pauline.px a écrit :Bonjour Omar,
aint Augustin ( de l’accord des Evang. liv. 8, chap. 7 )
Pouvez-vous vérifier les références car je ne trouve que quatre livres pour "de l'accord des Évangiles" ("De consensu evangelistarum") de saint Augustin.
J'ai l'impression qu'il y a une confusion relative à l'édition de la "Chaine d'or" par l'Abbé JM Peronne.
La "Chaîne d'Or" est de saint Thomas d'Acquin, mais je trouve qu'il est difficile de faire la part de la citation originale du commentaire.
"De l'accord des Évangiles" est un livre qui répond à des mises en cause des païens, il difficile pour moi de distinguer ce qui doit être mis dans la bouche des païens ou de tel auteur chrétien.
Mais j'ai réussi sans doute à identifier le passage de saint Augustin :
Livre I, chapitre 11.
Mais d'abord, nous devons répondre à ceux qui croient soulever une difficulté sérieuse en nous demandant pourquoi Notre-Seigneur n'a lui-même rien écrit, et a mis les hommes dans la nécessité de déférer, en ce qui le regarde, à des livres composés par d'autres personnages. Car voilà ce qu'objectent principalement ces païens qui n'osent accuser ou blasphémer Jésus-Christ en personne et lui accordent une sagesse supérieure, humaine toutefois; ils prétendent que ses disciples l'ont fait passer pour ce qu'il n'était pas quand il l'ont proclamé Fils de Dieu, un avec Dieu le Père, Verbe de Dieu par qui toutes choses ont été faites ; ou nous ont appris dans leurs livres à lui donner quelque autre nom qui oblige de l'adorer comme un seul Dieu avec le Père. Ces païens pensent donc qu'il faut l'honorer comme le plus sage des hommes; ils nient qu'on puisse l'adorer comme un Dieu.
12. Or, quand ils demandent pourquoi lui-même n'a rien écrit, ils paraissent disposés à croire sur son compté ce qu'il aurait écrit de lui, et nonce que d'autres ont pu ensuite publier suivant leur bon vouloir. Mais je les prie de me dire pourquoi, au sujet de quelques-uns de leurs philosophes les plus célèbres, ils admettent ce que des disciples en ont écrit, ces philosophes n'ayant eux-mêmes laissé aucun livre pour se faire connaître à la postérité ? Car ils savent que Pythagore, le plus illustre représentant de la vertu contemplative parmi les Grecs, n'a pas écrit un mot ni de lui ni d'aucune chose. Un philosophe qu'ils élèvent au-dessus de tout le monde dans la vertu active, dont l'objet est de former les mœurs, et qu'Appollon lui-même, si on les en croit, a déclaré le plus sage des hommes, Socrate s'est contenté d'ajouter quelques vers aux fables d'Esope, consacrant ainsi son style et sa poésie à l'ouvrage d'un autre. Bien qu'il n'ait alors prêté les ornements de sa parole qu'aux pensées du fabuliste, non aux siennes, il a dit, au rapport de Platon, son plus célèbre disciple, qu'il avait été contraint par son démon familier : tant il était loin de vouloir rien écrire ! Pourquoi donc au sujet de Socrate et de Pythagore croient-ils ce que des disciples en ont écrit, et refissent-ils de croire ce que les disciples de Jésus-Christ nous disent de lui dans leurs livres ? Car enfin, s'ils nient sa divinité, ils n'hésitent pas à reconnaître qu'il surpasse tout le monde en sagesse. Est-ce que ces philosophes, qu'ils mettent bien au-dessous de lui, ont pu former des disciples véridiques à leur égard, tandis que lui-même n'a pas eu ce pouvoir ? Si c'est là une absurdité, qu'ils croient de celui dont ils affirment la haute sagesse, non ce qu'ils veulent, mais ce qu'ils lisent dans les livres des disciples qui ont appris de ce sage les vérités contenues dans leurs écrits.
(
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saint ... oc38076189 )
Qu'est-ce qui vous paraît alimenter une polémique ici ?
très cordialement
votre sœur
pauline
ma sœur Pauline, les religions n ont rien a voir avec la philosophie de Pythagore, Platon ou bien Sourates.
Au cas ou tu n as pas trouvé des versets bibliques, surtout s ils sont en contradiction avec l enseignement que tu as dans la bible, tu les trouveras surement avec les 120 livres que les Romains avaient écartés lors de la fabrication de l Ancien testament, et lors de la construction du Nouveau testament.
Ceci est une liste des livres apocryphes que tu pourras trouver dans :
http://genesedunmensonge.wix.com/genesis
Les livres exclus des différents canons bibliques utilisés au sein des 3 Tomes de l'ouvrage « Genèse d'un
Mensonge » sont les suivants :
Le livre d'Hénok Rouleau de la communauté
Le livre des Jubilés Règlement de Guerre
Testament de Ruben Écrit de Damas
Testament de Siméon Épître de clément a jacques
Testament de Lévi Prédication de Pierre
Testament de Juda Évangile secret de Marc
Testament de Zabulon Évangile de la naissance de Matthieu
Testament de Dan Vie Jésus en arabe
Testament de Nephtali Évangile de pierre
Testament de Joseph Question de Barthélemy
Testament de Benjamin Livre de la résurrection de Jésus par Barthélemy
Psaumes de Salomon Épîtres des apôtres
Testament de Moïse Variante manuscrite
Martyr d’Isaïe Évangile des nazaréens
Oracles sibyllins Évangile des ébonites
Livre des secrets d'Hénoch Ascension d'Isaïe
Livre des antiquités juives Apocalypse Esdras
4ème livre d'Esdras 5ème livre d’Esdras
Apocalypse de Baruch 6ème livre d’Esdras
Testament de Job Légende de Simon et Théonoé
Testament d'Abraham Dialogue du paralytique avec le Christ
Apocalypse d'Abraham Homélie sur la vie de Jésus
Paralipomènes de Jérémie Livre du Coq
Apocalypse d’Élie Odes de Salomon
Le livre des secrets de Jean Apocalypse de Pierre
Prière de l'apôtre Paul Apocalypse de Paul
Épître apocryphe de Jacques Vie d'André
Traité Tripartite Actes de jean
Évangile de Thomas Actes de l'apôtre pierre et de Simon
Évangile de Philippe Actes de Paul
Écrit sans titre Actes de Philippe
Sagesse de Jésus-Christ Actes de Thomas
1er Apocalypse de Jacques Vie des prophètes
Apocalypse d'Adam Listes des apôtres et disciples
2ème traité du grand Seth Actes de Timothée
Apocalypse de Pierre Actes de Jean à Rome
Melchisedek ( l'Apocalypse de Gamaliel ) Passion de Pierre
Légende hébraïque de Melchisedek Prédication de Jacques fils de Zébédé
Témoignage véritable 1er apocalypse de jean
La Pensée première Oracle sibyllins
Prédication de Pierre Doctrine de l’apôtre Addaï
Évangile secret de Marc Lettre de jésus sur dimanche
Homélie Reconnaissances
Homélies / épître de pierre a jacques
Hymnes
Commentaire d'Habaquq
Commentaire Psaumes
Florilège ( Fragments important divers )
Testimonia
Légende hébraïque de Melkisédek
Si quelques choses manque encore, tu peux essayer au musée du Caire ou sont exposés plusieurs papyrus provenant d une découverte faite en 1945 et ou ils ont étés cachés dans une grande jarre et qui datent du temps du Roi Constantin qui avait décrété que Jesus est Dieu, en ordonnant de bruler tous les livres qui racontent le contraire:
Pour Christoph Markschies l'histoire de la découverte de la bibliothèque de Nag Hammadi est « aussi fascinante que son contenu même »1. En décembre 1945, deux frères Égyptiens découvrent plusieurs papyrus dans une grande jarre de terre cuite tandis qu'ils creusent le sol pour trouver des nitrates pour fertiliser leurs terres, dans des grottes à proximité du village de Hamra Dom en Haute-Égypte, à une dizaine de kilomètres de la ville de Nag Hammadi. Ils ne font pas part de cette découverte immédiatement, espérant faire fortune en vendant les manuscrits petit à petit et par crainte des autorités afin d'éviter l'attention. Leur mère aurait brûlé au moins un des codex redoutant des « effets dangereux, des énergies négatives » de ces écrits, dont personne de la famille ne savait lire les caractères grecs1.
En 1946, pris dans une vendetta familiale, les deux frères confient les manuscrits à un prêtre copte, dont le beau-frère vend un des codex (aujourd'hui numéroté Codex III) au Musée copte du Caire1. Le jeune historien des religions français Jean Doresse, alors expert au musée, mesure l'importance de la découverte, et en fait état dans une première publication en 1948 avec Henri-Charles Puech2. Entre temps, un codex avait été vendu séparément, au Caire, à un antiquaire belge. Ce dernier, après avoir tenté en vain de le vendre à New York et à Paris, fait finalement affaire avec l'institut Carl Jung, par l'intermédiaire de Gilles Quispel. Le manuscrit (codex I) était destiné à être offert au célèbre psychanalyste3 il est donc connu aussi sous le nom de Codex Jung. La mort de Jung en 1961 entraîne une discussion sur la propriété du « Manuscrit Jung », ce qui retarde jusqu'en 1975 la remise de ce document au musée copte du Caire, alors qu'une première édition du texte a déjà paru.
Les années suivantes, plusieurs autres pièces sont vendues par le prêtre à un antiquaire chypriote du Caire. Une partie est confisquée par le Département des Antiquités, de crainte qu'elles ne quittent le territoire. Après la prise de pouvoir de Nasser en 1956, ces textes, confiés au musée copte, sont déclarés biens nationaux.
Malgré toutes ces vicissitudes, l'ensemble est désormais réuni au musée copte et représente onze livres complets et des fragments de deux autres, « correspondant à plus de 1000 pages d'écriture ».