faisant partie d'un groupe féminin de disciples de Jésus, elle joue un rôle-clé dans le témoignage sur la mort et la résurrection. Matthieu ajoute que Jésus lui apparaît en même temps qu'à une autre Marie; Luc nous apprend que «sept démons étaient sortis» d'elle, ce qui en fait une possédée libérée, mais pas une «pécheresse».
Si Marie-Madeleine y est toujours au pied de la croix avec d'autres, elle découvre seule la tombe vide. On la retrouve en pleurs devant le tombeau; Jésus lui apparaît, qu'elle ne reconnaît pas avant qu'il ne l'ait appelée par son nom. Ce qui est singulier dans ce récit, c'est combien Marie est obsédée par le corps de Jésus: «Ils ont pris mon Seigneur, et je ne sais pas où ils l'ont mis.» «Si c'est toi qui l'as emporté, dis-moi où tu l'as mis et moi je vais le prendre.» Certes, il y a là une insistance sur l'absence corporelle du ressuscité. Mais en même temps le texte dégage une forte charge affective: les larmes, la voix, l'obsession du corps, prendre, toucher... "Pour une lecture psychologisante, Marie prend les traits d'une amoureuse."
Jean développe aussi, avant le récit de la Passion, le personnage d'une autre Marie, la soeur de Marthe et de Lazare qui combine entre autres les traits de plusieurs personnages de Luc: Marie, soeur de Marthe, assise aux pieds de Jésus, et la pécheresse anonyme qui couvre ses pieds de baisers, les arrose de larmes, les essuie de ses cheveux et les parfume. Le personnage de Marie de Béthanie se trouve lui aussi fortement chargé d'affectivité. Une sorte de double de Marie-Madeleine.
L'évangile selon Thomas, collection de paroles de Jésus que l'on peut dater de la fin du IIes., se termine par quelques lignes où Pierre refuse que Marie soit comptée parmi les disciples, parce qu'elle est une femme. Jésus s'y oppose: «Je vais la guider pour qu'elle devienne un esprit vivant, semblable à vous, mâles...» Au-delà de la dépréciation symbolique de la féminité, il y a une certaine ironie à l'égard des disciples et une mise en valeur de Marie, disciple exemplaire, guidée par Jésus.