Coemgen a écrit : 02 juil.24, 07:02
Bonjour,
Merci d’éviter les préjugés inutiles pour me faire passer pour je ne sais quoi en si peu de temps.
Comment puis-je éviter votre première question si j'ai déjà répondu hier d"une
manière très claire dans votre autre sujet ?
Rappel de ma question :
Plus simplement et sans détour : estimes-tu savoir que Dieu existe ? Oui ou non ?
Voyons ce que tu dis m'avoir répondu "très clairement" selon toi dans l'autre fil de discussion :
Coemgen a écrit :
Vous allez peut-être penser que je ne suis pas rationnel si je ne me considère pas "athée" (ne pas croire) concernant la vie sur une autre planète (extraterrestre), à cause d'une absence de preuves et de définitions claires. Cet exemple fait peut-être partie des exceptions (?) parce qu'il ne me semble pas logique de dire que la personne devrait normalement être "athée". Ce serait bien d'entendre l'avis des agnostiques (soutenant la position de l'ignosticisme) à propos de dieu.
Tu dis ne pas être dans la position de ne pas croire en l'existence de Dieu, donc trois possibilités : 1) ou bien tu crois en l'existence de Dieu et dans ce cas tu n'as aucune preuve de son existence, c'est juste ta conviction, 2) ou bien tu en fais simplement l'hypothèse, et dans ce cas pas de souci, tu n'as pas non plus de preuve de son existence, 3) ou bien tu prétends savoir qu'il existe et dans ce cas tu as au moins une preuve de son existence à me fournir.
Coemgen a écrit :
J’employais le mot "foi" dans le sens de "certitude", je ne parlais pas d'espérance et de croyances. Vous avez raison, je vais éviter le mot "foi".
J’exprimais avoir la certitude de la vérité concernant l’existence du créateur. C’est une connaissance rationnelle.
Ok là on peut éliminer les possibilités 1) et 2), tu prétends bien savoir que Dieu existe, et dans ce cas tu as au moins une preuve de son existence à me présenter, preuve que je te demande par conséquent de produire, sans quoi je conclurais de bon droit, qu'en réalité ce n'est qu'une conviction qui est la tienne.
Coemgen a écrit :
Pour l’utilisation du verbe croire, le dictionnaire indique aussi cette définition : "considérer comme vraisemblable ou probable (sans être sûr)."
Vous avez bien reformulé ma phrase, c'est plus conforme à la définition qui se trouve dans votre énoncé.
Sauf que pas tout à fait. Une croyance, par définition, n'est pas évaluable en terme de crédence. En effet, techniquement parlant, la crédence est le poids en termes de probabilité, qu'on attribue à diverses hypothèses, et non à des croyances. Une croyance, on y croit à 100% ou on en doute, et si l'on en doute, ce n'est plus une croyance à proprement parler, mais une hypothèse.
Coemgen a écrit :
Votre raisonnement semble réducteur, les mots "croyance"(credentia) et "croire"(credere) sont un petit peu similaires, non ? Lisons la définition.
Croyance : "Fait de croire à l'existence de quelqu'un ou de quelque chose, à la vérité d'une doctrine, d'une thèse" (Larousse)
"Ce qu'on croit ; opinion professée en matière religieuse, philosophique, politique : Respecter toutes les croyances."
La langue française nous indique que la croyance est le fait de croire. Cela est en contradiction avec votre définition.
Rappelle de ma définition simple de croyance :
Croire une chose : Tenir une croyance, c'est-à-dire considérer une assertion comme vraie, fausse, indécidable ou insensée, sans preuve.
Je ne vois pas du tout en quoi la définition que tu me reproduis ici entrerait en contradiction avec ma définition.
Là où les définitions des dictionnaires sont à mettre à la poubelle, c'est quand par exemple : l'on lit qu'un savoir serait une croyance validée ou prouvée...
Rappel :
J'attends de toi que je tu me produises ta "preuve" de l'existence de Dieu, sans quoi je serais dans l'obligation de considérer que tu n'en as pas, et par conséquent : que tu mentais, ou du moins te trompais, en prétendant savoir que Dieu existe, te rangeant ainsi parmi les simples croyants, connus pour leur extravagance.
Coemgen a écrit : 02 juil.24, 07:02
Je peux aussi inventer des préjugés, vous êtes peut-être un peu irrité et cherché la mouche parce que je soulève que votre définition stricte d'un mot dans la langue française est à revoir.
C'est ce que tu dis, mais ce n'est que ton avis, et j'estime qu'il n'est pas valable pour les raisons que j'ai dites. Je ne suis absolument pas irrité. En fait je me marre.
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