petite fleur a écrit :[...] oui vous devriez tenir compte des prophéties mon ami.que l'obscurité cache le mépris de plusieurs et de leurs vis-a-vis.
Quand je lis l'apocalypse de Jean, il est question non pas de la fin
de la vie humaine sur terre, mais bien la fin
du monde.
Autrement dit, tu affirmes que dans moins de soixante ans
l'univers entier sera détruit par ton mâle dominant invisible.
L'univers est composés de très nombreux super-amas, chacun composés de très nombreux amas. Chacun contient des milliards de galaxies, et chaque galaxie contient des milliards d'étoiles. Autour de chaque étoile sont vraisemblablement en orbite des centaines de corps, dont une dizaine de l'ordre de grandeur de la Terre. Chacun de ces astres connaît une évolution qui s'étale sur plusieurs centaines de millions d'années, ce qui fait que les uns naissent quand les autres sont éteints depuis longtemps. La vie est très vraisemblablement apparue sur au moins quelques-uns d'entre eux, et a tout aussi vraisemblablement déjà disparu sur une partie d'entre eux, tant elle est le fruit de très fragiles conditions physicochimiques particulières (à l'échelle cosmologique).
Effectivement le dérèglement de la composition chimique de l'atmosphère du caillou perdu au fond de l'univers qu'est la Terre, même s'il est de l'ordre de quelques millièmes, peut
éventuellement occasionner la disparition de quelques-unes des formes de vie qui s'y trouvent (dont, c'est regrettable, l'humain sous sa forme actuelle). C'est d'ailleurs déjà arrivé plusieurs fois dans l'histoire de ce caillou, la dernière fois c'était il y a 65 millions d'années environ. Mais ça n'entraînera certainement pas la disparition de toute vie sur Terre ; au contraire, certaines espèces profiteraient bien de la disparition de leurs concurrentes (tout comme les mammifères ont bien profité de la disparition des dinosaures). Et ça entraînera encore moins la fin de l'univers. (Ce serait comme penser qu'il serait possible que toute une plage puisse disparaître au prétexte que sur un grain de sable les conditions nanolocales ont entraîné la mort de quelques bactéries.)