Estrabolio a écrit :N'oublions pas l'ostensoir qui est un cas à lui tout seul ! Une représentation du soleil pour présenter l'ostie à la forme ronde (totalement contraire à l'évangile puisque Jésus rompt le pain)
Ce qui est étrange c'est qu'on nous réponde sur l'encens alors que nous n'en n'avons parlé ni l'un, ni l'autre.
Jésus n'a institué qu'un rituel, en toute simplicité : la Cène et c'est la seule célébration dont il est question dans les Ecritures Grecques Chrétiennes. JAMAIS il n'est question de perpétuer les traditions liés à l'ancienne alliance !
Petit rappel biblique, lorsque les hébreux ont adoré le veau d'or, ils prétendaient honorer Dieu qui les avait délivré d'Egypte ! L'intention c'est une chose mais l'action c'en est une autre !
On ne peut honorer Dieu avec des traditions païennes !
L'ostensoir, représente le "soleil que Jésus est" et qui s'est levé pour nous faire sortir des ténèbres dans lequel le Prince de ce monde nous a plongé ; Jésus qui est là, présent dans son Eglise, son Corps, avec son Sacré Coeur de chair, dans l'hostie consacré ; cet Esprit Saint d'où jaillit la Lumière, d'où jaillit la gloire de Dieu, entrevue par ses 3 Apôtres, Pierre, Jacques et Jean :
"Il fut transfiguré devant eux ; son visage devint brillant comme le soleil, et ses vêtements, blancs comme la lumière. (Matthieu 17, 2)
l'ostensoir, n'est qu'un symbole, utilisé pour manifester, que Jésus, le soleil venu d'en haut nous visiter, est là, bien présent au milieu de son Eglise, son Corps, pour le conduire dans la Vérité toute entière et dans la Vie éternelle.
Et c'est quoi la cène, si ce n'est pas une tradition de l'ancienne alliance, que Jésus a repris (la célébration de la pâque juive), en lui donnant un autre sens, car c'est le repas pris avant d'entrer dans l'exode qu'il nous fait vivre pour nous ramener au Ciel, quand le repas pascal de l'ancienne alliance fut le repas que les hébreux ont pris avant d'entrer dans l'exode qu'ils allaient vivre avec Moïse, pour entrer dans la terre que Dieu avait donné à Abraham, à Isaac et à Jacob.
Ce repas pascal de l'ancienne alliance, dont devait se souvenir les hébreux, en le fêtant, comme s'ils avaient eux-mêmes participer à ce repas et à l'exode, il a été remplacé par le repas pascal de la Nouvelle Alliance, dans laquelle Jésus désire faire entrer tous les hommes, pour les ressusciter, les faire entrer dans sa Vie éternelle.
Quand Dieu a institué ce mémorial de l'ancienne alliance, ce n'est qu'après qu'il a inspiré Moïse, lui demandant de faire offrir, par Aaron et ses fils, un agneau sans tache, chaque matin et soir pour purifier la Tente de la rencontre dans laquelle il descendait, pour demeurer au milieu de son Peuple, et prendre soin de lui.
Ce n'est pas parce que le Jeudi Saint, comme la veille de la sortie d'Egypte, Dieu n'a institué que le repas pascal, qu'il n'a pas inspiré son Eglise, par la suite, de faire tout ce qui est venu se rajouter, à l'image de ce qui est venu se rajouter au mémorial de la pâque ancienne.
Pour comprendre les rites institués par Jésus, resté présent au milieu de ses disciples, après la Pentecôte, et qui furent célébrés dans les églises que ses disciples durent construire pour accueillir tous les nouveaux convertis, il faut regarder du côté des rites de l'ancienne alliance, qui étaient une "préfiguration" des rites qu'il instituerait dans la Nouvelle Alliance, rites de l'Ancienne Alliance qui nous éclairent sur les rites de la Nouvelle Alliance.
Quand on prend le rite de l'encement, il nous renvoie à l'encensement pratiqué par Aaron, dans la tente de la rencontre, et qui est lié au sacrifice d'agréable odeur qu'Aaron devait offrir, et que nous sommes, nous invités à offrir à Dieu, et qui est la bonne odeur de l'Amour qui soit sortir de notre coeur, une fois qu'il est passé par le Feu du Saint Esprit, qui le purifier.
Quand aux fidèles qui viennent à l'église qui a remplacé la tente de la réunion, ils ont pris la place des animaux que l'on déposait sur les tables pour les sacrifier ; sauf que nous, nous nous déposons nous-mêmes sur les bancs de la Nouvelle Tente de la rencontre, pour offrir au Père, l'offrande faite pas son Fils, à ses Apôtres, pour que ses Apôtres nous l'offrent, dans le don qu'il nous font, du Sacré Coeur de chair de Jésus, dans la Sainte Ostie.
Les prêtes qui montent dans le coeur, pour présenter au Père, le sacrifice de son Fils, devenu le Sacrifice de tout son Corps, ils ont remplacés Aaron et ses fils, qui entraient dans la demeure de Dieu, le lieu saint, pour offrir au père les sacrifices qu'il leur avait demandé d'offrir.
Sauf qu'eux, ils offrent le Sacré Coeur de chair, que nous venons avec eux, présenter au Père, représenté par le père curé, pour qu'il le purifie des souillures que nous lui avons fait, par nos péchés commis au long de la semaine. Le père qui plonge le Sacré coeur de son Fils, de son Eglise, notre Sacré Coeur, pour le purifier de nos péchés, et nous le rendre, afin que nous repartions dans le monde, avec le Coeur du Christ, vivant en nous.
Dans la Sainte Eglise Catholique, Celui que nous adorons, c'est le Fils et le Père, vivant dans ce Sacré Coeur de chair qui nous a été donné et qui nous est redonné chaque dimanche, après que nous soyons venu l'offrir au Père, en lui demandant pardon de l'avoir souillé avec nos péchés.
Quant à l'auréole, placé sur les images, autour de la tête des saints, elle me fait penser à ce passage tiré de l'Ecriture, à propos de Simon, le fils d'Onias (Bar Ionas), le Grand-Prêtre :
"Simon, fils d'Onias, est le grand prêtre qui, pendant sa vie, répara la maison du Seigneur, et, durant ses jours, affermit le temple. Par lui furent posées les fondations pour porter au double le mur élevé qui soutient l'enceinte du temple. ... Qu'il était majestueux au milieu du peuple rassemblé tout autour, lorsqu'il sortait de la maison du voile! Il était comme l'étoile du matin qui étincelle à travers le nuage, comme la lune aux jours de son plein, comme le soleil qui resplendit sur le temple du Très-Haut, et comme l'arc-en-ciel qui brille au milieu des nuées lumineuses; comme la fleur des roses aux jours du printemps, comme le lys sur le bord des eaux, comme le rameau de l'arbre odoriférant aux jours de l'été, comme le parfum sur le feu de l'encensoir, comme un vase d'or massif, orné de toutes sortes de pierres précieuses, comme l'olivier qui pousse ses fruits, et comme le cyprès qui s'élève dans les nuages. Quand il avait pris la robe d'honneur, et revêtu tous ses ornements, et qu'il montait à l'autel saint, il faisait resplendir les abords du sanctuaire. (Sirac 50, 1-11)
Voilà ce que sont pour nous les saints, qui sont comme l'étoile du matin qui étincelle, comme le soleil qui resplendit dans le Temple Nouveau qu'Est le Corps du Christ, et sentent boen comme le parfum sur le feu de l'encensoir, comme un vase orné d'or massif, ornées de toutes sortes de pierres précieuses : "les dons du Saint Esprit" et qui sont montés au Ciel, à l'autel saint, revêtus de la robe d'honneur, et tous ses ornements, la sainteté du Christ ; nos frères et soeurs les saints, en qui Dieu a été avec son Fils, glorifié, et qui font resplendir les abords de la Sainte Eglise Catholique.