Posté : 19 avr.07, 01:25
La différence qui nous sépare sur la doctrine eucharistique est fort simple, mais fondamentale.
Pour nous, catholiques, nous sommes attachés à la Tradition, c’est-à-dire à l’enseignement reçu des Pères des premiers siècles. Et cet enseignement est très clair : les chrétiens des premiers siècles professaient un réalisme eucharistique impressionant (je vous renvoie à mon petit florilège). A leur suite, et jusqu’à la Réforme protestante, ce réalisme eucharistique ne fut jamais attaqué, hormis par Bérenger de Tours (XIè siècle), qui fut plusieurs fois condamné. Ce réalisme eucharistique, l’Eglise catholique romaine le tient fermement, et avec elle les différentes Eglises orthodoxes orientales (une étude rapide de leurs liturgies vous en convaincra rapidement).
Quant à vous, vous ne pouvez alléguer aucune autorité de ce type, si ce n’est quelques passages ambigus de certains Pères, soigneusement détachés de leur contexte. Toute votre doctrine s’oppose à un témoignage chrétien universel long de 1500 années ; c’est une innovation, une nouveauté introduite avec la Réforme protestante (laquelle est d’ailleurs elle-même divisée quant à la doctrine de la présence réelle et à son mode de présence). Nouveauté fondée non pas sur le roc de la Tradition reçue des apôtres, mais sur une interprétation particulière des Ecritures Saintes.
Je respecte vos convictions, mais je dois bien constater qu’elles s’opposent nettement à la doctrine eucharistique orthodoxe. Par conséquent, je ne leur accorde aucune autorité.
In Christo,
- VR -
Pour nous, catholiques, nous sommes attachés à la Tradition, c’est-à-dire à l’enseignement reçu des Pères des premiers siècles. Et cet enseignement est très clair : les chrétiens des premiers siècles professaient un réalisme eucharistique impressionant (je vous renvoie à mon petit florilège). A leur suite, et jusqu’à la Réforme protestante, ce réalisme eucharistique ne fut jamais attaqué, hormis par Bérenger de Tours (XIè siècle), qui fut plusieurs fois condamné. Ce réalisme eucharistique, l’Eglise catholique romaine le tient fermement, et avec elle les différentes Eglises orthodoxes orientales (une étude rapide de leurs liturgies vous en convaincra rapidement).
Quant à vous, vous ne pouvez alléguer aucune autorité de ce type, si ce n’est quelques passages ambigus de certains Pères, soigneusement détachés de leur contexte. Toute votre doctrine s’oppose à un témoignage chrétien universel long de 1500 années ; c’est une innovation, une nouveauté introduite avec la Réforme protestante (laquelle est d’ailleurs elle-même divisée quant à la doctrine de la présence réelle et à son mode de présence). Nouveauté fondée non pas sur le roc de la Tradition reçue des apôtres, mais sur une interprétation particulière des Ecritures Saintes.
Je respecte vos convictions, mais je dois bien constater qu’elles s’opposent nettement à la doctrine eucharistique orthodoxe. Par conséquent, je ne leur accorde aucune autorité.
In Christo,
- VR -