Allahou-rabi a écrit :
pour ce qui de EL-GHAZALI , ça prouve bien que ceux qui prétendent suivre sa voix ne le connaissent pas ...
oui il etait souffi pendant toute sa vie mais vers la fin de sa vie , il a laissé le souffisme et a declaré qu'il mourut sur la religion de l'imam ahmed (ahl el-sunna wa jama3a ) et il est mort avec un livre de l'authentique de Boukhari sur sa poitrine ...il etait entrain de le lire ...
Faux :
Ghazâli est un savant theologien, dont le renom est universel dans l'Islam, au moment où la lutte entre le mysticisme et l'orthodoxie arrive à l'état aigu. Dans un but d'humanité et de concorde, il a voulu établir un système où la théologie dogmatique soit combinée habilement avec la théosophie de l'école nouvelle, et, après avoir consacré sa vie scientifique à cette tache, il arriva à conclure en faveur des soufis.
Al Ghazali est venu au soufisme vers la fin de sa vie (même si son tuteur était soufi et si il a toujours eu des soufis dans son entourage) . Vers l’âge de 38 ans en 1095 , il traversa une crise spirituelle et pendant 11 ans mène une vie d'ermite entre Damas, Jérusalem et La Mecque. C'est à cette époque qu'il commence à écrire le plus important de ses livres, Ihya' `Ulum al-Din (Revification des sciences de la religion) ( et qui scandalisa tant les ennemis du soufismes ).Il continue à vivre la vie des soufis et à écrire et regagne Tus, sa ville natale, où il poursuit la vie de renoncement des soufis et l'enseignement.
Près de sa maison, il fait construire un khangah (sorte d'ermitage soufi) où il écrit à cette époque Minhaj Al-'Abidin (La voie de la dévotion), qui semble être une description de sa vie et de celle de ses élèves : renoncement au monde d'ici-bas, solitude et éducation de l'âme. C'est ainsi qu'il coule le reste de ses jours, jusqu'à sa mort en 1111.
Cette histoire de Boukhari , qui est une mauvaise interprétation , a été propagée par les ennemis du soufisme (tassawwouf) , qui n’ont pas digéré que le grand penseur de l’Islam affirme « que les soufis sont ceux qui cheminent, tout particulièrement sur la voie de Dieu, que leur conduite est la plus parfaite, que leur voie est la plus sûre et la plus droite et que leur caractère est le plus pur ».
C’est donc une calomnie pure et simple et je vous en donne l’explication :
"Ceux Qui Attaquent L’Imam Ghazali"
"Les Salafis d’aujourd’hui ont revivifié un mauvais trait particulier des immoraux du passé qui consiste à attaquer l’Imam Ghazali, désobligeant ceux qui lisent ses travaux et les citant pour illustrer leurs opinions. Ceci concerne spécialement sa pièce maîtresse Ihya' `Ouloum al-Din, parce que c’est un point de repère que les ennemis du tassawwouf trouvent particulièrement vexant à cause de l’immense succès qu’elle a eu parmi les lecteurs. Certains vont même trop loin, jusqu’à prétendre que Ghazali était insensé lorsqu’il le rédigea, d’autres interprètent mal l’indication de Ghazali à sa mort au sujet de Boukhari comme une renonciation au tassawwouf, d’autres encore ravivent les condamnations du livre par une poignée de savants reconnus pour leur position anti-soufie. Mais Allah a permis au livre de s’ériger haut au-dessus des clameurs de ses détracteurs, et ses traductions ne font que s’accroître en nombre et en qualité. Les lignes suivantes ont pour but de fournir aux lecteurs, avec des sources fiables concernant sa vie et ses travaux ainsi que pour nous protéger avec l’aide d’Allah contre les calomnies de l’ignorance et de l’envie.
Salah al-Din al-Safadi (d.764), le disciple d’Abou Hayyan al-Andalousi, rapporte dans son célèbre dictionnaire biographique intitulé al-Wafi – qui contient plus de 14000 biographies:
Mouhammad b. Mouhammad b. Mouhammad b. Ahmad, la Preuve de l’Islam, l’Ornement de la Foi, Abou Hamid al-Tussi[150] (al-Ghazali), le juriste Chafi`i, était sans rival au cours de ses dernières années.
En 488, il renonça entièrement à toute sa propriété mondaine et sa fonction de professeur à Nizamiyya où il enseigna depuis 484, et suivit la voie de la renonciation et de la solitude. Il effectua un Pèlerinage, et à son retour, il dirigea ses pas en Syrie où il resta quelque temps dans la ville de Damas, donnant des conseils dans la mosquée hospice (zawiyat al-jami`) qui porte désormais son nom dans le quartier ouest. Ensuite, il voyagea à Jérusalem, s’employant énormément à l’adoration et à visiter les lieux saints. Ensuite, il se rendit en Egypte, restant quelque temps à Alexandrie…
Il retourna à Tus sa ville natale (juste avant 492). Là-bas, il compila un certain nombre de volumes importants [parmi lesquels le Ihya´] avant de retouner à Nissabour, où il était obligé de dispenser des cours à la Nizamiyya (499). Il abandonna immédiatement ceci et revint dans son village où il assuma la direction d’une maison de retraite (khaniqah) pour Soufis et d’une université voisine pour ceux occupés à la recherche de la connaissance. Il répartit son temps entre la récitation du Coran et dispenser des cours aux Gens du Cœur (les Soufis)…
Cette œuvre est parmi la plus noble et la plus importante, à tel point qu’il fût dit à son propos: Si tous les livres de l’Islam venaient à être perdus sauf l’Ihya´, elle aurait été suffisante pour les remplacer… Ils l’accusaient d’y avoir inclu des hadiths qui n’étaient pas reconnus comme authentiques, mais une telle inclusion est permise dans les travaux d’encouragement du bien et l’interdiction du mal (al-targhib wa al-tarhib). Le livre reste toujours extrêmement important. L’Imam Fakhr al-Din al-Razi avait l’habitude de dire: «Ce fût comme si Allah avait rassemblé toutes les sciences sous un dôme, et les montra à al-Ghazali,» ou quelque chose de ce genre. Il rendit l’âme… à Tabaran… la citadelle de Tus, où il fut enterré.[151]
Ce qui a été dit ci-dessus réfute clairement la fabrication de ceux qui disent que Ghazali désavoua le tassawwouf vers la fin de sa vie. Voyons maintenant la fabrication de ceux qui essaient de faire une différence entre le Ghazali d’Ousoul al-fiqh et le Ghazali du tassawwouf.
Lorsqu’on leur dit que les livres de l’Imam Ghazali sur la méthodologie et les fondations des lois Islamiques sont considérés nécessaires dans le domaine – tel que son Moustafa et Mankhoul ainsi que Chifa´al-ghalil – ils disent qu’il les rédigea bien avant sa période de retraite où il adopta la tassawwouf. En réalité, la plus grande partie et les plus compréhensifs des quatre livres qu’il rédigea sur Ousoul al-fiqh (Les principes des lois) fut composée au cours de la dernière période de sa vie comme le dit Dr. Taha al-`Alwani dans son livre Ousoul al-fiqh al-islami:
La source de Méthodologie de l’Encyclopédie de la Chari`a de l’Imam Ghazali, son quatrième livre sur le sujet, et son dernier mot fut al-Moustafa, qui a été publié plusieurs fois en Egypte et ailleurs. En réalité, ceci est l’oeuvre qu’il rédigea après qu’il soit sorti de sa période de méditation et de retraite.[152]
La note sur Ghazali dans `Oumdat al-Salik dit:
A Damas il a vécu en retraite pendant environ dix années, engagé dans la lutte spirituelle et le souvenir d’Allah, à la fin de cette retraite, il émergea pour produire sa pièce maîtresse Ihya´ `Ouloum al’Din [La revivification des Sciences Religieuses], un classique parmi les livres des Musulmans au sujet de l’illumination de l’âme à travers Son obéissance y compris les niveaux de l’acquisition des croyants. L’œuvre montre comment personnellement Ghazali a perçu profondément ce qu’il a écrit, et sa magistrale réponse à plusieurs centaines de questions au sujet de la vie interne dont nul avant lui avait parlé ou résolu, ceci est une performance d’excellence soutenue qui montre l’intellect bien discipliné de son auteur et une profonde appréciation de la psychologie humaine. Il a écrit aussi presque deux cent autres oeuvres sur la théorie du gouvernement, la Loi sacrée, les réfutations des philosophes, les principes de la foi, le Soufisme, l’exégèse Coranique, la théologie scolastique et les bases de la jurisprudence Islamique.[153]
Qu’en est-il au sujet des critiques de l’intellect de Ghazali? Le plus éloquent en ceci, fut ibn al-Jawzi – un détracteur des Soufis – rejette le Ihya´ dans quatre de ses oeuvres: I`lam al-ahya´ bi aghlat al-Ihya´ (Informer le vivant au sujet des erreurs de l’Ihya´, Talbis Iblis, Kitab al-qoussas,[154] et son histoire al-Mountazam fi tarikh al-moulouk wal-oumam.[155] Ses vues influencèrent Ibn Tayimiyya et son élève Dhahabi. La base de leur position était l’utilisation de hadiths faibles par Ghazali, dont une liste est fournie par Taqi al-Din al-Soubki dans son Tabaqat. Leur critique est-elle justifiée ou est-elle une exagération? Plus probablement une exagération dans la mesure où les deux hafiz al-`Iraqi (d.806) et al-Zabidi (d.1205) après al-Ghazali, documentèrent individuellement chaque hadith du Ihya et ne mirent pas en doute de manière globale son utilité. Au contraire, ils acceptèrent son immense réputation parmi les Musulmans et contribuèrent à son embellissement et à sa propagation comme un manuel de progrès spirituel. Et comme Soubki le souligna, Ghazali n’excella jamais dans le champ du hadith.[156]
Plus important, la majorité des maîtres de hadiths soutiennent l’utilisation de hadiths faibles en vue d’en dériver des décisions légales, dans l’encouragement du bien et le découragement du mauvais (al-targhib wa tarhib), comme plusieurs maîtres de hadiths l’ont indiqué aussi bien que certains savants tels que al-Safadi.[157] Il doit être su que Ghazali incorpora tous les matériaux qu’il jugea utile à sa cause didactique sur la base du contenu au lieu de l’origine ou la chaîne de transmission; de même que la plupart du Ihya consiste en des citations du Coran, de hadiths, et les dires d’autres que Ghazali, sa propre prose ne comptant que pour moins de 35% du travail;[158] et que la plupart du vaste nombre de hadiths cités sont authentiques à l’origine.
En conclusion, nous disons comme al-Safadi que l’Ihya se classe comme une œuvre de targhib ou éthique, qui est le domaine principal du tassawwouf. Le critère et l’authenticité comme évidence citée dans ces travaux sont moins rigoureux que les travaux de `aqida et de fiqh selon la majorité des savants, comme la section prochaine le démontre. Tenir les travaux de tassawwouf sur les critères du dernier cas c’est blâmer : les pommes de ne pas être des oranges. En conséquence, comme al-Safadi l’indiqua correctement, la critique de Ihya´ `ouloum al-din par certains sur la base de hadiths faibles n’a pas de fondement, ni également les critiques de travaux semblables, par exemple la critique de Dhahabi sur le Qout al-qouloub d’Abou al-Makki et autres. Ceux qui se cramponnent à de telles critiques, cependant qu’ignorant l’approbation massive du tassawwouf et de ses livres par les savants Musulmans se cramponnent à leur propre préjugé contrairement à la connaissance fiable. Notre conseil à ces frères est: Nous vous rappelons le conseil d’al-Dhahabi dans sa note biographique sur Ibn al-Farid dans Mizan al-i`tidal: «Ne vous empressez pas à juger, au contraire, retenez la meilleure opinion des Soufis»;[159] et le conseil de l’Imam Ghazali dans al-Mounqidh min al-dalal:
«Ayez de bonnes pensées (au sujet des Soufis) et ne nourrissez pas de doute dans votre cœur»;[160]
et la fatwa d-Ibn Hjar al-Haytami concernant les critiques de ceux qui respectent le tassawwouf et croient aux awliya´:
«Des mauvaises pensées à leur sujet (Les Soufis) signifient la mort du cœur.»[161] Prenez ce qui est excellent dans chacun des travaux des Soufis de la bonne manière, respectez les maîtres du tassawwouf, le plus petit parmi eux s’érige haut au-dessus de vous en savoir, ne cherchez pas le désaccord parmi les savants, et accrochez-vous à l’humilité et au respect devant ceux qui parlent au sujet d’Allah Duquel provient tout succès.
La Validité de Hadiths Faibles
Nous concluons la discussion sur Ihya´ `ouloum al-din avec les déclarations sur la permissibilité de hadiths faibles par les maîtres de hadiths, établissant comme l’Imam al-Sakhawi déclara dans la conclusion de son livre al-qawl al-badi´, que «La majorité des savants (al-joumhour) supportent qu’un hadith faible peut être utilisé comme une base pour mener une bonne action et achever un bon caractère mais pas pour des règles légales.»
Ibn Hajar écrit dans Hadi al-sari:
Malik et Boukhari ont une différente compréhension de la validité des hadiths. Malik ne considère pas l’interruption dans la chaîne comme une défaillance dans le hadith. Pour cette raison, il cite des hadiths avec des chaînes interrompues du type moursal et mounqati, et des communications sans chaînes (balaghat) comme une partie de l’objet principal de son livre (al-Mouwatta´), alors que Boukhari, considère l’interruption comme une défaillance dans la chaîne de transmission. Ainsi, il ne cite pas ces hadiths sauf comme quelque chose en dehors de l’objet principal de son livre (al-jami` al-sahih), par exemple les commentaires (ta`liq) et les titres de chapîtres.[162]
Al-Hakim (d.405) rapporte dans son Madkhal, un manuel sur la science de hadiths:
J’entendis Abou Zakariyya al-`Anbari dire que Mouhammad ibn Ichaq ibn Ibrahim al-Hanzali lui dit que son père avait l’habitude de rapporter d’`Abd al-Rahman ibn Mahdi qu’il avait l’habitude de dire: «Nous étions conciliants concernant l’isnad au sujet de la récompense et la punition et des actions vertueuses, et étions indulgents envers les gens (c’est-à-dire concernant leur identité et fiabilité); mais lorsque nous transmettions au sujet de ce qui est légal et ce qui est interdit, nous sommes stricts avec l’isnad et examinons minutieusement les gens.»
J’ai entendu Abou Zakariyya Yahya ibn Mouhammad al-`Anbari dire qu’il entendit Abou al-`Abbas ibn Mouhammad al-Sijzi dire qu’il entendit al-Naufali dire qu’il entendit Ahmad ibn Hanbal dire: «Lorsque nous transmettons de l’apôtre d’Allah au sujet de ce qui est permis et ce qui est interdit, au sujet des ordonnances légales, nous sommes stricts; mais lorsque nous transmettons du Prophète au sujet des actions vertueuses et ce qui n’est pas établi ou d’abroger une ordonnance légale, nous sommes conciliants avec les isnads.»[163]
Voici est le texte complet de Sakhawi extrait d’al-qawl al-badi`:
Cheick al-Islam Abou Zakariyya al-Nawawi dit dans l’Adhkar:
Les `oulama parmi les experts en hadiths et les experts en loi et autres ont dit: il est permis et recommandé que la pratique religieuse (al-`amal) concernant les bonnes actions et le bon caractère (al-fada’il), l’encouragement au bien et le découragement du mal (al-targhib wa tarhib) soient basés sur des hadith faibles aussi longtemps que ce n’est pas inventé. En ce qui concerne les règles légales, (ahkam) ce qui est permis et ce qui est interdit, ou les modalités des échanges, le mariage, le divorce et autres: la pratique de l’un n’est basée sur rien d’autre que les hadiths solides (sahih) ou les hadiths fiables (hassan), en guise de précaution, dans certains cas relatifs à l’un des éléments cités ci-dessus, par exemple, si un hadith faible était cité au sujet de la répréhensibilité (karahat) de certains types de ventes ou de mariages. Dans ces cas, ce qui est recommandé (moustahabb) est d’éviter une telle vente et un tel mariage, mais ce n’est pas obligatoire.
N’étant pas d’accord avec ceci, Ibn al-`Arabi al Maliki dit: «Absolument aucune pratique n’est basée sur un hadith faible.»
J’ai entendu mon cheick (Ibn Hajar al-`Asqalani) insister sur les dires suivants, et lui-même me le remit sous forme rédigée:
Les conditions pour des pratiques religieuses basées sur du hadith faible sont de trois:
1- Il y a une unanimité sur ceci: le plus faible ne doit pas être le plus fort. Ceci exclue les hadiths individuellement collectionnés par les menteurs ou ceux accusés de mensonge, et ceux qui font des erreurs scandaleuses.
2- Qu’il y est pour cela une base légale générale. Ceci exclue ce qui est inventé et qui n’a pas de base légale de départ.
3- Que l’un ne pense pas, pendant que l’utilisant comme fondement de base, qu’il a été établi comme vrai. Ceci est dans l’ordre de ne pas attribuer au Prophète des mots qu’il n’a pas dits.
Les deux dernières conditions sont d’Ibn `Abd al-Salam et son compagnon Ibn Daqiq al-`Id; Abou Sa`id al-`Ala'i rapporta l’unanimité sur le premier.
Je dis: ¨Il a été rapporté de l’Imam Ahmad que l’on peut pratiquer sur la base de hadiths faibles s’il n’y plus d’autre hadith à cet effet et s’il n’y a pas de hadith qui le contredit¨. Dans une autre narration, il est rapporté dire: «Je préfère le hadith faible par rapport à l’opinion des gens.» Ibn Hazm a similairement mentionné que les savants Hanafi unanimement sont d’accord avec l’école d’Abou Hanifa qui supporte que le hadith faible est préférable à l’opinion (ra'y) et à l’analogie (qiyas). Ahmad fut questionné au sujet de quelqu’un se trouvant dans un pays avec, en main un possesseur de hadiths (hadith sahib) qui ne sait pas la différence entre du solide et du non-solide, et, dans l’autre, avec un possesseur d’opinion (sahib ra'y): Qui devrait-il consulter? Il répondit; « Qu’il consulte le détenteur de hadiths et non le détenteur d’opinions.»
Abou `Abd Allah Ibn Mandah rapporta d’Abou Dawoud, l’auteur du Sounan et élève de l’Imam Ahmad, avait l’habitude de citer la chaîne de transmission d’un hadith faible s’il ne pouvait pas trouver mieux que cela sous ce titre particulier (bab), et qu’il le considérait comme une évidence par rapport à l’opinion.
Certains questionnent à tort le fait que l’Imam Ahmad permis l’utilisation de hadiths faibles à la lumière de l’affirmation d’Ibn Taymiyya dans son Qa`ida fi al-tawassoul: « Celui qui rapporte d’Ahmad qu’il avait l’habitude de se baser sur du hadith faible, qui n’est pas sahih ou hassan, a fait une erreur.»[165] Cependant, ceci ne contredit pas l’opinion de l’Imam Ahmad citée ci-dessus par Sakhawi comme l’Imam Ahmad n’appliqua pas de hadiths faibles au ahkam ou les règles légales. Ainsi ce que Ibn Taymiyya veut dire est: «Celui qui rapporte de l’Imam Ahmad qu’il avait l’habitude de se baser sur du hadith faible en dérivant des règles légales dans la Chari`a.» a l’exception des règles, il n’y a pas de doute que l’Imam accepta le hadith faible, comme rapporté par al-Hakim dans al-Madkahl déjà cité, et confirmé par Ibn `Arabi al-Maliki dans `Aridat al-ahwadhi.[166] Ceci est confirmé par Ibn Taymiyya, lui-même, quelque part dans son œuvre:
Ahmad ibn Hanbal et les autres savants permirent la narration de hadiths regardant les vertus aussi longtemps que ce n’est pas du mensonge… comme il possible que la récompense puisse être vraie, quoiqu’aucun des Imams n’ont dit qu’il est permis de considérer quelque chose d’obligatoire (wajib) ou recommandé (moustahabb) par la voie de hadiths faibles, et quiconque dit cela diffère du consensus.[167] "
etc
Source : naqshbandi.ca/islam/tassawwuf/pr_imams.shtml#16